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  • La peur du bonheur est un générateur de pensées négatives.

    Certains patients viennent me voir avec des pensées intrusives et gênantes pour eux, car elles sont tournées vers la possibilité de vivres de catastrophes et cela leur pourrit la vie au quotidien.

    Ils ont des pensées comme :

    • Et si mon enfant mourait ?
    • Et si mes amis avaient des problèmes ?
    • Et si je tombais malade ?
    • Et si j’avais un accident de voiture ?

    Ils veulent « changer » leurs pensées et bien entendu n’y arrivent pas ! Pire que ça plus ils essayent de ne pas y penser et plus cela est présent. Et si je leur demande : « Que voulez-vous ? » La réponse est pratiquement toujours la même : « Je veux que ces pensées cessent. »

    Mais comme vous le savez maintenant si vous avez lu mon blog depuis quelque temps, sur la matrice ACT, nous avons deux lois : la loi du haut et la loi du bas (voir le schéma, ci-dessous)

    LA MATRICE ACT

    • La loi du haut c’est « Je peux changer facilement ce qui est en haut de cette matrice »
    • La loi du bas c’est « Il est presque impossible d’agir directement sur ce qui se passe en bas »

    Lorsque je questionne mes patients sur leur expérience du bonheur. Je commence toujours par faire une carte SIM (vous vous souvenez ce que c’est ? S (Sensations) I (Intelligence) M (Monde), c’est-à-dire que je leur demande de me décrire complètement leur expérience. (Voir l’article suivant pour plus de précision sur la carte SIM) et donc leurs pensées.

    Et souvent c’est là que viennent ces fameuses pensées intrusives. « Maintenant ça va, mais ça ne va pas durer ! » Lorsque le patient se rapproche d’expériences positives qui le rapproche du bonheur, il commence à avoir peur de perdre celui-ci, et comment pourrait-il le perdre ?

    Et cela fini pas l’éloigner du bonheur et d’avoir peur de vivre le bonheur ! Je me suis aperçu avec étonnement qu’il y avait corrélation entre ces pensées et la peur d’être heureux. Et encore plus loin que çà il y avait aussi corrélation avec l’aversion de la compassion et de la gratitude envers soi. Pourquoi cette aversion ?

    Parce que si je pratique l’autocompassion, je vais me ramollir. Je vais devenir paresseux. Je vais me laisser aller ! Pas de place pour la compassion, pour les autres non plus ! Ils n’ont qu’à se bouger le popotin ! Et moi aussi d’ailleurs ! C’est quoi ce cirque ! La dépression c’est pour les faibles… etc.

    Et pour la gratitude, l’aversion se manifeste souvent par « parce que je le vaux bien ! » « Cela m’est dû ! » Pourquoi remercier pour ce qui est « normal » ?

    Et cela finit pas se blâmer soi-même ! Par se dénigrer parce : « Il n’y a aucune raison d’avoir des pensées comme çà » Je ne suis pas normal !

    CQFD…

    Bien sûr ce ne sont que des constatations au cabinet et simplement des corrélations, pas des causalités, mais … cela va bien dans le sens des thérapies basées sur la compassion, non ?

    Et bizarrement, il y a toujours au centre de cette recherche : « La conception individuelle du bonheur »

    Alors est-ce que le bonheur serait la conséquence de circonstances extérieures qui ne s’expérimente que trop rarement, ou bien, le bonheur serait l’expérience volontaire de la paix intérieure par le choix engagé de vivre la compassion, et ses attributs la bienveillance, la gratitude, la bonté, la sensibilité, la sympathie, l’empathie, la tolérance à la détresse, le non-jugement, et les soins que l’on se prodigue pour le bien-être ?

    Bien sûr le chemin vers le deuxième choix demande d’être dans la pleine conscience de ce que l’on vit au présent… Et si vous choisissiez cette deuxième voie qui ne dépend que de vous ? Par quel attribut commenceriez ? Personnellement j’ai choisi de commencer par la bonté… La route est longue !

     

     

     

  • Le monde a changé ! Vous avez compris ?

    Certains n’ont pas compris que le monde a vraiment changé !

    Et effectivement, quand j’étais plus jeune. (Ça y est je parle comme un vieux ?) ….Bla-Bla…

    • Je jouais à la dinette avec, mes copains et copines, et nous utilisions, de la boue et de l’herbe, pour mettre dans les assiettes. Certains d’entre-nous en mangeaient, d’ailleurs…
    • Je jouais sur une balançoire où le sol, était aussi dur que tu béton (de la terre battue). Lorsque l’on tombait, il arrivait qu’on se casse un bras, d’ailleurs.
    • Je faisais « la guerre des boutons » avec un lance-pierre fabriqué avec une fourche bois, un morceau de pneu, et un bout de cuir pris dans une vielle godasse.
    • Je « chassais » les oiseaux avec un arc et des flèches que j’avais moi-même fabriqués. Je vous garantis que les oiseaux ne risquaient rien, mais moi je faisais de la route !
    • Nous avions des cabanes dans les arbres à 4 mètres de haut et un réseau de passerelles nous permettait de passer d’arbre en arbre.
    • Je marchais pieds nus pour éviter d’abimer mes espadrilles et je marchais dans les bouses de vaches pour faire une semelle qui protège de la chaleur du goudron l’été. Ça fonctionne, mais ça pue ! LOL
    • Je fabriquais un cerf-volant avec du roseau trouvé près d’un étang, du papier journal, de la ficelle à poulet, et de la farine et de l’eau pour faire la colle.
    • J’élevais des vers de terre, dans du carton mouillé que je trouvais dans la décharge, et que je revendais au magasin de pêche, pour acheter des mistral gagnant… ou autre roudoudou…
    • Je faisais des glissoires dans la rue, avec mes bottes en caoutchouc et du carton, je passais la journée à descendre en glissant dans la rue gelée et j’avais les doigts qui piquaient quand je rentrais au chaud…
    • Nous faisons des batailles de boules de neige dans la cour de récré.
    • Je jouais à l’élastique sur le goudron de la cour… Nous jouions au football avec une boule de papier recouverte avec du scotch…

    Puis j’ai eu des enfants… J’ai appris à avoir peur pour eux, mais je les ai laissé faire des cabanes dans les arbres, jouer avec la terre, et le chien… Courir dans les bois. Quelques os cassés plus loin… J’ai vu les mentalités changer… « Vous êtes inconséquent ! » Me disait-on, « c’est dangereux ! »  Et les enfants ne pouvaient même plus aller dans la cour quand il avait de la neige… Les balançoires se sont sécurisées et les vaccins sont devenus une véritable sécurité… À tel point que la génération suivante veut tellement supprimer le risque qu’ils ne se font même plus vacciner, car il y a des produits dangereux dans le vaccin… Ben oui…. !

    La vie c’est dangereux ! La vraie vie c’est le risque… Plus de risque et plus de vie ! On chipote sur tout, on préfère l’artificiel, complètement maitrisé, au naturel qui pue ! Et c’est vrai, que la durée de vie a augmenté… Mais si on regarde la longévité des arbres … Nous en sommes loin ! Alors quoi ? Devenir des arbres ?

    Le coronavirus, nous renvoie à l’incertitude de la vie et cela nous l’avions, une peu oublié… Dans les années 80, le sida nous a envoyé un coup de semonce, puis Ebola, puis la grippe H1N1 (et la H5N1 qui nous guette), puis le SRAS, puis le MERS… et enfin arrive le COVID-19… Et c’est le B….

    Moi, l’humain de 2020, je veux des certitudes ! Je suis dans MON monde de certitudes, et j’ai un avis bien arrêté sur TOUT ! J’ai raison et les autres qui ne sont pas de mon avis ont tort ! D’ailleurs je m’appuie sur des avis scientifiques, qui n’ont pour certains qu’une vague ressemble avec la science, car j’ai perdu le contact avec la réalité !

    Le danger ? Je n’en veux pas… Je limite la vitesse ! Je mets une ceinture de sécurité. Je mets un casque pour faire du vélo, et de la trottinette.

    Je veux être protégé contre tout ce qui pourrait me faire tomber malade… J’active mon système émotionnel, « Prévention de la menace » en permanence. Je veux vivre des sensations fortes, mais « en sécurité »

    Une petite parenthèse. Vous connaissez nos 3 systèmes émotionnels  ? Peut-être. Je vous fais un rapide résumé dans le schéma ci-dessous.

    Les systèmes émotionnels

    La société de consommation actuelle tend à nous pousser à développer notre système « menace » et notre « système ressource ». C’est un couple qui nous pilote que vous pouvez retrouver dans un article précédent sur ACT. Dans le 3e cercle, nous voyons le terme « sécurité » apparaitre, qui représente la sécurité par rapport au lien affectif, et ,non la sécurité en général.

    Qu’avons-nous fait ? 

    Le système menace a pris toute la place ! La motivation elle-même disparait si elle n’est pas soutenue par des artifices commerciaux.

    L’état des lieux ?

    Nous sommes en état de sidération, en comprenant que l’avenir ne ressemblera plus au passé. Comme lorsque le sida est apparu, et que j’ai dû commencer à mettre des préservatifs… Combien de personnes de mon âge ne supportent pas le préservatif ?

    Qu’est-ce qui va changer ?

    • Si un traitement ou vaccin arrive rapidement et qu’il fonctionne plutôt bien… Rien ne changera ! Car progressivement nous reviendrons à nos vieilles habitudes…. C’est le principe de l’inertie d’un système qui est difficile à changer, de direction ou de vitesse…. Et progressivement les gens vont perdent les habitudes de « gestes barrières » et vont se féliciter de l’intelligence humaine, et vont continuer dans un monde aseptisé où l’on veut éliminer l’incertitude.
    • Dans tous les autres cas : L’incertitude devra être intégrée comme un facteur du vivant, au risque de voir arriver une société hygiéniste et autoritaire. Une société jugeante et moralisatrice… Observez la manière dont déjà cette société a eu du mal à sortir de la stigmatisation des comportements face à la maladie. S’il est comme cela, c’est parce que son comportement l’a amené là où il est… (exemple : sida ou drogues diverses). La société va vouloir contrôler tous les comportements (Big Brother is watching you). Traçage, flicage et dénonciations sont au programme. Déjà nous en voyons les prémices, dans les discours politiques et pourtant nous ne savons pas du tout de quoi demain sera fait.

    Alors quoi ?

    Je ne suis pas grand clair, mais je peux affirmer déjà que ce qui peut nous sauver, de la faillite de tous les systèmes sociaux actuels des démocraties occidentales. C’est la volonté commune d’activer notre système  émotionnel « Affiliation » pour établir des relations « secure » et permettre l’émergence, de la compassion.

    Nous avons une vie actuellement, qui est basée sur un nombre grandissant d’illusions. C’est la course à la consommation, et à la certitude. Nous voyons bien que l’être humain veut éviter la douleur. Et c’est cette stratégie qui provoque sa plus grande souffrance sans qu’il le sache. Pour laisser de la place à notre système émotionnel « affiliation »… Nous devons faire des choix qui engagent nos vies, vers ce qui est vraiment important pour nous… Et j’en reviens encore à « nos valeurs ».

    Matrice ACT

    Passer à la droite de la matrice ACT… C’est regarder ce qui est important pour nous avant de poser une action… Ralentir-Observer-Accepter ce qui est puis faire un choix vers une action engagée vers nos valeurs.

    C’est aussi, tenir compte de tous ceux qui vont rester sur la touche, en plus de ceux qui y sont déjà avec le système élitiste actuel, piloté par le gain immédiat. Vous avez pensé vous aux émeutes qui vont venir si on ne change rien ? Le système précédent a promis le bonheur par l’avoir et bien entendu ça ne marche pas, mais personne ne le dit. Même ceux qui ont des tunes, peuvent, et sont malheureux ! Car la douleur est inhérente à la nature même de la vie ! Nous tellement attaché à la vie… Je vais citer le Dalaï-lama (une fois n’est pas coutume, pour moi) :

    « Si nous n’arrivons pas à comprendre que la nature de l’existence se caractérise par la souffrance, notre attachement à la vie [que nous avons] augmente. Si nous cultivons notre prise de conscience de la nature misérable de la vie, nous surmontons notre attachement cette dernière. »
    (J’ai ajouté entre crochets des mots qui rendent plus « aimable » sa phrase pour les Occidentaux, car certains seraient désespérés…)

    C’est édifiant, non ? Tous les humains souffrent ! C’est normal de souffrir quand un parent décède, mais c’est inévitable ! Vous connaissez l’histoire des graines de moutarde ? (Voir à la fin de l’article)

    Alors ? Dans ce Nouveau Monde ? Aujourd’hui plus d’embrassades, et de poignets de main… Et demain ? Et si nous avions le temps ? Et si nous n’étions pas pressés par la construction collective de nos sociétés ? Comment agirions-nous ? Hier le gouvernement français, et notre président en tête, nous envoyaient pour des élections « à marche forcée » et nous avons payé avec plus de 20000 morts! Demain, ce même gouvernement veut nous envoyer à marche forcée vers la reprise des écoles… Qui va payer la note ?

    • Personnellement quand j’ai évalué la situation, je n’ai pas été voter ! Pourquoi ? Parce que je ne suis pas pressé… J’aurais pu garder Enjalbert comme maire pendant encore un an, pourquoi pas ?
    • Le 11, mais certains de mes patients me demandent si j’ouvre mon cabinet. Et je réponds, mon cabinet n’est pas fermé, mais je ne reçois qu’en téléconsultation. Et ça marche bien ! Et pour ceux qui n’ont pas d’ordinateur ? Ça fonctionne aussi avec le smartphone. Et pour ceux qui n’ont ni ordinateur ni smartphone, et qui donc ne peuvent pas lire mon article. Je crois qu’il est urgent de mettre à disposition des « cabines de téléconsultation » dans nos villes et nos campagnes ! Ça existe déjà, il suffit d’investir. Mais pour cela il faudrait que nous prenions conscience que c’est l’affiliation et donc la solidarité qui prime… Ce n’est pas encore ça… Personnellement donc, je ne recevrais pas de patients en cabinet avant , le mois d’octobre… J’ai expliqué dans un précédent article pourquoi je ne veux pas me retrouver à l’hôpital quand il sera très chargé… Dès que l’hôpital peut me recevoir, j’irais volontairement au contact avec le virus, à moins qu’avant un vaccin ou un traitement fonctionne bien… Pourquoi pas ?

    Peur ? Moi ? Oui, bien sûr, j’ai peur de souffrir ! J’ai déjà expliqué cela dans mes articles précédents… Je vais reprendre la phrase de Valéria dans Conan le Barbare (j’ai des références moi Mossieur !) :

    « Crois-tu qu’on vive éternellement ? »

    Alors je choisis de vivre, ici et maintenant… Je m’engage dans cette nouvelle existence avec réalisme et en regardant tout le travail à faire… Un beau chantier, ma foi !

    Pleine conscience et compassion.

    On y va, vers ce nouveau monde ? Et comme promis voici l’histoire des graines de moutarde pour finir ce long post du dimanche au soleil. 🙂


    Histoire des graines de moutarde :

    Kisagotami, perdit son seul enfant alors il n’avait que quelques années. Elle était incapable d’assumer son décès, folle de chagrin, elle passait de maison en maison, demandant qu’on le soigne. Finalement quelqu’un eut le cœur et la bonne idée de lui conseiller d’aller demander de l’aide au Bouddha, si bien qu’elle alla le voir et lui demanda de ramener son enfant à la vie.

    Il ne refusa pas. Il ne lui fit pas de sermon, il savait que c’était inutile, vu son chagrin.  En fait, il ne répondit pas du tout à sa question. Il dit seulement : « Apporte-moi quelques graines de moutarde, mais apporte-les moi d’une maison où personne n’est mort. » Elle partit, allant d’une maison à l’autre. Partout où elle allait, les gens voulaient bien lui donner des graines de moutarde. Mais quand elle posait la question : « Est-ce que quelqu’un est mort dans cette maison ? » ils répondaient :« Ne nous rappelez notre chagrin, les morts sont nombreux, mais les vivants sont peu nombreux. » Dans chaque maison elle apprit la même leçon : la mort va vers tous. Finalement, elle laissa le corps de son enfant dans la jungle, revint au Bouddha, et s’assit calmement à ses pieds. Elle ne dit plus rien pendant longtemps. Et elle dit enfin : « Donne-moi un refuge », et elle devint nonne.

     

     

     

     

     

     

     

  • Prends soin de toi … et les autres prendront soin de toi.

    Take care ! Prends soin de toi… Autant d’expressions qui aujourd’hui ne sont plus simplement « prends soin de toi, seul dans ton coin… » Mais bien « prends soin de toi en prenant soin des autres.»

    Hier j’ai fait mes courses dans deux lieux, que je ne nommerai pas, car je ne veux stigmatiser personne. Le premier est un drive, et le deuxième un magasin de proximité.

    Lorsque je suis arrivé au drive, j’ai garé ma voiture à la borne… J’ai mis dans ma poche le flacon de gel hydroalcoolique. Je me suis mis les gants jetables, et j’ai mis mon masque tissu que ma femme m’a fait et cousu en suivant les préconisations de l’AFNOR. Piuis je suis sorti de la voiture et j’ai flashé mon code, puis ouvert le coffre de ma voiture et préparé les sacs à rendre… Puis j’ai attendu au soleil, comme un lézard… J’ai observé autour de moi… Il y avait dans les voitures et autour des voitures, à bonne distance de moi des personnes, environ 10 femmes et 10 hommes au total… Plus le personnel du drive qui s’activait comme s’activent de petites abeilles autour de la ruche… Le monsieur qui m’a apporté les courses en sachet, a, tout d’abord, flashé mon code, puis il a récupéré les sachets que je rapportais puis à mis les courses dans mon coffre et et reparti vers le bâtiment… Je suis resté à plus d’un mètre de lui tout au long de la manip….

    Ensuite je suis rentré chez moi en au retour je suis passé dans un magasin de proximité… Où il y avait 2 caissières, 4 femmes et deux hommes clients et un salarié du magasin qui remettait les rayons en place… Les marques au sol… la distance de 1 mètre difficile à garder si je ne demande pas au monsieur qui fait les rayons de bouger… je ne peux pas passer… Mais il s’exécute de bonne grâce… Je paye avec ma carte sans contact… je prends mes courses et hop !

    Et alors, en quoi tout cela est important ? Bien, j’y arrive… pendant cette heure j’ai croisé des clients et des salariés des entreprises.

    J’ai constaté :

    • 92% des femmes clients (13/14) portaient un masque et des gants.
    • 100% des femmes salariées portaient masques et gants
    • 7% des hommes clients portaient un masque et des gants, et en fait… j’étais le seul 🙁
    • 0% des hommes salariés portaient un masque, 100% des hommes salariés portaient des gants !

    En plus j’ai vu venant des hommes des regards et des petits sourires, que j’ai traduits comme « moqueurs », mais peut-être que je me trompe…

    Et j’en ai conclu que tout cela manque d’information… et d’éducation à la vie en prenant soin des autres…

    Les hommes salariés portent des gants (de travail) pour se protéger les mains contre des chocs et des produits nocifs… Les femmes, elles, portaient des gants de type « sanitaire » et jetable (fins), qui ne sont pas des gants pour se protéger soi, mais pour protéger les autres d’une contamination…

    Là se pose une question essentielle :

    « Pourquoi porter un masque en tissu et des gants fins jetables ?« 

    Le réponse n’est pas si évidente que cela manifestement pour tout le monde.

    Si la réponse est pour se protéger soi-même alors c’est nul ! Ça ne suffit pas ! On le sait tous, ou on l’a oublié ? Pour se protéger contre le COVID ? Il faut masque FFP2, surblouse, lunettes anti-projection, charlotte, surchaussures… et tout et tout… Plus tous les protocoles de sécurité qui vont avec…. C’est lourd et ce n’est pas envisageable pour une vie en société… C’est réservé aux soignants !

    Donc la réponse est :

    « Pour prendre soin des autres ! »

    Messieurs, je ne porte pas un masque et des gants pour me protéger, mais pour vous protéger ! Je ne sais pas si le virus ne m’a pas touché et que je suis quelqu’un de particulièrement résistant… Je suis toujours essoufflé, je tousse régulièrement, j’ai des maux de tête régulièrement… Bien sûr que je fais un emphysème, que j’ai de l’hypertension, que je suis obèse… Et que tous ces symptômes peuvent venir de là… mais vous êtes prêts à parier là dessus ? À prendre le risque de m’embrasser, si je tousse devant vous ? Ah… là vous vous posez la question, hein ?

    Voilà, pourquoi je porte des gants et un masque parce que je suis peut-être sans le savoir porteur du virus et que je veux prendre soin de vous !

    Alors quand votre employeur vous donne un masque à porter, ce n’est pas pour VOUS protéger, mais pour protéger vos collègues et vos clients, et en même temps cela vous protège par effet rebond… Si tous, nous nous y mettons, nous nous protégeons tous…

    Alors pas de masque porter au menton, même si il faut chaud ! Je sais que c’est très désagréable de porter un masque pendant 8 heures, je l’ai fais régulièrement et je n’aime pas cela. Mais votre sécurité est à ce prix… Je suis prêt à prendre soin de vous, car vous m’êtes précieux (et précieuses).

    Les femmes auraient-elles plus la culture du « prendre soin » ? On ne met pas en péril votre virilité, quand on vous donne un MASQUE ET DES GANTS…  On sait que vous êtes forts, et que vous n’avez pas peur de la maladie… mais certains, les plus faibles vont mourir parce que vous ne prendrez pas soin d’eux… Je suis sûr que vous ne voulez pas les tuer, mais peut-être que vous pensez que ça ne sert à rien.

    Personnellement, je pense qu’un jour, je vais rencontrer le virus. C’est inévitable. Mais je suis vieux (62), je suis handicapé, j’ai mon avenir derrière moi, bien qu’il me reste quelques années à vivre, peut-être. Et je suis amoureux de ma femme qui m’aime aussi (enfin je peux l’espérer). Je suis grand-père, et j’aime mes petits enfants qui m’aiment aussi (enfin je le crois). J’aime mes enfants qui me le rendent bien (toujours pareil… je peux le croire non ?). Si je meurs, ils vont être malheureux. Mais imaginez que j’arrive dans un service d’urgence en même temps qu’un jeune de 30 ans, voire de 20… Il n’y a qu’une place ? J’espère bien que c’est le jeune qu’on sauvera ! Et cela me semble normal… Et ça me gêne beaucoup que cela puisse arriver… Donc si je rencontre le virus il vaut mieux que les services d’urgence ne soient pas surchargés, n’est-ce pas ?

    Est-ce que j’ai peur pour moi ? Un peu… Mais on va tous mourir ! Je ne suis pas immortel et tant mieux ! La vie n’aurait plus sens… Alors vous croyez toujours que ça ne sert à rien ? Et si cela me donnait juste une chance de pouvoir être soigné quand j’attraperai le COVID ? Et cela c’est inévitable, bien sûr…

    Alors, mon conseil du jour :

    « Prenez soin de vous en prenant soin des autres ! »

    Vous avez un masque et des gants ? Mettez-les quand vous êtes au contact avec les autres… Pas pour vous seulement, mais pour notre plus grand bien commun :

    « NOTRE AVENIR PASSE PAR LE PRENDRE SOIN (CARE) »

    Un petit clin d’œil ?

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  • Changement de comportement, on garde le moral.

    Depuis le 3 mars, je suis confiné volontaire, en raison de mon état de santé initial, et depuis cette date je ne reçois plus de clients (patients) à mon cabinet.

    J’utilise depuis la téléconsultation, avec plus ou moins de bonheur. Pourquoi plus ou moins ? Parce que depuis le 3 mars mon activité est tombée à 10% de l’activité normale.

    Avant le 3 mars, il était difficile de trouver un RENDEZ-VOUS à moins d’une semaine. Mon agenda Doctolib était plein à 10 jours environ. Depuis le 3 mars… Mon agenda est vide… Enfin pas tout à fait vide. Il y a environ 10 personnes par semaine. Beaucoup de mes patients on commencé par dire. On attendra la fin de l’alerte, puis ils ont commencé par essayer par téléphone et certains ont passé le pas vers la visioconférence (par Zoom)…

    Depuis Doctolib a activé gratuitement la prise de RENDEZ-VOUS en visioconférence (ce qu’ils appellent téléconsultation) et certains patients nouveaux y viennent, et mes anciens patients, peut-être rassurés par Doctolib y viennent aussi… C’est Doctolib qui fait l’encaissement et me reverse le montant des consultations.

    Bon OK c’est plus simple que par Zoom, car les personnes peuvent se connecter simplement avec leur navigateur WEB… mais pour moi, ce n’est pas plus simple, vraiment. Ça rempli mon agenda, aujourd’hui j’ai 6 consultations, par exemple, donc ça redémarre mais à quel prix ?

    Visioconférence avec Zoom :

    • Les patients ont moins confiance sur la sécurité des entretiens, il fait qu’ils ME fassent confiance… je n’enregistre pas les séances ni ne les diffuse…
    • Pour le paiement :
      • Soit par virement, en général ça se passe bien sauf pour les clients nouveaux, où j’ai des impayés ! Donc je refuse ce type de paiement pour les clients nouveaux.
      • Soit par CB, mais là c’est les clients qui n’aiment pas donner leur CVC (vous savez le code derrière la carte)
      • Soit par Paylib sur mon téléphone… Génial, car pour moi c’est complètement gratuit et ça va vite…
    • Je peux adapter la bande passante de mon ADSL en passant par téléphone l’échange vocal alors que la vidéo passe par le WEB (c’est génial)

    Visioconférence avec Doctolib :

    • Les patients ont confiance en un système compatible RGPD et recommandations de l’ARS
    • Pour le paiement :
      • Ils provisionnent le montant de la séance auprès de Doctolib, je n’ai pas à m’occuper de ça… C’est moi qui indique le paiement et c’est doctolib qui encaisse et me vire les sommes… J’ai un petit décalage de trésorerie sans frais actuellement (après la crise cela redeviendra payant comme service)
    • Je ne peux pas adapter la bande passante et mon ADSL ne suffit pas j’ai du compléter mon abonnement 4G+ en passant de 50G à 100G (de 79€ à 100€).
      Je ne suis pas sûr que cela suffise… On verra. J’ai du acheter un modem 4G+ performant avec antenne amplifiée pour avoir une meilleure bande passante (360€).

    Alors ?

    Je regrette vraiment que les prises de position politiciennes, de notre maire ne soient restées que politiciennes. Je me souviens d’une réunion en 2018 où le maire se gargarisait d’avoir fait changer la politique d’implantation d’Orange pour l’installation de la fibre optique à Saint-Prix. (Voir les articles du Parisien)

    Il y a eu des promesses d’une mise en service début 2020 pour tous les Saint-Prissiens aved un début fin 2019… Aujoud’hui certains on la fibre, mais qu’en est-il pour les Saint-Prissiens ? Pour ma part, la fibre optique est dans ma rue ! Et j’ai pu discuter avec les agents d’Orange qui tiraient les fibres devant chez moi (5 Villa des grands clos…). Elle passe devant chez moi (à 3 mètres), mais ne s’arrête pas !

    Et moi aujourd’hui je paye cher pour permettre à mes patients de garder le contact… Alors qu’il suffirait de me connecter…. En période de crise, croyez-vous qu’il faille agir avec des procédures différentes ? Pour ma part je crois que les priorités doivent changer en fonction du but recherché… Et si on câblait de manière préférentielle les professionnels en télétravail dont les services sont liés aux métiers de santé, de sécurité publique et sociale en période de confinement ? parce que je ne vous ai pas tout dit sur ce qui passe sur mon réseau… Mon épouse aussi est en télétravail…Et le secteur social est aussi une priorité… Nous sommes 2 à ramer en ce moment… Et on rame dans le sable… C’est très fatigant…

    Je garde le moral. Je fais du sport tous les jours. Je pratique ma méditation tous les jours. Et je dors très bien et vous ?

     

     

     

  • Impact du confinement et ACT

    Vous tournez en rond ? Personnellement, depuis 15 jours je suis confiné dans mon environnement de vie habituel, et des millions de Français sont confinés depuis 8 jours quand j’écris cet article.  Pourquoi ai-je une semaine d’avance ? Parce que je fais partie de ces personnes dites « à haut risque » avec ma BPCO stade 2 (perte de 50% de mes capacités respiratoires), mon âge, ma tension artérielle… Enfin je fais parie de ces gens « à risque » qui sont vivants ! Quelle chance  que j’ai, de ne pas encore, avoir été contaminé !

    Depuis 15 jours, je ne tourne pas en rond… Je travaille tous les jours… J’ai des journées très chargées. Je commence le matin vers 5:00 comme d’habitude et je termine vers 20:00… Rien ne change de ce coté… Sauf que je ne croise personne en chair et en os, à part mon épouse qui reste, elle aussi, à la maison grâce au télétravail…

    Je commence par ma méditation du matin, puis ma ballade de 10 à 20 Km… dans la salle de sport… Enfin je veux dire mes 30 min à une heure de vélo d’appartement, dans la chambre d’amis ! Et après ma douche, je vais prendre mon petit déjeuner avec mes amis… de 8:00 à 9:00 grâce à Zoom… 😉

    Et la journée de travail commence !

    Depuis quelques jours je reçois des appels à l’aide de personnes qui souffrent du confinement, directement ou indirectement par effet rebond.

    • Directement
      • Des personnes me disent avoir des troubles du sommeil.
      • D’autres sont anxieux, voire angoissés.
      • Certains ont des réactions incontrôlables aux émotions qui d’habitude ne les gênent pas plus que ça…
      • Des symptômes de dépression apparaissent chez d’autres
    • par effet rebond
      • Des femmes qui sont victimes de violences de leur conjoint qui boit
      • des personnes qui sont addicts et qui constatent que leur addiction augmente…

    Une analyse, des études scientifiques effectuées en Chine depuis le début de l’épidémie et dans d’autres pays avec le SRAS, autres cas de confinement, effectuée par Catherine Tourette-Turgis confirme ce que je présentais depuis ces quelques jours : le confinement va avoir des effets très marqués même sur les personnes non atteints par le COVID-19.

    Nous (les psychologues) allons avoir à gérer des syndromes post-traumatiques, mais pas que… Des rechutes d’addiction, des dépressions, des TAG (troubles anxieux généralisés provoqués par le confinement lui-même !

    Le confinement provoque un grand changement dans nos vies, en fonction de la manière dont nous avons choisi de vivre le bonheur. Choisit-on de vivre du bonheur d’une manière ou d’une autre ? Oui ! Car on choisit le bonheur à vivre… On le choisit de manière consciente ou inconsciente. Le plus souvent c’est de manière inconsciente d’ailleurs. Je reviendrai sur cette notion de bonheur dans une capsule vidéo ou un article à venir. Et dans cet article je vais revenir sur le schéma suivant qui va vous expliquer d’une manière très simple pourquoi pour lutter contre le confinement et ses effets, la thérapie d’acceptation et d’engagement peut être une manière efficace de passer ce moment qui nous est offert, de travailler sur nos valeurs.

    Matrice ACT

    Remplacer dans ce schéma la douleur par : le confinement….

    Explorons les 3 stratégies automatiques (gauche du schéma)

    1. Lutte : je refuse le confinement, je veux être libre ! Alors ? je mets ma vie et celle des autres en danger. Je me prends une amende de 135€… Puis 1500€… Puis 3700€ et prison ! J’augmente ma souffrance… Directement et indirectement, je rumine, je ne dors plus… je suis en colère, je suis frustré…
    2. Évitement : Pour ne pas penser à mon confinement, je joue et je m’abrutis de jeux vidéo, puis de séries, puis.. d’alcool ou de drogue… Je rentre dans l’autodestruction et la destruction de mon environnement…
    3. Résignation : Je reste apathique… Je déprime… Je n’ai envie de rien. J’ai des idées noires… La dépression, voire le suicide !

    Alors que faire ?

    Regardez la partie droite de la matrice ci-dessus…

    LA PAIX INTÉRIEURE NE DÉPEND QUE DE MOI !

    Elle passe par la mise en oeuvre de ce qui donne du sens à ma vie… Alors qu’est-ce qui donne du sens à votre vie, maintenant ? Oui maintenant que vous êtes confiné… Alors ? Il n’y a rien ? Tout est à l’extérieur de vous ? Vous êtes frustré ? Que vous dit cette frustration ?

    Elle vous dit que vous êtes en train de courir après une chimère ! Que les moyens utilisés pour atteindre votre objectif ne sont pas adaptés ! Le bonheur n’est pas dans cette direction…

    Alors que faire ? Commencez par réfléchir sur vos valeurs… Quelles sont-elles vraiment ? Vraiment, vraiment… Vraiment ….

    Les valeurs ou directions de vie choisies :

    1. Elles donnent du sens à ma vie
    2. Elles sont intégralement sous mon contrôle
    3. Je peux les vivre au quotidien dans le domaine de vie concerné…

    Profitez de ce confinement pour y réfléchir vraiment…

     

  • Le COVID-19 ne m’empêchera pas d’aider mes patients !

    L’équation est simple. D’un coté, j’ai une BPCO en stade II, je suis obèse, j’ai des problèmes rénaux et je fais de l’hypertension, et j’ai plus de 60 ans, donc je suis une personne « à risque » face à ce virus. Et de l ‘autre, j’ai des patients qui ont besoin de moi.

    Comment résoudre cette équation ? La résolution aussi est  simple : « la visioconférence et le téléphone » vont nous aider ! Car le Corona virus ne passe pas par le conduit de communication !

    En conclusion, pour me protéger et vous protéger, et pour continuer à accompagner, mes patients et être au plus proche avec eux »

    À partir de ce jour et jusqu’à la fin de l’alerte,
    les consultations seront
    par téléphone ou en visioconférence.

    Je dois dire que j’ai un gros faible pour la visioconférence car je travaille avec la visioconférence avec mes patients et mes clients Marocains, depuis des années, et que je fais de la formation aussi avec cet outil, que ce soit en collectif, en groupe mixtes (visioconférence et sur place) et en individuel. Et même pour les thérapies de couple, le résultat est probant.  Un seul problème quelquefois : « Avoir une bande passante suffisante pour que le confort soit là. »

    • Avec la 3G, la 4G, ADSL et la fibre -> c’est OK….
    • Si vous êtes en 2G -> c’est mort !

    Alors, et vous ? N’oubliez pas :

    Prenez vos RDV sur http://agenda.carnicelli.fr
    et surtout choisissez « en Visioconférence ou par téléphone »
    … sinon pas de RDV…

     

  • Comment bien démarrer une journée quand on est un entrepreneur isolé ?

    Aujourd’hui, je viens partager avec vous une expérience vécue par plusieurs de mes connaissances et par moi-même. Comme vous le savez, je suis depuis des années travailleur indépendant handicapé (TIH), et comme tel mes prestations en entreprise ouvrent droit à une déduction des contributions aux Agefiph des entreprises de plus de 20 salariés. Si vous voulez en savoir plus, contactez-moi ou consultez le site TIH Business.

    Dans TIH, il y a I comme indépendant… Et c’est là que le bat blesse souvent…. Car être indépendant, c’est être son propre patron, mais pas que… Quand je suis le patron de mes activités, en fait, je transfère une grande partie de cette indépendance à mes clients. Car si je n’ai pas de clients, alors… Mon activité, n’a pas vraiment se sens. Et finalement, les contraintes que j’ai quittées dans l’entreprise, je les retrouve, dans mon cabinet au quotidien. Qui ne s’est jamais posé la question suivante en regardant un agenda « non plein »… Comment je vais réaliser mon CA, ce mois-ci ?

    Et cette charge mentale est toujours présente, dans nos professions, même quand ça marche bien ! Quand le carnet de réservation est plein, c’est la phrase suivante qui apparait « Oui, mais là c’est trop ! Je n’ai le temps de rien …. » et la charge mentale est transférée, ailleurs, mais elle est toujours là… Et ajoutez les moments où nous devons faire notre 2035… (Vive les impôts !) Puis payer nos charges… Et hop la musette est pleine dans tous les cas.

    Que ça marche ou non, la charge mentale pour un travailleur indépendant est toujours présente. Et le temps passant, les jours succèdent aux jours, et tous les matins, en arrivant dans notre bureau, nous nous retrouvons avec notre charge mentale,

    Si en plus vous êtes « loin de chez vous » parce que vous êtes expatrié(e)s alors le poids augmente tout seul sans que nous nous en apercevions…

    Puis un matin nous constatons que nous sommes avec un tas de tâches à faire et que nous commençons à procrastiner… Alors que nous sommes « motivés », nous faisons un métier qui a du sens, nous sommes connectés à nos valeurs… mais nous ne faisons quand même pas ce que nous avons à faire, car nous n’avons pas d’énergie !

    Ça vous est déjà arrivé ? Moi oui ! Alors je consulte mon KIT de survie, ce petit carnet rose, qui ne me quitte pas et je regarde la première page qui s’intitule « JUST DO IT » et là je vois la liste des choses qui me donnent de l’énergie instantanément. Et dans cette liste, il y a des trucs comme « passer un coup de fil à Létitia », qui est ma fille. Je vois aussi « appeler Jérémy, Ange, Valentin, PJ (Pierre-Jean) et Lou » qui sont mes fils. Je vois aussi « appeler Valérie »… Puis une série de choses comme « Marcher 30 minutes dans la forêt de Montmorency » ou « aller à la pêche dans l’Oise »…. Whouaouuuu…. Quand je pose une de ces actions… En rentrant au cabinet, je suis vraiment en forme et je reprends mes tâches quotidiennes….

    Je constate que dans ces tâches il y a des tâches de socialisation, dont cette tâche élémentaire : « causer avec un être humain, sympa… » Et là j’ai eu une idée… Et si j’organisais de manière informelle, un ou deux petits-déjeuners par semaine de 8:30 à 9:00 (car je commence à travailler à 9:00…

    Nous en avons parlé avec Valérie, et c’est parti ! Tous les mardis RENDEZ-VOUS à 8:30 pour un petit déjeuner ensemble, facile non ? Eh bien non ! Car Valérie est dans le sud de l’Espagne et moi à Saint-Prix… Et si nous faisions ça par téléphone ? C’est facile, mais on ne se voit, et ce n’est pas pareil ! Et si nous faisons cela par Zoom (Visioconférence) puisque nous avons l’habitude d’utiliser ce mode de rencontre…

    Alors c’est parti ! Nous avons commencé… Et ça marche ! Je retrouve de l’énergie… Valérie est remise en action… Et si vous veniez partager ce moment avec nous le mardi ? Et si nous trouvons cela chouette, nous pourrons passer à deux fois par semaine… Pourquoi pas ?

    Prendre un café ensemble le mardi matin à 8:30 ça vous tente ? Parler de choses et d’autres, un peu comme à la machine à café dans l’entreprise, pas de discussions obligatoires… C’est l’auberge espagnole, tu y trouves ce que tu apportes…

    Si ça vous tente, c’est facile, envoyez-moi un mail,  je vous envoie l’invitation pour le mardi. Juste un programme à installer sur votre téléphone ou tablette, ou PC ou Mac….  C’est fun et c’est un bon moyen de se recharger en énergie, sans faire de longs déplacements. Pas d’engagement, vous venez quand vous voulez…. Vous restez 5 minutes, 15 minutes… ou 30 minutes… C’est comme vous voulez ?

    Vous êtes travailleur indépendant ? NE RESTEZ PAS SEULS !

  • Mode d’emploi de la Ronronthérapie

    Depuis quelques années Aya, nous fait la joie de nous accueillir chez elle. Et depuis 2 ans que mon cabinet est revenu à Saint-Prix, elle a toléré que j’envahisse, le rez-de-jardin et l’entrée. Finalement elle a accepté que je travaille avec elle, et les végans ne prennent pas ma défense ! Je suis exploité par ma petite chatte, je mérite quand même d’être défendu, non ?

    Donc, maintenant mes clients, rencontrent souvent la praticienne en chef de la ronronthérapie, à mon cabinet. Elle m’a demandé, ce matin, « Miaou ! » Et comme je ne comprenais pas, elle a insisté ! « Miaouuuuuuu » (« Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans Miaou ? C’est clair, non ?« )!

    Et là j’ai enfin compris ! Il fallait que j’écrive un article pour vous expliquer comment ça marche !

    Mode d’emploi de la Ronronthérapie avec Aya

    1. Des gestes avec douceur tu feras : Pas de brusquerie ou bien je me casse !.

    2. Les caresses sur le ventre tu éviteras : Sous peine de te faire déchiqueter avec les pattes arrières, et en te mordant férocement

    3. Les caresses près de la queue tu ne feras pas : Sous peine de te faire mordre

    4. Les caresses dans l’escalier sont formellement interdites : C’est un lieu de jeu pour moi, si tu t’approches, tu dois être suffisamment rapide pour éviter mes pattes, sinon je te griffe ! LOL

    5. Derrière la tête j’apprécie vraiment les caresses : Dessous et derrière, oh OUI !!!

    6. Simplement ta présence suffit : Je suis un animal de compagnie, et j’aime la compagnie, donc je ronronne dès que possible, et pas besoin de me toucher !

    Facile, non ?

    Donc quand vous venez à mon cabinet, vous pouvez profiter d’une séance gratuite de ronronthérapie, à condition de suivre ces simples consignes, sinon… Venez avec des gants en cuir !

    Ah, oui j’oubliais, si Aya est assise ou couchée une chaise, évitez de vous assoir dessus, ou alors apprenez à danser  ! 😉

    Bienvenue, chez Aya !

  • Je lis ses messages sur son téléphone, et alors ? C’est mon droit, puisqu’il m’a trompée !

    Eh bien, non ! Non, madame ce n’est pas votre droit ! Cette manière de procéder, c’est de la violence conjugale ! C’est même, précisément, de la violence sociale. Pour bien comprendre la suite de mon post, je vous propose un tour d’horizon de la violence conjugale, et je vous invite à le lire, pour vous rafraichir la mémoire si vous voulez et après ce tour d’horizon, je vais reprendre les propos qui ont provoqué ce post.


    Les violences conjugales

    Les violences conjugales sont souvent réduites dans les médias et les réseaux sociaux à la violence physique, mais il y a plusieurs types de violences conjugales. (listes non exhaustives dans les exemples, où je parle de partenaire de manière neutre, car ces exemples s’appliquent pour les couples hétéros (H/F) ou homosexuels (H/H, ou F/F) et je dirai donc le partenaire sans y voir un quelconque sexe affecté)

    La violence verbale, c’est à dire tout ce qui et donc s’entend.

    • Élever le ton pour intimider son partenaire
    • Faire des menaces à voix basse en aparté ou en public
    • Insulter ou injurier son partenaire
    • Faire du chantage à son partenaire
    • Donner des ordres avec des sous-entendus

    Pour éviter que les menaces soient mises à exécution et/ou que le climat se détériore, le partenaire obéit et se soumet aux exigences de son conjoint.
    La peur et l’insécurité sont toujours présentes.

    La violence psychologique, c’est une série d’attitudes ou de paroles humiliantes, voire méprisantes.

    • Dénigrer les capacités intellectuelles ou l’apparence du partenaire
    • Critiquer sa façon d’éduquer les enfants en permanence ou de cuisiner ou de faire le ménage
    • Faire des commentaires négatifs en public
    • Commenter ou lui reprocher ses performances sexuelles
    • Laisser croire au partenaire qu’il est incompétent, nul
    • Le ghoster c’est-à-dire faire comme si elle n’existait pas pendant quelque temps

    La violence psychologique est une forme de violence subtile, donc plus difficile à identifier. Elle débute souvent par des commentaires qui ne semblent pas si graves. La femme se demande alors si elle a raison de se questionner sur l’attitude de son conjoint. Avec le temps, et la répétition, le partenaire peut commencer à croire que son conjoint a raison et se sent de plus en plus impuissant. La violence psychologique est présente dans toutes les relations de couple où règne la violence conjugale.

    Elle peut produire des effets dévastateurs sur l’estime de soi !
    (Selon la stabilité du partenaire)

    La violence physique c’est la plus apparente, mais pas toujours facile à identifier.

    • Lancer des objets vers le partenaire
    • Bloquer le passage, ou pousser la partenaire avec son corps ou par l’intermédiaire d’un objet (voiture, par exemple)
    • Serrer les bras, ou frapper son partenaire par exemple, donner des coups de poing, des coups de pied, coup de tête
    • Griffer son partenaire au visage
    • Lui envoyer un produit corrosif au visage (ou ailleurs)
    • Tenter d’étrangler son partenaire

    ATTENTION : Même la première violence est inacceptable !

    La violence sexuelle, souvent difficile à aborder par la victime.

    • Insulter le partenaire pendant l’acte sexuel
    • Comparer son partenaire avec les autres en rabaissant celui-ci
    • L’obliger à porter des vêtements ou accessoires associés à la pornographie
    • Obliger son partenaire à regarder de la pornographie et à imiter les films pornographiques
    • Frapper ou la mordre pendant l’acte sexuel
    • Obliger sa conjointe à avoir des relations sexuelles ou à commettre certains actes sexuels, c’est un viol. Oui, le viol existe aussi à l’intérieur d’un couple.

    La violence sociale, c’est celle qui concerne principalement l’entourage
    (c’est celle que je citais au début de cet article !)

    • Le conjoint rabaisse constamment les personnes importantes pour elle
    • Il critique sans cesse son emploi, son milieu de travail ou ses collègues
    • Le conjoint dénigre les passe-temps, les activités, les sports que l’autre pratique
    • Il lui interdit de recevoir de la visite, de parler à ses amis ou de les voir
    • Il lui interdit de contacter sa famille
    • Il contrôle ses courriels et ses appels téléphoniques

    Le partenaire se retrouve isolé socialement et donc en danger!

    La violence économique, c’est tout ce qui se rapporte au contrôle de l’argent

    • Obliger l’autre le faire vivre ou la forcer à s’endetter pour lui
    • Mettre tous les biens importants à son nom
    • Interdire à l’autre d’acheter certains articles essentiels
    • Empêcher le partenaire d’aller se soigner en limitant ses revenus
    • Lui reprocher les achats qui ont été faits pour quelqu’un d’autre que soi-même
    • L’obliger à abandonner ses études ou lui interdire de travailler
    • Forcer l’autre à voler ou à frauder

    Cette forme de violence réduit l’autonomie. Le partenaire a peur de ne pas pouvoir quitter son conjoint, car il se retrouverait sans ressources pour vivre.


    Suite de l’article

    Dans mon activité je reçois régulièrement des couples pour des « thérapies de la dernière chance » comme l’appellent eux-mêmes les couples consultants. Je reviendrai sur l’expression que j’ai mise entre guillemets, dans un autre article, mais déjà on peut se demander, pourquoi attendre si longtemps ?

    Souvent ces thérapies de la dernière chance, ne sont demandées que par un des des deux partenaires et l’autre y vient en trainant les pieds. Et en creusant les causes de leurs venues, il m’arrive très souvent de rencontrer de la violence conjugale non nommée. Et malheureusement non identifiée comme telle par le partenaire violent, que ce soit un homme ou une femme. Voici quelques exemples d’échanges :

    • « C’est normal que je la surveille, car je n’ai plus confiance, car il m’a menti en 1995 » (année du fait incriminé), même si cette année date d’il y a 10 ans et plus. (Et pourquoi êtes-vous restée avec lui, toutes ces années ?) « Chez moi, on ne divorce pas ! Il faut payer ses dettes ! C’est lui le coupable, il doit payer » (Mettre un traceur GPS dans sa voiture, lire sa correspondance privée est interdit, c’est de la violence) « Oui, mais il a commencé ! »
    • « Mon fils a choisi de vivre d’une manière que je n’accepte pas, et lui il continue à le soutenir. C’est inadmissible ! C’est pour cela que je fais de sa vie un enfer, puisque la mienne en est un. Vous vous rendez compte, il refuse de faire l’amour avec moi. Ce n’est pas normal ! » (S’il ne veut pas de relation sexuelle, c’est qu’il n’en a pas envie, le forcer c’est du viol) « Je ne le viole pas il peut partir s’il veut » (Madame, des rapports non consentis c’est du viol, même si vous êtes une femme et lui un homme) « C’est mon mari je fais ce que je veux ! « (Avec son accord, oui, mais sans son accord non …)
    • « Elle continue à voir ses anciens amis alors que son ex fait partie de la bande, je ne peux pas le supporter. C’est pour ça que je lui ai donné une baffe ! » (Rien ne justifie une baffe…) « Si, parce qu’il est interdit de revoir son ex! » (Non, Monsieur, rien ne justifie une baffe)… Mais c’était la première (Même la première ! C’est injustifiable…)
    • « J’ai lu ses SMS, par hasard ! Et j’ai vu qu’il donnait RENDEZ-VOUS à une femme ! ». (Par hasard ?) « Je connais son code de téléphone, il avait qu’à en changer plus souvent! » (Mais, madame c’est son intimité.) Il n’y a pas d’intimité entre époux. ( C’est de la maltraitance, cela, vous vous en rendez-compte ?) Il n’a pas à donner de RENDEZ-VOUS à une femme ! (Donc il ne peut plus travailler ?) Il n’a qu’à changer de boulot, c’est facile de tout mettre sur son boulot !

    Personnellement, j’ai vécu la violence conjugale quand j’étais plus jeune. Mon père a trompé ma mère. Il est parti, et revenu beaucoup de fois… Et l’enfer que ma mère nous fait vivre a été terrible ! Vers la fin, quand elle voyait qu’il ne reviendrait plus, ma mère un jour m’a demandé, de la frapper avec un marteau, je n’ai pas pu, le faire… Elle m’a copieusement traité de mauviette, puis elle s’est frappée…  Puis elle a été porter plainte contre mon père en 1975… Depuis, mon père et ma mère sont décédés tous les deux, plus de 30 ans sont passés, mais cela m’est resté gravé dans la mémoire. J’ai été l’instrument de ma mère pour attaquer mon père pendant des années jusqu’à cet épisode où j’ai décidé de partir de chez ma mère et vivre seul, juste après le jour de mes 18 ans, pour éviter d’être poursuivi par les gendarmes… Heureusement mes amis, m’ont soutenu à cette époque difficile. Depuis, je suis vraiment conscient que les enfants ne sont pas témoins de la violence conjugale, mais il la subissent !

    Vous avez vu une partie des échanges… que peuvent générer ces situations. Souvent les protagonistes ne sont pas conscients du mal qu’ils font. Et, sauf dans les cas limites (borderline, pervers narcissique, intégrisme religieux, radicalisation…), la prise de conscience a un effet salvateur pour les deux partenaires et peut aboutir à une séparation apaisée, ou a une reprise de relation sereine.

    Et si vous, lecteur assidu, vous rencontrez ces situations, que pouvez-vous faire pour aider les acteurs prendre conscience de leur situation ?


    Remarque : Les propos tenus sont anonymisés volontairement et ne concernent pas mes patients actuels. Toute ressemblance avec une situation actuelle serait un hasard

  • Où placez-vous votre bonheur ?

    Pour commencer cet article de fin d’année, vous pourrez remarquer que le titre ne demande pas « où est le bonheur ? », mais bien « où placez-vous votre bonheur ? »

    Dans ce titre le terme « votre » sous-entend que le bonheur est « personnel », et que chacun d’entre nous peut avoir un bonheur différent, en fonction de qui nous sommes. Mais ce titre va plus loin, car il exprime votre pouvoir sur ce fameux bonheur puisque c’est vous, qui le placez, quelque part et donc il dépend de vous, d’une certaine façon, puisque c’est vous qui choisissez votre conception de celui-ci et où il se trouve finalement. J’en ai déjà un peu parlé dans un précédent article sur l’estime de soi.

    Dans l’Alchimiste, Paolo Coehlo, nous raconte le périple de quelqu’un qui part en voyage à la recherche du bonheur, et qui finalement le trouve près de chez lui. Et donc, il semblerait que le bonheur soit quelque part près de soi, voire même en soi. Dans la la philosophie bouddhiste, on retrouve une notion qui semble confirmer cette approche, et elle précise que l’impermanence interdit que le bonheur soi à l’extérieur de soi. On retrouve cela dans Wikipedia :  « Anitya, « non-éternité » ou plus généralement l’impermanence, est selon le bouddhisme l’une des trois caractéristiques ou trilakshana de toute chose. Selon Gautama Bouddha, l’attachement aux choses impermanentes s’avère être la cause de la souffrance, dukkha, car ce qui est impermanent ne peut être satisfaisant. »

    En discutant avec une de mes amies dernièrement, je l’entends dire : « Oui, mais c’est trop facile de dire ça ! » cela voudrait dire que les événements extérieurs ne sont pas source de vrai bonheur, mais ils peuvent nous éloigner de celui-ci de manière durable… Et nous voilà repartis dans face à la notion d’impermanence, en effet, si tout change pourquoi pas l’état d’éloignement du bonheur…

    La question que je me suis posée, face à la longévité, c’est que la vie étant une succession d’états dont certains sont irréversibles, si le bonheur dépend exclusivement des circonstances alors, dans certains cas, l’accès au bonheur serait interdit pour la suite de notre vie.

    Je vais prendre ici un cas qui peut tous nous toucher, l’altération définitive de notre santé, suite à la prise de produits qui détériorent celle-ci, ou suite à une maladie qui ne peut être guérie, mais seulement soignée à vie, voire un accident qui nous laisse avec une perte de l’usage d’une parie de notre corps. je vais donner des exemples ici :

    1. Fumer, qui modifie de manière irréversible le fonctionnement de notre cerveau, face à la nicotine et autres produits addictifs. Un fumeur ne redevient jamais un non-fumeur, mais peut rester un fumeur abstinent. De plus la cigarette peut provoquer une BPCO qui jamais ne disparaîtra jamais (voir le site de l’ISERM) et qui peut nous conduire à une perte d’autonomie, voire la mort, comme dans le cas de mon frère.
    2. L’hypertension artérielle, qui apparait un jour et ne disparait jamais… Et qui peut aller, vers l’AVC, et la mort pourquoi pas.
    3. Un rein (ou plusieurs) qui devient dysfonctionnel et ne se répare jamais, avec des conséquences qui peuvent aller jusqu’à la dialyse, voir la mort.
    4. Le cancer qui détruit un organe, qui sera enlevé et qui ne repoussera jamais, comme par exemple le colon, l’utérus, ou même un poumon… Et qui peut lui aussi nous conduire à la mort.
    5. Un accident de voiture, qui nous fait perdre un bras ou une jambe voire plus…
    6. Bien sûr, je ne cite pas ici toutes les possibilités, qui sont des plus nombreuses de rester avec une perte de moyens…

    Pour ma part, j’ai avec les années cumulé les problèmes, dont certains sont liés à mes comportements et d’autres à des causes non maitrisées.

    Allez, hop …

    1. J’ai commencé à fumer à 18 ans et j’ai arrêté 30 ans après… en (2004)… Donc … BPCO stade II dite modéré (VEMS – Capacité respiratoire comprise entre 50 et 80%)… Exercices physiques et réhabilitation respiratoire obligatoire à vie… et vaccination anti grippale obligatoire, et une grande attention en hiver, pour moi…
    2. Hypertension artérielle depuis 2004 donc traitement à vie à base de Startan… et mesure régulière de ma tension.
    3. Problème rénal, et donc anti-inflammatoires interdits, et traitement à vie… Plus d’autres joyeusetés comme les coliques néphrétiques, où je sais ce que la douleur veut dire…
    4. Cancer du côlon en 1996 avec colectomie totale (colon et rectum), rétablissement de la continuité quelques mois plus tard, avec une diarrhée permanente et très liquide… Donc je vais à la selle entre 24 et 32 fois par jour avec tous les désagréments qui vont avec… 3 à 4 levers par nuits… Douleurs et brulures entre les fesses associées… Et mon colon ne repoussera jamais, car ce n’est pas la queue d’un lézard…

    Est-ce que cela va durer ? J’espère bien ! Et pourtant je sais que cela ne peut que se dégrader avec l’âge. 😉 Alors les circonstances sont-elles favorables à un bonheur sans nuage ? Quand y aura-t-il l’alignement des planètes favorables à l’émergence du bonheur ? Je peux vous donner la réponse sans être grand clerc et ça, c’est clair : « jamais ou toujours »… Les deux réponses sont bonnes ! C’est juste une question de choix. Comment je construis mon bonheur ? Et, où est-ce que je le place ?

    • Si j’attends que le bonheur arrive des circonstances, ce sera : … Jamais !
    • Si je décide de donner du sens à ma vie, et de vivre ce qui est vraiment important pour moi, ici et maintenant, ce sera : …. Toujours !

    D’ailleurs, en rédigeant cet article, vous savez ce que je fais ? Je construis un instant de bonheur… Et je le partage avec vous.. Merci la vie de me donner ce choix, en cette date anniversaire de la mort de mon frère Jean… Déjà un an que nous a quitté. Alors ?

    Est-ce que c’est facile de dire que le bonheur est nôtre et que c’est uniquement une question de choix ? NON, mais est-ce que c’est facile dans notre vie de faire ce qui est vraiment important pour soi ? NON plus car cela nécessite d’être en pleine concience de nos choix. C’est pour cela que j’anime ce stage début janvier… Nos valeurs, il n’y a que cela qui soit vraiment auto-concordant… (C’est à dire, qui ne dépend que de nous)

    Je vous souhaite un magnifique passage vers l’année 2020. À l’année prochaine !
    Construisez votre bonheur là où il pourra durer,
    C’est dans votre coeur que ça se place et pas ailleurs !