Auteur/autrice : Pierre CARNICELLI DANIEL

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (10/10)

    rappelAujourd’hui c’est le dernier article de cette série. Déjà 10 jours, que j’ai commencé cette série ? Que le temps passe vite ! Avec-vous mis en place certaines des stratégies que je vous ai présentées ? Oui ? Et avez-vous continué dans cette voire où commencez-vous déjà à oublier vos buts initiaux ?

    STRATÉGIE 10 : UTILISER DES RAPPELS

    Il est tellement facile, pour notre patient d’oublier ses buts. Il est possible pour l’aider de lui faire écrire son but sur un papier, qu’il emportera avec lui. Le patient peut écrire des messages sur des post-its collés sur les murs, des rappels sur son ordinateur.

    Peut-i utiliser son téléphone portable pour recevoir des SMS chaque jour ? Vous pouvez utiliser un programme comme Auto-SMS qui va envoyer chaque jour un rappel par SMS à votre patient. Ou alors vous pouvez passer par un site spécialisé comme MobytFR. C’est le site que j’utilise pour envoyer des rappels à mes patients pour les consultations.

    Il est possible de faire des exercices répétitifs, par exemple des exercices de respiration de pleine conscience de 10 minutes, immédiatement après les petits-déjeuners, ou le diner. Cela va permettre d’éviter les occupations en forte concurrence.

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (9/10)

    IMG_7321Aujourd’hui, c’est jour de fête ! J’ai dans la tête le poème de Victor Hugo que j’ai appris étant plus jeune… Cela commence par : « Pluie ou brouillard, il faut qu’il sorte. Il faut qu’il aille, car les petits enfants ont faim… » Aujourd’hui, jour de Noël, il n’y a pas de brouillard, la pluie n’est pas encore arrivée et les petits enfants ont pris leur petit déjeuner. Tout est calme dans la maison et je vais écrire le neuvième chapitre de notre voyage vers la naissance de la motivation.

    STRATÉGIE 9 : S’ASSURER DU SOUTIEN.

    On ne gravit pas l’Himalaya tout seul. Nous avons besoin d’un camp de base. Mieux le soutien social est extrêmement motivant. Le patient peut-il trouver un inconditionnel?  Un ami, un membre de sa famille ou un voisin, avec qui il pourra partager ? Montez un club de supporter personnel, même si ce club est limité à UNE personne seule. Quelqu’un avec qui faire son exercice, ou son travail ?

    Une stratégie qui est simple, à énoncer. Mais n’oubliez pas que ce n’est qu’une stratégie parmi les 10 que nous propose Russ Harris.

    À demain, et Joyeux Noël pour tous les lecteurs qui font la fête. Bon bout d’an pour les autres en entendant, le réveillon du jour de l’an.:)

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (8/10)

    refusEn cette veille de Noël je vais vous livrer cet article, sur la motivation, il faut bien comprendre que je suis motivé pour faire cela. J’aurai pu après, l’article d’hier, trouver une excuse pour aujourd’hui, non ? Alors aujourd’hui je vais vous donner la stratégie du jour. Il n’y a pas que les chevaux qui font des refus d’obstacles.

    STRATÉGIE 8 : DÉFUSIONNER D’ »INVOQUER UNE RAISON »

    Notre intelligence est une machine à donner des solutions. La façon la plus rapide de trouver une solution est de répondre à la question : « Comment ne pas le faire ? « 

    Réponse : « Trouver une raison ».

    Dès que vous avez à sortir de votre zone de confort, comme je l’ai évoqué hier, il est très facile de trouver des raisons de ne pas le faire.

    Des exemples ?

    • Ce n’est pas si important que ça
    • Je suis trop occupé
    • C’est trop dur, et je ne suis pas assez bon.
    • Je ne peux pas le faire.
    • Je vais échouer.
    • J’ai toujours fait comme ça, alors …
    • C’est ma manière de faire….
    • Le passé m’a prouvé que je suis comme ça.

    Et hop ! c’est fini… je reste bloqué… Et nos patients vont nous servir les mêmes raisons qui ne sont que des excuses finalement.

    Si fusionner avec « invoquer une raison » est un obstacle majeur à la réalisation de l’action. Il est alors nécessaire d’apprendre à défusionner avec cette idée, peut-être en recommandant au patient de se dire à lui-même :

    Teins, voilà la fameuse histoire de « Je ne peux pas ! ». Merci mon cerveau de cette solution. Et d’envisager les autres stratégies de défusion.

     

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (7/10)

    tatie-danielleSur le chemin de l’éveil de la motivation, après le précédent article qui abordait le prix à payer, nous allons maintenant rencontrer un nouvel écueil. Apprendre et pratiquer des compétences récemment apprises est souvent fastidieux et ennuyeux. Cela peut nuire à la motivation. Il est alors nécessaire de passer à la stratégie suivante.

    STRATÉGIE 7 : PRATIQUER LE CONSENTEMENT.

    J’ai déjà abordé le sujet dans un article précédent à propos du consentement éclairé. Nous allons sortir notre patient de sa zone de confort par l’acquisition de nouvelles compétences. Et si le patient n’accepte pas de faire de la place à son inconfort, il n’avancera pas, et ne posera pas d’action.

    J’ai pris l’habitude de poser à mon patient la question suivante : « Consentiriez-vous à ressentir quelque inconfort pour faire ce qui est vraiment important pour vous ? »

    Seriez-vous prêt à avoir les mains moites, des noeuds dans l’estomac, de l’oppression sur la poitrine, et peut-être même une voix dans la tête qui vous dit des choses pas très sympathiques, ce si sont ces choses-là qui vous rapprochent du centre de votre cible ? »

    Si le patient n’accepte pas de faire de la place à son inconfort, nous allons devoir passer à l’apprentissage de l’acceptation d’abord. C’est-à-dire l’acceptation de type (ABCD) Accueillir avec Bienveillance, Consciemment et avec Douceur au lieu de (PIRE = Passif,Imposé, Résigné et Evitant)

    Une belle manière d’aborder ces fêtes de fin d’année, qui arrivent avec leur lot d’inconfort pour certains d’entre nous. Vous savez la fameuse Tatie Daniel….

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (6/10)

    balanceHier, j’abordais les obstacles qui se présentent à la personne pour l’empêcher d’atteindre son objectif. Aujourd’hui je vais aborder l’écologie, ou économie, du système. Quand la balance coûts–recettes n’est pas équilibrée, l’objectif peut devenir un jeu de dupe.

    STRATÉGIE 6 : PRÉCISER LES COÛTS.

    Bien que la carotte soit préférable au bâton, comme je l’ai dit dans un précédent article, il est important de vérifier avec notre patient aux coûts inhérents à l’objectif.

    Avec compassion et douceur nous pouvons poser la question suivante : « Si vous continuez à faire ce que vous faites, il va vous en couter quoi en termes de santé, de bien-être  ou de relation aux autres. Qu’est-ce que vous allez rater ? Qu’est-ce que vous ratez dès à présent ? Que va-t-il se passer dans votre vie dans 1 an, 5 ans, 10 ans ? »

    Cela rejoindre la technique que nous appelons SPIRE entre initiés au coaching. Avec ses phases 4 phases : S=Situation,P=Problème,I= Implication, RE = résultat espéré.

    Ici nous allons appuyer sur l’implication. Or impliquer, c’est vérifier que cela est écologique avec l’avenir. « Que va-t-il se passer dans X années ? Si tu continues comme cela »…

    Cela nous ramène à la fonctionnalité dans un contexte. Car n’oublions pas que ACT s’appuie sur le contextualisme fonctionnel.

    Nous vérifions qu’il y a un gros « bénéfice » à entreprendre l’action. C’est pourquoi je parlais d’économie, en plus de l’écologie.

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (5/10)

    courses-de-haieDéjà la moitié des articles consacrés à ce sujet. Aujourd’hui je vais un peu changer de perspective. Oui, dans mes précédents articles et dans mon discours en général, je dis souvent au lieu de regarder les problèmes concentrons nous sur nos forces, et nos talents, puis passons aux aspirations et enfin mettons résolument en oeuvre nos premiers pas. (Méthode SOAR VS SWOT). Je ne vais pas réellement revenir en arrière ici. Je ne vais pas regarder les problèmes, mais uniquement les blocages potentiels. Car nous voulons éveiller la motivation. Et donc nous allons, éviter de souffler trop fort pour ne pas éteindre la flamme vacillante, mais nous allons aider notre patient à entretenir cette motivation en restant dans l’action..

    Stratégie 5 : ANTICIPER LES OBSTACLES.

    Quand un patient se fixe un but, il est souvent utile de poser la question suivante : »Qu’est-ce qui pourrait faire obstacle à ce but ? »

    Et comme cela nous pouvons planifier les moyens de contourner les obstacles une fois identifiés.

    Exemples :

    • Y a-t-il des personnes près de vous, dont l’avis vous importe et qui pourraient faire obstacle à votre but ? Si oui, nous pourrions travailler sur « savoir présenter ses buts avec assertivité ».
    • Imaginons que l’aspect financier soit un obstacle, nous pourrions commencer par travailler sur l’objectif d’avoir les fonds nécessaires ou de reformuler un objectif où l’argent ne serait pas un problème.
    • Souvent l’obstacle est une question de temps. Dans ce cas, nous pouvons demander « Seriez-vous prêt à libérer du temps pour cette nouvelle activité, suffisamment d’énergie pour celle-ci  et donc d’en faire moins sur les autres domaines ?

    Si l’obstacle est incontournable et que l’objectif est donc impossible à atteindre dans le contexte. Il nous faut travailler avec notre patient sur acceptation de la situation, et non la résignation, dans le contexte, et l’aider à définir un nouvel objectif, pour qu’il reste dans l’action engagée vers ses valeurs.

    Nous devons travailler sur acceptation/défusion/valeurs/actions engagées.

     

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (4/10)

    carotte-batonHier nous avons vu comment faire de petits pas, aujourd’hui nous allons continuer sur ce chemin commencé. Vous préférez quoi ? La carotte ou le bâton ? Nous allons voir ensemble les bénéfices de la carotte.

    STRATÉGIE 4 : UTILISER LA CAROTTE, PAS LE BÂTON.

    Hier je discutais avec mes élèves coachs, et je me suis aperçu que pour certains, la motivation passait par l’auto punition, le jugement sévère, l’autocritique.

    J’aime bien aborder cela par une certaine confrontation à la réalité. Depuis le temps que vous appliquez cette méthode, vous devriez être parfait non ? Ça ne marche pas ? Et si vous laissiez ce bâton ?

    Et si vous commenciez par l’autoacceptation ? Au lieu de chercher une perfection, dans l’absolu, si vous alliez vers un certain optimalisme, comme le prône Tal Ben Shahar.. Faire de son mieux, ce n’est pas être parfait, c’est accepter que quelquefois le mieux ne soit pas parfait. Nous sommes humains, et si vous appreniez l’autocompassion ? (Voir l’article sur la pleine conscience et l’autocompassion)

    Puis nous pouvons aider celui-ci à se fabriquer sa propre carotte, sa propre récompense en reliant ses actions à ses valeurs. « Et si vous faites cela qu’est-ce que cela change sur le long terme ? »

    Nous voulons aussi que le patient reconnaisse ses petits pas dans le sens de la bonne direction. Pourquoi pas consigner nos progrès sur un carnet, au quotidien ? Se dire à soi-même : « Bien joué, tu l’as fait  ! »

     

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (3/10)

    Chaussure PierreNous allons continuer la visite sur la route de la création de motivation. Souvenez-vous dans les deux précédents articles déjà j’abordais ce sujet. Faire naitre la motivation pour un de nos patients avec qui tout semble bloqué.

    Le dernier article traitait de la définition d’un objectif, cet article va traiter de la taille de l’objectif.  Souvent j’entends les coachs, et moi le premier en son temps, dirent « Ayant des objectifs assez grands pour ne pas les perdre de vue » en paraphrasant Oscar Wilde, qui lui parlait des rêves. Cela est valable quand la motivation existe, même sous forme de braises. Mais quand la motivation n’est pas au rendez-vous ?

    FAIRE DE PETITS PAS

    Imaginez que je vous dise : « Nous allons faire 5000 km ensemble… Nous partons demain. »

    Oui ! Vraiment comme cela sans préparation ! Vous vous sentez mal ? Cela vous semble irréaliste. Et pourtant … Il y a 11 ans je marchais moi-même vers un chemin comme cela. Je suis parti du jour au lendemain, seul, avec un sac trop chargé, et sans préparation.Le premier jour cela était bien, puis est arrivé le 2e jour, puis le troisième et là, les souffrances, sont apparues… Une terrible souffrance liée au fait que je suis parti trop vite, sans préparation, j’ai fait mes premières étapes au rythme de 30 km par jour. J’ai failli abandonner… Puis je me suis arrêté chez le médecin qui m’a fait des infiltrations et dit. Arrêt total 3 jours, et après soyez doux avec votre corps…

    Je suis reparti au bout de ces trois jours, en marchant un pas après l’autre… En faisant d’abord de petites étapes puis de plus en plus grandes… Des petits pas… Puis des enjambées plus grandes… Jusqu’à marcher 40Km par jour… Et j’ai fini mon périple de 500km en 5 mois…

    Comment mange-t-on un éléphant ? La réponse est « Par morceaux ! »

    Si l’objectif est trop grand, pourquoi ne pas le découper en petits objectifs qui eux seront faciles !  Eh oui l’idée n’est pas de choisir celui qui me plait le plus, mais parmi ces objectifs qui me plaisent lequel est le plus facile?

    Chaque réussite alimente la motivation. Il vaut mieux 10 petites victoires et 3 petits échecs que 1 grande victoire et 3 petits échecs. La taille importe peu ! Ce qui compte dans les réalisations c’est le nombre de victoires.

    Quand vous posez à votre patient la question suivante : « Sur une échelle de 0 à 10 ou 0 représente « il n’y a aucune chance que je fasse cela » et 10 « Je ferai cela quoi qu’il arrive »… Si la réponse est inférieure à 7 … Changez d’objectif ! Choisissez un objectif plus modeste.

     

     

     

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (2/10)

    ArchèresPour ce deuxième article sur le sujet, je dois rappeler que cet ensemble a été initié à la lecture des lires de Russ Harris, et bien entendu vous pouvez retrouver ici des idées venant un peu de partout.  De l’expérience de mes collègues et aussi bien sûr de mon expérience.

    Après la première stratégie, « relier le but aux valeurs« , voici la seconde : définir efficacement les buts.

    Cela rappelle, la définition des objectifs dans pratiquement toutes les techniques d’accompagnement que ce soit le coaching, l’hypnose, voire la PNL.

    DÉFINIR EFFICACEMENT LES BUTS.

    Plus l’objectif est défini de manière précise et plus nous augmentons significativement les chances de les atteindre.

    Il y a plusieurs manières de s’en souvenir, mais très souvent nous retrouvons les bases de l’acronyme « SMART » 🙂

    S = Specific (Spécifique)

    « Quelles actions allez-vous entreprendre, précisément ? »

    Si le but n’est pas assez précis, comment allez-vous savoir que vous l’avez atteint ?

    Par exemple, « Je veux vraiment travailler cette semaine. » ou « Je veux passer du temps avec mon épouse »…  Il sera difficile de savoir si cet objectif a été atteint, réellement.

    Vous devrez donc aider votre patient (ou client) à définir un objectif plus spécifique , comme, « A 16:00 en rentrant de l’école, après avoir pris un chocolat chaud, je vais m’installer à mon bureau, télé éteinte, et je vais faire tous les exercices de math que j’ai à faire. »

    Ou bien « Vendredi, en rentrant à la maison, vers 18:00, je vais proposer à mon épouse de l’emmener au restaurant de son choix. »

    M = Meaningful (Qui a du sens)

    Est-ce que cet objectif à du sens pour votre patient ? Pour cela il faut vérifier que cet objectif est connecté à ses valeurs. Est-ce que c’est important pour lui (voir l’article précédent). On vérifiera la cohérence avec les autres valeurs… Par exemple « Est-ce que faire cela est cohérent avec votre désir d’être un phare dans la nuit pour vos enfants sans les éblouir, en éclairant les chemins ? »

    A = Adaptive (Adapté, écologique)

    Comment est-ce que cet objectif est adapté à votre vie ? Est-ce que le rapport effort = résultat est cohérent ?

    L’idée de base est de vérifier que la fonction est cohérente dans le contexte du patient. Nous aiderons notre patient à le vérifier, puis à changer de but le cas échéant.

    Si la valeur est la justice est que le but est « de donner un coup de poing à quiconque me traite injustement ». Cela va être clairement inadapté dans pratiquement toutes les circonstances. Cela va vous obliger à être clair avec votre patient avec les bénéfices.

    La pleine conscience va vous aider, et faire pratiquer des exercices de pleine conscience sera un véritable garde fou pour vos patients.

    R = Realistic (Réaliste)

    Il est nécessaire de travailler ici, en pleine conscience sur les moyens, les opportunités plus que sur les aspirations. Si le but n’est pas réaliste, pas sous le contrôle de notre patient nous devons l’aider à le redéfinir, en repartant sur les précédentes étapes.

    T = Time-Framed (Délais fixés)

    Un objectif que n’est pas bornés dans le temps n’est pas un objectif, cela reste un rêve. Cela participe à la spécificité du but.

    Conclusion

    Nous allons de pas en pas… Mettre en oeuvre, les diverses stratégies que je vous propose. La prochaine fois : « Faire de petits pas » alors à bientôt…

    Vous rencontrez des difficultés à mettre en oeuvre ces stratégies ? Et si nous en parlions ? Appelez-moi.

     

     

     

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (1/10)

    cibleAujourd’hui je vais aborder un problème général que rencontrent les coachs et aussi certains thérapeutes. Quand on rencontre un patient ou un client avec qui on n’avance pas ! Il semble même impossible d’avancer. Nous avons bien des techniques pour entretenir voire développer la motivation. Mais quand la motivation est « absente » … Que la personne n’a vraiment envie de rien…

    Vous savez que souffler sur des braises peut ranimer la flamme, à condition de souffler correctement (pas trop, ni trop peu) et que près de cette flamme il y ait du combustible. Car si le feu ne se transmet pas il se consume et meurt.

    Là nous partons du point proche du zéro… Pas de braise, pas de flammèche, rien; le calme plat règne en maitre… Je vous propose de balayer ensemble les 10 stratégies de Russ Harris. Ce sont des stratégies qui m’ont souvent permis d’aider à faire naître le feu. Dans cet article nous allons voir ensemble la première stratégie : relier le but aux valeurs.

    RELIER LE BUT AUX VALEURS

    Comme je vous l’ai décrit dans mes précédents articles sur le sujet, les valeurs sont un puissant moteur pour mettre en mouvement chacun de nous. Avec une certaine difficulté à faire émerger ces valeurs que je détaille dans ces 3 articles.

    Même si la tâche est ennuyeuse, fastidieuse, ou provoque un malaise et de l’anxiété comme c’est souvent le cas. Nous pouvons vérifier avec notre patient : » Est-ce vraiment important pour vous ?  » Et si le patient répond « non » alors, nous pourrions répondre « Pourquoi perdre son temps avec ça, si ce n’est pas important pour vous ? Allons vers quelque chose d’important pour vous ! »

    Si par contre le patient dit que c’est important, nous pourrions dire quelque chose comme : « Comme c’est intéressant. Pouvez-vous me dire en quoi cela est vraiment important pour vous ? Je veux dire qu’est-ce qui compte tant pour vous pour que vous pensiez à faire ça ? »

    Par exemple : « Pourquoi faire ses exercices ? Que voulez-vous vivre en les faisant ? C’est pour découvrir de nouvelles choses ? Ou par aider les autres ? Ou pour faire une différence positive sur le monde ? »

    Si nous pouvons relier le comportement de la personne avec quelque chose qui compte vraiment pour elle, nous sommes susceptibles d’augmenter sa focalisation sur ce but et de faire naitre sa motivation.

    Bien sûr pour cela , il est nécessaire que la personne soit consciente de la valeur qu’elle vit à chaque instant où elle la vit. Ce qui nous ramène vers les exercices de pleine conscience, comme jeter l’ancre par exemple.

    Dans le prochain article, je vous présenterai la deuxième stratégie : définir efficacement les buts.