Auteur/autrice : Pierre CARNICELLI DANIEL

  • La vie c ‘est le risque, le risque c ‘est la vie…

    6a00d834209e6353ef0162fd468fb8970dOn dit qu’il a fallu plus de 4000 erreurs à Thomas Edison pour réussir concevoir sa lampe à filament. A son commanditaire qui lui demandait où il en était de ses essais;  il répondait ; « Je connais maintenant 4000 façons de rater cette expérience ».

     Au bout de 6000 tentatives ce fut LA bonne.

    La tentative qui a réussi et nous voici avec les lampes à incandescence… Qui sont en cours de remplacement actuellement par les lampes à basse consommation… Ainsi va la gloire du monde… Sic transit gloria mundi ! 

    Et comme le disent les chinois, dans la philosophie Zen, « Tout change… sauf le changement ! »


    6a00d834209e6353ef015393f0f3f8970bJe me souviens d’une interview où l’on demandait à Michael Jordan : « Comment avez-vous fait pour devenir le meilleur joueur du monde ? »
    Et il avait répondu quelque chose comme : « C’est parce que je rate 2000 paniers par  semaine et que j’ai raté 3 finales de NBA »

    Et bien oui ! L’équation de l’innovation est bien :

    Expérimentations + Risques (+ erreurs) = Innovation

    Si vous ne prenez pas de risque alors, pas d’innovation…. Mais attention pour pouvoir utiliser cette équation de manière efficace. 3 conditions :

    • Il est nécessaire d’avoir une grande confiance en soi et en son équipe
    • Il est obligatoire de persévérer
    • L’humilité est nécessaire pour que la réussite soit au bout du chemin

    Voilà !

    C’est facile non ? Comment ça ?  Ce n’est pas facile ? Qu’est-ce qui n’est pas facile ?

    • D’avoir confiance en soi ?
    • De soutenir son équipe ?
    • De persévérer ?
    • Ou d’être humble ?

    Vous voulez être accompagné dans le changement ?

    Voilà le travail d’un coach !

    Le coach accompagne le changement alors que le manager accompagne la complexité !

    Si vous ne vous donnez pas le droit à l’erreur, vous vous interdissez de vivre…

    essayez de marcher avec un état d’équilibre parfait …. C’est à dire, les deux pieds au sol… et … ce n’est pas possible ! Ce qui est grave ce n’est pas l’erreur… Ce qui pourrait l’être serait de ne pas se relever d’une erreur !

    Alors nous marchons ensemble ?

  • Le régime essuie-glace

    Essuie glaceMa clientèle de coaching est passé du chef d’entreprise féminin et designer de surcroit… à l’avocate qui veut équilibrer ses domaines de vie puis au cabinet d’avocat pour arriver enfin au BTP puis Cap sur le Maroc….

    Et je vois qu’aujourd’hui je coache des chefs d’entreprise des équipes stratégiques (comités de direction) , des équipes commerciales surtout !

    Aujourd’hui j’utilise un d’investigation et de clarification au début de chaque coaching : l’Appreciative Inquiry et l’effet est Whouaouuuu!!! Mais c’est une autre histoire et j’y reviendrai plus tard.

    Aujourd’hui je vais vous parler du positif dans votre vie !
    Vous le voyez ? Non ? Oui ? Peut-être ?

    Il arrive que l’on puisse lire :

    • Rayez les mentions inutiles ou
    • Entourer la mention choisie

    Alors vous préférez quoi ? Rayer ou Entourer ?

    Nous avons parfois des habitudes que nous laissons nous aveugler au point de ne plus voir la réalité. Un peu comme les moucherons se posent sur le pare brise de la voiture pendant un long voyage.

    Parfois, de ce fait, nous ne voyons plus que le coté négatif de la vie. Mais ce n’est pas parce que nous ne voyons plus le coté positif, qu’il n’existe plus !

    Je vous propose un petit régime pour donner un coup d’essuie-glace sur le pare-brise. Ce n’est pas immédiat, car vous avez remarqué qu’en passant l’essuie glace il faut insister pour que cela fonctionne….

    Le régime essuie glace

    Durée du régime : 7 jours consécutifs, et en cas d’échec sur un des points reprendre au 1er jour….Pour votre information, la première fois que je l’ai fait, j’ai mis réellement 1 mois.

    A faire tous les jours

    • 1) au lever se poser la question suivante : « Que vais-je vivre de merveilleux aujourd’hui ? »
      2) au coucher y répondre : « J’ai vécu 3 choses (ou plus) de merveilleux » et les énoncer. »
    • Ne dire du mal de personne (dans personne, il y a vous !)
    • Penser Solution !
      C’est-à-dire à chaque fois qu’un problème arrive se poser la question « Imaginons que j’ai réglé le problème, j’aurai fait quoi avant d’y arriver ? Et avant j’ai du faire quoi ? et encore… et encore…
      C’est-à-dire : partir de la solution trouvée et remonter vers le présent. Vous vous souvenez de Pif Gadget et autre Journal de Mickey de votre jeunesse ?
      Il y avait toujours des jeux à la fin… Un lapin devait trouver le bon chemin pour manger la carotte qui se trouvait de l’autre coté de la page. Ben… Moi alors je trichais ! Pas vous ? Je partais de la carotte !
      C’est ce que je vous propose aujourd’hui … Partez de la carotte au lieu de courir après 🙂

    Avantage attendus : Plus d’énergie, de sérénité et de confiance en soi…. 

    Voilà ! Bon régime à tous…. On en reparle ? Laissez-moi un commentaire. 🙂 

  • Comment faire ce qui est important ?

    Vous vous êtes déjà posé ces questions, un jour ?

    • Pourquoi ai-je fait cette action ?
    • Qu’est-ce qui m’a mis en mouvement  ?
    • Ou la phrase célèbre du film, la guerre des boutons :  » Si j’aurais su, j’aurais pas venu ! »

    Ce sont des questions que se posent ceux qui agissent avant de réflechir. Ceux qui se laissent porter par la vague de  l’urgence ! Écoutez les parler :

    • C’est urgent
    • Il faut que je fasse …
    • Je dois faire…

    Ces même personnes vous diront :

    • Je dois maigrir mais je n’ai pas le temps de faire la cuisine (ou je mange au restaurant)
    • Je vais m’arrêter de fumer, mais je commence après les vacances
    • Je veux faire du sport, mais je n’ai pas le temps

    Etc … Si vous suivez les cours de gestion du temps et que vous écoutez les « coachs » de tout poils qui donnent des conseils… Êtes-vous sûr que ce sont des coachs ? … Hum… Voir les erreurs du coach sur le site

     Il suffit de faire un tableau comme celui-ci :

    6a00d834209e6353ef0133f1a45118970b

    Là grâce à ce tableau nous apprenons que :

    1. L’essence de notre vie est non-urgent et important
    2. Le monde de la demande est  urgent et important
    3. Le monde de l’illusion est urgent et non important
    4. Le monde de la distraction est non-urgent et non-important

    Bon et alors on en fait quoi de ça ? C’est simple, il suffit de faire passer au moins 80% de notre activité en haut à droite ! Et hop c’est gagné !

    6a00d834209e6353ef013484cc058d970c

    Facile non ? Eh bien non !

    Ce n’est pas facile ! Pas si facile que ça !

    Car chacun d’entre-nous peut s’en apercevoir : ce qui nous fait réellement bouger c’est ce qui est URGENT !

    Et oui, l’urgence nous met la pression ! Nous savons que l’important c’est ce qui va nous faire avancer vers notre but final et pourtant nous faisons ce qui est urgent !

    Mais dans la vie l’important c’est de faire ce qui est important !

    Je vous propose la méthode suivante :

    1. Vérifiez ce qui est important pour vous et que vous reportez sans arrêt  (on appelle cela la procrastination…)
    2. Et maintenant projetez-vous dans 3 mois, 6 mois, 1 an… 5 ans… 10 ans !
    3. Si vous ne faites pas cela que va-t-il se passer pour vous ?
    4. Vérifiez que c’est désagréable. Est-ce désagréable ?
    5. Vérifiez ce qui va se passez pour vos proches, pour vous, pour vos enfants, pour votre société…

    C’est encore plus désagréable ? Alors … Vous la sentez monter cette pression… Eh bien ce n’est pas assez !

    Appelez-moi… je peux vous aider ! Pour que l’important devienne urgent il est nécessaire de la faire monter cette pression…

    Si vous vous faîtes des chatouilles, il y a peu de chances que vous rigoliez, alors que si c’est quelqu’un d’autre qui vous chatouille ! 

     Eh bien je peux vous chatouiller ! C’est mon métier…

    Je suis coach… Je suis chatouilleur professionnel 😉

  • Se taper la tête contre les murs

    6a00d834209e6353ef0133f1a45920970bEst-ce grave docteur de se taper la tête contre les murs ?

    Lorsque que quelque chose est difficile il arrive souvent qu’on entende « C’est à se taper la tête contre les murs » et dans le bâtiment…  Il y a des murs !

    Alors attention car se taper la tête contre les murs n’est peut-être pas la solution à moins que ce soit la solution… Que vous recherchiez…

    C’est à dire : ne rien faire !
    6a00d834209e6353ef0133f1a458b6970b  Voici une raison de ne pas se taper la tête contre les murs : 

    L’Effet tunnel

    Car vous pouvez faire un trou dans le mur en vous tapant la tête dessus, et vous risquez de vous coincer la tête dans le trou. Ce qui va provoquer une situation bloquée ! (voir article référent http://www.e-scio.net/cqfd/tunnel.php3)

    Et une raison de le faire ou de remplacer cela :

    Effet anti-stress

    Se taper la tête contre les murs peut vous assommer et donc vous faire perdre conscience de votre environnement. Effectivement être inconscient réduit l’effet du stress.  Mais la situation reste là aussi bloquée !
    Mais… Est-ce que que vous voulez vraiment ?

    Téléchargement Antistress qu’un ami m’a envoyé il y a quelques années… J’ai perdu la source… Désolé ! Si vous connaissez son origine indiquez-la moi que je l’ajoute sur les références de l’article

    Il existe une méthode plus efficace pour régler un problème que se taper la tête contre les murs.

    • Augmenter le nombre de choix possibles
    • Supprimer les freins
    • Augmenter son énergie
    • Se donner la permissions d’agir
    • Rester focalisé

    C’est la méthode que j’utilise en Coaching…

     Vous voulez en savoir plus ?

    Appelez-moi au 0675253442 ou pierre@carnicelli.fr ou par Skype : pcarnicelli

  • Un client à plus de 5% du CA ? Bonjour les dégâts !

    6a00d834209e6353ef0162fc53f6f3970dAvez-vous vu le début de désastre que vit en ce moment l’UNESCO ? (Pour rappel cliquez-ici pour l’article du Monde)…

    L’UNESCO arrête ses programmes jusqu’à la fin de l’année pour cause de déficit de financement de ceux-ci. Si on regarde de près cette raison ce sont les Etats-Unis qui pèsent dans la balance car ils représentent 20% du budget total de l’UNESCO.

    Bon je ne vais pas polémiquer sur le fond, ni sur la forme de cette affaire bien assez compliquée entre Israël et Palestine car ce n’est pas le sujet de mon article.

    Le sujet de mon article est « l’illusion qu’ont certains coachs, consultants et formateurs débutants que j’ai dans mes formations de coach qui cherchent le client qui va leur permettre de DEMARRER ! »

    C’est une illusion bien entretenue dans le milieu du coaching, quand je vois que certains de mes partenaires et/ou stagiaires s’amusent à répondre à des appels d’offre qui représentent à eux seuls le montant du CA qu’il peuvent espérer faire seul !

    Certains sont même installé en tant qu’auto-entrepreneur et ils espère avoir un client qui leur rapportera plus de 3000 €/mois…. et pendant quelques mois…. Alors qu’un auto-entrepreneur qui fait du service est limité à 32 000 € de CA par an !

    Imaginez un peu …. Voilà un scénario standard :

    Le coach décroche un contrat intervention en entreprise de X € par mois pour pour Y jours d’intervention. au bout de quelques mois d’intervention. le client demande un rabais sur les tarifs « vu le CA réalisé avec moi, tu comprends… etc. … »

    Et là c’est le drame !

    Le coach n’a pas d’autres clients pour palier à cela… Pire encore ! Puisqu’il a passé beaucoup de temps avec ce client il n’a pas entretenu son réseau commercial… Et n’a plus la possibilité de se retourner vers d’autres prospects !

    IL EST PRISONNIER DE CE CLIENT !
    CQFD … (Ce qu’il fallait démontrer !)

    Il est illusoire de s’appuyer sur un gros client pour démarrer en tant que coach.

    Vous devez avoir une véritable stratégie commerciale dans la durée qui privilégie la diversité de vos clients. Si un client représente plus de 5% du CA vous êtes en danger... Or cela représente seulement 20 clients par an !

    Qu’est-ce que vous attendez pour mettre en place une stratégie commerciale digne de ce nom ?

    Je vous signale que j’organise avec No Limit Coaching des journées de la vente qui traitent de ce problème potentiel et vous montre comment l’éviter…

    • Comment s’appuyer sur ses forces et ses talents pour se faire acheter le coaching?
    • Comment s’appuyer sur des consultants internet qui peuvent vous aider à définier votre stratégie internet.
    • Comment utiliser certains réseaux sociaux et comment se former pour les autres
    • Comment vendre en face à face
    • Comment avoir des RDV en entreprise.

    Il y a beaucoup de travaux pratiques avec caméra vidéo, avec des exercice de networking, avec… (STOOOOOPPPPP)

    Allez voir le programme… et surtout venez à la prochaine le 5 décembre 2011 ?  C’est un bon jour pour commencer à commercer !

    Le commerce : l’autre façon de coacher sa carrière 🙂

  • La joie d’apprendre et de partager

    Initial Bike RideSamedi j’écoutais l’excellente émission de Jean-Claude Ameisen : Sur les épaules de Darwin que je vous conseille. Une fois n’est pas coutume, je vous donne un conseil 😉

    Comment apprenons-nous ?

    Lorsque que j’ai crée l’école certaines études scientifiques dans le domaine des neurosciences n’avaient pas encore été faites. Antonio Damasio avait déjà publié certains de ses livres et les études des PNListes nous enseignait déjà quelques pistes intéressantes, mais de manières non scientifique.

    Aujourd’hui les progrès dans le domaine des neurosciences donnent raison à nos intuitions pour certaines et contredisent apparemment les autres.

    • Apprendre c’est changer
    • Apprendre c’est se souvenir, et se souvenir c’est avant tout fragiliser son souvenir et le mettre en péril.
    • Le sommeil a un rôle important dans l’apprentissage
    • La joie est un élément important tout au long de l’apprentissage et pas seulement à la fin
    • L’apprentissage est un phénomène dynamique qui est d’autant plus efficace que l’on devient acteur de son apprentissage

    Et HOP (comme dirait mon ami, Achille Talon !6a00d834209e6353ef015434f42f41970c

    Le fait d’imposer à mes stagiaires de coacher pendant leur apprentissage est bénéfique pour eux et leur apprentissage.

    La méthode pédagogique qui va utiliser le coaching et la mise en action sera plus efficace qu’une autre méthode plus « académique et classique »

    Voici un bilan des deux méthodes :

     

    Formation pédagogique traditionnelle

    Coaching

    Le Contenu – Enseignement théorique

    – Simulations

    – Centré sur vos expériences

    – Vos interprétations propres de situations vécues

    L’objectif – Délivrer des savoirs

    – Stimuler la participation
    active à la formation

    – S’entraîner à maîtriser des connaissances

    – Créer et s’approprier un cadre propice à l’action

    Base de travail – Savoirs théoriques – Votre vécu et les vécus des autres participants
    Le Pôle d’intérêt

     

    – Orienté sur le formateur – Orienté sur vous
    Transmission du savoir – Par l’animateur

    – L’orateur vous transmet le savoir

    – Construction des connaissances par vous-même

    – Le Coach catalyse vos ressentis et facilite la formulation du savoir

    Évaluation – En fin de formation – Tout au long et en fin du processus
    Le rôle de
    votre animateur
    – En représentation

    – Montre l’exemple

    – Une posture bienveillante de facilitateur

    – Oriente votre apprentissage

    – Facilite la prise en charge

    – Facilite l’autonomie

    Votre rôle de stagiaire – Passif

    – Acceptation

    – Actif

    – Vous confrontez, vous remettez en question

    Étonnant non ?

    Que conclure (provisoirement car la science va encore évoluer…) ?

    1. La thérapie a bien sa place dans le système d’accompagnement puisque simplement le fait de se rappeler quelque chose va permettre d’apprendre à remplacer le souvenir traumatisant par un autre plus acceptable par le patient. Et cela conforte l’idée que « L’important n’est pas la réalité mais la perception que j’en ai et ce que je vais en faire. »
    2. Le coaching est une véritable méthode d’apprentissage et non une mode passagère. C’est en accompagnant le changement que l’on aide nos coaché à apprendre comment construire leur avenir vers les objectifs qui sont les leurs.

    Passer d’un savoir livresque et sans intérêt  véritable à une connaissance active. (co-naissance = naître avec = savoir intégré) : C’est l’enjeu d’une méthode pédagogique efficace et c’est la méthode pédagogique que nous utilisons chez No Limit Coaching 😉

    Alors qu’attendez-vous pour nous rejoindre ?

  • La vertu de la frustration

    La frustration est-elle néfaste pour nous ? C’est une question que nous nous posons chaque fois que nous la ressentons. Ou plutôt que nous savons la reconnaitre dans le fatras émotionnel qui peut nous traverser chaque jour.

    D’abord un petit rappel sur le mot émotion. Il vient du latin « emovere ». Le mot « movere » veut dire un truc comme, mouvement, et, avec le préfixe « e » cela donne un truc genre « mettre en mouvement » ou « mouvement vers l’extérieur »… Bon en conclusion l’émotion est un « machin » qui nous mets ou veut nous mettre en mouvement.

    Une partie de nous en tout cas nous envoie un message du genre : « Bouge tes fesses garçon (ou fille), si ça continu, il va falloir que ça change ! »

    Et donc il nous reste à comprendre le message et à noue mettre en action !

    Mais tout d’abord il y a le problème du ressenti émotionnel. Bien sûr si je ne sais pas ce que je ressens, alors comment vais-je pouvoir interpréter le message ?

    L’échelle émotionnelle* à 7 paliers d’après les écrits de  Steiner, C. et Perry, A. (1998). (L’A.B.C. des émotions. Développer son intelligence émotionnelle. Paris : InterÉditions.). Nous permet de pouvoir nous situer dans ce fatras émotionnel de tous les jours 😉

    * Je vous indique cette échelle en fin d’article

    Alors revenons-en à la frustration. La frustration nous permet de prendre conscience d’un décalage entre la volonté, les moyens mis en oeuvres et/ou l’environnement.

    Il y a deux apprentissage essentiels à la frustration :

    • Si je veux, je dois payer le prix pour obtenir.
    • Il y a des choses qui dépendent de nous et d’autres qui ne dépendent pas de nous.

    1) Premier apprentissage : la notion de prix à payer :

    Pour obtenir un résultat le travail devra être adapté au but visé. certaines choses s’obtiennent facilement et d’autres nécessite un effort. Il n’y a pas de règle universelle pour obtenir un résultat. Les moyens mis en oeuvre doivent être adaptées au but visé.

    Corollaire : Pas besoin d’acheter le produit le plus évolué et au dernier cri, pour accomplir les choses nécessaire à la réussite de l’objectif, mais seulement d’acheter le produit adapté à cette tâche.

    Exemple : Pourquoi acheter une voiture qui roule à 250 km/h alors que je ne vais jamais sur un circuit et que la limitation de vitesse en France est de 130 km/h dans le meilleur des cas ? L’automobiliste qui achète une voiture très puissante a toutes les chances de voir apparaître cette émotion : « la frustration » et donc il a cet apprentissage à faire 😉

    2) Deuxième apprentissage : La focalisation

    Je peux mettre en ouvre tout ce qui dépend de moi et le reste ne dépendant pas de moi peut influer sur le résultat.  Vouloir tout avoir sous contrôle, cette illusion de puissance nuit à notre réalisation personnelle.

    Marc Aurèle disait : « Mon dieu, donnez moi la force de supporter ce qui ne dépend pas de moi, le courage de changer ce qui dépend de moi, et la sagesse de faire la différence entre les deux. »

    Exemple : Une personne qui a un objectif qui dépend des autres va devenir manipulateur, et si il n’obtient pas ce qu’il désire va ressentir ce sentiment de frustration. Tous les parents qui veulent que leurs enfants « réussisent » sans se poser la question de ce que veulent leurs propres enfants… Ont un bel apprentissage à faire, non ?

    Alors vous voilà réconciliés avec la frustration ? Oui/non/peut-être ?

    * Echelle émotionnelle

    • 1er niveau Engourdissement
      Je n’ai pas conscience de mes sentiments. Pas de ressenti émotionnel.
    • 2ème niveau Sensation physique
      Je ne ressens pas l’émotion, mais l’impact physique sur moi (l’implication les conséquences). Exemple : les personnes qui ont des migraines, de l’urticaire, le dos bloqué, ont nié leur émotion, ont une stratégie de dissociation par rapport à leur émotion et l’émotion reste là au niveau inconscient. A voir la même stratégie / dissocié en tant que coach pour les accompagner. Aujourd’hui tu as mal à la tête, imaginons que tu devrais ressentir une émotion à la place ce serait laquelle?
    • 3ème niveau
      Expérience primaire Être conscient des émotions sans être capable d’identifier, et donc pas capable d’en parler et de les comprendre. C’est souvent là que se situeront les personnes que l’on va accompagner.
    • 4ème niveau Différenciation
      Être capable de parler de ses sentiments et faire la différence. Avoir une vision claire des émotions.
    • 5ème niveau Causalité
      Perception de l’origine de cette émotion, de ce qui en est la cause.
    • 6ème niveau Empathie
      Aller vers les autres. L’empathie c’est être conscient des émotions des autres. Faire la différence entre l’empathie qui se situe au niveau de l’émotionnel Je me mets au même niveau que la personne pour pouvoir participer et interagir sur la relation) et la sympathie qui se situe au niveau du mental. L’empathie est la capacité à percevoir ce que l’autre ressent. Pour aimer vraiment et intensément, il est important de cultiver la capacité à s’identifier. Ce qui inscrit le couple dans la durée, c’est le partage émotionnel. Quand les échanges sont fluides, le mouvement est à l’intérieur, il n’a pas besoin d’être à l’extérieur. C’est une dimension très importante de l’intelligence émotionnelle. Elle demande à sortir de son égocentrisme, de ressentir sans juger. Dans tout ce qu’elle dit ou fait, une personne ne parle jamais que d’elle-même, de ses besoins et de ses attentes.
    • 7ème niveau Interactivité
      On est sensible à tout ce qui se passe. On est capable de ressentir les émotions qui sont tout autour de nous, dans notre équipe, comment les émotions interagissent ensemble et comment composer avec. toutes ces émotions (ce que devrait faire tout excellent manager).
  • Le bonheur n’est pas dans la consomation ? Il est où alors ?

    6a00d834209e6353ef01538fc332d6970bCe matin en me levant j’ai eu une révélation : Je nage dans le bonheur. Alors avant de partir, je voulais partager cet instant où je sais que je suis heureux et où je sais pourquoi ! Il m’arrive souvent d’être heureux sans savoir pourquoi. Simplement parce que j’ai choisi de l’être, tout simplement, mais ce matin c’est différent. Je suis heureux et je sais pourquoi :

    • Je désire être marié avec mon épouse actuelle.
    •  Je désire faire le métier que je fais et que j’aime.
    • Je désire avoir les amis que j’ai.
    •  Je désire avoir les enfants que j’ai.
    • Je désire vivre où je vis.
    • Je désire manger ce que j’ai dans mon assiette.
    • J’aime mon image dans le miroir quand je me rase.
    • Je désire avoir les projets que j’ai dans la tête
    • Je désire… ce que j’ai !

     Enfin je crois que j’ai compris la phrase de saint-Augustin :
    « Le bonheur c’est de continuer à désirer ce qu’on possède. »

    J’ai des projets et j’aime ces projets. Enfin j’aime les vivre. J’ai compris sur le chemin de Saint-Jacques que l’important est plus dans le chemin que dans le but. J’ai un toit sur la tête et des vêtements que j’aime… Une vieille moto qui m’emporte dans le vent du petit matin. J’ai des rêves d’enfants, enfin je veux dire des rêves tout simplement.

    Le bonheur finalement c’est simple, non ?

    Eh bien ce n’est pas si sûr… regardez les Tragico-Romantiques, qui sont toujours dans l’attente de la catastrophe qui va suivre : « Aujourd’hui ça va bien…. Ca va pas durer ! c’est sûr ! » Ils ne vivent de d’envie d’avoir… ce qu’ils n’ont pas et ils espèrent nous entraîner à leur suite dans une débauche de consommation qui ne coupe pas leur appétit des choses nouvelles et changeantes. Leur chanson préférée c’est : « Un jour, mon prince viendra…. » et quand il est là… Ben mince alors, il pue des pieds !

    Les pigeons sur le toit d’à coté me rappellent à l’ordre… les mouettes sont en effervescence… Les coqs chantent dans le lointain… Le soleil se lève se matin… Je me gratte le bras qu’un moustique n’a pas épargné… Je vais maintenant prendre mon petit déjeuner et partir vers ma journée de travail… Je voulais vous dire une chose ce matin, à vous les gens qui me lisent en ce moment : « Je vous aime et c’est aussi cela le bonheur ! »

  • Attente = Détente

    Encore une fois ce matin, je savoure avec délectation cette règle de vie que je pratique depuis 10 ans maintenant.
    Attente = Détente

    Dans la queue du supermarché, dans les embouteillages, et maintenant à l’aéroport .
    Comment profiter du moment qui passe en se détendant ?
    Ben voilà ! En vous écrivant par exemple 😉

     

  • Coaching et respect de ses valeurs

    6a00d834209e6353ef014e89a197ab970dComme vous le savez je suis coach professionnel et personnel et dans ce métier nous nous retrouvons certaines fois avec un véritable problème entre le MCM (Motivation Coaching Model) qui est un ensemble de règle de base qui permettent d’entretenir la motivation de notre coaché et nos propres valeurs et règles personnelles.

    C’est un véritable labyrinthe dans lequel nous nous engageons quand nous pratiquons un métier d’accompagnement de l’humain. Y a-t-il un fil d’Ariane ?  Je propose d’explorer cette voie.

    Une des règles du modèle d’entretien de la motivation est : « L’acceptation inconditionnelle« … Qu’est-ce à dire ?

    Cela signifie que j’accepte mon coaché tel qu’il est et non pas parce qu’il fait et cela signifie aussi que si je ne peux pas l’accepter comme tel, alors … je ne peux pas le coacher.

    Un exemple : Je ne peux pas accepter, le populisme qui stigmatise l’étranger comme étant le seul et principal coupable des problème économique que je vis dans mon pays. C’est pour moi inacceptable. Aussi si une personne adhérente à ces idées veut être coaché et qu’elle me demande de le faire. Il n’est même pas envisageable que je sois en mesure de la faire car la règle « Acceptation inconditionnelle » ne sera pas vérifiée dès le début.

    L’exemple que je donne ci-dessus est facile à régler. Quoi que en fonction de mon degré de liberté lié à ma situation économique une véritable question se poserait entre mes besoins de bases (financiers) et mes valeurs (Amour, fraternité et solidarité). Enfin j’ai résolument choisi de mettre d’abord en avant mes valeurs et donc je sais comment je réagirai.

    Là où le problème est vraiment plus difficile à régler, c’est quand le conflit entre mes valeurs et les propos tenus par mon coaché apparaissent en cours de coaching.… Alors là que faire ?

    Je viens de le vivre, pas plus tard qu’hier, et je vais partager avec vous ma réaction.

    D’abord j’ai signifié à mon coaché que je ne pouvais pas adhérer à ses propos, et, que cela choquait mes valeurs, et j’ai coupé court à la séance de coaching devant son refus d’accepter la nouvelle situation. Ensuite, j’ai appelé mon superviseur qui a reçu en pleine face ma vague de colère… Et oui une de mes valeurs a été violée par l’environnement et la colère est venue ;)… Puis j’ai posé une action, j’ai repris contact avec mon coaché et j’ai mis fin à notre relation de coaching, qui n’était plus d’actualité et… La colère a disparu !

    6a00d834209e6353ef01538fae4275970bEt oui… Je ne pouvais plus accepter inconditionnellement mon coaché et mes valeurs étaient violées…

    Le cadre de la relation de coaching est protecteur pour notre coaché et pour nous même. Il doit être protégé et vérfié régulièrement. la situation n’est jamais figée.

    Code de déontologie, Groupe d’analyse de pratique et supervision sont vraiment indispensable pour un coach, et le voilà notre fil d’Ariane.

    Alors ? Ne jouons pas à Icare et ne nous brûlons pas les ailes. suivons notre fil d’Ariane pour sortir du labyrinthe. Vive la supervision ! Et vous vous vous faites superviser ?