Catégorie : ACT

  • Le blues du dimanche soir : le retour !

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    En septembre 2008 j’écrivais un article sur le blues du dimanche soir, et je l’ai relu ce matin. À cette époque, pas si lointaine pourtant, je n’envisageais cela que sous l’angle de la PNL et de l’ancrage. Depuis j’en ai appris des techniques, et des pratiques diverses et variées que je pourrais utiliser.

    Avant tout je vais faire un petit rappel des épisodes précédents.

    Le problème : Le blues du dimanche soir. C’est l’angoisse que certains parmi nous ressentent avec l’arrivée du soir le dimanche.

    Pour moi cela faisait référence à la madeleine de Proust et à mes souvenirs d’enfance. D’où mon idée d’utiliser une désactivation d’ancre. Et ça marche ! Alors, pourquoi chercher encore ?

    Parce qu’un technique marche avec certains, mais … malheureusement, la PNL n’est pas une démarche scientifique et même si c’était le cas, tout n’est pas tout le temps reproductible de manière absolue. L’opérateur est important, le sujet agis et il peut faire des erreurs, même minimes de calibration qui vont provoquer l’échec. Et l’objet (ou le patient) lui aussi est actif et il peut lui aussi provoquer par mégarde l’échec de l’expérience. Ajoutez à cela l’effet placebo, l’effet nocebo et hop… Nous voilà plantés !

    Alors je me repenche aujourd’hui sur les autres techniques que je peux utiliser pour cela :

    • L’hypnose pourquoi pas ? Nous pourrions utiliser une simple désactivation d’ancre (comme en PNL), ou utiliser la métaphore du tableau de bord, avec le bouton qui va bien et qui baisse l’angoisse…
    • TIPI en situation : Voir le film sur http://tipi.pro.
    • TIPI en différé soit avec un praticien, dans ce cas appelez-moi 😉 ou apprenez à le faire… Et appelez-moi aussi je vous apprendrai à le faire !
    • ACT : Thérapie d’acceptation et d’engagement… En 4 à 5 séances, vous gérez ce malaise et vous changez votre vie en lui donnant plus de sens.

    Le plus rapide ? C’est TIPI. Et c’est définitif et sans effort !

    Celui qui me plait le plus en ce moment ? ACT… Car en apprenant comment utiliser ACT, en le vivant je modifie toute ma vie en lui donnant du sens et c’est reproductible…

    La roue tourne… À une époque j’aurai abordé avec vous l’EMDR… Aujourd’hui je m’en éloigne… Demain ce sera quoi la technique à la mode ? Peut-être que la mode de la pleine conscience ne durera peut-être pas ? Mais il est vrai qu’avec ACT, et la pleine conscience, nous entrons dans une nouvelle ère qui, elle, est directement liée aux sciences expérimentales… Qui dit que tout doit rester fumeux ?

    Et si on s’éloignait des théories non reproductibles ? Et si on abordait réellement ces sujets avec un esprit ouvert et scientifique, et non des idées préconçues pour nous enfermer dans notre boite crânienne.

    À suivre…

  • Apprendre à accepter ? Pas si facile !

    papier-pocheLorsque je parle avec mes patients, ou mes clients, du mot « acceptation » très souvent j’entends une confusion qui est latente entre accepter une expérience pénible et tolérer, se résigner, aimer cela, rechercher cela, voire s’en accommoder…

    Pas facile de comprendre l’acceptation quand on n’a pas vécu l’acceptation « correcte ». Le plus simple pour expliquer l’acceptation est de le vivre physiquement ! Une métaphore physique est plus efficace qu’une métaphore verbale.

    Vous voulez tester ? Si vous en voulez pas ne lisez pas la fin de cet article. Vous gagnerez du temps. Nous aborderons la prochaine fois les freins à l’acceptation, si vous préférez attendez le prochain article. Bonne journée.

    Vous êtes encore là ? Vous voulez lire la suite ?

    Bienvenue sur mon blog !

    Voici la procédure à suivre :

    1. Asseyez-vous.
    2. Prenez une feuille de papier.
    3. Imaginez que cette feuille de papier est votre émotion désagréable, ou votre expérience pénible.
    4. Tenez-la fermement des deux mains.
    5. Poussez là le plus loin possible. Aussi loin que vous pouvez.
    6. Vous pouvez encore pousser plus loin en tendant les bras et vous penchant en avant ? Alors, faites-le !

    Ce que vous faites c’est ce que notre culture nous a appris… Éloigner le plus loin possible les émotions négatives…

    C’est fatigant ? C’est gênant ? Imaginez que vous vouliez lire un livre… Pas facile dans cette position avec les mains occupées, hein ? Vous voulez avoir une conversation ? Pas facile, on plus… Vous ne pouvez pas faire des choses qui pourtant sont importantes pour vous, comme, comme conduire, ou faire la cuisine.

    Maintenant, posez le papier sur vos genoux… remarquez comme c’est moins fatigant… Votre émotion n’a pas disparu… Le papier est là sur vos genoux ! Et pourtant vous pouvez maintenant lire un livre, converser…

    Vous pouvez même mettre le papier dans votre poche si vous faites de la place dans votre poche pour celui-ci et alors… Vous pouvez reprendre vos activités importantes… Même conduire si vous le désirez !

    Le papier est là. Il est toujours avec vous, mais ne vous gêne plus !

    Peut-être vous dites-vous : « Et si je le jetais ? », mais cela vous avez déjà essayé maintes fois ! Et cela ne fonctionne pas ! Lisez l’article précédent sur le sujet du contrôle …. Ou les articles sur le désespoir créatif… Vous savez que cela n’est pas possible ! Plus vous luttez et plus cela est difficile !

    Vous voulez apprendre à faire de la place dans vos poches, dans votre vie ? Vous voulez apprendre à accepter ?

    Parlons-en…

     

     

  • Quand le contrôle est le problème.

    chaineQuand nous sommes jeunes, c’est-à-dire bébés ou jeunes enfants, nous sommes souvent contrôlés par nos émotions. En grandissant, nous mettons en place des stratégies pour contrôler celles-ci. En effet la vie en société serait très difficile si nous laissions nos émotions contrôler l’intégralité de notre vie.

    Bien sûr de tant en tant nos émotions prennent le dessus et nous nous laissons emporter par celles-ci dans des peurs qui annihilent nos moyens, ou des colères dévastatrices.

    Alors nous avons mis au point des techniques, ou appris celle-ci lors de cours de développement personnel. Nous avons, aussi, appris à nous distraire de nos émotions désagréables en occupant notre esprit avec la nourriture, la télévision, la musique, les livres ou les jeux.

    Plus nous vieillissons et plus les distractions augmentent, pour atteindre le même objectif. Cet objectif qui est « ne pas vivre des émotions négatives ». Nous avons mis en place d’autres stratégies moins anodines, comme, s’immerger à se perdre dans le travail, s’adonner à la religion, les jeux vidéos, la pornographie, le sport, le jardinage, la drogue, l’alcool, la cuisine, la danse…

    Nous avons appris à fuir les situations qui génèrent des émotions désagréables, par exemple, nous ne prenons plus l’avion, ou ne sortons plus au restaurant, ou au cinéma… Et cela pour éviter la foule, l’attente, l’intimité ou la solitude.

    Et nous avons mis en place des stratégies qui peuvent nous apporter un répit en nous faisant oublier notre douleur émotionnelle. Par exemple :

    • Utiliser des stratégies de résolution de problème constructives,
    • utiliser des méthodes orientées solutions,
    • faire des listes (TO DO)
    • Recadrer le sens et changer de point de vue
    • Critiquer ou blâmer les autres et/ou les situations.
    • Défendre sa position en des combats épiques
    • Positiver en permanence en affirmant tout en positif, surtout pas de négatif
    • Se répéter des phrases comme des mantras. Pas exemple : « ça va aller », « Ce qui ne tue pas rend plus fort », etc.
    • Prétendre que ce n’est pas important
    • Banaliser les problèmes des autres et/ou de soi-même
    • Se comparer avec ceux qui sont dans une situation encore plus difficile

    Puis nous avons ingéré toutes sortes de choses de la pizza, le chocolat, et/ou la crème glacée… Ou l’alcool, le tabac, l’herbe pas toujours médicinale… D’autres substances pharmaceutiques ou non, de drogues diverses…

    Et malgré toutes ces stratégies toutes plus ingénieuses les unes que les autres … Nous ne nous libérons jamais complètement de notre douleur émotionnelle.

    Et cela pour une raison simple : « Pour vivre une vie humaine pleine et riche de sens, nous devons passer par des évènements qui peuvent générer des émotions quelquefois désagréables. Même si le sens est présent… Même si nous sommes motivés… Tout n’est pas agréable à vivre. Nous ne nageons pas dans un océan de bien-être.

    Regardez le nombre de choses que vous n’avez pas faites dans votre vie parce que cela génère des émotions désagréables, de la peur, de la crainte, du dégout…

    Vous avez des enfants ? Cela génère des émotions et des sentiments qui donnent du sens à nos vies, n’est-ce pas ? Et pourtant ! Regardez dans votre vie le nombre d’émotions désagréables que cela génère : La peur, la tristesse, l’inquiétude, la colère, la frustration, et j’en passe !

    Alors, d’après vous avoir des enfants ça donne du sens ou pas ? Cela donne toujours du sens à vos vies ? Oui… Et pourtant cela génère des émotions négatives ! CQFD…

    Vivre une vraie vie veut dire que nous allons vivre des émotions négatives pour pouvoir vivre notre vie.

    Alors que faire ? Et si vous appreniez l’expansion… C’est-à-dire laisser de la place à vos émotions négatives au lieu de lutter contre ? Vous ne savez pas comment faire ? Et si vous en parliez avec un psychologue ou un coach qui pratique ACT ? On est au coeur de la thérapie d’acceptation et d’engagement. (À suivre).

     

     

  • Et surtout la santé !

    Comme tous les ans, il y a une expression qui est sur beaucoup de lèvres : « Bonne année, bonne santé ! » et souvent l’on rajoute « Et surtout la santé ! »… Et tous les ans depuis quelques vingt ans maintenant je me dis, alors quoi, ce serait foutu ?

    Et oui il y a presque 21 ans j’ai été atteint par cette maladie qui fait peur à tant de personnes : « le cancer ». Bon on ne va pas en faire un  fromage, car il parait que nous sommes des millions de héros ordinaires à vivre avec. « Vivre avec » ou « mourir à cause de » et c’est là que se fait la différence. Mais croyez-vous que cela s’arrête là ?

    J’aimerais aujourd’hui élargir un peu la réflexion sur ce sujet : « La santé est nécessaire au bonheur ». Et c’est là que le bât blesse pour moi. En effet, pourquoi ne pourrions-nous pas être heureux, même en mauvais état.

    Il est des cas où notre cerveau ne voit pas de solution, et ce manque de santé est considéré comme une montagne impossible à escalader. Nous ne sommes pas des lézards ! Notre queue ne repousse pas, en effet. Et ce qui est perdu est souvent perdu définitivement.

    J’ai vu mon état corporel se dégrader avec le temps. J’ai commencé par perdre une dent, et elle est revenue ! Vive la souris 😉 Puis j’ai perdu une partie de ma vue… C’était le début de la fin ! Aujourd’hui j’ai une prothèse visuelle (lunettes) et depuis j’ai acquis, une prothèse dentaire partielle… J’ai perdu mes cheveux, et aujourd’hui je suis chauve, car je ne voulais pas de prothèse capillaire… Et de proche en proche… J’ai perdu mon colon, mon rectum… heureusement pas le sphincter et je n’ai pas eu de stomie permanente, seulement une temporaire… Puis ma tension artérielle, les reins qui faiblissent et demandent une révision, voire de prévoir un remplacement… Et aujourd’hui je perds l’ouïe… de l’oreille gauche… Bon OK il me reste l’oreille droite, une vision basse, mais active, un nez qui fonctionne, et pleines d’autres choses qui continent à fonctionner…

    Ça ne vous rappelle pas une chanson ?

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=Mq24HSIDgRg]

    Bon alors ? Est-ce pour cela que je ne peux pas être heureux ?

    Le handicap est une situation non pas liée à une maladie, mais à un ou plusieurs désavantages liés aux actions de la vie courante en société. Aujourd’hui je suis TIH (Travailleur Indépendant Handicapé), car je suis embêté dans ma vie au quotidien.

    Vous savez beaucoup de choses sur ma santé, mais savez-vous ce qui me handicape ? C’est assez complexe, hein ?  OK OK… La solution : « J’ai la diarrhée depuis 21 ans ! Je vais entre 28 et 30 fois par jour aux toilettes »

    Vous avez déjà eu la diarrhée ? Non ? Quelle chance ! Sinon vous pouvez (ou pas) imaginer ce que je vis… Les brulures entre les fesses, les désagréments des levers chaque nuit (entre 2 et 5 fois)… Être tellement brulé que je ne peux plus marcher…

    Ben voilà… Ce n’est pas la maladie… Ce n’est pas le cancer qui est le handicap, ce sont les dommages « collatéraux » !

    LOL ! LOL ? Oui ! Car je suis vivant, j’ai une vie maritale de rêve, un métier que j’adore, des enfants que j’aime, des amis que j’aime… Et j’ai une vie pleine de sens ! Oui ce que je vous souhaitais lors de mon premier article de l’année : « Une vie pleine de sens », c’est cela que je vis aujourd’hui.

    NON, je ne suis pas en bonne santé, mais je suis heureux. je vous rappelle que la santé ce n’est pas TOUT ! On peut être en bonne santé et pourtant, ne pas être heureux. Rappelez-vous que l’humain est le seul être qui peut aller mal quand tout va bien!

    Bien sûr tout ne dépend pas de nous et il arrive que la vie nous serve une tartine de merde, quand nous aimerions avoir un peu de douceur. Mais c’est la vie ! C’est cela qui permet d’apprécier le bonheur. C’est l’ombre qui permet d’apprécier la lumière. Alors que vous souhaiter ? Vous n’êtes pas en bonne santé, et vous êtes tristes ? Vous avez le droit d’être tristes. Vous avez le droit d’être malheureux, et cela est normal que quelquefois vous soyez tristes. Oui, vous pouvez être nostalgique… Alors un peu de bonheur pur… Aimez-vous Brahms ?

     [youtube https://www.youtube.com/watch?v=1trE3ms3AGo]

    Aujourd’hui j’accompagne des personnes en situation de handicap (acquis ou de naissance) sur un module collectif et individuel qui s’appelle « Savoir gérer son handicap au quotidien dans la vie et au travail ».

    Cela passe par un accompagnement complet de là où vous êtes à la où vous voulez aller… Bien sûr pour aller vers une « vie pleine de sens » par simplement vers une santé illusoire ! cela passe par la pleine conscience, l’acceptation et surtout des actions engagées vers SES valeurs au quotidien… (ACT = Thérapie d’acceptation et d’engagement)…

    Vous voulez en savoir plus ? Écrivez-moi et en plus si vous êtes chef d’entreprise et que vous voulez accompagner vos employés dans ce programme de qualité de vie au travail vous savez que mes prestations ouvrent droit aux unités bénéficiaires comme les établissements protégés ?

  • 2017 l’année de tous les espoirs ?

    Ça y est nous y sommes ! L’année 2017 commence aujourd’hui et pour moi elle commence par le nez. 😉

    nezrouge« L’année commence par le nez ? » C’est une blague Pierre ? OUI bien sûr aujourd’hui je ressemble à Rudolphe, vous connaissez le renne du père Noël, celui qui a le nez rouge ! Bien sûr on peut avoir le nez rouge pour plusieurs raisons. Par exemple si je suis un clown ou que j’ai un gros rhume. Pour ma part, je suis un clown qui a un rhume ! Pas banal, hein ?

    Tous les ans, j’essaie d’écrire un article de circonstance pour le 1er janvier (ou autour du premier janvier) où reviennent tous les pièges du développement personnel. C’est la période des souhaits. C’est la période de la confusion entre la réalité et ce que l’on imagine être notre réalité.  On y fait le bilan de l’année dernière, et on souhaite se donner des objectifs que l’on met rarement en oeuvre !

    Cette année je vous propose une méthode plus efficace, que de se donner des objectifs que l’on va perdre de vue dès le premier orage de la vie. Je vous propose de voyager avec votre propre boussole au quotidien. Pour cela je vous propose deux outils.

    La boussole des valeurs et le protocole de la cible.

    Boussole des valeurs de vieLa boussole des valeurs est un tableau qui vous permet de découper l’ensemble des contextes de votre vie autour de 10 contextes qui sont (ordre indifférent) :

    • Soins physiques et personnels
    • Travail
    • Formation
    • Rôle de parent
    • Relations intimes
    • Amis/Vie sociale
    • Famille
    • Loisirs
    • Citoyenneté
    • Spiritualité

    Commencez par remplir ce tableau par donner à chaque contexte une note de 0 à 10 sur

    • I=L’importance que vous accordez au contexte
    • C=Votre focalisation actuelle

    Vous pourrez mesurer le décalage initial. Ensuite il vous reste à remplir cette boussole par vos directions de vie choisies au quotidien. Que voulez-vous vivre au quotidien dans chaque contexte ? Une question pas si facile…. (J’ai écrit déjà 3 argiles sur ce sujet, suivez le lien précédent…) 

    Vous avez toujours du mal à remplir le tableau ? Demandez-moi la liste des 40 valeurs les plus communément choisies par les patients que nous rencontrons, par email, je vous l’enverrai….

    fiche-devaluation-dvcs-cibleVoici le deuxième outil que vous pouvez utiliser au quotidien (voire une fois par semaine) pour faire le point. C’est la cible d’évaluation des valeurs.

    Il est tirée des travaux de Russ Harris. Et certains de mes confrères comme moi-même l’utilisent au quotidien avec leurs patients et clients. Pour ma part je commence toujours mes entretiens par cette question :  « Qu’avez-vous mis en oeuvre cette semaine pour vous permettre de vivre plus près de vos valeurs ? »

    Cela évite les débuts de consultations qui tournent autour des « problèmes rencontrés » ou des « plaintes infinies ». Très rapidement nous voyons apparaitre les problèmes rencontrés si il y en a mais nous laissons la place à une véritable évaluation « en conscience » !

    Voilà mon article du 1er janvier est pleinement réalisé et il est très exactement tourné vers ce que je vous souhaite cette année. Je vous souhaite de vivre une vie pleine de sens pour vous. Et je vous souhaite de commencer par vous en donner les moyens.

    Je vous aime, les gens…. Je vous aime… Et vous ? Vous vous aimez ? (À suivre)

     

  • Des idées de livres à offrir pour bien commencer l’année avec ACT

    6a00d834209e6353ef0162fd468fb8970dVoici quelques livres à acquérir pour bien comprendre et commencer à pratiquer ACT pour soi-même. Il vous suffit de cliquer sur les titres pour les trouver sur Amazon. Bien sûr cet article n’a pas la prétention d’être complètement exhaustif. Vous connaissez d’autres livres ? Et si vous me les indiquez ? Je les rajouterai avec plaisir.

    Pour commencer et découvrir les principes de ACT, ses origines, les idées de base, « Le piège du bonheur » de Russ Harris.

    • La version classique
    • La version illustrée

    Pour passer à la vitesse au-dessus. À la fois pour le patient et le thérapeute.

    • Faire face à la souffrance : Choisir la vie plutôt que la lutte avec la Thérapie d’Acceptation et d’Engagement de Benjamin Schoendorff (Auteur), Marc Lizano (Illustrations), Christophe André (Préface), Steven C. Hayes (Préface), Jean-Louis Monestes (Postface), Matthieu Villatte (Postface)
    • Passez à l’ACT : Pratique de la thérapie d’acceptation et d’engagement
      de Russ Harris (Auteur), Steven C. Hayes (Préface), Claude Penet (Traduction), Laurence Milleville (Traduction)
    • La Thérapie d’Acceptation et d’Engagement : Guide clinique de Benjamin Schoendorff (Auteur), Jana Grand (Auteur), Marie-France Bolduc (Auteur), Steven C. Hayes (Préface), Robert J. Kohlenberg (Préface), Mavis Tsai (Préface)
    • La thérapie d’acceptation et d’engagement de Jean-Louis Monestès (Auteur), Matthieu Villatte (Auteur), Christine Jaillardon (Illustrations)

    Pour les thérapeutes avancés qui se sentent quelquefois coincés ou qui veulent des idées d’utilisation, et des exemples.

    • ACT : applications thérapeutiques – Anxiété, phobies, TCA, image de soi, dépression, burn-out, TOC,: Anxiété, phobies, TCA, image de soi, dépression, burn-out, TOC, thérapies de couple… de Benjamin Schoendorff (Auteur), Jean-Michel Vincent (Auteur), Egide Altenloh (Auteur), Jean-Christophe Seznec (Sous la direction de)
    • Se libérer avec l’ACT de Russ Harris. Traduit par Claude et Chung Penet (Auteur)

    Pour les créatifs et ceux qui veulent découvrir des techniques qui sortent des sentiers battus.

    • Pratiquer l’ACT par le clown – La thérapie d’acceptation et d’engagement de Jean-Christophe Seznec (Auteur), Elise Ouvrier-Buffet (Auteur)
  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (10/10)

    rappelAujourd’hui c’est le dernier article de cette série. Déjà 10 jours, que j’ai commencé cette série ? Que le temps passe vite ! Avec-vous mis en place certaines des stratégies que je vous ai présentées ? Oui ? Et avez-vous continué dans cette voire où commencez-vous déjà à oublier vos buts initiaux ?

    STRATÉGIE 10 : UTILISER DES RAPPELS

    Il est tellement facile, pour notre patient d’oublier ses buts. Il est possible pour l’aider de lui faire écrire son but sur un papier, qu’il emportera avec lui. Le patient peut écrire des messages sur des post-its collés sur les murs, des rappels sur son ordinateur.

    Peut-i utiliser son téléphone portable pour recevoir des SMS chaque jour ? Vous pouvez utiliser un programme comme Auto-SMS qui va envoyer chaque jour un rappel par SMS à votre patient. Ou alors vous pouvez passer par un site spécialisé comme MobytFR. C’est le site que j’utilise pour envoyer des rappels à mes patients pour les consultations.

    Il est possible de faire des exercices répétitifs, par exemple des exercices de respiration de pleine conscience de 10 minutes, immédiatement après les petits-déjeuners, ou le diner. Cela va permettre d’éviter les occupations en forte concurrence.

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (9/10)

    IMG_7321Aujourd’hui, c’est jour de fête ! J’ai dans la tête le poème de Victor Hugo que j’ai appris étant plus jeune… Cela commence par : « Pluie ou brouillard, il faut qu’il sorte. Il faut qu’il aille, car les petits enfants ont faim… » Aujourd’hui, jour de Noël, il n’y a pas de brouillard, la pluie n’est pas encore arrivée et les petits enfants ont pris leur petit déjeuner. Tout est calme dans la maison et je vais écrire le neuvième chapitre de notre voyage vers la naissance de la motivation.

    STRATÉGIE 9 : S’ASSURER DU SOUTIEN.

    On ne gravit pas l’Himalaya tout seul. Nous avons besoin d’un camp de base. Mieux le soutien social est extrêmement motivant. Le patient peut-il trouver un inconditionnel?  Un ami, un membre de sa famille ou un voisin, avec qui il pourra partager ? Montez un club de supporter personnel, même si ce club est limité à UNE personne seule. Quelqu’un avec qui faire son exercice, ou son travail ?

    Une stratégie qui est simple, à énoncer. Mais n’oubliez pas que ce n’est qu’une stratégie parmi les 10 que nous propose Russ Harris.

    À demain, et Joyeux Noël pour tous les lecteurs qui font la fête. Bon bout d’an pour les autres en entendant, le réveillon du jour de l’an.:)

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (8/10)

    refusEn cette veille de Noël je vais vous livrer cet article, sur la motivation, il faut bien comprendre que je suis motivé pour faire cela. J’aurai pu après, l’article d’hier, trouver une excuse pour aujourd’hui, non ? Alors aujourd’hui je vais vous donner la stratégie du jour. Il n’y a pas que les chevaux qui font des refus d’obstacles.

    STRATÉGIE 8 : DÉFUSIONNER D’ »INVOQUER UNE RAISON »

    Notre intelligence est une machine à donner des solutions. La façon la plus rapide de trouver une solution est de répondre à la question : « Comment ne pas le faire ? « 

    Réponse : « Trouver une raison ».

    Dès que vous avez à sortir de votre zone de confort, comme je l’ai évoqué hier, il est très facile de trouver des raisons de ne pas le faire.

    Des exemples ?

    • Ce n’est pas si important que ça
    • Je suis trop occupé
    • C’est trop dur, et je ne suis pas assez bon.
    • Je ne peux pas le faire.
    • Je vais échouer.
    • J’ai toujours fait comme ça, alors …
    • C’est ma manière de faire….
    • Le passé m’a prouvé que je suis comme ça.

    Et hop ! c’est fini… je reste bloqué… Et nos patients vont nous servir les mêmes raisons qui ne sont que des excuses finalement.

    Si fusionner avec « invoquer une raison » est un obstacle majeur à la réalisation de l’action. Il est alors nécessaire d’apprendre à défusionner avec cette idée, peut-être en recommandant au patient de se dire à lui-même :

    Teins, voilà la fameuse histoire de « Je ne peux pas ! ». Merci mon cerveau de cette solution. Et d’envisager les autres stratégies de défusion.

     

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (7/10)

    tatie-danielleSur le chemin de l’éveil de la motivation, après le précédent article qui abordait le prix à payer, nous allons maintenant rencontrer un nouvel écueil. Apprendre et pratiquer des compétences récemment apprises est souvent fastidieux et ennuyeux. Cela peut nuire à la motivation. Il est alors nécessaire de passer à la stratégie suivante.

    STRATÉGIE 7 : PRATIQUER LE CONSENTEMENT.

    J’ai déjà abordé le sujet dans un article précédent à propos du consentement éclairé. Nous allons sortir notre patient de sa zone de confort par l’acquisition de nouvelles compétences. Et si le patient n’accepte pas de faire de la place à son inconfort, il n’avancera pas, et ne posera pas d’action.

    J’ai pris l’habitude de poser à mon patient la question suivante : « Consentiriez-vous à ressentir quelque inconfort pour faire ce qui est vraiment important pour vous ? »

    Seriez-vous prêt à avoir les mains moites, des noeuds dans l’estomac, de l’oppression sur la poitrine, et peut-être même une voix dans la tête qui vous dit des choses pas très sympathiques, ce si sont ces choses-là qui vous rapprochent du centre de votre cible ? »

    Si le patient n’accepte pas de faire de la place à son inconfort, nous allons devoir passer à l’apprentissage de l’acceptation d’abord. C’est-à-dire l’acceptation de type (ABCD) Accueillir avec Bienveillance, Consciemment et avec Douceur au lieu de (PIRE = Passif,Imposé, Résigné et Evitant)

    Une belle manière d’aborder ces fêtes de fin d’année, qui arrivent avec leur lot d’inconfort pour certains d’entre nous. Vous savez la fameuse Tatie Daniel….