Catégorie : ACT

  • Connaissez vous le désespoir créatif ?

    tagadaVous avez déjà remarqué comme il est difficile de changer de stratégie quand on a l’habitude d’en utiliser une ?

    Je travaille avec deux techniques qui sont très différentes et qui pourtant se retrouvent toutes les deux confrontées au même problème : « Comment vais-je faire pour utiliser cette technique ? Je ne sais pas lâcher prise ! »

    • Une des ces deux techniques est TIPI dont je vous ai parlé dans mes précédents articles et dont j’anime des formations publiques gratuites.
    • L’autre est « Le coaching par l’ACT » (Acceptation et Engagement)

    Une des clés de ces deux techniques est l’acceptation de ce qui est dans l’instant où je le vis, par exemple les sensations désagréables, que je ressens, générées par des émotions dites « négatives ». Et dans les deux cas, cela va durer un certain temps puis les résultats parviendront à faire en sorte que ces émotions aient un impact moins fort voire même que l’impact disparaisse.

    Est-il nécessaire de vivre des émotions pour cela ? OUI !!! C’est nécessaire, car éviter les émotions ne permet pas d’y faire face. Effectivement, ceux qui viennent me voir veulent généralement se sentir mieux pour atteindre leurs objectifs de vie. Tout le monde aime se sentir bien, n’est-ce pas ? Qui aime se sentir mal parmi vous ?

    Alors ils mettent en place des stratégies d’évitement, de contrôle, de contournement … Par exemple : Ils apprennent la relaxation ou la respiration qui doit les déstresser, ils font du sport à forte dose, ils fument, ils boivent , voire prennent des anxiolytiques. Ils suivent des cours de CNV (communication non violente). Ils s’inscrivent dans des cours de danse ou de yoga. C’est à dire : ils essayent d’augmenter les « bonnes » émotions et de diminuer les « mauvaises » émotions.

    Ils recherchent une forme de bonheur qui serait du type « Je ressens des bonnes émotions ». Personnellement la forme de bonheur que je vis, est plutôt du type : »vivre pleinement une vie riche et proche de mes valeurs à chaque instant ». Il ne s’agit pas de se sentir bien, mais de se sentir vivant pleinement vivant. Ressentir ce que je ressens sans lutte, simplement. Cela change grandement, la donne, sur la recherche du bonheur, non ? C’est vrai ça… C’est quoi le bonheur pour vous ?

    Vous êtes dans le contrôle ? Et vous en vous sentez pas heureux ?

    Je vous propose de vous poser 3 questions simples pour faire connaissance avec le désespoir créatif :

    1. Qu’avez-vous essayé, pour vous débarrasser de ces émotions négatives, de ces pensées difficiles ?
    2. Comment est-ce que cela a fonctionné pour chaque essai ? Pour chaque méthode ? Combien de temps ? Sur le long terme ? La douleur a-t-elle disparu ?
    3. Qu’est-ce que ça vous a couté ? En temps ? En énergie ? En argent ? En occasions loupées ? En échec d’avoir trop compté sur ces méthodes ?

    Faites un tableau pour faire le point ? Et concluez : « Est-ce que cela vous a rapproché d’une vie pleine de sens ? »

    Pensez-y le contrôle n’est pas la solution. En fait, c’est le vrai problème !

    Je vais vous raconter deux petites histoires pour finir.

    • Imaginez que vous soyez dans des sables mouvants : si vous essayez de lutter contre les sables mouvants vous vous y enfoncez. Si vous acceptez le fait que vous y êtes et que vous vous laissez flotter… Vous pourrez survivre. Mais ce n’est pas facile de le comprendre quand êtes dans la mélasse ! Instinctivement, vous cherchez à vous battre contre la situation… Pas forcement avec la situation.
    • Imaginez vous participiez à un tir à la corde au bord d’un précipice et de l’autre coté une émotion désagréable et forte. Si vous tirez sur la corde, l’émotion tire aussi fort que vous. Que va-t-il se passer ? Vous allez vous rapprocher du précipice, non ? Plus vous tirez fort plus l’émotion tirera fort et vous pourrez finalement tomber ensemble dans le précipice. Et en plus vous serez très fatigué d’avoir lutté conter cette émotion…  Que se passera-t-il si vous lâchez la corde ? L’émotion sera toujours là, mais vous ne vous fatiguerez plus et vous ne risquerez pas de tomber dans le précipice.

    Alors ? Qu’est-ce que vous voulez vraiment ?

    PS : Pour quoi des Fraises Tagada en photo ? Mes élèves comprendront directement, car c’est le symbole pour moi de la phase 3 du modèle de Hudson. 🙂

  • Voyages dans le temps : Pourquoi revenir vers le présent.

    horlogeEn ce début d’année, j’ai l’humeur un peu mélancolique. Je revois passer mes souvenirs. Je vois passer les occasions ratées et je suis inquiet en contemplant mon futur. Est-ce que je ne serai pas en train de couver une dépression saisonnière, moi ?

    Mélancolie, regrets, peurs… Et puis quoi encore ? D’abord la dépression saisonnière appelée aussi troubla affectif saisonnier est relativement bien identifiée aujourd’hui. Elle touche surtout des femmes et les jeunes individus, et l’équilibre hommes/femmes se régulerait avec l’âge. Cette affection toucherait moins les population à forte consommation de poisson et de vitamine D… D’où la luminothérapie et autres procédés que je vous laisse découvrir (Voir article Dépression saisonnière et un article en Anglais sur le sujet : Seasonal Affective Disorder (SAD): How To Fight The Winter Blues Effectively). La dépression saisonnière est caractérisée par des symptômes qui peuvent s’apparenter à ceux de la dépression :

    • Diminution d’énergie
    • Perte d’intérêt pour des sujets qui nous passionnent  habituellement
    • Diminution de la libido
    • Isolement
    • Ou augmentation du besoin de sucres et de féculents
    • Perte du sommeil ou hypersomnie

    Mais pour parler de trouble saisonnier, il faut que ces troubles soient récurrents pendant au moins deux ans. Et moi… C’est environ, une journée par an au alentour de la mort de mon père ! Ben mince alors ! Ce n’est pas hivernal et paternel ! Ce n’est pas pareil 😉

    C’est vrai que je profite souvent, de cette période de l’année, pour faire le point sur mon passé et me projeter vers mon futur. Et, en plus, avec mon profil 7 de l’ennéagramme (le généraliste, bon vivant, joyeux…) j’aime voyager dans le temps.

    Les voyages dans le temps ont pourtant leurs dangers :

    • Quand je voyage dans le passé, je me connecte à ce que j’ai fait et ce que je n’ai pas fait. Je me connecte, aux occasions réussies et celles que j’ai manquées.Et surtout je me connecte à mon jugement. Je laisse la place à mon juge intérieur qui va regarder sans aucune compassion toutes mes actions.
    • Quand je voyage dans le futur, je me connecte à l’inconnu et à tout ce que je n’ai pas encore fait. Je me connecte à mes peurs. Je me connecte à tout ce que je ne connais pas et qui me rappelle que je ne suis pas forcément prêt à affronter l’avenir avec sérénité.

    Je m’aperçois donc, que le passé est « jugements » et que le futur est « peurs ».  Alors que le présent lui est vierge ! Tout est possible… Pourquoi pas se connecter au présent ? D’ailleurs j’utilise bien cette méthode avec TIPI pour mes clients… Pourquoi ne pas le faire pour moi, aujourd’hui ?

    Puissance de l’instant présent… YEP !

    Mise à jour

  • Fêtes de fin d’année réussies ou le choix de l’enfant tyran

    IMG_7321Les fêtes de fin d’année sont un grand moment de partage pour la société Française; et dans d’autres sociétés pour lesquelles c’est occasion de faire la fête est déplacée au calendrier le vivent aussi, mais… à un autre moment bien-sûr.

    Pour notre part, en France, nous nous retrouvons autour de deux grandes fêtes autour de deux réveillons. La fête de Noël, et celle du nouvel an. Ainsi le 24 décembre et le 31 décembre au soir nous réveillonnons.

    Le 24 décembre c’est plutôt une fête « familiale » autour du sapin, et de la cheminée (tant que c’est possible!) nous mangeons un repas de fête souvent la dinde y fait un aller simple, ou une grosse volaille. Puis c’est le temps des discussions, quand les enfants sont couchés.

    Je me souviens quand j’étais jeune, les enfants partaient au lit dès le repas des enfants fini. Alors que les adultes réveillonnaient après la messe de minuit… (Voir les 3 messes basses – Fernandel)… Et les sujets fusaient autour de la santé des plus âgés, ou des nouvelles de la famille en général. Moment agréable ? Pas toujours … Mais au moins vous aviez des nouvelles de la famille !

    Aussi petit à petit avons nous vu revenir les petits chéris, dans la soirée. Et le père Noël, qui apporte les cadeaux, après le repas ou avant celui-ci… Et là… Si vous avez de la chance, les petits chérubins, n’ont pas de jouets bruyants, mais cela ce n’est pas de la chance c’est « un miracle » car les jouets sont bruyants, avec des ritournelles entêtante… Un vrai B… Et pour toute la soirée, jusqu’à ce que de guerre lasse les petits s’endorment ou que les grands le fassent.. Les grands parents s’extasient sur la capacité des tous petits à faire, et à casser les choses… Tandis que les parents tentent d’empêcher les plus grands de prendre les jouets des petits, ou leur apprendre à utiliser leurs jouets. C’est une grande soirée où les jeunes adultes apprennent « la frustration » tandis que les grands parents réagissent pour certains en se repliant prudemment après avoir pris des photos, tandis que les autres envahissent l’espace et le temps en « prenant la place des parents » qui se replient ou se rebiffent pour garder celle-ci…  Moment agréable ? Pas toujours…

    Mais enfin arrivent le deuxième réveillon… Celui qui est pour fêter le passage d’une année à l’autre et là… C’est une fête « entre amis » et là… Il y a ceux qui sont sans enfants et ceux qui se promènent partout avec leur enfant qui est le petit chéri de ses parents et le piège c’est quand ceux-ci vous invitent.

    ATTENTION aux invitations piégées !

    Vous arrivez dans un lieu préparé avec « amour » et vous êtes accueillis par l’enfant qui est le patron de la maison. Il veut vous montrer ses jouets reçus à Noël, sous les commentaires des parents…  Puis il vous montre, les cotillons (mais c’est pour tout à l’heure) puis les conversations tournent autour de « LUI-LUI-LUI » il est au milieu des conversations, il trépigne, jette ses jouets, si vous ne l’écoutez pas. Et si par hasard arrive dans l’assemblée un autre couple avec son « petit chéri », cela devient l’escalade de la violence. C’est à qui à fait le mieux à l’école. C’est le moment où les instituteurs deviennent des cons (dans le texte). C’est le grand moment où l’éducation nationale n’y comprend plus rien. Puis si vous avez de la chance, c’est le tour les vaccins qui tuent nos enfants. Puis on va étriller, la médecine traditionnelle qui fait les frais de la soirée, car quand nos enfants son « fatigués » les médecins ne sont pas compétents, et il nous faut les médecines alternatives. Et là c’est moi qui me rebelle car les preuves scientifiques ? Elles sont où les preuves scientifiques ? Pour moi l’acuponcture, l’homéopathie, etc… C’est l’effet placebo et encore ce n’est déjà pas mal ! … Bouuhhhh   Alors c’est, les vomissements, et la gastro du chéri qui vous pourrit le reste de la soirée.

    Si en plus, vous êtes de conduite ce soir là (sans boissons donc) vous restez à vivre la galère jusqu’à minuit, puis c’est le grand moment des cotillons où les petits chérubins vous soufflent avec les sarbacanes dans l’oeil ! Pauvres petits ! Ils n’ont pas fait exprès ! MON OEIL !

    Alors vous voulez passer une bonne soirée ? Entre amis ?

    Et si vous engagiez une baby-sitter pour le 31 décembre ? Hein ? Hein ?

    Bon.. Ce n’est pas grave, nous ne passerons plus le réveillon ensemble… Je vous aime et j’aime les enfants. Je vous rappelle que j’en ai eu 7 et j’en ai élevé 9 et que moi, je prenais une baby-sitter, voire plusieurs même, quand je sortais avec mes amis… Et les soirées sans les enfants ? C’est le pied ! Vous avez essayé ? Le 31 décembre, pour moi, c’est SANS ENFANT, et sans prise de tête ! J’ai déjà donné…

    Cette année ce sera chez moi avec des amis qui veulent s’amuser, discuter, et pourquoi pas danser… Ecouter de la musique, refaire le monde… Avec plaisir et un max de rires… Vous venez ? 😉

  • Et si vous vous engagiez pour vivre vos valeurs ?

    Tout d’abord il est clair que pour s’engager sur une route quelconque, il est nécessaire, d’être clair sur la destination à prendre.

    J’ai abordé le thème des objectifs auto-concordants dans un précédent article. J’y parlais de la nature même que ce qui nous fait vibrer dans le fait que ce type d’objectif est réellement connecté à nous. A ce qui fait sens dans notre vie. A ce qui est vraiment important pour nous finalement.

    Avoir un objectif à long terme c’est bien, en avoir un à court terme c’est encore mieux car cela me pousse à l’action immédiate. Mais atteindre un objectif c’est toujours la fin de quelque chose. Avez-vous remarqué comme à la fin de certains objectifs nous sommes dans un état de blues (un peu comme le baby-blues) ?

    Quand je cours après un objectif souvent je peux être insatisfait, et quand je l’atteins, je peux aussi être insatisfait car l’aventure s’arrête. Alors quoi ? Il faut avoir des objectifs pour être finalement insatisfait ? Bizarre comme raisonnement, n’est-ce pas ? Et pourtant c’est souvent le cas. Pour pas mal de gens, le fait de ne pas avoir atteint l’objectif est un manque de … réalisation de soi et un sentiment de manque tout court. Et une fois l’objectif atteint c’est la peur de perdre ce qu’ils ont qui les taraude, ou bien la peur de recommencer à se mettre en situation de manque … C’est un peu une course à l’échalote où les sentiments les plus présents sont, le sentiment de manque et la peur. Est-ce vraiment comme cela que l’on court après le bonheur ?

    Et si au lieu de courir sans arrêt après des objectifs, on se contentait déjà de poser les actions au présent qui seraient connectées à nos valeurs ? Cela changerait quoi ? Tout d’abord cela diminuerait la pression, et nous éloignerait la peur et le manque. Mais cela ôterait un peu le piment de la vie, le piment du risque de la vie…. Car la vie c’est le risque comme j’écrivais en son temps.

    Alors ? L’idée est de combiner les deux.

    1. Me focaliser sur mes valeurs qui sont à vivre au présent et qui n’ont pas de fin prévue (pour le moment)
    2. Poser des objectifs à long terme, moyen terme et court terme pour poser des actions qui donnent la sensation du mouvement de la vie.

    Alors c’est quoi la différence entre mes valeurs et mes objectifs ?

    • Etre heureux
    • Etre riche
    • Réussir dans la vie
    • Un bon boulot
    • Quelqu’un qui m’aimera
    • Me marier

    Sont des objectifs et non pas des valeurs car une valeur se vit au présent !

    Exemple :

    • Accepter la vie, les autres et soi-même
    • Etre aventureux et connaitre des expériences nouvelles
    • Me montrer bon envers moi-même et les autres, et ceux qui souffrent.
    • Assister, partager, donner, contribuer
    • Etre courageux, vivre le courage
    • Créer et innover
    • Encourager les autres et moi-même
    • Etre libre et indépendant
    • Etre gentil avec les autres
    • Jouer et avoir le sens de l’humour
    • Explorer ma sexualité
    • Explorer ma sensualité
    • Etre de digne de confiance
    • Etre utile au monde
    • Assurer la sécurité des autres et de moi-même

    Sont des exemples de valeurs que je pue vivre au présent et dans la réalisation de mes objectifs. Vous connaissez vos valeurs ? Comment les mettez-vous à l’oeuvre au quotidien ? Et si vous le faisiez cela changerait quoi dans votre vie ? Comment explorer vos valeurs ? La liste de Russ Harris dans la piège du bonheur est déjà un bon début en soi. Vous voulez qu’on échange sur ce sujet ?

     

     

  • La conscience au quotidien : le piège des croyances

    23651Aujourd’hui je viens vers vous pour partager une petite histoire que j’ai vécu vendredi.

    En rentrant de l’hôpital, où j’ai fait ma « révision des 18 ans » et où j’ai appris que ma prothèse va bien (Bonne nouvelle, non ?), j’ai partagé le repas avec mon épouse et les sujets de conversations tournaient bien-sûr autour de cette bonne nouvelle et des nouvelles autour de la santé de nos proches.

    Au moment du dessert, je me propose d’aller chercher un dessert pour elle au frigo et elle me demande un entremet à la noix de coco ». Je lui réponds qu’il n’y a pas cela en magasin, en riant… Et elle très calme me dit : « Tu en as mangé vendredi dernier ! Voyons ! Tu rêvais ? ou quoi ? »

    Et là je réalise que je croyais manger un entremet à la vanille ce fameux vendredi. En effet, d’habitude, l’emballage habituel comme le montre la photo est « jaune » et le nouveau l’est au aussi, mais jamais auparavant nous n’avions acheté ce type de dessert, et pour cause il est « nouveau » dans cette gamme.

    Et voilà comment ma CONSCIENCE a été prise en défaut…. Je croyais, que … Et je n’ai pas pris le temps de vérifier…

    Chaque jour nous sommes confrontés à ce genre de moment où l’automatisme prend le relais… Le nombre de fois, où je posais mes clés sans y faire attention…. où mon téléphone… ou … Tiens au fait où est la fin de cet article…

    Nos croyances peuvent prendre les commandes de notre vie sans même que nous y prenions garde, sans la conscience du quotidien, et des moments les plus simples et quotidien… L’habitude, vous croyez ? Sommes nous des machines ?

    Bon et cet article comment je le finis maintenant ?

    Il y avait une fin… Et il n’y a plus rien… Faites que ce soit un mauvais rêve… Réveillez-moi ! (Nougaro)

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=luiByXD05hA]

    Et vous ? Vous vous réveillez ? Où est la pleine conscience dans le quotidien? Et si vous y preniez du plaisir au quotidien ?

     

  • Pleine conscience et ACT VS Loi d’attraction

    La défenseParmi les thérapies de 3ème génération qui sont en cours de développement actuellement dans la mouvance de la psychologie positive on trouve l’ACT (Thérapie de l’ACceptation et de l’EngagemenT) dont je décris le principe rapidement à la fin de cet article.

    Certains vont mettre en avant, la loi d’attraction comme loi d’accès vers le bonheur et la réussite. Comme vous avez pu le constater à mes précédents articles j’ai tendance à ne pas être en accord avec ceux qui veulent imposer cette théorie à l’ensemble de ceux qui veulent être heureux. Et qui ne veut pas être heureux ?

    D’après la loi d’attraction :

    Les émotions et les pensées que je génère attirent leur réalisation au niveau de l’univers. Donc si j’ai des pensées négatives ou des émotions négatives… Je génère le malheur dans ma vie… Donc je n’ai pas le droit de penser des choses négatives, ni de ressentir des émotions (dites) négatives… Et conclusion : Je vais me juger comme mauvais si j’ai une pensée ou une émotion non adaptée…  C’EST UN PIEGE !!!!!!

    Qui n’a jamais eu une pensée négative sur soi, sur les autres, ou ressentit une émotion désagréable ?

    Et voilà ! Vous êtes condamné à vivre comme un robot sous peine d’attirer sur vous le malheur ! Une épée de Damoclès que je n’aimerais vraiment pas avoir au dessus de la tête. Et vous ? Imaginez qu’il y ait une solution pour ceux qui ont des pensées « négatives » ou des émotions désagréables. Imaginez que la route vers le bonheur vous soit ouverte. Avec l’ACT  et la pleine conscience c’est possible…. Comment ?

    Le principe de l’ACT est relativement simple :

    • Acceptation de l’ensemble de mes émotions et de mes pensées pour ce qu’elles sont réellement, avec bienveillance, c’est à dire :
      • Pour les pensées : Défusion d’avec mes pensées, c’est à dire ne pas leur donner plus de place que ce qu’elles sont. En effet mes pensées ne sont une simple formulation de mon esprit conscient de cette même perception de ma croyance sur ma situation présente, passé ou futur. Cela va même sur la projection sur les intentions des autres à travers ce même filtre de mes croyances
      • Pour les émotions : Expansion de celles-ci. C’est à dire, laisser la place nécessaire aux émotions que je ressens pour agréable (positive) ou désagréable (négatives). Car mes émotions ne sont qu’une perception de sensations physiques résultants de ma perception de ma situation actuelle, passé ou futur en fonction de mon système de croyance sur ce présent, ce passé et cet avenir. Et donc en tant que sensations physiques les bloquer va nuire à ma santé (symptôme psychosomatique)
    • Engagement de tous mes actes vers mes valeurs (qui elles-mêmes viennent de mes croyances, cela s’entend 😉 de tous mes actes en me fixant des objectifs liés à mes valeurs. Rester connectés (Connexion avec mes valeurs au présent ). Pour cela je dois vivre en pleine conscience.
      • Donc je dois d’abord faire le bilan de mes valeurs.
      • ATTENTION : Souvent on confond « objectif » et « valeur » … Un objectif est « atteignable » alors qu’une valeur peut se vivre au quotidien. Facile, non ? Bon alors un exemple :
        • Je veux un meilleur emploi (But)
          • Si le but est lié à une valeur, par exemple, « contribuer à l’amélioration de l’humanité » il y a des chances que si j’obtiens cet emploi en restant connecté à ma valeur cela me motive.
          • Si le but n’est pas lié à une valeur ma motivation ne tiendra pas et bientôt j’aurai à nouveau la bougeotte.

    REMARQUE sur les croyances :

    Bien-sûr mes croyances elles-mêmes existent parce que je les ai acceptées comme telles par la manière dont j’ai vécu mes expériences ou par apprentissage de mes parents, et/ou des figures d’autorités. Et cela m’a permis de construire une « morale » qui elle-même va influencer ma manière d’acquérir les croyances suivantes et de vivre mes expériences suivantes… Hou là là pas simple tout ça hein ? Je peux quand même comprendre que tout ce que je ressens, et reçois de l’extérieur passe par le filtre mes croyances.

    Vous voulez en savoir plus ? Quelle application en entreprise ? Appelez-moi !

  • Le chemin se construit en marchant : La leçon du jour « savoir capituler »

    Circuit ViarmesJe viens de passer le Week-end à « m’entraîner » pour ce voyage qui se précise maintenant que le sac à dos est prêt. Je peux réellement marcher avec le poids prévu (8 kg avec deux litres d’eau compris soit un sac de 6 kg au total sans l’eau. J’ai payé la première fois (en 2005) pour le savoir que le poids sur notre dos est réellement un frein dans notre voyage, comme dans la vie ! Le chemin c’est réellement la vie .

    Ce n’est pas nous qui faisons le chemin mais le chemin que nous faisons qui nous fait. Etonnant non ?

    Le chemin m’apprend chaque fois quelque chose de nouveau. Ce week-end il m’a rappelé que la vie c’est l’erreur et que l’erreur nous construit comme je l’avais écrit dans un article précédent où je parlais du risque. Ici je vais vous parler d’humilité.

    Lors que j’ai vu le plan de ce chemin sur le topoguide de la Fédération Française de randonnée, je me suis dis… « Facile ! »

    • 16 km ce n’est pas long
    • En plus c’est plat
    • et c’est à l’abri des arbres

    Mais comme le savent tous les PNListes : » La carte n’est pas le territoire »

    Avez-vous entendu parler des chemins tellement pleins d’eau que vous avez l’impression d’être dans un marécage ? La veille je l’avais vécu et sans aucune indication du topoguide alors je m’attendais un peu à tout sauf … Je ne savais pas que couper à travers champ cela veut dire des herbes hautes presque sous les bras.. Ou des champs avec une moissonneuse batteuse poussiéreuse … lieuse.. etc.. Et surtout poussiéreuse !!! Je ne savais pas que les orties étaient « géantes » et agressives ! Et je ne savais pas que même si on suit les traces jaunes des sentiers de PR… attention un PR peut en cacher un autre…

    Et voilà pourquoi le chemin nous apprend l’humilité !

    Attention rien ne ressemble plus à une marque jaune qu’une autre marque jaune ! Il est bon de savoir l’heure et de savoir la direction où l’on va ! sinon on fait : « UN GROS DETOUR »

    Tiens donc, regardez la carte, nous avons fait 22KM au lieu des 16 prévus initialement … Notre carte elle ressemble à « un poulpe ».

    Une première erreur au point 6 et au lieu d’aller directement vers le point 11 nous avons continué vers l’est et comme si cela ne suffisait pas nous avons à ce moment accéléré ! Tout cela en se fiant à des marques jaunes mais d’un autre PR (chemin de petite randonnée) qui croisait le nôtre (PR11). Ensuite au point 18 nous avons pris le GR1 (Grande randonnée)  à « l’envers ! » au lieu de suivre notre carte, nous avons suivi du monde qui passait par là ! LOL

    Cela nous servira de leçon ? peut-être :

    • Leçon 1 : Quand tu ne sais pas où aller arrêtes-toi et regarde ta carte et la boussole !
    • Leçon 2 : Ne te fies pas aveuglement aux balisages, tu ne sais pas pour qui ils sont fait.
    • Leçon 3 : Tu n’es pas un mouton alors n’agit pas comme un mouton. ne suis pas les autres aveuglément ! Ils vont peut-être ailleurs que toi ! 😉
    • leçon 4 : La plus importante quand tu voyages reste humble, savoir faire demi-tour est souvent une marque de sagesse.

    Et vous dans votre vie ? Savez-vous capituler ?

    Buen Camino ! Ultreïa !

  • Préparation au voyage

    6a00d834209e6353ef015432d76b57970cEn ce moment je suis en train de me préparer au voyage et pour la 3ème fois je vais aller marcher sur les routes Européennes en direction de Santiago (Saint-Jacques de Compostelle).

    Chaque fois c’est différent ! La première fois je suis parti seul et sans préparation. Je suis parti de Paris à Santiago et retour en 5 mois… Je suis passé par la voie de Tours, puis El camino Francès. (5000 Km)

    La deuxième fois, je suis parti de Saint-Jean Pied de Port pour le Camino Francès avec trois de mes enfants, Valentin, Pierre-Jean et Lou, et nous avons cheminé ensemble jusqu’à Léon puis Valentin a terminé seul parce que je devais ramener les plus jeunes chez leur mère. Ce fut une belle découverte et un beau voyage et Valentin à 15 ans a eu sa Compostelle ! (500 km pour moi)

    J’en parlais avec PJ, la semaine dernière et il me disait qu’il envisageait sérieusement de terminer le chemin l’année prochaine. Oui l’année prochaine, si tout va bien ! Et Brigitte et moi nous disions la même chose. L’année prochaine ce serait bien de faire ensemble El Camino Francès… C’est un chemin qui soude un couple ou… le détruit ! Parions qu’il va souder encore plus le notre.

    Et cette année ? Oui Quand ? Que faire ? Et si nous partons marcher en Bretagne … La côte de granit rose … Et la galère commence ! Pas d’hébergement 🙁 Au mois d’aout ? Vous rêvez ? Ok on se calme.

    Cette année nous repartons sur les chemins de Saint-Jacques … Et cette fois ce sera El Camino Primitivo (vers El camino del Norte …) Oui nous partirons d’Oviedo vers Santiago en traversant la montagne en lisière de la Galice pour 320 KM environ ou plus qui sait ? …

    C’est décidé ! Nous partons. Alors nous préparons notre voyage préparation des sacs, préparation physique… Il faut TOUT alléger 😉

    Je vous en parlerez dans mon prochain billet « Comment voyager léger ? » En attendant voilà la carte de notre périple :

    Capture d’écran 2014-07-05 à 10.01.55

     

  • Le PSG champion ? Oui mais … Le bonheur là-dedans ?

    gooooooooalJe viens de lire un article sur l’équipe ce matin. Avec deux titres très caractéristiques de l’ambiance dans ce sport, et dans beaucoup d’autres d’ailleurs.

    • Titre 1 : La PSG fait la fête à moitié
    • Titre 2 : Paris, un sacre très mou

    Pourtant si je regarde ce qui s’est passé effectivement :

    • Le PSG est champion de France deux jours avant la fin du championnat
    • Le PSG n’a pas perdu de match à domicile depuis novembre 2012 et c’est donc la première défaite à domicile de la saison en ligue 1
    • Le PSG à perdu seulement 3 matchs dans la saison actuelle
    • Le PSG peut encore être la meilleur équipe, en nombre de points, de tous les championnats. Le record est détenu par Lyon en 2005 avec 84 points. Le PSG a 83 pts aujourd’hui (nombre de points obtenus par le PSG l’an dernier). Donc, il suffit au PSG de gagner UN seul match pour passer devant (ou 2 match nuls)

    Vous pouvez vérifier cela sur http://www.psg.fr/fr/News/201001/Calendrier-Resultats

    Cela corrobore, complètement les constations faites par la psychologie positive.

    1. Le bonheur n’est pas seulement lié à la performance et au résultat. Mais à la tension générée pour atteindre ce résultat.
    2. On s’habitue au plaisir et il ne génère plus autant de bonheur quand il se répète. cela devient « habituel » et donc il ne faut pas confondre le plaisir et le bonheur.

    Vous vous rendez-compte ?

    Ce club est le meilleur club du championnat de France. Il est en passe de devenir le meilleur club, en terme de résultat, du championnat de France. Et simplement, parce qu’il perd un match à domicile dans l’année, la fête est gâchée ?

    La semaine dernière Guingamp a gagné la coupe de France et … Ce fut une explosion en Bretagne ! Alors ? Pourquoi cette différence ?

    Combien de personnes suivent cette route dans leur vie ? Il sont habitués à la réussite. Des résultats fantastiques aux examens. Une place enviée et souvent enviable dans leur profession. Un conjoint de rêve (homme ou femme), compréhensif, aimant et attentionné. Des enfants, qui sont sans problèmes. Et … Ils se font chier. (Et oui c’est vraiment le mot !)

    6a00d834209e6353ef01538fc332d6970bCombien de personnes imaginent et espèrent être à leur place, pour avoir le plaisir et l’argent et la beauté et la réussite et… En fin de compte, courent après le bonheur vers une perfection, qui une fois atteinte, les emmerde.

    Souvenez-vous des voitures de course très puissantes en formule 1 qui gagnaient TOUTES les courses. En prétextant que cela devenait dangereux pour les coureurs et les spectateurs, et d’ailleurs cela était vrai, la fédération des coureurs automobiles, a limité la puissance des voitures, pour laisser plus de place au « talent » des pilotes. Et il ont de ce fait, relancé l’intérêt des compétitions. Pour la natation ? Même combat avec les maillots. Pour le football aujourd’hui on a vu apparaître la nouvelle notion de fairpaly financier en 1995 pour contrer les déficits abyssaux des clubs, en matière de finance. Pour « la morale » dixit Platini. En fait cela, pourrait bien aller dans le sens de redonner, un sens à tout ça, sous peine de votre les championnats de foot perdre de leur intérêt. Mais cela n’est pas stricto sensu, légal, au dire de certains avocats qui considèrent cette limite comme un frein illégal aux investissements car ce serait une atteinte au droit communautaire de la concurrence (SIC). On le voit nous naviguons dans un potage pas très clair où la confusion la plus totale règne.

    Alors quelle solution à tout cela ? Et si nous changions nos lunettes et la méthode d’accès à notre information ? Et si nous nous tournions résolument vers les résultats de la psychologie positive ? Vous voulez une idée de livre pour comprendre mieux le problème ? L’apprentissage de l’imperfection

    Pour finir cette citation qui illustre bien notre manière de voir le monde :
    « Il n’y a que deux façons de vivre sa vie; penser que rien n’est un miracle ou penser que tout est un miracle »
    Albert Einstein

     

     

  • Est-ce que la psychologie positive peut aider les pessimistes ?

    6a00d834209e6353ef0168ebf54e29970cC’est une vraie question que je me suis posée ce matin, en regardant mon écran. Je me suis connecté à Facebook et là, je vois un lien vers un article proposé par un de mes amis. (Petite digression : Sur Facebook chaque personne que avec qui j’établis un lien est une personne que je connais, et avec qui j’échange réellement. Ce n’est pas simplement une « liste sans valeur pour moi ». C’est peut-être pour cela que la liste n’atteint pas les 150 membres…). C’est un article sur le bonheur des Danois : « Pourquoi les danois sont-ils les plus heureux du monde ? » et le premier commentaire sur ce post était « Connerie habituelle plein de poncifs, sur le concept de « heureux » !!! Oui comme les couleurs se discutent depuis la nuit des temps, puisque très personnel !! »

    Et voilà tout est dit en une phrase : Si des gens sont heureux c’est une connerie ! Pas besoin de savoir ce que les danois entendent par « Bonheur »… le bonheur c’est « personnel » ! Ben voilà … Pourquoi étudier le bonheur finalement ? Cette personne par son commentaire balaye d’un revers de la main  toutes les études faites sur le sujet. Les universitaires qui planchent depuis des années sur le sujet sont tous des C…

    Pourtant quand on lit l’article on comprend bien que c’est la présentation d’un livre où une Danoise explique selon ses propres critères comment se fait-il que les danois soient les plus heureux du monde. Tout le mon de sait que ce livre est « partial » et orienté pour expliquer les raisons d’un bonheur constaté. Ah oui ce bonheur il est quand même constaté par un enquête « mondiale » alors ? Où est le problème ?

    La grande différence entre un optimiste et un pessimiste vous la connaissez ?

    • Un pessimiste, qui rencontre une difficulté pense qu’elle va se reproduire et que c’est structurel. Par contre le bonheur c’est le hasard est c’est conjoncturel
    • Un optimiste, qui rencontre une difficulté pense qu’elle ne va pas de reproduire que c’est conjoncturel. Par le bonheur est structurel et reproductible.

    Comment voulez-vous que le dialogue puisse s’établir entre eux ?

    Les pessimistes justifient leur état en se disant « pragmatiques » et traitent les optimistes de rêveurs dangereux ! Ont-ils tort ? Pas tout le temps, car certains optimistes invétérés ne sont pas réalistes du tout. Et il y a la fameuse confusion entre « pensée positive » et « psychologie positive »

    D’ailleurs certains journalistes chroniqueurs (euses) de France Inter vont même jusqu’à railler la psychologie positive la réduisant à la méthode Coué (qui soit dit en passant n’est pas complètement nulle en soit !)

    Et si comme hypothèse on ne cherchait pas à donner la définition du bonheur mais simplement dire que « le bonheur c’est quand je me sens heureux ». Et chacun pourrait simplement par une introspection régulière se poser la question suivante « En faisant ce que je fais maintenant, là, immédiatement, à combien suis-je heureux sur une échelle de 1 à 10 ? »… Et prendre note de cela… On dessinerait alors progressivement, sa propre définition du bonheur… Puis il suffirait de changer les contours de ce que l’on veut augmenter, pour augmenter sa perception globale du bonheur. C’est simple comme… Une véritable introspection quotidienne… Et finalement, peut-être que la vraie question est : « Et si j’étais réellement moi-même, qu’est-ce que je ferais ?« .

    Personnellement j’ai pris à mon compte la question suivante : « Et que ferait l’amour à ma place ?«