Catégorie : ACT

  • J’arrête aujourd’hui.

    Selon l’adage « il est plus facile d’arrêter aujourd’hui une mauvaise habitude que de le faire demain. » et donc c’est décidé ! Aujourd’hui et après avoir mûrement réfléchi à toutes les conséquences de mes actes présents sur le futur de l’humanité. J’ai décidé solennellement d’arrêter ! Oui, effectivement, cela ne peut plus durer. Il y a trop longtemps de que je me dis que je vais arrêter, sans arrêter, de le faire. Alors c’est vraiment décidé j’arrête !

    Aujourd’hui j’ai beaucoup d’activités en parallèle. En fait je n’en ai que deux, professionnellement s’entend.

    • D’une part je suis business coach, c’est à dire que j’accompagne tout ou partie de l’entreprise pour permettre l’implémentation stratégique en entreprise à tous les niveaux du management
    • et je suis formateur.

    Alors c’est décidé j’arrête ! Bon Pierre … Tu arrêtes quoi en fait ?

    C’est simple, non ? Je n’ai que deux activités professionnelles distinctes qui toutes les deux tournent autour du coaching. Alors vous n’avez pas compris ? J’ai dit que j’arrête, et ce n’est pas la peine d’y revenir ! Vous avez tout lu, la solution est sur cette page ? Alors vous avez trouvé, bien-sûr… J’arrête de… LOL … Cherchez bien ! Demain ce sera trop tard !

    poisson-rouge

     

    Bon alors voilà la solution : « J’arrête de faire des poissons d’avril complètement débiles ! » mais finalement ce sera demain que je vais arrêter…
    Peut-être … 

    Mais je suis sûr que vous aviez compris … Non ?  😉

  • Les jeunes recherchent le bonheur, et les cinqua , alors ?

    HappyNous avons été avec Brigitte, mon épouse, visiter une exposition à la Gaïté Lyrique. « The Happy Show » de Stefan Sagmeister dont l’exposition fini le 9 mars. Ce fut une belle heure. Oui c’est cela une heure voire Une heure 30, et pour certains c’est deux heures de visite dans le bonheur.

    Une exposition sur le bonheur ? Je me suis dis, moi, qui suis coach, « Whouaouuuu, je DOIS y aller ! ». Et, bien-sur, je n’ai pas appris grand chose car j’ai lu les ouvrages de Seligman, de Sonja Lyubomirsky. Bien-sûr et donc je connaissais tout cela. Alors pourquoi y aller ? Parce c’est simplement un lieu ou une personne partage en toute simplicité, avec nous, ce qu’il en fa ait ! Oui, c’est frai ça. Qu’a-t-il faut de tout ça ?

    Il y a des moments de rêve et des moments de pure joie. Des choses bizarres, où l’on voit des gens faire la queue pour un simple chewing -gum…. Et se donnent la chance de partager avec les autres un moment de pure convivialité sans stress !

    faire la queue pour un bonbon dans la joie et la bonne humeur. Vous vous rendez compte ? A notre époque de vitesse  où attendre est une infamie sur pattes pour certains. La preuve, le nombre de personnes qui abandonnent parce qu’il faut faire la queue devant un magasin… Et bien là non ! Ils attendent ! Personnellement, j’ai un appareil dentaire alors … Pas de queue pour ça et les bonbons au gingembre-caramel, non plus…. Mais par contre voir les visages de ceux qui découvrent et sont heureux de partager le concept…

    En plus c’est une vrai pub pour mon activité ;: LOL regardez cette photo… c’est le discours de quelqu’un qui pratique l’hypnose. Et quand vous savez que là c’est la science, qui nous appuie … Quelle pub ! 😉

    Et ce fut un vrai moment de « bonheur » ! Quelle ne fut pas ma surprise … Il n’y avait que 2 cinqua …. Brigitte et moi…. Et nous étions mort de rire, et nous étions des jeunes nous aussi.. Mais pourquoi seulement nous ? Où sont passé les cinqua ? Les journaux disent que les Français sont pessimistes. Est-ce vrai ?

    Vous y avez été à cette exposition ? Non ? Allez-y c’est plein de jeunes de moins de 30 ans. Etonnant-non ? Est-ce une conséquence des réseaux sociaux et des effets de buzz ? Comme pour cette chanson « Happy » ? Qu’en pensez-vous ?

  • Et si je me donnais des objectifs autoconcordants

    6a00d834209e6353ef01538fc332d6970bVous connaissez Tal Ben Shahar ? Il a écrit un livre (L’apprentissage du bonheur). J’ai bien aimé le lire mais pas seulement lire. J’ai aimé le mettre en action. Or un livre en action donne son maximum car vous transformez le savoir (livresque) en connaissance (acquise définitivement comme si vous étiez né avec). Il y parle de la construction du bonheur durable autour des « objectifs auto-concordants ».

    Alors c’est quoi un objectif auto-concordant ?

    « C’est un but que l’on se donne par pure conviction personnelle et/ou par le fait d’un intérêt marqué pour tel ou tel domaine »

    Il peut être agréable à atteindre (ou peut-être pas immédiatement agréable voire franchement désagréable à vivre) mais surtout il permet de construire une satisfaction pour un bonheur durable car cet objectif fait réellement sens pour nous. Et en plus il nécessite de réellement se challenger en utilisant ses points forts dans la vie. (Voir l’article précédent sur le sujet).

    Alors on commence par quoi ?

    Tout d’abord travaillons sur les objectifs qui développent l’ambition c’est à dire les objectifs à très long terme dans chacun des domaines de notre vie (1 à 30 ans). Ces objectifs doivent mettre nos limites à l’épreuve en utilisant si possibles nos points forts. N’oublions pas que l’important n’est pas seulement de réussir à atteindre ces objectifs mais surtout de vivre le chemin à parcourir pour les atteindre. Et Si nous les atteignons un jour alors tant mieux sinon nous aurons construit tout de même une vie dans le « Flow » (Activité autotéliques) et cela construit notre bonheur durable.

    Par exemple : Je veux écrire un livre, planter une forêt et élever un enfant.

    Ces objectifs sont à long terme voire vraiment très long terme… Et développent mon ambition ! Mais cela est loin … Alors que faire ?

    Découper chaque objectifs en sous objectifs à atteindre et qui seront plus proches puis encore jusqu’à l’action à poser ! (Et ainsi le plan d’action hebdomadaire, voire journalier) La première action…. Que je vais poser Quand ? où ? Comment ? Et c’est parti !

    Par exemple : Si je prends le premier « Ecrire un livre »

    • Choisir un sujet qui me passionne
    • Faire la scénario de ce livre
    • Ecrire de 5:00 à 7:00 chaque matin à la fraîche
    • Acheter un carnet pour prendre des notes partout quand je le veux
    • Avoir sur moi un stylo « qui écrit »
    • Lire sur la géographie du lieu
    • Voyager sur les lieux de l’action
    • Lire des ouvrages d’histoire sur l’époque
    • Vérifier les spécificités de la culture locale
    • Annoncer mon projet
    • Chercher un éditeur
    • Faire un synopsis

    Etc… Quand ? J’achète le carnet ce soir… je commence 😉

    Et demain ? Pourquoi je me lèverai ? Pour creuser un trou dans mon jardin … Il faut bien planter le premier arbre de la forêt 😉

    Cette méthode permet de passer d’un pilotage de sa vie par l’extérieur et par l’urgence à un pilotage de sa vie par l’importance et une motivation intrinsèque. On va vers la motivation 3.0 de Daniel Pink (La vérité sur ce qui nous motive)… J’y reviendrai bien-sûr.

    Vous avez des objectifs auto-concordants vous ?

  • Slow attitude V/S réseaux sociaux.

    6a00d834209e6353ef017d3da2bf16970cJe viens de vivre l’accélération du monde dans les réseaux sociaux (Twitter) pas plus tard qu’hier c’est à dire. Il y a longtemps. Hier soir je veux supprimer un contact « gênant » sur LinkedIn. Un soi-disant révérend père machin qui veut faire un partenariat bizarre avec l’Amérique du sud et qui me semble vraiment lui aussi bizarre. Et … Plus de lien pour pouvoir le faire… Avant c’était en haut à droite de l’écran  de gestion des contacts et là rien…

    Alors j’envoie un message à l’assistance technique de LinkedIn et j’envoie aussi un message sur Twitter. La réponse du service technique est très rapide ! Quelques minutes seulement, vraiment super pour moi. Et donc je fais le nécessaire sur mon réseau puis je reviens sur Twitter.

    Entre temps malheureusement, je suis pris de vomissements pas sympas du tout et je suis « la tête dans le seau » pendant quelques heures… ce n’est pas vraiment un moment agréable…

    Je reviens donc sur Twitter et je vois que mon ami Luc (@LucBizeul) m’a lu et …  répondu, et je lui indique que ça y est je suis « sauvé »… Et je vais me coucher !

    Et ce matin… Je lis ma timeline et … Je m’aperçois que @Zetmii lui aussi m’a répondu et je lui envoie un merci laconique puis je lis le message suivant qui n’est plus d’actualité… du même @Zetmii… Nous avons un échange très, comment dire « vivifiant ».

    Pourquoi ? Simplement parce que le temps ne s’arrête pas sur Twitter… Il est toujours 12:00 quelque part sur la Terre car celle-ci tourne 🙁 Dommage non ? Même plus le droit d’être malade ?

    Et vous me connaissez après l’avoir envoyé se faire voir ailleurs… J’ai bien ri de sa réaction et … de la mienne ! Car finalement, c’est vachement bien, que nous ayons eu cet échange vivifiant car maintenant, je sais que c’est un être humain. Un vrai être humain, avec ses qualités et ses défaut. Et ce n’est pas seulement un « bot ». Non, ce n’est pas un programme automatique. Il y a de l’humanité, derrière tout cela.

    Et alors ? (Vous pouvez suivre notre échange en allant sur ma page Twitter )

    N’oublions pas un de mes adages préférés :

    « Là où il y a de l’homme, il y a de l’Hommerie ! »
    Vous mettez ce que vous voulez derrièere les mots que vous ne connaissez pas…;) 

    Et hop ! Et la conclusion dans tout ça ?

    La slow-attitude n’est pas si mauvaise que ça, finalement. On peut toujours prendre de la hauteur et s’éloigner de la vitesse quand on le décide. Et comme l’écrivait Viktor Frankel

    « Entre le stimulus extérieur et la réponse que nous donnons nous avons toujours la liberté de choix.« 

    J’ai lu l’article édifiant de Cerveau & Psycho sur le sujet et qui est édifiant sur notre gestion du temps. Pourquoi faites-vous les choses ? Parce qu’elles sont importantes ou parce qu’elles sont urgentes ? Aujourd’hui la tendance est : URGENCE !!! Mais qui dit « urgence » dis « Monde de la demande extérieure » et cela nous éloigne de notre « essence ». Et vous ? Comment gardez-vous votre liberté ? Savez-vous vous poser malgré la vitesse ? Le Temtalitarisme (Totalitarisme du temps) et vous, comment ça se passe ? Savez-vous prendre le temps ?

    Que de questions !

     

     

  • Nos résolutions en 2014. Je nous souhaite… (2ème partie)

    6a00d834209e6353ef0168ebf54e29970cEt voilà, ouf ! C’était pas gagné d’avance mais nous y sommes arrivés !

    2014 l’année du bonheur.

    Quand j’avais 12 ans en 1970, je rêvais de l’an 2000.

    • Je rêvais d’une civilisation où les guerres n’existerait plus.
    • Je rêvais d’une vie où l’on pourrais rester en bonne santé pendant 100 ans au moins.
    • Je rêvais d’un climat régulé, par la météo.
    • Je rêvais de voitures volantes en location.
    • Je rêvais en dinde en tube.
    • Je rêvais de voyage dans l’espace.
    • Je rêvais d’une vie où le travail serait fait par des robots et où les humains seraient toujours en vacances

    Et en 2014 ? Je croyais que mes enfants partiraient sur la lune, sur mars, où plus loin encore.

    Puis les années se sont succédées pour me rappeler que le rêve n’est pas la vie, bien qu’il en fasse partie.

    Aujourd’hui je vais allègrement vers mes 56 ans, malgré les aléas de la vie, le décès d’Elise, ma première épouse, le décès de Pierre-Simon, mon cinquième enfant, et mon cancer en 1996. Bien-sûr il y a eu d’autres décès, et d’autres naissances…Les naissances de Jade et Nayerie en 2012, puis en 2013, Ambre est venue nous rejoindre sur terre.  Certains sont nés et d’autres nous ont quittés.

    2014 serait l’année de tous les dangers, pour certains ? Mais pour qui ? Pour les entreprises et donc pour les salariés ? Pour les chômeurs ou pour les gouvernants ?

    Et si 2014 était l’année de tous les espoirs ?

    • L’espoir de vivre une vie en paix pour ceux qui veulent sortir de leur état de guerre.
    • L’espoir de vivre une vie simplement pour ceux qui viennent de passer sur la table d’opération.
    • L’espoir de plus d’optimisme pour ceux qui s’y mettent aujourd’hui pour des raisons de bien-être. (Et oui l’optimisme fait du bien à celui qui le pratique)
    • L’espoir de plus de bonheur parce que nous aurions décidé de mettre au centre de notre vie notre essence (et pas celle de la pompe)

    Alors voilà, ce que je nous souhaite :

    1. Découvrir quelles sont nos forces personnelles.
    2. Les mettre en oeuvre chaque jour, dans tous nos domaines de la vie, pour augmenter notre niveau de bonheur individuel et collectif.

    Comme je vous l’ai indiqué dans mon dernier article de l’année dernière, j’ai fait le premier pas.

    Aujourd’hui je passe à la suite :

    1. Reprendre mes études et mes recherches autour de la psychologie positive. Retourner sur les bancs de la Fac ? Pourquoi pas !
    2. Ecrire un article (au moins) par semaine sur mon blog (C’est un engagement facile à tenir ?)
    3. Dire aux gens que je côtoie, combien je les aime.

    Et vous ? Vous avez décidé quoi ?

    Bon allez je commence aujourd’hui car j’ai écris un article et je vous dis (à vous ceux qui prennent le temps de lire ce blog…)

    JE VOUS AIME

  • Le challenge dans notre vie est un des paramètres du bonheur

    6a00d834209e6353ef015432d76b57970cJ’ai pu constater depuis que je pratique de manière assidue l’appreciative inquiry, que chaque personne interrogée pendant la phase de découverte raconte une expérience quelle considère comme une réussite si celle-ci était associées à un défi qu’elle ressentait comme difficile et qui lui a permis d’exercer ses qualités de manière optimale.

    Tout d’abord un petit rappel sur l’appreciative inquiry s’impose. C’est une méthode d’accompagnement des équipes et des individus qui recherche le fonctionnement optimal d’un système et qui a été formalisé par David Cooperrider. Voir le livre de Jean Pagès à ce sujet : Le coaching avec la méthode Appreciative Inquiry. C’est une méthode qui s’appuie sur 5 phase et j’ai déjà commis un article à ce sujet précédemment.

    Ensuite pour éclaircir les choses qu’est-ce qu’un challenge ? Le véritable challenge est un objectif que je ne peux atteindre je reste simplement avec mes capacités actuelles et mes stratégies de base. Mais je peux l’atteindre si je change quelque chose.

    Alors, c’est simplement un objectif inatteignable ? NON !

    C’est plus que cela. C’est un moyen de grandir ! C’est un moyen de me dépasser. De passer au niveau supérieur, en m’appuyant sur mes qualités et mes talents. Il a la particularité de me mettre dans un état émotionnel qu’on appelle le flow (ou flux en Français). Vous voulez en savoir plus sur cet état ?

    (Extrait d’un article de Wikipedia)

    Csikszentmihalyi a identifié les caractéristiques accompagnant et décrivant l’expérience du flow. Ce sont les suivantes :

    1. Objectifs clairs : les attentes et les règles régissant l’activité sont perçues correctement et les objectifs fixés sont atteignables avec les compétences de l’acteur
    2. Équilibre entre la difficulté de l’activité et les compétences de l’acteur (l’activité n’est ni trop facile ni trop difficile, elle constitue un défi motivant)
    3. L’activité est en soi source de satisfaction (elle n’est donc pas perçue comme une corvée)
    4. Haut degré de concentration sur un champ limité de conscience (hyperfocus)
    5. Une perte du sentiment de conscience de soi, disparition de la distance entre le sujet et l’objet
    6. Distorsion de la perception du temps
    7. Rétroaction directe et immédiate. Les réussites et difficultés au cours du processus sont immédiatement repérés et le comportement ajusté en fonction.
    8. Sensation de contrôle de soi et de l’environnement3

    La réunion de tous ces phénomènes n’est pas nécessaire pour conduire au flow. Les 3 premiers décrivent des caractéristiques de l’activité propices au flow, les 5 derniers décrivent plutôt l’état de conscience modifié qu’implique le flow.

    Voir le reste de l’article sur Wikipedia.

    Vous pouvez aussi vous procurer le livre de Mihaly Csikszentmihalyi  Vivre : La psychologie du bonheur

    Et alors ? Vous que considérez-vous comme une réussite dans votre vie ?

    • Vos enfants : Un beau défi non ?
    • Votre profession : Comment avez-vous évolué ?
    • La réussite à un examen ?
    • Le passage d’un concours ?
    • Le chemin de Compostelle ?
    • Le RE-démarrage suite à une maladie grave ?

    Racontez-nous vos réussites.

  • Le rôle des rituels dans notre vie.

    6a00d834209e6353ef0147e1b1cf35970bQuand on se questionne sur la nature du bonheur, on en arrive souvent à confondre bonheur et réussite. Or les études récentes sur la psychologie positive nous le prouve de manière scientifique maintenant réussite ne signifie pas bonheur. La réussite matérielle (avoir du fric) ne signifie pas « Je suis heureux ». Bien entendu quand la manque de revenus est criant, il nuit à la qualité de notre vie et alors le manque de fric, signifie bien déficit de bonheur mais l’inverse n’est pas vrai.

    Les études de Daniel Kahneman, prix Nobel d’économie, n’ont mis que peu d’argument en faveur d’un lien hypothétique entre richesse et bonheur. Les individus ayant des revenus supérieurs déclarent vivre à peine plus de moments heureux que les autres, voire même à contrario, ils sont plus tendus et ne consacrent que peu de temps aux occupations agréables. On peut s’étonner du fait que certains deviennent riches et se mettent à déprimer. Combien de personnes après avoir réussit, sombrent dans la dépression, l’alcool ou la drogue ?

    Pour qu’il y a bonheur il faut qu’il y ait :

    • Plaisir (bénéfice immédiat)
    • Sens (bénéfice futur)

    C’est nécessaire sans être suffisant, et il faut bien commencer par quelque chose. Alors si nous nous penchions aujourd’hui sur ces paramètres seulement ? Pour commencer ?

    Combien de temps passez-vous chaque jour dans des activités qui regroupent ces deux caractéristiques à la fois ? Vous trouverez sur ce blog un article sur comment évaluer ce que je fais, quand je le fais : « Comment faire ce qui est important ?« 

    Comment se fait-il que je ne fasse pas plus souvent ce qui est « Important et non urgent » ? Ce qui fait sens pour moi ? Eh bien souvent c’est la peur qui justifie cela : « La peur du regard des autres », « la peur de la pénurie », « la peur de réussir », « la peur de l’échec ». ce sont toutes les peurs de procrastination qui nous paralysent.

    Comment sortir de cet écueil du temps qui passe et qui nous éloigne du bonheur ? Pour répondre à cette question, je vais revenir ici sur un autre article que j’ai écrit sur le coaching :  « A quoi sert le rituel dans le coaching ?« 

    Une manière de sortir de là est de créer ses propres rituels pour entrer dans sa zone d’influence. La zone où tout est sous notre contrôle. L’idée de base est de reprendre le sens d’un rituel. C’est quoi un rituel ? C’est un ensemble de procédure dont le but est de passer d’un espace d’un certain type (Exemple : espace normal) à un autre espace d’un autre type (Exemple : espace sacré) en provoquant un changement d’état de celui qui le pratique.

    Quelques exemples :

    • Le rituel de la messe pour les Chrétiens
    • Le rituel de la prière pour toutes les religions
    • Les ablutions qui initient le passage à la prière pour les Musulmans
    • Les préliminaires amoureux
    • La mise en situations pour les sportifs par le rebond 3 fois de la balle de tennis ou la respiration controlée
    • D’une certaines manière le rituel du salut quand nous visitons quelqu’un
    • Le rituel du thé
    • Le salut au début et à la fin d’un combat dans les arts martiaux.

    En fait dans le cas qui nous intéresse, ce serait le moyen de passer d’un espace non important à un espace important. Passer dans un espace sacré n’est pas anodin. car étymologiquement ce qui est sacré, est « ce », pourquoi, je peux me sacrifier (voir mon article : « Une recette qui donne du sens à la vie ?« ). C’est donc ce qui fait « sens » pour moi.

    Le rituel donc va me mettre sur la « voie du sens ». Il ne reste plus qu’à l’entouré de plaisir immédiat et j’ai la recette : « Un rituel agréable, qui me remets dans le sens de la vie » c’est à dire un rituel agréable qui me rapproche de mon essence. Vous connaissez maintenant les activités qui font sens pour vous et la manière de mettre en place le chemin vers elles.

    Quelques exemples de rituels qui me sont personnels :

    • Chaque matin me lever avant le soleil pour pouvoir méditer 30 minutes
    • (Rituel de couple) Lorsque mon épouse rentre du travail. J’arrête de travailler, et me déconnecte de mon ordinateur ou de toute autre activité. Tandis qu’elle va se rafraichir pour la soirée, je nous installe confortablement autour d’un boisson chaude ou froide selon la saison. Et  simplement nous nous asseyons pour apprécier notre échange. Elle me raconte ses actions de la journée. Et je trouve une raison de la féliciter sur une/des action(s) du jour et je lui indique pourquoi je suis heureux d’être son conjoint. Puis elle écoute les actions de ma journée, et elle me félicite sur une/des action(s) du jour et m’indique pourquoi elle est heureuse d’être mon conjoint.
    • Chaque soir dans ma salle de bain pendant le brossage des dents, je fais la liste des tous les gens merveilleux rencontrés et de leurs qualités, et je me félicite d’être  qui je suis pour avoir vécu cette journée car j’ai fait cette chose de bien aujourd’hui …. (je la détaille)
    • Chaque semaine je prends mon téléphone et j’appelle ma mère simplement pour lui dire que je l’aime
    • Lorsque je rentre dans mon bureau pour la première fois du jour, je prends le temps de méditer (10 min)  tandis que je brûle une feuille de papier d’Arménie.

    Vous pouvez compléter cette liste avec les vôtres ? A vos claviers 😉

  • La vertu de la frustration

    La frustration est-elle néfaste pour nous ? C’est une question que nous nous posons chaque fois que nous la ressentons. Ou plutôt que nous savons la reconnaitre dans le fatras émotionnel qui peut nous traverser chaque jour.

    D’abord un petit rappel sur le mot émotion. Il vient du latin « emovere ». Le mot « movere » veut dire un truc comme, mouvement, et, avec le préfixe « e » cela donne un truc genre « mettre en mouvement » ou « mouvement vers l’extérieur »… Bon en conclusion l’émotion est un « machin » qui nous mets ou veut nous mettre en mouvement.

    Une partie de nous en tout cas nous envoie un message du genre : « Bouge tes fesses garçon (ou fille), si ça continu, il va falloir que ça change ! »

    Et donc il nous reste à comprendre le message et à noue mettre en action !

    Mais tout d’abord il y a le problème du ressenti émotionnel. Bien sûr si je ne sais pas ce que je ressens, alors comment vais-je pouvoir interpréter le message ?

    L’échelle émotionnelle* à 7 paliers d’après les écrits de  Steiner, C. et Perry, A. (1998). (L’A.B.C. des émotions. Développer son intelligence émotionnelle. Paris : InterÉditions.). Nous permet de pouvoir nous situer dans ce fatras émotionnel de tous les jours 😉

    * Je vous indique cette échelle en fin d’article

    Alors revenons-en à la frustration. La frustration nous permet de prendre conscience d’un décalage entre la volonté, les moyens mis en oeuvres et/ou l’environnement.

    Il y a deux apprentissage essentiels à la frustration :

    • Si je veux, je dois payer le prix pour obtenir.
    • Il y a des choses qui dépendent de nous et d’autres qui ne dépendent pas de nous.

    1) Premier apprentissage : la notion de prix à payer :

    Pour obtenir un résultat le travail devra être adapté au but visé. certaines choses s’obtiennent facilement et d’autres nécessite un effort. Il n’y a pas de règle universelle pour obtenir un résultat. Les moyens mis en oeuvre doivent être adaptées au but visé.

    Corollaire : Pas besoin d’acheter le produit le plus évolué et au dernier cri, pour accomplir les choses nécessaire à la réussite de l’objectif, mais seulement d’acheter le produit adapté à cette tâche.

    Exemple : Pourquoi acheter une voiture qui roule à 250 km/h alors que je ne vais jamais sur un circuit et que la limitation de vitesse en France est de 130 km/h dans le meilleur des cas ? L’automobiliste qui achète une voiture très puissante a toutes les chances de voir apparaître cette émotion : « la frustration » et donc il a cet apprentissage à faire 😉

    2) Deuxième apprentissage : La focalisation

    Je peux mettre en ouvre tout ce qui dépend de moi et le reste ne dépendant pas de moi peut influer sur le résultat.  Vouloir tout avoir sous contrôle, cette illusion de puissance nuit à notre réalisation personnelle.

    Marc Aurèle disait : « Mon dieu, donnez moi la force de supporter ce qui ne dépend pas de moi, le courage de changer ce qui dépend de moi, et la sagesse de faire la différence entre les deux. »

    Exemple : Une personne qui a un objectif qui dépend des autres va devenir manipulateur, et si il n’obtient pas ce qu’il désire va ressentir ce sentiment de frustration. Tous les parents qui veulent que leurs enfants « réussisent » sans se poser la question de ce que veulent leurs propres enfants… Ont un bel apprentissage à faire, non ?

    Alors vous voilà réconciliés avec la frustration ? Oui/non/peut-être ?

    * Echelle émotionnelle

    • 1er niveau Engourdissement
      Je n’ai pas conscience de mes sentiments. Pas de ressenti émotionnel.
    • 2ème niveau Sensation physique
      Je ne ressens pas l’émotion, mais l’impact physique sur moi (l’implication les conséquences). Exemple : les personnes qui ont des migraines, de l’urticaire, le dos bloqué, ont nié leur émotion, ont une stratégie de dissociation par rapport à leur émotion et l’émotion reste là au niveau inconscient. A voir la même stratégie / dissocié en tant que coach pour les accompagner. Aujourd’hui tu as mal à la tête, imaginons que tu devrais ressentir une émotion à la place ce serait laquelle?
    • 3ème niveau
      Expérience primaire Être conscient des émotions sans être capable d’identifier, et donc pas capable d’en parler et de les comprendre. C’est souvent là que se situeront les personnes que l’on va accompagner.
    • 4ème niveau Différenciation
      Être capable de parler de ses sentiments et faire la différence. Avoir une vision claire des émotions.
    • 5ème niveau Causalité
      Perception de l’origine de cette émotion, de ce qui en est la cause.
    • 6ème niveau Empathie
      Aller vers les autres. L’empathie c’est être conscient des émotions des autres. Faire la différence entre l’empathie qui se situe au niveau de l’émotionnel Je me mets au même niveau que la personne pour pouvoir participer et interagir sur la relation) et la sympathie qui se situe au niveau du mental. L’empathie est la capacité à percevoir ce que l’autre ressent. Pour aimer vraiment et intensément, il est important de cultiver la capacité à s’identifier. Ce qui inscrit le couple dans la durée, c’est le partage émotionnel. Quand les échanges sont fluides, le mouvement est à l’intérieur, il n’a pas besoin d’être à l’extérieur. C’est une dimension très importante de l’intelligence émotionnelle. Elle demande à sortir de son égocentrisme, de ressentir sans juger. Dans tout ce qu’elle dit ou fait, une personne ne parle jamais que d’elle-même, de ses besoins et de ses attentes.
    • 7ème niveau Interactivité
      On est sensible à tout ce qui se passe. On est capable de ressentir les émotions qui sont tout autour de nous, dans notre équipe, comment les émotions interagissent ensemble et comment composer avec. toutes ces émotions (ce que devrait faire tout excellent manager).
  • Le mendiant de l’amour !

    6a00d834209e6353ef014e861ca554970dJe me promenais sur la corniche de Casablanca avec une stagiaire. Et pour changer, nous devisions sur l’amour sous toutes ses formes et surtout l’amour de l’humain.

    Tandis que nous échangions, deux jeunes enfants sont venus pour nous vendre des chewing-gums. Je leur dit ne pas avoir d’argent et mon amie leur signifie en arabe la même chose, en leur disant « nous sommes pauvres aujourd’hui et n’avons pas d’argent, ni même un bonbon pour eux ! »

    Nous leur avons souri, gentiment et tristement de ne pouvoir, les aider, plus.

    Alors, le miracle de l’amour a encore frappé et les enfants se sont concertés et n’écoutant que leurs grands cœurs nous ont donné un paquet de chewing-gums chacun !

    6a00d834209e6353ef014e5f421b96970cJ’ai gardé ces chewing-gums pendant la semaine en pensant régulièrement à eux.

    Une semaine après, je suis passé à Persan dans le Val d’Oise et en sortant du restaurant où j’avais mon RDV, J’ai croisé un jeune qui faisait la manche. « Vous auriez un euro ? » Et non… Pas d’argent sur moi comme d’habitude… Je suis un mendiant ?

    NON car j’avais les chewing-gums de l’amour ! Et les enfants de Casablanca ont fait un heureux à Persan ! Et un autre heureux : MOI !

    J’aurai pu refuser les chewing-gums puisque je ne peux pas en manger en raison d’un appareil dentaire…. Je n’ai pas refusé la charité des ces enfants et aujourd’hui j’ai pu en faire profiter quelqu’un.

    Quand on vous fait la charité d’un sourire, acceptez-le… Et partagez le avec quelqu’un …. Aussi petit que soit l’acte d’amour, il a le mérite d’être transmissible …

    Vous attendez quoi ?

    Voici une des chansons qui me ressemble le plus…. Je vous en fait cadeau aujourd’hui… C’est une version de 1976, j’avais 18 ans et aujourd’hui j’ai toujours 18 ans… et vous ?

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=0YJsRzRsqn8]