Catégorie : ACT

  • Oser… Ce n’est pas si facile !

    pierre vole

    Oser ! C’est une injonction, à la mode, sur tous les réseaux sociaux et que tiennent à promouvoir tous les coachs ! Et moi aussi d’ailleurs…

    Cela à quelque chose de gênant, voire de culpabilisant pour celui qui n’ose pas oser !Aussi je me suis penché sur cela en regardant les choses sous l’angle de ACT. Vous connaissez la thérapie d’acceptation et d’engagement que je pratique.

    Oser, tout d’abord c’est quoi ? C’est prendre son courage à deux mains pour faire quelque chose qu’on n’a pas encore fait parce qu’on se l’interdit. Oser c’est braver l’interdit, explicite ou non, qui nous barre la route. C’est franchir la limite imposée par soi-même ou par les autres, la loi, les usages, nos croyances, nos peurs… Et j’en passe.

    Bon, alors à quoi ça sert d’oser ? Par exemple pour aller vers ses valeurs et vivre une vie pleine de sens. Ou bien pour faire face à la souffrance et sortir de celle-ci.

    Comment cette souffrance se manifeste-t-elle ? Par une douleur persistante… par une dépression continue, par exemple. Ça fait mal hein ? Vous ne voulez plus souffrir ? Ou ne plus avoir mal ? C’est là que le bat blesse !

    La confusion qui existe entre la douleur subie et la souffrance choisie… Et sans jouer sur les mots, et les maux… ce n’est pas parce que j’ai mal que cela n’a pas de sens…

    Avoir mal c’est naturel ! Je suis vivant donc je vais avoir mal… Tout le temps ? NON ! Bien sûr, mais je vais rencontrer la douleur. Vous connaissez une famille qui n’a jamais rencontré le deuil ? La douleur fait partie intégrante des expériences de la vie. J’ai mal au coeur quand je quitte ma famille pour aller vivre ma vie… Et cela a du sens pour moi !

    La où cela est terrible c’est quand cette douleur ne veut rien dire ! Alors on peut parler de souffrance…

    J’aime bien la définition de l’entrepreneur… Entreprendre c’est comme de sauter d’une falaise et construire son avion en tombant… Mais que ça fait peur de sauter ! Et puis quelquefois l’avion n’est pas suffisamment construit et c’est le choc avec la réalité !

    On s’écrase au sol ! Et on se relève groggy… Entreprendre demande d’avoir la pleine conscience de là où nous sommes ! Avant de sauter, je suis conscient … Pourquoi je saute ? En quoi est-ce important pour moi ? Ça a du sens ? Le jeu en vaut la chandelle ? Et pourtant certains ne sautent toujours pas ! Ils n’osent pas…

    Dans la carte heuristique suivante, j’ai résumé pourquoi on n’ose pas oser !

    Vert = bien-être
    Orange = douleur, inconfort
    Rouge = grande douleur
    Vous remarquerez que des 2 coté il y a du rouge ! ceux qui veulent sortir de leur souffrance sans douleur en seront pour leurs frais… Mais remarquez comment à gauche le rouge s’installe à long terme, alors qu’à droite le vert s’installe à long terme…

    Long terme ? C’est certainement là qu’est le piège du 21e siècle ! Car nous sommes sous le signe de la vitesse non ? J’ai écrit un article sur le Tempstalitarisme… (Totalitarisme du temps) que je vous invite à relire… Et si nous commencions par ROAR comme je l’ai déjà dit ? Et maintenant, place au schéma qui vous parera mieux qu’un grand discours…

     

    Stratégies ACT

     

  • Les trois piliers de la Thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT)

    cof

    ACT s’appuie sur l’hexaflex que je vous ai présenté dans les précédents articles sur ce sujet. Aujourd’hui je vais plutôt revenir sur le triflexe qui est plus facile d’accès (peut-être… va savoir ?)…

    Pour résumer, la thérapie s’appuie sur 3 piliers :

    • La conscience : C’est notre capacité à observer l’instant présent à travers nos 5 sens (Visuel-Auditif-Kinesthésique-Olfactif-Gustatif), et observer les pensées et émotions que nous ressentons ici et maintenant. Elle répond à la question qu’est-ce que je peux observer ?
    • L’ouverture : C’est notre capacité à pouvoir envisager une autre manière de faire ou de voir les choses. La curiosité que nous avons, de découvrir de nouvelles choses. Notre capacité à accepter ce qui est, sans lutter. Et aussi cette capacité de pouvoir remettre en cause ce que nous pensons, sans remettre en cause qui nous sommes, dans ce contexte.
    • L’engagement : C’est notre capacité à aller jusqu’au bout de ce que nous avons décidé de faire. On y retrouve une grande part de notre motivation « à faire les choses ».

    J’ai pris l’habitude de faire s’évaluer mes patients et clients sur ces trois critères pour nous permettre de vérifier sur quoi nous allons travailler ensuite ensemble. Pour faire cette évaluation, au début de ma pratique, je demandais au client : « Donnez-vous une note sur la perception, que vous avez de votre acquisition, sur ces 3 critères »

    Et… Ce n’était pas facile pour eux de le faire dans la plupart des cas !

    Puis j’ai vu un jour un jeu de tours de Hanoi, vous connaissez ? (Vous pouvez suivre le lien si vous voulez voir ce jeu). Et je me suis dit avec 3 jeux, je peux en faire 1 ! Et c’était parti… (Voir la photo en tête de l’article)

    Par exemple :

    cof

    Ici nous allons nous appuyer sur l’ouverture d’esprit de la personne, sa curiosité naturelle pour aller vers de nouvelles expériences, envisager de nouvelles choses, pour avancer et développer l’engagement et la conscience.

    Autre exemple :

    cof

    Ici nous avons affaire à une personne qui est prête à faire des choses et qui suit les règles… imposées… C’est typique du perfectionniste… qui s’épuise à faire et refaire les mêmes choses… Pour développer sa capacité d’ouverture, il est nécessaire qu’il élève sa conscience de ce qui ne marche pas… C’est la succession d’échecs qui va lui ouvrir les yeux et le thérapeute, doit travailler avec son patient sur l’autocompassion…

    Ça vous donne des idées ? Tant mieux ! Passer par le corps court-circuite le mental… et permet l’espace d’un instant de toucher du doigt la réalité…

    Un jeu peut faire avancer… Et moi … J’adore ça dans mon métier.

    À bientôt.

     

     

     

  • Mettez un tigre dans votre moteur pour une vie pleine de sens.

    Zoo de beauvalAujourd’hui je vais aborder un moyen mnémotechnique très simple pour ne pas nous laisser emporter par nos habitudes et notre vie automatique.

    Tout cela a commencé par une histoire avec ma femme, un peu comme pour Colombo, vous vous souvenez ? C’est une conversation qui a changé ma vie. Je vais vous la raconter en quelques lignes. Ce soir-là, en rentrant chez moi je n’avais en tête qu’une seule chose. Il fallait que je prépare ma valise pour partir à Rabat. Et donc en rentrant, tout naturellement, je fonçais dans ma chambre, récupérais ma valise et commençais à la remplir. À ce moment-là, j’entendis la petite voix de mon épouse. Vous connaissez mon épouse ? (OUI CHEF !) Elle est belle, hein ? (OUI CHEF !) Mais je m’égare là… C’est un extrait du film RRRR…. Vous connaissez ?

    Non en fait je ne m’égare pas tant que ça vous verrez plus loin ! 😉

    J’entendis donc la voix de mon épouse qui m’interpellait… « Mon amour ? Peux-tu répondre à une question qui me taraude en ce moment ? » « Bien-sûr ! » répondis-je en me retournant. « Bien voilà… ce n’est pas facile… Combien vas-tu gagner, d’argent, ce week-end à Rabat ? »…

    Je restais interloqué. Puis je me repris, « heu… Environ 4000€ » Elle me répondit « Merci ! » Et s’éloigna… Quelques instants plus tard la revoilà… Elle me tendit un bout de papier … En regardant de plus près, c’était un chèque, de 4000€ … « Tu restes, ce week-end ? »

    Cela m’a bouleversé… Elle voulait que je reste près d’elle… Je partais loin d’elle pourquoi ? Pour travailler… Mais je pouvais travailler en France aussi, non ? Pourquoi est-ce que je travaillais ? Pour être heureux ? Pour accéder au bonheur ? Ou pour survivre ?

    Pourquoi est-ce que je l’avais épousé ? Pourquoi est-ce que j’étais en train de passer le plus clair de mon temps loin de ceux que j’aimais pour les rendre heureux… Alors que cela ne marchait pas… je gagnais de l’argent mais pourquoi faire ?

    Ce jour-là, j’ai décidé de ralentir pour simplement prendre le temps d’observer et de choisir en fonction de ce qui est vraiment important pour moi.

    Et depuis, j’ai découvert ACT (la thérapie d’acceptation et d’engagement…)

    Alors ? Alors, j’ai mixé … ACT et RRRR (le film)… Cela a donné ROAR

    • R : Ralentir
    • O : Observer
    • A : Accepter le présent
    • R : Retrouver mes valeurs dans les actions engagées que je pose.

    Et tout est dit….

    ROAR et vous changez votre vie !

    Voilà comment j’ai mis un tigre dans ma vie, pour rugir de plaisir… Et vous vous faites comment pour cela ?

  • L’assistance c’est bien. L’autonomie c’est mieux !

    Sur les réseaux sociaux, je vous ai promis de vous raconter sur les évènements vécu à l’aéroport de Beauvais… Eh bien, ce matin j’ai 5 minutes pour vous. Comme vous le savez certainement, mon handicap n’est pas visible. Quelquefois je ne peux pas marcher tellement j’ai mal. Quelquefois, je marche doucement. En tout état de cause j’ai du mal tout le temps à rester debout immobile. Mes élèves le savent. Je m’assieds régulièrement, je les quitte précipitèrent pour aller au toilettes… Mais cela ne m’empêche pas de donner mes cours de manière, efficace, n’est-ce pas ?

    Pour prendre l’avion, il m’est arrivé de demander de l’assistance. Et je me suis retrouvé « cloué » dans une chaise roulante, à chaque fois. Et des chaises roulantes, très difficle, voire impossible à déplacer de manière autonome. Je dois demander qu’on me pousse pour aller aux toilettes par exemple.

    Je reste coincé et dépendant. Voilà de l’assistance où je ne m’y connais pas. Aussi pour garder mon autonomie, mini de ma carte de priorité pour les personnes handicapées, me voici à l’aéroport de Beauvais.

    1) Me voilà obligé de demander à la queue pour l’enregistrement la possibilité de passer devant. Les gens sont sympas, ce qui est une chance… Et me voilà devant la dame à la caisse d’enregistrement… Et là et me dit « vous devez faire la queue ! » Ce n’est pas normal que passer devant ceux qui attendent. Vous leur avez demandé… » Et moi de répondre, que oui j’ai demandé, et que oui, eux au moins, il savent lire… Sur ma carte est écrit priorité… Mais pour elle manifestement, ce n’est pas clair…

    2) Passage à la sécurité… Il y a une queue pour les gens sont en voyage économique et une queue pour les VIP et les handicapés… Je m’y dirige… Et la la dame me dit « non, il faut payer 10 euros pour passer par cette queue ! Elle est réservée… Je montre ma carte… Elle me dit non ce n’est pas possible ! Demandez une assistance ! Je ne peux pas passer sans assistance ! Ici l’autonomie n’existe pas ! Finalement je suis passé par le queue économique… Et j’ai fait connaissance avec tous les passagers … Avec la phase magique : « Vous permettez ? » Et je montre ma carte !

    Cela a duré pendant 10 minutes ! Passage étroit… Bousculades… Alors qu’il aurait été si simple d’ouvrir la porte ! Messieurs de la compagnie Ryanair, le handicap n’est pas un passe-droit pour gagner du temps ! C’est une nécessité pour ceux qui sont dans cette situation.

    Que penser d’une société qui a oublié son rôle : « Protéger les plus faibles d’entre-nous ! »

    Et si nous cultivons l’autonomie au lieu de l’assistance ?

    • Assistance= Dépendance !
    • Autonomie = Indépendance.

    Je travaille tous les jours pour être autonome… C’est même à cause de cela que je n’ai jamais demandé de pension d’invalidité… Alors que tous mes amis qui ont eu la même chose que moi en ont une !

    On m’a souvent traité d’idiot de ne pas en profiter … C’est quoi cette mentalité ? Si je ne veux pas qu’on m’aide autrement qu’en me laissant mon autonomie ? Je suis idiot ? Il semble… Dommage, mais je ne cèderai pas au dictat de ceux qui veulent enfermer les handicapés dans l’assistance… Je vise l’autonomie chaque fois que. n’est possible !

  • Innovation ou progrès dans le domaine de l’accompagnement ?

    6a00d834209e6353ef014e8bdf349f970dJ’ai écrit un article la semaine dernière sur l’innovation dans le domaine de l’accompagnement où je couplais ACT (la thérapie d’acceptation et d’engagement) et la visioconférence. Bien entendu cet article est passé « à la trappe » des élections présidentielles, comme beaucoup de choses, ces derniers temps.

    Je reviens cette semaine sur la notion d’innovation et de progrès, car ce n’est pas la même chose. L’innovation et le progrès ont été pendant de longs siècles presque confondus. Aujourd’hui la nuance est plus que nécessaire.

    Quand je parle de progrès, j’entends par là « améliorer la condition humaine dans son ensemble ». Quant à l’innovation, c’est le progrès dénué des valeurs des Lumières.

    Whouaouuuu ! L’innovation peut-elle aller contre le progrès ? Oui ! Même si cela me fend le coeur à la mode de Pagnol…

    Loi de MooreL’innovation technique suit la loi de Moore (voir schéma)  qui bien qu’empirique se vérifie pour l’instant. (Le nombre des transistors double tous les deux ans sur les microprocesseurs.)

    Mais cette innovation continue malheureusement n’est pas suivie de progrès dans la réalité. Eh oui ! Le réel n’est pas ma réalité. Comme je l’ai appris en pratiquant la méditation de pleine conscience, la réalité est composée de ce qui se passe dans le réel, c’est-à-dire ce qui est observable à l’extérieur de moi-même, alors que la réalité est composée à la fois que réel, et de ma perception interne.

    La réalité, c’est ma perception du réel, c’est « MA » réalité… Alors vous savez qu’il y a la possibilité de travailler en visioconférence depuis longtemps. Ça, c’est le réel. Mais dans les faits ? Vous trouvez bien des excuses pour ne pas utiliser ce mode de communication, chaque fois que l’on vous le propose ? Ça, c’est la réalité !

    Je suis  TIH, c’est-à-dire que je suis travailleur indépendant handicapé, et je dois dire que la visioconférence me permettrait de pouvoir travailler dans de meilleures conditions, bien des fois… Ça, ce serait le progrès !

    En réalité, je n’ai qu’un patient (en thérapie) , et j’ai eu deux clients (en coaching) que j’accompagne en visioconférence. Dans le monde de la formation, j’anime depuis 4 ans des visioconférences de formation. Mais dans le monde associatif ? Lorsque j’ai un conseil d’administration ? Quand il y a une réunion de bureau ? La visioconférence ? Vous y croyez vous ? Le progrès ne suit pas l’innovation !

    Je crois, pour ma part que la peur nous empêche d’adopter de nouvelles pratiques. Et dans certains cas, le réel nous prouve que nous avons raison, non ? Mais en changeant de contexte ? Est-ce toujours le réel ? Ou seulement notre réalité ? Notre manque de capacités à s’adapter à un nouveau contexte, car nous ne savons pas observer…. Bon, cela nous renvoie à apprendre à observer, vous connaissez la méditation ?

    Alors, vous voulez tester, la visioconférence dans le contexte de l’accompagnement ? Regardez dans l’article précédent, mon offre gratuite durant le mois de mai.

    À bientôt.

  • Innovation dans le domaine de l’accompagnement.

    TableQuand on parle d’innovation, souvent on pense « nouvelle technologie ». Et si on innovait sans une nouvelle technologie ?

    Je vous propose d’explorer, gratuitement, pendant le mois de mai, l’innovation dans le domaine de l’accompagnement.

    Pour cela je vais m’appuyer sur deux nouveautés :

    • Les thérapies comportementales de 3e génération. En particulier la thérapie d’acceptation et d’engagement qui est basée sur la pleine conscience.
    • La visioconférence accessible pour tous. En particulier Zoom que j’utilise pour mes formations en général et qui est très stable.

    Qu’est-ce que ACT ? J’en parle dans plusieurs articles, et vous pouvez obtenir sur le site de référence beaucoup d’informations à ce sujet.

    ACT est avant tout un changement de point de vue. Pour accéder à ce point de vue, il est nécessaire de s’arrêter et d’observer. Quand vous roulez dans la montagne vous allez rencontrer des « points de vue ». Ces points de vue sont souvent équipés d’une « table d’orientation ».

    Imaginons que vous soyez dans votre voiture et que vous ne vous arrêtiez pas… Profiteriez-vous de ce point de vue ? NON ! Certainement pas ! Pour profiter du point de vue, il faut s’arrêter quelques instants.

    Je vous propose d’explorer ce point de vue. Et de vous montrer la table d’orientation. Bien sûr, ce point de vue n’est pas le seul ni forcement le meilleur, je ne prétends pas cela. La table d’orientation n’est pas une représentation de la réalité, c’est tout simplement un point de vue que certains trouvent utile pour pouvoir choisir de faire ce qui est important même en présence d’obstacles.

    Pour cela il vous est nécessaire d’avoir :

    • 1 heure de libre entre 9:00 et 18:00 (heure de Paris)
    • Une situation sur laquelle vous voulez que je vous accompagne pendant cette heure
    • Un ordinateur (Windows ou macOS) , une tablette ou un smartphone (Android ou IOS) connecté à internet en ADSL ou 3-4G
    • Le programme Zoom installé (directement sur votre navigateur ou par PlayStore ou sur Itunes Store
    • Puis prenez un RV sur mon agenda en précisant dans votre Nom ACT-2 exemple « ACT-2 Carnicelli » ou appelez-moi pour prendre RV. Nous passerons une heure ensemble où je vous initierai au point de vue ACT.

    C’est gratuit ! Vous découvrirez la puissance de la relation d’accompagnement en visioconférence et en utilisant ACT.

    ATTENTION : Cette offre est valable du 1er mai au 31 mai uniquement.

  • Pourquoi un coach doit travailler avec ACT

    nezrougeSouvent j’échange avec des coachs sur l’utilité de ACT dans notre profession. Pour éviter de se perdre dans les méandres techniques de l’explication de ce qu’est ACT,  mais je me bornerai à énumérer quelques-uns des avantages de l’utilisation de ACT dans le cadre du coaching.

    L’efficacité de ACT est fondée sur des preuves .

    La technique est doit être progressive et crédible, et donc les interventions avec celle-ci doivent se révéler efficaces. Les accompagnements avec ACT devraient avoir atteint l’effet désiré, et même au-delà des techniques alternatives. Plus de 100 ECR (essais contrôlés randomisés) montrent maintenant des résultats conformes d’ACT, avec la plupart des autres techniques au cours des 7 dernières années.

    Basée sur la théorie.

    ACT est basé sur une théorie claire qui tente d’expliquer quelque chose de fondamental : comment le langage et la pensée influencent le comportement humain.

    En raison de cette base théorique, ACT est clair sur la raison pour laquelle les changements se produisent, à savoir les mécanismes de changement. Lorsque vous utilisez ACT, les coachs savent que cela fonctionne et pourquoi cela fonctionne. En séances, cela permet au coach de devenir plus précis, puisque les coachs d’ACT peuvent se concentrer exclusivement sur les principes actifs de changement de comportement.

    Libératrice.

    Dans ACT la pratique est profondément personnelle parce qu’il met les gens en contact avec les choses vraiment importantes. L’objectif est d’accroître la flexibilité psychologique, c’est à dire, la possibilité de choisir son comportement, même lorsqu’on éprouve des pensées et des émotions difficiles.

    Pour certaines personnes, qui se dirigent, vers leurs valeurs, la douleur générée est immense. Mais en améliorant la flexibilité, ils peuvent se libérer, et poser quand même les actions nécessaires… et le monde s’ouvre devant eux.

    Universalité.

    ACT est une thérapie, mais c’est pas seulement une thérapie. Les ECR s’appliquent à presque tous les domaines auxquels vous pouvez penser; de l’arrêt du tabac, à la douleur chronique, à la performance en milieu de travail. En favorisant la flexibilité psychologique, ACT permet aux gens de choisir leur comportement vers leurs valeurs, élargir les choix des personnes dans la vie. Ceci est donc une compétence de vie fondamentale qui s’applique également à la santé et ainsi que dans les salles de réunion .

    Pleine conscience.

    Oui, ceci est une autre application de la pleine conscience à la mode, et les avantages pour ACT sont l’immédiateté et la vitalité d’être pleinement dans l’instant présent. En même temps, ACT est plus que la simple pleine conscience; il est la pleine conscience avec but. Il utilise la pleine conscience comme un appel à l’action, pour les gens à sortir de leur esprit et dans leur vie, plutôt que d’un état final désirable en soi. Ceci est la pleine conscience utilisée comme un sabre laser, pour aider à traiter le danger de la vie réelle.

    Pratique et pragmatique.

    ACT a de fortes racines du comportementalisme, ce qui signifie que les séances de coaching sont principalement sur le changement de comportement concret et pratique. ACT a une composante cognitive bien sûr, mais il n’y a pas état d’ esprit « droit » à atteindre, rien « bon » à penser. Le comportement n’est pas jugé comme « bon » ou « mauvais », mais pragmatiquement est évalué pour sa « faisabilité », à savoir si une action donnée fonctionne sur le long terme.

    Cohérence.

    En raison des racines théoriques de l’ACT, les coachs travaillent à un modèle unique, cohérent et testable du comportement humain. Cela permet aux coachs de se développer et de se doter d’un modèle de flexibilité psychologique, ce qui donne de la cohérence aux sessions. Cela contraste avec d’ autres approches qui ressemblent plus à un ensemble de techniques.

    La PNL est un bon exemple, car il emprunte un certain nombre d’outils et de techniques et les relie à une théorie fondée sur la langue. Cependant, ce modèle n’a pas résisté à l’examen, et est donc pseudoscience hasardeuse.

    Dernier point et non des moindres.

    Dans la formation ACT vous apprend à ne pas croire ce que les livres de texte ACT vous disent, ou ce que Steve Hayes vous dit, ou même ce que votre esprit vous dit. Vous apprendrez à faire confiance à votre propre expérience sur ce qui fonctionne .

    Voici donc mon expérience …

    • Avant ACT j’étais un assez bon coach. J’établissais de bonnes relations, j’étais sensible, courageux et comme ancien consultant, j’avais une grande expérience.
    • Mais après ACT, tout est devenu différent. Quand mon esprit me dit que tout va mal, que je suis incompétent, que je suis un psychologue merdique, un coach bon à rien, je peux répondre avec compassion pour moi-même au lieu de réagir. Et ce petit espace de paix me permet plus d’options pour répondre à mon client que j’avais avant. Peut-être que je vais partager mon expérience et l’acceptation du modèle, peut-être que je vais choisir de se recentrer sur l’alliance de travail, ou peut-être que je vais vous reconnecter à ce qui est important pour vous, et nouveau à être au service d’un autre être humain. En conséquence, je me sens comme si j’étais plus résolu en tant que coach,  Cela fait une plus grande différence, pour aider les personnes. Je fais du bon travail dans des systèmes souvent mauvais. Et ce n’est pas une mauvaise façon de passer mon temps sur la terre.

    Mais, bien sûr, ne croyez pas ce que je vous dis non plus….

  • Puis-je contrôler mes pensées ?

    Drôle de question ce matin, ne trouvez-vous pas ? Et pourtant c’est une question que je viens de lire dans le numéro de Science et Vie de ce mois-ci dont je vous fais une copie plus bas sur ce post.

    Dans cet article il est dit, en résumé, que : « NON ! » mon cerveau produit des pensées même quand je suis dans le coma. Mon cerveau produit des pensées en permanence. Il n’est pas possible de ne pas penser… Dommage, pour l’image d’Épinal du moine ZEN qui y arrive … Eh bien, non ! Il n’y arrive pas même avec de l’entrainement. C’est fait et vérifié…

    En plus il n’est pas possible de choisir réellement ses pensées. Vous savez pourquoi ? Parce que vous n’êtes pas un lapin ! Voilà pourquoi, la photo en tête de ce post. Écoutez plutôt cette histoire…

    Imaginez que vous êtes un lapin… Vous pouvez le faire ?

    IMG_20170321_090941.jpgLe matin vous sortez de votre terrier et vous regardez autour du vous. Il y a du soleil ce matin. Les abeilles ont déjà commencé leur travail journalier et sont en train de butiner, les fleurs du champ autour de vous. La rosée est sur les plantes et brille au soleil rasant… le champ des possibles est complètement ouvert… Vous pouvez choisir de manger une herbe tendre, ou de creuser pour déterrer une racine… Ou choisir de gambader parmi les fleurs et effrayer les abeilles… Vous choisissez de manger quelques brins d’herbe. Quand apparait une tâche orange dans votre champ de vision.

    C’est un renard ! Le champ des possibles se referme. Le terrier, la distance qui vous sépare du terrier, le renard, courir vers le terrier ! OUF !

    La nuit se passe. Le lendemain matin… Vous sortez de votre terrier et vous regardez autour du vous. Il y a du soleil ce matin. Les abeilles ont déjà commencé leur travail journalier et sont en train de butiner, les fleurs du champ autour de vous. La rosée est sur les plantes et brille au soleil rasant… le champ des possibles est complètement ouvert… Vous pouvez choisir de manger une herbe tendre, ou de creuser pour déterrer une racine… Ou choisir de gambader parmi les fleurs et effrayer les abeilles… Vous choisissez de courir parmi les fleurs cette fois-ci.

    Fin de l’histoire ! Eh oui… Vous n’êtes pas un lapin… Vous avez compris ? Vous vous avez pensé à quoi ? Franchement ? Bien sûr, au renard ! Fini l’ouverture du champ des possibles ! Vous êtes humain. Votre avantage ? Vous savez parler, et lire. 😉

    Et vous êtes soumis à la théorie des cadres relationnels… Et hip fini le champ des possibles ouvert ! Il reste fermé à cause de la fenêtre sur le passé… Cette histoire de renard ! Il suffit d’une fois. Voilà pourquoi, certains restent avec des idées récurrentes, qui les empêchent d’avoir une vie normale, suite à un traumatisme… C’est ce que l’on appelle syndrome post-traumatique. Finalement voilà comment le contrôle, ou plutôt le fantasme du contrôle devint le problème. Le stimulus arrive que l’on veuille celui-ci ou non… Il faut passer par une phase d’acceptation… mais savez-vous accepter vos pensées et vos émotions ?

    Avec ACT, qui est la thérapie d’acceptation et d’engagement, l’un des piliers est cette acceptation… Voici un article sur l’acceptation ! Bonne lecture…

     

     

     

     

  • La journée internationale des droits des femmes…

    En discutant avec certaines femmes qui ne viennent pas me voir faute de moyens, parce qu’elles sont « femmes au foyer », j’ai touché du doigt une réalité qui est souvent masquée par les bien-pensants.

    Si elles sont femmes au foyer, c’est par choix personnel ! Vous y croyez vraiment ? Le choix personnel ? Vous oubliez le prix de la garde des enfants ? Le poids de la religion ? Le poids culturel ? Ajoutez les trois et vous obtenez le résultat de l’équation suivant : « Ça ne sert à rien de travailler pour la famille ! Si la femme va travailler, ce qu’elle gagne est perdu par les frais annexes…. » C’est tout dire !  mais c’est oublié une dimension essentielle pour les femmes concernées. Je m’explique.

    Le mari est salarié, les prestations sociales arrivent sur le compte joint… Et là… Hop tout ça c’est capté par le mari qui va donner l’argent nécessaire pour faire les courses et pas plus ! Et alors ? La femme, elle a quoi, elle ? Ses yeux pour pleurer ! Et encore certaines femmes arrivent à faire des économies sans le dire à leur mari… Pour faire des cadeaux à leurs enfants… Ce n’est même pas pour elles !

    Vous pensez que c’est Cosette et les Misérables ? Vous pensez que je rêve ? Et vous ? Vous rêvez des fois ? Eh bien je propose à ces femmes en difficulté une ouverture … D’aller voir un coach, par exemple…. Vous pensez qu’elles peuvent se payer un psy ou un coach pour s’en sortir ? Eh bien non ! Comme je vous le disais juste avant… L’argent qu’elles arrivent à garder c’est pour leurs enfants !

    Vous en connaissez des « comme ça » ? Alors, dites-leur qu’elles peuvent m’appeler. Je leur offre un accompagnement à 1€ la séance pendant 5 séances.

    Cette offre est réservée à ces femmes dont je vous ai parlé. Celles qui n’ont pas de revenus propres. Bien entendu je ne peux pas prendre toutes les femmes dans cette situation, en même temps, ce sera en fonction des places libres dans mon agenda. Cela permettra quand même d’accompagner 24 à 30 femmes par an… Qu’on se le dise… Envoyez-les-moi… Cette offre est uniquement sur le cabinet de Cergy. (Lundi-Mercredi-Mendredi). Pour prendre RV appelez-moi.

    Quand je pense aux droits des femmes, je me demande toujours… Et qu’est-ce qui dépend de moi ? Ben voilà ! C’est fait…

     

  • Comment ACT peut aider contre l’incontinence ?

    Triflexe ACTUne patiente, que j’appellerai ici Lucie, par souci de confidentialité, est venue me voir pour des problèmes d’incontinence de type « incontinence par impériosité ». Ce type d’incontinence est également appelée « vessie hyperactive », elle est généralement caractérisée par une envie extrêmement pressante et soudaine d’uriner, si bien qu’il peut parfois être impossible de se retenir jusqu’aux toilettes.

    Bien entendu je lui ai demandé ce qu’elle avait fait pour régler cela avant de venir me voir. Sa réponse était édifiante pour moi : « J’ai vu mon médecin, qui m’a prescrit des séances avec un kiné, à l’aide d’une sonde à biofeedback ».

    • Alors qu’avez-vous fait ?
    • Quand j’ai vu la sonde, à me mettre dans le vagin j’ai refusé de faire cet acte, que je trouve dégradant, et très désagréable, seulement à l’imaginer ! Vous vous rendez compte ? Non, bien sûr car vous êtes un homme.
    • Effectivement vous avez bien raison, je suis un homme et je ne peux pas imaginer ce que c’est que de se mettre une sonde dans le vagin. Par contre je peux très bien comprendre que cela provoque en vous des pensées, et des émotions que vous trouviez désagréables. Et il me vient à ce moment-là, immédiatement, la pensée que vous avez réellement le droit d’avoir ce type de pensées. Et je rajouterai à cela que beaucoup de femmes peuvent penser comme vous. Savez-vous que 1 femme sur 3 de plus de 18 ans rencontre un problème de fuite urinaire au moins une fois dans sa vie, et que plus de la moitié de celles-ci ne font pas appel à un professionnel de santé.
    • Ah ? Bon ! Alors je ne suis pas seule dans ce cas… Que me conseillez-vous ?
    • Vous avez déjà vu votre médecin traitant et ne pouvez pas suivre sa prescription. Voulez-vous réellement que je vous donne une prescription ? Et dans ce cas qu’attendez-vous de moi ?
    • Oui, bien sûr ! Vous avez raison… Mais ne pensez-vous pas que l’hypnose peut m’aider ?
    • Oui j’ai l’idée que l’hypnose peut vous aider, et en même temps l’idée que l’hypnose ne remplacera pas les exercices de reprise en main de votre corps et le travail de musculation à faire avec un Kiné, même si cela est désagréable.
    • Que voulez-vous dire ?
    • Pensez-vous qu’avec l’hypnose on peut remplacer complètement l’utilisation de ses muscles pour assumer les actes quotidiens de la vie ? Que va-t-il se passer si vous restez assise sur une chaise pendant les 10 prochaines années et que vous ne marchez que dans votre tête grâce à l’hypnose ?
    • Non, bien sûr ! Si je n’utilise pas mes muscles, ils vont fondre comme neige au soleil ! C’est sûr… Donc vous pensez que je dois faire les séances avec le kiné ?
    • Je vous rappelle, comme vous l’avez vous-même dit au début de notre entretien, que je ne suis pas à votre place. Et ce que j’en pense réellement c’est que vous êtes tout à fait capable de prendre vos décisions par vous même. La question à se poser pour aller plus loin est : « Pour quoi faire, est-ce que je veux régler ce problème ? Qu’est-ce qui est important pour moi dans cette affaire ? Est-ce que je peux faire des choses qui me semblent désagréables pour aller vers une vie pleine de sens pour moi ? Ou est-ce je préfère éviter les évènements désagréables, même si cela doit atrophier mes muscles, me mettre en dépendance à terme d’une couche urinaire ?
    • Ah oui… Bien sûr… (silence)… Bien sûr que je veux reprendre mon indépendance ! Bien sûr que je veux vivre une vie libre et pleine de sens ! je ne suis pas encore grabataire ! Je vais aller voir le kiné et faire ce qu’il y a à faire et si ça ne marche pas je reviens vous voir. D’accord ?
    • Cela vous convient ?
    • Oui ! C’est ce que je vais faire…

    J’ai revu Lucie quelques mois plus tard. Elle a lu, mon blog… Elle voulait se faire accompagner pour un autre sujet… Et elle m’a dit la chose suivante :

    « Le première fois que je vous ai rencontré, j’ai d’abord cru que vous ne vouliez pas m’accompagner, puis j’ai compris que j’éviter la souffrance et j’ai posé des actions engagées vers mes valeurs… En fait ce jour-là, vous avez utilisé ACT, non ? En tout cas ça a été efficace ! Aujourd’hui j’ai réglé mon problème d’incontinence. Et je voudrais bien maitriser cette technique, vous pouvez m’aider ? « 

    D’après vous, qu’est-ce que j’ai fait ? Est-ce que je ne voulais pas aider Lucie ? Juste un rappel pour ceux qui me connaissent… Ici nous avons utilisé rapidement le triflexe ACT…

    ETRE PRESENT – S’OUVRIR – FAIRE CE QUI IMPORTE