Catégorie : Coaching

  • Et si je me donnais des objectifs autoconcordants

    6a00d834209e6353ef01538fc332d6970bVous connaissez Tal Ben Shahar ? Il a écrit un livre (L’apprentissage du bonheur). J’ai bien aimé le lire mais pas seulement lire. J’ai aimé le mettre en action. Or un livre en action donne son maximum car vous transformez le savoir (livresque) en connaissance (acquise définitivement comme si vous étiez né avec). Il y parle de la construction du bonheur durable autour des « objectifs auto-concordants ».

    Alors c’est quoi un objectif auto-concordant ?

    « C’est un but que l’on se donne par pure conviction personnelle et/ou par le fait d’un intérêt marqué pour tel ou tel domaine »

    Il peut être agréable à atteindre (ou peut-être pas immédiatement agréable voire franchement désagréable à vivre) mais surtout il permet de construire une satisfaction pour un bonheur durable car cet objectif fait réellement sens pour nous. Et en plus il nécessite de réellement se challenger en utilisant ses points forts dans la vie. (Voir l’article précédent sur le sujet).

    Alors on commence par quoi ?

    Tout d’abord travaillons sur les objectifs qui développent l’ambition c’est à dire les objectifs à très long terme dans chacun des domaines de notre vie (1 à 30 ans). Ces objectifs doivent mettre nos limites à l’épreuve en utilisant si possibles nos points forts. N’oublions pas que l’important n’est pas seulement de réussir à atteindre ces objectifs mais surtout de vivre le chemin à parcourir pour les atteindre. Et Si nous les atteignons un jour alors tant mieux sinon nous aurons construit tout de même une vie dans le « Flow » (Activité autotéliques) et cela construit notre bonheur durable.

    Par exemple : Je veux écrire un livre, planter une forêt et élever un enfant.

    Ces objectifs sont à long terme voire vraiment très long terme… Et développent mon ambition ! Mais cela est loin … Alors que faire ?

    Découper chaque objectifs en sous objectifs à atteindre et qui seront plus proches puis encore jusqu’à l’action à poser ! (Et ainsi le plan d’action hebdomadaire, voire journalier) La première action…. Que je vais poser Quand ? où ? Comment ? Et c’est parti !

    Par exemple : Si je prends le premier « Ecrire un livre »

    • Choisir un sujet qui me passionne
    • Faire la scénario de ce livre
    • Ecrire de 5:00 à 7:00 chaque matin à la fraîche
    • Acheter un carnet pour prendre des notes partout quand je le veux
    • Avoir sur moi un stylo « qui écrit »
    • Lire sur la géographie du lieu
    • Voyager sur les lieux de l’action
    • Lire des ouvrages d’histoire sur l’époque
    • Vérifier les spécificités de la culture locale
    • Annoncer mon projet
    • Chercher un éditeur
    • Faire un synopsis

    Etc… Quand ? J’achète le carnet ce soir… je commence 😉

    Et demain ? Pourquoi je me lèverai ? Pour creuser un trou dans mon jardin … Il faut bien planter le premier arbre de la forêt 😉

    Cette méthode permet de passer d’un pilotage de sa vie par l’extérieur et par l’urgence à un pilotage de sa vie par l’importance et une motivation intrinsèque. On va vers la motivation 3.0 de Daniel Pink (La vérité sur ce qui nous motive)… J’y reviendrai bien-sûr.

    Vous avez des objectifs auto-concordants vous ?

  • Une chance ? Une malchance ? Va savoir ….

    StarskyVous connaissez l’histoire de cet homme qui gagne pendant la foire un cheval à la tombola de son village ?

    • Oui ? Passez directement à la fin (là où c’est indiqué) j’en ai une autre à vous raconter.
    • Non ? Alors, lisez juste la ligne suivante …

    Ben voilà, il avait gagné un cheval et ses amis lui dire : »tu as de la chance ! » Et il répondit « Une chance ? Une malchance ? Va savoir… »

    Quelque temps plus tard, son fils tombe de ce fameux cheval et se brise le bassin. Il restera boiteux toute sa vie. Et ses amis de dire « Tu n’as pas de chance ! » Alors il répondit « Une chance ? Une malchance ? Va savoir… »

    Une guerre éclate et tous les garçons sont mobilisés et beaucoup en meurent alors que son fils reste au village où il se marie. Et ses amis à nouveau de dire « Tu as de la chance ! » Alors il répondit « Une chance ? Une malchance ? Va savoir… »

    C’est vrai comment savoir ? Vous connaissez l’avenir vous ?

    C’est ici que ceux qui ont répondu  « Oui » peuvent reprendre la lecture. Car c’est ici que je vais vous raconter une histoire que nous avons vécue mon épouse et moi. Mon épouse a un travail. Un vrai elle, puisque certains pensent que le métier de coach n’est pas un VRAI métier. Et d’ailleurs ont-ils réellement tort ? Puisque ce sont les clients qui font TOUT ! Je reprends donc mon épouse a un travail très prenant et elle se déplace régulièrement entre les lieux de réunion en voiture. (Avec la sienne…;) La frimeuse !)

    J’étais donc moi en « NON travail » puisqu’un client travaillait tandis qu’avec mon fouet préféré je le motivais. Lorsque mon téléphone sonna… C’était mon épouse : « J’ai crevé, et je ne sais pas changer la roue avec ces nouvelles jantes ». N’écoutant que mon courage, je lui répondis « J’arrive ! » (Chance ? Malchance ?)

    Et me voilà parti sur mon fier destrier de métal (ma vielle Fazer 600 rouge de plus de 150 000 km) et je m’aperçus qu’une magnifique voiture rouge (genre la Gran Torino de Strasky) me suivait. Je demandais à mon épouse (car j’ai un casque avec kit mains libres) de me guidait et l’informais de mon poursuivant, qui me talonnait. (Chance ? malchance ?)

    Et je m’arrête devant mon épouse et … Starsky s’arrête aussi ! Et je suis obligé de déplacer ma moto ainsi que le véhicule de ma femme… En m’excusant d’avoir crevé devant chez lui (Chance ? Malchance?) car il habitait là… Drôle de coïncidence…

    Et je vous le donne en mille ? C’était un garagiste qui avait de quoi réparer la roue sur place ! Et il l’a fait ! (Chance ? Malchance ?)

    Ce fut une expérience délicieuse que de pouvoir discuter avec un amateur de vieilles machines comme moi… Vous imaginez que mon épouse était aux anges de pouvoir repartir si vite.

    Bonne journée et Bonne chance 😉

  • Il marchait avec une ânesse qui s’appelait Modestine.

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    Sur le chemin de Stevenson (Lozère)

    Vous connaissez le chemin de Stevenson ?

    C’est un chemin qui traverse le Massif Central (France) et qui part de Monastier-sur-Gazelle (Haute Loire) et qui termine 220 Km plus loin à Saint-Jean-du-Gard. Robert Louis Stevenson, l’a parcouru en 12 jours avec une ânesse qui s’appelait Modestine. Personnellement je l’ai parcouru avec quelqu’un de modeste mais qui ne pouvait-être bâtée et qui est très chère à mon coeur puisque c’est mon épouse. J’ai beaucoup plus de chance que Stevenson et j’en suis heureux.

    Marcher est une activité qui me ressource régulièrement et je dois dire que les 30 minutes quotidienne de marche sur les hauts de mon village me font le plus grand bien chaque jour. En marchant je réfléchis. Je réfléchis à ma vie. Au points de changement de cap, aux aventures que j’ai vécues, aux gens que j’ai rencontrés, aux ânes que j’ai croisés et cela me remplit de joie et de bonheur.

    Ce matin, je regardais Paris en marchant et je me suis arrêté pour profiter de l’instant qui passait, en écoutant « Somewhere over the rainbow » chanté par Ella Fitzgerald… La Tour Eiffel, Les tours de la Défense dans le lointain et cette musique sous le ciel chargé de nuages, et ce fut un moment inoubliable !

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=J_t0udPYg8o]

    Je suis heureux de pouvoir partager cela avec vous. Alors, c’est quoi le bonheur ? Et surtout comment être heureux ?

    Robert Louis Stevenson a composé 12 règles et ce qui est remarquable c’est que ces règles, composées au cours du 19ème siècle, s’appliquent encore aujourd’hui :

    1. Décide d’être heureux. Apprends à trouver du plaisir dans les choses simples.
    2. Tire le meilleur parti possible de tes situations. Nul ne possède tout et tout le monde a une certaine tristesse mêlée aux plaisirs de la vie. Le secret consiste à rire plus qu’on ne pleure.
    3. Sois indulgent avec toi-même. Ne te prends pas trop au sérieux. Et ne crois pas que tu dois être protégé des malheurs qui frappent les autres.
    4. Ne te soucie pas des critiques. Tu ne peux plaire à tout le monde.
    5. Fixe tes propres normes et tes propres buts. Sois toi-même et explore tes propres limites.
    6. Fais ce que tu aimes faire, mais sans t’endetter.
    7. Ne cherche pas les ennuis. Les fardeaux imaginaires sont plus lourds à porter que les vrais.
    8. Débarasse-toi de tes rancoeurs. La haine, l’envie et la colère te rongeront de l’intérieur.
    9. Multiplie tes intérêts. Si tu ne peux voyager, parcours le monde par tes lectures.
    10. Ne te laisse pas terrasser par les regrets. Surmonte tes tristesses et tes erreurs et ne conserve que les leçons utiles qu’elles t’ont apprises.
    11. Fais ce que tu peux pour les gens moins fortunés que toi.
    12. Tiens-toi occupé. Quiconque est très occupé n’a pas le temps d’être malheureux.

    Ben, tiens donc ? On peut décider d’être heureux ? OUI… Alors qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=gGSJ9VgpXMg]

  • Slow attitude V/S réseaux sociaux.

    6a00d834209e6353ef017d3da2bf16970cJe viens de vivre l’accélération du monde dans les réseaux sociaux (Twitter) pas plus tard qu’hier c’est à dire. Il y a longtemps. Hier soir je veux supprimer un contact « gênant » sur LinkedIn. Un soi-disant révérend père machin qui veut faire un partenariat bizarre avec l’Amérique du sud et qui me semble vraiment lui aussi bizarre. Et … Plus de lien pour pouvoir le faire… Avant c’était en haut à droite de l’écran  de gestion des contacts et là rien…

    Alors j’envoie un message à l’assistance technique de LinkedIn et j’envoie aussi un message sur Twitter. La réponse du service technique est très rapide ! Quelques minutes seulement, vraiment super pour moi. Et donc je fais le nécessaire sur mon réseau puis je reviens sur Twitter.

    Entre temps malheureusement, je suis pris de vomissements pas sympas du tout et je suis « la tête dans le seau » pendant quelques heures… ce n’est pas vraiment un moment agréable…

    Je reviens donc sur Twitter et je vois que mon ami Luc (@LucBizeul) m’a lu et …  répondu, et je lui indique que ça y est je suis « sauvé »… Et je vais me coucher !

    Et ce matin… Je lis ma timeline et … Je m’aperçois que @Zetmii lui aussi m’a répondu et je lui envoie un merci laconique puis je lis le message suivant qui n’est plus d’actualité… du même @Zetmii… Nous avons un échange très, comment dire « vivifiant ».

    Pourquoi ? Simplement parce que le temps ne s’arrête pas sur Twitter… Il est toujours 12:00 quelque part sur la Terre car celle-ci tourne 🙁 Dommage non ? Même plus le droit d’être malade ?

    Et vous me connaissez après l’avoir envoyé se faire voir ailleurs… J’ai bien ri de sa réaction et … de la mienne ! Car finalement, c’est vachement bien, que nous ayons eu cet échange vivifiant car maintenant, je sais que c’est un être humain. Un vrai être humain, avec ses qualités et ses défaut. Et ce n’est pas seulement un « bot ». Non, ce n’est pas un programme automatique. Il y a de l’humanité, derrière tout cela.

    Et alors ? (Vous pouvez suivre notre échange en allant sur ma page Twitter )

    N’oublions pas un de mes adages préférés :

    « Là où il y a de l’homme, il y a de l’Hommerie ! »
    Vous mettez ce que vous voulez derrièere les mots que vous ne connaissez pas…;) 

    Et hop ! Et la conclusion dans tout ça ?

    La slow-attitude n’est pas si mauvaise que ça, finalement. On peut toujours prendre de la hauteur et s’éloigner de la vitesse quand on le décide. Et comme l’écrivait Viktor Frankel

    « Entre le stimulus extérieur et la réponse que nous donnons nous avons toujours la liberté de choix.« 

    J’ai lu l’article édifiant de Cerveau & Psycho sur le sujet et qui est édifiant sur notre gestion du temps. Pourquoi faites-vous les choses ? Parce qu’elles sont importantes ou parce qu’elles sont urgentes ? Aujourd’hui la tendance est : URGENCE !!! Mais qui dit « urgence » dis « Monde de la demande extérieure » et cela nous éloigne de notre « essence ». Et vous ? Comment gardez-vous votre liberté ? Savez-vous vous poser malgré la vitesse ? Le Temtalitarisme (Totalitarisme du temps) et vous, comment ça se passe ? Savez-vous prendre le temps ?

    Que de questions !

     

     

  • Apprendre à rebondir ? Envie d’optimisme ?

    rebondirVous avez envie d’optimisme ? Pourquoi faire ?

    Les études sur la psychologie positive nous indiquent clairement des tendances qui justifient ce choix :

    • Les optimistes augmentent leur chance de réussite professionnelle
    • Les optimistes favorisent à tous les niveaux un comportement mieux adapté des défenses immunitaires
    • Les optimistes rebondissent mieux face aux difficultés de la vie

    Il y a un danger à l’optimisme forcené et jusqu’au-boutiste c’est le manque de capacité de progresser par manque de réalisme ! Donc l’apprentissage de l’optimisme doit aller de paire avec l’apprentissage de l’optimimalisme. 

    Un exemple : Comment utiliser l’optimisme pour apprendre à rebondir ?
    ( Tiré du livre de Martin Seligman La force de l’optimisme )

    Le pessimiste a appris l’impuissance. Il se dit « C’est normal, cela ne changera jamais, quoi que je fasse » et il baisse les bras face à l’adversité. L’optimiste, au lieu de baisser les bras, se relève et repart à l’attaque. C’est cette capacité de rebond qui lui permet de réaliser tout son potentiel.

    Il s’agit de briser le cercle vicieux qui déclenche une réaction d’abdication du pessimiste face à l’adversité. En remettant à plat le lien entre adversité, interprétation et conséquences. Les explications pessimistes nourrissent le découragement alors que l’optimisme pousse à l’action positive. Donc il suffit de modifier ses interprétations habituelles de l’adversité pour pouvoir réagir de façon nouvelle.

    Dès que l’on a pris conscience du caractère pessimiste de ses interprétations, on dispose alors de
    deux possibilités d’action :

    • en détourner son attention = la distraction
    • les remettre en cause = la réfutation.

    La seconde option a un effet plus durable, donc c’est sur elle qu’on va mettre l’accent.

    En matière de réfutation, il existe 4 grandes techniques :

    1. Quels sont les faits ?
      L’optimisme se nourrit de faits, non pas d’une vision positive béate et injustifiée mais de faits concrets qui lui permettent de résister à « des à priori » qui vont entrainer des réactions négatives.
    2. Quelles sont les explications de rechange ?
      Rares sont les événements qui n’ont qu’une seule cause. Or le pessimiste a le don de privilégier la plus défavorable des causes. Et il le fait non pas par réalisme mais par habitude pessimiste.
    3. Quelles sont les réfutations possibles (et atténuation des conséquences) ?
      Et quand bien même l’interprétation pessimiste est fondée, est-il nécessaire de dramatiser ? Est-ce que cela est vraiment si grave ?
    4. Enfin quelle est l’utilité de mon interprétation négative ?
      Certaines personnes souffrent à chaque preuve de l’injustice de la vie. Elles n’ont certes pas tort à proprement parler mais à quoi cela sert-il de revenir sans cesse sur ces injustices ? La croyance en un monde juste est peut-être en soi une source de plus de souffrances qu’elle n’en vaut la peine.
      Variante qui renvoie à la « distraction » : au lieu de s’interroger sur la justesse de son interprétation, on peut tout simplement se demander si cela a une quelconque utilité d’y réfléchir maintenant.

    En résumé, sentiments et actions découlent non pas directement d’une situation d’adversité en tant que telle, mais plutôt de l’interprétation que nous en faisons.

    « L’important n’est pas ce que tu as vécu, mais la perception que tu en a aujourd’hui, et ce que tu vas en faire »

    En prenant l’habitude de mettre en discussion ses interprétations négatives, en suivant la séquence : Je vis l’ »adversité », je vérifie mon « interprétation » et ses « conséquences » puis je réfute cette « interprétation » en la remplaçant par une autre et je me « dynamise » en me mettant en action. Ce qui donne en résumé de séquence :

    Adversité / Interprétation / Conséquences / Réfutation / Dynamisation.

    Vous commencez la route dans l’apprentissage de l’optimisme. Vous voulez qu’on travaille ensemble sur ce sujet ?

  • L’apprentissage change et nous ?

    vous-etes-ici...
    Les nouvelles vont vite !

    Avez-vous remarqué comment vos enfants apprennent ? La différence d’accès à la connaissance ? Peut-être êtes-vous comme moi des quinquagénaires voire avez-vous autour de 40 ans ?

    Vous pouvez constater que nos enfants et nos petits enfants n’ont pas peur des ordinateurs, des téléphones portables et des tablettes, pour la plupart d’entre-eux. Vous avez remarqué comment ils accèdent à l’apprentissage de ces outils ? Lisent-ils les modes d’emploi ? Les documentations ? Les ouvrages de références ?

    Rarement…N’est-ce pas ? Cela ne vous étonne pas ? Ben moi cela m’a surpris au départ puis je me suis réellement penché sur ce sujet. Diverses études sur la psychologie sociale s’y sont penchées elles aussi… (Voir les travaux de Rogers, Maslow, Mills et Morin et bien d’autres….)

    Selon notre méthode d’accès à la connaissance que ce soit pour des savoirs, savoirs faire, savoirs être, nous rencontrons des problèmes différents.

    Comme vous le savez, j’accompagne la naissance de coachs pendant une « formation » à l’acquisition des outils du coaching sur une période de 6 à 24 mois selon le programme (base ou avancée) que le stagiaire choisit. J’ai commencé le type d’accompagnement actuel en 2006. Et le programme évolue d’année en année pour en arriver à une augmentation de la durée de 6 à 9 mois pour la partie de base alors que le reste n’a pas changé de durée ce qui n’augmente la globalement la partie avancée que l’on appelle master de recherche ou de professionnalisation selon le cas . (Voir le programme en suivant ce lien http://nolimit-coaching.fr/formation/formation-de-coach/).

    La méthode pédagogique utilisée est mixte :

    1. Au début j’utilise une méthode très directive avec des fiches à suivre de bout en bout que je distribue. les exercices sont faits puis nous en tirons la théorie.
    2. Puis la méthode va passer progressivement à une liberté d’accès à la connaissance par la mise à disposition d’informations à adapter à son mode de pratique personnelle
    3. Puis la méthode va aller vers la mise en place de « recherche des briques de base » par soi-même pour construire ses propres outils d’accompagnement.

    Le point 3 illustre parfaitement le décalage entre notre méthode initiale d’apprentissage et la méthode de mes petits enfants.

    Avant on apprenait la méthode pour faire une action. Exemple : « J’apprenais une série de codes pour savoir mettre en forme un document sous Word. »

    Aujourd’hui je sais « où » chercher l’information pour savoir faire. Et je créé MA méthode… Qui n’est pas forcement la meilleure mais qui correspond à une prise en charge quasi immédiate du nouvel environnement. Finalement j’approfondis uniquement le sujet qui me passionne au lieu de devoir passer par tous les sujets qui sont nécessaire à l’acquisition de la connaissance ainsi acquise.

    Je ne vais pas ici discuter du bien fondé de la méthode ancienne et de la nouvelle, mais simplement indiquer les inconvénients immédiats de chacune.

    • Ancien paradigme : la prise en main d’un processus peut-être long et fastidieux. cela freine le changement car les utilisateurs ont peurs de recommencer à apprendre un processus nouveau. Les utilisateurs sont dépendants du formateur et de celui qui « connaît ». C’est l’ère de la rétention d’information et de la création de guilde de la connaissance. On veut être rassuré par l’expérience des anciens.
    • Nouveau paradigme : Prise en main rapide mais tendance à « papillonner ». L’utilisation des produits, est souvent « superficielle » et cela met l’utilisateur en dépendance par rapport, au fournisseur de produits qui fait la pluie et le beau temps, par ses « nouvelles »versions de produits qui « lavent plus blanc que blanc » ! C’est l’ère du jetable ! On cherche la nouveauté et le changement rapide. On cherche à être rassuré par l’accès à l’information facile.

    En conclusion :

    Avant quand j’avais un problème sans réponse je demandais à Dieu ou à ses représentants sur terre. Maintenant  demande à Google ou Wikipedia….

    Et si on recherchait un moyen terme entre les deux ?

  • Les soirées de la gratitude.

    6a00d834209e6353ef01538e6e3017970bAvec mon école, j’ai commencé à mettre dès l’année 2008, à mettre en place les parties de la formation de coach tirées de la psychologie positive et « L’appreciative Inquiry » fait partie intégrante du cycle de formation des coachs comme un outil fondamentale dans l’accompagnement des équipe, voire des individus.

    Depuis cette année nous intégrons, les autres parties au fur et à mesure de le formalisation de ces parties, par exemple l’étude de l’équation du bonheur de Seligman, les hamburgers du bonheur de Tal Ben Shahar du bonheur, et ses applications pratiques dans le coaching.

    Nous venons ce week-end de faire la première « soirée de la gratitude« .

    Le principe est simple :

    • Chaque personne invite sans lui expliquer pourquoi une personne de son choix à participer à une soirée (2 heures max) autour d’un « casse croûte » ou d’un « thé à la menthe » (puisque nous faisons cela à Casablanca)
    • Puis pendant le temps de la soirée chacun à son tour se lève pour lire (ou sans papier c’est au choix) un remerciement sincère à la personne invitée.

    Je peux vous dire que c’est une merveilleuse soirée où se côtoient, rires et larmes, tour à tour. C’est tiré des travaux de Seligman avec ses étudiants (encore lui !!!). Je me suis dit que cela apporterait à nos élèves coachs que de vivre cette expérience et ce fut vraiment magique !

    Vivement la prochaine soirée de la gratitude ! Essayez vous verrez et tenez-moi au courant 😉

  • Courir devant ou courir avec ?

    ratatouille-fromageJe suis de retour parmi vous comme promis pour mon billet hebdomadaire dont le sujet est aujourd’hui : « Comment se retrouver seul quand on est un visionnaire ?« 

    Pendant une partie de ma vie, j’ai couru devant. En avance sur la mode, en avance sur les idées de liberté, en avance sur mon temps… Et j’étais seul dans mes activités. Pas facile de se développer quand on est un homme orchestre. On est à la fois au four et au moulin. Chef d’entreprise et petite main. A la technique et à la stratégie.

    Chacun de nous, peut, un jour rencontrer ce phénomène. Je viens de quitter une communauté qui n’a de réalité que dans la tête de son concepteur, et celui-ci cours tout seul en avant. Je me suis reconnu quand j’étais plus jeune. J’ai agi comme cela, puis je suis tombé dans d’autres pièges. Il y a le piège du travail en « équipe informelle » et là, non plus, ce n’est pas facile, d’être le chef de projet d’un projet sur lequel l’équipe avance « quand elle veut ».

    Entre la solitude du coureur de fond et l’immobilisme des équipes informelles, il y a un moyen terme à explorer. Pour cela il est nécessaire de travailler sur un objectif gagnant-gagnant, c’est à dire un objectif collectif où chaque acteurs va gagner chaque fois qu’un de l’équipe gagne et chaque acteur gagne quand un autre acteur gagne, et par conséquent le projet collectif aussi.

    Il y a des contraintes pour que ce type de contrat fonctionne :

    • Les règles doivent être communes et connues de tous
    • Concertation doit précéder partenariat
    • Montrer sa bonne foi
    • Ne pas cacher d’informations sur le passé
    • Réputation affichée connues de tous
    • Identifier les valeurs communes
    • Un accord donne des suites ou non (Go ou no go)
    • Accord solidaire (pertes et réussites)
    • Caractériser les engagements de chacun et le mode de prise de décision.
    • Accepter que l’autre gagne plus si c’est la condition du gain de tous.

    (Voir sur Wikipédia : Gagnant-Gagnant)

    Et pour la suite, savoir gérer les déséquilibres temporaires et structurels, et garantir une gouvernance acceptée par toutes les parties prenantes.

    Combien de personnes j’ai rencontrés, qui « courrait devant » en promettant monts et merveilles sur les résultats, en promettant des pourcentages sur les réussites, et qui capitalisaient (ou croient capitaliser)  sur les actions conjointes, en restant constamment aux commandes. (je l’ai fait moi-même à une époque, révolue aujourd’hui…). Et cela provoque incompréhension, ressentiment, et colère puis inévitablement solitude … C’est une course à l’échalote !

    Création une activité prometteuse où sont lancés des partenariats sans avenir, jusqu’au jour où tout s’écroule et le créateur lance autre chose ….

    Avez-vous lu « qui a piqué mon formage » de Johnson Spencer. Dans cette petite fable il y a deux souris (Flair et Flèche)  et deux « minigus » (Balluchon et Polochon) dans un labyrinthe qui courent après du fromage. Et bien si vous voulez suivre, ou précéder, le changement, ce qui est préférable à notre époque, de grands changements.

    • Flair est une souris qui détecte la piste du fromage facilement
    • Flèche est un souris qui fonce où lui dit d’aller Flair
    • Polochon est un minigus qui pense que le fromage est un dû il y ne veut pas bouger parce que c’est SON fromage
    • Balluchon est un minigus qui pense que le fromage et le fromage de tout le monde et qu’il faut aller où il se trouve (mais pas facile de faire faire ça …)

    Il vaut mieux lorsque l’on est de Type « Flair » d’avoir avec soi des « Flèches » sou peine d’être très fatigué… Par contre « Balluchon » construit sa théorie et en fait profiter les autres même si ceux-ci (« Polochon ») ne veulent pas suivre…

    Pendant longtemps j’ai été « Flèche » et je courrais pour les autres. Puis je me suis comporté en « Flair » avec une idée à la seconde… Mais les « Flèche » en profitaient, et moi, pas forcement. Je n’ai jamais été un « Polochon », et ne suis pas resté sur place à me plaindre, par contre, je m’aperçois que ça a du bon d’être un « Balluchon ». Maintenant je sais comment rester près du fromage, alors qu’avant je voulais être près de MON fromage.

    Alors vous aussi vous avez des idées innovantes et vous courez devant ? Vous vous sentez seul ?

    Et si vous vous essayiez au « Gagnant-Gagnant » ?

    Il vaut mieux une petite part d’un fromage qu’une grosse part de rien

  • Nos résolutions en 2014. Je nous souhaite… (2ème partie)

    6a00d834209e6353ef0168ebf54e29970cEt voilà, ouf ! C’était pas gagné d’avance mais nous y sommes arrivés !

    2014 l’année du bonheur.

    Quand j’avais 12 ans en 1970, je rêvais de l’an 2000.

    • Je rêvais d’une civilisation où les guerres n’existerait plus.
    • Je rêvais d’une vie où l’on pourrais rester en bonne santé pendant 100 ans au moins.
    • Je rêvais d’un climat régulé, par la météo.
    • Je rêvais de voitures volantes en location.
    • Je rêvais en dinde en tube.
    • Je rêvais de voyage dans l’espace.
    • Je rêvais d’une vie où le travail serait fait par des robots et où les humains seraient toujours en vacances

    Et en 2014 ? Je croyais que mes enfants partiraient sur la lune, sur mars, où plus loin encore.

    Puis les années se sont succédées pour me rappeler que le rêve n’est pas la vie, bien qu’il en fasse partie.

    Aujourd’hui je vais allègrement vers mes 56 ans, malgré les aléas de la vie, le décès d’Elise, ma première épouse, le décès de Pierre-Simon, mon cinquième enfant, et mon cancer en 1996. Bien-sûr il y a eu d’autres décès, et d’autres naissances…Les naissances de Jade et Nayerie en 2012, puis en 2013, Ambre est venue nous rejoindre sur terre.  Certains sont nés et d’autres nous ont quittés.

    2014 serait l’année de tous les dangers, pour certains ? Mais pour qui ? Pour les entreprises et donc pour les salariés ? Pour les chômeurs ou pour les gouvernants ?

    Et si 2014 était l’année de tous les espoirs ?

    • L’espoir de vivre une vie en paix pour ceux qui veulent sortir de leur état de guerre.
    • L’espoir de vivre une vie simplement pour ceux qui viennent de passer sur la table d’opération.
    • L’espoir de plus d’optimisme pour ceux qui s’y mettent aujourd’hui pour des raisons de bien-être. (Et oui l’optimisme fait du bien à celui qui le pratique)
    • L’espoir de plus de bonheur parce que nous aurions décidé de mettre au centre de notre vie notre essence (et pas celle de la pompe)

    Alors voilà, ce que je nous souhaite :

    1. Découvrir quelles sont nos forces personnelles.
    2. Les mettre en oeuvre chaque jour, dans tous nos domaines de la vie, pour augmenter notre niveau de bonheur individuel et collectif.

    Comme je vous l’ai indiqué dans mon dernier article de l’année dernière, j’ai fait le premier pas.

    Aujourd’hui je passe à la suite :

    1. Reprendre mes études et mes recherches autour de la psychologie positive. Retourner sur les bancs de la Fac ? Pourquoi pas !
    2. Ecrire un article (au moins) par semaine sur mon blog (C’est un engagement facile à tenir ?)
    3. Dire aux gens que je côtoie, combien je les aime.

    Et vous ? Vous avez décidé quoi ?

    Bon allez je commence aujourd’hui car j’ai écris un article et je vous dis (à vous ceux qui prennent le temps de lire ce blog…)

    JE VOUS AIME

  • Nos résolutions pour 2014 (Partie 1).

    vous-etes-iciLes travaux sur la psychologie positive ont permis à Martin Seligman de définir une équation du bonheur. (cf La fabrique du bonheur – Vivre les bienfaits de la psychologie positive au quotidien). J’aime bien le concept. Cela me permet d’avancer plus clairemement dans les méandres de la découverte du bonheur. C’est en effet rassurant de percevoir cela sous cette forme pour moi.

    Pour certains cela est terrifiant ! Mettre le bonheur en équation ? Quelle horreur ! Vous vous rendez compte ? les mathématiques imposent encore leur dictature à l’accès à la connaissance.

    Bon, n’exagérons rien. cette équation est facile à exprimer :

    B = E + C +V

    • B = Votre niveau de Bonheur
    • E = Votre espace des possibles
    • C = Les circonstances de votre vie
    • V = Facteurs variables en fonction de votre volonté

    E et C = ne représente que 15 % de variation possible et V tout le reste ! (85 % des variations possibles sont là !) Or beaucoup se focalisent sur les premiers paramètres comme je les ai décrit dans un précédent article. Quel dommage.

    On va commencer à explorer le paramètre V. Voulez-vous ? Comment percevez-vous le temps ? Le passé, le présent et l’avenir ? Etes-vous optimiste ? Je ferai un article sur ce sujet.

    Aujourd’hui je vous propose de balayer vos résolutions pour l’année à venir car c’est d’actualité, en ce 30 décembre 2014. C’est un des composants de V et quel composant. Il s’agit de déterminer

    1. Un ou des objectifs auto-concordants. C’est à dire des objectifs qui ne dépendant pas de mon environnement mais de moi. (Cf L’apprentissage du bonheur de Tal Ben Shahar)
    2. Utiliser ses forces principales et ses talents pour les réaliser car cela nous met dans le Flow (cf article précédent sur le Challenge dans notre vie.)

    Mais comment connaître SES propres forces ?

    • Vous avez l’impression que c’est vraiment vous-même quand vous lisez la description de cette force
    • Vous apprenez très vite quand vous utilisez cette force
    • Vous apprenez tout le temps comment exprimer cette force.
    • Vous avez vraiment envie de trouver des moyens d’utiliser cette force.
    • Vous avez l’impression que l’utilisation de cette force est indispensable pour réussir.
    • Quand vous utilisez cette force vous avez l’impression d’être vivifié et plutôt qu’épuisé
    • Vous aimez créer des projets autour de cette force.
    • Quand vous utilisez cette force vous ressentez « enthousiasme, entrain voire extase »

    Il suffit d’avoir une ou plusieurs de ces phrases pour déterminer une de vos forces pour que celle-ci par son utilisation augmente votre bonheur ! Alors quels sont les forces à identifier ?

    Il y a plusieurs écoles :

    • Les 34 talents de Gallup avec le StrengthsFinder (cf Découvrez vos points forts de Marcus Buckingham attention ne pas acheter le livre d’occasion)
    • Les 6 vertus et 24 forces de caractère de l’être humain de la psychologie positive (Voir Le livre de Martin Seligman). Martin Seligman et Christopher Peterson ont posé un cadre de référence de ces forces, proposant en 2004 une classification de 24 forces de caractères ou qualités personnelles d’une personne autour des 6 vertus internationalement reconnues.

    Je vous détaille ici les

    SAGESSE ET CONNAISSANCES

    • Curiosité
    • Amour de l’apprentissage
    • Jugement
    • Ingéniosité
    • Intelligence sociale
    • Perspective

    COURAGE

    • Bravoure
    • Persévérance
    • Intégrité

    HUMANITE ET AMOUR

    • Gentillesse
    • Amour

    JUSTICE

    • Citoyenneté
    • Impartialité
    • Leadership

    TEMPERANCE

    • Humilité
    • Prudence
    • Maîtrise de soi

    TRANSCENDANCE

    • Reconnaissance de la beauté
    • Gratitude
    • Espoir
    • Humour
    • Entrain
    • Spiritualité
    • Pardon

    Il est possible de passer un test sur le site http://www.viame.org/ cela vous donnera gratuitement vos 5 premières forces. Si vous voulez avoir le résultat complet vous devrez payer 40$. Le test gratuit est très ressemblant pour ma part et plus facile à comprendre que le test de Gallup. Peut-être ? Attention le site est en anglais mais le test est en Français, si vous le désirez.

    Pour moi cela à donné :

    1. Humour et enjouement
    2. Capacité d’aimer et être aimé
    3. Curiosité et intérêt accordé au monde
    4. Gentillesse et générosité
    5. Spiritualité, religiosité, but dans la vie, et foi.

    C’est vraiment MOI ! Même le 5 ème point pour ceux qui me connaissent et qui savent que je suis athée savent que cela est vrai… Etonnant non ? Et vous ça donne quoi ?

    Bon alors maintenant je vais travailler à mes résolutions… Je vous dirais cela dans quelques jours…