Catégorie : Coaching

  • A la recherche du bonheur : Vérités et dangers du simplisme

    3 singesLa psychologie positive s’appuie une étude de 2000, de Kahneman, Diener et Schawrz (The fondations of Hedonic psychology) pour faire la peau à quelques idées reçues.

    Vous recherchez le bonheur et une vie satisfaisante ? Alors voici 4 choses qui ne devraient pas vous préoccuper outre mesure, car elles sont sans influence, sur votre niveau de bonheur.

    1. Gagner plus d’argent. Une fois que vous êtes à l’aise financièrement, c’est à dire que vous pouvez subvenir à vos besoins (Nourriture, vêtements) et que vous avez un toit sur la tête. Au delà d’un certain seuil les gens matérialistes sont moins heureux.
    2. Modifier votre appartenance ethnique ou aller habiter vers une région ensoleillée. Cela n’a aucun effet sur le niveau de bonheur !
    3. Etre aussi instruit que possible, en effet cela non plus n’a aucune influence sur le niveau de bonheur.
    4. Enfin, rester en bonne santé ! Ce n’est pas la santé qui compte mais bien la perception que l’on a de notre santé)

    Etonnant non ?

    Voici d’après les travaux de Martin Seligman, 5 choses sur lesquels vous pouvez agir mais cela n’a que peu d’influence (pas plus de 15 %) (Voir La fabrique du bonheur – Vivre les bienfaits de la psychologie positive au quotidien ). Enfin ces paramètres ne sont certainement pas suffisants et à part le premier la causalité n’est pas démontrée !

    1. Vivre dans une démocratie riche et pas une dictature pauvre avec un effet important
    2. Etre marié (Effet important mais… Causalité non démontrée
    3. Eviter les émotions et événements négatifs. Avec un effet modéré
    4. Développer un riche réseau social. Cela un effet important mais… Là non plus, la causalité, n’est pas démontrée.
    5. Etre croyant. Avec un effet modéré.

    Etonnant non ?

    Courte-echelleLa première partie de cet article m’a un peu surpris mais finalement en y réfléchissant je suis conscient que cela est vérifiable et pour la plupart de ces 4 choses j’ai pu toucher du doigt que cela est réel. Il n’y a pas d’influence sur le bonheur sur ces paramètres. La deuxième série quant à elle me pose encore problème à ce jour. En effet celle-ci tend à montrer que les gens sont plus heureux si… Ils vivent en démocratie. ils sont mariés et croyants, sont membres de clubs divers et font des rencontres et … ne s’occupent pas du malheur des autres ! Pour vivre heureux, vivons cachés et enfermés dans un autisme sociétal ? Les valeurs « famille », « patrie », « religion », « quant à soi » seraient les valeurs phare du bonheur ?

    En lisant ce que je viens d’écrire, je sens monter en moi, une colère diffuse. Une de mes valeurs est violée par ce que j’ai lu… Et l’altruisme alors ? Faire et agir pour le bonheur des malheureux, me rend heureux. Je me sens utile en faisant cela, et pourtant cela ne me rend pas malheureux. C’est même l’inverse qui me rend malheureux.

    Si je reprends maintenant cela sous l’angle de l’action. Pour vivre heureux, je vais continuer à agir comme je le fais depuis 1999 (et avant, aussi un peu… Mais avec moins de conscience) : « Mettre ma vie en accord avec le sens que je lui donne. »

    En lisant la suite du livre je me suis aperçu que cela à véritablement une grande influence sur le bonheur. Heureusement que je ne me suis pas arrêté à la page 93, de ce livre. Cela explique que, sortis de leur contexte, les résultats, même les plus intéressants, des enquêtes de tous poils, ne restent que des informations sans portée universelle.

    Attention à toutes ces tentatives de généralisations et de simplifications qui tournent au simplisme.

    OUF ! Me voilà rassuré.

     

     

  • Le challenge dans notre vie est un des paramètres du bonheur

    6a00d834209e6353ef015432d76b57970cJ’ai pu constater depuis que je pratique de manière assidue l’appreciative inquiry, que chaque personne interrogée pendant la phase de découverte raconte une expérience quelle considère comme une réussite si celle-ci était associées à un défi qu’elle ressentait comme difficile et qui lui a permis d’exercer ses qualités de manière optimale.

    Tout d’abord un petit rappel sur l’appreciative inquiry s’impose. C’est une méthode d’accompagnement des équipes et des individus qui recherche le fonctionnement optimal d’un système et qui a été formalisé par David Cooperrider. Voir le livre de Jean Pagès à ce sujet : Le coaching avec la méthode Appreciative Inquiry. C’est une méthode qui s’appuie sur 5 phase et j’ai déjà commis un article à ce sujet précédemment.

    Ensuite pour éclaircir les choses qu’est-ce qu’un challenge ? Le véritable challenge est un objectif que je ne peux atteindre je reste simplement avec mes capacités actuelles et mes stratégies de base. Mais je peux l’atteindre si je change quelque chose.

    Alors, c’est simplement un objectif inatteignable ? NON !

    C’est plus que cela. C’est un moyen de grandir ! C’est un moyen de me dépasser. De passer au niveau supérieur, en m’appuyant sur mes qualités et mes talents. Il a la particularité de me mettre dans un état émotionnel qu’on appelle le flow (ou flux en Français). Vous voulez en savoir plus sur cet état ?

    (Extrait d’un article de Wikipedia)

    Csikszentmihalyi a identifié les caractéristiques accompagnant et décrivant l’expérience du flow. Ce sont les suivantes :

    1. Objectifs clairs : les attentes et les règles régissant l’activité sont perçues correctement et les objectifs fixés sont atteignables avec les compétences de l’acteur
    2. Équilibre entre la difficulté de l’activité et les compétences de l’acteur (l’activité n’est ni trop facile ni trop difficile, elle constitue un défi motivant)
    3. L’activité est en soi source de satisfaction (elle n’est donc pas perçue comme une corvée)
    4. Haut degré de concentration sur un champ limité de conscience (hyperfocus)
    5. Une perte du sentiment de conscience de soi, disparition de la distance entre le sujet et l’objet
    6. Distorsion de la perception du temps
    7. Rétroaction directe et immédiate. Les réussites et difficultés au cours du processus sont immédiatement repérés et le comportement ajusté en fonction.
    8. Sensation de contrôle de soi et de l’environnement3

    La réunion de tous ces phénomènes n’est pas nécessaire pour conduire au flow. Les 3 premiers décrivent des caractéristiques de l’activité propices au flow, les 5 derniers décrivent plutôt l’état de conscience modifié qu’implique le flow.

    Voir le reste de l’article sur Wikipedia.

    Vous pouvez aussi vous procurer le livre de Mihaly Csikszentmihalyi  Vivre : La psychologie du bonheur

    Et alors ? Vous que considérez-vous comme une réussite dans votre vie ?

    • Vos enfants : Un beau défi non ?
    • Votre profession : Comment avez-vous évolué ?
    • La réussite à un examen ?
    • Le passage d’un concours ?
    • Le chemin de Compostelle ?
    • Le RE-démarrage suite à une maladie grave ?

    Racontez-nous vos réussites.

  • Le synchronisation automatique des contacts est un leurre.

    reseauxsociauxAvez-vous déjà essayé de synchroniser vos contacts automatiquement avec les réseaux sociaux ? Et vous en êtes content ?

    L’idée parait for sympathique à première vue. En effet, votre contact rempli sa fiche puis à chaque mise à jour de sa fiche, la fiche stockée sur votre smartphone (ou ordinateur) est automatiquement mise à jour. Alors ? où est le problème ?

    Chacun d’entre-nous est aujourd’hui sur plusieurs réseaux sociaux : Facebook, Google +, LinkedIn et Viadeo pour n’en prendre que quelques uns et chacun vous offre la possibilité de mettre à jour « votre fiche de contact » avec votre Nom + Prénom + Email + Adresse + Téléphone etc…

    Et c’est la que le bât blesse !

    Je me suis aperçu que certaines de mes fiches n’était pas à jour sur Facebook par exemple, certains de mes enfants n’ont pas mis à jour le téléphone portable, mais ont laissé un vieux numéro. D’autres personnes ont un nombre d’adresses important en Yahoo.fr, voire en Gmail. com ou autres adresses biduliques qui leurs servent pour les réseaux sociaux. D’autres avancent anonymement et les fiches sont « inexploitables ».

    Pour que la synchronisation serve à quelque chose il faudrait que vos contacts mettent à jour leurs fiches sérieusement. Vous vous voyez leur demander de mettre à jour leurs fiches ? LOL

    C’est comme cela qu’un jour en échangeant avec mon Fils « Lou » je croyais échanger avec « Ange »… L’adresse de mon fils a été noyée dans une série d’adresses et de numéros de téléphone les plus farfelus…

    Et oui ! La synchronisation automatique ne fonctionne pas, il faut bien l’admettre. je vais rester à mettre à jour mes fiches moi-même à l’ancienne. 😉

    Et vous vous avez trouvé ça facilitant, d’avoir 2000 fiches inexploitables sur votre smartphone ? Personnellement j’ai arrêté la synchronisation automatique avec les réseaux sociaux et je reste à une synchronsation entre « MES  » appareils via « MON » carnet d’adresse. OUF !

    Nous sommes à l’ère des réseaux connectés mais pas encore à l’ère du mode collaboratif.

    Pour moi la collaboration passe par 3 valeurs essentielles :
    être positif, être participatif et être contributif…

    Participatif pourquoi pas ? Mais pour le reste …

    « Download in progress »

  • Comment vous comportez-vous dans la relation amoureuse ?

    tourterellesLa recherche sur la psychologie positive montre que la vie de couple contribue au bonheur de manière assez importante (Voir le livre de Martin Seligman – La fabrique du bonheur – Vivre les bienfaits de la psychologie positive au quotidien). La vie de couple va influer de manière importante dans la mesure où notre comportement face à ces relation sont plus « sûres » et dans la durée. Les comportements sont autour de 4 tendances qui se classent autour de deux paramètres :

    • Peur de la séparation
    • Peur d’être envahi

    On retrouve face l’amour encore une fois la peur. L’amour comme force de construction et la peur force de destruction, comme le décrit, Neale Donald Walsch dans son livre Conversations avec Dieu.

    Ces quatre types sont :

    • Le type sécurisé
    • Le type évitant
    • Le type anxieux
    • Le type effrayé

    Souvent la relation que nous avons à l’amour est une variante de la relation que nous avons cultivé avec nos parents. Comme vous pouvez l’imaginer c’est bien les personnes ayant des relations sécurisées qui vont améliorer de manière importante la « taux » de bonheur global de chacun. Il suffit d’une des deux personnes pour influer sur le bonheur du couple ! Vous avez le pouvoir de le faire. Ce n’est pas une fatalité de rester dans un type de relation. le coaching peut vous y aider bien entendu. 😉

    Vous voulez savoir où vous vous situer avant de commencer ? Il existe un site très intéressant sur la psychologie positive où vous pouvez passer tous les tests. Ici celui qui vous intéresse est « Close Relationships Questionnaire« … En Anglais ? Oui vous avez deviné. Tous les tests sont en Anglais. Vous pouvez vous y rendre sur le site : http://www.authentichappiness.com …

    Bon si vous êtes pas du tout anglophone voici une description sur les trois premiers types :

    1. Je trouve qu’il est relativement facile d’être proches des autres et je me sens à l’aise lorsque je dépends d’eux et qu’ils dépendent de moi. Je n’ai pas peur d’être abandonné ou que quelqu’un soit trop proche de moi.
    2. Je suis un peu mal à l’aise d’être proche des autres. je trouve difficile de leur faire pleinement confiance, de me permettre de dépendre d’eux. Je suis nerveux lorsque quelqu’un est trop proche de moi et il arrive souvent qu’un partenaire souhaite avoir un niveau d’intimité plus important  que celui avec lequel je me sens à l’aise.
    3. Je trouve que les autres hésitent à être aussi proches que je le souhaite. Je m’inquiète souvent de ce que mon (ma) partenaire ne m’aime pas vraiment ou ne souhaite pas rester avec moi. Je souhaite fusionner totalement avec une autre personne, et ce désir fait parfois fuir les gens.

    Alors vous êtes 1, 2 ou 3 ? (1 = sécurisé, 2 évitant, 3 = anxieux) Je ne parle pas des 4 car pour eux … C’est la fuite !

    Alors comment agissent les couples de « type sécurisé » ? En 5 heures par semaine, ils vont augmenter la force de leur couple et leur niveau de bonheur.

    • Séparation : Avant de se dire au revoir, chaque matin, chacun découvre une chose que l’autre va faire ce jour là ( 2 minutes X 5 jours = 10 minutes )
    • Retrouvailles : A la fin de chaque journée de travail, le couple a un conversation peu stressante de retrouvailles ( 20 min. X 5 jours = 1 Heure 40 min )
    • Affection : Se toucher, s’enlacer avec tendresse et pardon ( 5 min X 7 Jours = 35 min )
    • Un RDV hebdomadaire : Réflexion sur leur amour dans une ambiance détendue ( 2 heures X 1 fois par semaine )
    • L’admiration et l’appréciation : Des manifestations sincères d’affection une fois par jour ( 5 min X 7 jours = 35 min)

    Facile  ! Non ? 5 heures par semaine ! En 5 heures seulement le bonheur grandi et le couple aussi... Et vous ? Vous en faite partie de ce couple ? Non ?

  • L’aide à la prise de conscience

    PartageDans un article précédent je parlais du bonheur, et je vous indiquais que le bonheur dépend du sens et du plaisir. Je vous propose d’approfondir cette notion et de visiter chacun pour soi, sa vie.

    Connaissez-vous Nathaniel Branden ? Il est souvent cité comme le père des travaux sur l’estime de soi, dans la psychologie positive. Il a écrit un livre qui s’appelle « Les 6 clés de la confiance en soi ». Dans ce livre il explique une technique, qui s’appuie sur des phrases à achever. Je vous propose pendant quelques semaines (2 ou 3 par exemple) de prendre quelques phrases que vous complèterez à votre gré avec des fins différentes en fonction de l’humeur du moment. Que constatez-vous à la lecture de vos phrases ? (Un site d’exemple créé par le Toulouse sup’ aéro et le MIT de Cambridge)

    Vous pouvez y trouver une certaine utilité pour comprendre ce qui fait réellement sens pour vous et aussi ce qui vous apporte du plaisir. Vous en faites un tableau avec 3 colonnes :

    1. 1ère colonne la phrase
    2. 2ème colonne la note du sens pour vous sur 10
    3. 3ème colonne la note du plaisir pour vous sur 10

    Voici quelques phrases et amusez-vous bien !

    • Si je prends 5% de plus de mon temps pour m’occuper de moi cela changera ….
    • Si je m’arrête de courir pendant 5% de mon temps, il se passera la chose suivante dans vie….
    • Si je prends le temps de respirer profondément en pensant à ce qu’est le bonheur, je découvrirai que…
    • Si je souris pendant 10% de plus pendant mes trajets quotidien, il se passera ….
    • Si je n’utilise pas mon smartphone pendant une journée par mois, je pourrai…
    • Si je dis non quand je pense non et oui quand je pense oui alors…
    • Maintenant, je prends conscience de …
    • Si j’accepte 10% de plus de personnes dans ma vie, alors celle-ci…

    Et si vous avez des idées de phrases … ajoutez les en commentaires ! Partageons c’est vraiment une idée très réjouissante que de visiter VOTRE monde 🙂

  • La méthode pédagogique adaptée à la plasticité du cerveau.

    cerveau
    Image du site http://www.splitreason.com/ (vente de tee-shirt)

    Aujourd’hui je viens échanger avec vous sur un article du magazine Science & Vie de décembre : « A Chaque métier son cerveau »

    Dans cet article nous pouvons nous apercevoir que les neurosciences prouvent que le mode de fonctionnement d’un individu dans sa profession va induire des modifications durables des connexions neuronales et du mode de fonctionnement de celui-ci. On apprends par exemple que le cerveau des chauffeurs routiers, des danseuses, des pilotes d’avion ou autres musiciens sont modifiés par leurs pratiques professionnelles.

    Cela permet un fonctionnement optimal, pendant son métier et chaque métier va avoir ses propres modes de fonctionnement. Cela pose un certains nombres de problèmes quant au recyclage. En effet pour changer de profession il va falloir changer des comportements et cela peut être handicapant pour ceux qui ne rentrent pas entièrement dans leurs nouvelles pratiques, mais cela est à l’étude… (A suivre…)

    Cet article éclaire de manière extrêmement forte, la différence entre « savoir quelque chose » et « vivre quelque chose ». Dans mes formations, je mets le focus sur la pratique du métier car c’est cela le plus difficile à acquérir car le métier de coach est rarement le premier métier d’une personne. L’élève vient avec son câblage neuronale spécifique et il va devoir acquérir un nouveau mode fonctionnement. ce n’est pas simplement de « savoir comment il faut faire » mais de le pratiquer !

    Un exemple avec le métier de coach :

    Dans le métier de coach, lors d’un entretien de coaching, le coach va passer régulièrement d’une position focalisé sur le coaché, à une position focalisé sur lui, puis focalisé sur la relation, et cela de manière relativement rapide pour lui permettre de comprendre les jeux émotionnels en cours. Il va utiliser pour cela les neurones miroirs qui vont lui permettre de « vivre » l’émotion de l’autre en étant capable de faire la différence entre l’émotion de l’autre et la sienne. cela lui permet de pouvoir poser « LA bonne question » au bon moment ! C’est à dire la question qui va provoquer le plus d’envie d’aller vers le changement demandé par le client.

    Facile à dire, hein ? Mais à acquérir quand on vient comme moi du monde l’informatique, ne fut pas facile. J’ai pratiqué pendant 1 an à raison de 10 entretiens de coaching par semaine (au moins) pour y arriver de manière correcte et efficace. Pour certains cela sera plus facile, mais en aucun cas ce sera immédiat car cela nécessite de « re-cabler » nos fonctionnements, sauf cas exceptionnel, de précablage initial cohérent.

    Je reviens à mon exemple du cablage de coach. ce mode de fonctionnement peut nuire d’ailleurs dans d’autre cas où l’association durable est nécessaire. Parce que ce mode de fonctionnement « Associé-Dissocié » va nuire au bon déroulement d’une séquence nécessitant l’association complète à l’instant présent pendant des relations intimes par exemple. Pour ma part, j’ai du mettre en place des plages de méditation, pour changer de fonctionnement, quand je suis dans ce cas sous peine de dysfonctionnement érectile. Et ça marche ! 🙂

    De la même manière les danseuses et les pilotes d’avion de chasse désactivent les liens avec les zone sensorielles du vertige (syndrome audio-labyrinthique)… Et les chauffeurs de camions, modifient leur cervelet… (Lisez l’article de Science et Vie c’est édifiant). Alors vous comprenez pourquoi je tiens à la pratique ? Et je comprends mieux maintenant l’approche des professeurs d’art martiaux : « Practice only practice, no question ! »

    Cela me rappelle, un livre de A.E. Van Voght de ma jeunesse qui trouve ici toute son ampleur « Le Monde des Non-A »où Gosseyn le héros modifiait le mode de fonctionnement de son cerveau… Mais c’est une autre histoire. Bien entendu cela n’exclu pas le savoir livresque sur lequel s’appuie nos pratiques, mais le plus difficile à acquérir est bien « LA PRATIQUE » alors… Qu’attendez-vous pour pratiquer ?

  • Quelle est la personne la plus importante pour toi sur terre ?

    vipJ’aime cette question qui embête souvent celui ou celle à qui on la pose. Car c’est terrible de répondre à cette question devant ceux que l’on aime.

    La plupart des penseurs et des religions qui préconisent le sacrifice comme fondement de la morale, partent du principe que si l’on agit dans son intérêt personnel, on nuit forcement à ses semblables. Kant et ses potes, pensent que si on ne lutte pas contre ses propres tendances à l’égoïsme, on va nuire aux autres et négliger leurs besoins.

    Est-on obliger de choisir entre aider les autres et soi-même ?

    Moi ce que j’aime c’est de donner sans rien attendre en retour et cela me fait un bien fou ! le don, c’est magnifique comme cela entretient mon bonheur. mais imaginons que je n’ai rien à donner… Comment alimenter cette source de bonheur ?

    Plus on aide les autres et plus on s’aide soi-même à être heureux… Et plus on est heureux, plus on aide les autres ! C’est un cercle vertueux qui s’auto-alimente ! la gratitude ? C’est chouette et le don alors ?

    Quand on est malheureux on n’est moins porté à l’attention aux besoins des autres… Alors que si on cultive son bonheur, c’est un peu comme si on mettait des lunettes de vue pour voir plus loin que le bout de son nez. Méfiez-vous de ceux qui cultive le malheur et le repli sur soi dans leurs discours, car ceux-la même sont ceux qui vous éloignent du bonheur en vous incitant à refuser l’autre. Le repli sur soi, cultive l’absence de don qui cultive le repli sur soi… c’est un cercle vicieux !

    Quand on se sent bien dans sa peau on peut aider les autres. Alors que faites-vous pour vous ?

    Bien-sûr il y a un piège dans cette démarche qui est de vouloir donner aux autres « POUR » être heureux ! NON !!!! Donner aux autres pour être heureux c’est aller dans le piège de la manipulation… « Après tout ce que j’ai fait pour toi…bla bla… »

    Avant de faire un choix sur une action, il faut d’abord s’interroger sur ce qui va me rendre heureux indépendamment de la contribution aux autres car si mon but c’est de donner aux autres pour les priver de la recherche du bonheur indépendamment de moi alors je lui nuis car je me rends indispensable à son bonheur et cela devient une dépendance… (et ce sera le sujet d’un autre article sur le bonheur)

    Maintenant si il vous reste un doute sur la réponse à la question tire de cet article. demandez-vous « Que pourrais-je faire pour ceux que j’aime si je viens à mourir ? » Vous avez toujours un doute ? Alors c’est qui ?

    Et en cadeau ce lien vers cette magnifique chanson de Florent Pagny :

    [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=g-gh2hIRhkc&w=420&h=315]

  • Ce qui se conçoit bien…

    stroumpf« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement – Et les mots pour le dire arrivent aisément. » cette citation de Nicolas Boileau-Despréaux a pris tout son sens lors d’une soirée que j’ai vécu dernièrement. Ma mère me disait souvent cette phrase et elle ajoutait « In cauda Venenum » (Le venin est dans la queue) quand elle lisait mes rédactions et que j’étais enfant.

    Pour certains d’entre-nous tout est important aussi ils ne peuvent pas « réduire » leurs présentation à l’essentiel puisque tout est essentiel. Et du coup le message est noyé dans un « bruit » de fond. Si pour d’autres ce bruit de fond est signe de travail et qualité. Pour les plus avertis d’entre-nous, ce bruit nuit à la clarté de la présentation ou de l’exposé.

    A la fin de cette soirée, où deux orateurs s’étaient exprimés. J’ai fait un test où j’ai posé quatre questions à beaucoup de participants (plus de 80% des présents) :

    1. L’exposé 1 était sobre, simple et présentait un protocole de travail de manière structurée et ne nécessitant aucune connaissance préalable. Puis un acronyme récapitulant la méthode.
    2. L’exposé 2 était avec de nombreuses références et exemples citant les sources et les origines du travail fourni, puis présentait un outil complexe nécessitant une connaissance approfondie de la PNL et un protocole de travail nécessitant une connaissance approfondie de l’hypnose. Pas de conclusion.
    • Question 1 : Quel était l’exposé qui démontrait le plus de travail ? – Réponse : 2 (95%) – 1 (5%)
    • Question 2 : Qu’avez-vous retenu de chaque exposé ? – Réponse : J’ai bien retenu le premier et Je dois lire le 2ème à tête reposée
    • Question 3 : Pouvez-vous utiliser ce que vous avez retenu de l’exposé 1 – Réponse : Oui 100%
    • Question 4 : Pouvez-vous utiliser ce que vous avez retenu de l’exposé 2 – Réponse : Non 100%

    Bilan de cette mini-étude :

    • L’exposé 1 : « Ca va me permettre de mettre un outil au service des objectifs de mes clients »
    • L’exposé 2 : « Je crois que je vais aller me former à la PNL et à l’hypnose avant d’aller plus loin dans le coaching »

    Et hop ! CQFD (Ce qu’il fallait démontrer…)

    Si vous voulez avoir une belle notoriété et vendre de la formation alors soyez le plus « abscon » possible avec des références extrêmement pointues et une multitude de détails qui prouvent que vous avez la connaissance et que votre interlocuteurs est nul. Puis offrez lui un cadeau inexploitable sans formation, pour qu’il vous achète celle-ci.

    Bonne stratégie marketing non ? Mais cela ne permet pas de devenir coach mais … formateur et vendeur de formation ! (et quel vendeur !) Combien d’entre-nous (les coachs) font cela ?

    Personnellement, je pense que celui qui permet lors de ses exposés, de rendre simple (pas simpliste, bien-sûr) ce qui est compliqué, est celui qui a produit le plus de travail personnel. Et c’est vraiment là que l’on peut percevoir la profondeur du coaching dans cette phrase de Villiers de Lisle-Adam : « Je n’enseigne pas, j’éveille ».

  • Le rôle des rituels dans notre vie.

    6a00d834209e6353ef0147e1b1cf35970bQuand on se questionne sur la nature du bonheur, on en arrive souvent à confondre bonheur et réussite. Or les études récentes sur la psychologie positive nous le prouve de manière scientifique maintenant réussite ne signifie pas bonheur. La réussite matérielle (avoir du fric) ne signifie pas « Je suis heureux ». Bien entendu quand la manque de revenus est criant, il nuit à la qualité de notre vie et alors le manque de fric, signifie bien déficit de bonheur mais l’inverse n’est pas vrai.

    Les études de Daniel Kahneman, prix Nobel d’économie, n’ont mis que peu d’argument en faveur d’un lien hypothétique entre richesse et bonheur. Les individus ayant des revenus supérieurs déclarent vivre à peine plus de moments heureux que les autres, voire même à contrario, ils sont plus tendus et ne consacrent que peu de temps aux occupations agréables. On peut s’étonner du fait que certains deviennent riches et se mettent à déprimer. Combien de personnes après avoir réussit, sombrent dans la dépression, l’alcool ou la drogue ?

    Pour qu’il y a bonheur il faut qu’il y ait :

    • Plaisir (bénéfice immédiat)
    • Sens (bénéfice futur)

    C’est nécessaire sans être suffisant, et il faut bien commencer par quelque chose. Alors si nous nous penchions aujourd’hui sur ces paramètres seulement ? Pour commencer ?

    Combien de temps passez-vous chaque jour dans des activités qui regroupent ces deux caractéristiques à la fois ? Vous trouverez sur ce blog un article sur comment évaluer ce que je fais, quand je le fais : « Comment faire ce qui est important ?« 

    Comment se fait-il que je ne fasse pas plus souvent ce qui est « Important et non urgent » ? Ce qui fait sens pour moi ? Eh bien souvent c’est la peur qui justifie cela : « La peur du regard des autres », « la peur de la pénurie », « la peur de réussir », « la peur de l’échec ». ce sont toutes les peurs de procrastination qui nous paralysent.

    Comment sortir de cet écueil du temps qui passe et qui nous éloigne du bonheur ? Pour répondre à cette question, je vais revenir ici sur un autre article que j’ai écrit sur le coaching :  « A quoi sert le rituel dans le coaching ?« 

    Une manière de sortir de là est de créer ses propres rituels pour entrer dans sa zone d’influence. La zone où tout est sous notre contrôle. L’idée de base est de reprendre le sens d’un rituel. C’est quoi un rituel ? C’est un ensemble de procédure dont le but est de passer d’un espace d’un certain type (Exemple : espace normal) à un autre espace d’un autre type (Exemple : espace sacré) en provoquant un changement d’état de celui qui le pratique.

    Quelques exemples :

    • Le rituel de la messe pour les Chrétiens
    • Le rituel de la prière pour toutes les religions
    • Les ablutions qui initient le passage à la prière pour les Musulmans
    • Les préliminaires amoureux
    • La mise en situations pour les sportifs par le rebond 3 fois de la balle de tennis ou la respiration controlée
    • D’une certaines manière le rituel du salut quand nous visitons quelqu’un
    • Le rituel du thé
    • Le salut au début et à la fin d’un combat dans les arts martiaux.

    En fait dans le cas qui nous intéresse, ce serait le moyen de passer d’un espace non important à un espace important. Passer dans un espace sacré n’est pas anodin. car étymologiquement ce qui est sacré, est « ce », pourquoi, je peux me sacrifier (voir mon article : « Une recette qui donne du sens à la vie ?« ). C’est donc ce qui fait « sens » pour moi.

    Le rituel donc va me mettre sur la « voie du sens ». Il ne reste plus qu’à l’entouré de plaisir immédiat et j’ai la recette : « Un rituel agréable, qui me remets dans le sens de la vie » c’est à dire un rituel agréable qui me rapproche de mon essence. Vous connaissez maintenant les activités qui font sens pour vous et la manière de mettre en place le chemin vers elles.

    Quelques exemples de rituels qui me sont personnels :

    • Chaque matin me lever avant le soleil pour pouvoir méditer 30 minutes
    • (Rituel de couple) Lorsque mon épouse rentre du travail. J’arrête de travailler, et me déconnecte de mon ordinateur ou de toute autre activité. Tandis qu’elle va se rafraichir pour la soirée, je nous installe confortablement autour d’un boisson chaude ou froide selon la saison. Et  simplement nous nous asseyons pour apprécier notre échange. Elle me raconte ses actions de la journée. Et je trouve une raison de la féliciter sur une/des action(s) du jour et je lui indique pourquoi je suis heureux d’être son conjoint. Puis elle écoute les actions de ma journée, et elle me félicite sur une/des action(s) du jour et m’indique pourquoi elle est heureuse d’être mon conjoint.
    • Chaque soir dans ma salle de bain pendant le brossage des dents, je fais la liste des tous les gens merveilleux rencontrés et de leurs qualités, et je me félicite d’être  qui je suis pour avoir vécu cette journée car j’ai fait cette chose de bien aujourd’hui …. (je la détaille)
    • Chaque semaine je prends mon téléphone et j’appelle ma mère simplement pour lui dire que je l’aime
    • Lorsque je rentre dans mon bureau pour la première fois du jour, je prends le temps de méditer (10 min)  tandis que je brûle une feuille de papier d’Arménie.

    Vous pouvez compléter cette liste avec les vôtres ? A vos claviers 😉

  • Bonheur et réussite et le complexe de Frankeinstein

    Avez-vous remarqué que souvent les gens heureux réussissent dans beaucoup domaines ? Certains en viennent à penser que ce bonheur vient justement de leurs réussites. Si vous vous penchez dans le monde de la recherche sur le domaine de la psychologie positive vous découvrirez une chose qui vous étonnera peut-être c’est bien le bonheur qui agit comme moteur suprême et qui entraîne dans son sillage la réussite et non l’inverse.

    Malheureusement certains aigrefins en ont fait une théorie normative et culpabilisante à partir de cette « loi d’attraction ». Une théorie selon laquelle vous attirez ce que vous pensez et donc si vous ne pensez pas correctement vous vous planterez !

    « IL FAUT PENSER JUSTE » … Quelle horreur, et repoussoir, pour moi, qui suis un optimaliste convaincu. Penser juste ? C’est à dire penser uniquement comme l’idée que je me fais du bonheur à ce jour ? Mais si le bonheur était autre chose ? Bien-sûr je pense à mon avenir où j’y associe le bonheur que je rêve et j’associe cela à la prise en compte de mon plaisir sur le chemin vers ce but et je prends en compte les erreurs de parcours car cela aussi me construit.

    • Les adeptes de la loi d’attraction se placent dans un « futur idéal » qu’ils tentent de visualiser et toutes les actions doivent les mener vers ce bonheur idéal futur. or le bonheur est aussi à coté de nous maintenant. là où nous vivons.
    • A l’opposé de ces futuristes, il y a les passéistes qui restent à se morfondre sur leur « non pouvoir » par rapport aux actions à poser. C’est vrai que se morfondre à regarder les erreurs sans revenir au présent où des actions peuvent être posées.
    • Il y a aussi ceux qui sont au présent permanent, qui pensent que le plaisir se prends maintenant car le passé n’a plus d’existence et le futur n’existe pas. Et qui très rapidement s’apercevront qu’ils y a des pièges (addiction par exemple) et aussi que vivre seulement dans le présent est contre productif pour leur motivation intrinsèque.

    Ces trois comportements sont contre productifs pour aller vers le bonheur.

    • J’ai eu un période « Vivre au présent » dans ma vie… ce fut une période très brillante et qui me semblait heureuse, et qui s’est fini par « Vivre au présent comme si demain n’existait plus » et … Sans demain pas d’avenir alors pourquoi faire continuer à vivre comme cela ? J’avais perdu le sens… Et je n’étais pas heureux.
    • J’ai rencontré la « loi d’attraction » et je suis devenu un adepte de la loi d’attraction, à fond ! J’avais mon « Wish Book » (livre de souhaits). Je faisais des panneaux décrivant mon avenir. J’écrirai mon objectif 100 fois (chaque jour)… Je faisais TOUT ce que la loi d’attraction m’imposait… Je pratiquais le nettoyage cellulaire (et ses tapotements) … Et… Je n’avais plus de présent. Les gens, près de moi, s’éloignaient progressivement car je n’avais aucune présence à ce monde…  J’étais uniquement tourné vers un demain « meilleur ». J’investissais pour demain et je n’étais pas heureux.
    • Je n’ai jamais eu la période « Tout est noir » et le passé me le prouve. Et je ne m’en plaindrai pas car je connais de ces personnes figées dans une « non action » et qui se plaignent de ne pas être heureuses.

    Aujourd’hui je me suis détaché de ces pièges que j’ai rencontré. Demain est un autre jour et pour moi il doit avoir du sens. Et j’ai travaillé sur le sens que je lui donne. (voir mon article sur le sujet)

    « La loi d’attraction » ne se suffit à à elle-même car elle nous décrit notre vie de demain en indiquant les actions à poser aujourd’hui uniquement dans le but de demain. Et si tu n’obtiens pas ce que tu devais obtenir c’est de « TA FAUTE » ! Car tu n’a pas fait ce qu’il faut ! Pour moi le bonheur est demain et aussi aujourd’hui ! (Voir mon article sur l’imperfection). Le plaisir de rencontrer le bonheur au quotidien, et d’entretenir le sens vers un demain que je construis en m’appuyant sur MES erreurs, MES émotions … »TOUTES MES EMOTIONS ! » car chacune de mes émotions a un sens. Chaque émotions me mets en mouvement vers l’avenir que je ne connais pas et heureusement ! Je dis, heureusement, car j’ai lu  L’Homme_stochastique de Silverberg et j’ai découvert que, effectivement, connaître l’avenir c’est aussi savoir la date de sa mort. C’est vers votre mort que vous voulez aller ? Est-ce que de savoir que vous allez mourir vous rend plus heureux ?

    L’avenir c’est demain… Imaginez un peu… Vous voulez rencontrer le conjoint idéal, la femme fatale ou le prince charmant selon vos goûts. Alors vous la décrivez … Elle est comme cela … Et comme ceci et … Vous construisez son image et … Vous la rencontrez ! Et elle est exactement comme vous le désiriez…  Dommage hein ? Plus de mystère ! Plus de découverte ! Plus aucun plaisir, de découvrir ce que l’autre aime, puisque l’autre c’est « VOS DESIRS »… Vous avez créé votre « Frankenstein personnel« … Et vous souvenez-vous de ce qui arrive au docteur ? (Celui qui a créé son monstre personnel ?) IL EST DETRUIT PAR SA CREATURE.

    C’est ce que j’appelle le complexe de Frankenstein :  » Le créateur détruit par sa créature »… Souvent l’homme est dans ce cas… Souvenez-vous de Tchernobyl ou de Fukushima… Alors ? Et si nous vivions dans la vraie vie , au présent, avec nos erreurs et notre passé en construisant notre avenir et en lui donnant du sens.