Catégorie : Coaching

  • Le « Mieux » peut-être l’ennemi du « Bien ».

    AristoteAujourd’hui je viens vous parler du juste milieu. Vous connaissez cette expression ? « Le mieux est l’ennemi du bien » une phrase de Voltaire… (mais je n’en suis plus si sûr maintenant que je l’ai écrite.)

    Prenons Aristote par exemple. Dans son approche du monde nous trouvons 3 lois :

    1. La loi de l’identité : Tout ce qui est est.
    2. La loi de non contradiction : Rien ne peut à la fois être et ne pas être.
    3. La loi du tiers exclu : Tout doit être ou bien ne pas être.

    Ces 3 lois ont été mises en défaut par la mécanique quantique, c’est à dire la science de l’infiniment petit. Et poussées à l’extrême ces trois lois, donnent  : « On ne change pas ce qui est ! » et cela justifie l’esclavage de l’homme par l’homme ou de la femme par l’homme d’ailleurs. On reste dans la dualité et jamais on ne peut envisager de troisième voie… Ces 3 lois poussées à l’extrême ont été néfastes à beaucoup de développements.

    Plus tard la sémantique générale (d’où vient la PNL) a réfuté l’utilisation de ces trois lois les remplaçant par les 3 postulats suivants :

    1. Une carte n’est pas le territoire,
    2. Une carte ne représente pas tout le territoire,
    3. Une carte est auto-réflexive.

    qui, donnent, appliqués à la vie courante et au langage :

    1. Un mot n’est pas ce qu’il représente,
    2. Un mot ne représente pas tous les faits,
    3. Le langage est auto-réflexif.

    Et cela a permis de développer la PNL, telle que nous la connaissons aujourd’hui. Rappelons-nous toutefois que la PNL n’est pas une science mais simplement un outil de modélisation !

    Ce n’est pas parce qu’une science de l’infiniment petit rejette certaines lois que celles-ci ne s’appliquent pas à notre univers visible. Et pourtant c’est bien ce que voudraient nous faire croire des personnes liées au développement personnel… Vous avez déjà entendu parler de la fameuse loi de l’attraction?

    Aristote a été rejeté au loin par les adeptes de la sémantique générale (Voir le monde des Non-A de A.E. Van Vogt où Non-A veut dire Non-Aristotélicien). J’ai beaucoup aimé ces écrits car ils me permettaient de continuer à aller vers un monde de perfection que je croyais être à l’origine du monde imparfait dans lequel je vivais alors. Mais la coopération entre les hommes, l’altruisme que je recherchais, je ne le trouvais pas… Et cela m’envoyait vers une autre forme de tyrannie totalitaire !

    Et le développement personnel nous fait miroiter tant de choses « merveilleuses » qui « devraient être » si l’homme était ce qu’il « doit-être »…. Mais alors ? Il y aurait donc un homme qui « doit-être » un homme contraint par une loi particulière ? Lisez Facebook, Google + et autre Twitter et … Pleurez !

    Oui pleurez braves gens devant l’imperfection de votre vie! Et même devant l’imperfection de votre imperfection ! Comment être parfaitement imparfait ? Vous croyiez qu’être imparfait était un but en soi ? Eh bien perdez tout espoir, car vous ne pourrez jamais être aussi imparfait que la perfection de cette imperfection qui vous est montrée dans les écrits sur le développement personnel.

    Après nous avoir privés de perfection, le développement personnel veut nous priver de notre humanité imparfaite. faire de nous des hommes et des femmes responsables, car conscients. En effet chaque fois que votre niveau de conscience monte votre responsabilité monte aussi. Alors pour être heureux, que faire ?

    Et si nous commencions par reconnaître ce que nous sommes à l’instant présent ? Simplement dans l’imperfection de notre connaissance intérieure : « Je suis ce que je crois que je suis, jusqu’à ce que je découvre que je ne suis pas cela. Et là je deviens ce que je crois que je suis devenu. Et ainsi de suite à chaque étape, je change de perception de ce que je suis puisque je change de perception de ce que je crois devenir. Et donc mon identité se constitue de toutes ces étapes successives de changement de perception »

    Et comment commencer le chemin ? Simplement en choisissant un but qui réellement me motive et en faisant le premier pas ! Et oui… Il n’y a que le premier pas qui coûte mais vous ne savez pas ce qu’il  coûte. Et surtout restez au milieu de la route, car, pour en revenir à Aristote, du début … Soit je crois que je suis et donc je suis…. Soit je crois que je ne suis pas et donc… plouf... Que se passe-t-il ? Il n’y a plus rien… y avait une ville et y a plus rien ….  Si ! j’existe !  Heureusement que Nougaro est là …. OUF !

    [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=luiByXD05hA&w=420&h=315]

  • Handicap et Déni

    Handicap-tousJ’anime régulièrement des séminaires en entreprise sur « L’intégration de personnes handicapées dans une équipe » avec ces même équipes qui vont accueillir ou qui viennent d’accueillir une personne handicapée.

    Je commence tous les séminaires par le même rituel. : « Ecrivez sur ce pot-it que je vous distribue ce qui vous vient à l’esprit quand je vous parle de handicap ». Et je les laisse écrire quelques instants puis chacun à son tour indique ce qu’il a écrit pour commencer à partager. (NB : je recommence à la fin pour voir avec eux comment a changé leur vision du handicap ce qui me permet de faire évoluer mon message si quelque chose n’est pas clair)

    Dans l’un des derniers séminaire, une participante était très en colère. « Pourquoi êtes-vous là ? Ce n’est pas normal ce genre de séminaire. Vous stigmatisez les personnes en situation de handicap par votre simple présence. Une personne en situation de handicap est une personne comme les autres ! Il n’y a pas besoin de faire ce genre de sensibilisation. Moi je les traite comme les autres ! »

    J’ai accueilli sa colère avec intérêt car c’était la première fois que cela m’arrivait de me faire « cueillir à froid » par ce genre de remarques. Et le séminaire à continué selon mon programme habituel. On commence toujours par les idées reçues, présenter la loi de 2005 puis on aborde les expériences vécues sur le terrain, les jeux psychologiques, le triangle infernal, le cycle du deuil, le modèle de Hudson, etc…

    Pendant l’échange un personne dit « ben, personnellement j’ai remarqué que XXX (la personne handicapée) est sujet à des mots de tête car il demande souvent si j’ai du Doliprane. » je lui demande « souvent ?  » Elle me répond « Il me l’a demandé deux fois. » Moi « En Combien de temps ? » Réponse « en 15 jours…. Bon pas si souvent que ça c’est vrai !  » Avec un sourire entendu.

    Intervient alors la femme qui m’avait accueilli avec sa colère, (La colère était tombée). Elle me dit « Moi, je ne lui aurais pas donné le Doliprane! » Et moi  de lui répondre « Ah, bon ? Pourquoi ? » Elle « parce que on ne sait jamais, je l’aurai envoyé à l’infirmerie » « Bien-sûr cela parait plus sûr » répondis-je et de rajouter « Et vous auriez donné le Doliprane à quelqu’un d’autre » Elle « Bien-sûr » Moi « Ah ? Et pourquoi ? »

    Elle, un peu gênée « Parce qu’on ne sait jamais avec sa maladie et si c’était incompatible ? » Moi, je rajoute « Et vous pensez qu’à son âge (29 ans) il ne le sait pas ? Si le Doliprane est compatible ou pas avec sa maladie avec laquelle il vit depuis sa naissance ? »

    Silence… Alors j’enfonce le clou « Donc vous me disiez tout à l’heure que les personnes handicapées, on les traite comme les autres et là dans ce cas vous faites de vous même une différence, que vous ne pouvez pas rationnellement justifier, c’est bien cela ! (Rire et clin d’oeil) … réponse (Rire et clin d’oeil) « Ben dites-donc je ne l’avais pas vu venir celle-là… « Donc je fais de la discrimination injustifiée… » Moi, ne vous auto-flagellez-pas ce n’est pas le but de ce séminaire… Vous venez de découvrir une phase importante du deuil : Le DENI »

    Nous avons donc repris les phases du modèle de Hudson (Apparté technique pour les coachs : RAPPEL : Phase 2 = haute énergie négative. La colère est souvent associée à une phase 2 ) puis les phases du deuil qui commence (presque)  toujours par une phase plus ou moins longue de déni.

    Une grand moment dans ce type de séminaire.

    Vous êtes chef d’entreprise ? Vous êtes cadre ? Vous devez intégrer une personne handicapée dans votre entreprise ou vous aimeriez savoir comment faire ? Et si on se causait dans le poste ? Appelez-moi.

  • A vaincre sans péril on triomphe sans gloire. Et alors ?

    No_Pain_No_GloryJe viens de retrouver un tee-shirt qu’avait acheté mon fils, Valentin, sur le Camino en 2006. Et beaucoup de souvenirs me sont remontés. Le voyage, la marche sur le chemin, en 2005, seul pendant les 2500 Km qui me séparaient de Saintiago, en partant de Paris. Puis en 2006, ce voyage avec mes trois enfants où nous sommes retrouvés sur la route ensemble.

    Je lisais ces derniers temps un livre de Tal Ben-Shahar, L’apprentissage de l’imperfection, où je me suis aperçu que j’ai appris beaucoup en quelques années.

    Je ne suis plus un perfectionniste « total », il y a beaucoup de cas où je suis un optimaliste et même je dirai que je suis plus optimaliste que perfectionniste. Enfin comme le dit Tal Ben-Shahar, je suis un perfectionniste qui se soigne. Et ça marche !

    Je ne vais pas reprendre le tableau exhaustif du livre ici, cela vous permettra de le découvrir par vous même si vous le lisez mais je vais reprendre une notion importante qui différencie l’optimaliste du perfectionniste et que j’éclaire dans un autre article où j’ai découvert imperfection. ici je vais développer une implication sur cette découverte.

    Le perfectionniste est focalisé sur l’objectif. Seul le but compte. Il espère qu’en atteignant l’objectif il trouvera le bonheur, mais ce bonheur est éphémère et une fois l’objectif atteint, Il en diminue la valeur au point d’aspirer à autre chose qui l’attire vers un bonheur hypothétique. Il cultive la notion de « No Pain, No Glory« , c’est à dire : « Pas de gloire sans peine » ou autrement dit en Français : « A vaincre sans péril on triomphe sans gloire », « Une victoire facile ne vaut rien », « Puisque ce fut facile pour moi, c’est trop facile et donc cette victoire ne vaut rien ». Par contre un échec lui procure un grand désarroi car il s’imagine toujours qu’il aurait pu mieux faire puisque la perfection lui est accessible.

    L’optimaliste est focalisé sur le chemin et l’objectif. c’est à dire qu’il peut changer de chemin tout en gardant les yeux sur l’objectif. Il peut apprendre de ses échecs en route et y prendre du plaisir car le bonheur pour lui est sur la route autant que dans le but.

    Pour le perfectionniste « il vaut mieux être un Socrate insatisfait qu’un idiot heureux » alors que l‘optimaliste se comporte comme un bébé qui cherche à découvrir le monde et s’émerveille du bonheur qu’il va y rencontrer dans cette action. Bien-sûr l’optimaliste se plante aussi et il apprend. La tristesse fait aussi partie de sa vie. Elle fait partie du processus d’apprentissage.

    Vous connaissez le modèle de Hudson ? C’est quand on passe en Phase 3 que l’on peut grandir en son être ! La prochaine fois nous parlerons de l’arrêt de la cigarette, du régime et autres joyeuseté… Pourquoi ? Parce qu’il y a un rapport !

  • Le monde a-t-il un sens ?

    sens obligatoireUne discussion « au coin du feu » pendant la chute de grêle de ce matin sur Saint-Prix, a tourné au drame existentiel.

    « Nous faisons des choses dans la vie mais pourquoi faire ? Où allons-nous ? A quoi est-ce que cela sert ? » Et il continuait sa litanie de questions avec le regard dans le vague.

    « Attention ! lui dis-je, Tu vas mal tourner si ça continue tu vas me sortir les trois questions fondamentales de l’humanité. D’autres avant toi s’y sont essayé. Par exemple au lieu de poser les questions, qui suis-je ? D’où est-ce que je viens ? Et où vais-je ? Pierre Dac y répondait « Je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne ! » Quant à Pierre Desproges que j’aime beaucoup comme tu le sais, lui il posait les questions sous cette forme : « Où est dieu, que fait la police ? Quand est-ce qu’on mange ? » « 

    Il me regarda, interloqué, « Il faut que tu tournes tout en dérision ! c’est une manie chez toi! »

    Je lui souriais, « je comprends, ce n’est pas simple que de se retrouver à 45 ans et plus devant des questions si profondes, que le sens de notre vie s’en trouve posé en terme aussi manichéens. « La vie a-t-elle un sens ? »

    Je pense que certains te parleraient là, de dieu, de spiritualité, de conscience universelle, où je ne sais trop quoi. je vais te donner, la réponse que j’ai trouvé sur la route en marchant, en vivant chaque jour avec les miens. Bien-sûr, ce n’est pas une vérité, c’est simplement, ma croyance. Chacun d’entre-nous a ses croyances, et il construit son monde avec celles-ci, car nos croyances se vérifient par l’expérience. Alors, est-ce que le monde a un sens pour moi ? NON !

    Ou plutôt, je vais aller un peu plus loin, est-ce que ce sens, nous est imposé par une entité quelconque ? C’est là que je pense que non. Comment je le sais ? Parce que j’ai rencontré diverses religions, et j’ai trouvé « la mort et la peur de la mort » ou sinon, « l’enfer et la peur de l’enfer« , j’y ai rencontré aussi « le paradis et l’espoir d’une vie meilleure, éternellement belle et bonne. »

    Et surtout j’y ai rencontré des personnes qui en parlent qui y croient et sont alignées, et d’autres qui tuent en suivant les mêmes principes de leurs religions. En regardant l’histoire, j’ai pu m’apercevoir que les guerres de religion ont dévasté la terre en faisant miroiter aux hommes un paradis ailleurs ….

    Alors le monde aurait un sens obligatoire vers la guerre et la religion ?

    Sur le chemin de la vie (Le Camino que je continue chaque jour), je crois aujourd’hui que « le sens que le monde a », est en chacun de nous ! Le monde a le sens que nous lui donnons, nous les humains, avec nos réussites et nos échecs. Avec le progrès haïssable et le progrès qui nous soutient. La perfection du bonheur paradisiaque n’est pas pour moi. Car je sais maintenant que si l’on apprend pas l’échec on échoue à apprendre à vivre. Alors ? Quoi ? Rien n’aurait de sens ?

    vous-etes-ici

    Et si maintenant j’acceptais ma finitude. Si j’acceptais que ma vie a une fin. Que le bonheur passe, comme une brise sur ma joue, et que seule la plus grande conscience me le fait ressentir et percevoir. Comment ne pas rater ce souffle d’air si vivifiant qu’est le bonheur de vivre un instant avec vous ? Avec toi, et tes questions ?

    Le monde a-t-il un sens ? Oui pour moi… Il a le sens du vent du bonheur, après lui il peut y avoir la bise du malheur, avant lui la tempête du chagrin. Qu’importe. Je dois simplement être prêt à accueillir chaque instant qui passe. A accueillir chaque échec comme une invitation à apprendre la vie.

    C’est parce que la nuit existe que je sais que la lumière éclaire le jour. C’est parce je connais la peine, que je peux mieux apprécier le bonheur.

    Quel est le sens que tu donnes au bonheur ? La recherche du paradis pour plus tard ? Ou simplement l’acceptation de ce cadeau que tu as reçu un jour de tes parents : LA VIE !

    Vivez et soyez heureux, ou malheureux, mais surtout faites en quelque chose qui ai du sens. Comme le dit Viktor Frankel, le papa de la Logothérapie  : « Entre le stimulus extérieur et la réponse que l’on donne, on a la liberté de choix« 

    Alors où en êtes-vous sur le chemin de la vie ? je vais vous aider …. regardez à droite voilà où vous êtes. 😉

  • Quand l’acquis modifie l’inné

    IMG_7321Dans le magazine « Science et vie » numéro 1152 de septembre, un article retient mon attention, car, faisant suite à une discussion sur l’inné et l’acquis avec un ami. Vous savez une discussion comme il en existe le soir après un repas où l’on va reconstruire le monde. C’est magnifique comme le monde est souvent reconstruit pour le meilleur et pour le pire au cours de ces soirées. On y laisse tous un morceau de notre vie, sur une table et un banc comme le chantait Michel Fugain voir la vidéo ci dessous :

    [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=7kxxO4AG8kU&w=420&h=315]

    Dans cet article de science et vie l’idée de base est : « Penser acquis plutôt qu’inné »

    Dans les années 2000 un chercheur a prouvé qu’un épisode de famine vécu par un ancêtre modifie le métabolisme des petits enfants ! Un régime alimentaire peut suffire à désactiver certains gênes sur plusieurs générations. cela signifie que nous pouvons aider nos descendants… Génial non ?

    Il suffit que je modifie ma manière de vivre pour pouvoir aider mes descendants à lutter contre des maladies que je pourrai transmettre et les aider à avoir une vie meilleure. Bon, comment la modifier ? Et quand le faire ? Bien sûr, pour moi, qui ai déjà eu, mon petit cancer et qui ne peut plus avoir d’enfants c’est trop tard ? Ben non… Car mes petits enfants inter-agissent encore avec moi. Simplement, je peux par exemple leur transmettre ma joie de vivre en espérant que celle-ci sera et restera contagieuse.

    Mes enfants aussi peuvent encore agir… Ils vont avoir des enfants … Ils ne sont pas encore né… Et les actions de papa et maman avant la conception agissent dans le « bon » sens… Donc mon action est aussi de les informer.

    Y -a-t-il un danger à cette magnifique nouvelle ?

    OUI !!!! Les intégristes, de tout poil, qui vont maintenant faire pression sur nous pour changer notre façon de vivre « pour notre bien » ! Et je ne parle pas d’action de respect, pour l’autre, comme dans le cas de la cigarette, mais de « respect » de notre descendance…. Que nous ne connaissons pas encore et que nous ne connaîtrons peut-être jamais.

    « A cause » de nos enfants pourrons-nous encore détruire nos petites cellules grises avec un « bon » verre de whisky ? Pas facile de placer le curseur, hein ? Notre liberté est un bien fragile. Et si je ne veux pas être heureux ? Ai-je le droit ?

    Bien-sûr nous n’en sommes pas encore là mais lorsque j’entends que je peux aider ma descendance en me changeant moi-même, que j’en ai le pouvoir, est-ce que j’en ai le devoir ?

    Allez… A vos neurones ! C’est VOTRE CHOIX ! Et heureusement 😉

  • Vous permettez que je vous tue ? Juste un petit peu…

    6a00d834209e6353ef01538ed63924970bEn ce moment nous pouvons lire certaines enquêtes qui voudraient bien justifier que l’on fume « où l’on veut » et en s’appuyant sur le fait que le SMOG est bien plus dangereux ! Une honte ! Je ne me sens pas un ayatollah de l’anti-clope mais plutôt un être humain de bon sens pour la vie en commun. Et vous qui me connaissez un peu maintenant et vous savez que l’amour dirige mes pas dans la vie.

    Ce n’est pas parce que la fumée de certaines usines, nous tue, qu’il faut en rajouter non ?

    L’histoire des fumeurs et de la fumée « secondaire » que l’on appelle aussi « fumeurs passifs » me fait penser à la piscine où je vais régulièrement. L’air qui nous entoure est un fluide au même titre que l’eau de la piscine. Vous baigneriez-vous dans une piscine où certains urineraient allègrement ?

    Vous imaginez un coin « pisseurs » ?

    Demander aux fumeurs abstinents et/ou aux non-fumeurs d’accepter un fumeur près d’eux c’est leur demander : « Ça ne vous gêne pas que je vous tue ? Juste un petit peu ?« 

    Chez moi je reçois aussi des fumeurs et bien entendu je leur demande d’aller fumer à l’extérieur de la maison, puisque je suis fumeur abstinent. Au début, comme il y a beaucoup de fumeurs, je me retrouvais seul chez moi alors qu’ils étaient venus me visiter. Qui est le paria ? Pas facile à vivre. Puis avec le temps certains se sont arrêtés de fumer.

    Aujourd’hui, je rencontre un autre problème… Les cigarettes par terre devant la maison, qui va les ramasser ? et alors, je leur apprends le caniveau, ou plutôt je leur donne des petites boites étanches où ils peuvent stocker leurs immondices.

    Et donc je suis d’avis que effectivement les fumeurs sont traités comme des criminels, ce qu’ils sont en puissance, si on les laisse dans notre environnement direct, et, oui je les traite comme on traite les chiens à Paris, je leur apprends le caniveau ! Oui, Madame Michelle Blanc, vous avez raison, nous traitons les fumeurs comme des chiens ou des criminels parfois, mais eux que font-ils pour ne pas être mis au ban de la société ? Et le respect mutuel ? Où est-il ? le respect mutuel passe par :

    • Ne pas pisser dans la piscine
    • Ne pas laissez ses crottes sur le bord de la piscine.

    Cela a l’air facile pourtant. Si vous voulez fumer le matin devant au bord de votre lac en prenant votre café, libre à vous. Ce sont VOS poumons après-tout et l’on ne peut pas vouloir pour vous. Fumez ! Tant que vous voulez de l’autre coté de l’Atlantique. je vous soutiens dans bien des domaines. Je suis un de vos fans. mais là, non ! Pas possible, car votre raisonnement est spécieux, et bien connu des fumeurs. Je l’ai même tenu avant vous, avant de comprendre ce que je faisais. Mes enfants le savent bien, eux qui fument… Et cela me rend triste quand j’y pense. 🙁

    Courage, il est possible d’arrêter la cigarette, mais cela n’est pas si facile… Je l’ai vécu. Et vous ? Vous voulez arrêter ? Alors faîtes-vous aider. Il existe des aides vous avez le choix entre-vos mains de tabac-info-services aux offres privées. Et surtout ne laissons pas notre envie de fumer, donner libre champ aux lobbies du tabac.

    Le site de l’INPES (en France) est vraiment très pédagogique à ce sujet et vous pouvez aussi vous renseigner sur le sur de tabac Info services (France)

  • Comment j’ai découvert que l’imperfection est sur le chemin du bonheur.

    6a00d834209e6353ef015432d76b57970cA cette époque, il y a longtemps, dans un pays entre la France et l’Espagne. J’étais au pays du Camino (Le chemin de St Jacques de Compostelle). J’avais décidé ce jour là de faire, une longue étape. J’avais en effet décidé de marcher pendant 37 KM. Je venais de marcher 32 KM et je passais derrière une maison où une femme était en train d’enlever une souche. Je m’approchais d’elle et lui proposais mon aide. Elle me regarda. Elle avait la tête penchée en arrière, et je sentais sa méfiance. Puis elle voit mon chapeau avec la coquille sur le front, et se détend. Elle me sourit et accepte mon aide. Nous travaillons ensemble pendant 50 minutes et la souche est enlevée.

    Cette femme, Maria, m’invite à boire un coup. J’accepte avec plaisir et nous commençons à deviser autour de la vie, la liberté, le Camino, la religion. Pendant cet échange, des amis à elle, se joignent à nous et la discussion dure une heure, et l’après-midi, avance, vers le soir, inexorablement.

    Je me dis « Il faut que je parte car j’ai encore 5 km à faire soit une heure de marche environ, et j’ai pris un engagement envers moi ce matin ! 37 km ! Je dois respecter ma parole. mais je suis bien ici, et je n’ai plus envie de marcher »

    Maria, me propose de passer la nuit dans sa chambre d’ami. Et en moi un combat entre ma recherche naturelle de la perfection et la joie du partage avec Maria et ses amis. Que vais-je faire ? Je suis conscient que la perfection n’est pas humaine, et pourtant je crois en cette perfection.

    La perfection me pousse et je peux constater que je pense « Il faut … je dois » C’est ma zone de contrainte qui parle ! Toute ma vie, j’ai couru après une perfection illusoire. Finalement je me demande mais qu’est-ce qui est important pour moi ? D’arriver à St Jacques dans les temps ? De voir un tas d’os dans une boite ? Où d’aller à la découverte de moi-même ? De rencontrer les habitants du pays Camino ?

    L’important dans la vie c’est de faire ce qui est important. C’est la lutte entre la lettre et l’esprit, entre le fond et la forme.

    L’étape fait 37 km … Et si je m’arrête ici ? Demain je devrais marcher 5 km de plus pour tenir mon tableau de marche. Quel tableau de marche ? Pourquoi ce tableau de marche ? Parce c’est indiqué sur le guide qui me sert de référence ? Et si je quittais la référence ? Et si je faisais MON Camino ?

    Pour le perfectionniste que je suis le but à atteindre doit-être atteint de la BONNE manière ! Mais quelle est la bonne manière ? Pourquoi cette manière « morale » de parler de mon objectif ? Pourquoi le bien et le mal sont présents dans ma tête ? Et je fais, pour chaque objectif de ma vie, de la même manière. Un point de départ et un point d’arrivée, et, un chemin tout droit et bien tracé. Voilà ma vie ! A chaque erreur je recommence au départ. Et … C’est vraiment dûr la vie comme cela.

    Ce jour là, je décidé de faire mon pas de coté. je ne recommencerai pas au début ! Non, je veux bien reculer de trois pas pour voir mieux l’obstacle devant moi mais je ne repars pas au début ! Je vais contourner l’obstacle. La perfection n’est pas humaine et je suis un humain. J’accepte de l’être aujourd’hui.

    Quelle perfection dans cette imperfection que je découvre ce jour là. J’ai passé une belle soirée, j’ai découvert un havre de paix dans vie. Maria est loin aujourd’hui, j’ai aidé Maria avec sa souche, et elle ne sait pas que son accueil m’ rempli la vie de joie. Un si petit effort et une si grande joie en échange ! Merci Maria… Merci le Camino.

    Et vous où en êtes-vous par rapport à la perfection ? Et l’imperfection ça vous aide ? A quoi ? Une route vers le bonheur ?

  • L’article où enfin vous avez la clé de l’histoire

    6a00d834209e6353ef0168ebf54e29970cVoici la clé de mon histoire : « Je vous aime » Oui !

    Je vous aime, vous là ! Les humains qui me lisez, pas les machines. Vous les lecteurs en chair, en os, et peut-être bien en métal et kévlar, je vous aime. Vous les hommes, les femmes, les ceusses qui ne savent pas leur genre, les enfants, et même les enfants des ceusses nommés avant, je vous aime. Enfin je veux dire les humains de tous poils, et même ceux sans poils.

    Oui je vous aime et je tiens à vous le dire et le répéter.

    Certains croient en des divinités, d’autres croient en un dieu unique, et d’autres comme moi ne croient pas en cette entité, qui peut-être n’en est pas une. Certains croient qu’il est partout, et d’autres croient qu’ils est au ciel. Moi, je suis plutôt comme Prévert qui écrivait « Notre père qui êtes aux cieux, restez-y et nous et nous resterons sur la terre qui est quelquefois si jolie » (extrait de Paroles).

    Et sur Terre, j’ai rencontré quelque chose d’extraordinaire, pour moi : « L’amour »
    (Vous pouvez trouver plus de ce que j’y ai trouvé dans un précédent article sur le sujet)

    Et depuis que j’ai trouvé cela… Je ne peux m’empêcher de vous écrire comme si une force extérieure me poussait à le faire. Alors je commets des écrits ! Et depuis, que j’écris, j’ai remarqué que tous mes amis, qui n’ont pas de blog pour la plupart d’entre-eux, et qui eux, me lisent, me signalent régulièrement, qu’ils ont remarqué que je fais des fautes d’orthographe. Et cela, est tellement vrai ! Alors je vais vous faire une confidence : « Je fais du mieux que je peux pour vous transmettre dans les meilleures conditions possibles le contenu de mes messages d’amour« .

    Il peut arriver, que je ne fasse pas de fautes d’orthographe car je suis perfectible et humain, donc inconstant dans l’effort sur la durée. Je le sais, aussi, car cela m’est arrivé, une fois, au moins, dans ma vie et je peux donc être sûr que cela est potentiellement, accidentellement, arrivé.

    Alors si par malheur, vous ne trouviez pas de fautes d’orthographe dans mes écrits, ne mettez pas en doute l’authenticité de ceux-ci, avant, d’avoir vérifié à la source, c’est à dire, moi.

    Peut-être que réellement que j’ai commis cela… Demandez-moi. Je ne voudrais pas que quelques fautes d’orthographes en moins coupe la communication entre-nous. Je serais réellement triste car effectivement, je vous aime et du mieux que je peux et je lutterai contre le dieu « orthographe » de toutes mes forces, car celui-ci engendre quelque fois le silence, qui est pire que la mort. je continuerai à m’exprimer en faisant du mieux que je peux pour éviter les parasites orthographiques. Et ceux-ci ne m’empêcheront pas de vous exprimer mon amour. L’amour sera plus fort que la mort et le silence.

    A bientôt 🙂

  • Ne t’énerve pas !

    ColèrePourquoi est-ce que l’expression « Ne t’énerve pas ! » est complètement inutile ?

    Avez-vous remarqué que lorsque vous commencez à vous énerver, si votre interlocuteur à la bonne, ou mauvaise, idée de vous dire la phrase qui tue « Ne t’énerve pas ! », vous pouvez alors sentir monter en vous, un énervement encore plus grand, voire une véritable explosion de colère !

    Vous avez peut-être vécu cela en sens inverse, non ? Pourquoi cela ?

    C’est relativement simple à exprimer, mais peut-être un peu plus difficile à accepter. Notre inconscient, et donc la partie agissante, de nous-même dans l’instantanéité, ne perçoit pas la négation et réagit à la phrase « Enerve toi »

    Je donne un exemple ? Suivez mes consignes …. « Ne pensez pas à un éléphant bleu ! » ….

    Vous avez perdu ! je le sais … N’est-ce pas ? Vous y avez pensé car pour ne pas y penser il vous faut d’abord conceptualiser ce à quoi vous ne voulez pas penser, et hop !

    On recommence ? C’est parti ! « Pensez à un éléphant bleu ! » …

    Vous avez gagné ! Vous n’avez pas pensé à un crocodile jaune à pois bleu ! Bon maintenant c’est fait ….

    Lorsque vous formulez négativement un objectif vous donnez vie à ce que vous ne voulez pas ! C’est ce que vous voulez ?

    Et si vous formuliez les choses positivement, cela changerait quoi dans votre vie ?

    Bonnes vacances et profitez-en pour vous entrainer. 🙂

  • Une fleur violette se réserve à qui peut la surprendre.

    IMG_7268Une fleur violette dans mon jardin cette après-midi, se cachait dans la pelouse. Depuis combien de temps se cachait-elle ? Je ne saurai le dire, mais aujourd’hui, je la vois ! Et oui, j’ai enfin réussi à la voir cette fleur qui était là dans pelouse de mon jardin, discrète et silencieuse. Silencieuse comme le sont les petites fleurs qui ne sifflent pas sous le vent et discrète comme le sont les fleurs sans parfum agressif.

    Ce matin je croyais que ma pelouse n’hébergeait pas ce genre de fleurs or aujourd’hui je donnais un cours de PNL (le dernier jour) et je rappelais aux stagiaires que les croyances se justifient par l’expérience. Et nous avons directement abordé la notion de croyances « ressources » et de croyances « limitantes ». Bien sûr j’expliquais que cela est « conjoncturel » et qu’une croyance limitante, ne devenait limitante que dans la mesure où elle ne permet pas d’atteindre son objectif que celui-ci soit un objectif personnel ou bien un objectif qui viennent de l’extérieur d’ailleurs.

    Certaines pensent que le port d’un attribut est nécessaire pour vivre leur vie et cet attribut fini par être indispensable pour elles. Tout cela parce qu’elle croient être différentes des hommes et avoir des devoirs différents d’eux parce qu’elles sont femmes. Personnellement, je ne le crois pas car je pense que les hommes ne différent pas tant que cela des femmes, et qu’il y a quelque fois plus de différence entre deux hommes qu’entre un homme et une femme. N’oublions pas que je suis un anti « Mars-Vénus » (voir mon billet à ce sujet) et que la science semble aller vers mon idée de la chose.

    Lorsque je croie quelque chose j’agis en conséquence pour justifier ma croyance ! Si je ne crois pas que je vais trouver le beurre, j’ouvre le frigo et… je ne trouve pas le beurre !

    Si je crois que dans mon jardin, j’ai une chance de trouver des fleurs, il suffit d’y aller et je vais faire le nécessaire pour en trouver. Bien-sûr il est possible que je n’en trouve pas quand même. mais… Si je crois ne pas trouver de fleurs dans mon jardin… Pourquoi est-ce que j’irai en chercher ?

    Et joignant le geste à la parole, j’y vais … Dans mon jardin et regardez la photo… Elles sont petites… Toutes petites et elles existent ! Le bonheur est autour de nous… Enfin j’y crois… Le bonheur est en nous… Ca aussi j’y crois… Est-ce que c’est pour cela que je suis heureux ?

    Et vous ? Vous y croyez au bonheur ? Avez trouvé des fleurs dans votre jardin ? Où simplement dans la rue ? Les fleurs sont là …. Pourquoi pas le bonheur ?

    C’est cela la « méthode apprécitiave »… D’abord une croyance… Puis une expérience.