Catégorie : Coaching

  • Cohabiter sur le Camino

    Durant les précédentes années j’ai remarqué que les cyclistes et les marcheurs cohabitent avec plus ou moins de bonheur.

    crédentialeNous revenons, d’une belle ballade sur le Camino (Chemin de Compostelle) par la voir de l’Abbaye de Beauport, c’est à dire de Paimpol à Nantes. (Voir la crédentiale ci-contre pour les étapes).

    Pendant ces étapes nous avons longé le canal de Nantes à Brest quelques temps, où nous avons voyagé côte à côte avec des cyclistes, que nous croisions où qui nous doublaient.

    Plusieurs fois j’ai cru que mon palpitant s’arrêtait sous la surprise des ces rencontres. Alors, j’aimerai rappeler quelques règles qui permettent de vivre le chemin ensemble dans de bonnes conditions.

    1. canalCourtoisie :
      Un petit bonjour, un petit salut, un sourire… Facile, pas cher et tellement agréable à recevoir.
    2. Priorité au piétons (règle absolue sur les GR)
      Cela implique que messieurs et mesdames les cyclistes, oubliez la course si vous êtes sur ces chemins ! Ne mettez pas en danger votre vie et la vie de ceux que vous rencontrez;
    3. Avertir que l’on arrive avec son avertisseur (grelot, sonnette, klaxon…)
      Lorsque vous arrivez derrière un piétons qui marche, n’attendez d’être sur lui pour lui « beugler » dans les oreilles : « PARDON ! » ou autre mot comme « ATTENTION ! » ou je ne sais qui… Personnellement cela me fait sursauter et je crie ! un Grand « AAAAHHHHHHRRRRGGGG !!!! » qui peut vous faire sursauter, voire tomber, c’est déjà arrivé…
      Ne faites pas peur aux gens qui marchent en rêvant ou en méditant…
      Avertissez que vous arrivez … C’est plus cool…
    4. Ne doublez pas un piéton sans l’avoir prévenu… Un écart est possible, voire suite à un gratouillis … quand on a une canne dans la main… Celle-ci peut se mettre dans vos rayons ! Ce serait dommage pour tout le monde !

    Bien sûr cet article ne veut pas faire le procès des cyclistes, et je ne parle pas des règles de priorité en ville… Il suffit de consulter le code de la route… Et un rappel :

    Le trottoir est une zone réservée au personnes « non véhiculés » à l’exception des personnes à mobilité réduite (PMR), bien sûr ! 🙂 Et donc !Ce n’est pas le dessin d’une piste cyclable qui donne priorité aux cyclistes ! (En tout cas en France…)

    Amis cyclistes, amis piétons, Buen Camino, et Ultreïa… Dans la joie et dans la bonne humeur 😉

  • Il y a une chance que ça marche…

    Il y a une chance que ça ne marche pas… J’ai peur de passer à l’action ! Que faire ? Je ne suis pas sûr de moi. Le problème c’est que je manque de confiance en moi ! Oui c’est çà !

    Vous connaissez mon point de vue sur ce sujet ? Nous inversons la chaîne de causalité quand nous tenons ces propos. En effet ce n’est pas parce que je n’ai pas confiance en moi que je ne fais pas les choses, mais l’inverse ! C’est parce que je ne fais pas les choses que je n’ai pas confiance en moi. 😉 (Voir l’article sur « Passer à l’action et confiance en soi » ).

    Aujourd’hui je vais juste parler de la première phrase de cet article « Il y a des chances que ça ne marche pas ! ». Cette phrase cache une réalité réellement positive. En effet s’il y a une chance c’est qu’il y a une chance que ça marche ! Sinon je dirai, il est sûr que ça ne va pas marcher. Alors ?  Si on essayait ?

    Imaginez la situation suivante : « Un jeune homme de 20 ans est au chômage. » Facile à imaginer, non ? Vous n’y arrivez pas ? Alors, allez visiter la mission locale la plus proche de chez vous, et vous n’aurez même pas à imaginer, ce sera une réalité concrète. LOL.

    J’en ris, mais je trouve cela très triste ! À 20 ans, dans la force de l’âge, être au chômage est une insulte à notre intelligence. Pourtant, cela s’explique facilement… Mais ce n’est pas le sujet de cet article…. Je pars de cette situation, car je rencontre dans mon cabinet les conséquences de ce fait. Des jeunes de 20 ans qui viennent me voir parce que… Ils n’ont pas confiance en eux… Bouuhhhh…. On recommence ? NON ! Vous l’allez voir, dans la suite.

    Quand je commence mon questionnement par « Que faites-vous pour travailler ? » Souvent la réponse est je réponds à des annonces par email et je n’ai pas de réponse.

    Et quand je demande, « avez-vous essayé d’utiliser votre réseau relationnel?  » La réponse est toujours… « Non, parce que j’ai peur que cela ne marche pas… » Et moi de répondre … Si il y a une chance que ça ne marche pas, il y a donc une chance que ça marche… Effectivement ! Vous ne pensez pas ?

    Souvent alors, ils me disent, « oui ça peut marcher, mais si ça ne marchait pas ? »

    Alors je vous propose d’y réfléchir 2 secondes…

    Cas 1 :

    1. Vous êtes au chômage
    2. Vous avez peur de l’échec
    3. Vous essayez par tous les moyens possibles
      • Avec votre réseau relationnel,
      • Les petites annonces
      • Pôle emploi
    4. Ça marche ? Sautez au point 6 sinon passez au point 5
    5. Vous êtes au chômage – Retour au point 2
    6. Vous n’êtes plus au chômage
    7. Votre confiance en vous augmente
    8. Votre estime de vous augmente

    Cas 2 :

    1. Vous êtes au chômage
    2. Vous avez peur de l’échec
    3. Vous n’essayez rien parce que vous avez peur de l’échec
    4. Votre confiance en vous chute
    5. Votre estime de vous chute
    6. retour au point 1

    Vous en concluez quoi ? 

    Pour comprendre vraiment ces deux cas, il faut bien comprendre que le point 2  « Vous avez peur de l’échec » est toujours là ! Nous avons tous peur de l’échec… Sauf les inconscients… La différence c’est le point 3… « J’essaye ou non »…

    Si ça ne marche pas, je peux recommencer ! Et cette boucle peut-être, recommencée autant que nécessaire… Et si ça marchait ?

    Oui c’est difficile ! Oui ça fait mal… Est-ce une raison par abandonner avant d’avoir commencé ? Et si vous n’avez pas assez d’énergie ? Écoutez grand corps malade… Puis allez voir un praticien ACT… Vous connaissez ACT ? (thérapie d’acceptation et d’engagement)… Il faut accepter de souffrir… Ça peut chemar !

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=fDbKhnpIrw0&w=560&h=315]

     

     

  • Les prisonniers du smartphone

    Dernièrement je regardais certains de mes enfants, et leurs proches et je constatais que le smartphone était devenu pour eux un élément indispensable de leur vie. Et je replongeais dans mon passé pour évaluer la différence, avec ma vie à leur âge comme tout Papidoux qui se respecte. Je n’irais jusqu’à dire c’était mieux avant, car à leur âge je vivais les affres de la cabine téléphonique en panne sur le bord de la route et la non-possibilité d’être dépanné suite à une crevaison avec ma moto dans les environ de Salon-de-Provence, au bord de l’autoroute. La galère de la poussette de la moto de plus de 100 kg avec la roue arrière crevée… La nuit passée à côté du garage, qui devait ouvrir seulement le lendemain matin… NON ! Ce n’était pas mieux avant !

    Mais je n’étais pas prisonnier de mon smartphone, moi ! J’avais bien sûr d’autres prisons… Le sexe, la cigarette, la danse, le sport, dans le désordre, allez savoir !

    Alors je me suis penché sur cette addiction d’aujourd’hui… Le smartphone, avec l’ensemble des habitudes qu’ils ont pris… Avez-vous déjà passé un repas avec ces grands ados qui ont du mal à quitter leur écran ? C’est que je trouve cela exaspérant… Comment sont-ils tombés dans le piège ? Et c’est quoi ce piège ?

    Je viens de lire un livre qui résume extrêmement bien tant les causes que le déroulement du processus d’addiction, et les funestes conséquences sur l’attention. Les « millennials » (ces jeunes qui sont nés avec un smartphone à la main) arrivent à un niveau d’attention focalisé à peine supérieur à un poisson rouge ! Car pour le poisson rouge c’est 8 secondes et pour ces jeunes c’est 9 secondes d’attention avant que celle-ci décroche ! Oups… Le titre de ce livre « La civilisation du poisson rouge » de Bruno Patino (Directeur éditorial d’Arte France et doyen de l’école de journalisme de Science Po).

    Réellement, je vous conseille la lecture de ce livre, et en plus il vous sortira du piège de vos écrans… En quelques mots, je vais vous décrire, le piège maintenant. C’est le piège des systèmes à récompenses aléatoires, mis en évidence par l’expérience, de la souris, du professeur Skinner.

    Description de l’expérience :

    • Acte 1 : Une souris a un distributeur de nourriture. Si elle appuie sur la pédale elle obtient de la nourriture. Elle va apprendre à s’en servir et appuiera sur la pédale uniquement en cas de faim. Elle maîtrise l’appareil.
    • Acte 2 :Une souris a un distributeur de nourriture. Si elle appuie sur la pédale, elle a une chance (aléatoire) d’avoir de la nourriture. Elle va apprendre à s’en servir, et va essayer de plus en plus souvent d’appuyer pour savoir si elle reçoit de la nourriture. Même si elle n’a pas faim. Elle devient « addict » à la machine !

    Vous reconnaissez les jeunes aux smartphones précédemment décrits ? Et oui… Les réseaux sociaux, Facebook, Twitter, Instagram, SnapChat, et même des applications comme Tinder sont construites autour de ce principe, comme les casinos et les machines à sous. Mais dans les casinos, les systèmes sont encadrés, car reconnus comme addictifs et dangereux… Alors que pas encore les smartphones… Et si pour Facebook, il faut avoir en théorie 15 ans pour avoir un compte… Qui respecte ces limites ?

    En plus le cerveau, nage dans la dopamine générée par ces systèmes et les jeunes dont le système neuronal n’est pas encore complètement développé, génèrent par ce fait une anomalie, lié au fonctionnement de certains circuits liés au plaisir immédiat V/S le plaisir à long terme. Ainsi toutes les actions posées sont pour l’immédiat et l’attention chute !

    D’autres phénomènes décrits par Mihaly Csikszentmihalyi, liés au flow associé aux travaux de Zeigarnik ont donné des jeux d’apparence très simple dont les algorithmes entretiennent l’expérience d’incomplétude et de flow… Par exemple Candy Crush, pour ceux qui connaissent, et qui est un jeu très difficile à arrêter… Ou des systèmes comme Netflix qui provoquent de véritables addictions aux séries… En entretenant la frustration et le plaisir continu…

    Alors que faire ? Cela semble évident n’est-ce pas ? Et pourtant qu’en faites-vous ? Comment faites-vous pour éviter ces pièges… Pour ma part… Je coupe… Je n’utilise plus les réseaux sociaux que pour des raisons professionnelles… Mais le piège me prend des fois… Et quand je m’en aperçois… Je coupe… Bon OK, ce n’est pas si facile…

    Heureusement, je marche, je médite, et je lis… J’écris aussi… LOOOL… À vous lire !

    Et un petit cadeau avec ce dessin animé sur la course au bonheur

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=e9dZQelULDk&w=560&h=315]

  • Forum du bien-être à ST PRIX (95) : 27 mai 2018

    cofDes nouvelles du Val d’Oise, et oui, nous recommençons ! Pour la 3ème fois à ST PRIX aura lieu le forum du Bien-être à la salle des fêtes de Saint-Prix (45 rue d’Ermont (à côté de l’hôtel de ville) 95390 Saint-Prix

    Et… Je serai là avec mes collègues de l’Association « Alliance Bien-Être » qui organise cette manifestation soutenue par la mairie de la ville.

    Cela commence à 10:00 pour finir à 19:00 avec les thèmes suivants :

    • Thérapies,
    • Massages relaxants,
    • Nutrition,
    • Coaching et accompagnement
    • et bien d’autres sujets que vous découvrirez en venant nous voir.

    C’EST GRATUIT !

    Au programme des conférences et des ateliers toute la journée ainsi que des entretiens et des démos sur les stands.Pour ma part, je serai là pour vous accueillir à partir de 11:00 avec des démonstrations de « réalités virtuelles » que j’utilise pour les TEVR. (Thérapies par exposition à la réalité virtuelle). Venez découvrir quel effet cela fait de marcher sur une corniche à 50 mètres du sol ! Venez tester la sensation au volant d’une voiture ou d’un hovercraft, ou voir une araignée progresser sur votre bras sans aucun risque ! Pas facile d’imaginer cela, hein ? Je suis équipé d’un casque de type Oculus Rift (haut de gamme) et d’un ordinateur spécialement dédié à la Réalité virtuelle, sur mon stand.

    Vous voulez prendre RENDEZ-VOUS avec moi pour une démo gratuite ?Prendre RDV.jpg

    Je vais aussi animer, de 15:00 à 15:45, une conférence sur l’action de la méditation de pleine conscience sur la dépression et la prévention de sa rechute, avec les thérapies comme ACT (thérapie d’acceptation et d’engagement) ou MBCT (thérapie cognitive basée sur la pleine conscience).

    Flyer_Salon_Bien_Etre__mai_2018-2.jpg

    Et enfin, de 16:00 à 16:45, je serai aussi à l’animation d’un atelier intitulé : « La méditation de pleine conscience (mindfulness) pour sortir de la rumination » avec des exercices pratiques que vous pourrez emporter avec vous sous forme de MP3.

    Il y aura quelques tapis, quelques coussins, et quelques bancs de méditation et bien sûr des chaises pour les participants. (Vous pouvez -venir avec les vôtres, si vous voulez)

    Flyer Salon Bien Etre  mai 2018 - Titre.jpeg

  • Le bonheur est un chat !

    AyaQu’est-ce que le bonheur ? Il m’est arrivé de me poser cette question et vous avez pu vous en apercevoir en lisant les articles de ce Blog dans la catégorie #Bonheur. Je dois dire qu’aujourd’hui je ne me pose plus cette question. Aujourd’hui quand le bonheur passe à ma portée et qu’il prend le temps de s’arrêter près de moi, je le caresse avec gourmandise. Car le bonheur à le poil doux et soyeux ! Et aujourd’hui je sais pourquoi il est si difficile à définir, à attraper, à comprendre, car le bonheur est un chat !

    Il passe à côté de vous silencieusement et ne se fait pas remarquer, si vous n’êtes pas pleinement à l’instant présent. Le bonheur n’est pas bruyant sauf quand il a faim ! Il vous empêche de dormir quand vous ne l’avez pas nourri. Il vient se frotter les moustaches sur votre visage et vous lèche de sa langue râpeuse ou bien vous mordille le nez ! Si vous essayez de l’attraper et qu’il ne veut pas, il vous déchiquette la main ou le visage… C’est un carnage.

    Il est toujours où vous ne l’attendez pas, et jamais où vous croyez sauf pendant sa sieste où il se prélasse au soleil… Quand il veut sortir et que vous lui ouvrez la porte, il va rester là, pendant tout un temps, à se décider de sortir, et vous allez vous impatienter… Vous connaissez çà ? Bien sûr ! Et plus vous serez impatient et plus il sera lent !

    Alors vous l’avez reconnu ? Il est là ! Dans le présent… À côté de vous… Le bonheur est un chat et un chat est toujours dans le présent.

    Le passé est uniquement dans votre tête, avec son cortège de regrets, de jugements et de remords ; et bien sûr, ses ruminations ! Le futur est uniquement dans votre tête, avec son cortège de peurs et d’interrogations ; et bien sûr ses ruminations ! Et comme vous pouvez le remarquer, les ruminations sont dans votre tête au passé et au futur…Chat2

    Mais le bonheur est un chat et un chat est au présent… Le chat n’est pas dans votre tête, il est là à côté de vous, au présent. Pour le rencontrer, il faut sortir de votre tête ! Il faut s’évader de votre boite crânienne pour rencontrer le chat. Vous ne savez pas faire ? La médiation de pleine conscience vous montre un chemin, vers la liberté…

    Rencontrez le chat… C’est ce que je vous souhaite … Et comme Alice au pays des merveilles, il restera peut-être au bout du bout le sourire du chat du Cheshire pour vous accompagner sur la route… Sourire

    Souvenez-vous que le chemin est derrière vous comme l’écrit Antonio Machado : « Caminante, no hay camino… » C’est à vous de le tracer… Vous voulez que je fasse quelques pas avec vous ?

     

     

     

  • La piscico-thérapie est bien l’avenir de la psychothérapie

    LCIDepuis les années 2015, des études lancées par des chercheurs américains (voir article en référence sur LCI) montrent que l’observation des aquariums géants aide les personnes à la concentration et à lutter efficacement contre la dépression. Vous me connaissez ? Toujours à l’affut de ce qui pourrait améliorer la pratique de mes collègues, je me suis penché sur ces aquariums et voilà ce que je rapporte dans mon filet : « La pyscico-thérapie« , c’est à dire une technique de mise à disposition d’un aquarium à observer prêt à l’installation chez soi !

    Il a fallu régler plusieurs problèmes, comme vous vous en doutez.

    • Le poids des aquariums : En effet, au poids de l’eau et des poissons s’ajoute le poids du verre qui compose l’aquarium et donc un aquarium de 100 litres pèse jusqu’au 160 KG !
    • La place chez soi : Les petits appartements actuels ne permettent pas d’avoir des aquariums larges et il a fallu trouver une technique pour intégrer ces aquariums dans (ou devant) les cloisons.
    • L’entretien des aquariums : Bien sûr, quand on est dépressif, se rajouter du travail n’est même pas pensable !
    • La nourriture des poissons : Grâce aux technologies connectées, ce problème est réglé automatiquement avec des mangeoires automatiques et des commandes tout aussi automatiques auprès des équipes d’entretien.
    • L’accès aux aquariums par les équipes techniques qui perturbe, la vie quotidienne : Grâce à des capteurs de présences, les équipes techniques savent quand intervenir, quand vous n’êtes pas là !

    Comme vous le voyez, nous sommes maintenant prêts !

    aquarium-mur-creatif

    Nous vous livrons et installons votre aquarium, configuré pour vos besoins, par le piscio-thérapeute, après un entretien d’une heure d’anamnèse (gratuit) grâce à laquelle il vous fournira un diagnostic incluant :

    • La taille de l’aquarium
    • le nombre et le type de poissons,
    • L’enregistrement des musiques et environnements adaptés à votre cas précis
    • Le nombre de fois où vous devrez faire vos séances journalières et la durée de celles-ci (observation des poissons)
    • La durée du traitement
    • Le tarif est tout compris et sans surprise avec paiement mensuel pendant la durée.

    Vous voulez en savoir plus sur les modalités de mise en place ? Écrivez-moi à poissondavril@nolimit-coaching.fr

     

     

  • Comment diminuer sa charge mentale ?

    Sacs à dos de pélerins
    Sacs à dos sur les chemins de Compostelle

    La charge mentale est un sujet qui ouvre bien des débats polémiques sur la place qu’assigne respectivement la société aux hommes et aux femmes. Il y a encore aujourd’hui un net déficit en défaveur des femmes. En effet depuis 1984 avec les travaux de la sociologue française, Monique Haicaut, la notion de double journée apparait, avec ce constat que les femmes, accumulent les tâches entre travail et maison. Une étude est publiée sur le dernier numéro de Cerveaux et Psycho du mois de mars 2018, qui montre selon l’INSEE,  qu’en 2010 les femmes prennent encore 64% des tâches domestiques, et 71% des tâches parentales. Cette inégalité dans les foyers n’a que très peu diminué au cours des 25 dernières années. Et même si les hommes s’occupent « plus » de leurs enfants en temps, les femmes aussi, car la pression sociétale a augmenté en ce sens et donc l’écart ne change pas ! La faute à quoi ?

    Je ne vais pas aborder ici, le rôle de la culture, de la religion ou des idées reçues, qui veulent que « chacun reste à sa place », comme si nous avions une place qui nous été destinée dès notre naissance; voire avant celle-ci. Non, je veux parler ici de ce qui augmente la pression et nous oblige à en faire toujours plus à la maison… Cette obsession de tout vouloir contrôler car le contrôle serait « la sécurité » !

    C’est cette obsession qui augmente la charge mentale de chacun, homme et femme, avec une difficulté toujours croissante de lâcher prise. (Les vertus de l’imperfection). Pour pouvoir alléger cette charge mentale, un véritable travail sur ses propres valeurs est important en amont de ce que je vais présenter aujourd’hui, mais j’ai commencé à traiter ce sujet, il y a bien longtemps avec ACT. ( De la difficulté de faire émerger les valeurs de l’autre (1/3)  ), car dans la vie « L’important c’est de faire ce qui est important » sauf que si je ne sais pas ce qui est important « POUR MOI » alors c’est peine perdue que de vouloir aller plus loin.

    Malgré tout une fois ce travail fait… Il existe une méthode qui permet de se libérer de sa charge mentale : « C’est de ne garder en tête que ce que je ne peux pas faire immédiatement ou noter sur un médium (carnet, smartphone, ou autre ). Le reste : je le fais tout de suite ou je m’empresse de l’oublier. » (C’est la méthode GTD de David Allen)

    Methode_GTD
    Adaptation de GTD

    Exemple une tâche arrive :

    1. Puis-je la faire tout de suite ?
      1. Si oui fait-elle moins de 3 min ?
        1. Si oui… OK je la fais.
        2. Si non… Je la mets dans un support facile à retrouver (toujours le même) pour le faire quand je peux…
      2. Si non
        1. Est-elle importante pour moi ?
          1. Si oui. Puis-je la déléguer ?
            1. Si oui, je le fais
            2. Si non, je la mets dans un support facile à retrouver (toujours le même) pour le faire quand je peux…
          2. Si non. Je l’oublie.

    La question qui reste c’est le support à choisir…

    Kanban sur mon mur
    Kanban sur mon mur

    Est-ce que je suis un adepte de l’électronique ?

    1. Oui, alors je peux choisir un programme compatible GTD comme Remember The Milk (en Français rappel toi du lait ! » que j’ai moi-même choisi (au début) comme programme. (Android, IOS, Smartphone, tablette, PC et Mac…), mais il en existe d’autres.
    2. Aujourd’hui j’utilise Todooist couplé avec Alexa (d’Amazon) et mon tableau KANBAN sur mon mur avec mes étiquettes POST-IT.
    3. Ou bien sans électronique du tout, je peux choisir GTD+R qui s’appuie sur un simple Bloc Rhodia N°11, et des enveloppes facile à faire, que j’ai complètement traduit et que je vous envoie sur simple demande par email avec le mode d’emploi ou un système de notes avec un carnet que j’ai toujours sur moi… (Mais ce n’est pas des plus facile)

    Alors, comment commencer ? Pour se libérer de sa charge mentale ? D’abord réfléchir à sa vie… Faire une véritable pause et réfléchir…Puis agir massivement ! (Je ne sais pas quoi faire, mais je suis pressé !)

    A bientôt…

    (Article mis à jour le 18 avril 2024)

     

     

  • Les vertus de l’imperfection

    Peut-être, avez-vous lu, les livres de Tal Ben Shahar, dont « L’apprentissage de l’imperfection ». J’en parlais dans un article de 2014 à propos du sacre mitigé du PSG en championnat de France. Ce mois-ci, dans Cerveau et Psycho de mars 2018, il y a un sujet très intéressant qui reprend tous les aspects de la « charge mentale« , depuis le partage des tâches à la maison entre Monsieur et Madame, qui est  la charge mentale ménagère, à toutes les formes de la charge mentale qui est une saturation de nos mémoires. En effet, cet article traite, du flow psychologique (voir article), du lâcher-prise et même de GTD (Getting Things Done de David Allen) sans le nommer précisément…  et dont je reparlerai le sujet dans un prochain article.

    J’aimerai dans cet article la notion dont nous parle si bien Tal ben Shahar, qu’est l’optimalisme… Pourquoi ? Parce que l’optimalisme a une vertu fondamentale :

    « L’optimalisme permet d’accéder au lâcher-prise »

    Nous allons voir ici comment. La personne optimaliste  :

    1. Se donne le droit à l’imperfection
    2. Elle observe le présent pour y voir ses avancées et éprouve de la fierté à cela.
    3. Elle analyse ses échecs pour réparer, et pour apprendre et en tirer profit. Elle ne confond pas erreur et faute.
    4. Elle accueille les remarques ou les laisse glisser, sans s’y attacher.
    5. Elle fait toujours de son mieux malgré les obstacles et les ennuis de la vie quotidienne.
    6. Elle peut changer de point de vue et de direction, facilement, selon le contexte et sans se remettre en cause pour cela.
    7. Elle savoure ses réussites et ses victoires avec humilité et bienveillance.
    8. Elle profite des opportunités et des apprentissages chaque fois que le contexte lui propose de le faire.

    Grâce à tous ces points précédents … ELLE SAIT LÂCHER PRISE !

    Maintenant un peu de comparaison avec la personne qui ne sait pas le faire :

    1. Elle veut que tout soit parfait, et fini selon le plan établi.
    2. Elle s’autocritique avec excès.
    3. Elle dénigre ses échecs et même souvent minimise ses succès, voir les dénigre aussi.
    4. Elle est toujours sur la défensive face aux remarques. Elle cherche toujours à se justifier.
    5. Elle ne supporte pas les obstacles et les aléas du quotidien.
    6. Elle s’obstine et s’enfonce dans les détails qu’elle est la seule à prendre en compte. Elle chasse le moindre défaut en permanence, et recommence sans cesse les vérifications et se mets en retard sur ses tâches à faire.
    7. Elle utilise ses échecs pour se confirmer sa nullité.
    8. Elle se sent condamnée à la victoire ou à l’échec, pas d’entre-deux possibles. Pour elle c’est bien ou mal, vrai ou faux.

    ELLE NE SAIT PAS LÂCHER PRISE !

    Alors vous avec reconnu la deuxième catégorie de personne ? Ce sont … Ce sont les … PERFECTIONNISTES.

    Le perfectionniste a beaucoup plus de chance de souffrir de charge mentale excessive. Et c’est celui qu’on retrouve malheureusement dans la majorité des cas de burnout…

    Comment changer cela ? Et si vous essayez ACT ? La Thérapie d’Acceptation et d’Engagement vous offre un moyen très efficace de développer ce lâcher-prise.

    Bien sûr vous pouvez commencer par la méditation de pleine conscience… Et surtout, ne tombez pas dans le piège du perfectionniste qui veut absolument être parfait dans l’imperfection… 😉

     

     

     

  • La vie à la plage : se débattre dans le courant (ACT)

    courant-baine-surf-prevention-652x489Aujourd’hui je vais continuer à vous présenter  quelques métaphores que j’utilise. Celle que j’ai choisie aujourd’hui ne s’adapte pas vraiment au temps qu’il fait aujourd’hui. Ce dimanche matin, je ne vais pas aller marcher dans le Vexin, car le temps est gris, et  qu’il pleut sur le Val d’Oise. Aujourd’hui je me laisse câliner par la douce chaleur diffusée par la chaudière à condensation qui ronronne dans la cave. Donc la métaphore d’aujourd’hui est « La vie à la plage : se débattre dans le courant » librement traduite d’une métaphore de Ken Davis *

    Parfois, la vie est comme « nager à la plage ». Nous nous lançons tête baissée dans la vie en espérant avoir un moment amusant, relaxant et rafraîchissant.

    Les gens nous recommandent :

    • « N’oubliez pas la crème solaire. »
    • « Nagez entre les drapeaux. »
    • « Restez hors de l’eau pendant trente minutes après avoir mangé. »
    • « Attention aux requins. »

    Alors nous sautons dans l’eau, nous éclaboussons et nous voulons passer un bon moment.

    Et là, selon votre personnalité et votre expérience, vous pourriez être insouciant, ou vous pourriez être anxieusement à l’affût des requins ou surveiller continuellement les drapeaux pour vous assurer que vous êtes au bon endroit. Ou peut-être que vous êtes le genre de personne qui aime faire fi des règles, alors vous nagez n’importe où.

    courant-de-baineSoudain, votre plaisir est interrompu par une sensation désagréable. Vous êtes assommé. Vous ne pouvez plus toucher le fond sableux et vous remarquez que vous vous dirigez vers la mer. Vous paniquez et vous vous fixez immédiatement l’objectif de retourner à terre et de prendre des mesures pour atteindre cet objectif. Vous le faites sans réfléchir. C’est instinctif. Vous commencez à nager furieusement contre le courant de la baïne. Parfois vous semblez faire un peu de progrès, mais ensuite vous commencez à vous lasser et remarquez que vous perdez la bataille. Il vous vient les idées, « nage plus fort », ‘Mets-toi sur le dos et donne un coup de pied avec tes jambes ».  Mais vous n’obtenez rien  et vous êtes épuisé.

    Vous avez oublié pourquoi vous êtes venu à la plage en premier lieu. Vous commencez à vous dire: « Si seulement j’étais resté entre les drapeaux » ou « Il aurait fallu que je m’entraine plus avant de prendre des risques à la plage ».  Mais rien de tout cela ne vous apporte de solution concrète. Comment vous en êtes arrivé là ne vous apporte aucune aide. Vous nagez encore furieusement et n’allez nulle part.

    Peut-être que finalement vous vous décidez à demander de l’aide, et me voici. Je suis un sauveteur qui vient à la rescousse. Donc, vous remarquez que je suis avec un surf pour vous sauver, et je vous suggère de saisir la planche. Afin de pouvoir attraper la planche, vous devez arrêter de vous débattre. Même si chaque fibre de votre corps crie en signe de protestation, vous devez arrêter de vous débattre et essayer quelque chose de différent par exemple attraper le surf.

    Maintenant, sachez que je suis un sauveteur contrariant. Mon travail n’est pas de vous sauver, mais de vous apprendre à vous sauver.

    En réalité vous pouvez être aspiré dans un courant de baïne à tout moment sur la plage de la vie. Cette baïne peut être la dépression, le chagrin, l’anxiété ou l’envie de manger, de jouer, de dépenser ou de consommer de la drogue. Je veux que vous appreniez comment éviter les ennuis quand vous êtes coincé dans une baïne de la vie. Je vous invite donc à nager lentement à travers la baïne dans le sens du courant pour en sortir. Et je vous propose de nager à vos côtés.

    Comme vous le faites actuellement, vous sentirez la fatigue, et la force de la baïne. Vous serez transporté à la mer plus loin que vous ne le souhaiteriez, et votre esprit imaginera toutes sortes de scénarios effrayants à vos yeux. C’est ce que font les esprits. Le mien le fait aussi. Je ne vous demande pas d’être effrayé, anxieux ou déprimé. Je vous demande de parcourir la baïne, tout en éprouvant ces pensées et sensations.

    Finalement, vous arriverez à un endroit où l’eau est plus calme et vous serez en mesure  de continuer à profiter de votre journée à la plage après y être retourné sain et sauf.  Ce que je vous invite à faire est d’arrêter de lutter n’importe comment et de permettre aux sensations désagréables et aux pensées effrayantes d’être envoyé loin en mer d’être présentes.

    Je vous invite à vous reconnecter avec ce qui compte vraiment : « s’amuser à la plage pour toutes les raisons qui vous plaisent ». Je vous invite à prendre des mesures efficaces, et cela dépend de la situation. Si vous êtes en sécurité, cela signifie profiter du soleil et du surf pour vos propres raisons. Si vous êtes coincé par un problème de votre vie, cela signifie arrêter le combat et prendre de petits coups dans la direction de l’endroit où vous voulez être, quelles que soient les expériences qui se présentent.

    Vous souvenez-vous de tous les bons conseils que les gens vous ont donnés sur la façon d’être en sécurité lorsqu’ils vont à la plage? Remarquez que certains de ces conseils sont bons, comme «Ne sors pas de ton niveau si tu ne peux pas nager». Certains sont plutôt justes, mais parfois faux, comme «Il est sûr de nager entre les drapeaux». Mythe urbain, comme « La graisse à taire appliquée sur votre peau vous protège des coups de soleil. »

    Je parie que vous n’avez demandé aucun de ces conseils. C’est juste arrivé par hasard. Les gens avec de bonnes et peut-être de mauvaises intentions ont rempli votre tête avec un mélange de bons, de mauvais et de conseils neutres. Alors, comment pouvez-vous dire si un conseil donné qui vous vient à l’esprit lorsque vous planifiez aller à la plage mérite d’être suivi ?

    Notez qu’il y a beaucoup de monde sur la plage par une journée chaude. Vous pouvez imaginer qu’ils ne sont pas tous là pour la même raison. Quelles sont les raisons d’aller à la plage? Certaines personnes vont s’amuser avec des amis. Certains vont se détendre et lire. Certains vont bronzer. Certains vont se rafraîchir dans l’eau.

    Par exemple, vous pouvez aller à la plage (exemple : mes loisirs) pour vous rafraîchir (se calmer). Que faire si la route de la plage est fermée ? Il y a d’autres façons de « se calmer ». Par exemple, vous pouvez vous asseoir dans une pièce climatisée, prendre une douche froide ou boire un café glacé.

    Notez que dans ce scénario, vous pouvez prendre des précautions pour améliorer votre sécurité. Vous pouvez apprendre des compétences comme comment suivre un cours de survie, ou vous pouvez simplement vous entraîner pour être un meilleur nageur. Vous pouvez vous mettre un écran solaire pour éviter d’avoir un coup de soleil. Vous pouvez rester à l’écart des vagues les jours difficiles. Vous pouvez éviter les plages où il y a des méduses piquantes. Vous pouvez nager entre les drapeaux. Ceux-ci peuvent servir à améliorer votre plaisir d’être à la plage.

    Mais qu’est-ce qui vous arrive si vous devenez obsédé par la sécurité ? Et si au lieu de flotter ou d’attraper des vagues, vous gardez vos yeux collés sur les drapeaux ? Ou bien, que se passe-t-il si, dès que vos orteils touchent l’eau, vous vous sentez obligé de retourner chercher dans votre sac de la crème solaire ? Que faire si vous abandonnez d’à aller à la plage parce que c’est trop dangereux ?

    Notez également que malgré tous vos efforts, vous pouvez toujours être coincé dans un accident de baïne. Les vents, le courant et la marée peuvent changer, et une zone qui a été sûre devient une baïne. Ou peut-être qu’une énorme vague inattendue vient vous assommer et vous faire tomber. Peu importe la faute ou la façon dont cela s’est passé. Une fois que vous êtes dans une baïne, vous avez un choix important à faire : continuer à lutter et finalement succomber à l’épuisement et se noyer, ou arrêter de se battre et commencer à prendre des mesures efficaces en nageant vers vos valeurs.

    Alors cette histoire vous éclaire sur ce que sont les valeurs ? Que voulez-vous ? Que je vous aide à sortir de votre baïne et peut-être recommencer un jour où personne ne sera là ? Ou apprendre à négocier avec le courant et les accidents de la vie en gardant votre attention focalisée sur ce qui donne réellement du sens à votre vie et aller vers l’autonomie ?

    Vous voulez découvrir ACT et la pleine conscience ? Et si vous veniez à nos rencontres de découverte du mercredi à Saint-Leu-La-Forêt ?


    * Métaphore librement traduite d’après la métaphore  de Ken David, 2013 tiré du livre Stoddard, Jill A.. The Big Book of ACT Metaphors: A Practitioner’s Guide to Experiential Exercises and Metaphors in Acceptance and Commitment Therapy.

  • Et si, pour la vie qui me reste, je décidais…

    carpe 1Oui, c’est ça, et si je décidais, maintenant, de la vie que je veux mener ? Quelle belle fable, hein ? Vous croyez que c’est si simple de décider ça ?

    Ben oui ! C’est simple ! Je peux décider maintenant ! Pourquoi pas ? Quant à le vivre au quotidien, ça, c’est une autre histoire…

    Vous connaissez, la métaphore des hameçons ? Je m’en vais vous la rappeler :

    « Imaginez que vous êtes une carpe ! Une majestueuse carpe et vous traversez de la nage du sénateur la mare dans laquelle vous vivez. Vous décidez d’aller brouter l’herbe qui se trouve en face de vous… Car vous aimez ça ! En nageant lentement, vous voyez sur votre gauche un magnifique asticot qui se débat entre deux eaux… Et hop ! C’est fait vous l’avez mangé … mangé ? NON ! Pas encore… Vous avez du mal à l’avaler… Et hop … Vous vous sentez irrésistiblement tiré vers la gauche … Vous vous débattez et rien n’y fait ! Vous faites vos fameux sauts de carpe… Et cela ne suffit pas vous êtes hameçonnée… Plus vous vous débattez plus le pêcheur tire fort… Et il est plus fort que vous ! »

    Vous connaissez la suite ? Si c’est un pêcheur sportif… Vous êtes sauvée… Si c’est un mangeur de carpe farcie… Adieu… »

    Dans votre vie … Cela donne quoi ? Vous connaissez vos hameçons ? Vous savez les reconnaitre ? Comment s’en sortir ?

    Prenons un exemple :

    J’ai passé le test sur mes points forts… Un test validé scientifiquement. Pas un truc bizarre dont on ne connait pas l’origine ni la finalité… Un test suivi par une équipe de scientifiques qui communiquent sur les résultats avec le monde entier. Quel que soit votre culture, votre religion, votre pays d’origine…

    Vous voulez un lien vers ce test ? Je vous indique ici le lien vers ma zone professionnelle sur ce site.

    Et voici mes points forts personnels pour illustrer mon propos :

    1. Humour et enjouement
    Vous aimez rire et taquiner. Il vous est important d’apporter la joie et la bonne humeur. Vous essayez de voir le bon côté de chaque situation.

    2. Capacité d’aimer et d’être aimé(e)
    Vous accorder de l’importance aux relations intimes avec les autres, en particulier celles dans lesquelles la confiance et l’attention sont réciproques. Les personnes desquelles vous vous sentez les plus proches sont celles qui se sentent proches de vous.

    3. Gentillesse et générosité
    Vous êtes bon et généreux envers les autres, et vous n’êtes jamais trop occupé pour rendre un service. Vous aimez faire des bonnes actions pour les gens, même lorsque vous ne les connaissez pas bien.

    4. Joie de vivre, enthousiasme, vigueur et énergie
    Quelle que soit la tâche qui vous est confiée, vous l’abordez avec passion et énergie. Vous ne faites pas les choses à moitié et vous ne faites rien sans enthousiasme. Pour vous, la vie est une aventure.

    5. Curiosité et intérêt accordé au monde
    Vous vous intéressez à tout. Vous posez toujours des questions, et vous trouvez tous les sujets et toutes les matières fascinantes. Vous aimez l’exploration et les découvertes.

    6. Spiritualité, religiosité, but dans la vie, et foi
    Vous avez des croyances fortes et cohérentes en ce qui concerne la raison d’être de l’univers et la puissance supérieure qui le régit. Vous connaissez votre place au sein du plus grand dessein. Vos croyances sont à l’origine de vos actions et sont une source de bien-être/réconfort pour vous.

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    Bon alors… j’en fais quoi de ça ? Eh bien je décide de vivre cela au quotidien…

    Vous remarquez que mes deux principaux points forts sont l’humour et la capacité d’aimer et être aimé…  Donc ce matin avec  tous mes points forts et ma décision de les vivres au quotidien, car cela ma plait … Parce que je le vaux bien… 😉 Donc disais-je, je prends mon scooter et descends de chez moi vers mon cabinet…  (Voir la carte du départ…) et lorsque j’arrive au carrefour avec la rue de l’Yser en arrivant de Villa des grands clos… Je regarde à droite et je commence à m’engager quand j’entends arrivant de gauche, une voiture à grande vitesse… J’ai priorité à droite… Je m’arrête quand même, car je n’ai pas de carrosserie … Et grand bien m’a pris, car la voiture ne ralentit même pas et passe, sans même que le chauffeur ne me regarde !

    Pour que vous compreniez, je vous montre sur deux photos… ce que je vois, et, ce que la voiture qui arrive à gauche, voit… Cliquez sur les images pour agrandir…

    Capture d_écran 2017-12-05 à 11.15.47Capture d_écran 2017-12-05 à 11.10.05

    Comme vous pouvez le voir, ce n’est pas évident …

    1. Le carrefour semble être une sortie de voie privée, ce qui n’est pas le cas
    2. La visibilité est réduite, et des voitures garées gênent la vue…

    Le piège est armé !

    Si je passe, je suis mort ! Ou au moins à l’hôpital… Donc j’ai bien fait de m’arrêter… Et si j’étais passé ? Et l’autre aurait pu rouler plus doucement… Et mon oncle être ma tante, aussi…

    Car les choses sont comme elles sont … Pas comme j’imagine quelles sont… Et pourtant, j’imagine… Et mon cerveau m’envoie des idées qui ne sont que des idées… Et me voilà hameçonné par ces idées et ces émotions… Mon corps tremble à l’idée de me voir sous la voiture ! Et la colère monte en moi… et … J’ai envie de lui casser la figure… je pense à la mairie qui n’a pas mis de panneaux priorité à droite alors que ce carrefour est dangereux… La colère monte encore… Je pense  que….

    STOP !!!! 

    Je m’arrête ! je respire… je suis vivant ! J’observe autour de moi… La grisaille du ciel… j’entends le bruit des perruches… je suis vivant… J’observe ma respiration… Elle se calme… J’observe mes jambes qui tremblent… Elles finissent par se calmer… Je regarde mes pensées pour ce qu’elles sont… des pensées … Et je me fais un coup d’aïkido verbal…

    aïkido verbalJuste 7 questions… Juste 7 questions pour rester en vie… 7 questions pour rester dans la vie que je veux vivre… (Je mets les réponses que j’ai données en même temps)

    1. Qu’est-ce que j’observe avec mes 5 sens ?
    Que la vision sur la route est bouchée, qu’il fait froid, que les oiseaux chantent. Que je suis arrêté et en sécurité.

    2. Quels sont les hameçons qui se présentent ?
    Que ce n’est pas normal de conduire si vite ! Que ce carrefour est dangereux et que la mairie ne fait rien. Que le conducteur de la voiture ne respecte pas le Code de la route.

    3. Qu’est-ce que je ressens quand ces hameçons se présentent ? Où dans mon corps ?
    Je ressens de la peur, et de la colère. Mes jambes tremblent, mes temps battent. J’ai le souffle coupé.
    4. Qu’est-ce que l’on peut me voir faire quand je mords à l’hameçon ?
    D’habitude je crie, voire je hurle. J’insulte l’autre. Je suis agressif. je râle…
    5. Qu’est-ce que l’on verrait faire à la personne que je veux être ?
    Si je voulais vivre mes points forts au quotidien ? Je commencerai par en rire… Parce que je le sais depuis le temps… je suis toujours surpris que les gens soient inconscients, mais moi le suis-je ? Et si j’écrivais à la maire ?Voilà aussi ce que ferait celui que je veux être… Il éviterait que cela se reproduise avec un jeune qui lui va mourir… Enfin il essayerait au moins de le faire…
    6. Qui et quoi est important dans pouvoir faire cela ?
    C’est important, car cela me permet de vivre toujours dans la joie, et dans l’amour. Je protège les autres, je les aime et c’est important pour moi.
    7. Qu’est-ce que je ressens quand je dis que cela est important ? Où dans mon corps ?
    Je me sens connecté à la vie pleinement ! Je me sens épanoui… Mon corps est apaisé, tout semble facile…

    Ben voilà… J’ai appliqué ROAR (voir mon article sur ROAR) et je reste connecté à mes points forts… Étonnant non ?

    Conclusion :

    VIAME + Aïkido verbal = Une vie pleine de sens…
    CQFD !