Catégorie : Coaching

  • Le coach, cette vedette… Un modèle ?

    pcarniAujourd’hui je viens de terminer le troisième séminaire de formation de base des coachs de Casablanca de la promotion 5. Comme d’habitude après ce séminaire, je me suis invité à réfléchir sur la suite à donner à ma carrière, à ma vie à cheval sur les deux continents de ma vie, que sont l’Afrique où je suis né et l’Europe où je vis aujourd’hui.

    C’est un moment privilégié que ce moment où je fais le point. C’est un moment magique où je peux évaluer où j’en suis par rapport à mes objectifs. Un moment aussi où je me permet le rêve… Qui est la troisième phase de l’Appreciative Inquiry, la phase « Dream »… En Français « Devenir »…

    Le coach peut (et souvent va avoir) plusieurs postures… Il est tour à tour coach

    • Dans l’intimité de la relation à l’autre en coaching individuel,
    • Organisateur de la motivation, coach utopique, harmonique, et même répétiteur quelque fois dans le coaching d’équipe
    • Animateur dans le Team-Building
    • Transmetteur d’outils en formation où il donne ses propres outils…
    • et même animateur vedette dans le coaching collectif

     Le spectacle ? Et oui… Il a des coachs vedettes ! Bien-sûr, et cela ne me choque pas car grâce à eux le coaching pout être mieux connu. Ils (et elles) entrent dans une catégorie que je ne veux surtout pas aborder, la catégorie des athlètes du coaching:

    • Coureur pour une émission de télévision,
    • puis une émission de radio,
    • puis une conférence sur un sujet,
    • puis une soirée sur un autre sujet…

    et ainsi va la vie, sous le feux des photographes, des journalistes (même quelques fois ils ont eux-mêmes journalistes…. 🙂 )

    Certains de mes élèves ont choisi cette vie et je les soutiens dans cette voie car c’est leur voie… Et que cela les porte.

    Certains me demandent le coach doit montrer l’exemple, non ? Et bien je réponds non ! Ce n’est pas là que se situe le coaching, l’exemple n’est la nécessaire et même c’est plus plutôt contraire à l’esprit….

    Quelques exemples :

    • Je suis moi-même, un personne reconnue « Travailleur handicapé » … Est-ce que cela veut dire que je ne vais coacher que des handicapés ? Non bien sûr !
    • Mes enfants sont grands, est-ce que cela m’empêche de coacher des parents sans enfants ?
    • Je suis un homme … Ne puis-je coacher que des hommes ?

    Et j’en passe… Bien sûr le paraître n’est pas l’être… L’avoir n’est pas le faire, ni l’être !

    J’aime rencontrer l’humain, sans la barrière des médias et du paraitre, le partage avec mes clients que je rencontre réellement…

    Bien sûr j’anime des conférences à l’occasion, bien sûr je participe à des salons où de grandes manifestations et … je me suis aperçu que ce n’est pas cela qui m’apporte mon « salaire »…

    Ce week-end, avec mes 20 stagiaires… j’ai reçu mon salaire… Ce week-end lors des rencontres avec les masters que j’accompagne, individuellement, j’ai reçu mon salaire … Je suis réellement un importateur de doute et un exportateur d’énergie … je suis réellement connecté à cet enthousiasme quand je suis coach… quand je suis moi, quand je me rapproche de mon être….

    J’ai l’impression d’être un allumeur de réverbères… derrière moi la lumière… devant ? J’ai confiance !

    Le moment où… je peux me retirer et partir … C’est le moment où je rencontre réellement l’amour… La chanson de Florent Pagny « savoir aimer » vous connaissez ? Voilà ma vie… Et j’en suis heureux… Et les coachs vedettes ? Et bien eux aussi ils ont besoin de se poser et de pouvoir partager avec un coach qui n’est pas … un concurrent ! LOL

    Et vous ? Quel coach êtes-vous ?

  • Une formation REVOLUTIONNAIRE : Devenez RONRON thérapeute

    AyaToujours à l’affut des formations dans les métiers d’accompagnement, je me suis décidé aujourd’hui à lancer enfin LA formation qui va changer votre vie !

    Connaissez-vous la RONRON thérapie ? C’est pourtant maintenant clairement établi que le le ronronnement des chats est bon pour la santé et le moral (voir article du monde).

    Alors ? Devenez chat ! Découvrez le programme de cette formation hors du commun en ce début avril.

    Au programme de cette formation :

    1. Les basiques du RONRON
      1. Apprendre à se coucher « papates en rond »
      2. Apprendre à se lécher les babines
      3. Apprendre à pétrir la couverture
    2. La formation avancée « Ronronnement statique » 
      1. La chasse aux poissons (appelée aussi pêche)
      2. Ne rien faire au soleil (appelé aussi sieste)
      3. Relaxation et n’est pas farniente
    3. Niveau expert « Ronronnement dynamique »
      1. Bien faire la différence entre ronronnement et ronflement
      2. Apprendre les rudiments de la sieste longue durée (prévoir plusieurs mois de pratique)
      3. Relaxation active
    • Durée de la formation : 12 mois repartis 1 jour par mois
    • Tarif 200 € HT/mois (seulement pour ceux qui sont inscrit le jour du lancement) pour tous les autres 250 €/mois.

    A l’issu de cette formation certifiante vous recevrez le diplôme de « RonRon Thérapeute ».
    Cette formation peut-être prise en charge par les organismes collecteurs car No Limit Coaching est centre de formation reconnu et agréé.

    Pour tout renseignement : pierre@carnicelli.fr

    Bien à vous

    NB : Vous avez eu raison de vous inquiéter de ma santé mentale … LOL… C’était bien un poisson d’avril !!!!!! …

     

     

     

  • Développement personnel et réseaux sociaux

    reseauxsociaux

    Les réseaux sociaux sont un vecteur important de la diffusion des principes du développement personnel, et on ne peut que s’en féliciter. Malgré tout il est impressionnant pour quelqu’un comme moi qui vit dans le milieu de la formation au développement personnel et du coaching, de percevoir la pression qu’exerce l’ambiance des réseaux sociaux sur les participants à ce « jeu ».

    Je parle d’un jeu mais on devrait dire d’enjeu car c’est à celui qui est le plus « positif », le plus « souriant » à la vie, le plus… Finalement cela me fait penser à un monde Bisounours … 😉 Et on sait bien que les Bisounours gagnent toujours à la fin, si vous avez vu les dessins animés c’est évident ! Et pourtant c’est tout sauf évident, justement !

    Je lisais, sur le blog d’une collègue, dernièrement, qu’un coach pouvait être triste, et je la rejoins, bien volontier, car j’ai vécu moi aussi ce décès, qui nous a tous touchés, dans le cercle de travail dans lequel j’évolue. Et moi aussi j’étais triste ! Une émotion n’est qu’un message transmis par une partie de nous même pour nous avrrtir d’un changement qui se veut positif pour nous… Enfin le changement sera positif, pas forcement l’émotion, bien sûr. Et la trsitesse n’est pas une émotion très agréable en soi… Le changement c’est le deuil à faire qui va nous permettre de stabiliser notre état émotionnel.

    Le deuil n’est pas l’oubli… Je n’ai pas oublié, ceux que j’ai perdus : ma première épouse, mon fils, mon père…. Mon ami Vincent et maintenant Nicolas… Et tous ceux qui ont compté pour moi…

    J’en reviens aux réseaux sociaux, et au jeu annoncé plus haut. Certaines personnes ont été surprises que nous puissions être des « êtres humains » et pas des machines modèkes parfaites !

    Non, il n’est pas nécessaire d’être tuoujours au top… Et oui nous pouvons aussi être imparfaits, et c’est tant mieux. Enlevez-vous la pression ! Vous avez le droit d’être qui vous êtes !

    L’injonction du bonheur « obligatoire » du Bisounours triomphant n’est pas une fatalité. Ce n’est qu’une illusion des réseaux sociaux. Certains coachs de « couple » ont leur couple en complète déconfiture… Certains coachs « pour adoslescents » n’ont jamais élevés le moindre adolescent de leur vie en dehors de leurs livres… Combien de personnes parlent d’intégrité sans respecter la leur ? Combien de fumeurs donnent des leçons d’hygiène de vie à ceux qui rèvent d’un peu de bonheur… Les réseaux sociaux sont un peu comme le miroir de Blanche Neige et nous avons tous besoin d’un miroir qui nous dise que nous ommes les plus beaux ! Alors je vais vous le dire à tous : « Vous êtes les plus beaux ! »

    Vous connaissez Balavoine ? « Les oiseaux » (partie 2) … Réveille-toi, debout tiens toi droit, on va leur montrer qu’on peut tout changer…. Respire ! Souffle !

    La vraie vie… Elle est faite de joies et de peines… De réussites et d’échecs. Et c’est cela qui s’appelle la vie. Et avec mes défauts et mes qualités, j’aime la vie !

  • Ce qui me rend heureux en tant qu’enseignant.

    MasterClassCela faisait longtemps que je n’étais plus venu, m’entretenir avec vous. Promis, cela ne se reproduira plus… Bon d’accord, je fais ce que je veux et cela se reproduira, bien entendu. On dirait une promesse d’ivrogne, me direz-vous ? VOUS AVEZ RAISON !

    Encore une fois, je tergiverse et ne rentre pas directement dans le vif du sujet… Allons, allons ! Pierre tu t’égares, comme d’habitude.

    Ce billet, viens d’une expérience vécu hier… Et que j’avais bien entendu vécu auparavant. Qu’est-ce qui me rend heureux dans mon métier de coach et dans celui d’enseignant en coaching ?

    C’est de voir, mes coachés, avancer seuls après m’avoir rencontré.

    Et en tant qu’enseignant ? C’est pareil !

    Mes élèves prennent du plaisir à apprendre ? Ils réussissent ? Ils sont indépendants ? Il réussissent mieux que moi ? dans le domaine ? Alors là je suis vraiment heureux.

    Pourquoi pratique-t-on son métier ? Pour recevoir son salaire…

    Mais qu’est-ce que le salaire d’un gars comme moi qui suis mon propre patron ? Est-ce que c’est l’argent ? L’argent n’est pas une fin en soi. Il n’est qu’un moyen pour obtenir un passeport vers … Le bonheur ? Pourquoi pas ?

    Mais est-ce que cela suffit ?

    Le salaire, lui, sert réellement de passeport vers SA vraie vie ! Vers la réussite, vers le bonheur, vers tout ce que vous voulez y mettre pour en faire votre vraie vie : Amour, joie, peines (pourquoi pas ?) et autres choses qui sont toutes des moyens pour aller vers VOTRE VIE !

    Ben voilà, hier j’ai publié le travail d’une stagiaire, en route vers le métier de coach… Une stagiaire qui profites du temps passé sur les bancs de mon école pour se développer… Elle ne travaille pas pour « un diplome » mais pour pratiquer un jour la beau métier de coach dans la fluidité de l’être…

    J’ai lu son travail… puis je me suis penché sur ses « devoirs »… Sur son travail au quotidien et j’ai pu apprécier, le changement… l’évolution entre le jour un et aujourd’hui et …Whouaouuuuu…

    La joie m’a envahi ! Son travail ? C’est MON salaire ! Plus que l’argent que j’ai reçu, par son inscription… Son travail est réellement ce qui fait la différence.

    Mes élèves ne le savent pas forcement… quand ils m’envoient leurs devoirs… C’est LA que je reçois réellement MON salaire… Pas quand ils signent leur chèque…

    Etonnant, non ?

  • Toilettes handicapées ou comment faire du business.

    handicapEn coaching nous avons pris l’habitude, pour les coachs de l’école, de parler du cadre d’une relation.

    Poser des limites claires permet de rendre la relation plus sécurisante pour le coaché ainsi que pour le coach. Cela n’est pas valable seulement pour la relation de coaching. Dans notre vie de tous les jours les limites posées sont souvent à l’origine d’une bonne relation entre-nous. Cela commence par ne pas faire à autrui ce que nous n’aimerions pas qu’autrui nous fasse.

    Dans beaucoup de domaines cela parait contraignant et à juste titre dans certains pays totalitaires… Mais là n’est pas mon discours aujourd’hui.

    Aujourd’hui je vais vous parler d’un business que j’ai pu constater dans les toilettes de l’aéroport de Casablanca, au Morocco Mall de la même ville et à Marrakech.

    Lorsque comme moi, vous êtes des utilisateurs forcés des toilettes pour handicapés, parce que beacoup de monde fait la queue ou que la place dans les dites toilettes ne permet pas de faire autrement, alors, vous êtes attentif à ce qui s’y passe. Alors, J’ai pu observer la chose suivante quand j’y vais la propreté y est exemplaire, mais en plus un manège ne m’a pas échappé. C’est à dire, quand un Européen « bien sous tous rapports » ou un Marocain « très classe » arrive, « madame pipi » lui propose ces toilettes directement et donc :

    • Pas de queue
    • Toilettes propres
    • Service rapide
    • De la place

    D’ hop… A la sortie, un gros pourboire ! CQFD ! Les toilettes handicapées sont un business… vous êtes choqués ? Moi non… le système provoque cela, c’est ce que l’on appelle au Maroc : « Le plan D »

    Vous connaissiez le plan A, le plan B ? Voici le plan D comme débrouille… C’est la plan des malins. la différence entre malin et rusé vous connaissez ? 😉

    Rappelez-vous quand le cadre est flou… Le plan D est indispensable…

    À vous ….

     

  • Canne vs carte de handicap

    Ces trois derniers jours, j’ai vécu une expérience de retour dans les transports en commun. Chose très difficile pour moi avec mon handicap. Je ne rentrerai pas ici dans les détails qui peuvent indisposer certains de mes lecteurs. Je me suis retrouvé le premier jour devant mes vieux démons. Dans le métro … Ils étaient là tapis dans l’ombre…

    Je monte dans le métro, après plusieurs passage de métro, Gare du Nord direction Place d’Italie, ligne 5. Je réussi à atteindre les places réservées aux handicapés et je sors ma carte en demandant une place assise.

    Remarque d’une personne : « qu’est que vous avez ? Pour avoir cette carte ? »

    Ma réponse : « Rire… J’ai perdu mon côlon… Mais monsieur en quoi est-ce important pour vous de savoir ça ? Sa réponse : « Excusez-moi, je ne voulais pas être indiscret mais des fois vous savez … Il y a des des gens qui ont des cartes de complaisance. » Moi : « Vraiment ? Vous croyez ? »

    Et la discussion part sur des poncifs sur la complaisance et les passe droits … Et chacun d’en rajouter une couche….

    Moi : « et les médecins de la Maison du handicap ? Vous croyez qu’ils sont tous pourris ? » Réponse : « Non, mais…bla bla… »

    Ce fut un exercice fort peu glorieux… Pour les participants, et de gênant pour moi… Le lendemain, je changeais de stratégie…

    Je viens de me faire une entorse au genou, et donc je suis équipé d’une canne pliable quand le besoin s’en fait sentir… Je l’utilise… Eh bien je suis descendu du train avec la canne…

    En arrivant devant le train, déjà un changement de comportement de mes voisins, personne ne m’a poussé dans le train.

    Hasard ? Non car j’ai recommencé le 3ème jour et miracle même résultat…

    Et dans le métro ?

    Même miracle…. Je me suis retrouvé assis avant de m’en apercevoir quelqu’un s’est levé pour me proposer sa place naturellement et rebelote le 3ème jour.

    Bien-sûr, certains esprits chagrin me diront… Ce ne sont pas les jeunes qui se sont levés mais des personnes mûres… Mais là n’est pas mon propos.

    Ma conclusion : La canne est plus efficace que la carte de handicapé dans le métro !

    Étonnant non ? Le handicap non visible est une vraie plaie… Je reviendrai sur cela dans un prochain post…. Et vous qu’elles stratégies avez-vous essayées ?

  • Je hais la cigarette !

    emphysemeCe matin la neige sur la région Parisienne. Je vais partir pour suivre mon cours de photo et je pense à quelqu’un que j’aime et que j’ai eu au téléphone hier…

    Il n’a que 50 ans… Encore une victime de la cigarette !
    Je hais la cigarette !

    Lui il n’est pas mort, pas encore, mais, il a un emphysème pulmonaire

    Qu’est-ce que c’est ?

    C’est une pression excessive et permanente de l’air dans les poumons, pouvant provoquer une rupture des alvéoles pulmonaires. Cette surpression est en général provoquée par une obstruction partielle des bronches gênant l’expiration (phase de surpression positive par rapport à l’atmosphère).

    En d’autres termes: vous êtes capables d’inhaler mais vous n’arrivez pas à faire sortir l’air de vos poumons. L’air « sale » reste donc la et s’accumule créant de la pression. Vous avez l’impression de vous étouffer car à cause de l’air qui reste encore la, vous avez l’impression de ne pas pouvoir inhaler.

    Les bronches de vos poumons sont tellement atrophiés qu’ils n’arrivent pas a faire sortir l’air. Il n’existe AUCUN TRAITEMENT pour guérir cette maladie. 

    Voulez vous avoir une petite impression de ce qu’est vivre avec un emphysème?

    Essayez le suivant:
    1. Inhalez de l’air en essayant de remplir juste la moitie de vos poumons .
    2. Retenez l’air dans vos poumons (ne le laissez pas sortir), et maintenant essayez de respirer normalement (tout en gardant l’air que vous aviez inhalé, bien sur)….

    Alors pour soigner (je n’ai pas dit guérir) tous les matins et soirs il doit utiliser un appareil à aérosol… et si cela ne suffit il devra se promener avec sa bouteille à oxygène…

    Je suis triste pour lui car je l’aime et je ne peux rien faire pour lui… Et vous, que j’aime aussi, vous êtes sûr de vouloir continuer de fumer ?

  • La formation permet aux adultes de rester des enfants.

    enfant-adulteChaque fois qu’approche le moment de l’examen de certification, je peux constater que certains adultes se comportent comme des lycéens immatures.

    Oui, il existe aussi des lycéens matures, et peut-être que cela n’est pas mieux, mais ce qui est rassurant, c’est le fait de s’apercevoir que chacun est différent. Nous ne sommes pas des machines ! OUF !

    • Quand je dis « ce n’est peut-être pas mieux », c’est que je me pose la question de savoir si être mature est vraiment une fin en soi ?
    • Quelle différence faites-vous entre un adulte et un enfant ?
    • Qu’est-ce que la maturité dont je parle ici ?

    Bon, d’accord, je n’ai pas toutes les réponses à mes questions, et mon métier n’est pas vraiment de répondre aux questions. certains comme les philosophes posent des questions et tentent d’y répondre… Les consultants donnent des réponses, les professeurs aussi ! Les coachs rarement !

    Moi pratiquement jamais… sauf quand je donne MES réponses à certaines questions que je ME pose et qui me viennent par l’observation de mon environnement et que j’ai envie partager cela avec vous.

    Ici, je vais parler de maturité. Pour moi la maturité n’est pas un état d’esprit figé. Il y a une grande différence entre quelqu’un de mature et quelqu’un de figé dans une attitude désespérement sérieuse.

    Suis-je réellement sérieux ? Non pas toujours, et pourtant je me sens mature. Alors quoi ?

    « Etre mature c’est avant tout, être autonome émotionellement
    et responsable de ses actes. »

    Qu’est-ce que cela veut dire ?

    • Je peux me comporter comme un gamin, en jouant et en faisant des farces aux autres, et je les assume pleinement !
    • Peux oublier de faire mon devoir, par exemple, de rendre mon mémoire hors des délais, mais je l’assume pleinement.
    • Je n’accuse ni les autres, ni les événements quand je vis quelque chose, j’assume mes choix et mes actes.
    • Je ne cherche pas à éviter les choses désagréables de la vie, si elles font partie intégrante des choses que je dois faire.
    • Je peux rêver, et alors, je sais que je rêve.
    • Je peux rire et je sais pleurer.
    • Je peux aimer, et je sais le dire à ceux que j’aime.
    • Je sais me tromper et je sais le reconnaitre.
    • Les émotions que je vis m’appartiennent et je n’accuse pas les autres…

    La liste est longue…

    • Etre mature, c’est savoir s’émerveiller de la vie et de l’amour.
    • Savoir donner et recevoir.
    • Etre mature, c’est rester avec la curiosité qui nous est arrivée quand nous étions enfant et garder sa capacité d’émerveillement, tout en n’étant pas dupe, que la réalité peut-être merveilleuse mais que tout n’est pas de miel et de lait….
    • Etre mature c’est sortir de la dualité « Enfant / Adulte » et d’entrer la dimension « humain responsable »
    • Ne pas oublier que responsable ne veut pas dire coupable !

    Voilà… TOUT EST DIT, non ?

    Alors pourquoi certains des stagiaires adultes agissent comme des enfants :

    • Alors que j’ai mis des cendriers à l’extérieur pour eux, ils jètent leur mégots sur le trottoir.
    • Alors que je ai donné le sujet de leur mémoire, au moins 2 mois avant,
      • ils me disent la veille du jour J… « Aujourd’hui ‘est le jour de la gentillesse… »
        comme si j’étais un méchant ! MOI ? Méchant ? 😉
      • Ils prétextent, une nuit agitée, comme si le mémoire se rédigeait en une soirée.
      • Ils prétextent une augmentation des charges de travail, cette semaine… et moi je suis mort de rire, car cette semaine n’est qu’une semaine sur 2 mois.
      • Ils ne savaient pas la date… (Re LOL)
      • Leur épouse va accoucher ! Ce n’est pas eux qui accouchent mais..  c’est tout comme !
        Ils doivent accoucher d’un… Mémoire! LOL
      • Ils n’avaient pas compris que le mémoire devait-être remis avant l’examen !
        (Alors là c’est le comble ! 😉
    • Alors qu’ils savent que la reprise des cours est à 14:30, au moment de partir manger.
      Sans rien me dire, ils commencent leur prière à ??? 14:30 !!!
      Exactement au début du cours… Ils savaient que le cours devait redémarrer…
      Mais ils ne m’avertissent pas alors que je ne connais pas l’heure de leur prière moi et …
      IL SAVENT CELA !!! 😉
    • Ils me réclament des devoirs dirigés, quand ils sont au niveau master, alors qu’ils sont en apprentissage de direction de devoirs….
      C’est à eux maintenant de diriger… Là, le sommet est atteint !

    Je vous rappelle que je forme des coachs… Age moyen 30-50 ans … Vous trouvez ces comportements vraiment mature ?

    Je crois que venir en cours est un bon moyen de retrouver sa jeunesse…

    C’est un moment où l’on peut se laisser bercer par le ron-ron du poêle… au fond de la classe près du radiateur.

    J’aime bien moi aussi redevenir un étudiant, je fais cela chaque année… Et instantanément… je suis un enfant… Un enfant qui reste malgré tout, mature… Je peux être confrontant, fortement confrontant, mais je suis est reste « Pierre », celui qui vous aime !

    Même quand je suis en formation… Surtout quand je suis élève…

    Je n’oublie pas qui je suis, sauf quand je l’oublie… Malgré tout je me lance réellement « A FOND » dans mon cours … Et vous ?

    Alors reprenez les études, soyez des enfants… testez votre maturité sans risque dans la bienveillance…

    Bien à vous

    PS : Formation de coach : http://www.nolimit-academy.com

  • Le handicap et le stress au quotidien.

    Bureau de PierreHier, j’ai été faire les courses avec ma nouvelle canne flambant neuve ! Une magnifique canne en fibre de carbone, légère et solide et même belle ! Oui belle !

    Moi qui suis, handicapé invisible, expression qui me fait rire et qui pourrait laissé entendre que je suis invisible et pas seulement mon handicap; et bien moi, je change de « catégorie » lespace d’un instant avec cette canne ! Car mon handicap devient visible.

    Donc, hier, ja faisais mes courses au supermarché du coin, avec mon épouse élevée au rang de « pousseuse de chariot », non professionnelle, je vous rassure.

    Là je passe chez le poissonnier qui me dit, « je n’avais pas remarqué que vous étiez handicapé ». Et de lui répondre, « c’est normal d’habitude le cache mon handicap à l’intérieur de moi » suivi d’un clin d’oeil complice, qu’il ne comprend pas mais il sourit poliment.

    Bien entendu je ne vais pas lui parler de mon handicap devant tout le monde, qui n’a pas besoin de connaitre les détails de mon fondement, de mon rectum artificiel et de tous les inconvénient qui y sont liés… Il trouverait cela « chiant »… (Clin d’oeil complice avec le lecteur, car j’ai effectivement une diarrhée chronique et permanente depuis 1996 puisque je n’ai plus du tout de colon, comme certains le savent déjà)

    Puis j’arrive chez le charcutier, et là une grande queue en train d’attendre. Je décide de passer mon chemin, et d’aller directement au lire service pour éviter la queue. cela m’évite d’avoir à demander de passer devant tout le monde, avec ma canne et ma carte « Priorité pour personne handicapé ».

    Tiens, je m’aperçois que moi aussi, quelquefois, cela me met en stress… et je souris. In petto, me disant qu’il faudra que j’ajoute cela à mes expériences vécues de stress liées au handicap pour l’animation de mes coaching collectifs…

    Puis j’arrive aux caisses et là… Pas possible d’y couper… La queue est là…

    Je me dirige directement vers la première personne de la queue, en présentant ma carte violette, et demande :  » Bonjour, Avez-vous une carte de priorité ? » La personne me répond : « non » et me laisse passer. Et la une dame dit derrière moi : « Moi personne n’a voulu me laisser passer, alors que je suis handicapée moi aussi ! »

    Je lui demande : « Avez-vous demandé de passer ? » Elle me répond « oui et personne n’a voulu me laisser passer ».

    Un échange s’en suit:

    – « Avez-vous demandé à la caissière ? »

    – « Non, je n’ai pas voulu l’embêter ! »

    – « Ah… »

    La dame qui m’a laissé passé s’immisce dans la conversation : « mais la dame ne m’a pas demander de passer, ni montré sa carte »

    la dame répond : « la carte est au fond de mon sac, et je vous ai demandé si vous saviez si il a y a une autre caisse pour les handicapés »

    L’autre de répondre : »mais, madame vous ne m’avez pas demandé de passer ! »

    La caissière intervient « madame, quand vous voulez passer il faut faire comme monsieur, montrer votre carte et demandez moi… »

    La dame handicapée « se plaint… mais personne ne m’a laissé passer pourtant, j’ai mes cannes moi aussi … »

    Et voilà tout est dit ! La dame reste dans ses projetions, les gens présent eux aussi… Chacun campe sur ses certitudes et le stress s’installe…. Bien entendu, j’ai détendu l’atmosphère en plaisantant, vous me connaissez maintenant.

    Malgré tout… Je pense que TOUT n’est pas dit !

    NON !!!! Rien n’est dit. Et justement le problème est là. Une carte d’handicapé, ne suffit pas. L’accompagnement d’une personne handicapé, n’est pas simplement une question de carte, ou de allocation financière. C’est d’abord un accompagnement, un véritable accompagnement de l’autre. Mais par qui ? Et bien, voilà à quoi ça sert le coaching !

    Ce n’est pas du ressort du thérapeute, que cet accompagnement au changement, ni de la simple formation, et encore moins du conseil qui ne provoque qu’une resistance au changement. Le coaching est spécialisé dans l’accompagnement au changement alors … si on changeait ?

    Et si la MDPH, faisait enfin appel à des coachs professionnels, hein ? Certaines sociétés font déjà appel, à moi et d’autres coach… La MDPH elle va-t-elle rester à l’age de pierre…

    Pierre ? Présent !
    Pierre ? Présent !
    Pierre ? Présente…

    Cela me rappelle un film….

    Pourtant les chienmouts d’aveugle accompagnent les aveugles non? Alors pourquoi pas des coachmouts…. Il va faire tout noir ! Ta G….

  • Travail sur ses zones d’ombre vs perfectionnisme.

    Achille et la tortueDepuis plus de 20 promotions de coachs (entre la France et le Maroc), j’ai pris l’habitude de dire que le travail sur les zone d’ombre est un travail de fond et sur la durée car il ne s’arrête réellement jamais.

    C’est un peu le paradoxe d’Achille et la tortue qui s’offre à nous.

    J’insiste sur le fait que de travailler sur son ombre nécessite la présence d’un tiers, la présence d’un être humain bienveillant près de nous…. C’est un compagnon de voyage qui peut changer avec le temps, mais c’est le seul à réellement nous permettre de travailler en sécurité avec notre ombre.

    La voie royale pour reconnaitre notre ombre est la projection, car naturellement, nous projetons sur l’autre notre ombre…

    Ce qui me déplait chez l’autre c’est :

    • Ce que j’ai chez moi et que je refuse inconsciemment
    • Ce que je n’ai pas chez moi et j’envie inconsciemment

    De plus

    « Plus on s’élève vers la lumière et plus l’ombre augmente en devenant plus diffuse et encore moins visible. »

    Selon ces principes :

    « Le travail sur l’ombre est un travail d’une vie ! »

    J’ai rencontré des stagiaires qui n’ont pas respecté ou compris ces consignes et … pour eux… La dépression nerveuse peut-être au bout de ce voyage.

    Ce voyage est dangereux et nécessite d’avoir présent à l’esprit au départ l’amour de soi pour prendre soin de soi. Alors les perfectionnistes sont réellement en danger lors de ce travail.

    Soyons prudent, et humble sur la route de la connaissance de soi. L’humilité c’est d’accepter de n’être pas parfait pour avancer sur la route. Le perfectionnisme amème l’immobilisme et dans ce cas précis… le risque.

    Nous sommes tous comme Achille le rapide, jamais nous n’atteindrons la tortue !

    Bien à vous