Catégorie : Coaching

  • La journée internationale des droits des femmes…

    En discutant avec certaines femmes qui ne viennent pas me voir faute de moyens, parce qu’elles sont « femmes au foyer », j’ai touché du doigt une réalité qui est souvent masquée par les bien-pensants.

    Si elles sont femmes au foyer, c’est par choix personnel ! Vous y croyez vraiment ? Le choix personnel ? Vous oubliez le prix de la garde des enfants ? Le poids de la religion ? Le poids culturel ? Ajoutez les trois et vous obtenez le résultat de l’équation suivant : « Ça ne sert à rien de travailler pour la famille ! Si la femme va travailler, ce qu’elle gagne est perdu par les frais annexes…. » C’est tout dire !  mais c’est oublié une dimension essentielle pour les femmes concernées. Je m’explique.

    Le mari est salarié, les prestations sociales arrivent sur le compte joint… Et là… Hop tout ça c’est capté par le mari qui va donner l’argent nécessaire pour faire les courses et pas plus ! Et alors ? La femme, elle a quoi, elle ? Ses yeux pour pleurer ! Et encore certaines femmes arrivent à faire des économies sans le dire à leur mari… Pour faire des cadeaux à leurs enfants… Ce n’est même pas pour elles !

    Vous pensez que c’est Cosette et les Misérables ? Vous pensez que je rêve ? Et vous ? Vous rêvez des fois ? Eh bien je propose à ces femmes en difficulté une ouverture … D’aller voir un coach, par exemple…. Vous pensez qu’elles peuvent se payer un psy ou un coach pour s’en sortir ? Eh bien non ! Comme je vous le disais juste avant… L’argent qu’elles arrivent à garder c’est pour leurs enfants !

    Vous en connaissez des « comme ça » ? Alors, dites-leur qu’elles peuvent m’appeler. Je leur offre un accompagnement à 1€ la séance pendant 5 séances.

    Cette offre est réservée à ces femmes dont je vous ai parlé. Celles qui n’ont pas de revenus propres. Bien entendu je ne peux pas prendre toutes les femmes dans cette situation, en même temps, ce sera en fonction des places libres dans mon agenda. Cela permettra quand même d’accompagner 24 à 30 femmes par an… Qu’on se le dise… Envoyez-les-moi… Cette offre est uniquement sur le cabinet de Cergy. (Lundi-Mercredi-Mendredi). Pour prendre RV appelez-moi.

    Quand je pense aux droits des femmes, je me demande toujours… Et qu’est-ce qui dépend de moi ? Ben voilà ! C’est fait…

     

  • Comment ACT peut aider contre l’incontinence ?

    Triflexe ACTUne patiente, que j’appellerai ici Lucie, par souci de confidentialité, est venue me voir pour des problèmes d’incontinence de type « incontinence par impériosité ». Ce type d’incontinence est également appelée « vessie hyperactive », elle est généralement caractérisée par une envie extrêmement pressante et soudaine d’uriner, si bien qu’il peut parfois être impossible de se retenir jusqu’aux toilettes.

    Bien entendu je lui ai demandé ce qu’elle avait fait pour régler cela avant de venir me voir. Sa réponse était édifiante pour moi : « J’ai vu mon médecin, qui m’a prescrit des séances avec un kiné, à l’aide d’une sonde à biofeedback ».

    • Alors qu’avez-vous fait ?
    • Quand j’ai vu la sonde, à me mettre dans le vagin j’ai refusé de faire cet acte, que je trouve dégradant, et très désagréable, seulement à l’imaginer ! Vous vous rendez compte ? Non, bien sûr car vous êtes un homme.
    • Effectivement vous avez bien raison, je suis un homme et je ne peux pas imaginer ce que c’est que de se mettre une sonde dans le vagin. Par contre je peux très bien comprendre que cela provoque en vous des pensées, et des émotions que vous trouviez désagréables. Et il me vient à ce moment-là, immédiatement, la pensée que vous avez réellement le droit d’avoir ce type de pensées. Et je rajouterai à cela que beaucoup de femmes peuvent penser comme vous. Savez-vous que 1 femme sur 3 de plus de 18 ans rencontre un problème de fuite urinaire au moins une fois dans sa vie, et que plus de la moitié de celles-ci ne font pas appel à un professionnel de santé.
    • Ah ? Bon ! Alors je ne suis pas seule dans ce cas… Que me conseillez-vous ?
    • Vous avez déjà vu votre médecin traitant et ne pouvez pas suivre sa prescription. Voulez-vous réellement que je vous donne une prescription ? Et dans ce cas qu’attendez-vous de moi ?
    • Oui, bien sûr ! Vous avez raison… Mais ne pensez-vous pas que l’hypnose peut m’aider ?
    • Oui j’ai l’idée que l’hypnose peut vous aider, et en même temps l’idée que l’hypnose ne remplacera pas les exercices de reprise en main de votre corps et le travail de musculation à faire avec un Kiné, même si cela est désagréable.
    • Que voulez-vous dire ?
    • Pensez-vous qu’avec l’hypnose on peut remplacer complètement l’utilisation de ses muscles pour assumer les actes quotidiens de la vie ? Que va-t-il se passer si vous restez assise sur une chaise pendant les 10 prochaines années et que vous ne marchez que dans votre tête grâce à l’hypnose ?
    • Non, bien sûr ! Si je n’utilise pas mes muscles, ils vont fondre comme neige au soleil ! C’est sûr… Donc vous pensez que je dois faire les séances avec le kiné ?
    • Je vous rappelle, comme vous l’avez vous-même dit au début de notre entretien, que je ne suis pas à votre place. Et ce que j’en pense réellement c’est que vous êtes tout à fait capable de prendre vos décisions par vous même. La question à se poser pour aller plus loin est : « Pour quoi faire, est-ce que je veux régler ce problème ? Qu’est-ce qui est important pour moi dans cette affaire ? Est-ce que je peux faire des choses qui me semblent désagréables pour aller vers une vie pleine de sens pour moi ? Ou est-ce je préfère éviter les évènements désagréables, même si cela doit atrophier mes muscles, me mettre en dépendance à terme d’une couche urinaire ?
    • Ah oui… Bien sûr… (silence)… Bien sûr que je veux reprendre mon indépendance ! Bien sûr que je veux vivre une vie libre et pleine de sens ! je ne suis pas encore grabataire ! Je vais aller voir le kiné et faire ce qu’il y a à faire et si ça ne marche pas je reviens vous voir. D’accord ?
    • Cela vous convient ?
    • Oui ! C’est ce que je vais faire…

    J’ai revu Lucie quelques mois plus tard. Elle a lu, mon blog… Elle voulait se faire accompagner pour un autre sujet… Et elle m’a dit la chose suivante :

    « Le première fois que je vous ai rencontré, j’ai d’abord cru que vous ne vouliez pas m’accompagner, puis j’ai compris que j’éviter la souffrance et j’ai posé des actions engagées vers mes valeurs… En fait ce jour-là, vous avez utilisé ACT, non ? En tout cas ça a été efficace ! Aujourd’hui j’ai réglé mon problème d’incontinence. Et je voudrais bien maitriser cette technique, vous pouvez m’aider ? « 

    D’après vous, qu’est-ce que j’ai fait ? Est-ce que je ne voulais pas aider Lucie ? Juste un rappel pour ceux qui me connaissent… Ici nous avons utilisé rapidement le triflexe ACT…

    ETRE PRESENT – S’OUVRIR – FAIRE CE QUI IMPORTE

  • Le blues du dimanche soir : le retour !

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    En septembre 2008 j’écrivais un article sur le blues du dimanche soir, et je l’ai relu ce matin. À cette époque, pas si lointaine pourtant, je n’envisageais cela que sous l’angle de la PNL et de l’ancrage. Depuis j’en ai appris des techniques, et des pratiques diverses et variées que je pourrais utiliser.

    Avant tout je vais faire un petit rappel des épisodes précédents.

    Le problème : Le blues du dimanche soir. C’est l’angoisse que certains parmi nous ressentent avec l’arrivée du soir le dimanche.

    Pour moi cela faisait référence à la madeleine de Proust et à mes souvenirs d’enfance. D’où mon idée d’utiliser une désactivation d’ancre. Et ça marche ! Alors, pourquoi chercher encore ?

    Parce qu’un technique marche avec certains, mais … malheureusement, la PNL n’est pas une démarche scientifique et même si c’était le cas, tout n’est pas tout le temps reproductible de manière absolue. L’opérateur est important, le sujet agis et il peut faire des erreurs, même minimes de calibration qui vont provoquer l’échec. Et l’objet (ou le patient) lui aussi est actif et il peut lui aussi provoquer par mégarde l’échec de l’expérience. Ajoutez à cela l’effet placebo, l’effet nocebo et hop… Nous voilà plantés !

    Alors je me repenche aujourd’hui sur les autres techniques que je peux utiliser pour cela :

    • L’hypnose pourquoi pas ? Nous pourrions utiliser une simple désactivation d’ancre (comme en PNL), ou utiliser la métaphore du tableau de bord, avec le bouton qui va bien et qui baisse l’angoisse…
    • TIPI en situation : Voir le film sur http://tipi.pro.
    • TIPI en différé soit avec un praticien, dans ce cas appelez-moi 😉 ou apprenez à le faire… Et appelez-moi aussi je vous apprendrai à le faire !
    • ACT : Thérapie d’acceptation et d’engagement… En 4 à 5 séances, vous gérez ce malaise et vous changez votre vie en lui donnant plus de sens.

    Le plus rapide ? C’est TIPI. Et c’est définitif et sans effort !

    Celui qui me plait le plus en ce moment ? ACT… Car en apprenant comment utiliser ACT, en le vivant je modifie toute ma vie en lui donnant du sens et c’est reproductible…

    La roue tourne… À une époque j’aurai abordé avec vous l’EMDR… Aujourd’hui je m’en éloigne… Demain ce sera quoi la technique à la mode ? Peut-être que la mode de la pleine conscience ne durera peut-être pas ? Mais il est vrai qu’avec ACT, et la pleine conscience, nous entrons dans une nouvelle ère qui, elle, est directement liée aux sciences expérimentales… Qui dit que tout doit rester fumeux ?

    Et si on s’éloignait des théories non reproductibles ? Et si on abordait réellement ces sujets avec un esprit ouvert et scientifique, et non des idées préconçues pour nous enfermer dans notre boite crânienne.

    À suivre…

  • Apprendre à accepter ? Pas si facile !

    papier-pocheLorsque je parle avec mes patients, ou mes clients, du mot « acceptation » très souvent j’entends une confusion qui est latente entre accepter une expérience pénible et tolérer, se résigner, aimer cela, rechercher cela, voire s’en accommoder…

    Pas facile de comprendre l’acceptation quand on n’a pas vécu l’acceptation « correcte ». Le plus simple pour expliquer l’acceptation est de le vivre physiquement ! Une métaphore physique est plus efficace qu’une métaphore verbale.

    Vous voulez tester ? Si vous en voulez pas ne lisez pas la fin de cet article. Vous gagnerez du temps. Nous aborderons la prochaine fois les freins à l’acceptation, si vous préférez attendez le prochain article. Bonne journée.

    Vous êtes encore là ? Vous voulez lire la suite ?

    Bienvenue sur mon blog !

    Voici la procédure à suivre :

    1. Asseyez-vous.
    2. Prenez une feuille de papier.
    3. Imaginez que cette feuille de papier est votre émotion désagréable, ou votre expérience pénible.
    4. Tenez-la fermement des deux mains.
    5. Poussez là le plus loin possible. Aussi loin que vous pouvez.
    6. Vous pouvez encore pousser plus loin en tendant les bras et vous penchant en avant ? Alors, faites-le !

    Ce que vous faites c’est ce que notre culture nous a appris… Éloigner le plus loin possible les émotions négatives…

    C’est fatigant ? C’est gênant ? Imaginez que vous vouliez lire un livre… Pas facile dans cette position avec les mains occupées, hein ? Vous voulez avoir une conversation ? Pas facile, on plus… Vous ne pouvez pas faire des choses qui pourtant sont importantes pour vous, comme, comme conduire, ou faire la cuisine.

    Maintenant, posez le papier sur vos genoux… remarquez comme c’est moins fatigant… Votre émotion n’a pas disparu… Le papier est là sur vos genoux ! Et pourtant vous pouvez maintenant lire un livre, converser…

    Vous pouvez même mettre le papier dans votre poche si vous faites de la place dans votre poche pour celui-ci et alors… Vous pouvez reprendre vos activités importantes… Même conduire si vous le désirez !

    Le papier est là. Il est toujours avec vous, mais ne vous gêne plus !

    Peut-être vous dites-vous : « Et si je le jetais ? », mais cela vous avez déjà essayé maintes fois ! Et cela ne fonctionne pas ! Lisez l’article précédent sur le sujet du contrôle …. Ou les articles sur le désespoir créatif… Vous savez que cela n’est pas possible ! Plus vous luttez et plus cela est difficile !

    Vous voulez apprendre à faire de la place dans vos poches, dans votre vie ? Vous voulez apprendre à accepter ?

    Parlons-en…

     

     

  • Quand le contrôle est le problème.

    chaineQuand nous sommes jeunes, c’est-à-dire bébés ou jeunes enfants, nous sommes souvent contrôlés par nos émotions. En grandissant, nous mettons en place des stratégies pour contrôler celles-ci. En effet la vie en société serait très difficile si nous laissions nos émotions contrôler l’intégralité de notre vie.

    Bien sûr de tant en tant nos émotions prennent le dessus et nous nous laissons emporter par celles-ci dans des peurs qui annihilent nos moyens, ou des colères dévastatrices.

    Alors nous avons mis au point des techniques, ou appris celle-ci lors de cours de développement personnel. Nous avons, aussi, appris à nous distraire de nos émotions désagréables en occupant notre esprit avec la nourriture, la télévision, la musique, les livres ou les jeux.

    Plus nous vieillissons et plus les distractions augmentent, pour atteindre le même objectif. Cet objectif qui est « ne pas vivre des émotions négatives ». Nous avons mis en place d’autres stratégies moins anodines, comme, s’immerger à se perdre dans le travail, s’adonner à la religion, les jeux vidéos, la pornographie, le sport, le jardinage, la drogue, l’alcool, la cuisine, la danse…

    Nous avons appris à fuir les situations qui génèrent des émotions désagréables, par exemple, nous ne prenons plus l’avion, ou ne sortons plus au restaurant, ou au cinéma… Et cela pour éviter la foule, l’attente, l’intimité ou la solitude.

    Et nous avons mis en place des stratégies qui peuvent nous apporter un répit en nous faisant oublier notre douleur émotionnelle. Par exemple :

    • Utiliser des stratégies de résolution de problème constructives,
    • utiliser des méthodes orientées solutions,
    • faire des listes (TO DO)
    • Recadrer le sens et changer de point de vue
    • Critiquer ou blâmer les autres et/ou les situations.
    • Défendre sa position en des combats épiques
    • Positiver en permanence en affirmant tout en positif, surtout pas de négatif
    • Se répéter des phrases comme des mantras. Pas exemple : « ça va aller », « Ce qui ne tue pas rend plus fort », etc.
    • Prétendre que ce n’est pas important
    • Banaliser les problèmes des autres et/ou de soi-même
    • Se comparer avec ceux qui sont dans une situation encore plus difficile

    Puis nous avons ingéré toutes sortes de choses de la pizza, le chocolat, et/ou la crème glacée… Ou l’alcool, le tabac, l’herbe pas toujours médicinale… D’autres substances pharmaceutiques ou non, de drogues diverses…

    Et malgré toutes ces stratégies toutes plus ingénieuses les unes que les autres … Nous ne nous libérons jamais complètement de notre douleur émotionnelle.

    Et cela pour une raison simple : « Pour vivre une vie humaine pleine et riche de sens, nous devons passer par des évènements qui peuvent générer des émotions quelquefois désagréables. Même si le sens est présent… Même si nous sommes motivés… Tout n’est pas agréable à vivre. Nous ne nageons pas dans un océan de bien-être.

    Regardez le nombre de choses que vous n’avez pas faites dans votre vie parce que cela génère des émotions désagréables, de la peur, de la crainte, du dégout…

    Vous avez des enfants ? Cela génère des émotions et des sentiments qui donnent du sens à nos vies, n’est-ce pas ? Et pourtant ! Regardez dans votre vie le nombre d’émotions désagréables que cela génère : La peur, la tristesse, l’inquiétude, la colère, la frustration, et j’en passe !

    Alors, d’après vous avoir des enfants ça donne du sens ou pas ? Cela donne toujours du sens à vos vies ? Oui… Et pourtant cela génère des émotions négatives ! CQFD…

    Vivre une vraie vie veut dire que nous allons vivre des émotions négatives pour pouvoir vivre notre vie.

    Alors que faire ? Et si vous appreniez l’expansion… C’est-à-dire laisser de la place à vos émotions négatives au lieu de lutter contre ? Vous ne savez pas comment faire ? Et si vous en parliez avec un psychologue ou un coach qui pratique ACT ? On est au coeur de la thérapie d’acceptation et d’engagement. (À suivre).

     

     

  • Comment passer une soirée exécrable avec des gens qu’on aime ?

    IMG_5289_DxOAvez-vous remarqué comme il est facile de se « pourrir » une soirée facilement avec des gens qu’on aime. Pourtant, on les aime vraiment et sans arrière pensées.

    Alors que se passe-t-il pour que cette soirée soit aussi lamentable ?

    Les sujets qui fâchent.

    Il y a des sujets qui sont réellement à éviter lors de ces soirées. Vous les connaissez ? NON ? Vraiment ?

    La politique et la religion.

    Deux sujets qui vont inexorablement pourrir la soirée. C’est pour cela que dans certains clubs, ils sont toujours interdits. Dès que vous abordez ces sujets, il y a toujours Zorro et Robin des bois qui guettent et qui vont s’inviter à la fête ! Si ce n’est Godefroy de Bouillon, Torquemada, ou Saladin… Quel malheur !

    Si vous abordez Daesch, les colonies israéliennes, la Syrie, L’Iran, le foulard islamique… Et j’en passe… C’est la guerre qui monte… Même la laïcité n’a pas le droit de citée à table si vous voulez passer une soirée agréable…

    Le football et les sports à « fan-club »

    Surtout si comme moi vous avez vécu à Marseille votre jeunesse et que vous vivez à Paris… Au secours, les hooligans débarquent plus vite que leurs ombres.

    Les sujets « théorie du complot »

    Par exemple, les vaccins, le gluten, le réchauffement climatique, les illuminatis, « on nous cache quelque chose », Trump (est-ce de la politique ?), « la montée du populisme »…

    vaste sujet,

    La langue qui sépare

    Avez-vous déjà passé une soirée avec des personnes qui parlent toutes une langue que vous ne comprenez pas ? Alors qu’ils savent parler votre langue ?

    Voilà pourquoi au Maroc, j’évite presque toutes les invitations à une soirée… Dès qu’ils sont ensemble, ils oublient que je ne parle pas leur langue et je reste « tout seul » … Vraiment je les aime, mais je me fais chier !

    Avez-vous passé tout un mariage à une table où il n’y a que des hommes qui parlent entre eux… Même votre femme qui se trouve à la table des femmes vous fait un regard implorant… On se casse quand ?

    Terrible !

    Une solution ?

    mer.jpgEt le GBS alors ? (Le gros bon sens)

    Il reste quand même la cuisine, en dehors du pinard, le porc, la viande, les menus végétariens, végétaliens, végans, et les interdits divers et variés des religions. Bien sûr… Vous pouvez tester les recettes à la carotte… voire au navet, sauf avec ma femme qui ne supporte pas les navets…

    Vous pouvez tester les voyages, en dehors des pays où il peut y avoir polémique… Évitez le Vatican, la France, L’Espagne, L’Iran, L’Arabie Saoudite, le Maroc, L’Algérie… Au secours. Évitez les voyages !

    Sortez avec des gens qui parlent votre langue. Attention aux ados ! Ça cause par ça jacte…

    Que j’aimais les repas de ma jeunesse où l’on se réunissait autour d’un feu de camp, avec une guitare ! Avec les gars je parlais de fille, avec les filles je parlais d’elles… Quand on regardait le ciel, on parlait d’amour et d’avenir. Quand on se lançait dans la mer en prenant un bain de minuit. On ne parlait pas. On courait sur le sable, puis dans l’eau, on jetait nos maillots … On se baignait, on s’embrassait… On s’aimait… C’était si simple…

    Est-ce avec l’âge que tout devient compliqué, ou est-ce le monde qui change ? Bon et si on restait chez soi avec sa petite femme ou son petit mari (pour les femmes) ? Si on passait une soirée « tendresse » ?

    Bonne soirée !

  • Le paradoxe de l’engagement.

    great resultsDe nombreux dirigeants de sociétés viennent se plaindre à moi du manque d’engagement de leurs salariés. Ils veulent que les salariés, managers et autres collaborateurs, soient plus impliqués dans le bon fonctionnement de l’entreprise. Que les salariés ne soient pas là uniquement pour « toucher la paye en fin de mois », mais pour faire progresser l’entreprise, la rendre plus compétitive, gagner en performance tout simplement.

    Alors Coach ? Comment faire ?

    La première chose que je leur demande c’est : « Avez-vous des employés engagés ? les connaissez-vous ? Comment les traitez-vous actuellement ? »

    Avant de vouloir penser à « engager » les salariés, il est nécessaire de savoir comment ils sont traités actuellement. Pourquoi ? Parce que les salariés les plus sujets au burn-out sont … Tadaaa… Je vous le demande ?

    Ces fameux salariés dits « engagés et motivés ». Plus un salarié, un collaborateur ou un manager est motivé plus il s’engage, plus il se fragilise vis-à-vis de la performance individuelle et collective. Et… Plus il est sujet à la possibilité d’un Down émotionnel… Et donc à la dépression ou au burn-out.

    Lorsque j’essaye de parler de QVT (Qualité de vie au travail) avec ces mêmes chefs d’entreprise qui veulent des salariés motivés, souvent ils me disent « oui, mais » c’est bien gentil tout ça, mais ce n’est qu’un effet de mode. Il existe déjà une réglementation sur les RPS (Risques psychosociaux) et nous sommes à jour avec le DU (Document unique)… Le reste c’est du bolduc autour du cadeau que nous faisons déjà à l’état !

    Eh bien non ! Ce n’est pas du Bolduc. C’est une nécessité… Vous voulez avoir des salariés motivés, pensez QVT, il est nécessaire de penser bien être sinon… Vous allez perdre vos salariés motivés. Dommage non ?

    Alors penser investissement et motivation, c’est bien normal. Penser à entretenir la force vive que sont ces fameux salariés engagés est primordial.

    Vous voulez qu’on en parle autour d’un petit déjeuner ou lors d’une visioconférence que j’organiserai spécialement pour vous ? Pourquoi pas ?

     

  • Et surtout la santé !

    Comme tous les ans, il y a une expression qui est sur beaucoup de lèvres : « Bonne année, bonne santé ! » et souvent l’on rajoute « Et surtout la santé ! »… Et tous les ans depuis quelques vingt ans maintenant je me dis, alors quoi, ce serait foutu ?

    Et oui il y a presque 21 ans j’ai été atteint par cette maladie qui fait peur à tant de personnes : « le cancer ». Bon on ne va pas en faire un  fromage, car il parait que nous sommes des millions de héros ordinaires à vivre avec. « Vivre avec » ou « mourir à cause de » et c’est là que se fait la différence. Mais croyez-vous que cela s’arrête là ?

    J’aimerais aujourd’hui élargir un peu la réflexion sur ce sujet : « La santé est nécessaire au bonheur ». Et c’est là que le bât blesse pour moi. En effet, pourquoi ne pourrions-nous pas être heureux, même en mauvais état.

    Il est des cas où notre cerveau ne voit pas de solution, et ce manque de santé est considéré comme une montagne impossible à escalader. Nous ne sommes pas des lézards ! Notre queue ne repousse pas, en effet. Et ce qui est perdu est souvent perdu définitivement.

    J’ai vu mon état corporel se dégrader avec le temps. J’ai commencé par perdre une dent, et elle est revenue ! Vive la souris 😉 Puis j’ai perdu une partie de ma vue… C’était le début de la fin ! Aujourd’hui j’ai une prothèse visuelle (lunettes) et depuis j’ai acquis, une prothèse dentaire partielle… J’ai perdu mes cheveux, et aujourd’hui je suis chauve, car je ne voulais pas de prothèse capillaire… Et de proche en proche… J’ai perdu mon colon, mon rectum… heureusement pas le sphincter et je n’ai pas eu de stomie permanente, seulement une temporaire… Puis ma tension artérielle, les reins qui faiblissent et demandent une révision, voire de prévoir un remplacement… Et aujourd’hui je perds l’ouïe… de l’oreille gauche… Bon OK il me reste l’oreille droite, une vision basse, mais active, un nez qui fonctionne, et pleines d’autres choses qui continent à fonctionner…

    Ça ne vous rappelle pas une chanson ?

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=Mq24HSIDgRg]

    Bon alors ? Est-ce pour cela que je ne peux pas être heureux ?

    Le handicap est une situation non pas liée à une maladie, mais à un ou plusieurs désavantages liés aux actions de la vie courante en société. Aujourd’hui je suis TIH (Travailleur Indépendant Handicapé), car je suis embêté dans ma vie au quotidien.

    Vous savez beaucoup de choses sur ma santé, mais savez-vous ce qui me handicape ? C’est assez complexe, hein ?  OK OK… La solution : « J’ai la diarrhée depuis 21 ans ! Je vais entre 28 et 30 fois par jour aux toilettes »

    Vous avez déjà eu la diarrhée ? Non ? Quelle chance ! Sinon vous pouvez (ou pas) imaginer ce que je vis… Les brulures entre les fesses, les désagréments des levers chaque nuit (entre 2 et 5 fois)… Être tellement brulé que je ne peux plus marcher…

    Ben voilà… Ce n’est pas la maladie… Ce n’est pas le cancer qui est le handicap, ce sont les dommages « collatéraux » !

    LOL ! LOL ? Oui ! Car je suis vivant, j’ai une vie maritale de rêve, un métier que j’adore, des enfants que j’aime, des amis que j’aime… Et j’ai une vie pleine de sens ! Oui ce que je vous souhaitais lors de mon premier article de l’année : « Une vie pleine de sens », c’est cela que je vis aujourd’hui.

    NON, je ne suis pas en bonne santé, mais je suis heureux. je vous rappelle que la santé ce n’est pas TOUT ! On peut être en bonne santé et pourtant, ne pas être heureux. Rappelez-vous que l’humain est le seul être qui peut aller mal quand tout va bien!

    Bien sûr tout ne dépend pas de nous et il arrive que la vie nous serve une tartine de merde, quand nous aimerions avoir un peu de douceur. Mais c’est la vie ! C’est cela qui permet d’apprécier le bonheur. C’est l’ombre qui permet d’apprécier la lumière. Alors que vous souhaiter ? Vous n’êtes pas en bonne santé, et vous êtes tristes ? Vous avez le droit d’être tristes. Vous avez le droit d’être malheureux, et cela est normal que quelquefois vous soyez tristes. Oui, vous pouvez être nostalgique… Alors un peu de bonheur pur… Aimez-vous Brahms ?

     [youtube https://www.youtube.com/watch?v=1trE3ms3AGo]

    Aujourd’hui j’accompagne des personnes en situation de handicap (acquis ou de naissance) sur un module collectif et individuel qui s’appelle « Savoir gérer son handicap au quotidien dans la vie et au travail ».

    Cela passe par un accompagnement complet de là où vous êtes à la où vous voulez aller… Bien sûr pour aller vers une « vie pleine de sens » par simplement vers une santé illusoire ! cela passe par la pleine conscience, l’acceptation et surtout des actions engagées vers SES valeurs au quotidien… (ACT = Thérapie d’acceptation et d’engagement)…

    Vous voulez en savoir plus ? Écrivez-moi et en plus si vous êtes chef d’entreprise et que vous voulez accompagner vos employés dans ce programme de qualité de vie au travail vous savez que mes prestations ouvrent droit aux unités bénéficiaires comme les établissements protégés ?

  • 2017 l’année de tous les espoirs ?

    Ça y est nous y sommes ! L’année 2017 commence aujourd’hui et pour moi elle commence par le nez. 😉

    nezrouge« L’année commence par le nez ? » C’est une blague Pierre ? OUI bien sûr aujourd’hui je ressemble à Rudolphe, vous connaissez le renne du père Noël, celui qui a le nez rouge ! Bien sûr on peut avoir le nez rouge pour plusieurs raisons. Par exemple si je suis un clown ou que j’ai un gros rhume. Pour ma part, je suis un clown qui a un rhume ! Pas banal, hein ?

    Tous les ans, j’essaie d’écrire un article de circonstance pour le 1er janvier (ou autour du premier janvier) où reviennent tous les pièges du développement personnel. C’est la période des souhaits. C’est la période de la confusion entre la réalité et ce que l’on imagine être notre réalité.  On y fait le bilan de l’année dernière, et on souhaite se donner des objectifs que l’on met rarement en oeuvre !

    Cette année je vous propose une méthode plus efficace, que de se donner des objectifs que l’on va perdre de vue dès le premier orage de la vie. Je vous propose de voyager avec votre propre boussole au quotidien. Pour cela je vous propose deux outils.

    La boussole des valeurs et le protocole de la cible.

    Boussole des valeurs de vieLa boussole des valeurs est un tableau qui vous permet de découper l’ensemble des contextes de votre vie autour de 10 contextes qui sont (ordre indifférent) :

    • Soins physiques et personnels
    • Travail
    • Formation
    • Rôle de parent
    • Relations intimes
    • Amis/Vie sociale
    • Famille
    • Loisirs
    • Citoyenneté
    • Spiritualité

    Commencez par remplir ce tableau par donner à chaque contexte une note de 0 à 10 sur

    • I=L’importance que vous accordez au contexte
    • C=Votre focalisation actuelle

    Vous pourrez mesurer le décalage initial. Ensuite il vous reste à remplir cette boussole par vos directions de vie choisies au quotidien. Que voulez-vous vivre au quotidien dans chaque contexte ? Une question pas si facile…. (J’ai écrit déjà 3 argiles sur ce sujet, suivez le lien précédent…) 

    Vous avez toujours du mal à remplir le tableau ? Demandez-moi la liste des 40 valeurs les plus communément choisies par les patients que nous rencontrons, par email, je vous l’enverrai….

    fiche-devaluation-dvcs-cibleVoici le deuxième outil que vous pouvez utiliser au quotidien (voire une fois par semaine) pour faire le point. C’est la cible d’évaluation des valeurs.

    Il est tirée des travaux de Russ Harris. Et certains de mes confrères comme moi-même l’utilisent au quotidien avec leurs patients et clients. Pour ma part je commence toujours mes entretiens par cette question :  « Qu’avez-vous mis en oeuvre cette semaine pour vous permettre de vivre plus près de vos valeurs ? »

    Cela évite les débuts de consultations qui tournent autour des « problèmes rencontrés » ou des « plaintes infinies ». Très rapidement nous voyons apparaitre les problèmes rencontrés si il y en a mais nous laissons la place à une véritable évaluation « en conscience » !

    Voilà mon article du 1er janvier est pleinement réalisé et il est très exactement tourné vers ce que je vous souhaite cette année. Je vous souhaite de vivre une vie pleine de sens pour vous. Et je vous souhaite de commencer par vous en donner les moyens.

    Je vous aime, les gens…. Je vous aime… Et vous ? Vous vous aimez ? (À suivre)

     

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (10/10)

    rappelAujourd’hui c’est le dernier article de cette série. Déjà 10 jours, que j’ai commencé cette série ? Que le temps passe vite ! Avec-vous mis en place certaines des stratégies que je vous ai présentées ? Oui ? Et avez-vous continué dans cette voire où commencez-vous déjà à oublier vos buts initiaux ?

    STRATÉGIE 10 : UTILISER DES RAPPELS

    Il est tellement facile, pour notre patient d’oublier ses buts. Il est possible pour l’aider de lui faire écrire son but sur un papier, qu’il emportera avec lui. Le patient peut écrire des messages sur des post-its collés sur les murs, des rappels sur son ordinateur.

    Peut-i utiliser son téléphone portable pour recevoir des SMS chaque jour ? Vous pouvez utiliser un programme comme Auto-SMS qui va envoyer chaque jour un rappel par SMS à votre patient. Ou alors vous pouvez passer par un site spécialisé comme MobytFR. C’est le site que j’utilise pour envoyer des rappels à mes patients pour les consultations.

    Il est possible de faire des exercices répétitifs, par exemple des exercices de respiration de pleine conscience de 10 minutes, immédiatement après les petits-déjeuners, ou le diner. Cela va permettre d’éviter les occupations en forte concurrence.