Catégorie : Coaching

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (9/10)

    IMG_7321Aujourd’hui, c’est jour de fête ! J’ai dans la tête le poème de Victor Hugo que j’ai appris étant plus jeune… Cela commence par : « Pluie ou brouillard, il faut qu’il sorte. Il faut qu’il aille, car les petits enfants ont faim… » Aujourd’hui, jour de Noël, il n’y a pas de brouillard, la pluie n’est pas encore arrivée et les petits enfants ont pris leur petit déjeuner. Tout est calme dans la maison et je vais écrire le neuvième chapitre de notre voyage vers la naissance de la motivation.

    STRATÉGIE 9 : S’ASSURER DU SOUTIEN.

    On ne gravit pas l’Himalaya tout seul. Nous avons besoin d’un camp de base. Mieux le soutien social est extrêmement motivant. Le patient peut-il trouver un inconditionnel?  Un ami, un membre de sa famille ou un voisin, avec qui il pourra partager ? Montez un club de supporter personnel, même si ce club est limité à UNE personne seule. Quelqu’un avec qui faire son exercice, ou son travail ?

    Une stratégie qui est simple, à énoncer. Mais n’oubliez pas que ce n’est qu’une stratégie parmi les 10 que nous propose Russ Harris.

    À demain, et Joyeux Noël pour tous les lecteurs qui font la fête. Bon bout d’an pour les autres en entendant, le réveillon du jour de l’an.:)

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (7/10)

    tatie-danielleSur le chemin de l’éveil de la motivation, après le précédent article qui abordait le prix à payer, nous allons maintenant rencontrer un nouvel écueil. Apprendre et pratiquer des compétences récemment apprises est souvent fastidieux et ennuyeux. Cela peut nuire à la motivation. Il est alors nécessaire de passer à la stratégie suivante.

    STRATÉGIE 7 : PRATIQUER LE CONSENTEMENT.

    J’ai déjà abordé le sujet dans un article précédent à propos du consentement éclairé. Nous allons sortir notre patient de sa zone de confort par l’acquisition de nouvelles compétences. Et si le patient n’accepte pas de faire de la place à son inconfort, il n’avancera pas, et ne posera pas d’action.

    J’ai pris l’habitude de poser à mon patient la question suivante : « Consentiriez-vous à ressentir quelque inconfort pour faire ce qui est vraiment important pour vous ? »

    Seriez-vous prêt à avoir les mains moites, des noeuds dans l’estomac, de l’oppression sur la poitrine, et peut-être même une voix dans la tête qui vous dit des choses pas très sympathiques, ce si sont ces choses-là qui vous rapprochent du centre de votre cible ? »

    Si le patient n’accepte pas de faire de la place à son inconfort, nous allons devoir passer à l’apprentissage de l’acceptation d’abord. C’est-à-dire l’acceptation de type (ABCD) Accueillir avec Bienveillance, Consciemment et avec Douceur au lieu de (PIRE = Passif,Imposé, Résigné et Evitant)

    Une belle manière d’aborder ces fêtes de fin d’année, qui arrivent avec leur lot d’inconfort pour certains d’entre nous. Vous savez la fameuse Tatie Daniel….

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (6/10)

    balanceHier, j’abordais les obstacles qui se présentent à la personne pour l’empêcher d’atteindre son objectif. Aujourd’hui je vais aborder l’écologie, ou économie, du système. Quand la balance coûts–recettes n’est pas équilibrée, l’objectif peut devenir un jeu de dupe.

    STRATÉGIE 6 : PRÉCISER LES COÛTS.

    Bien que la carotte soit préférable au bâton, comme je l’ai dit dans un précédent article, il est important de vérifier avec notre patient aux coûts inhérents à l’objectif.

    Avec compassion et douceur nous pouvons poser la question suivante : « Si vous continuez à faire ce que vous faites, il va vous en couter quoi en termes de santé, de bien-être  ou de relation aux autres. Qu’est-ce que vous allez rater ? Qu’est-ce que vous ratez dès à présent ? Que va-t-il se passer dans votre vie dans 1 an, 5 ans, 10 ans ? »

    Cela rejoindre la technique que nous appelons SPIRE entre initiés au coaching. Avec ses phases 4 phases : S=Situation,P=Problème,I= Implication, RE = résultat espéré.

    Ici nous allons appuyer sur l’implication. Or impliquer, c’est vérifier que cela est écologique avec l’avenir. « Que va-t-il se passer dans X années ? Si tu continues comme cela »…

    Cela nous ramène à la fonctionnalité dans un contexte. Car n’oublions pas que ACT s’appuie sur le contextualisme fonctionnel.

    Nous vérifions qu’il y a un gros « bénéfice » à entreprendre l’action. C’est pourquoi je parlais d’économie, en plus de l’écologie.

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (5/10)

    courses-de-haieDéjà la moitié des articles consacrés à ce sujet. Aujourd’hui je vais un peu changer de perspective. Oui, dans mes précédents articles et dans mon discours en général, je dis souvent au lieu de regarder les problèmes concentrons nous sur nos forces, et nos talents, puis passons aux aspirations et enfin mettons résolument en oeuvre nos premiers pas. (Méthode SOAR VS SWOT). Je ne vais pas réellement revenir en arrière ici. Je ne vais pas regarder les problèmes, mais uniquement les blocages potentiels. Car nous voulons éveiller la motivation. Et donc nous allons, éviter de souffler trop fort pour ne pas éteindre la flamme vacillante, mais nous allons aider notre patient à entretenir cette motivation en restant dans l’action..

    Stratégie 5 : ANTICIPER LES OBSTACLES.

    Quand un patient se fixe un but, il est souvent utile de poser la question suivante : »Qu’est-ce qui pourrait faire obstacle à ce but ? »

    Et comme cela nous pouvons planifier les moyens de contourner les obstacles une fois identifiés.

    Exemples :

    • Y a-t-il des personnes près de vous, dont l’avis vous importe et qui pourraient faire obstacle à votre but ? Si oui, nous pourrions travailler sur « savoir présenter ses buts avec assertivité ».
    • Imaginons que l’aspect financier soit un obstacle, nous pourrions commencer par travailler sur l’objectif d’avoir les fonds nécessaires ou de reformuler un objectif où l’argent ne serait pas un problème.
    • Souvent l’obstacle est une question de temps. Dans ce cas, nous pouvons demander « Seriez-vous prêt à libérer du temps pour cette nouvelle activité, suffisamment d’énergie pour celle-ci  et donc d’en faire moins sur les autres domaines ?

    Si l’obstacle est incontournable et que l’objectif est donc impossible à atteindre dans le contexte. Il nous faut travailler avec notre patient sur acceptation de la situation, et non la résignation, dans le contexte, et l’aider à définir un nouvel objectif, pour qu’il reste dans l’action engagée vers ses valeurs.

    Nous devons travailler sur acceptation/défusion/valeurs/actions engagées.

     

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (4/10)

    carotte-batonHier nous avons vu comment faire de petits pas, aujourd’hui nous allons continuer sur ce chemin commencé. Vous préférez quoi ? La carotte ou le bâton ? Nous allons voir ensemble les bénéfices de la carotte.

    STRATÉGIE 4 : UTILISER LA CAROTTE, PAS LE BÂTON.

    Hier je discutais avec mes élèves coachs, et je me suis aperçu que pour certains, la motivation passait par l’auto punition, le jugement sévère, l’autocritique.

    J’aime bien aborder cela par une certaine confrontation à la réalité. Depuis le temps que vous appliquez cette méthode, vous devriez être parfait non ? Ça ne marche pas ? Et si vous laissiez ce bâton ?

    Et si vous commenciez par l’autoacceptation ? Au lieu de chercher une perfection, dans l’absolu, si vous alliez vers un certain optimalisme, comme le prône Tal Ben Shahar.. Faire de son mieux, ce n’est pas être parfait, c’est accepter que quelquefois le mieux ne soit pas parfait. Nous sommes humains, et si vous appreniez l’autocompassion ? (Voir l’article sur la pleine conscience et l’autocompassion)

    Puis nous pouvons aider celui-ci à se fabriquer sa propre carotte, sa propre récompense en reliant ses actions à ses valeurs. « Et si vous faites cela qu’est-ce que cela change sur le long terme ? »

    Nous voulons aussi que le patient reconnaisse ses petits pas dans le sens de la bonne direction. Pourquoi pas consigner nos progrès sur un carnet, au quotidien ? Se dire à soi-même : « Bien joué, tu l’as fait  ! »

     

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (3/10)

    Chaussure PierreNous allons continuer la visite sur la route de la création de motivation. Souvenez-vous dans les deux précédents articles déjà j’abordais ce sujet. Faire naitre la motivation pour un de nos patients avec qui tout semble bloqué.

    Le dernier article traitait de la définition d’un objectif, cet article va traiter de la taille de l’objectif.  Souvent j’entends les coachs, et moi le premier en son temps, dirent « Ayant des objectifs assez grands pour ne pas les perdre de vue » en paraphrasant Oscar Wilde, qui lui parlait des rêves. Cela est valable quand la motivation existe, même sous forme de braises. Mais quand la motivation n’est pas au rendez-vous ?

    FAIRE DE PETITS PAS

    Imaginez que je vous dise : « Nous allons faire 5000 km ensemble… Nous partons demain. »

    Oui ! Vraiment comme cela sans préparation ! Vous vous sentez mal ? Cela vous semble irréaliste. Et pourtant … Il y a 11 ans je marchais moi-même vers un chemin comme cela. Je suis parti du jour au lendemain, seul, avec un sac trop chargé, et sans préparation.Le premier jour cela était bien, puis est arrivé le 2e jour, puis le troisième et là, les souffrances, sont apparues… Une terrible souffrance liée au fait que je suis parti trop vite, sans préparation, j’ai fait mes premières étapes au rythme de 30 km par jour. J’ai failli abandonner… Puis je me suis arrêté chez le médecin qui m’a fait des infiltrations et dit. Arrêt total 3 jours, et après soyez doux avec votre corps…

    Je suis reparti au bout de ces trois jours, en marchant un pas après l’autre… En faisant d’abord de petites étapes puis de plus en plus grandes… Des petits pas… Puis des enjambées plus grandes… Jusqu’à marcher 40Km par jour… Et j’ai fini mon périple de 500km en 5 mois…

    Comment mange-t-on un éléphant ? La réponse est « Par morceaux ! »

    Si l’objectif est trop grand, pourquoi ne pas le découper en petits objectifs qui eux seront faciles !  Eh oui l’idée n’est pas de choisir celui qui me plait le plus, mais parmi ces objectifs qui me plaisent lequel est le plus facile?

    Chaque réussite alimente la motivation. Il vaut mieux 10 petites victoires et 3 petits échecs que 1 grande victoire et 3 petits échecs. La taille importe peu ! Ce qui compte dans les réalisations c’est le nombre de victoires.

    Quand vous posez à votre patient la question suivante : « Sur une échelle de 0 à 10 ou 0 représente « il n’y a aucune chance que je fasse cela » et 10 « Je ferai cela quoi qu’il arrive »… Si la réponse est inférieure à 7 … Changez d’objectif ! Choisissez un objectif plus modeste.

     

     

     

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (2/10)

    ArchèresPour ce deuxième article sur le sujet, je dois rappeler que cet ensemble a été initié à la lecture des lires de Russ Harris, et bien entendu vous pouvez retrouver ici des idées venant un peu de partout.  De l’expérience de mes collègues et aussi bien sûr de mon expérience.

    Après la première stratégie, « relier le but aux valeurs« , voici la seconde : définir efficacement les buts.

    Cela rappelle, la définition des objectifs dans pratiquement toutes les techniques d’accompagnement que ce soit le coaching, l’hypnose, voire la PNL.

    DÉFINIR EFFICACEMENT LES BUTS.

    Plus l’objectif est défini de manière précise et plus nous augmentons significativement les chances de les atteindre.

    Il y a plusieurs manières de s’en souvenir, mais très souvent nous retrouvons les bases de l’acronyme « SMART » 🙂

    S = Specific (Spécifique)

    « Quelles actions allez-vous entreprendre, précisément ? »

    Si le but n’est pas assez précis, comment allez-vous savoir que vous l’avez atteint ?

    Par exemple, « Je veux vraiment travailler cette semaine. » ou « Je veux passer du temps avec mon épouse »…  Il sera difficile de savoir si cet objectif a été atteint, réellement.

    Vous devrez donc aider votre patient (ou client) à définir un objectif plus spécifique , comme, « A 16:00 en rentrant de l’école, après avoir pris un chocolat chaud, je vais m’installer à mon bureau, télé éteinte, et je vais faire tous les exercices de math que j’ai à faire. »

    Ou bien « Vendredi, en rentrant à la maison, vers 18:00, je vais proposer à mon épouse de l’emmener au restaurant de son choix. »

    M = Meaningful (Qui a du sens)

    Est-ce que cet objectif à du sens pour votre patient ? Pour cela il faut vérifier que cet objectif est connecté à ses valeurs. Est-ce que c’est important pour lui (voir l’article précédent). On vérifiera la cohérence avec les autres valeurs… Par exemple « Est-ce que faire cela est cohérent avec votre désir d’être un phare dans la nuit pour vos enfants sans les éblouir, en éclairant les chemins ? »

    A = Adaptive (Adapté, écologique)

    Comment est-ce que cet objectif est adapté à votre vie ? Est-ce que le rapport effort = résultat est cohérent ?

    L’idée de base est de vérifier que la fonction est cohérente dans le contexte du patient. Nous aiderons notre patient à le vérifier, puis à changer de but le cas échéant.

    Si la valeur est la justice est que le but est « de donner un coup de poing à quiconque me traite injustement ». Cela va être clairement inadapté dans pratiquement toutes les circonstances. Cela va vous obliger à être clair avec votre patient avec les bénéfices.

    La pleine conscience va vous aider, et faire pratiquer des exercices de pleine conscience sera un véritable garde fou pour vos patients.

    R = Realistic (Réaliste)

    Il est nécessaire de travailler ici, en pleine conscience sur les moyens, les opportunités plus que sur les aspirations. Si le but n’est pas réaliste, pas sous le contrôle de notre patient nous devons l’aider à le redéfinir, en repartant sur les précédentes étapes.

    T = Time-Framed (Délais fixés)

    Un objectif que n’est pas bornés dans le temps n’est pas un objectif, cela reste un rêve. Cela participe à la spécificité du but.

    Conclusion

    Nous allons de pas en pas… Mettre en oeuvre, les diverses stratégies que je vous propose. La prochaine fois : « Faire de petits pas » alors à bientôt…

    Vous rencontrez des difficultés à mettre en oeuvre ces stratégies ? Et si nous en parlions ? Appelez-moi.

     

     

     

  • Une vie pleine de sens c’est mon cadeau pour 2017.

    6a00d834209e6353ef01538fc332d6970bL’année 2016 se dirige de son pas de sénateur (un pas lent) vers sa fin. Certains me diront que ce n’est pas un pas de sénateur, car ils passent leurs vies à courir ! Bon OK OK… Je reprends, c’est bientôt la fin de l’année … Ça vous va mieux ? 2017 va donc bientôt commencer et bien entendu elle va ressembler à 2016… Ben, oui … Il n’y a aucune raison que ça change puisque tout va bien !

    Comment ? Tout ne va pas bien ? Le chômage ? Le terrorisme ? La maladie ? Le stress ? Vous voulez que ça change ? Et pourquoi pas ? Faites-le ! Changez donc votre vie. Facile non ? Comment ça ? Non ? Ce n’est pas facile ? Pourtant Yaka ! Fokon ! Facile 😉

    Vous voulez être aidé ? OK… Je vais le faire si vous le voulez vraiment ! Je vous offre 5 séances ACT en collectif et en visioconférence pour commencer l’année avec tout pour pouvoir mettre en place ce qu’il vous faut pour vivre une vie pleine de sens. Ça vous tente ?

    Alors c’est quoi ?

    Vivez l’expérience d’un accompagnement par la méthode ACT. En 5 séances collectives, vous passez à l’action vers ce qui est le plus important pour vous. Autorisez-vous à vivre au quotidien, en pratiquant la pleine conscience et en donnant du sens à vos actions.

    Comment ça se passe ?groupecercle

    1. Vous m’envoyez un email et nous avons un échange par téléphone pour cadrer ensemble votre objectif.

      1. Soit vous pouvez vous engager sur une présence continue aux 5 séances et c’est OK
      2. Soit vous ne pouvez pas vous engager sur une présence effective par visioconférence aux 5 séances et ce n’est pas pour vous.
    2. Après cet entretien, vous recevrez une invitation à une série de 5 visioconférences 
      1. Vous serez intégré à un groupe de travail de 6 à 10 personnes maximum.
      2. Ce groupe se réunira 1h30 le mercredi de 9:00 à 10:30 (Heure de Paris) durant 5 semaines consécutives par visioconférence.

    groupe

    Pourquoi le choix du groupe est pertinent ?

    • C’est un espace protégé où nous explorons notre histoire personnelle. Tout peut-être dit dans un groupe, mais dans le respect d’un cadre bienveillant !
    • Le travail en groupe élargit nos horizons, ouvre des pistes de travail.
    • ACT en groupe est un travail individualisé effectué en situation de groupe.
    • L’attention du coach et du groupe est prêtée à une personne qui demande à partager une problématique actuelle ou un vécu personnel lié à son histoire. Les autres membres du groupe interviennent et interagissent s’ils sont sollicités, interpellés ou touchés par la personne qui travaille.

    Un groupe ACT peut comprendre une dizaine de participants environ ; ici le groupe comprendra 8 personnes et sera animé par moi.

    Soulignons, dès lors, l’importance de la confidentialité; tout peut être évoqué dans le groupe, en sécurité.  Rien ne doit être raconté, à l’extérieur, de ce qui est dit dans les séances de groupe.

    Le groupe est à la fois soutenant et confrontant. Il met en valeur les relations humaines avec les qualités, les faiblesses, le talent, le vécu et la personnalité de chacun. Ce travail favorise l’émergence de parties inconscientes de la personne et, avec l’aide du groupe, chacun peut explorer son histoire personnelle par un travail de reconnaissance mutuelle.

    Les participants échangent et réagissent sur les thèmes qui leur sont proposés. Il n’est pas obligatoire de s’exprimer durant les séances sauf indication spécifique du coach.

    Qu’apporte la participation à ces groupes ?

    • Ces groupes s’adressent à toute personne désireuse d’engager un travail personnel pour vivre une vie pleine de sens.
    • Cette démarche peut être un complément ou l’écho d’une psychanalyse ou d’une psychothérapie individuelle, mais chacun(e) peut prendre part à un groupe sans pour autant entamer une psychanalyse ou une psychothérapie individuelle.
    • ACT en groupe élargit les horizons et ouvre des pistes, qui auraient eu du mal à émerger sans le groupe.

    Calendrier prévisionnel et tarif

    • Ce groupe ACT exceptionnel se réunira de 9:00 à 10:30, chaque semaine, le mercredi à partir du 4 janvier 2017.
    • Cet accompagnement collectif complet est gratuit. C’est mon cadeau pour 2017 !
    • Attention il n’y a que 8 places !

    Vous aimeriez en savoir plus ou participer à ce groupe, peut-être ? Alors, prenez contact avec moi au 06 75 25 34 42 ou par mail pierre@carnicelli.fr.

  • Le soi-comme-contexte au coeur de la pleine conscience.

    HexaflexLorsque je présentais ACT à quelqu’un, je rencontrais souvent un problème autour d’un des points de l’hexaflex (voir schéma). Ce point c’est le « soi-comme-contexte« . Qu’est-ce que c’est que cette bête ? Comment expliquer le soi-comme-contexte à un béotien sans être compliqué ? Sans entrer dans un jargon où le poisson se retrouve souvent noyé plus vite que le chien qu’on a trouvé comme excuse….

    Bon, comme l’explique Russ Harris, en gros l’ACT cible trois principales séries de problèmes avec le soi. Elles sont le « soi étiqueté« , le « soi sous-développé » et le « soi déconnecté« .

    • Le soi étiqueté est le soi en proie à des pensées collantes comme « Je suis stupide », « Je suis nul », ou « je suis intelligent », « Je suis comme je suis… C’est à dire, je suis figé » et cela donne des résultats comme « Je ne peux pas le faire, car je suis déprimé »… Vous voyez le genre d’excuses que l’on peut se mettre en place ?
    • Le soi sous-développé vient d’un manque de connaissance de soi-même. Ils ne savent pas ce qu’ils aiment, ce qu’ils doivent faire pour aller mieux, ce qu’ils veulent en général. Quand on leur demande « Quelles pensées avez-vous en ce moment, ils répondent « Je ne sais pas ! » ou « Je n’en ai aucune »… Mon oeil ! 😉
    • Le soi déconnecté est manifesté par le manque d’empathie, de compassion, de capacité à voir les choses d’un autre point de vue ou de comprendre comment l’esprit d’un autre peut fonctionner. Pas facile d’avoir des relations interculturelles avec ça hein ?

    Souvent les trois problèmes cohabitent ! En ACT nous abordons le soi étiqueté avec la défusion cognitive, nous aidons le patient à défusionner de ses propres autojugements. Pour le soi sous-développé, nous contactons l’instant présent. Nous invitons le patient à apprendre à observer. La clarification des valeurs est particulièrement importante, ici. Pour le soi déconnecté, il est nécessaire de pratiquer, de s’entrainer. le changement de perspective, d’aller vers la prise de perspective « souple ».

    Et c’est là qu’intervient le soi-comme-contexte tel que décrit dans la TCR (Théorie des cadres relationnels) d’où découle ACT. Dans cette théorie le Soi-Comme-Contexte est décrit plutôt comme un processus de prise de perspective souple. Et c’est là que nous pouvons voir que le transcendant/observant n’est qu’un des aspects du soi-comme-contexte et cela avec d’autres aspects comme la défusion, l’empathie, l’acceptation et d’autres encore…

    Dans le schéma ci-dessous, j’ai résumé l’ensemble des aspects du soi-comme-contexte. (D’après Russ Harris)

    le-soi-comme-contexte-en-perspective

    Vous pouvez ici voir que soi-comme-contexte est réellement au centre de la pleine conscience. Et cela nous permet de comprendre « Je,ici, maintenant » à la base de tous les exercices de pleine conscience que nous pratiquons. La prochaine fois, je reviendrai sur le soi transcendant/observant et son utilité dans le processus ACT.

    Vous voulez apprendre à utiliser les exercices de pleine conscience ? Et si vous veniez à un atelier du lundi par visioconférence ? Écrivez-moi pour vous inscrire.

     

     

     

     

  • Vous voulez visiter mon coeur ?

    6a00d834209e6353ef0168ebf54e29970cJ’ai trouvé en me baladant sur les sites des réseaux sociaux un « Therapist’s Heart » qui m’a beaucoup plu. C’était sur le site http://www.goodtherapy.org. Je me suis dit que cela ressemblait tellement à mon coeur que je vous en livre une traduction approximative, mais très ressemblante. Cela peut s’adapter à un psychologue, à un coach, à un métier de l’accompagnement en général.

    Cela se décompose en 12 points…

    Bonne lecture ! 😉

    Remplacez le mot patient par clients, si nécessaire… Ainsi que psychologue par thérapeute, ou coach. J’écris ces mots en italiques.

    1. Je facture mes patients pour mon temps et mon expertise. Mon amour est gratuit.
    2. Je crois que mes patients savent par eux-mêmes, ou ont le potentiel de savoir par eux-mêmes mieux que leur psychologue.
    3. Toutes les pensées et tous les ressentis de mes patients sont les bienvenues.
    4. Mon métier n’est pas de guérir mes patients; c’est d’aider mes patients à se guérir.
    5. Je crois que mes patients peuvent guérir quand ils contribuent à leur propre croissance en faisant ce qui est nécessaire et suffisant.
    6. Peu importe combien mon patient a été autodestructeur ou blessant, je vois que derrière ses couches protectrices, il y a une personne aimable, vulnérable et bonne.
    7. Je suis ouvert au feedback de mes patients. Bien que je sois conscient que je ne suis pas pleinement conscient, je vais examiner de près mon monde intérieur au besoin et prendre en compte mes problèmes.
    8. J’ai confiance dans le fait que je peux aider mes patients, à soigner leurs blessures sans les rabaisser ou rendre leurs luttes encore plus difficiles.
    9. J’ai abandonné mes attentes sans renoncer à l’espoir. J’ai beaucoup d’espoir.
    10. Je ferai de mon mieux pour m’asseoir, et accueillir toute la souffrance que mon patient partage.
    11. Je crois que mes patients ont déjà toutes les réponses, la sagesse et la capacité en eux-mêmes. Mon travail est de les aider à accéder à ces ressources.
    12. Je m’engage à être le gardien de l’intérêt de mon patient et à toujours avoir pour lui le meilleur à l’esprit.

    Vous ajouteriez quelques points ? Et si vous l’enrichissiez ? Allez-y !