Catégorie : Coaching

  • Le consentement éclairé pour un bon accompagnement.

    matrice-client-nuea4Lorsqu’une personne se présente à mon cabinet pour que je l’accompagne une des premières questions est : « Vous avez fait l’effort nécessaire pour être ici avec moi. Vous avez pris un RV. Vous avez attendu le jour et l’heure de ce RV. Vous vous êtes organisé pour venir ici. Peut-être avez-vous déplacé des choses à faire. Peut-être que le fait d’être ici provoque en vous des émotions désagréables, telles que la peur, la honte, l’ennui. Peut-être aussi que vous préféreriez être ailleurs, par exemple à la piscine, ou au cinéma, que d’être ici. Et malgré tout cela vous êtes ici. Si vous êtes ici, c’est donc que cela vous semble important d’âtre ici. Peut-être espérez-vous quelque chose d’important pour vous en venant me voir. Pouvez-vous m’en dire quelques mots ? »

     Je pourrais aborder ici la notion de valeur, mais ce n’est pas le sujet de mon article. Ici je voudrais vous parler de la manière dont on va aborder la présentation de cette magnifique thérapie qu’est la thérapie d’acceptation/engagement.

     ACT  est une thérapie comportementale et cognitive de troisième génération qui s’appuie sur la pleine conscience. Elle ne promet pas de faire des miracles contrairement à ce que l’on peut lire dans certains livres qui vous promettent que vous pouvez obtenir tout ce que vous voulez à condition de penser de la bonne manière, avec ACT nous ne promettons rien de tel. Dans les livres de développement personnel, nous pouvons trouver deux catégories comme le dit Russ Harris, dans son livre, le choc de la réalité. La première catégorie vous dit que vous pouvez avoir tout ce dont vous rêvez dans la vie, si vous mettez dans la tête de l’obtenir. La deuxième catégorie vous dit que vous ne pouvez pas avoir tout ce que vous voulez, mais que cela ne vous empêche pas de mener une vie pleine et enrichissante. ACT est une thérapie qui est à classer dans la deuxième catégorie comme cet article d’ailleurs.

     Je suis toujours surpris que des gens puissent acheter la première catégorie de livres, moi aussi. Et pourtant en son temps moi aussi je me suis fait piéger, avant de prendre conscience que cette catégorie de livres était culpabilisante, par sa simple formulation, et que finalement, ceux qui obtenaient tout ce qu’ils voulaient, c’était ceux qui écrivaient ce type de livre. Si vous regardez la peu plus près la vie de n’importe quel être humain, qu’il s’agisse de Bill Gates,  de Marilyn Monroe, de Brad Pitt, deux Angelina Jolie, de personnes riches et célèbres, célèbres et influentes ou encore de jeunes athlètes, vous vous apercevrez que personne n’obtient jamais tout ce qu’il désire. Tout le monde peut connaître des frustrations, des échecs, la vieillesse s’ils ne sont pas morts avant, le rejet et la mort. Plus le fossé entre la réalité rêvée et la réalité vécue et grande et plus la frustration est grande, elle aussi. Quand ce fossé est petit, on peut avoir l’illusion que l’on peut le combler facilement. Mais plus le fossé s’élargit et plus nous risquons d’éprouver des difficultés à le faire.

     Je fais partie de la catégorie des gens qui ne vous promettront pas la lune et c’est peut-être pourquoi je n’attire pas les foules. On n’attire pas les mouches avec du vinaigre, bien sûr ( Sourire).

    Lors de notre premier entretien, je vais souvent commencer avec mes patients ou mes clients par aborder la notion de désespoir créatif que je vous ai décrit dans un précédent article.

    Cela fait je vais aborder la notion de consentement éclairé en indiquant la méthode que j’utilise de manière claire les limites de celle-ci ainsi que les performances avérées quand je les connais. Comme je l’indiquais au début de cet article ACT s’appuie sur la pleine conscience. Or la pleine conscience nous ramène au présent. Donc je vais expliquer à mon patient que nous allons nous appuyer sur les exemples des interactions que nous avons lors de nos entretiens de préférence à des exemples tirés de son passé.

    Cette méthode s’appuie sur la FAP ( Analyse Psychologique Fonctionnelle) et m’oblige à être transparent sur nos interactions, avec la personne, qui se trouve en face de moi. Cela a mis, l’accompagnant que je suis dans une situation quelquefois désagréable, car je n’étais pas pas habitué à partager mes ressentis avec mes patients. Heureusement, ACT  met à notre disposition un outil remarquable de partage :  la matrice ( voir le schéma en illustration de cet article). Je partage avec mon client ma matrice, et celui-ci va naturellement tester le partage de la sienne avec moi. Cela le rassure de voir que je ne suis pas dans une position haute par rapport à lui, mais que moi, aussi j’ai mon intelligence  qui peut me jouer des tours.

    J’ai appris à me tromper depuis tout petit, et vous ?

    Puis je vais lui remettre, une lettre d’engagement sur laquelle nous allons indiquer ensemble les objectifs de son accompagnement et la méthode. Par exemple je vais indiquer sur cette lettre que nous allons utiliser des exemples tirés de nos interactions plutôt que des exemples tirés de ce qui s’est passé pendant sa semaine. Lui indiquer que dans la méthode je lui demanderai quelquefois de faire des exercices ou de ne pas les faire. J’en profiterai pour lui demander de préciser ce qu’il a compris de cette méthode.

    Si vous êtes intéressés par un exemple de cette lettre, alors envoyez-moi un e-mail et je vous renverrai par retour un exemplaire de celle-ci.

     Belle et bonne journée à vous.

  • L’aide peut venir d’où on l’attend le moins.

    forza-noireHier, j’allais à la signature du contrat-cadre entre la région IDF et l’Agefiph, au siège de la région 57 rue de Babylone à Paris.

    Je voulais me garer dans la rue au plus près du 57 et il y avait deux parkings motos très proches. J’ai choisi le plus proche où les motos et scooters étaient garés  en épis dans le sens de la marche. Cela m’obligeait à rentrer dans la place de parking en marche arrière or mon scooter n’étant pas équipé de marche arrière cela m’oblige à pousser mon scooter soit en descendant à côté de lui, soit en poussant en restant assis ce qui n’est pas si facile pour moi, au regard de la longueur de mes jambes et mon état de santé général.

    Pour entrer dans cette place, j’ai donc décidé de monter sur le trottoir et de prendre place en descendant de celui-ci. En faisant cela, je n’ai pas fait attention à un truc très dérangeant sur les scooters. C’est que la béquille centrale est équipée d’un ergot (comme les coqs) qui dépasse à droite du véhicule. Et ce qui devait arriver arriva ! Et j’ai accroché le pot d’échappement du scooter à côté en descendant du trottoir. Me voilà bloqué !

    Si j’avance, je fais tomber le scooter à ma gauche, et, j’imagine, la suite… Toutes les motos par terre ! Et je ne peux pas reculer, car le trottoir bloque ma roue arrière !

    Je réfléchis très vite et je décide d’appeler à l’aide pour éviter la catastrophe. Je crie donc « Au secours ! Aidez-moi ! J’ai besoin d’aide ! »

    Je vois arriver deux jeunes en survêtements et je me dis in peto « Je suis sauvé ! » Eh bien, non ! Je ne suis pas sauvé, car ils se mettent à rigoler. Parlent entre eux. Puis ils tournent le regard et s’éloignent de moi en se moquant de ma situation.

    les-parisiennesAlors je recommence « Aidez-moi ! J’ai besoin d’aide ! » Et je vois deux femmes habillées en tailleur et chaussures à talon aiguille. Deux Parisiennes comme on les imagine. Et l’une d’elles me demande, « On peut vous aider Monsieur ? » Et je leur explique ma situation. « Je suis coincé, il faudrait légèrement bouger le scooter d’à côté sans le faire tomber pour que je dégage l’ergot de ma béquille, du pot d’échappement du scooter d’à côté. » Et hop…

    L’une dit « j’ai mal au dos, mais je vais essayer »… L’autre la suit et les voilà toutes deux en train de tirer le scooter. Et ça marche ! je suis libéré…

    Merci beaucoup mesdames ! J’en reste abasourdi… je suis heureux. J’ai à nouveau espoir en l’humanité, mais je le savais… Il y a du bon en chacun de nous. Et cela me conforte dans mon idée initiale. L’apparence c’est vraiment un truc d’idiot… Regardez la beauté du coeur… C’est le plus important.

    Attention dans cette histoire, il y a un piège… Vous le voyez ? Que vous des jeunes en survêtement ? Et bien voilà, il est là le piège ! Tous les jeunes ne sont pas comme ça ! Je suis sûr qu’il y a du bon aussi sous les survêtements… Je vais de ce pas allez chercher où… je vous raconterai… Pas de généralisation abusive !

    À bientôt

     

     

  • Je ne sais pas quoi faire mais je suis pressé !

    question« Je ne sais pas où j’en suis ! Je ne sais pas quoi faire ! C’est le bordel dans ma vie, je ne sais pas si je l’aime, mais je dois prendre une décision vite ! »

    Vous n’avez jamais rencontré des personnes qui tiennent ce genre de propos ?

    « VITE ! VIIIITE ! VIIIIIIITE ! Faites quelque chose pour moi Pierre » « Que dois-je faire ? »

    Question :  » C’est vraiment le bordel dans votre vie ? Vous ne savez vraiment pas quoi faire ?  Et c’est urgent  de prendre une décision ? C’est bien ça ? « 

    Réponse : « TOUT À FAIT ! »

    Donc première chose à faire :  » Jeter l’ancre ! » (Voir le mode d’emploi dans l’article suivant et quand c’est fait (3minutes)  : « Il est urgent de … poser sa pelle ! » (Voir l’explication dans l’article suivant : sortir du trou)

    Ça veut dire quoi tout ça ? Il faut savoir ralentir !!!!

    Pour prendre des décisions qui engagent notre vie, il y a  3 conditions à respecter :

    1. Connaitre les directions de vie que l’on a choisies (Valeurs) : Voir article  sur les valeurs (Il y en a 3)
    2. Être conscient de là où nous sommes. (Pleine conscience, j’y reviendrai dans un prochain article)
    3. Savoir de libérer des pensées qui nous hameçonnent… (Voir article sur le restaurant de sushi)

    Comme vous pouvez le voir, cet article fait un peu la récapitulation de l’ensemble des articles sur le sujet(enfin presque).

    Vous êtes dans le jus ? C’est difficile de gérer tout et son contraire ? Vous avez des décisions à prendre ! Il est urgent de prendre son temps !

    La méthode passe par Ralentir – Observer – Choisir et pour cela nous utilisons un outil qui s’appelle « La matrice« . Vous voulez en savoir plus ?

    matriceclienta4

  • Si tu n’est pas capable de méditer 5 minutes par jour, alors ta vie c’est quoi ?

    Bol chantant

    Ce matin j’écoutais la très bonne émission d’Eva Bester, Remède à la mélancolie, sur France-Inter comme tous les dimanches quand je peux le faire, et ce matin l’invitée était Inès de La Fressange, mannequin bien connue.

    L’échange portait à un moment sur la méditation, qui est un remède à la mélancolie pour elle. Et elle disait : « Quand je m’aperçois que je ne peux pas prendre 5 minutes dans une journée pour m’installer à méditer. Quand je ne peux pas m’arrêter de faire des choses dans ma tête, préparer la suite de la journée, penser à mes problèmes. Alors je me dis que j’ai un vrai problème. »  En d’autres termes : « Ma vie est pourrie » et Eva Bester de confirmer « Alors la mienne l’est! »

    Elle a alors expliqué comment elle en est arrivée là… Passant par des applications de smartphone pour s’aider…

    Et cela m’a renvoyé à mes essais et mes erreurs, mes tests, mes envies mes ratages et mes réussites.

    Vous voulez savoir si j’arrive à prendre 5 minutes par jour pour méditer ? La réponse est je prends 30 minutes chaque jour. En une séance ? Autant que possible, mais il arrive que ce soit en 2 voire 3 séances, selon mon emploi du temps. Quand ? Souvent le matin, quand je me lève tôt ce qui m’arrive régulièrement. Puisque je me lève une heure environ avant mon épouse.

    J’en profite pour préparer mon petit déjeuner. Je donne à manger à ma petite chatte, puis je m’installe dans la pénombre sur mon coussin de méditation pendant que le café se fait… Et c’est parti !  Petit-déjeuner avec Brigitte et la journée est bien lancée.

    Mais combien de temps m’a-t-il fallu pour y arriver ? Comment y suis-je arrivé ? Et je dis encore vive ACT !!! J’y suis arrivé en pratiquant les exercices de pleine conscience que j’ai appris à créer avec ACT. Au début, j’ai repris des exercices existants puis avec le temps je me suis lancé et j’ai maintenant une série d’exercice que je fais régulièrement tout au long de la journée. Pourquoi faire ? Simplement pour faire le choix de mes actions pendant la journée et rester comme cela connecté à ce qui est vraiment important pour moi, et même si ceux qui me côtoient ne comprennent pas toujours. J’ai parlé dans un autre article de ce que c’est que les valeurs, non ?

    Quand je ne suis pas sûr de l’action que je veux poser entre, les jeux psychologiques qui se jouent avec mes proches, mes aspirations à la fuite pour éviter les problèmes, etc… Alors Je m’arrête ! Et j’observe… (Pleine conscience) puis je choisis de poser une action engagée… Des fois ce n’est pas facile… Et j’en prends plein la tête. mais c’est la vraie vie qui veut ça… Certains ne comprennent pas et rejettent, mes actions et moi avec, puis après des mois … Il comprennent et alors tout s’arrange, mais pendant des mois… Aïe, aïe, aïe… Vous savez face au chantage affectif, il faut quelque fois être très fort pour continuer dans son action. Elle doit réellement être engagée.

    Mais comment être sûr que c’est réellement ce que vous voulez ? Seule la pleine conscience vous le permet, mais vous donnez-vous le temps d’apprendre à être en pleine conscience ?

    Voilà pourquoi Inès de La Fressange a vraiment tapé juste en disant ce qu’elle a dit. prenez-vous 5 minutes par jour pour vous entrainer à être présent à vous même ? Pour recevoir la réalité sans le masque de vos illusions ?

    Pas facile ? Entrainez-vous ! Vous voulez qu’on en parle ? Facile !

     

  • Et si vous preniez part à un diner sans y voir ?

    IMG_5289_DxONous avons, Aurélie et moi, décidé de partager nos passions avec vous, autour d’un repas « sans y voir ». Aurélie est la fondatrice des 5à7 sensoriels, et moi du Coaching autour du pot… Vous imaginez bien que ce type de repas c’est un peu la fête des sens et des prises de conscience. Alors, en partenariat avec le Café de la Paix à Auvers sur Oise, nous avons donc décidé d’organiser pendant ces vacances un repas dégustation… sans les yeux !

    LE DINER SANS Y VOIR !

    Venez expérimenter un repas et des rencontres sans la barrière de l’image, le jeudi 21 juillet 2016 à 20h. L’accueil commencera à 19h30 et permettra à tous de se présenter avant le partage d’expérience.

    IMG_5284_DxO Cette soirée coanimée par Aurélie DUCLOS, Coach sensoriel, association les5a7sensoriels, et Pierre CARNICELLI, psychologue et coach, fondateur du Coaching autour du Pot.

    L’idée pour cette soirée est de vous faire découvrir « un autre point de vue sans vue » sur votre expérience quotidienne. Vous avez des idées sur le handicap ? Avez-vous déjà vécu comme un non-voyant ? Vous imaginez certainement comment cela va se passer… Et si vous le testiez vraiment? Expérimentez par vous-même la privation de la vue pour un soir.

    IMG_5293_DxOAurélie et Pierre vous accompagnent dans un dîner dégustation à l’aveugle, depuis la prise de commande, jusqu’au dessert… Puis, à la fin du dîner, dans le plaisir du regard retrouvé, nous aurons le loisir d’échanger autour du thème du handicap et des 5 sens, et les liens entre sens et relationnel.


    Menu dégustation + vin inclus + animation: 40€ (apéritif et café en sus)
    Réservez votre place, et soyez les bienvenus dans l’aventure sensorielle !
    https://www.weezevent.com/le-diner-sans-y-voir

  • Vous arrivez à contrôler vos pensées, vous ?

    SushisDernièrement j’écrivais un article sur le contrôle où je vous indiquais que de vouloir contrôler sa vie est souvent la source du problème.

    Aujourd’hui, je vais encore aller plus loin. Pour cela je vais vous présenter une métaphore que j’ai rencontrée dans mes nombreuses lectures sur ACT (entre autres Pratiquer l’ACT par le clown – La thérapie d’acceptation et d’engagement de Jean-Christophe Sceznec et Élise Ouvrier Buffet).

    Il s’agit de la métaphore du restaurant de sushis. Vous connaissez ce genre de restaurant où circulent des plats sur un tapis roulant qui fait le tour des tables. Il vous suffit de prendre le plat qui vous plait. Chaque assiette a une couleur différente en fonction du prix. Et cela permet de payer la facture en fonction des assiettes prises.

    Bon, le cerveau fonctionne exactement de cette manière ! Il produit des assiettes de sushis, pardon, des idées comme le cuisinier produit les sushis. Et les pensées tournent dans notre tête jusqu’à ce que vous décidiez d’en saisir une. Uniquement celle adaptée à vos besoins et vous laissez partir les autres. Et certains problèmes peuvent se produire :

    • Si vous essayez de tout manger, vous risquez une indigestion ! Heureusement votre « soi contextuel » sait réguler ses propres besoins.
    • Si vous consommez certains plats, le cuisinier va en produire plus… Pour vous contenter et donc, vos pensées vont tourner autour des mêmes thèmes, vos thèmes de prédilection.
    • Notre cuisinier (intelligence) est une machine à produire des sushis rapidement (des solutions rapides)… Si dans notre restaurant arrive un paquet de touristes (nos émotions) le cuisinier va produire un max de sushis de toutes sortes par habitudes plus que par connaissance du goût des gens.

    C’est pour cela que certaines personnes sont happées par le flux de leurs pensées de manière automatique. Sans savoir qu’ils peuvent laisser passer leurs pensées comme on laisse passer des voitures dans la rue. Et effectivement, ce n’est pas parce que je vois un taxi, que je suis obligé de monter dedans !

    Certains de mes patients pensent qu’ils peuvent ralentir le tapis roulant de leur restaurant personnel, où mieux, ils s’imaginent être le cuisinier ! Et cela ne fonctionne pas ! (Voir mon article à ce sujet) On peut influencer le cuisinier si on laisse passer le flux des touristes, et alors dans le calme il est possible de choisir de prendre les sushis qui sont adaptés à nous. Cela commence par ralentir !

    Sushis 2Et ensuite on peut se poser 3 questions :

    • Est-ce que j’en ai besoin ?
    • Est-ce que je le désire ?
    • Est-ce le sushi adapté à qui je suis (mes valeurs) dans mon contexte actuel ?

    De là… On peut poser l’action adaptée…

    Vous voulez en savoir plus ? Et pourquoi pas venir suivre la prochaine formation ACT avec moi ? Ce sera le week-end du 14 juillet…

    Niveau 1 : Paris – 16 et 17 juillet 2016. (Programme formation praticien ACT)

  • Une demande qui n’en est pas une empêche la désactivation d’une phobie.

    tarentuleIl m’arrive de recevoir des appels de personnes qui veulent désactiver une phobie et qui m’ont trouvé sur l’annuaire des praticiens TIPI. Et la première question que je pose est : « Pourquoi voulez-vous désactiver cette phobie ? » Et là, je peux recevoir certaines réponses qui me poussent à refuser la séance. Par exemple, la demande contrainte, vous connaissez ? Non ? C’est assez finalement assez simple.  C’est quand la personne exprime une demande sous la contrainte de l’extérieur. Vous voulez quelques exemples ?

    Exemples de demandes contraintes :

    • Mes parents ont marre de cette situation. Ça ne peut plus durer.
    • Mes relations avec mon épouse se dégradent. Il faut que ça change.

    Vous avez compris ? Ce type de demande ne fonctionne pas du tout ! Pour qu’une séance TIPI soit efficace et que la désactivation fonctionne, il est nécessaire que la demande vienne de l’intérieur. Que le bénéfice de la désactivation soit perçu consciemment et inconsciemment.

    Alors les sauveteurs de tout poil, les habitués du triangle de Karpman (Sauveteur-Victime-Persécuteur), les types 2 de l’Ennéagramme qui veulent sauver le monde : « PERDEZ TOUT ESPOIR !!! » Vous ne sauverez pas les phobiques qui ne veulent pas sortir de leurs phobies.

    Quand le bénéfice secondaire de la phobie est réellement important, la phobie s’enkyste et l’utilisation de TIPI est inutile.

    Alors vous avez une phobie ? Vous voulez vous en débarrasser ? Vraiment ? Vraiment vraiment ? Pour vous ? Pour vous tout seul, veux-je dire ? OK vous pouvez me téléphoner pour prendre RV et nous verrons ensemble les modalités de la séance.

    D’ailleurs avez-vous essayé la méthode TIPI « en situation » ? C’est gratuit ! Vous n’avez pas essayé ? Alors posez -vous la question ? Pourquoi voulez-vous désactiver cette phobie, et n’avez-vous pas essayé la méthode TIPI gratuite ? Ce n’est pas une question d’argent ! Alors ?

    Étonnant, non ? Alors, regardez ce film … Il explique la méthode gratuite … « En situation… »

     [youtube https://www.youtube.com/watch?v=VA_lzL4m0-c]

    Vous avez essayé et cela n’a pas suffi ? OK ! Alors, appelez-moi je peux vous aider maintenant. 🙂

  • Vouloir avoir le contrôle de sa vie est souvent le véritable problème.

    surferCombien d’articles de coachs, et autres vendeurs de bonheur que je lis qui vendent l’idée que vous pourriez être heureux en ayant le contrôle de votre vie ? On vous vend l’idée que vous pourriez avec des émotions positives permanentes accéder au bonheur. Vous avez essayé vous ? Et ça marche ? Bien sûr que NON !

    On vous vend l’idée que vous pourriez avoir une vie sans douleur ! Et que pour cela il suffirait de « BIEN » penser. Et bien entendu vous n’y arrivez pas ! Vous avez remarqué comme lorsqu’une idée vous passe par la tête vous ne pouvez pas ne pas penser… Que vous voulez ne pas y penser et plus vous y pensez ? Et cela est « NORMAL » ne vous inquiétez pas 😉

    Et oui il est normal d’avoir des hauts et des bas, d’avoir des passages à vide, et de rencontrer des moments désagréables. Comme je vous en parlais dans un précédent article sur ACT…  L’ACT s’appuie sur le postulat suivant : « La souffrance est liée de manière inhérente à la vie humaine ». Vivre pleinement amène à vivre  inexorablement des évènements douloureux. 

    Je vais vous proposer pour illustrer cela une petite métaphore que j’aime beaucoup. Nous sommes sur la mer de la vie. Comme la mer, la vie peut-être calme comme un fleuve tranquille. Contrairement à ce long fleuve tranquille que certains vous proposent, la mer, elle, est quelquefois démontée.

    surfeur tubeImaginez, que vous soyez un surfeur… pas le surfeur d’argent de ma jeunesse, mais un surfeur sur la mer. Pouvez-vous surfer sans vagues ? Pas facile hein ? Et oui vivre une vie pleine de sens c’est surfer sur les vagues, pour le surfeur. Rester sur une mer sans vague ne le permet pas. Est-ce que cela veut dire que vous devez provoquer les vagues ? Comment le pourriez-vous ?

    Vous n’avez aucun pouvoir sur les vagues… Mais quand il y a des vagues, vous avez le choix entre rester accroché à votre planche ou en profiter pour faire ce que vous aimez. Vouloir contrôler sa vie c’est comme vouloir contrôler les vagues.  Ce n’est pas possible !

    Vous connaissez des gens qui restent chez eux quand il pleut, et ne vivent pas leur vie ? En plus ils se plaignent : « Je veux du soleil !!!! » ou « La pluie, il y en a marre! » Comme s’ils pouvaient avoir un « pouvoir » ou un contrôle sur la météo… Voilà tout est dit !

    Vouloir le contrôle de sa vie EST LE PROBLÈME…

    Et si vous appreniez à faire du surf ? A danser sous la pluie… Voilà ce que je vous propose avec ACT … Savoir accepter ce qui est pour pouvoir choisir de poser des actions engagées dans votre vie, au quotidien et pas seulement que le temps est clément. Et pour finir je ne peux m’empêcher de vous faire profiter de ce moment d’anthologie… Dansons sous la pluie !

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=3pgJxekKjDc]

  • Comparaison entre autocompassion et estime de soi : un résultat rassurant

    P_20160523_111912_BFLe Docteur Heidi Grant Halvorson*, de la Columbia University Business School, explique dans un article que l’estime de soi est moins importante pour votre carrière ou succès professionnels que votre capacité à apprendre de vos erreurs, et de vous pardonner:

    De nombreuses recherches et études* suggèrent que l’autocompassion, plutôt que l’estime de soi, pourrait être la clé pour libérer votre vrai potentiel de grandeur. Je pense que certains d’entre vous sont sceptiques à propos de cette histoire d’ « autocompassion ». Mais il s’agit d’un argument scientifique – et pas une tendance « zen ».

    Alors qu’est-ce que l’autocompassion ?

    Toujours d’après le Docteur Heidi Grant Halvorson* :

    L’autocompassion est la volonté de regarder vos erreurs et fautes avec gentillesse et compréhension c’est accepter le fait que l’erreur est humaine. Lorsque vous éprouvez de l’autocompassion dans les situations difficiles, vous ne vous jugez pas trop durement, et vous ne ressentez pas le besoin de vous focaliser sur vos qualités pour protéger votre ego.

    Alors qu’en tirer comme conclusion ?

    Déjà on peut constater que l’autocompassion plus que l’estime de soi permet se se remettre en question puisque l’erreur n’est plus la faute !

    Je peux me tromper, car j’admets que je suis faillible dès le début de la démarche, et je me soutiens quoiqu’il arrive. Et donc je ne mets plus en cause mon EGO, mais je me permets d’avancer et de grandir de mes erreurs.

    L’autocompassion entraîne plus de bien-être, d’optimisme et de bonheur chez les gens; et moins d’anxiété ou de stress comme le prouvent de nombreuses *études.

    Et cela permet de passer outre les pièges de l’estime de soi :

    Si la faible estime de soi permanente est un problème facilement identifiable, la forte estime de soi permanente n’est pas moins problématique et pourtant beaucoup de personnes courent après cela.

    Or la forte estime de soi permanente est source d’arrogance et rigidité psychologique difficilement supportable pour l’environnement. N’est-ce pas ?

    Et que penser de celui qui « connait tout » , »a tout fait mieux que les autres », sait les choses avant même que vous soyez en mesure de lui annoncer la nouvelle. Celui-là est toujours volontaire, le jour du lancement et vous laisse souvent en route, seul, pour terminer le travail, qui ne lui apporte pas la nourriture nécessaire à son EGO.

     En coaching nous travaillons avec nos clients sur l’estime de soi. L’arrivée des études sur la psychologie positive, les travaux des chercheurs sur ces domaines changent la donne.

    Combien de personnes pensent que ces recherches sont des « modes de bisounours » ou « de « mode new-age alternative » et pourtant nous sommes ici dans le domaine de la recherche scientifique et plus dans les spéculations de doux rêveurs. Entre ceux qui voudraient expliquer la psychologie positive par un utilitarisme au service du business et ceux qui pensent qu’il faut avoir « les pieds sur terre » alors qu’il sont simplement « psychorigides », car, ils ont peur de remettre en cause les paradigmes sur lesquels ils ont construit leur vie.6a00d834209e6353ef01538fc332d6970b

    L’estime de soi variable ce n’est déjà pas si mal, en effet… Car elle va évoluer en fonction des circonstances, mais l’autocompassion elle ne dépend que de nous !

    Alors si vous commenciez à vous regarder pour ce que vous êtes : « Des êtres humains faillibles et pleins de ressources ». Cela me conforte dans ma perception intuitive de l’époque où j’écrivais que le risque c’est la vie (2011) , ou la pédagogie de l’erreur (2008).

    Et si nous apprenions d’abord à nous tromper pour avancer dans l’optimisme ? Serait-ce une autre clé du bonheur ? Les études* semblent le confirmer…


    *Références :

  • IKIGAI : Ce mot qui nous vient du Japon, serait-il la clé de notre réalisation ?

    Ikigai rempliDans de précédents articles, j’ai abordé avec vous la notion de « valeurs personnelles » (j’en ai fait au moins 3…), j’ai abordé la notion de Directions de vie choisies pour être plus clair avec tout le monde.

    Je travaille régulièrement avec mes clients et/ou mes patients ( en effet certains de mes clients sont très patients.(Sourire) ) sur cette notion qui est tellement importante dans nos choix personnels.

    Au Japon, les gens sont incités à trouver leur « Ikigaï » c’est-à-dire le centre entre ce qui est « important pour eux » et ce qui est « important pour le monde ».

    En fait ils prennent en compte :

    • Ce que vous aimez
    • Ce pour quoi vous êtes doués
    • Ce dont le monde a besoin
    • Ce pour quoi on est prêt à vous payer

    Vous pouvez ici constater que cela à une correspondance directe avec la recherche d’un emploi c’est à dire une activité qui vous permettra de « gagner de l’argent »

    Pour cela vous partiriez d’où ?

    Pour ma part je pense qu’il est important de partir de soi avant tout. Et donc partir de ce que vous aimez semble un choix judicieux, mais n’oubliez pas que l’on ne peut pas aimer que ce dont on ne connait pas l’existence.

    Comment voulez aimer quelque chose alors
    que vous ne savez pas que cette chose existe ?

    Alors, par quoi commencer ? D’abord observer, et garder l’esprit ouvert !

    Et pour observer, il est nécessaire de ralentir, voire de s’arrêter et de poser sa pelle (voir l’article précédent sur ce sujet)

    Vous savez le faire ? Vous savez jeter l’ancre ? Et si vous appreniez ?

    Méthode pour s’ancrer en cas de tempête :

    1. Poser ses deux pieds sur le sol
    2. Appuyer sur le sol et sentir celui-ci sous ses pieds.
    3. Poser ses mains sur ses jambes (voire sur ses hanches si vous êtes debout)
    4. Aider avec ses mains à pousser vers le sol
    5. Tenir sa tête droite un peu comme si vous aviez un fils tendu du haut du ciel qui vous tire sur le haut du crâne
    6. Fermez les yeux (si vous pouvez) ou simplement regardez le sol devant vous
    7. Souffler l’air qui se trouve dans vos poumons doucement par les marines bouche fermée jusqu’à ce que les poumons soient vides
    8. Ouvrir la bouche
    9. Laisser le ventre se gonfler (le diaphragme suivra)
    10. L’air entre dans vos poumons rapidement
    11. Fermer la bouche
    12. Recommencer à partir de 7 par 3 fois en observant l’air qui sort par vos narines comme si vous étiez un scientifique curieux qui observe cela pour la première fois.
    13. Continuer à respirer par cette méthode en observant votre respiration pendant 3 minutes.
    14. Lorsque qu’une pensée « vous accroche » remercier votre esprit d’avoir fabriqué cette pensée pour vous et revenir à l’observation.
    15. Au bout de 3 minutes, écoutez un son près de vous, puis un son lointain, puis un son très lointain
    16. Ouvrir les yeux ou relever le regard pour observer la pièce autour de vous.

    BRAVO ! Vous êtes revenu dans le présent !

    Maintenant vous pouvez observer vos besoins, vos demandes, vos désirs… Que voulez-vous vraiment vivre en cet instant ? Ce n’est que le début du voyage….

    Pour chercher ce que vous aimez, le voyage va être une exploration du champ des possibles… Un long apprentissage qui finira seulement à la fin de votre vie… Alors est-ce que cela veut dire que jamais vous ne saurez vraiment ce que vous aimez ? À vous de répondre…

    Bon voyage !