Étiquette : acceptation

  • Une pomme pour comprendre l’acceptation

    Pour comprendre la notion d’acceptation, souvent j’utilise la métaphore « Manger une pomme » (Caitlin Ferriter, 2013)

    La métaphore Manger une pomme est vraiment parfaite  pour introduire le concept d’acceptation.

    Cela peut également être utile dans les cas où un client lutte contre un changement de vie.  Par exemple, les enfants qui quittent la maison, le diagnostic d’une maladie chronique ou la retraite. Chaque fois que le client est fortement incité à comparer le passé avec l’état où sont les choses en sont maintenant.

    L’acceptation, c’est comme manger une pomme.

    Une des raisons de manger une pomme pourrait être parce que vous essayez de perdre du poids, alors vous essayez de rester à l’écart de ce qui est «mauvais» pour vous.
    Ainsi, au lieu de votre collation habituelle de cupcake, vous vous dites que vous aurez une pomme.

    Vous pouvez «choisir» une pomme, mais à quoi ressemblera la consommation de cette pomme?

    À mesure que vous le mangez, vous commencez à le comparer au gâteau. À chaque bouchée, vous vous rendez compte que la pomme n’est pas aussi douce, fondante et aussi bonne que le cupcake.

    Ensuite, quand vous avez fini, vous mangez quand même le cupcake ! C’est un comble non ?

    Nous parlons ici d’une autre façon de manger une pomme :

    Laisser la pomme être une pomme plutôt que d’en avoir besoin ou de vouloir que ce soit quelque chose qu’elle n’est pas…

    Remarquer le croquant de chaque bouchée, le juteux et la douceur de cette pomme. Parce que c’est réellement une pomme et non un cupcake. N’est-ce pas ?

    Bon appétit !

  • Oser… Ce n’est pas si facile !

    pierre vole

    Oser ! C’est une injonction, à la mode, sur tous les réseaux sociaux et que tiennent à promouvoir tous les coachs ! Et moi aussi d’ailleurs…

    Cela à quelque chose de gênant, voire de culpabilisant pour celui qui n’ose pas oser !Aussi je me suis penché sur cela en regardant les choses sous l’angle de ACT. Vous connaissez la thérapie d’acceptation et d’engagement que je pratique.

    Oser, tout d’abord c’est quoi ? C’est prendre son courage à deux mains pour faire quelque chose qu’on n’a pas encore fait parce qu’on se l’interdit. Oser c’est braver l’interdit, explicite ou non, qui nous barre la route. C’est franchir la limite imposée par soi-même ou par les autres, la loi, les usages, nos croyances, nos peurs… Et j’en passe.

    Bon, alors à quoi ça sert d’oser ? Par exemple pour aller vers ses valeurs et vivre une vie pleine de sens. Ou bien pour faire face à la souffrance et sortir de celle-ci.

    Comment cette souffrance se manifeste-t-elle ? Par une douleur persistante… par une dépression continue, par exemple. Ça fait mal hein ? Vous ne voulez plus souffrir ? Ou ne plus avoir mal ? C’est là que le bat blesse !

    La confusion qui existe entre la douleur subie et la souffrance choisie… Et sans jouer sur les mots, et les maux… ce n’est pas parce que j’ai mal que cela n’a pas de sens…

    Avoir mal c’est naturel ! Je suis vivant donc je vais avoir mal… Tout le temps ? NON ! Bien sûr, mais je vais rencontrer la douleur. Vous connaissez une famille qui n’a jamais rencontré le deuil ? La douleur fait partie intégrante des expériences de la vie. J’ai mal au coeur quand je quitte ma famille pour aller vivre ma vie… Et cela a du sens pour moi !

    La où cela est terrible c’est quand cette douleur ne veut rien dire ! Alors on peut parler de souffrance…

    J’aime bien la définition de l’entrepreneur… Entreprendre c’est comme de sauter d’une falaise et construire son avion en tombant… Mais que ça fait peur de sauter ! Et puis quelquefois l’avion n’est pas suffisamment construit et c’est le choc avec la réalité !

    On s’écrase au sol ! Et on se relève groggy… Entreprendre demande d’avoir la pleine conscience de là où nous sommes ! Avant de sauter, je suis conscient … Pourquoi je saute ? En quoi est-ce important pour moi ? Ça a du sens ? Le jeu en vaut la chandelle ? Et pourtant certains ne sautent toujours pas ! Ils n’osent pas…

    Dans la carte heuristique suivante, j’ai résumé pourquoi on n’ose pas oser !

    Vert = bien-être
    Orange = douleur, inconfort
    Rouge = grande douleur
    Vous remarquerez que des 2 coté il y a du rouge ! ceux qui veulent sortir de leur souffrance sans douleur en seront pour leurs frais… Mais remarquez comment à gauche le rouge s’installe à long terme, alors qu’à droite le vert s’installe à long terme…

    Long terme ? C’est certainement là qu’est le piège du 21e siècle ! Car nous sommes sous le signe de la vitesse non ? J’ai écrit un article sur le Tempstalitarisme… (Totalitarisme du temps) que je vous invite à relire… Et si nous commencions par ROAR comme je l’ai déjà dit ? Et maintenant, place au schéma qui vous parera mieux qu’un grand discours…

     

    Stratégies ACT

     

  • Apprendre à accepter ? Pas si facile !

    papier-pocheLorsque je parle avec mes patients, ou mes clients, du mot « acceptation » très souvent j’entends une confusion qui est latente entre accepter une expérience pénible et tolérer, se résigner, aimer cela, rechercher cela, voire s’en accommoder…

    Pas facile de comprendre l’acceptation quand on n’a pas vécu l’acceptation « correcte ». Le plus simple pour expliquer l’acceptation est de le vivre physiquement ! Une métaphore physique est plus efficace qu’une métaphore verbale.

    Vous voulez tester ? Si vous en voulez pas ne lisez pas la fin de cet article. Vous gagnerez du temps. Nous aborderons la prochaine fois les freins à l’acceptation, si vous préférez attendez le prochain article. Bonne journée.

    Vous êtes encore là ? Vous voulez lire la suite ?

    Bienvenue sur mon blog !

    Voici la procédure à suivre :

    1. Asseyez-vous.
    2. Prenez une feuille de papier.
    3. Imaginez que cette feuille de papier est votre émotion désagréable, ou votre expérience pénible.
    4. Tenez-la fermement des deux mains.
    5. Poussez là le plus loin possible. Aussi loin que vous pouvez.
    6. Vous pouvez encore pousser plus loin en tendant les bras et vous penchant en avant ? Alors, faites-le !

    Ce que vous faites c’est ce que notre culture nous a appris… Éloigner le plus loin possible les émotions négatives…

    C’est fatigant ? C’est gênant ? Imaginez que vous vouliez lire un livre… Pas facile dans cette position avec les mains occupées, hein ? Vous voulez avoir une conversation ? Pas facile, on plus… Vous ne pouvez pas faire des choses qui pourtant sont importantes pour vous, comme, comme conduire, ou faire la cuisine.

    Maintenant, posez le papier sur vos genoux… remarquez comme c’est moins fatigant… Votre émotion n’a pas disparu… Le papier est là sur vos genoux ! Et pourtant vous pouvez maintenant lire un livre, converser…

    Vous pouvez même mettre le papier dans votre poche si vous faites de la place dans votre poche pour celui-ci et alors… Vous pouvez reprendre vos activités importantes… Même conduire si vous le désirez !

    Le papier est là. Il est toujours avec vous, mais ne vous gêne plus !

    Peut-être vous dites-vous : « Et si je le jetais ? », mais cela vous avez déjà essayé maintes fois ! Et cela ne fonctionne pas ! Lisez l’article précédent sur le sujet du contrôle …. Ou les articles sur le désespoir créatif… Vous savez que cela n’est pas possible ! Plus vous luttez et plus cela est difficile !

    Vous voulez apprendre à faire de la place dans vos poches, dans votre vie ? Vous voulez apprendre à accepter ?

    Parlons-en…

     

     

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (7/10)

    tatie-danielleSur le chemin de l’éveil de la motivation, après le précédent article qui abordait le prix à payer, nous allons maintenant rencontrer un nouvel écueil. Apprendre et pratiquer des compétences récemment apprises est souvent fastidieux et ennuyeux. Cela peut nuire à la motivation. Il est alors nécessaire de passer à la stratégie suivante.

    STRATÉGIE 7 : PRATIQUER LE CONSENTEMENT.

    J’ai déjà abordé le sujet dans un article précédent à propos du consentement éclairé. Nous allons sortir notre patient de sa zone de confort par l’acquisition de nouvelles compétences. Et si le patient n’accepte pas de faire de la place à son inconfort, il n’avancera pas, et ne posera pas d’action.

    J’ai pris l’habitude de poser à mon patient la question suivante : « Consentiriez-vous à ressentir quelque inconfort pour faire ce qui est vraiment important pour vous ? »

    Seriez-vous prêt à avoir les mains moites, des noeuds dans l’estomac, de l’oppression sur la poitrine, et peut-être même une voix dans la tête qui vous dit des choses pas très sympathiques, ce si sont ces choses-là qui vous rapprochent du centre de votre cible ? »

    Si le patient n’accepte pas de faire de la place à son inconfort, nous allons devoir passer à l’apprentissage de l’acceptation d’abord. C’est-à-dire l’acceptation de type (ABCD) Accueillir avec Bienveillance, Consciemment et avec Douceur au lieu de (PIRE = Passif,Imposé, Résigné et Evitant)

    Une belle manière d’aborder ces fêtes de fin d’année, qui arrivent avec leur lot d’inconfort pour certains d’entre nous. Vous savez la fameuse Tatie Daniel….

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (5/10)

    courses-de-haieDéjà la moitié des articles consacrés à ce sujet. Aujourd’hui je vais un peu changer de perspective. Oui, dans mes précédents articles et dans mon discours en général, je dis souvent au lieu de regarder les problèmes concentrons nous sur nos forces, et nos talents, puis passons aux aspirations et enfin mettons résolument en oeuvre nos premiers pas. (Méthode SOAR VS SWOT). Je ne vais pas réellement revenir en arrière ici. Je ne vais pas regarder les problèmes, mais uniquement les blocages potentiels. Car nous voulons éveiller la motivation. Et donc nous allons, éviter de souffler trop fort pour ne pas éteindre la flamme vacillante, mais nous allons aider notre patient à entretenir cette motivation en restant dans l’action..

    Stratégie 5 : ANTICIPER LES OBSTACLES.

    Quand un patient se fixe un but, il est souvent utile de poser la question suivante : »Qu’est-ce qui pourrait faire obstacle à ce but ? »

    Et comme cela nous pouvons planifier les moyens de contourner les obstacles une fois identifiés.

    Exemples :

    • Y a-t-il des personnes près de vous, dont l’avis vous importe et qui pourraient faire obstacle à votre but ? Si oui, nous pourrions travailler sur « savoir présenter ses buts avec assertivité ».
    • Imaginons que l’aspect financier soit un obstacle, nous pourrions commencer par travailler sur l’objectif d’avoir les fonds nécessaires ou de reformuler un objectif où l’argent ne serait pas un problème.
    • Souvent l’obstacle est une question de temps. Dans ce cas, nous pouvons demander « Seriez-vous prêt à libérer du temps pour cette nouvelle activité, suffisamment d’énergie pour celle-ci  et donc d’en faire moins sur les autres domaines ?

    Si l’obstacle est incontournable et que l’objectif est donc impossible à atteindre dans le contexte. Il nous faut travailler avec notre patient sur acceptation de la situation, et non la résignation, dans le contexte, et l’aider à définir un nouvel objectif, pour qu’il reste dans l’action engagée vers ses valeurs.

    Nous devons travailler sur acceptation/défusion/valeurs/actions engagées.

     

  • De la difficulté de faire émerger les valeurs de l’autre (1/3)

    cibleAu coeur du processus de ACT, il y a les valeurs, sur lesquelles, j’ai écrit plusieurs articles auparavant. (Le rôle des valeurs dans ma vie, et si vous vous engagiez pour vivre vos valeurs ? et bien d’autres que vous pouvez retrouver en feuilletant ce blog). La question qui revient le plus souvent est comment être sûr que notre client (ou patient comme vous voulez) n’est pas « à côté de la plaque ? »

    Je vous proposer d’explorer dans cet article plusieurs pièges bloquants que l’on peut rencontrer dans la découverte de ses valeurs.

    Bien entendu ces quelques exemples ne sont pas exhaustifs et si vous creusez cela, je vous invite à suivre une formation ACT et/ou participer à des groupes d’analyse de la pratique professionnelle, comme ceux auxquels je participe (par exemple le deuxième vendredi de chaque mois de 10H à 12H, heure de Paris, en visioconférence pour en savoir plus écrivez-moi à pierre@carnicelli.fr)

    Je commencerai par vous indiquer une liste des blocages et on traitera le premier dans cet article et les autres dans les prochains articles pour éviter de faire un article trop long à la lecture. 🙂

    1. L’objectif peut cacher la valeur
    2. L’évitement expérientiel peut cacher la valeur
    3. Rien n’est important
    4. L’induction du thérapeute (pliance/contrepliance)
    5. L’importance du non vocal

    Commençons par le premier :  « L’objectif peut cacher la valeur« 

    Lorsque le client fusionne avec son objectif, il arrive que celui-ci masque complètement ce qui est important derrière cet objectif.

    Quelques exemples : « Je veux me sentir bien » ou « je veux me marier » ou « je veux avoir un enfant »

    Dans ce cas la première méthode est de demander à la personne : « Imaginez que j’ai une baguette magique, et que, à partir de maintenant, vous vous sentiez bien, que feriez vous ensuite ?« 

    Il y a de fortes chances que le client fasse sortir rapidement ce qui est important pour lui. Par exemple : « Je serai plus proche de mon épouse, et je pourrai partager avec elle des choses que je ne peux pas aborder » ou «  »je m’engagerai dans une carrière que j’aime » …

    HexaflexIl peut arriver que le client soit complètement fusionné avec son objectif et que celui-ci lui paraisse complètement irréaliste.

    Il est, alors,  nécessaire de permettre à la personne de prendre de la distance avec son objectif et de le mettre dans un cadre « comme si » (comme précédemment) où la personne peut imaginer que si elle pouvait réaliser cet objectif elle poserait des actes qu’elle se refuse aujourd’hui. Et pourquoi pas commencer par ces actes pour commencer ? Ensuite on travaillera sur la défusion cognitive, et l’acceptation, puis on pourra revenir sur le travail sur les valeurs. ( Voir les processus en jeux en ACT – Hexaflex)

    Et hop !

    N’oubliez pas inscrivez-vous à un groupe d’analyse de pratique professionnelle où nous approfondissons tous nos blocages entre coach-thérapeutes.

     

  • Connaissez vous le désespoir créatif ?

    tagadaVous avez déjà remarqué comme il est difficile de changer de stratégie quand on a l’habitude d’en utiliser une ?

    Je travaille avec deux techniques qui sont très différentes et qui pourtant se retrouvent toutes les deux confrontées au même problème : « Comment vais-je faire pour utiliser cette technique ? Je ne sais pas lâcher prise ! »

    • Une des ces deux techniques est TIPI dont je vous ai parlé dans mes précédents articles et dont j’anime des formations publiques gratuites.
    • L’autre est « Le coaching par l’ACT » (Acceptation et Engagement)

    Une des clés de ces deux techniques est l’acceptation de ce qui est dans l’instant où je le vis, par exemple les sensations désagréables, que je ressens, générées par des émotions dites « négatives ». Et dans les deux cas, cela va durer un certain temps puis les résultats parviendront à faire en sorte que ces émotions aient un impact moins fort voire même que l’impact disparaisse.

    Est-il nécessaire de vivre des émotions pour cela ? OUI !!! C’est nécessaire, car éviter les émotions ne permet pas d’y faire face. Effectivement, ceux qui viennent me voir veulent généralement se sentir mieux pour atteindre leurs objectifs de vie. Tout le monde aime se sentir bien, n’est-ce pas ? Qui aime se sentir mal parmi vous ?

    Alors ils mettent en place des stratégies d’évitement, de contrôle, de contournement … Par exemple : Ils apprennent la relaxation ou la respiration qui doit les déstresser, ils font du sport à forte dose, ils fument, ils boivent , voire prennent des anxiolytiques. Ils suivent des cours de CNV (communication non violente). Ils s’inscrivent dans des cours de danse ou de yoga. C’est à dire : ils essayent d’augmenter les « bonnes » émotions et de diminuer les « mauvaises » émotions.

    Ils recherchent une forme de bonheur qui serait du type « Je ressens des bonnes émotions ». Personnellement la forme de bonheur que je vis, est plutôt du type : »vivre pleinement une vie riche et proche de mes valeurs à chaque instant ». Il ne s’agit pas de se sentir bien, mais de se sentir vivant pleinement vivant. Ressentir ce que je ressens sans lutte, simplement. Cela change grandement, la donne, sur la recherche du bonheur, non ? C’est vrai ça… C’est quoi le bonheur pour vous ?

    Vous êtes dans le contrôle ? Et vous en vous sentez pas heureux ?

    Je vous propose de vous poser 3 questions simples pour faire connaissance avec le désespoir créatif :

    1. Qu’avez-vous essayé, pour vous débarrasser de ces émotions négatives, de ces pensées difficiles ?
    2. Comment est-ce que cela a fonctionné pour chaque essai ? Pour chaque méthode ? Combien de temps ? Sur le long terme ? La douleur a-t-elle disparu ?
    3. Qu’est-ce que ça vous a couté ? En temps ? En énergie ? En argent ? En occasions loupées ? En échec d’avoir trop compté sur ces méthodes ?

    Faites un tableau pour faire le point ? Et concluez : « Est-ce que cela vous a rapproché d’une vie pleine de sens ? »

    Pensez-y le contrôle n’est pas la solution. En fait, c’est le vrai problème !

    Je vais vous raconter deux petites histoires pour finir.

    • Imaginez que vous soyez dans des sables mouvants : si vous essayez de lutter contre les sables mouvants vous vous y enfoncez. Si vous acceptez le fait que vous y êtes et que vous vous laissez flotter… Vous pourrez survivre. Mais ce n’est pas facile de le comprendre quand êtes dans la mélasse ! Instinctivement, vous cherchez à vous battre contre la situation… Pas forcement avec la situation.
    • Imaginez vous participiez à un tir à la corde au bord d’un précipice et de l’autre coté une émotion désagréable et forte. Si vous tirez sur la corde, l’émotion tire aussi fort que vous. Que va-t-il se passer ? Vous allez vous rapprocher du précipice, non ? Plus vous tirez fort plus l’émotion tirera fort et vous pourrez finalement tomber ensemble dans le précipice. Et en plus vous serez très fatigué d’avoir lutté conter cette émotion…  Que se passera-t-il si vous lâchez la corde ? L’émotion sera toujours là, mais vous ne vous fatiguerez plus et vous ne risquerez pas de tomber dans le précipice.

    Alors ? Qu’est-ce que vous voulez vraiment ?

    PS : Pour quoi des Fraises Tagada en photo ? Mes élèves comprendront directement, car c’est le symbole pour moi de la phase 3 du modèle de Hudson. 🙂