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  • [Don] Je suis un enfoiré de blogueur et vous ? #Enfoires2014

    Enfoires-blogueurs-250x250Je vais commencer par remercier ici, mon amie virtuelle Fadhila Brahimi. Et je dis virtuelle car je ne l’ai jamais rencontrée ! 😉 Depuis le temps qu’on se fréquente par le Net et les réseaux sociaux,  et par amis communes, comme Isabel, et surtout par le coeur et nos engagements respectifs dans la vraie vie. C’est étonnant comme le temps passe toujours trop vite (voir mon article sur Tempstalitarisme). Je suis sûr qu’un jour nous nous rencontrerons, car il n’y a que les montagnes, etc… LOL

    Je disais donc que j’ai vu passer une information de Fadhila me disant « Je suis une enfoirée de blogueuse » et je me suis dis, cela lui ressemble bien 🙂 Et dans la foulée je me suis rappelé qu’en son temps lorsque Coluche lançait ses Restos du coeur, j’étais là ! J’ai mis les mains dans le cambouis, moi aussi. J’ai déchargé des camions. je pouvais le faire à l’époque. Et je me suis dis moi aussi ça me ressemble bien ! Alors pourquoi pas moi ? Aujourd’hui je ne peux plus décharger des camions (handicap quand tu nous tiens 😉 LOL, mais je peux faire cela : « Devenir un enfoiré de blogueur. en allant sur le site et en suivant le mode d’emploi. »

    Et voilà, c’est fait « Je suis un enfoiré de blogueur ! » Et vous ?

    C’est la 29eme campagne pour les Restos du Coeur.

    Alors, je m’associe aussi, cette fois, à l’appel des enfoirés de blogueurs,  je rappelle que les dons peuvent démarrer à 30 € et sont déductibles de vos impôts. Un geste de solidarité pour offrir un repas équilibré à ceux qui en ont besoin.  La grande Collecte Nationale des Restos du Coeur aura lieu les vendredi et samedi 7 et 8 mars 2014 dans la plupart des grandes et moyennes surfaces.

    Il est encore temps de relayer et d’agir !

  • Et si je me donnais des objectifs autoconcordants

    6a00d834209e6353ef01538fc332d6970bVous connaissez Tal Ben Shahar ? Il a écrit un livre (L’apprentissage du bonheur). J’ai bien aimé le lire mais pas seulement lire. J’ai aimé le mettre en action. Or un livre en action donne son maximum car vous transformez le savoir (livresque) en connaissance (acquise définitivement comme si vous étiez né avec). Il y parle de la construction du bonheur durable autour des « objectifs auto-concordants ».

    Alors c’est quoi un objectif auto-concordant ?

    « C’est un but que l’on se donne par pure conviction personnelle et/ou par le fait d’un intérêt marqué pour tel ou tel domaine »

    Il peut être agréable à atteindre (ou peut-être pas immédiatement agréable voire franchement désagréable à vivre) mais surtout il permet de construire une satisfaction pour un bonheur durable car cet objectif fait réellement sens pour nous. Et en plus il nécessite de réellement se challenger en utilisant ses points forts dans la vie. (Voir l’article précédent sur le sujet).

    Alors on commence par quoi ?

    Tout d’abord travaillons sur les objectifs qui développent l’ambition c’est à dire les objectifs à très long terme dans chacun des domaines de notre vie (1 à 30 ans). Ces objectifs doivent mettre nos limites à l’épreuve en utilisant si possibles nos points forts. N’oublions pas que l’important n’est pas seulement de réussir à atteindre ces objectifs mais surtout de vivre le chemin à parcourir pour les atteindre. Et Si nous les atteignons un jour alors tant mieux sinon nous aurons construit tout de même une vie dans le « Flow » (Activité autotéliques) et cela construit notre bonheur durable.

    Par exemple : Je veux écrire un livre, planter une forêt et élever un enfant.

    Ces objectifs sont à long terme voire vraiment très long terme… Et développent mon ambition ! Mais cela est loin … Alors que faire ?

    Découper chaque objectifs en sous objectifs à atteindre et qui seront plus proches puis encore jusqu’à l’action à poser ! (Et ainsi le plan d’action hebdomadaire, voire journalier) La première action…. Que je vais poser Quand ? où ? Comment ? Et c’est parti !

    Par exemple : Si je prends le premier « Ecrire un livre »

    • Choisir un sujet qui me passionne
    • Faire la scénario de ce livre
    • Ecrire de 5:00 à 7:00 chaque matin à la fraîche
    • Acheter un carnet pour prendre des notes partout quand je le veux
    • Avoir sur moi un stylo « qui écrit »
    • Lire sur la géographie du lieu
    • Voyager sur les lieux de l’action
    • Lire des ouvrages d’histoire sur l’époque
    • Vérifier les spécificités de la culture locale
    • Annoncer mon projet
    • Chercher un éditeur
    • Faire un synopsis

    Etc… Quand ? J’achète le carnet ce soir… je commence 😉

    Et demain ? Pourquoi je me lèverai ? Pour creuser un trou dans mon jardin … Il faut bien planter le premier arbre de la forêt 😉

    Cette méthode permet de passer d’un pilotage de sa vie par l’extérieur et par l’urgence à un pilotage de sa vie par l’importance et une motivation intrinsèque. On va vers la motivation 3.0 de Daniel Pink (La vérité sur ce qui nous motive)… J’y reviendrai bien-sûr.

    Vous avez des objectifs auto-concordants vous ?

  • Les soirées de la gratitude.

    6a00d834209e6353ef01538e6e3017970bAvec mon école, j’ai commencé à mettre dès l’année 2008, à mettre en place les parties de la formation de coach tirées de la psychologie positive et « L’appreciative Inquiry » fait partie intégrante du cycle de formation des coachs comme un outil fondamentale dans l’accompagnement des équipe, voire des individus.

    Depuis cette année nous intégrons, les autres parties au fur et à mesure de le formalisation de ces parties, par exemple l’étude de l’équation du bonheur de Seligman, les hamburgers du bonheur de Tal Ben Shahar du bonheur, et ses applications pratiques dans le coaching.

    Nous venons ce week-end de faire la première « soirée de la gratitude« .

    Le principe est simple :

    • Chaque personne invite sans lui expliquer pourquoi une personne de son choix à participer à une soirée (2 heures max) autour d’un « casse croûte » ou d’un « thé à la menthe » (puisque nous faisons cela à Casablanca)
    • Puis pendant le temps de la soirée chacun à son tour se lève pour lire (ou sans papier c’est au choix) un remerciement sincère à la personne invitée.

    Je peux vous dire que c’est une merveilleuse soirée où se côtoient, rires et larmes, tour à tour. C’est tiré des travaux de Seligman avec ses étudiants (encore lui !!!). Je me suis dit que cela apporterait à nos élèves coachs que de vivre cette expérience et ce fut vraiment magique !

    Vivement la prochaine soirée de la gratitude ! Essayez vous verrez et tenez-moi au courant 😉

  • Nos résolutions en 2014. Je nous souhaite… (2ème partie)

    6a00d834209e6353ef0168ebf54e29970cEt voilà, ouf ! C’était pas gagné d’avance mais nous y sommes arrivés !

    2014 l’année du bonheur.

    Quand j’avais 12 ans en 1970, je rêvais de l’an 2000.

    • Je rêvais d’une civilisation où les guerres n’existerait plus.
    • Je rêvais d’une vie où l’on pourrais rester en bonne santé pendant 100 ans au moins.
    • Je rêvais d’un climat régulé, par la météo.
    • Je rêvais de voitures volantes en location.
    • Je rêvais en dinde en tube.
    • Je rêvais de voyage dans l’espace.
    • Je rêvais d’une vie où le travail serait fait par des robots et où les humains seraient toujours en vacances

    Et en 2014 ? Je croyais que mes enfants partiraient sur la lune, sur mars, où plus loin encore.

    Puis les années se sont succédées pour me rappeler que le rêve n’est pas la vie, bien qu’il en fasse partie.

    Aujourd’hui je vais allègrement vers mes 56 ans, malgré les aléas de la vie, le décès d’Elise, ma première épouse, le décès de Pierre-Simon, mon cinquième enfant, et mon cancer en 1996. Bien-sûr il y a eu d’autres décès, et d’autres naissances…Les naissances de Jade et Nayerie en 2012, puis en 2013, Ambre est venue nous rejoindre sur terre.  Certains sont nés et d’autres nous ont quittés.

    2014 serait l’année de tous les dangers, pour certains ? Mais pour qui ? Pour les entreprises et donc pour les salariés ? Pour les chômeurs ou pour les gouvernants ?

    Et si 2014 était l’année de tous les espoirs ?

    • L’espoir de vivre une vie en paix pour ceux qui veulent sortir de leur état de guerre.
    • L’espoir de vivre une vie simplement pour ceux qui viennent de passer sur la table d’opération.
    • L’espoir de plus d’optimisme pour ceux qui s’y mettent aujourd’hui pour des raisons de bien-être. (Et oui l’optimisme fait du bien à celui qui le pratique)
    • L’espoir de plus de bonheur parce que nous aurions décidé de mettre au centre de notre vie notre essence (et pas celle de la pompe)

    Alors voilà, ce que je nous souhaite :

    1. Découvrir quelles sont nos forces personnelles.
    2. Les mettre en oeuvre chaque jour, dans tous nos domaines de la vie, pour augmenter notre niveau de bonheur individuel et collectif.

    Comme je vous l’ai indiqué dans mon dernier article de l’année dernière, j’ai fait le premier pas.

    Aujourd’hui je passe à la suite :

    1. Reprendre mes études et mes recherches autour de la psychologie positive. Retourner sur les bancs de la Fac ? Pourquoi pas !
    2. Ecrire un article (au moins) par semaine sur mon blog (C’est un engagement facile à tenir ?)
    3. Dire aux gens que je côtoie, combien je les aime.

    Et vous ? Vous avez décidé quoi ?

    Bon allez je commence aujourd’hui car j’ai écris un article et je vous dis (à vous ceux qui prennent le temps de lire ce blog…)

    JE VOUS AIME

  • Comment vous comportez-vous dans la relation amoureuse ?

    tourterellesLa recherche sur la psychologie positive montre que la vie de couple contribue au bonheur de manière assez importante (Voir le livre de Martin Seligman – La fabrique du bonheur – Vivre les bienfaits de la psychologie positive au quotidien). La vie de couple va influer de manière importante dans la mesure où notre comportement face à ces relation sont plus « sûres » et dans la durée. Les comportements sont autour de 4 tendances qui se classent autour de deux paramètres :

    • Peur de la séparation
    • Peur d’être envahi

    On retrouve face l’amour encore une fois la peur. L’amour comme force de construction et la peur force de destruction, comme le décrit, Neale Donald Walsch dans son livre Conversations avec Dieu.

    Ces quatre types sont :

    • Le type sécurisé
    • Le type évitant
    • Le type anxieux
    • Le type effrayé

    Souvent la relation que nous avons à l’amour est une variante de la relation que nous avons cultivé avec nos parents. Comme vous pouvez l’imaginer c’est bien les personnes ayant des relations sécurisées qui vont améliorer de manière importante la « taux » de bonheur global de chacun. Il suffit d’une des deux personnes pour influer sur le bonheur du couple ! Vous avez le pouvoir de le faire. Ce n’est pas une fatalité de rester dans un type de relation. le coaching peut vous y aider bien entendu. 😉

    Vous voulez savoir où vous vous situer avant de commencer ? Il existe un site très intéressant sur la psychologie positive où vous pouvez passer tous les tests. Ici celui qui vous intéresse est « Close Relationships Questionnaire« … En Anglais ? Oui vous avez deviné. Tous les tests sont en Anglais. Vous pouvez vous y rendre sur le site : http://www.authentichappiness.com …

    Bon si vous êtes pas du tout anglophone voici une description sur les trois premiers types :

    1. Je trouve qu’il est relativement facile d’être proches des autres et je me sens à l’aise lorsque je dépends d’eux et qu’ils dépendent de moi. Je n’ai pas peur d’être abandonné ou que quelqu’un soit trop proche de moi.
    2. Je suis un peu mal à l’aise d’être proche des autres. je trouve difficile de leur faire pleinement confiance, de me permettre de dépendre d’eux. Je suis nerveux lorsque quelqu’un est trop proche de moi et il arrive souvent qu’un partenaire souhaite avoir un niveau d’intimité plus important  que celui avec lequel je me sens à l’aise.
    3. Je trouve que les autres hésitent à être aussi proches que je le souhaite. Je m’inquiète souvent de ce que mon (ma) partenaire ne m’aime pas vraiment ou ne souhaite pas rester avec moi. Je souhaite fusionner totalement avec une autre personne, et ce désir fait parfois fuir les gens.

    Alors vous êtes 1, 2 ou 3 ? (1 = sécurisé, 2 évitant, 3 = anxieux) Je ne parle pas des 4 car pour eux … C’est la fuite !

    Alors comment agissent les couples de « type sécurisé » ? En 5 heures par semaine, ils vont augmenter la force de leur couple et leur niveau de bonheur.

    • Séparation : Avant de se dire au revoir, chaque matin, chacun découvre une chose que l’autre va faire ce jour là ( 2 minutes X 5 jours = 10 minutes )
    • Retrouvailles : A la fin de chaque journée de travail, le couple a un conversation peu stressante de retrouvailles ( 20 min. X 5 jours = 1 Heure 40 min )
    • Affection : Se toucher, s’enlacer avec tendresse et pardon ( 5 min X 7 Jours = 35 min )
    • Un RDV hebdomadaire : Réflexion sur leur amour dans une ambiance détendue ( 2 heures X 1 fois par semaine )
    • L’admiration et l’appréciation : Des manifestations sincères d’affection une fois par jour ( 5 min X 7 jours = 35 min)

    Facile  ! Non ? 5 heures par semaine ! En 5 heures seulement le bonheur grandi et le couple aussi... Et vous ? Vous en faite partie de ce couple ? Non ?

  • Bonheur et réussite et le complexe de Frankeinstein

    Avez-vous remarqué que souvent les gens heureux réussissent dans beaucoup domaines ? Certains en viennent à penser que ce bonheur vient justement de leurs réussites. Si vous vous penchez dans le monde de la recherche sur le domaine de la psychologie positive vous découvrirez une chose qui vous étonnera peut-être c’est bien le bonheur qui agit comme moteur suprême et qui entraîne dans son sillage la réussite et non l’inverse.

    Malheureusement certains aigrefins en ont fait une théorie normative et culpabilisante à partir de cette « loi d’attraction ». Une théorie selon laquelle vous attirez ce que vous pensez et donc si vous ne pensez pas correctement vous vous planterez !

    « IL FAUT PENSER JUSTE » … Quelle horreur, et repoussoir, pour moi, qui suis un optimaliste convaincu. Penser juste ? C’est à dire penser uniquement comme l’idée que je me fais du bonheur à ce jour ? Mais si le bonheur était autre chose ? Bien-sûr je pense à mon avenir où j’y associe le bonheur que je rêve et j’associe cela à la prise en compte de mon plaisir sur le chemin vers ce but et je prends en compte les erreurs de parcours car cela aussi me construit.

    • Les adeptes de la loi d’attraction se placent dans un « futur idéal » qu’ils tentent de visualiser et toutes les actions doivent les mener vers ce bonheur idéal futur. or le bonheur est aussi à coté de nous maintenant. là où nous vivons.
    • A l’opposé de ces futuristes, il y a les passéistes qui restent à se morfondre sur leur « non pouvoir » par rapport aux actions à poser. C’est vrai que se morfondre à regarder les erreurs sans revenir au présent où des actions peuvent être posées.
    • Il y a aussi ceux qui sont au présent permanent, qui pensent que le plaisir se prends maintenant car le passé n’a plus d’existence et le futur n’existe pas. Et qui très rapidement s’apercevront qu’ils y a des pièges (addiction par exemple) et aussi que vivre seulement dans le présent est contre productif pour leur motivation intrinsèque.

    Ces trois comportements sont contre productifs pour aller vers le bonheur.

    • J’ai eu un période « Vivre au présent » dans ma vie… ce fut une période très brillante et qui me semblait heureuse, et qui s’est fini par « Vivre au présent comme si demain n’existait plus » et … Sans demain pas d’avenir alors pourquoi faire continuer à vivre comme cela ? J’avais perdu le sens… Et je n’étais pas heureux.
    • J’ai rencontré la « loi d’attraction » et je suis devenu un adepte de la loi d’attraction, à fond ! J’avais mon « Wish Book » (livre de souhaits). Je faisais des panneaux décrivant mon avenir. J’écrirai mon objectif 100 fois (chaque jour)… Je faisais TOUT ce que la loi d’attraction m’imposait… Je pratiquais le nettoyage cellulaire (et ses tapotements) … Et… Je n’avais plus de présent. Les gens, près de moi, s’éloignaient progressivement car je n’avais aucune présence à ce monde…  J’étais uniquement tourné vers un demain « meilleur ». J’investissais pour demain et je n’étais pas heureux.
    • Je n’ai jamais eu la période « Tout est noir » et le passé me le prouve. Et je ne m’en plaindrai pas car je connais de ces personnes figées dans une « non action » et qui se plaignent de ne pas être heureuses.

    Aujourd’hui je me suis détaché de ces pièges que j’ai rencontré. Demain est un autre jour et pour moi il doit avoir du sens. Et j’ai travaillé sur le sens que je lui donne. (voir mon article sur le sujet)

    « La loi d’attraction » ne se suffit à à elle-même car elle nous décrit notre vie de demain en indiquant les actions à poser aujourd’hui uniquement dans le but de demain. Et si tu n’obtiens pas ce que tu devais obtenir c’est de « TA FAUTE » ! Car tu n’a pas fait ce qu’il faut ! Pour moi le bonheur est demain et aussi aujourd’hui ! (Voir mon article sur l’imperfection). Le plaisir de rencontrer le bonheur au quotidien, et d’entretenir le sens vers un demain que je construis en m’appuyant sur MES erreurs, MES émotions … »TOUTES MES EMOTIONS ! » car chacune de mes émotions a un sens. Chaque émotions me mets en mouvement vers l’avenir que je ne connais pas et heureusement ! Je dis, heureusement, car j’ai lu  L’Homme_stochastique de Silverberg et j’ai découvert que, effectivement, connaître l’avenir c’est aussi savoir la date de sa mort. C’est vers votre mort que vous voulez aller ? Est-ce que de savoir que vous allez mourir vous rend plus heureux ?

    L’avenir c’est demain… Imaginez un peu… Vous voulez rencontrer le conjoint idéal, la femme fatale ou le prince charmant selon vos goûts. Alors vous la décrivez … Elle est comme cela … Et comme ceci et … Vous construisez son image et … Vous la rencontrez ! Et elle est exactement comme vous le désiriez…  Dommage hein ? Plus de mystère ! Plus de découverte ! Plus aucun plaisir, de découvrir ce que l’autre aime, puisque l’autre c’est « VOS DESIRS »… Vous avez créé votre « Frankenstein personnel« … Et vous souvenez-vous de ce qui arrive au docteur ? (Celui qui a créé son monstre personnel ?) IL EST DETRUIT PAR SA CREATURE.

    C’est ce que j’appelle le complexe de Frankenstein :  » Le créateur détruit par sa créature »… Souvent l’homme est dans ce cas… Souvenez-vous de Tchernobyl ou de Fukushima… Alors ? Et si nous vivions dans la vraie vie , au présent, avec nos erreurs et notre passé en construisant notre avenir et en lui donnant du sens.

  • Handicap et Déni

    Handicap-tousJ’anime régulièrement des séminaires en entreprise sur « L’intégration de personnes handicapées dans une équipe » avec ces même équipes qui vont accueillir ou qui viennent d’accueillir une personne handicapée.

    Je commence tous les séminaires par le même rituel. : « Ecrivez sur ce pot-it que je vous distribue ce qui vous vient à l’esprit quand je vous parle de handicap ». Et je les laisse écrire quelques instants puis chacun à son tour indique ce qu’il a écrit pour commencer à partager. (NB : je recommence à la fin pour voir avec eux comment a changé leur vision du handicap ce qui me permet de faire évoluer mon message si quelque chose n’est pas clair)

    Dans l’un des derniers séminaire, une participante était très en colère. « Pourquoi êtes-vous là ? Ce n’est pas normal ce genre de séminaire. Vous stigmatisez les personnes en situation de handicap par votre simple présence. Une personne en situation de handicap est une personne comme les autres ! Il n’y a pas besoin de faire ce genre de sensibilisation. Moi je les traite comme les autres ! »

    J’ai accueilli sa colère avec intérêt car c’était la première fois que cela m’arrivait de me faire « cueillir à froid » par ce genre de remarques. Et le séminaire à continué selon mon programme habituel. On commence toujours par les idées reçues, présenter la loi de 2005 puis on aborde les expériences vécues sur le terrain, les jeux psychologiques, le triangle infernal, le cycle du deuil, le modèle de Hudson, etc…

    Pendant l’échange un personne dit « ben, personnellement j’ai remarqué que XXX (la personne handicapée) est sujet à des mots de tête car il demande souvent si j’ai du Doliprane. » je lui demande « souvent ?  » Elle me répond « Il me l’a demandé deux fois. » Moi « En Combien de temps ? » Réponse « en 15 jours…. Bon pas si souvent que ça c’est vrai !  » Avec un sourire entendu.

    Intervient alors la femme qui m’avait accueilli avec sa colère, (La colère était tombée). Elle me dit « Moi, je ne lui aurais pas donné le Doliprane! » Et moi  de lui répondre « Ah, bon ? Pourquoi ? » Elle « parce que on ne sait jamais, je l’aurai envoyé à l’infirmerie » « Bien-sûr cela parait plus sûr » répondis-je et de rajouter « Et vous auriez donné le Doliprane à quelqu’un d’autre » Elle « Bien-sûr » Moi « Ah ? Et pourquoi ? »

    Elle, un peu gênée « Parce qu’on ne sait jamais avec sa maladie et si c’était incompatible ? » Moi, je rajoute « Et vous pensez qu’à son âge (29 ans) il ne le sait pas ? Si le Doliprane est compatible ou pas avec sa maladie avec laquelle il vit depuis sa naissance ? »

    Silence… Alors j’enfonce le clou « Donc vous me disiez tout à l’heure que les personnes handicapées, on les traite comme les autres et là dans ce cas vous faites de vous même une différence, que vous ne pouvez pas rationnellement justifier, c’est bien cela ! (Rire et clin d’oeil) … réponse (Rire et clin d’oeil) « Ben dites-donc je ne l’avais pas vu venir celle-là… « Donc je fais de la discrimination injustifiée… » Moi, ne vous auto-flagellez-pas ce n’est pas le but de ce séminaire… Vous venez de découvrir une phase importante du deuil : Le DENI »

    Nous avons donc repris les phases du modèle de Hudson (Apparté technique pour les coachs : RAPPEL : Phase 2 = haute énergie négative. La colère est souvent associée à une phase 2 ) puis les phases du deuil qui commence (presque)  toujours par une phase plus ou moins longue de déni.

    Une grand moment dans ce type de séminaire.

    Vous êtes chef d’entreprise ? Vous êtes cadre ? Vous devez intégrer une personne handicapée dans votre entreprise ou vous aimeriez savoir comment faire ? Et si on se causait dans le poste ? Appelez-moi.

  • A vaincre sans péril on triomphe sans gloire. Et alors ?

    No_Pain_No_GloryJe viens de retrouver un tee-shirt qu’avait acheté mon fils, Valentin, sur le Camino en 2006. Et beaucoup de souvenirs me sont remontés. Le voyage, la marche sur le chemin, en 2005, seul pendant les 2500 Km qui me séparaient de Saintiago, en partant de Paris. Puis en 2006, ce voyage avec mes trois enfants où nous sommes retrouvés sur la route ensemble.

    Je lisais ces derniers temps un livre de Tal Ben-Shahar, L’apprentissage de l’imperfection, où je me suis aperçu que j’ai appris beaucoup en quelques années.

    Je ne suis plus un perfectionniste « total », il y a beaucoup de cas où je suis un optimaliste et même je dirai que je suis plus optimaliste que perfectionniste. Enfin comme le dit Tal Ben-Shahar, je suis un perfectionniste qui se soigne. Et ça marche !

    Je ne vais pas reprendre le tableau exhaustif du livre ici, cela vous permettra de le découvrir par vous même si vous le lisez mais je vais reprendre une notion importante qui différencie l’optimaliste du perfectionniste et que j’éclaire dans un autre article où j’ai découvert imperfection. ici je vais développer une implication sur cette découverte.

    Le perfectionniste est focalisé sur l’objectif. Seul le but compte. Il espère qu’en atteignant l’objectif il trouvera le bonheur, mais ce bonheur est éphémère et une fois l’objectif atteint, Il en diminue la valeur au point d’aspirer à autre chose qui l’attire vers un bonheur hypothétique. Il cultive la notion de « No Pain, No Glory« , c’est à dire : « Pas de gloire sans peine » ou autrement dit en Français : « A vaincre sans péril on triomphe sans gloire », « Une victoire facile ne vaut rien », « Puisque ce fut facile pour moi, c’est trop facile et donc cette victoire ne vaut rien ». Par contre un échec lui procure un grand désarroi car il s’imagine toujours qu’il aurait pu mieux faire puisque la perfection lui est accessible.

    L’optimaliste est focalisé sur le chemin et l’objectif. c’est à dire qu’il peut changer de chemin tout en gardant les yeux sur l’objectif. Il peut apprendre de ses échecs en route et y prendre du plaisir car le bonheur pour lui est sur la route autant que dans le but.

    Pour le perfectionniste « il vaut mieux être un Socrate insatisfait qu’un idiot heureux » alors que l‘optimaliste se comporte comme un bébé qui cherche à découvrir le monde et s’émerveille du bonheur qu’il va y rencontrer dans cette action. Bien-sûr l’optimaliste se plante aussi et il apprend. La tristesse fait aussi partie de sa vie. Elle fait partie du processus d’apprentissage.

    Vous connaissez le modèle de Hudson ? C’est quand on passe en Phase 3 que l’on peut grandir en son être ! La prochaine fois nous parlerons de l’arrêt de la cigarette, du régime et autres joyeuseté… Pourquoi ? Parce qu’il y a un rapport !

  • Le monde a-t-il un sens ?

    sens obligatoireUne discussion « au coin du feu » pendant la chute de grêle de ce matin sur Saint-Prix, a tourné au drame existentiel.

    « Nous faisons des choses dans la vie mais pourquoi faire ? Où allons-nous ? A quoi est-ce que cela sert ? » Et il continuait sa litanie de questions avec le regard dans le vague.

    « Attention ! lui dis-je, Tu vas mal tourner si ça continue tu vas me sortir les trois questions fondamentales de l’humanité. D’autres avant toi s’y sont essayé. Par exemple au lieu de poser les questions, qui suis-je ? D’où est-ce que je viens ? Et où vais-je ? Pierre Dac y répondait « Je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne ! » Quant à Pierre Desproges que j’aime beaucoup comme tu le sais, lui il posait les questions sous cette forme : « Où est dieu, que fait la police ? Quand est-ce qu’on mange ? » « 

    Il me regarda, interloqué, « Il faut que tu tournes tout en dérision ! c’est une manie chez toi! »

    Je lui souriais, « je comprends, ce n’est pas simple que de se retrouver à 45 ans et plus devant des questions si profondes, que le sens de notre vie s’en trouve posé en terme aussi manichéens. « La vie a-t-elle un sens ? »

    Je pense que certains te parleraient là, de dieu, de spiritualité, de conscience universelle, où je ne sais trop quoi. je vais te donner, la réponse que j’ai trouvé sur la route en marchant, en vivant chaque jour avec les miens. Bien-sûr, ce n’est pas une vérité, c’est simplement, ma croyance. Chacun d’entre-nous a ses croyances, et il construit son monde avec celles-ci, car nos croyances se vérifient par l’expérience. Alors, est-ce que le monde a un sens pour moi ? NON !

    Ou plutôt, je vais aller un peu plus loin, est-ce que ce sens, nous est imposé par une entité quelconque ? C’est là que je pense que non. Comment je le sais ? Parce que j’ai rencontré diverses religions, et j’ai trouvé « la mort et la peur de la mort » ou sinon, « l’enfer et la peur de l’enfer« , j’y ai rencontré aussi « le paradis et l’espoir d’une vie meilleure, éternellement belle et bonne. »

    Et surtout j’y ai rencontré des personnes qui en parlent qui y croient et sont alignées, et d’autres qui tuent en suivant les mêmes principes de leurs religions. En regardant l’histoire, j’ai pu m’apercevoir que les guerres de religion ont dévasté la terre en faisant miroiter aux hommes un paradis ailleurs ….

    Alors le monde aurait un sens obligatoire vers la guerre et la religion ?

    Sur le chemin de la vie (Le Camino que je continue chaque jour), je crois aujourd’hui que « le sens que le monde a », est en chacun de nous ! Le monde a le sens que nous lui donnons, nous les humains, avec nos réussites et nos échecs. Avec le progrès haïssable et le progrès qui nous soutient. La perfection du bonheur paradisiaque n’est pas pour moi. Car je sais maintenant que si l’on apprend pas l’échec on échoue à apprendre à vivre. Alors ? Quoi ? Rien n’aurait de sens ?

    vous-etes-ici

    Et si maintenant j’acceptais ma finitude. Si j’acceptais que ma vie a une fin. Que le bonheur passe, comme une brise sur ma joue, et que seule la plus grande conscience me le fait ressentir et percevoir. Comment ne pas rater ce souffle d’air si vivifiant qu’est le bonheur de vivre un instant avec vous ? Avec toi, et tes questions ?

    Le monde a-t-il un sens ? Oui pour moi… Il a le sens du vent du bonheur, après lui il peut y avoir la bise du malheur, avant lui la tempête du chagrin. Qu’importe. Je dois simplement être prêt à accueillir chaque instant qui passe. A accueillir chaque échec comme une invitation à apprendre la vie.

    C’est parce que la nuit existe que je sais que la lumière éclaire le jour. C’est parce je connais la peine, que je peux mieux apprécier le bonheur.

    Quel est le sens que tu donnes au bonheur ? La recherche du paradis pour plus tard ? Ou simplement l’acceptation de ce cadeau que tu as reçu un jour de tes parents : LA VIE !

    Vivez et soyez heureux, ou malheureux, mais surtout faites en quelque chose qui ai du sens. Comme le dit Viktor Frankel, le papa de la Logothérapie  : « Entre le stimulus extérieur et la réponse que l’on donne, on a la liberté de choix« 

    Alors où en êtes-vous sur le chemin de la vie ? je vais vous aider …. regardez à droite voilà où vous êtes. 😉

  • Quand l’acquis modifie l’inné

    IMG_7321Dans le magazine « Science et vie » numéro 1152 de septembre, un article retient mon attention, car, faisant suite à une discussion sur l’inné et l’acquis avec un ami. Vous savez une discussion comme il en existe le soir après un repas où l’on va reconstruire le monde. C’est magnifique comme le monde est souvent reconstruit pour le meilleur et pour le pire au cours de ces soirées. On y laisse tous un morceau de notre vie, sur une table et un banc comme le chantait Michel Fugain voir la vidéo ci dessous :

    [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=7kxxO4AG8kU&w=420&h=315]

    Dans cet article de science et vie l’idée de base est : « Penser acquis plutôt qu’inné »

    Dans les années 2000 un chercheur a prouvé qu’un épisode de famine vécu par un ancêtre modifie le métabolisme des petits enfants ! Un régime alimentaire peut suffire à désactiver certains gênes sur plusieurs générations. cela signifie que nous pouvons aider nos descendants… Génial non ?

    Il suffit que je modifie ma manière de vivre pour pouvoir aider mes descendants à lutter contre des maladies que je pourrai transmettre et les aider à avoir une vie meilleure. Bon, comment la modifier ? Et quand le faire ? Bien sûr, pour moi, qui ai déjà eu, mon petit cancer et qui ne peut plus avoir d’enfants c’est trop tard ? Ben non… Car mes petits enfants inter-agissent encore avec moi. Simplement, je peux par exemple leur transmettre ma joie de vivre en espérant que celle-ci sera et restera contagieuse.

    Mes enfants aussi peuvent encore agir… Ils vont avoir des enfants … Ils ne sont pas encore né… Et les actions de papa et maman avant la conception agissent dans le « bon » sens… Donc mon action est aussi de les informer.

    Y -a-t-il un danger à cette magnifique nouvelle ?

    OUI !!!! Les intégristes, de tout poil, qui vont maintenant faire pression sur nous pour changer notre façon de vivre « pour notre bien » ! Et je ne parle pas d’action de respect, pour l’autre, comme dans le cas de la cigarette, mais de « respect » de notre descendance…. Que nous ne connaissons pas encore et que nous ne connaîtrons peut-être jamais.

    « A cause » de nos enfants pourrons-nous encore détruire nos petites cellules grises avec un « bon » verre de whisky ? Pas facile de placer le curseur, hein ? Notre liberté est un bien fragile. Et si je ne veux pas être heureux ? Ai-je le droit ?

    Bien-sûr nous n’en sommes pas encore là mais lorsque j’entends que je peux aider ma descendance en me changeant moi-même, que j’en ai le pouvoir, est-ce que j’en ai le devoir ?

    Allez… A vos neurones ! C’est VOTRE CHOIX ! Et heureusement 😉