Étiquette : Appreciative Inquiry

  • Appréciatif ou comparatif ? Choisissez comment percevoir votre vie au quotidien.

    « Il n’y a que deux façons de vivre sa vie : l’une en faisant comme si de rien n’était un miracle, l’autre en faisant comme si tout était un miracle » disait Albert Einstein. Cet article illustre parfaitement le choix que nous avons dans notre vie quand nous évaluons la situation dans laquelle nous nous trouvons.

    Lorsque j’appréhende la situation actuelle dans le contexte actuel où je me trouve, je peux choisir de comparer cette situation avec la situation idéale que j’ai imaginée un jour, ou que la société m’a poussé à imaginer comme étant la situation idéale, ou bine, je peux choisir d’évaluer ma situation à partir de rien… Mais c’est quoi ce « rien » ? Ce peut-être, par exemple, ma naissance,  vous savez ? Quand je n’avais rien. Que je ne savais rien. Que je n’avais rien vécu. À partir du point de départ de ma vie, comme point de référence.

    Faisons l’expérience voulez-vous ?

    Voici la carte de vos domaines de vie : (Boussole des valeurs)

     

    Phase 1

    • Installez-vous confortable, le plus confortablement possible.
    • Imaginez dans le contexte de votre choix, par exemple, le couple, la famille, le rôle parental, la vie amicale, le travail….etc. (Voir la boussole des valeurs-ci dessus), la situation idéale selon vous.
    • Puis prenez quelques instants pour comparer avec votre situation à vous…
    • Quelles pensées apparaissent ? Quelles émotions sont présentes ? Que ressentez-vous dans votre corps ?
    • Est-ce agréable ? Ou plutôt difficile à vivre?
    • Il y a du boulot, hein ?

    Phase 2

    • Maintenant, imaginez que vous avez TOUT perdu dans ce domaine. Plus de conjoints, plus d’enfants, plus de boulot, plus d’argent, plus de maison avec ou sans jardin… Pour dormir, il reste le 115, ou la rue, pour manger les restaus du coeur, ou la manche…
    • Comment vivez-vous ça ? Que ressentez-vous? Quelles sont les émotions présentes? Les pensées qui sont là ?
    • Puis maintenant, imaginez que TOUT vous est rendu ! Vous avez récupéré votre vie !
    • Quel effet ça fait ?  Quelle est l’émotion dominante ? Que ressentez-vous dans votre corps quand on vous rend tout ?
    • Est-ce agréable ? Ou plutôt difficile à vivre ?
    • Alors votre conclusion ?

    Conclusion

    Sur le schéma ci-dessous, je résume l’expérience que vous venez de vivre.

    • Dans le premier cas, vous êtes dans la partie « rouge ». Vous comparez votre vie avec la vie parfaite et cela génère de la douleur. Cela génère d’autant plus de douleur que la distance entre ce que vous voulez et ce que vous avez est grande. C’est le mode comparatif.
    • Dans le deuxième cas, vous êtes dans la partie « verte ». Vous évaluez votre vie à partir de rien. Vous mesurez ce qui donne du sens à votre vie. Cela génère de la gratitude et par conséquent de la dopamine, Sérotonine et ocytocine, c’est-à-dire les neurotransmetteurs du bonheur. C’est le mode appréciatif.

     

    Alors ? Qu’est-ce que vous en concluez ? Et si vous choisissiez de votre vie comme si TOUT est un miracle, comme le disait Einstein ?

    Écoutez ce que vous dit votre cerveau … Quelles sont les idées qui viennent ? Vous avez peur de rester dans votre confort médiocre ? De devenir un bisounours ? Quoi d’autre ? Rappelez-vous que les idées qui viennent sont créées par votre cerveau en fonction des contingences… (Voir la loi du bas dans la présentation de la matrice…)…

    Et si vous observiez vos pensées pour changer votre ressenti par rapport à elles… Un exemple qui va dans ce sens. Sentez la différence entre les deux affirmations ci-dessous.

    • Je suis nul(le)
    • J’ai la pensée que je suis nul(le)

    Ce n’est pas la même chose, n’est-ce pas ? Lisez un exemple de recadrage de sens : je ressens de la gratitude pour la vie que j’ai aujourd’hui. Que vais-je faire d’important pour moi, qui pourrait donner encore plus de sens à celle-ci ?

    Et oui, ce n’est pas parce que je suis content de ce que j’ai que je dois rester dans mon jus, n’est-ce pas ? Et si vous découvriez vos valeurs au quotidien avec ACT ?

     

  • Le consentement éclairé pour un bon accompagnement.

    matrice-client-nuea4Lorsqu’une personne se présente à mon cabinet pour que je l’accompagne une des premières questions est : « Vous avez fait l’effort nécessaire pour être ici avec moi. Vous avez pris un RV. Vous avez attendu le jour et l’heure de ce RV. Vous vous êtes organisé pour venir ici. Peut-être avez-vous déplacé des choses à faire. Peut-être que le fait d’être ici provoque en vous des émotions désagréables, telles que la peur, la honte, l’ennui. Peut-être aussi que vous préféreriez être ailleurs, par exemple à la piscine, ou au cinéma, que d’être ici. Et malgré tout cela vous êtes ici. Si vous êtes ici, c’est donc que cela vous semble important d’âtre ici. Peut-être espérez-vous quelque chose d’important pour vous en venant me voir. Pouvez-vous m’en dire quelques mots ? »

     Je pourrais aborder ici la notion de valeur, mais ce n’est pas le sujet de mon article. Ici je voudrais vous parler de la manière dont on va aborder la présentation de cette magnifique thérapie qu’est la thérapie d’acceptation/engagement.

     ACT  est une thérapie comportementale et cognitive de troisième génération qui s’appuie sur la pleine conscience. Elle ne promet pas de faire des miracles contrairement à ce que l’on peut lire dans certains livres qui vous promettent que vous pouvez obtenir tout ce que vous voulez à condition de penser de la bonne manière, avec ACT nous ne promettons rien de tel. Dans les livres de développement personnel, nous pouvons trouver deux catégories comme le dit Russ Harris, dans son livre, le choc de la réalité. La première catégorie vous dit que vous pouvez avoir tout ce dont vous rêvez dans la vie, si vous mettez dans la tête de l’obtenir. La deuxième catégorie vous dit que vous ne pouvez pas avoir tout ce que vous voulez, mais que cela ne vous empêche pas de mener une vie pleine et enrichissante. ACT est une thérapie qui est à classer dans la deuxième catégorie comme cet article d’ailleurs.

     Je suis toujours surpris que des gens puissent acheter la première catégorie de livres, moi aussi. Et pourtant en son temps moi aussi je me suis fait piéger, avant de prendre conscience que cette catégorie de livres était culpabilisante, par sa simple formulation, et que finalement, ceux qui obtenaient tout ce qu’ils voulaient, c’était ceux qui écrivaient ce type de livre. Si vous regardez la peu plus près la vie de n’importe quel être humain, qu’il s’agisse de Bill Gates,  de Marilyn Monroe, de Brad Pitt, deux Angelina Jolie, de personnes riches et célèbres, célèbres et influentes ou encore de jeunes athlètes, vous vous apercevrez que personne n’obtient jamais tout ce qu’il désire. Tout le monde peut connaître des frustrations, des échecs, la vieillesse s’ils ne sont pas morts avant, le rejet et la mort. Plus le fossé entre la réalité rêvée et la réalité vécue et grande et plus la frustration est grande, elle aussi. Quand ce fossé est petit, on peut avoir l’illusion que l’on peut le combler facilement. Mais plus le fossé s’élargit et plus nous risquons d’éprouver des difficultés à le faire.

     Je fais partie de la catégorie des gens qui ne vous promettront pas la lune et c’est peut-être pourquoi je n’attire pas les foules. On n’attire pas les mouches avec du vinaigre, bien sûr ( Sourire).

    Lors de notre premier entretien, je vais souvent commencer avec mes patients ou mes clients par aborder la notion de désespoir créatif que je vous ai décrit dans un précédent article.

    Cela fait je vais aborder la notion de consentement éclairé en indiquant la méthode que j’utilise de manière claire les limites de celle-ci ainsi que les performances avérées quand je les connais. Comme je l’indiquais au début de cet article ACT s’appuie sur la pleine conscience. Or la pleine conscience nous ramène au présent. Donc je vais expliquer à mon patient que nous allons nous appuyer sur les exemples des interactions que nous avons lors de nos entretiens de préférence à des exemples tirés de son passé.

    Cette méthode s’appuie sur la FAP ( Analyse Psychologique Fonctionnelle) et m’oblige à être transparent sur nos interactions, avec la personne, qui se trouve en face de moi. Cela a mis, l’accompagnant que je suis dans une situation quelquefois désagréable, car je n’étais pas pas habitué à partager mes ressentis avec mes patients. Heureusement, ACT  met à notre disposition un outil remarquable de partage :  la matrice ( voir le schéma en illustration de cet article). Je partage avec mon client ma matrice, et celui-ci va naturellement tester le partage de la sienne avec moi. Cela le rassure de voir que je ne suis pas dans une position haute par rapport à lui, mais que moi, aussi j’ai mon intelligence  qui peut me jouer des tours.

    J’ai appris à me tromper depuis tout petit, et vous ?

    Puis je vais lui remettre, une lettre d’engagement sur laquelle nous allons indiquer ensemble les objectifs de son accompagnement et la méthode. Par exemple je vais indiquer sur cette lettre que nous allons utiliser des exemples tirés de nos interactions plutôt que des exemples tirés de ce qui s’est passé pendant sa semaine. Lui indiquer que dans la méthode je lui demanderai quelquefois de faire des exercices ou de ne pas les faire. J’en profiterai pour lui demander de préciser ce qu’il a compris de cette méthode.

    Si vous êtes intéressés par un exemple de cette lettre, alors envoyez-moi un e-mail et je vous renverrai par retour un exemplaire de celle-ci.

     Belle et bonne journée à vous.

  • Une formation à l’AI vraiment exceptionnelle, pour les coachs marocains.

    MasterClassAvec mon partenaire, Activ For All, à Rabat nous avons décidé d’ouvrir aux coachs certifiés formés dans d’autres écoles notre module sur le coaching en entreprise par l’Appreciative Inquiry.

    Deux jours de formation spécifiques le 19 et le 20 mars 2016 à un tarif très attractif pour permettre à tous de bénéficier de cette formation à cet outil si efficace tiré des travaux de la psychologie positive.

    A l’issue de ces deux jours un certificat de praticien en AI vous sera remis.

    Pendant ces deux jours, vous y apprendrez :

    • Qu’est-ce que l’AI ?
    • Les 5 phases en « D » de l’AI5d
    • Comment vendre l’AI ? Comment en parler ?
    • Team-Bulding et AI et comment concilier les deux.
    • Savoir faire une proposition commerciale avec l’AI
    • SWOT vs SOAR
    • Comment intégrer l’appreciative inquiry dans votre
      management pour devenir un manager appréciatif
      ?

    La méthode pédagogique est comme toujours dans le cadre de nos formations la mise en oeuvre par l’exemple. C’est une méthode expérientielle et dynamique qui permet de comprendre par l’exemple comment ça fonctionne.

    Alors vous êtes intéressés ? Vous voulez en savoir plus : Tarifs, lieu, horaires …. Contactez-moi pour prendre un RDV, nous pourrons en même temps tester la visio par Webex si vous voulez 😉

    Formation praticien Appreciative Inquiry
    à Rabat les 19 & 20 mars 2016.

  • Pourquoi en un mot ? Pour quoi en deux mots ?

    6a00d834209e6353ef01538fc332d6970bJe me suis aperçu que parmi mes élèves coachs, souvent il y a confusion, au moins au début de la formation, entre « pourquoi » et « pour quoi ». Dans la deuxième formule il y a un sous-entendu qui est « pour quoi faire ? », en effet.

    Quand je demande à un coach « pourquoi voulez-vous devenir coach ? », sa réponse est souvent « je veux devenir coach pour aider les autres … » ou une réponse approchante. La réponse est rarement du type « parce que… Au début la terre était une boule de feu. Puis il a plu pendant des millénaires. Un jour un poisson est sorti de la mer…. Et mon père a rencontré ma mère ! ».

    Quand je demande « pourquoi » je cherche la cause ! Quand je demande « pour quoi » je cherche le but ! Pas facile hein ?

    C’est souvent, pour cela que certains confondent le but et le moyen. Alors pourquoi ou pour quoi, devenir coach ?

    À quoi est connecté un apprenti coach ? Voici quelques réponses de mes élèves :

    • Pour apprendre à mieux me connaitre. Et là, cette formation devient le moyen détourné de se connaitre.
    • Pour en faire un métier. Et là ? Devenir coach est un but.
    • Pour aider les autres à se réaliser. Et là devenir coach est une étape vers l’objectif.
    • Pour vivre ma passion d’aider les autres à se réaliser. Et là devenir coach est un moyen.

    Qui a raison ?

    TOUS !!!! Quelle que soit la raison pour laquelle ils suivent cette formation, ils ont raison de la suivre. Non pas, parce cette formation va me permettre de gagner de l’argent, car ils pourraient la suivre ailleurs, et je dirai encore, ils ont raison de suivre cette formation. Simplement parce que suivre une formation de coach c’est s’engager dans un processus de changement personnel, qui va permettre d’accompagner le changement dans sa vie, à minima, et dans la vie des autres, si j’en fais quelque chose d’autre. Par exemple, si je deviens coach professionnel.

    Or, nous sommes rarement seuls sur une ile déserte ! Donc cette formation va permettre de gagner en autonomie, à minima, et va permettre, si je fais les choses avec engagement et sérieux, d’accompagner les autres vers leur autonomie.

    Alors ? Pour quoi faire ? Aller vers le bonheur ? Pourquoi pas ?

  • L’expérience vécue en conscience est la réalité.

    Vous connaissez Mihaly Csikszentmihalyi ? Pas facile à prononcer comme nom hein ? J’ai trouvé sur le site http://fr.forvo.com/ cette prononciation.

    Finalement c’est plus facile quand on l’écoute sur cet enregistrement. Entrainez-vous !

    IMG_6820Cela éclaire ce dont je voulais vous parler aujourd’hui : « C’est l’expérience vécue consciemment qui est la réalité pour chacun » . (Milahly Csikszentmihalyi)

    Epictète qui a vécu au 1er siècle après J.C. disait « Les hommes ne sont pas effrayés par les choses, mais par la façon dont ils les voient« 

    Et Pascal (1623-1662) lui disait « Nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre; et, nous disposant à être heureux, il est inévitable que nous le soyons jamais. »

    Certains ne vivent d’ailleurs qu’en attendant un éventuel paradis que leur promet leur religion (Voir les religions dîtes du livre). D’ailleurs, certains iront même jusqu’à nier ce que j’ai écrit plus haut en me disant la réalité n’est pas de ce monde mais dans le prochain, celui qui est après la mort. Bah… Si cela leur permet de vivre heureux. Heureux ? Justement c’est la vraie question, que nous nous posons tous. Comment être heureux ? C’est quoi le bonheur ?

    La psychologie positive étudie cela en profondeur, et fait de grands progrès. Comme souvent d’ailleurs quand la méthode scientifique est appliqué à un domaine, celui-ci progresse très rapidement… ou reste à l’écart car non soluble dans la science, il n’est que rarement accessible, à l’homme.

    La psychologie positive, va dans le sens de la réconciliation avec les voies initiatique ou le vécu est essentiel, mais par un chemin différent. C’est passionnant que de s’apercevoir que les philosophes ont pu accéder à ces connaissances simplement par leur vécus personnels. Sans avoir à leur disposition, une armada de chercheurs et d’étudiants. Et c’est passionnant que de s’apercevoir que la science, à mis tant de temps à se mettre à la recherche du bonheur, qui est pourtant la chose que TOUT le monde recherche finalement.

    Nous sommes éduqués en pensant que le meilleur est « à venir » … Ce sera plus tard que nous serons heureux… Le travail et la soumission aux lois nous apportera « la bonne vie ».  Cela permet à certains hommes peu scrupuleux de nous manipuler, pour nous promettre que le bonheur sera là demain (voir les diverses religions, et les divers partis politiques…). Tout tient dans les promesses « d’avenir meilleur ». Comme quand nous étions jeunes.

    Nous confondons, la recherche du plaisir et la recherche du bonheur. Or la recherche du plaisir est inscrite dans nos gênes. Il suffit donc pour les diverses cultures de se servir de ces deux écueils pour « piloter » les humains. Cela s’exprime par : « Le bonheur viendra demain et en attendant laissons nous piloter par le plaisir immédiat »

    Or cela ne fonctionne pas pour la quête du bonheur !

    Pour aller vers le bonheur il est nécessaire de savoir « cueillir l’authentique plaisir de la vie » c’est à dire vivre des activités autotéliques (expériences optimales) indépendamment des impératifs du corps et des contraintes sociales.

    Pas facile cela ? Hein ? C’est ce que Tal Ben Shahar appelle des objectifs « auto-concordants« 

    Pour cela il est nécessaire d’élever notre niveau de conscience et cela passe par … La pratique quotidienne de la méditation consciente !

    Et attention au piège de la formalisation de cette méditation, qui ne répond pas forcement à l’objectif initial qui est la « libération de l’esprit ».

    Combien de techniques sont devenues des dogmes et des pratiques rigides qui se sont complètement éloignées de l’objectif en asservissant l’esprit qui voulait se libérer. Il est nécessaire donc d’expérimenter et savoir régulièrement arrêter la pratique et regarder le marcheur qui marche… On rejoint ici la nécessité de l’altérité pour l’observation de sa propre indépendance.

    C’est bizarre ça hein ? Pour être libre, j’ai besoin du lien à l’autre. On rejoint ici l’essence du coaching.

    Allez c’est assez pour aujourd’hui… A suivre 😉

     

     

     

  • Nos résolutions en 2014. Je nous souhaite… (2ème partie)

    6a00d834209e6353ef0168ebf54e29970cEt voilà, ouf ! C’était pas gagné d’avance mais nous y sommes arrivés !

    2014 l’année du bonheur.

    Quand j’avais 12 ans en 1970, je rêvais de l’an 2000.

    • Je rêvais d’une civilisation où les guerres n’existerait plus.
    • Je rêvais d’une vie où l’on pourrais rester en bonne santé pendant 100 ans au moins.
    • Je rêvais d’un climat régulé, par la météo.
    • Je rêvais de voitures volantes en location.
    • Je rêvais en dinde en tube.
    • Je rêvais de voyage dans l’espace.
    • Je rêvais d’une vie où le travail serait fait par des robots et où les humains seraient toujours en vacances

    Et en 2014 ? Je croyais que mes enfants partiraient sur la lune, sur mars, où plus loin encore.

    Puis les années se sont succédées pour me rappeler que le rêve n’est pas la vie, bien qu’il en fasse partie.

    Aujourd’hui je vais allègrement vers mes 56 ans, malgré les aléas de la vie, le décès d’Elise, ma première épouse, le décès de Pierre-Simon, mon cinquième enfant, et mon cancer en 1996. Bien-sûr il y a eu d’autres décès, et d’autres naissances…Les naissances de Jade et Nayerie en 2012, puis en 2013, Ambre est venue nous rejoindre sur terre.  Certains sont nés et d’autres nous ont quittés.

    2014 serait l’année de tous les dangers, pour certains ? Mais pour qui ? Pour les entreprises et donc pour les salariés ? Pour les chômeurs ou pour les gouvernants ?

    Et si 2014 était l’année de tous les espoirs ?

    • L’espoir de vivre une vie en paix pour ceux qui veulent sortir de leur état de guerre.
    • L’espoir de vivre une vie simplement pour ceux qui viennent de passer sur la table d’opération.
    • L’espoir de plus d’optimisme pour ceux qui s’y mettent aujourd’hui pour des raisons de bien-être. (Et oui l’optimisme fait du bien à celui qui le pratique)
    • L’espoir de plus de bonheur parce que nous aurions décidé de mettre au centre de notre vie notre essence (et pas celle de la pompe)

    Alors voilà, ce que je nous souhaite :

    1. Découvrir quelles sont nos forces personnelles.
    2. Les mettre en oeuvre chaque jour, dans tous nos domaines de la vie, pour augmenter notre niveau de bonheur individuel et collectif.

    Comme je vous l’ai indiqué dans mon dernier article de l’année dernière, j’ai fait le premier pas.

    Aujourd’hui je passe à la suite :

    1. Reprendre mes études et mes recherches autour de la psychologie positive. Retourner sur les bancs de la Fac ? Pourquoi pas !
    2. Ecrire un article (au moins) par semaine sur mon blog (C’est un engagement facile à tenir ?)
    3. Dire aux gens que je côtoie, combien je les aime.

    Et vous ? Vous avez décidé quoi ?

    Bon allez je commence aujourd’hui car j’ai écris un article et je vous dis (à vous ceux qui prennent le temps de lire ce blog…)

    JE VOUS AIME

  • Le monde a-t-il un sens ?

    sens obligatoireUne discussion « au coin du feu » pendant la chute de grêle de ce matin sur Saint-Prix, a tourné au drame existentiel.

    « Nous faisons des choses dans la vie mais pourquoi faire ? Où allons-nous ? A quoi est-ce que cela sert ? » Et il continuait sa litanie de questions avec le regard dans le vague.

    « Attention ! lui dis-je, Tu vas mal tourner si ça continue tu vas me sortir les trois questions fondamentales de l’humanité. D’autres avant toi s’y sont essayé. Par exemple au lieu de poser les questions, qui suis-je ? D’où est-ce que je viens ? Et où vais-je ? Pierre Dac y répondait « Je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne ! » Quant à Pierre Desproges que j’aime beaucoup comme tu le sais, lui il posait les questions sous cette forme : « Où est dieu, que fait la police ? Quand est-ce qu’on mange ? » « 

    Il me regarda, interloqué, « Il faut que tu tournes tout en dérision ! c’est une manie chez toi! »

    Je lui souriais, « je comprends, ce n’est pas simple que de se retrouver à 45 ans et plus devant des questions si profondes, que le sens de notre vie s’en trouve posé en terme aussi manichéens. « La vie a-t-elle un sens ? »

    Je pense que certains te parleraient là, de dieu, de spiritualité, de conscience universelle, où je ne sais trop quoi. je vais te donner, la réponse que j’ai trouvé sur la route en marchant, en vivant chaque jour avec les miens. Bien-sûr, ce n’est pas une vérité, c’est simplement, ma croyance. Chacun d’entre-nous a ses croyances, et il construit son monde avec celles-ci, car nos croyances se vérifient par l’expérience. Alors, est-ce que le monde a un sens pour moi ? NON !

    Ou plutôt, je vais aller un peu plus loin, est-ce que ce sens, nous est imposé par une entité quelconque ? C’est là que je pense que non. Comment je le sais ? Parce que j’ai rencontré diverses religions, et j’ai trouvé « la mort et la peur de la mort » ou sinon, « l’enfer et la peur de l’enfer« , j’y ai rencontré aussi « le paradis et l’espoir d’une vie meilleure, éternellement belle et bonne. »

    Et surtout j’y ai rencontré des personnes qui en parlent qui y croient et sont alignées, et d’autres qui tuent en suivant les mêmes principes de leurs religions. En regardant l’histoire, j’ai pu m’apercevoir que les guerres de religion ont dévasté la terre en faisant miroiter aux hommes un paradis ailleurs ….

    Alors le monde aurait un sens obligatoire vers la guerre et la religion ?

    Sur le chemin de la vie (Le Camino que je continue chaque jour), je crois aujourd’hui que « le sens que le monde a », est en chacun de nous ! Le monde a le sens que nous lui donnons, nous les humains, avec nos réussites et nos échecs. Avec le progrès haïssable et le progrès qui nous soutient. La perfection du bonheur paradisiaque n’est pas pour moi. Car je sais maintenant que si l’on apprend pas l’échec on échoue à apprendre à vivre. Alors ? Quoi ? Rien n’aurait de sens ?

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    Et si maintenant j’acceptais ma finitude. Si j’acceptais que ma vie a une fin. Que le bonheur passe, comme une brise sur ma joue, et que seule la plus grande conscience me le fait ressentir et percevoir. Comment ne pas rater ce souffle d’air si vivifiant qu’est le bonheur de vivre un instant avec vous ? Avec toi, et tes questions ?

    Le monde a-t-il un sens ? Oui pour moi… Il a le sens du vent du bonheur, après lui il peut y avoir la bise du malheur, avant lui la tempête du chagrin. Qu’importe. Je dois simplement être prêt à accueillir chaque instant qui passe. A accueillir chaque échec comme une invitation à apprendre la vie.

    C’est parce que la nuit existe que je sais que la lumière éclaire le jour. C’est parce je connais la peine, que je peux mieux apprécier le bonheur.

    Quel est le sens que tu donnes au bonheur ? La recherche du paradis pour plus tard ? Ou simplement l’acceptation de ce cadeau que tu as reçu un jour de tes parents : LA VIE !

    Vivez et soyez heureux, ou malheureux, mais surtout faites en quelque chose qui ai du sens. Comme le dit Viktor Frankel, le papa de la Logothérapie  : « Entre le stimulus extérieur et la réponse que l’on donne, on a la liberté de choix« 

    Alors où en êtes-vous sur le chemin de la vie ? je vais vous aider …. regardez à droite voilà où vous êtes. 😉

  • Savoir célébrer un entretien d’embauche.

    Souvent je dis à mes « élèves coach » soyez le premier fan de vos coachés (celui que vous accompagnez). Et je viens de toucher du doigt que dans ma pratique je suis et je reste le président du club de fan des mes coachés personnels.

    Bien entendu, pour enseigner le coaching, je continue de manière assidue la pratique du métier et j’ai rencontré ces derniers temps des clients exceptionnels. Bon d’accord je dis toujours cela de mes coachés mes c’est VRAI ! Ils sont toujours exceptionnels !

    Dernièrement je travaillais avec une manager qui voulait recruter une assistante pour son service. Elle fait appel à sa DRH qui lui envoie trois candidates, triées sur le volet, pour l’entretien de validation et de choix.

    Elle les a reçu et à fait son choix en fonction de ses critères personnels : dynamisme, professionnalisme et compétences. Les compétences et le professionnalisme avait été « pré trie » pour le reste c’est à elle de voir. 😉

    Une fois la sélection faite, elle a convoqué la lauréate et lui a demandé « Savez-vous pourquoi je vous ai sélectionnée ? »
    – « Non, pas vraiment parce que j’étais celle qui correspondait le mieux à vos critères ? » à répondu l’assistante
    – « Bien entendu mais au delà de ces critères vous avez démontré que vous aviez parfaitement compris les deux axes du poste proposé. Je suppose que vous avez préparé votre entretien ? Vous étiez accompagnée dans ce but ? »
    –  » oui, je me suis préparée et oui j’étais accompagnée »
    – « Alors bravo, car vous avez fait le bon choix et votre préparation montrait clairement que vous saviez, au delà de l’analyse du poste, mettre en valeur vos qualités pour prouver que vous étiez la femme de la situation. Notre entretien me conforte dans l’idée que j’ai fait le bon choix, merci de votre franchise et de votre engagement. »

    L’assistante était rayonnante, et pas seulement parce qu’elle avait décroché le poste mais aussi parce que son travail était reconnu à sa juste valeur.

    Et vous les recruteurs, savez-vous reconnaître et valoriser la personne que vous embauchez ? Savez-vous entretenir la motivation de vos collaborateurs ? Par la forte stimulation positive, la responsabilisation et un haut niveau d’exigence, entouré par un environnement positif ? Voici quelques points qui entretiennent cette motivation et il y en a d’autres… Vous voulez les connaître ? Par exemple : l’acceptation inconditionnelle, des objectifs alignés sur nos valeurs et des challenges clairs, des limites aussi claires, et un apprentissage constant… Vous en voulez d’autres ?

    Et si vous suiviez une formation de manager coach, peut-être ? Et si vous vous renseignez sur cette formation ? Comment entretenir la motivation ?

  • Comment une information incomplète devient un argument fallacieux.

    François Hollande lors de son  discours à continué sur sa lancée, à affirmer un argument qu’utilise aussi la droite Française, dans son ensemble, pour justifier l’augmentation de l’âge de la retraite. En effet, il affirme : « L’espérance de vie s’allonge, il faut allonger la durée de cotisation ».

    Je me disais de manière empirique, mais alors si l’espérance de vie augmente, qu’en est-il de notre capacité à « profiter » de notre retraite ? Et hier, j’ai reçu le dernier numéro de Science et Vie (juin 2013) et là… J’apprends que l’espérance de vie, en bonne santé, est en baisse ! Et cela ça change tout !

    J’entends l’argument qui dit les travailleurs actifs financent la retraite des travailleurs qui ne sont plus actifs et c’est là que se pose le problème. En effet le revenu cumulé des travailleurs actifs devient insuffisant pour fiancer la retraite des travailleurs non actifs. Et après envisagé divers scénarios, la politique peut alors trancher entre les diverses options qui sont… Faisons participer TOUS les revenus pour participer à la guerre contre la pauvreté, et pour la solidarité… Y aurait-il des personnes « plus solidaires » que les autres ? Bon ce n’est pas mon propos, bien que je pense que cette voie n’a pas été assez visitée…

    Maintenant je reviens à l’argument qui affirme « Travailler plus longtemps car espérance de vie plus longue ». Mais de quoi parle-t-on ? Une espérance de vie avec la maladie d’Alzheimer? Une espérance de vie cloué dans son lit avec des problèmes de dos ? Une espérance de vie dans une chambre d’hôpital ? Une espérance de vie avec une maladie évolutive qui nous amène petit à petit vers la mort ?

    Mais de qui se moque-t-on avec ces arguments ? Car les études scientifiques en cours prouvent que en France si l’espérance de vie est la plus importante en Europe avec une moyenne à 81,4 ans (pour les femmes), les mêmes statistiques nous placent en 9ème position avec une espérance de vie en bonne santé n’excédant pas 65 ans (pour les même femmes) ! Il y a 4 maladies détiennent le record pour miner l’espérance de vie en bonne santé :

    • L’Arthrose
    • Le cancer du poumon
    • La maladie d’Alzheimer
    • L’insuffisance cardiaque

    C’est étude portent sur 400 000 personnes… je vous laisse découvrir cette étude sur Science et Vie.

    Alors messieurs les politiciens, votre argument est bien fallacieux ! Partir à la retraite à 65 ans c’est pour la plupart des gens quitter la travail pour la maladie… Est-ce cela l’avenir de la retraite ? La « retraite » c’est bien comme son nom l’indique le « retrait » d’une ressource usée pour le remplacement par une ressource neuve. Comme on jette les vieilles piles usagées

    Alors « qu’un vieux qui meurt c’est toute une bibliothèque qui disparaît » (Proverbe Africain) quand on change de paradigme… Sommes-nous seulement, des ressources humaines, ou, des richesses humaines ? En effet, pour moi, nous prenons de la valeur avec le temps qui passe, par nos échecs et nos réussites, par l’accumulation de toute l’expérience valorisée par notre analyse, et cela est vraiment le contraire de ce que l’économie actuelle mondiale affirme, en nous traitant comme une ressource à exploiter… A 50 ans, tu ne vaux plus rien… Car tu coûtes trop cher…

    Alors, il va falloir réfléchir et agir… Remplaçons les GRH (Gestion Ressources Humaines) en VRH (Valorisation des Richesses Humaines). Le coaching va dans ce sens, et si nous en parlions ? Comment valoriser votre richesse ?

  • Le coaching interne piste intéressante pour les PME

    great resultsJe peux constater que de plus en plus de DRH ou de personnes travaillant dans les DRH se forment au coaching, dans l’école No Limit Coaching, par exemple, ou dans d’autres bien sûr. 😉

    Dans les grandes sociétés, le « service interne de coaching »  tend à se développer pour certaines catégories de personnels. Daniel Perttersson dans son livre « Le guide pratique du coaching interne » aux éditions Gualino, partage avec nous son expérience dans le création de son poste de coach interne dans son entreprise de l’époque, il n’y a pas si longtemps , en 2004.

    A la fin de son livre elle décrit dans un chapitre une comparaison entre les prestations de coaching par un coach externe et un coach interne en terme de coût et d’efficacité. Et j’ai pu constater que les tarifs n’ont pas beaucoup évolués entre 2004 et aujourd’hui. Exemple : un contrat de coaching oscille autour de 8000€ (Source ANDCP n°452 de septembre 2004 alors que la prestation d’un coach interne revient à 2000€. Pour le coaching d’équipe ou un team-building alors qu’un  prestataire extérieur facturera 6000€, si c’est le coach interne qui intervient on tombe à 1800 € (voire 2000€).

    Trois coaching suffisent pour amortir le salaire d’un coach interne, charges comprises ! A tel point qu’un service de coaching interne est un centre de profit plutôt qu’un coût pour l’entreprise. Etonnant non ? Et le résultat est observable mais aussi, mesurable et chiffrable !

    Bien entendu il y a des écueils et des difficultés à créer ce poste, voire ce service, de coaching interne et cela pour le coaché et pour le coach voire pour le coaching en général.

    Certains de mes confères vont sauter au plafond à la simple idée d’un coach interne, en plaidant qu’une relation de subordination est contraire aux code de déontologie, ce à quoi je répondrai cela dépend du contrat établi avec l’entreprise et le coach interne ! La définition du poste et les garanties de part et d’autre. cela dépend à qui est rattaché le service de coaching interne et qui est le bénéficiaire de l’accompagnement. Bien sûr les dangers entre la manipulation et le « copinage » sont important… Et le syndrome de « Monsieur Perrichon » où le sauveur est perd doivent restés présent dans l’esprit de celui qui crée le poste. Si nous avancions dans l’idée iconoclaste d’un coach interne ?

    Imaginons quelques scénarios :

    • Coach interne rattaché à la DG : Tous les salariés peuvent en profiter ! C’est la meilleure façons d’optimiser le coaching
    • Coach interne rattaché à la DRH : gestion des cadres plus ambitieuse
    • Coach interne rattaché à direction commerciale : Attention au coaching de performance à outrance

    Il est clair que chaque scénario doit-être envisagé avec la DG et les cadres concernés. Une autre question qui se pose est : Qui va diriger ce service ? Et comment sélectionner les coachs internes, et quel est le périmètre de leur mission ? Finalement créer une service, ou un simple poste de coach interne ne s’improvise pas, cela passe par une méthodologie fine et diverses étapes à comprendre et acquérir.

    C’est cela que je propose aujourd’hui aux dirigeant de PME, créez votre service (ou le poste) de coach interne. Pour cela j’ai mis au point quelques outils qui vont de la délégation de manager de transition pour vous accompagner dans cette démarche, à la formation de manager coach qui est une des première étape vers ce but : AVOIR UN COACH INTERNE GARANT DE LA MISE EN ACTION. Beau programme, n’est-ce pas ? Et que les coachs « externes » se rassurent il restera toujours ceux qui veulent être coaché par un coach spécifique extérieur à l’entreprise… Il reste un marché 😉

    Je peux présenter cela à votre DG ou à vous même et au TOP management lors de petits déjeuners organisés avec mes partenaires Français sur Paris, Austin Kellas International et, mes partenaires Marocains à tanger, Horizon RH et à Casablanca, IMBT

    Vous pouvez me contacter, pour connaitre nos prochains « petits déjeuners » à Paris, Casablanca ou tanger…. Et je peux même venir dans votre ville spécialement pour vous, pourquoi pas 😉