Étiquette : apprentissage

  • La bonne chaussure c’est le choix sûr.

    Chaussure PierreOn construit sa vie comme on construit son chemin, en marchant. Quoi que certains vous diront que c’est le chemin qui nous construit. Mais au départ qui a commencé ? C’était la poule ou l’oeuf ?

    Au départ il y a la volonté, née de la motivation de la prise de conscience que quelque chose cloche et que l’on veut changer sa vie.

    Personnellement, je vis une deuxième vie, un peu comme un joueur de flipper reçoit une « extra-ball ». Je n’ai pas couru après cette extra-ball mais je me suis demandé alors comment vais-je jouer cela ? Après les souffrances à l’hôpital, et les souffrances dans mon corps dois-je continuer à vivre cette vie que je subis ?

    A cette époque, je me levais le matin pour prendre un « petit déjeuner » merdique, puis je prenais ma « petite » voiture pour faire un « grand » trajet pour une « grande » journée de travail, puis, je rentrais pour une « petite » soirée devant la télévision et je passais une « petite » nuit avec de « longues » période d’insomnies. Petits plaisirs de la vie en face de grandes déceptions.

    Voilà comment se résumait ma vie.

    Pourtant quelques années auparavant j’avais déjà vécu une expérience « mortelle ». Surtout mortelle pour Elise, ma première épouse qui décéda d’une rupture d’anévrisme. Alors, je me suis dis, à l’époque, « Il faut que ça change » et j’ai changé … De lieu, mais pas de chaussures ! Et j’ai emporté avec moi les longues journées de travail et les courtes parties de plaisir.

    Alors la vie frappa encore à ma porte avec le décès de mon fils Pierre-Simon. Et je me suis dis, « Il faut que ça change » et j’ai changé de voiture… Et toujours pas de chaussures ! Et j’ai continué ma vie comme avant car le besoin de changer n’était pas « URGENT » dans ma tête. Et là mon corps s’est rebellé et m’a montré la route que la vie m’avait montré par deux fois auparavant depuis 1996… Alors ? Que faire ?

    Depuis 1991 (année du décès d’Elise) je veux changer, et je ne change pas vraiment… En 2005 je commence le chemin de Saint-Jacques de Paris à Santiago (et j’ai même fais le retour), l’année d’après j’y retourne avec mes enfants puis je prends la route avec mon épouse actuelle. Et j’ai changé de chaussures, de métier, de vie… Enfin !

    Et qu’ai-je appris jusque là ?

    Que le chemin ne se dévoile qu’à celui qui le fait suffisamment longtemps.

    Tant que tu marches, tu apprends. or tu ne peux pas marcher si tes pieds ne peuvent plus le faire. Alors ? Alors, il faut avoir des chaussures à TON pied !

    Vendredi, je discutais avec des pèlerins, qui sont tous des habitués de la marche (religieuse ou sportive) et chacun, de donner son avis sur les chaussures :

    • Il faut quelles soient basses
    • Les sandales c’est mieux
    • Semelles Vibram ça c’est sûr
    • Il est nécessaire de protéger la cheville
    • etc…

    Personnellement je viens de trouver la chaussure que j’ai mis en photo dans cet article, et c’est la première fois que je suis si bien dans des pompes ! Une paire de chaussure c’est 4000 à 5000 km … c’est au moins 5 mois de marche. Imaginez que je marche avec des chaussures avec lesquelles je ne suis pas bien parce que mon pied souffre. Et bien dans ce cas, je serai obligé d’arrêter ma marche. Pourtant des chaussures doivent se faire à notre pied, non ? Dans l’armée ma fille m’a dit que ce n’est pas la « ranger » qui se fait au pied mais le pied qui s’adapte à la chaussure…

    Et vous avec quoi (et qui) marchez-vous ? C’est vous qui vous êtes fait à la chaussure (et c’est elle qui pilote ?) ou votre choix a été sûr ? Pas facile de choisir sa chaussure quand on sort de la métaphore hein?

    Dimanche, en marchant avec mon épouse sur le chemin juste avant qu’on se perde j’ai dit : « Mes chaussures frétillent, elles ont senti la pause prochaine » Or, Nous allions exactement à l’opposé de notre chemin. J’en ai conclu que ce ne sont pas les chaussures qui doivent diriger ma vie !

    La chaussure symbolise tout ce qui vous sert à avancer dans la vie, votre famille, vos amis, votre métier… Un clou dans la chaussure et c’est l’arrêt forcé, sauf si vous ne savez pas que vous avez un trou parce que vous n’avez pas marché dans une flaque ! Et la vie, quant à elle, vous met sous les pieds toutes les flaques que vous méritez.

    Buen Camino.

  • Quand se faire coacher ? Et même quand on est soi-même un coach ?

    6a00d834209e6353ef011168946918970cDans un document que j’ai vraiment apprécié d’un collègue coach qui s’est plutôt spécialisé dans l’accompagnement au retour à l’emploi et au repositionnement.

    Une des résistances indiquées à l’achat d’un accompagnement en coaching est « Je pense être aussi efficace par moi-même » et il conclut par « Se faire coacher impose d’avoir l’humilité de demander de l’aide »

    Et bien si je souscris à son analyse, je rajouterai quelques exemples pour éclairer cela. Et comme « charité bien ordonnée commence par soi-même ». je vais encore une fois, prendre un exemple personnel.

    Je suis coach ! Et certain disent même que je suis un BON coach et cela me ravit. Pour ceux qui me connaissent, vous savez que j’ai un excès de poids, depuis quelques années. Bien-sûr, je suis passé par des hauts (autour de 115 Kg) et des bas (autour de 70 kg en sortant d’une opération importante (colectomie totale) ).

    Alors j’ai voulu stabiliser mon poids en stabilisant ma vie depuis 2004. J’ai commencer par arrêter de fumer et mon poids, lui, a continué à grimper joyeusement. En 2009, j’ai commencé un régime avec un site http://savoir-maigrir.aujourdhui.com/ et la belle photo de Jean-Michel Cohen. Il se présente comme un « coach » sur son site. Et…  Je me suis retrouvé seul devant un site web.

    Coaching ? Vous appelez cela coaching ? Moi j’appelle cela un site de « truc et astuces et de recettes pour maigrir ». Ah oui ! Pour maigrir ? J’ai maigri… Pendant 2 mois puis mon bel enthousiasme s’est émoussé et, petit à petit, j’ai arrêté ces interminables listes de courses qui me coûtaient très cher, et qui me faisaient passer un temps fou, à faire les courses ! Et où est le coach ? Des forums … Impersonnels… Seul…. Et j’ai repris mon poids (et plus si affinités) !

    J’ai ensuite testé le régime dit « DUKAN » et là … J’ai fondu comme neige au soleil pendant 2 mois … Puis … Seul…. J’ai repris du poids allègrement !

    Alors n’écoutant que mon courage, j’ai pris de grandes résolutions… Je vais aller voir une diététicienne… Puis … J’ai abandonné… Encore seul …

    Et mes outils de coaching alors ? Comment se coacher pour cela ? Je sais que la volonté ne suffit pas ! J’ai payé pour voir en m’arrêtant de fumer… Et j’ai réussi!

    Comment ? Je me suis fait aider! Et ça marche dans la durée : « J’ai arrêté de fumer depuis le 2 novembre 2004. » Merci à l’hypnose et mes amis coach Valérie Pascal, à ma formatrice en hypnose Monique Ruty, et à mon médecin, mon pharmacien et tous mes amis qui mont soutenu tous activement. Et j’ai réussi …

    Et je continue. Aujourd’hui je suis un « fumeur abstinent » et je n’ai pas la prétention d’être « non fumeur »

    Et j’ai surtout compris que je ne peux pas réussir « seul » !

    Ben oui… L’humilité passe souvent par l’apprentissage de l’humilité. Alors quoi ? Je vais rester obèse ? NON !

    J’ai décidé de ne pas rester seul et j’ai choisi une méthode pour apprendre à manger selon mes besoins et en restant dans la bonheur et dans la joie. Et … ne pas rester seul devant mon frigo, LOL…

    Alors je me suis rapproché de WeightWatchers et là j’ai vu qu’il y a avait plusieurs options… L’option internet seul ou l’option avec réunions… LOL ! Je vous ai dit ce que je pense des options « seul » et bien « internet seul » c’est SEUL ! Et il n’en est pas question…. J’ai été à la première réunion et je me suis retrouvé, le seul « homme » de la réunion… Il n’y aurait que des femmes obèses ? Ou il n’y aurait que des femmes qui seraient assez humble pour accepter d’être aider ?

    Je vous raconterai la suite …

    Pour l’instant je sais que je vais investir pour mon bien-être… Je suis obèse depuis plus de 20 ans… je pense que l’investissement minimum sera de 10% du temps passé avec des mauvaises habitudes alimentaires, pour changer mes habitudes réellement… Donc 2 ans ! Cela fait un investissement prévisible de 40€ X 24 mois = 960 € …  Plus le podomêtre et le calculateur (la balance je l’ai… 🙂 = 1000 €

    Finalement le bien-être à 1000 € sur 2 ans ?  Ou la galère de solitude Cohen à 696 € sur 2 ans ou rien à investir sauf sa santé avec Dukan.. J’ai choisi. Ce n’est pas une question de tarif mais d’adéquation entre investissement et résultats espérés. Et le coaching c’est ça !

    Mon espoir est passer de « obèse » à « en forme ! » et cela a un prix.

    A vous maintenant. Imaginons que vous vous fassiez coacher pour vous même ? Une fois la barre de l’humilité passée 😉

    Combien seriez-vous prêt à investir sur 3 mois, pour atteindre votre objectif ? Avec un coach individuel ?

    • 1000 € ?
    • 1800 € ?
    • Plus ?
    • Ou nettement moins ?

    Comparez avec les investissement pour maigrir en coaching collectif…. Là je vous parle de coaching individuel… Avec le coach rien que pour vous une fois par semaine et un link-coaching (c’est à dire des coups de fils « coaching flash »… Ben voilà à 1800 € sur 3 mois, je peux vous accompagner !

     Bien entendu la plupart des objectifs ne nécessitent pas 3 mois et loin s’en faut. Alors ? C’est facile non de se faire du bien ?

     

     

     

     

     

  • La vie en société. Ce n’est pas toujours facile. Est-ce simple ?

    6a00d834209e6353ef01538e6e3077970bUne réponse à coup de serpe est : « Non ! Ce n’est pas simple ! » et pourtant cela pourrait le devenir.

    Alors pourquoi cette question aujourd’hui ? Une de mes stagiaires (coach en formation), m’a envoyé un message du type : « Bonjour Pierre, supposons que je sois tout le temps dérangée, par les gens qui mangent en faisant du bruit. Comment peut on contrôler notre gêne sans vexer les autres ?« 

    Et cela m’a interpellé car moi aussi je suis gêné par les gens qui mangent avec moi, la bouche ouverte, et, font ostensiblement du bruit en mangeant. Et cela m’a renvoyé à d’autres gênes que j’ai rencontré depuis que je suis fumeur abstinent (depuis le 2 novembre 2004). En effet, j’ai retrouvé le sens de l’odorat et je suis gêné par certaines odeurs corporelles, ou les odeurs de tabac froid sur les vêtements.

    Or les personnes concernées ne sont pas forcement conscientes de cela et pourtant je peux pour certaines, les aimer vraiment très fort, voire que cela touche des proches comme mes fils dans certains cas. Alors quoi ? Je coupe le contact ? Je fais quoi ?

    Dans le cas qui nous intéresse ici (celui de ma stagiaire) :

    1. Quels sont les usages au Maroc ? ici en France les usages sont “manger la bouche fermée en présence des autres est un signe de respect de l’espace sonore et visuel de mes voisins.”
    2. Peut-être qu’un simple retour aux basiques permet de régler le problème ? Pour les jeunes et les enfants, cela s’appelle « éduquer”
    3. Pour les autres, on peut, lui poser des questions comme :
      • Imagine que ton comportement indispose ton voisin alors que tu ne le fais pas exprès, accepterais-tu de revoir ce comportement pour garder de bonnes relations avec lui ?” *
      • Est-il indispensable pour toi de mâcher la bouche ouverte, ou simplement, tu n’y penses pas ?
      • Peux-tu arrêter de mâcher la bouche ouverte car cela me dérange beaucoup ?
      • Cela me mettrait dans le confort si tu acceptais de manger la bouche fermée car cela me dégoûte.
    * C’est souvent par cette question que je vais commencer. Elle est suivie par la 4 ème.

    Bien entendu si cela ne me gêne pas, ou que ce comportement est exceptionnel, cas d’un rhume par exemple, je ne dis rien, et je prends sur moi. Sinon je le dis.

    Je pratique cela aussi avec les odeurs dérangeantes, d’ailleurs.  J’ai dit aux femmes qui me côtoient “Pas de bise quand vous avez fumé, merci, car cela me retourne l’estomac, alors, si vous ne voulez pas que je vomisse sur vos épaules, avant de m’embrasser, pensez-y ».

    Pour les odeurs corporelles, il en est de même, si je ne peux pas éviter d’être proche (en terme de distance) de quelqu’un je lui dit gentiment, mais je le dis. Et si les personnes se vexent alors, je romps les relations (proches, et repas) avec elles.

    Bien-sûr je travaille sur ma concentration pour éviter la gêne, comme je l’ai dis précédemment. Je prends sur moi dans certains cas.

    Pour cela j’utilise un concept simple :

    « La concentration c’est ce qui me distrait de tout ce qui peut me distraire« 

    • Je vais choisir une variable (quelque chose que je peux changer) externe, sur laquelle je vais focaliser mon attention. Par exemple : « Je vais observer attentivement la disposition de mes aliments dans l’assiette, leur couleur, leur position par rapport au centre, leur forme, etc… »
    • Ja vais aussi choisir une variable interne, comme les sensations que je ressens dans ma bouche au contact des aliments, leur texture, les goûts que je ressens… Leur chaleur, etc…

    Pendant je suis focalisé sur ces variables, je ne pense plus à mon interlocuteur qui mange la bouche ouverte et je ne le regarde plus ! Et cela va fonctionner.

    Le problème c’est mon comportement va sembler un peu autistique à mes autres interlocuteurs, au bout d’un moment 😉

    Le plus simple n’est-il pas simplement de communiquer en indiquant mes propres besoins à mes interlocuteurs ? 

    Donc maintenant, je vais répondre à la question initiale, la vie en société n’est pas toujours simple, et cela peut le devenir en apprenant à communiquer, et exprimer nos besoins. Et finalement c’est simple.

    COMMUNIQUONS !!!!

  • Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités

    vous-etes-iciCe soir une mise au point. Je fais régulièrement le point… Et vous ? Je viens de couper la relation avec une personne avec qui j’étais en contact par les réseaux sociaux. Pourquoi ? Parce que je crois en cette phrase de Sipderman : « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ». C’est fou ça hein ? Siperderman ? Non mais dis-donc Pierre t’as pété un plomb ou quoi ?

    Non ! Je n’ai pas pété un plomb. Cette personne publiait sur son mur un lien vers un site WEB dont les références scientifiques restent à démontrer où l’on affirmait que la chimio-thérapie serait peut-être contre productive. Pourquoi ? Quand ? pour qui ? On ne sait pas mais « une étude… bla bla… » pas de références tangible et hop c’est parti ! Cette personne par ailleurs est « coach » et là mon sens n’a fait qu’un tour. Qu’un coach affirme « C’est vrai par expérience, puisque qu’on se tue à vous le dire ! » Et j’interviens bien-sûr pour tempérer les propos en disant qu’un étude ne fait pas la science, et que la chimio-thérapie a sauvé des gens… Et non, elle et sa bande insistent ! « La chimio c’est de la M… », C’est tout juste si elles n’affirment pas toutes ensembles « la preuve c’est que ça tue les gens ».

    Ben moi je me disais que c’était le cancer qui tuait les gens.

    Je me disais comme je n’ai pas la compétence technique pour me soigner je fais confiance à mon médecin… et là je lis que les médecins, sont vendus aux laboratoires pharmaceutiques… Je me rappelle quand j’ai appris que j’avais un cancer. les seules personnes en qui j’ai pu avoir confiance étaient : mon médecin traitant, mon chirurgien, mon gastro, etc… Enfin MON équipe médicale… sans eux je serai mort aujourd’hui. A cette époque, j’étais désespéré et ils m’ont soutenu comme ils ont pu, mais ils l’ont fait avec leur, tripes ! Ce n’est pas juste de les mettre en cause comme cela. C’est la médecine qui m’a sauvé et non les charlatans qui se veulent plus efficace que… La chimio-thérapie. Et je pense aux personnes en situation de détresse comme je l’étais et je me dis : « On ne peut pas leur enlever leur espoir ! On n’a pas le droit surtout si on est coach ! Car nous c’est l’espoir, nous c’est la lumière dans la nuit. »

    On ne peut pas dire à une personne malade : »De toutes façons les médecins c’est de la merde et la chimio va te tuer ! »

    Je demande un entretien téléphonique avec cette personne pour échanger de vive voix, car par chat Facebookiens, cela est difficile, et, la réponse est : « Pierre, Je me dois de dire cette information, et les gens en situation de détresse, ne m’en parle pas, je connais ! »

    Ben moi aussi, je connais et je dis : »Quand on est coach, on ne peut pas dire que on ne peut pas faire confiance à son médecin traitant ! » Pour moi c’est une faute déontologique. C’est pour cela que je ne veux plus être lié avec cette personne dans un réseau où l’on pourrait croire que je cautionne ces agissements.

    « De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités ! »

    Je ne dis pas n’importe quoi, quand je n’ai pas la compétence, pour le dire. Et cette personne n’est pas un oncologue de renom et encore ceux-ci ne tiennent pas ces propos.

    Bonne soirée.

  • Les émotions positives dans notre vie et dans les organisations.

    Appreciative Inquiry Phase 3
    Un travail collectif dans la bonne humeur : L’appreciative Inquiry

    Il y a encore peu lorsque j’abordais les émotions, je commençais bien-sûr par l’origine du mot. C’est une origine latine « emovere » qui veut dire grosso-modo mettre en mouvement. C’est OK, mais cela ne suffit pas bien-sûr. Alors je développais, suivant les écoles on arrive à un consensus sur 6 émotions (Voir Paul Ekman (1972)) qui sont la peur, la colère, la tristesse, le dégoût, le surprise et la joie. Et cela donnait UNE SEULE EMOTION POSITIVE ! Il est évident que la plupart des gens se concentrent sur … les autres émotions. 😉

    Et les émotions positives là-dedans, et bien ce serait un simple composé des autres, avec de la joie et du reste… Depuis de très nombreuses émotions ont retenus l’attention des chercheurs. Une liste de dix émotions positives parmi les plus étudiées nos montre les limites que nous sommes en train de franchir aujourd’hui dans la marche vers la connaissance de nos émotions. Elles sont : La joie, la gratitude, la sérénité, l’intérêt, l’espoir, la fierté, l’inspiration, l’admiration et l’amour !

    Enfin nous allons pouvoir nous focaliser sur ce qui amène à l’épanouissement (Travaux de Seligman, 2000). On ne nie pas l’utilité des émotions négatives, ni leurs existences, mais on s’intéresse en priorité aux émotions agréables ou positives. Et cela se retrouve dans la philosophie de la psychologie positive organisationnelle. Vous imaginez bien que cela se rapproche de notre travail à nous les business coachs, qui nous focalisons, sur l’implémentation stratégique en entreprise et donc dans les organisations.

    Un principe de base du coaching est « Là où tu focalises ta conscience, tu focalises ton énergie »

    Les émotions positives élargissent notre attention.

    Travail horizontal
    Travail horizontal ? Créativité assurée !

    Quand nous ressentons des émotions positives notre attention peut se tourner vers ce qui nous entoure plus facilement car nous ne restons pas focalisé sur notre « nombril ». Cela facilite l’inclusion (Travaux de Isen et Daubman -1984) , la créativité (Isen, Daubman et Youg – 1997), et la réceptivité aux nouvelles informations (Estrada, Isen, et Young – 1997)

    Une plus grande attention aux autres et moins de discrimination (ce serait un vrai changement pour nous les Français non ?). Et elles augmentent la confiance entre les gens et les liens interpersonnels.

    Les émotions positives aident à construire des ressources.

    Nous utilisions cela en PNL et dans bien d’autres outils de manière pragmatique, mais les avancées de la psychologie positive, nous permettent d’aller plus loin encore. les émotions positives permettent de construire des ressources d’après les travaux de Fredickson – 2003 :

    • Ressources sociales
    • Ressources physiques
      • Coordination
      • Renforcement et préservation de la santé
      • Niveau d’énergie plus haut
    • Ressources psychologiques
      • Résilience et optimisme
      • Identité positive
      • Sens des priorités
    • Ressources intellectuelles
      • Compétence à résoudre des problèmes
      • Créativité

    Et dans les organisations, l’humeur positive ça donne quoi ?

    • La créativité et la pro-activité (Amabile, Barsade, Mueller et Staw – 2005)
    • Motivation et performance (Erest et Isen – 2002)
    • Processus relationnel amélioré, réduction des conflits
    • Comportement citoyens
    • Négociations plus productives
    • La confiance et l’échange
    • Requêtes plus satisfaites
    • Recherche d’emploi plus faciles
    • Changement organisationnels plus faciles

    RigolusDans la transformation organisationnelle, les émotions positives ont un réel impact.

    Par un phénomène de contagion émotionnelle (vous vous souvenez des Rigolus et des Tristus ? Une bande dessinée de PIF) les émotions positives, d’une personne, sont vécues par les autres. Et cela créé une chaîne d’évènements positifs qui génèrent fierté et motivation et cela construit une spirale d’entraide. La gratitude favorise les actions altruistes et cela pousse chacun à vouloir se sentir meilleur. (Chacun voyant cela à travers ses propres filtres bien-sûr) et cela amène à un plus grand épanouissement personnel et collectif.

    Alors en pratique on fait comment ? On appelle un business coach, bien-sûr, pourquoi pas moi ? 😉 Et on continue de lire ce blog 😉

    A bientôt

  • Comment mieux utiliser nos forces dans notre vie ?

    chaineC’est bien beau tout ça Pierre, tu es vraiment très optimiste avec tes précédents articles (Miser sur ses forces et Comment découvrir nos forces) sur les forces mais comment utiliser ses forces quand on les connait ? Hein ?

    Bon c’est pas si simple finalement. Dans le premier article je vous disais que je ne suis pas un fan de la fameuse loi d’attraction, et de son utilisation, car « nécessaire » ne veut pas dire « suffisant ». En effet « ceux qui réussissent dans leurs objectifs y croient » ne veut pas dire que si vous y croyez vous réussirez mais seulement si vous n’y croyez pas vous ne réussirez pas ! Il ne suffit d’y croire pour réussir. Et bien, c’est pareil il ne suffit d’y croire, ni d’utiliser ses forces. Bien entendu ceux qui réussissent utilisent « bien » leurs forces. Alors comment bien les utiliser ?

    Tout d’abord : Poser un regard neuf sur ses objectifs (voir mon article sur  les objectifs autoconcordants). Personnellement j’ai tendance à commencer par faire ma propre carte de responsabilité dans la vie en me basant sur quelques domaines de ma vie (par exemple Le domaine personnel, couple, famille, vie sociale et professionnelle) On peut rajouter des domaines spécifiques comme la santé, l’argent, etc…

    6a00d834209e6353ef013484cc058d970cEnsuite pour chaque domaine je vérifie par un diagramme  de type d’Eisenhower un peu modifié. (Voir comment faire ce qui est important ?) puis une fois que j’ai bien déterminé mon organisation, je vérifie au regard de MES forces comment je les utilise, et surtout si cela est réellement mis en oeuvre dans mes tâches quotidiennes.

    En suite je vais ré-orienter mon travail, et mes activités, davantage vers mes forces en tirant profit de ma marge de manoeuvre personnelle, et si je peux déléguer les tâches ne faisant pas appel à mes forces, d’autant plus si ce sont de réelles faiblesse pour moi, pour me consacrer à celle qui sont des réussites ! Bien-sûr cela nécessite d’avoir cette marge de manoeuvre, mais que faites-vous pour l’avoir ? 😉

    Puis je vais vérifier si l’utilisation de mes forces à outrance ne génère pas une faiblesse nouvelle !

    Il y a un piège en effet à l’utilisation des ses forces à outrance : « C’est de générer un véritable scénario d’échec, qui devient une stratégie de sabotage. Comment s’en apercevoir ? C’est assez simple finalement, si les étapes précédentes ont été suivies complètement et que je m’aperçois que cela n’a rien changé dans mon passé c’est que je suis dans une stratégie de sabotage. (Voir les travaux de Biswas-Diener, Kashdan et Minhas (2011), de Brim (2007) et Biswas-Diener (2010)). En effet une personne qui recourt à outrance de ses points forts peut basculer dans la contre-productivité. Car le contexte est important ! Une force qui est efficace dans un contexte est contre productive dans un autre contexte. C’est de cette manière que l’on assiste à la chute de leaders.

    Cela rejoint ce que je disais à propos du simplisme de la loi d’attraction ! Ce n’est pas aussi simple qu’il parait au premier abord.

    Pour réussir, il est nécessaire d’y croire, d’utiliser ses forces et de corriger certaines faiblesses ensuite … mais nécessaire ne veut pas dire suffisant,car le contexte compte aussi. Alors comment faire ? Je vous propose d’envisager le travail sur les contre-forces dans un prochain article.

    A bientôt 😉

  • Comment découvrir vos forces ?

    6a00d834209e6353ef0133f5d203a6970bHier j’abordais le sujet sur les forces dans un billet : « Miser sur ses forces plutôt que sur la loi d’attraction » où je vous promettais une suite que voilà. Je vais commencer par un rappel sur mon article (Nos résolutions pour 2014) où j’expliquais une méthode pour trouver nos forces.

    1ère méthode : Passer un test. Il y a plusieurs écoles :

    • Les 34 talents de Gallup avec le StrengthsFinder (cf Découvrez vos points forts de Marcus Buckingham attention ne pas acheter le livre d’occasion) – Environ 18€ – Le test peut se passer avec un code à prendre dans le livre.
    • Les 6 vertus et 24 forces de caractère de l’être humain de la psychologie positive (Voir Le livre de Martin Seligman). Martin Seligman et Christopher Peterson ont posé un cadre de référence de ces forces, proposant en 2004 une classification de 24 forces de caractères ou qualités personnelles d’une personne autour des 6 vertus internationalement reconnues.
      Le test est sur le site du projet VIA (http://www.viame.org) – Gratuit – en 14 langues (Français)
    • Les 60 forces du test Realise2 qui est un test émergent orienté professionnel uniquement. 18€ environ – En anglais seulement

    2ème méthode : Introspection (observation de soi)

    La méthode est d’observer vos propres réaction face à une situation. Les indicateurs que vous utilisez une de vos forces personnelles sont

    Avant la situation :

    • Avidité à débuter
    • Réaction spontanée de prise en charge

    Pendant la situation :

    • Vous gagnez de l’énergie
    • Vous avez le sentiment d’être à votre place
    • Cela vous semble facile
    • Vous être très concentré
    • Vous apprenez rapidement

    Après la situation

    • Souvent c’est le succès
    • Vous avez le sentiment de satisfaction

    Un exemple : Pierre (moi LOL)

    Lorsque je vais commencer une nouvelle formation de coach. J’ai hâte d’y être. Quand j’y suis, je ne sens pas le temps passer. J’arrive à animer des sessions où j’oublie même les pauses (heureusement que les stagiaires me le rappellent). Je suis joyeux et je me sens en forme. Après la formation je suis heureux de l’avoir fait et souvent je m’aperçois que les stagiaires sont contents d’avoir suivi cette formation et que cela leur sert à quelque chose !

    Pour ceux qui me connaissent j’utilise plusieurs de mes forces : L’humour, la gentillesse, la découverte des autres, la générosité, la capacité d’aimer et d’être aimer… Pas mal hein ?

    Voici mes forces (pour rappel) trouvée par le test VIA ME

    1. Humour et enjouement
    2. Capacité d’aimer et être aimé
    3. Curiosité et intérêt accordé au monde
    4. Gentillesse et générosité
    5. Spiritualité, religiosité, but dans la vie, et foi.

    Les questions à se poser en introspection  :

    Authenticité :

    • Est-ce que c’est quelque chose que j’ai toujours su faire ?
    • Est-ce une activté qui me ressemble ?

    Performance :

    • Les gens me disent que je suis doué pour ça
    • Mes parents me le reconnaissaient
    • Est-ce que j’apprends rapidement ?

    Vitalité

    • Est-ce que j’ai hâte de faire ça ?
    • Est-ce que cela me met en énergie ?

    Pur les autres questions vous pouvez aussi travailler avec un coach ! Dont c’est le métier de « poser des questions » ce qui nous amène à la rétroaction des proches

    3ème méthode : Rétroaction des proches

    • 1ère étape : solliciter ces rétroactions au sujet de ses forces. Il est recommandé de s’adresser au moins à 15 personnes. Par email par exemple.
    • 2ème étape : Analyser les réponses. Recherchez  les thèmes communs.
    • 3ème étapes : Faire une synthèse.

    Vous voulez vous faire aider dans ce chemin de la découverte de vos forces ? C’est vraiment une des forces des coachs qui s’appuient sur les méthodes issus de la psychologie positive. Nous aborderons dans un prochain article comment en faire un maximum avec ces résultats…. Pour aller vers une expérience optimale.

  • Miser sur ses forces plutôt que sur la loi d’attraction

    ForceDepuis que j’ai commencé à pratiquer le coaching, j’ai pris à mon compte l’idée que c’est plus efficace de miser sur ses forces que de corriger ses faiblesses.

    Tout d’abord qu’est-ce qu’une force ? La mouvance issue de la naissante « psychologie positive » du courant de Seligman et Csikszentmihalyi, s’est sont focalisée sur ce qui forme les vertus, et les caractéristiques positives de l’être humain. Pour certains ses forces sont « pré-existantes » en ce qui concerne les talents par exemple, pour les autres cela permet d’atteindre un niveau de performance quasi parfaite dans les domaines concernés.

    Il en ressort trois composantes d’une force :

    • c’est naturel (authenticité), performant (on peut observer des réussites dans la facilité,
    • apprentissage rapide, et fonctionnement en mode optimal) et
    • l’énergie (vitalité, enthousiasme)

    Il y a une confusion entre forces et talents, les deuxième seraient présent uniquement dans une petite quantité de gens alors que les forces seraient présentes chez tout le monde. Et cela selon les définitions de chacun pour le talent. En attendant que le talent soit mieux défini, je me tourne plus vers la notion de force. ce qui représente pour ceux qui me connaissent un véritable changement de paradigme. 😉 Mon idée est que la notion de « force » peut aider tout le monde alors pourquoi s’en priver en attendant que la notion de « talent » soit éclaircies par les « spécialistes » 😉

    Avant d’aller plus loin je vais tordre le cou à deux mythes :

    Mythe numéro 1 : Faire des efforts mène à la réussite

    Selon ce mythe « il est possible d’atteindre n’importe quel rêve ou ambition, si vous y croyez et que vous mettez en place les efforts nécessaires« . C’est une histoire qui est véhiculée dans les livres, les films de réussite, et certains parents ou professeurs, et qui fait partie de notre culture.Alors que les personnes qui réussissent sont celles qui se sont réellement appuyés sur leurs forces personnelles, et distinctives, nous prouve les études menées par la psychologie positive. Cela tord le coup à la fameuse « loi de l’attraction » que j’ai pris l’habitude de fustiger dans mes posts.

    Qui n’a pas été un jour obligé de recadrer sa propre croyance sur ce cette fameuse loi, qui est véhiculée dans les groupes sur le Marketing Multi Niveaux – MLM (par exemple). Attention au piège de l’illusion de la facilité qui est présentée dans ces groupes.

    Mythe numéro 2 : Corriger ses faiblesses mène à la réussite.

    71% des Français pensent que corriger ses faiblesses lui permettra de réussir. Or les recherches actuelles sur la psychologie positive montre que cela est une perte d’énergie. Dommage non ? C’est en connaissant nos forces et en s’appuyant dessus que nous avons le plus de chance de réussir. Malgré tout investir sur ses forces ne veut pas dire ne plus s’occuper des éléments critiques de notre vie, bien entendu.

    Alors comment reconnaitre ses forces ? J’y reviendrai dans un prochain articles en attendant je vous renvoie déjà passer le test de VIA en Français

    (La suite … bientôt)

  • Il marchait avec une ânesse qui s’appelait Modestine.

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    Sur le chemin de Stevenson (Lozère)

    Vous connaissez le chemin de Stevenson ?

    C’est un chemin qui traverse le Massif Central (France) et qui part de Monastier-sur-Gazelle (Haute Loire) et qui termine 220 Km plus loin à Saint-Jean-du-Gard. Robert Louis Stevenson, l’a parcouru en 12 jours avec une ânesse qui s’appelait Modestine. Personnellement je l’ai parcouru avec quelqu’un de modeste mais qui ne pouvait-être bâtée et qui est très chère à mon coeur puisque c’est mon épouse. J’ai beaucoup plus de chance que Stevenson et j’en suis heureux.

    Marcher est une activité qui me ressource régulièrement et je dois dire que les 30 minutes quotidienne de marche sur les hauts de mon village me font le plus grand bien chaque jour. En marchant je réfléchis. Je réfléchis à ma vie. Au points de changement de cap, aux aventures que j’ai vécues, aux gens que j’ai rencontrés, aux ânes que j’ai croisés et cela me remplit de joie et de bonheur.

    Ce matin, je regardais Paris en marchant et je me suis arrêté pour profiter de l’instant qui passait, en écoutant « Somewhere over the rainbow » chanté par Ella Fitzgerald… La Tour Eiffel, Les tours de la Défense dans le lointain et cette musique sous le ciel chargé de nuages, et ce fut un moment inoubliable !

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=J_t0udPYg8o]

    Je suis heureux de pouvoir partager cela avec vous. Alors, c’est quoi le bonheur ? Et surtout comment être heureux ?

    Robert Louis Stevenson a composé 12 règles et ce qui est remarquable c’est que ces règles, composées au cours du 19ème siècle, s’appliquent encore aujourd’hui :

    1. Décide d’être heureux. Apprends à trouver du plaisir dans les choses simples.
    2. Tire le meilleur parti possible de tes situations. Nul ne possède tout et tout le monde a une certaine tristesse mêlée aux plaisirs de la vie. Le secret consiste à rire plus qu’on ne pleure.
    3. Sois indulgent avec toi-même. Ne te prends pas trop au sérieux. Et ne crois pas que tu dois être protégé des malheurs qui frappent les autres.
    4. Ne te soucie pas des critiques. Tu ne peux plaire à tout le monde.
    5. Fixe tes propres normes et tes propres buts. Sois toi-même et explore tes propres limites.
    6. Fais ce que tu aimes faire, mais sans t’endetter.
    7. Ne cherche pas les ennuis. Les fardeaux imaginaires sont plus lourds à porter que les vrais.
    8. Débarasse-toi de tes rancoeurs. La haine, l’envie et la colère te rongeront de l’intérieur.
    9. Multiplie tes intérêts. Si tu ne peux voyager, parcours le monde par tes lectures.
    10. Ne te laisse pas terrasser par les regrets. Surmonte tes tristesses et tes erreurs et ne conserve que les leçons utiles qu’elles t’ont apprises.
    11. Fais ce que tu peux pour les gens moins fortunés que toi.
    12. Tiens-toi occupé. Quiconque est très occupé n’a pas le temps d’être malheureux.

    Ben, tiens donc ? On peut décider d’être heureux ? OUI… Alors qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=gGSJ9VgpXMg]

  • Apprendre à rebondir ? Envie d’optimisme ?

    rebondirVous avez envie d’optimisme ? Pourquoi faire ?

    Les études sur la psychologie positive nous indiquent clairement des tendances qui justifient ce choix :

    • Les optimistes augmentent leur chance de réussite professionnelle
    • Les optimistes favorisent à tous les niveaux un comportement mieux adapté des défenses immunitaires
    • Les optimistes rebondissent mieux face aux difficultés de la vie

    Il y a un danger à l’optimisme forcené et jusqu’au-boutiste c’est le manque de capacité de progresser par manque de réalisme ! Donc l’apprentissage de l’optimisme doit aller de paire avec l’apprentissage de l’optimimalisme. 

    Un exemple : Comment utiliser l’optimisme pour apprendre à rebondir ?
    ( Tiré du livre de Martin Seligman La force de l’optimisme )

    Le pessimiste a appris l’impuissance. Il se dit « C’est normal, cela ne changera jamais, quoi que je fasse » et il baisse les bras face à l’adversité. L’optimiste, au lieu de baisser les bras, se relève et repart à l’attaque. C’est cette capacité de rebond qui lui permet de réaliser tout son potentiel.

    Il s’agit de briser le cercle vicieux qui déclenche une réaction d’abdication du pessimiste face à l’adversité. En remettant à plat le lien entre adversité, interprétation et conséquences. Les explications pessimistes nourrissent le découragement alors que l’optimisme pousse à l’action positive. Donc il suffit de modifier ses interprétations habituelles de l’adversité pour pouvoir réagir de façon nouvelle.

    Dès que l’on a pris conscience du caractère pessimiste de ses interprétations, on dispose alors de
    deux possibilités d’action :

    • en détourner son attention = la distraction
    • les remettre en cause = la réfutation.

    La seconde option a un effet plus durable, donc c’est sur elle qu’on va mettre l’accent.

    En matière de réfutation, il existe 4 grandes techniques :

    1. Quels sont les faits ?
      L’optimisme se nourrit de faits, non pas d’une vision positive béate et injustifiée mais de faits concrets qui lui permettent de résister à « des à priori » qui vont entrainer des réactions négatives.
    2. Quelles sont les explications de rechange ?
      Rares sont les événements qui n’ont qu’une seule cause. Or le pessimiste a le don de privilégier la plus défavorable des causes. Et il le fait non pas par réalisme mais par habitude pessimiste.
    3. Quelles sont les réfutations possibles (et atténuation des conséquences) ?
      Et quand bien même l’interprétation pessimiste est fondée, est-il nécessaire de dramatiser ? Est-ce que cela est vraiment si grave ?
    4. Enfin quelle est l’utilité de mon interprétation négative ?
      Certaines personnes souffrent à chaque preuve de l’injustice de la vie. Elles n’ont certes pas tort à proprement parler mais à quoi cela sert-il de revenir sans cesse sur ces injustices ? La croyance en un monde juste est peut-être en soi une source de plus de souffrances qu’elle n’en vaut la peine.
      Variante qui renvoie à la « distraction » : au lieu de s’interroger sur la justesse de son interprétation, on peut tout simplement se demander si cela a une quelconque utilité d’y réfléchir maintenant.

    En résumé, sentiments et actions découlent non pas directement d’une situation d’adversité en tant que telle, mais plutôt de l’interprétation que nous en faisons.

    « L’important n’est pas ce que tu as vécu, mais la perception que tu en a aujourd’hui, et ce que tu vas en faire »

    En prenant l’habitude de mettre en discussion ses interprétations négatives, en suivant la séquence : Je vis l’ »adversité », je vérifie mon « interprétation » et ses « conséquences » puis je réfute cette « interprétation » en la remplaçant par une autre et je me « dynamise » en me mettant en action. Ce qui donne en résumé de séquence :

    Adversité / Interprétation / Conséquences / Réfutation / Dynamisation.

    Vous commencez la route dans l’apprentissage de l’optimisme. Vous voulez qu’on travaille ensemble sur ce sujet ?