Étiquette : apprentissage

  • Les vacances, un bon moment pour faire le point.

    CroisementVous allez partir en vacances ? c’est génial, non ? Un peu de calme, ou du farniente, où des vacances en marchant, voire un beau voyage en vélo, pourquoi pas ? Et si vous transformiez vos vacances en « vacances intelligentes » ?

    Les vacances c’est aussi le moyen de faire le point sur sa situation personnelle. Globalement la méthode qu’utilisaient les bâtisseurs de cathédrale peut éclairer notre construction de vie, car finalement construire sa vie n’est pas une simple action de construction ? Certains pensent que les plans sont déjà fait et qu’ils peuvent uniquement choisir de trouver la voie qui lui est destinée, d’autres pensent que les plans sont à faire et que seul le hasard dirige les choses et qu’ils doivent sortir du chaos par leur propre volonté. Mais tous peuvent à un moment où à un autre faire le point !

    Je résume les 5 phases du travail d’un bâtisseur :

    1. La première phase est la phase de la découverte et de l’extraction de la matière première. C’est un travail d’extraction de la pierre « brute ». C’est un travail qui se fait avec vigilance et persévérance, car la pierre est fragile et peut se fendre si on n’y prends garde. c’est un travail où celui qui commence le travail va devoir aller au fond de ses ressources internes, dans le silence. Rechercher qu’elle type matériau sont sur sa route, car c’est cela qui va déterminer avec le climat environnant le type de bâtisse à construire. Et oui on ne construit pas le même type de maison au Maroc où la pluie est plus rare et dans le nord de la France avec ses maisons en briques, où en montagne où la neige abonde ainsi que la pierre avec ses maisons aux toits pointus et leurs murs épais, ou les chalets canadiens. Ici nous devons creuser au fond nous pour découvrir tous nos talents. La volonté et le discernement sont à l’oeuvre 😉
    2. La deuxième phase est la phase de planification et du choix du lieu de construction. C’est la phase où l’on dessine la maison à construire ou on essaye de retrouver le dessin que l’architecte nous à fait, pour ceux qui pensent que tout est écrit, mais finalement cela revient au même dans les faits. Cela nécessite ouverture d’esprit et méthode dans la salle du trait, où se dessine notre vie. A la règle, notre capacité à avoir le compas dans l’oeil. C’est une phase où il ne faut pas oublier la direction de nos travaux, c’est là que le choix de l’objectif va devenir pour nous une règle de vie.
    3. Apporter les matériaux sur le terrain est le but de la troisième phase. C’est souvent ici que le bât blesse car nous ne sommes pas obligés de construire notre maison sur place, nous pouvons « choisir » le lieu si nous avons les moyens de déplacer la pierre. Par exemple, quel est l’effet levier qui va nous permettre de réussir à travailler moins pour gagner plus ! 😉
    4. C’est la phase de construction proprement dite. C’est là que l’on va élever les murs que l’on va vérifier que tout est d’équerre ! C’est la phase qui est souvent privilégiée et malheureusement sans les phases précédentes c’est comme si on donnait un coup d’épée dans l’eau. Et sa la phase suivante, c’est… pareil… Toutes les phases sont utiles.
    5. La cinquième phase est la phase où l’on fait le point. C’est celle du retour sur soi, la phase où l’on peut lisser les murs. C’est la phase  des vacances où les mains dans les poches, on peut admirer ou vérifier le travail accompli. C’est le moment où l’on peut s’apercevoir que l’on a une envie d’agrandir sa maison, où l’on voit que le travail fait peut-être fait plus simplement qui sait ? C’est travail indispensable que l’on fait pendant les « vacances ». car les vacances ne sont pas un moment où l’on est « absent » en laissant sa place vacante dans le monde. Nous sommes toujours dans le monde. la différence c’est que le travail est fait avec les mains « vacantes » ou vides ! C’est un moment aussi où l’on peut décider d’ajouter à ses talents d’autres compétences, d’autres points forts.

    Alors vous partez en vacances ? C’est génial non, Profitez-en pour faire le point ! Pourquoi pas avec un coach, durant le mois d’août ? En 4 séances vous ferez un véritable saut quantique c’est à dire un saut immédiat et en plus « non réversible » car cela c’est l’effet coaching.

    Vous pouvez aussi en profiter pour apprendre la PNL et/ou l’hypnose avec moi, ou avec d’autres, bien-sûr, et cela me ferait plaisir de vous voir dans mes locaux du 10 au 19 août pour la formation de praticien PNL et praticien hypnose.

    Et maintenant je pars marcher quelques jours sur les chemins du mont Lozère, pour faire moi-même ce point, suis-je en vacances ? oui ! Mais je ne laisse pas ma place vacante dans le monde… Et la maison continue de vivre au rythme des enfants et des petits enfants. 🙂

  • Les dégâts du secret dans les familles

    Une fois n’est pas coutume je vais commencer mon article par vous faire visionner un petit extrait (60 secondes de ratatouille, ce film magnifique de Pixar. Alors… Regardez et lisez ensuite la suite …

    [wpvideo gYScpRfS]

    Vous avez vu ? Edifiant non ? Est-ce que cela ne vous jamais est arrivé ? Non ? Et pourtant cela arrive dans presque toutes les familles, ou avec nos amis. Enfin cela arrive particulièrement avec … Nos amis ! ceux qui veulent bien se confier à nous. Et oui, pour qu’il y a ce type de comportement il faut qu’il y ait un secret à confier.

    J’ai déjà lu la phrase qui dit que « Dès que deux personnes connaisse un secret il y a une de trop ! » Et vous par rapport au secret où en êtes-vous ? Etes-vous prisonnier du secret ? Un prisonnier volontaire ou non volontaire ? Parce que le problème se situe à cet endroit là !

    Exemple : je suis coach et donc dans mon contrat de coaching je suis astreint à la discrétion (puisque le secret professionnel, ne concerne en France que certaines catégories de personnes définies par la loi)… moi le secret, je le cultive par la discrétion, malgré tout si j’avais connaissance d’un crime… Ce serait différent … »Dura lex sed lex » la loi est dure et c’est la loi… Au delà, il y a le choix de la désobéissance civique quand la loi est (ou semble) injuste et que l’on se bat contre la loi, car on estime que la justice et au dessus de la loi… Mais cela est un autre débat, je vous renvoie à un film magnifique, et très dur, sur la guerre d’Espagne : « le labyrinthe de Pan » qui traite magnifiquement de ce sujet épineux.

    Oui, le secret est un sujet épineux car il a un lien direct avec la liberté ! mettre quelqu’un dans le secret c’est le priver de liberté… Dans un certain sens mais c’est aussi lui permettre de garder sa liberté si il décide de ne pas rester prisonnier quelque soit le prix à payer. Car le secret, prive l’autre de liberté par le poids du prix à payer pour sortir de ce secret.

    Quand un membre de la famille, dit à un autre : « Je vais faire une fête et je t’y invite mais n’en parle à personne » … Et bien il décide de prendre en otage l’autre qui va par le fait même du respect du secret s’éloigner de ses proches. le secret par les liens qu’il créé entre certains sépare des autres.

    Souvent c’est un bon moyen de séparer les gens de leur famille, de les isoler et les rendre dépendant et ce système manipulatoire peut amener à des dérives sectaires.

    Personnellement, quand on me dit « je vais te confier un secret », je sais que je vais le garder … Peut-être ou peut-être pas…. Et je le dis !

    Je ne garde un secret, que lorsqu’il est conforme à ce que mon niveau de conscience peut valider, en conformité avec mes valeurs.

    Vous connaissez mes valeurs ? Bien… Alors partageons un secret ensemble : « Je vous aime ! » Comment ça ce n’est pas un secret ? Vous le saviez déjà ? 😉

  • Sauvez ma fille : elle est agoraphobe mais… Elle ne peut pas venir 😉

    Foule– Bonjour Madame, donc, votre fille est agoraphobe ?
    – Oui c’est cela !
    – Et donc elle ne peut pas se déplacer ?
    – Oui, car cela provoque chez elle des crises d’angoisse !
    – D’accord, Elle ne peut pas de déplacer car cela provoque chez elle des crises d’angoisse. C’est bien cela ?
    – Oui, exactement ! Alors, Monsieur, pouvez-vous l’aider ?
    – Je ne sais pas madame.
    – Ah !?
    – Oui, je ne sais pas car il est nécessaire tout d’abord que je puisse m’entretenir avec elle, pour répondre à cette question. Puis-je lui parler ?
    – Maintenant ?
    – Oui, pourquoi pas ?
    – Elle n’est pas là !
    – Ah ? Elle ne peut pas venir car cela provoque des crises d’angoisse et elle n’est pas là ?
    – Non, elle est sortie.
    – OK, donc elle n’a pas de crise d’angoisse aujourd’hui ?
    – Non, effectivement.
    – Donc il y a des moments où elle n’a pas de crise d’angoisse ? C’est super ça !
    – Oui…
    – OK, pouvez-vous lui demander de m’appeler pour échanger sur sa phobie au téléphone ? Cela ne devrait nécessiter que quelques minutes.
    – Vous êtes sûr ? Vous ne voulez pas venir ?
    – Je suis sûr, Madame, je ne viendrai pas chez vous pour vous faire payer quoi que ce soit, c’est à dire mon déplacement et ma consultation, sans avoir eu d’abord un échange téléphonique avec votre fille.
    – Cela va être difficile ! Ah, pourquoi d’après vous ?
    – Parce qu’elle doit aller chez son père la semaine prochaine.
    – OK, alors la semaine d’après ce sera possible.
    – Oui, mais elle a l’école….
    – Je comprends, cela semble très difficile que votre fille m’appelle, Madame, votre fille agoraphobe, passe son temps dehors de chez vous ? Et elle n’a pas de portable ? C’est cela?
    – Non ! Elle a un portable.
    – Super ! Alors elle peut m’appeler avec son portable ?
    – Cela est possible, oui.
    – Bien ! Alors j’attends son appel, puis je vous recontacte.

    Que croyez-vous qu’il se passât suite à ce bel échange avec cette maman affolée ? Vous ne savez pas ? La fille ne m’a pas appelé ! Mais la mère m’a recontacté. Toujours affolée… Je vous raconterai dans un prochain billet, l’échange avec la maman. Allez… En quelques mots… Voilà le contenu :

    – Bonjour, Monsieur, ma fille ne vous a pas appelé ?
    – Non, Madame…
    – …/…
    – Et comment va-t-elle ?
    – C’est bizarre… Ella va mieux ! Je n’y comprends rien. Mais… Elle m’a dit qu’elle vous avait appelé.. Ce n’est pas vrai ???
    – Super, (Rire) votre fille a changé de pathologie ! De Agoraphobe, elle serait devenue, menteuse ? (Rire) Mais, dite-moi, menteuse, n’est pas une pathologie… Quoi que …
    – (Rire)… Ou c’est cela…
    – Et vous là dedans ? Comment allez-vous ?
    – Je suis perplexe et angoissée…
    – (Silence…) Donc vous m’avez appelé pour les angoisses de votre fille et maintenant que votre fille va bien… (Silence…) Vous êtes angoissée ? C’est cela ?
    – (Silence) Non pas vraiment… (Silence) Mais …(Silence) Oui ! C’est cela vous avez raison !
    – OK, donc j’ai une bonne nouvelle et… (Silence)
    – Une mauvaise c’est cela ?
    – Non pas vraiment et une autre bonne nouvelle…(Rire)
    – (Rire)
    – La première « votre fille n’est peut-être plus agoraphobe… Peut-être une histoire de bénéfice secondaire… Pourquoi pas ?
    – … C’est quoi un bénéfice secondaire ?
    – C’est un bénéfice inconscient qui justifie de garder un problème conscient …
    – Ah ?
    – Oui il y en a un certain nombre… 9 ou plus… Par exemple :
    * l’excuse pour ne pas faire quelque chose,
    * l’habitude car changer c’est « dangereux »
    * l’exutoire, l’évitement,… etc..
    * le pire c’est peut-être l’identité … Car le problème est ma raison d’être !
    Vous voulez la deuxième bonne nouvelle ?
    – Oui !
    – Bien alors voilà, vous êtes avec moi au téléphone et vous avez un problème… La bonne nouvelle c’est que vous avez appelé la bonne personne pour vous aider !
    – (Rire) Vous êtes un bon vendeur, non ?
    – Ca dépend, vous êtes une bonne acheteuse ? (Rire)

    Bilan de ce billet. La maman a découvert à ses dépends, que vouloir sauver l’autre malgré, lui ne fonctionne pas. (cf Triangle de Karpman) et moi … J’ai permis à cette dame d’économiser de l’argent sur une thérapie pour enfin s’occuper de son problème à elle, et de le dépenser dans un coaching personnel ! 😉

    Car dans cette histoire… Qui a un problème ? La mère ou la fille ? La dame voulait un praticien TIPI, pour sa fille, et elle a trouvé un coach, pour elle !

    Bien à vous

  • Comment se débarrasser d’une phobie ?

    IMG_2981Vous savez ce qu’est une phobie ? Non ? Ou vous croyez le savoir ? Vous avez vu cette belle araignée sur son sa toile dans le soleil ? Et bien certaines personnes ne peuvent pas regarder cela !

    Une phobie est une distorsion cognitive d’une réalité vécue. Or certaine fois nous ne nous souvenons pas du tout de la source de notre phobie. Est-ce grave ?

    Pas forcement ! Il suffit de désactiver le déclencheur pour que la phobie n’apparaisse plus dans la plupart des cas. Certains vont même jusqu’à affirmer que cela suffit. Pour ma part je me suis formé à plusieurs techniques qui peuvent permettre de désactiver ce type de gêne, qu’elle soient importante ou pas d’ailleurs. La seule condition est que j’ai déjà vécu cette peur. Si l’instant de la où j’ai vécu cette peur est clair, je peux utiliser une technique (Tipi)  et sinon je peux en utiliser une autre (hypnose). En tout état de cause je ne peux pas agir si le « client » ne veut pas ! La demande forcée est un cas de blocage identique, ou je ne peux pas agir, exemple la mère qui demande à sa fille de se faire traiter … Si la fille vient sous la contrainte, le résultat sera nul !

    Car il y a le bénéfice secondaire. C’est quoi ça ?

    C’est ce que je gagne à ne pas perdre ma phobie. Par exemple, grâce à cela j’ai toute l’attention de mes parents ou grâce à cela je ne fais pas un métier que je ne veux pas faire et sans voir à justifier quoi que ce soit vis à vis des autres. Par exemple : Je ne serai pas peintre en bâtiment car j’ai le vertige dès que je monte sur quelque chose. Et hop ! Donc puisque j’y gagne, pas de raison de changer.

    J’ai une phobie ? Voir la liste des phobies sur Wikipédia alors je peux appeler Pierre qui va pouvoir m’accompagner soit par téléphone, Soit en Visioconférence, soit à son cabinet… Mais c’est qui Pierre ? Ben c’est moi ! 😉

    Est-ce c’est long ? Non pas vraiment. En une séance souvent cela suffit. Il y a là aussi il y a plusieurs cas :

    • Si je peux utiliser Tipi, c’est à dire que vous avez un souvenir d’un vécu de cette phobie assez récent et clair, cela sera une séance seulement (30 minutes environ maximum) dans la plupart des cas.
    • Dans le cas de l’hypnose non plus cela ne sera pas long non plus mais, il arrive régulièrement que le première séance suffise, mais la séance est plus longue (environ 1heure).

    Un RDV est nécessaire pour chaque séance car je ne reçois que sur RDV et il est indispensable de prendre ce RDV par téléphone alors mon téléphone, vous le connaissez ?

  • Savoir célébrer un entretien d’embauche.

    Souvent je dis à mes « élèves coach » soyez le premier fan de vos coachés (celui que vous accompagnez). Et je viens de toucher du doigt que dans ma pratique je suis et je reste le président du club de fan des mes coachés personnels.

    Bien entendu, pour enseigner le coaching, je continue de manière assidue la pratique du métier et j’ai rencontré ces derniers temps des clients exceptionnels. Bon d’accord je dis toujours cela de mes coachés mes c’est VRAI ! Ils sont toujours exceptionnels !

    Dernièrement je travaillais avec une manager qui voulait recruter une assistante pour son service. Elle fait appel à sa DRH qui lui envoie trois candidates, triées sur le volet, pour l’entretien de validation et de choix.

    Elle les a reçu et à fait son choix en fonction de ses critères personnels : dynamisme, professionnalisme et compétences. Les compétences et le professionnalisme avait été « pré trie » pour le reste c’est à elle de voir. 😉

    Une fois la sélection faite, elle a convoqué la lauréate et lui a demandé « Savez-vous pourquoi je vous ai sélectionnée ? »
    – « Non, pas vraiment parce que j’étais celle qui correspondait le mieux à vos critères ? » à répondu l’assistante
    – « Bien entendu mais au delà de ces critères vous avez démontré que vous aviez parfaitement compris les deux axes du poste proposé. Je suppose que vous avez préparé votre entretien ? Vous étiez accompagnée dans ce but ? »
    –  » oui, je me suis préparée et oui j’étais accompagnée »
    – « Alors bravo, car vous avez fait le bon choix et votre préparation montrait clairement que vous saviez, au delà de l’analyse du poste, mettre en valeur vos qualités pour prouver que vous étiez la femme de la situation. Notre entretien me conforte dans l’idée que j’ai fait le bon choix, merci de votre franchise et de votre engagement. »

    L’assistante était rayonnante, et pas seulement parce qu’elle avait décroché le poste mais aussi parce que son travail était reconnu à sa juste valeur.

    Et vous les recruteurs, savez-vous reconnaître et valoriser la personne que vous embauchez ? Savez-vous entretenir la motivation de vos collaborateurs ? Par la forte stimulation positive, la responsabilisation et un haut niveau d’exigence, entouré par un environnement positif ? Voici quelques points qui entretiennent cette motivation et il y en a d’autres… Vous voulez les connaître ? Par exemple : l’acceptation inconditionnelle, des objectifs alignés sur nos valeurs et des challenges clairs, des limites aussi claires, et un apprentissage constant… Vous en voulez d’autres ?

    Et si vous suiviez une formation de manager coach, peut-être ? Et si vous vous renseignez sur cette formation ? Comment entretenir la motivation ?

  • Comment une information incomplète devient un argument fallacieux.

    François Hollande lors de son  discours à continué sur sa lancée, à affirmer un argument qu’utilise aussi la droite Française, dans son ensemble, pour justifier l’augmentation de l’âge de la retraite. En effet, il affirme : « L’espérance de vie s’allonge, il faut allonger la durée de cotisation ».

    Je me disais de manière empirique, mais alors si l’espérance de vie augmente, qu’en est-il de notre capacité à « profiter » de notre retraite ? Et hier, j’ai reçu le dernier numéro de Science et Vie (juin 2013) et là… J’apprends que l’espérance de vie, en bonne santé, est en baisse ! Et cela ça change tout !

    J’entends l’argument qui dit les travailleurs actifs financent la retraite des travailleurs qui ne sont plus actifs et c’est là que se pose le problème. En effet le revenu cumulé des travailleurs actifs devient insuffisant pour fiancer la retraite des travailleurs non actifs. Et après envisagé divers scénarios, la politique peut alors trancher entre les diverses options qui sont… Faisons participer TOUS les revenus pour participer à la guerre contre la pauvreté, et pour la solidarité… Y aurait-il des personnes « plus solidaires » que les autres ? Bon ce n’est pas mon propos, bien que je pense que cette voie n’a pas été assez visitée…

    Maintenant je reviens à l’argument qui affirme « Travailler plus longtemps car espérance de vie plus longue ». Mais de quoi parle-t-on ? Une espérance de vie avec la maladie d’Alzheimer? Une espérance de vie cloué dans son lit avec des problèmes de dos ? Une espérance de vie dans une chambre d’hôpital ? Une espérance de vie avec une maladie évolutive qui nous amène petit à petit vers la mort ?

    Mais de qui se moque-t-on avec ces arguments ? Car les études scientifiques en cours prouvent que en France si l’espérance de vie est la plus importante en Europe avec une moyenne à 81,4 ans (pour les femmes), les mêmes statistiques nous placent en 9ème position avec une espérance de vie en bonne santé n’excédant pas 65 ans (pour les même femmes) ! Il y a 4 maladies détiennent le record pour miner l’espérance de vie en bonne santé :

    • L’Arthrose
    • Le cancer du poumon
    • La maladie d’Alzheimer
    • L’insuffisance cardiaque

    C’est étude portent sur 400 000 personnes… je vous laisse découvrir cette étude sur Science et Vie.

    Alors messieurs les politiciens, votre argument est bien fallacieux ! Partir à la retraite à 65 ans c’est pour la plupart des gens quitter la travail pour la maladie… Est-ce cela l’avenir de la retraite ? La « retraite » c’est bien comme son nom l’indique le « retrait » d’une ressource usée pour le remplacement par une ressource neuve. Comme on jette les vieilles piles usagées

    Alors « qu’un vieux qui meurt c’est toute une bibliothèque qui disparaît » (Proverbe Africain) quand on change de paradigme… Sommes-nous seulement, des ressources humaines, ou, des richesses humaines ? En effet, pour moi, nous prenons de la valeur avec le temps qui passe, par nos échecs et nos réussites, par l’accumulation de toute l’expérience valorisée par notre analyse, et cela est vraiment le contraire de ce que l’économie actuelle mondiale affirme, en nous traitant comme une ressource à exploiter… A 50 ans, tu ne vaux plus rien… Car tu coûtes trop cher…

    Alors, il va falloir réfléchir et agir… Remplaçons les GRH (Gestion Ressources Humaines) en VRH (Valorisation des Richesses Humaines). Le coaching va dans ce sens, et si nous en parlions ? Comment valoriser votre richesse ?

  • Une chance ou une malchance ? Va savoir !

    POLOMBERIEUn de mes nombreux enfants s’est aperçu au bout d’un certain temps que que de gagner le SMIC avec un loyer proche de 600 € (charges non comprises) n’est pas viable à long terme. Il a vu ses dettes s’accumuler et il s’est replié stratégiquement vers son camps de base.

    « Allo papa… Est-ce que je peux venir chez toi ? » et moi de répondre « Bien-sûr mon fils … »… Et voilà mon fils … ses meubles (à la cave) et son… lapin !

    Bon, et alors ? Des contraintes en perspectives… Quelle malchance ! Juste au moment où nous avions fini les travaux au sous-sol pour l’atelier de poterie de mon épouse…

    Un peu de calme et de sérénité ? Non… Changement dans les habitudes… un ouragan et un lapin dans la maison !

    Je suis à Tanger où je viens de finir l’animation du premier séminaire de formation de coach… Et hier matin … vers 7:00 un SMS de mon fils… « Dégât des eaux… sous-sol inondé » … J’appelle mon fils immédiatement et il m’explique :

    « L’arrivée principale d’eau s’est cassé au niveau du réducteur de pression… J’ai été réveillé par le bruit de l’eau… il y avait déjà de l’eau sur 2 cm quand je suis arrivé à la cave. J’ai coupé l’arrivée principale d’eau… »

    J’ai appelé un réparateur qui passe cet après-midi parce mon fils à donné les clés à une voisine et hop ! C’est réglé ! Avant même que je rentre… Quelle chance !

    Alors avant de nous plaindre d’une malchance, vérifions que c’est vraiment une malchance… Combien d’exemples aurais-je encore à vous raconter qui étayent ce constat ? Une malchance devient souvent une chance. peut-être d’ailleurs que l’inverse aussi… Et si au lieu d’attendre que la chance se produise nous construisions nos chances ?

    Ma conclusion d’aujourd’hui :

    Construis ta chance avec tes objectifs en t’appuyant sur tes talents et tes ressources… Tu le mérites 😉

     

  • Le plaisir d’apprendre : Activité autotélique ?

    6a00d834209e6353ef0177449ce22d970dDrôle de titre ne trouvez-vous pas ? Qu’est-ce qu’une activité autotélique ?

    C’est une activité qui se suffit à elle-même. Et l’apprentissage se suffit-elle à elle-même ?

    Je viens d’en faire hier l’expérience en apprenant à utiliser mon flash en mode asservi puis apprendre à utiliser ma machine à coude pour faire du surfilage (arrêt de bout de tissu coupé pour éviter que cela s’effiloche) et pour faire les ourlet d’un jean noir que je viens d’acheter.

    C’est magique, je n’ai pas vu le temps passer pendant que j’apprenais.

    Comment utiliser le mode sans fil du flash, rechercher la documentation sur internet car ma documentation est…(je ne sais pas où !)…

    Puis lire et faire … faire et vérifier, tester toutes les positions du flash, puis avec et sans télécommande en testant chaque valeur de la balance des blancs en mode automatique non !!!! En mode manuel… Vérifier la priorité à l’ouverture puis priorité à la vitesse avec est sans auto-focus… avec un mini-pied et sans …

    Pour c’était vraiment pied et je n’ai pas vu le temps passer….

    6a00d834209e6353ef017c31bf3a71970bPuis apprendre à utiliser la machine à coudre (la nouvelle que je n’avais pas encore touché pour faire un ourlet … Apprendre à enfiler avec le système (génial) qui mets le fils dans l’aiguille (presque) seul… Vérifier avec un vieux drap, les mode de tension… changer le pied… la longueur du pas et la largeur…. faire une boutonnière simplement pour le plaisir de savoir le faire…

    et enfin couper mon pantalon à la bonne longueur, et surfiler puis faire mon ourlet…. Le premier avec avec cette machine…

    Et cela m’a renvoyé à l’époque où j’apprenais les mathématiques au lycée… L’éqpoque où nous nous retrouvions pour échanger, philosopher, projeter nos apprentissage dans notre monde .Où même en discothèque nous parlions des mathématiques… de la physique… et filles 😉

    Puis j’ai revu la perte d’intérêt pour ces sujets en arrivant vers les classes préparatoires… La lente descente de la motivation à faire et pratiquer dans ce domaine où j’excellais pourtant… La finalité avait changé… Seule la réussite aux concours comptait et cela … Ne comptais pas pour moi… Seul la joie d’apprendre comptait, la joie du partage… La source de la motivation par la finalité avait disparue…

    J’ai retrouvé cela sur la route, en marchant vers Saint-Jacques de Compostelle… Arriver finalement était moins important que les gens que je rencontrais sur la route, les paysages que je regardais, les cailloux du chemin… Aller à Saint-Jacques de Compostelle finalement c’est mettre un pied devant l’autre et rencontrer les autres et soi-même au bout du compte… Et cette activité se suffit bien à elle-même….

    Et si nous transmettions cela à nos enfants… L’effort est plus important que le résultat. Le plaisir est dans l’échec autant que dans la réussite… Et si je n’arrive pas à faire un ourlet aujourd’hui… Quelqu’un le fera pour moi… Et demain je saurai si j’apprends…. le temps est notre allier et il se contracte quand nous sommes dans le flow (voir la définition en lien avec les activités autotéliques).

    Je reviendrai sur ce sujet…. L’apprentissage est voie royale vers la construction de soi… Et le but de la construction de soi c’est quoi ? Pensez-vous qu’un jour vous aurez fini ? Que vous serez un homme fini ? Non ? Bien sûr !

    Alors apprenons chaque jour davantage… Simplement pour vivre !

    Bien à vous

     

     

  • La joie d’apprendre et de partager

    Initial Bike RideSamedi j’écoutais l’excellente émission de Jean-Claude Ameisen : Sur les épaules de Darwin que je vous conseille. Une fois n’est pas coutume, je vous donne un conseil 😉

    Comment apprenons-nous ?

    Lorsque que j’ai crée l’école certaines études scientifiques dans le domaine des neurosciences n’avaient pas encore été faites. Antonio Damasio avait déjà publié certains de ses livres et les études des PNListes nous enseignait déjà quelques pistes intéressantes, mais de manières non scientifique.

    Aujourd’hui les progrès dans le domaine des neurosciences donnent raison à nos intuitions pour certaines et contredisent apparemment les autres.

    • Apprendre c’est changer
    • Apprendre c’est se souvenir, et se souvenir c’est avant tout fragiliser son souvenir et le mettre en péril.
    • Le sommeil a un rôle important dans l’apprentissage
    • La joie est un élément important tout au long de l’apprentissage et pas seulement à la fin
    • L’apprentissage est un phénomène dynamique qui est d’autant plus efficace que l’on devient acteur de son apprentissage

    Et HOP (comme dirait mon ami, Achille Talon !6a00d834209e6353ef015434f42f41970c

    Le fait d’imposer à mes stagiaires de coacher pendant leur apprentissage est bénéfique pour eux et leur apprentissage.

    La méthode pédagogique qui va utiliser le coaching et la mise en action sera plus efficace qu’une autre méthode plus « académique et classique »

    Voici un bilan des deux méthodes :

     

    Formation pédagogique traditionnelle

    Coaching

    Le Contenu – Enseignement théorique

    – Simulations

    – Centré sur vos expériences

    – Vos interprétations propres de situations vécues

    L’objectif – Délivrer des savoirs

    – Stimuler la participation
    active à la formation

    – S’entraîner à maîtriser des connaissances

    – Créer et s’approprier un cadre propice à l’action

    Base de travail – Savoirs théoriques – Votre vécu et les vécus des autres participants
    Le Pôle d’intérêt

     

    – Orienté sur le formateur – Orienté sur vous
    Transmission du savoir – Par l’animateur

    – L’orateur vous transmet le savoir

    – Construction des connaissances par vous-même

    – Le Coach catalyse vos ressentis et facilite la formulation du savoir

    Évaluation – En fin de formation – Tout au long et en fin du processus
    Le rôle de
    votre animateur
    – En représentation

    – Montre l’exemple

    – Une posture bienveillante de facilitateur

    – Oriente votre apprentissage

    – Facilite la prise en charge

    – Facilite l’autonomie

    Votre rôle de stagiaire – Passif

    – Acceptation

    – Actif

    – Vous confrontez, vous remettez en question

    Étonnant non ?

    Que conclure (provisoirement car la science va encore évoluer…) ?

    1. La thérapie a bien sa place dans le système d’accompagnement puisque simplement le fait de se rappeler quelque chose va permettre d’apprendre à remplacer le souvenir traumatisant par un autre plus acceptable par le patient. Et cela conforte l’idée que « L’important n’est pas la réalité mais la perception que j’en ai et ce que je vais en faire. »
    2. Le coaching est une véritable méthode d’apprentissage et non une mode passagère. C’est en accompagnant le changement que l’on aide nos coaché à apprendre comment construire leur avenir vers les objectifs qui sont les leurs.

    Passer d’un savoir livresque et sans intérêt  véritable à une connaissance active. (co-naissance = naître avec = savoir intégré) : C’est l’enjeu d’une méthode pédagogique efficace et c’est la méthode pédagogique que nous utilisons chez No Limit Coaching 😉

    Alors qu’attendez-vous pour nous rejoindre ?

  • Remplir l’espace pour éviter quoi ?

    Je rencontre régulièrement des coachs débutants, ce qui est naturel pour moi, qui forme des coachs, et des coachs aguerris ce qui est aussi fondamental pour un coachs qui aime son métier et vise au développement de celui-ci. Lors de partage avec eux certains m’ont fait part de leur besoin de remplir l’espace sonore. Parler quand le silence s’installe, comme pour meubler l’espace de la relation. Bien entendu, ils savent et moi aussi que cela est contre productif dans notre métier.

    Avez-vous remarqué la puissance du silence comme outil de découverte de soi ?

    Lorsque qu’un client cherche une solution à proposer, le laisser dans le silence est un véritable cadeau que le coach lui fait. Il lui permet de remplir SON espace avec ses mots à lui !

    Alors pourquoi le coach ressent-il le besoin de remplir ce silence ?

    Je ne vais pas donner ici toutes les raisons de manière exhaustive et ce n’est pas le but de mon article. Je vous propose d’envisager le métier de coach comme un véritable métier d’accompagnement de l’humain. Or un humain est complexe et sa pensée aussi. Et c’est tant mieux ! Nous n’allons pas ici le mettre dans une boite.

    Pour comprendre la puissance véritable du silence, il est nécessaire de la « vivre ». C’est un peu comme la bicyclette…. Cela ne s’apprend pas dans les livres…

    Le silence est au début de cette initiation à l’accompagnement. Aussi j’arrête et vous laisse avec la véritable vedette de cette article : LE SILENCE… D’abord expérimentez puis … Échangeons si vous le voulez bien… Ce que vous y trouverez ne peut être trouvé que par VOUS… Bon voyage au pays des coachs… Le monde du silence y a sa place.