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  • Le « Mieux » peut-être l’ennemi du « Bien ».

    AristoteAujourd’hui je viens vous parler du juste milieu. Vous connaissez cette expression ? « Le mieux est l’ennemi du bien » une phrase de Voltaire… (mais je n’en suis plus si sûr maintenant que je l’ai écrite.)

    Prenons Aristote par exemple. Dans son approche du monde nous trouvons 3 lois :

    1. La loi de l’identité : Tout ce qui est est.
    2. La loi de non contradiction : Rien ne peut à la fois être et ne pas être.
    3. La loi du tiers exclu : Tout doit être ou bien ne pas être.

    Ces 3 lois ont été mises en défaut par la mécanique quantique, c’est à dire la science de l’infiniment petit. Et poussées à l’extrême ces trois lois, donnent  : « On ne change pas ce qui est ! » et cela justifie l’esclavage de l’homme par l’homme ou de la femme par l’homme d’ailleurs. On reste dans la dualité et jamais on ne peut envisager de troisième voie… Ces 3 lois poussées à l’extrême ont été néfastes à beaucoup de développements.

    Plus tard la sémantique générale (d’où vient la PNL) a réfuté l’utilisation de ces trois lois les remplaçant par les 3 postulats suivants :

    1. Une carte n’est pas le territoire,
    2. Une carte ne représente pas tout le territoire,
    3. Une carte est auto-réflexive.

    qui, donnent, appliqués à la vie courante et au langage :

    1. Un mot n’est pas ce qu’il représente,
    2. Un mot ne représente pas tous les faits,
    3. Le langage est auto-réflexif.

    Et cela a permis de développer la PNL, telle que nous la connaissons aujourd’hui. Rappelons-nous toutefois que la PNL n’est pas une science mais simplement un outil de modélisation !

    Ce n’est pas parce qu’une science de l’infiniment petit rejette certaines lois que celles-ci ne s’appliquent pas à notre univers visible. Et pourtant c’est bien ce que voudraient nous faire croire des personnes liées au développement personnel… Vous avez déjà entendu parler de la fameuse loi de l’attraction?

    Aristote a été rejeté au loin par les adeptes de la sémantique générale (Voir le monde des Non-A de A.E. Van Vogt où Non-A veut dire Non-Aristotélicien). J’ai beaucoup aimé ces écrits car ils me permettaient de continuer à aller vers un monde de perfection que je croyais être à l’origine du monde imparfait dans lequel je vivais alors. Mais la coopération entre les hommes, l’altruisme que je recherchais, je ne le trouvais pas… Et cela m’envoyait vers une autre forme de tyrannie totalitaire !

    Et le développement personnel nous fait miroiter tant de choses « merveilleuses » qui « devraient être » si l’homme était ce qu’il « doit-être »…. Mais alors ? Il y aurait donc un homme qui « doit-être » un homme contraint par une loi particulière ? Lisez Facebook, Google + et autre Twitter et … Pleurez !

    Oui pleurez braves gens devant l’imperfection de votre vie! Et même devant l’imperfection de votre imperfection ! Comment être parfaitement imparfait ? Vous croyiez qu’être imparfait était un but en soi ? Eh bien perdez tout espoir, car vous ne pourrez jamais être aussi imparfait que la perfection de cette imperfection qui vous est montrée dans les écrits sur le développement personnel.

    Après nous avoir privés de perfection, le développement personnel veut nous priver de notre humanité imparfaite. faire de nous des hommes et des femmes responsables, car conscients. En effet chaque fois que votre niveau de conscience monte votre responsabilité monte aussi. Alors pour être heureux, que faire ?

    Et si nous commencions par reconnaître ce que nous sommes à l’instant présent ? Simplement dans l’imperfection de notre connaissance intérieure : « Je suis ce que je crois que je suis, jusqu’à ce que je découvre que je ne suis pas cela. Et là je deviens ce que je crois que je suis devenu. Et ainsi de suite à chaque étape, je change de perception de ce que je suis puisque je change de perception de ce que je crois devenir. Et donc mon identité se constitue de toutes ces étapes successives de changement de perception »

    Et comment commencer le chemin ? Simplement en choisissant un but qui réellement me motive et en faisant le premier pas ! Et oui… Il n’y a que le premier pas qui coûte mais vous ne savez pas ce qu’il  coûte. Et surtout restez au milieu de la route, car, pour en revenir à Aristote, du début … Soit je crois que je suis et donc je suis…. Soit je crois que je ne suis pas et donc… plouf... Que se passe-t-il ? Il n’y a plus rien… y avait une ville et y a plus rien ….  Si ! j’existe !  Heureusement que Nougaro est là …. OUF !

    [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=luiByXD05hA&w=420&h=315]

  • A vaincre sans péril on triomphe sans gloire. Et alors ?

    No_Pain_No_GloryJe viens de retrouver un tee-shirt qu’avait acheté mon fils, Valentin, sur le Camino en 2006. Et beaucoup de souvenirs me sont remontés. Le voyage, la marche sur le chemin, en 2005, seul pendant les 2500 Km qui me séparaient de Saintiago, en partant de Paris. Puis en 2006, ce voyage avec mes trois enfants où nous sommes retrouvés sur la route ensemble.

    Je lisais ces derniers temps un livre de Tal Ben-Shahar, L’apprentissage de l’imperfection, où je me suis aperçu que j’ai appris beaucoup en quelques années.

    Je ne suis plus un perfectionniste « total », il y a beaucoup de cas où je suis un optimaliste et même je dirai que je suis plus optimaliste que perfectionniste. Enfin comme le dit Tal Ben-Shahar, je suis un perfectionniste qui se soigne. Et ça marche !

    Je ne vais pas reprendre le tableau exhaustif du livre ici, cela vous permettra de le découvrir par vous même si vous le lisez mais je vais reprendre une notion importante qui différencie l’optimaliste du perfectionniste et que j’éclaire dans un autre article où j’ai découvert imperfection. ici je vais développer une implication sur cette découverte.

    Le perfectionniste est focalisé sur l’objectif. Seul le but compte. Il espère qu’en atteignant l’objectif il trouvera le bonheur, mais ce bonheur est éphémère et une fois l’objectif atteint, Il en diminue la valeur au point d’aspirer à autre chose qui l’attire vers un bonheur hypothétique. Il cultive la notion de « No Pain, No Glory« , c’est à dire : « Pas de gloire sans peine » ou autrement dit en Français : « A vaincre sans péril on triomphe sans gloire », « Une victoire facile ne vaut rien », « Puisque ce fut facile pour moi, c’est trop facile et donc cette victoire ne vaut rien ». Par contre un échec lui procure un grand désarroi car il s’imagine toujours qu’il aurait pu mieux faire puisque la perfection lui est accessible.

    L’optimaliste est focalisé sur le chemin et l’objectif. c’est à dire qu’il peut changer de chemin tout en gardant les yeux sur l’objectif. Il peut apprendre de ses échecs en route et y prendre du plaisir car le bonheur pour lui est sur la route autant que dans le but.

    Pour le perfectionniste « il vaut mieux être un Socrate insatisfait qu’un idiot heureux » alors que l‘optimaliste se comporte comme un bébé qui cherche à découvrir le monde et s’émerveille du bonheur qu’il va y rencontrer dans cette action. Bien-sûr l’optimaliste se plante aussi et il apprend. La tristesse fait aussi partie de sa vie. Elle fait partie du processus d’apprentissage.

    Vous connaissez le modèle de Hudson ? C’est quand on passe en Phase 3 que l’on peut grandir en son être ! La prochaine fois nous parlerons de l’arrêt de la cigarette, du régime et autres joyeuseté… Pourquoi ? Parce qu’il y a un rapport !

  • Quand l’acquis modifie l’inné

    IMG_7321Dans le magazine « Science et vie » numéro 1152 de septembre, un article retient mon attention, car, faisant suite à une discussion sur l’inné et l’acquis avec un ami. Vous savez une discussion comme il en existe le soir après un repas où l’on va reconstruire le monde. C’est magnifique comme le monde est souvent reconstruit pour le meilleur et pour le pire au cours de ces soirées. On y laisse tous un morceau de notre vie, sur une table et un banc comme le chantait Michel Fugain voir la vidéo ci dessous :

    [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=7kxxO4AG8kU&w=420&h=315]

    Dans cet article de science et vie l’idée de base est : « Penser acquis plutôt qu’inné »

    Dans les années 2000 un chercheur a prouvé qu’un épisode de famine vécu par un ancêtre modifie le métabolisme des petits enfants ! Un régime alimentaire peut suffire à désactiver certains gênes sur plusieurs générations. cela signifie que nous pouvons aider nos descendants… Génial non ?

    Il suffit que je modifie ma manière de vivre pour pouvoir aider mes descendants à lutter contre des maladies que je pourrai transmettre et les aider à avoir une vie meilleure. Bon, comment la modifier ? Et quand le faire ? Bien sûr, pour moi, qui ai déjà eu, mon petit cancer et qui ne peut plus avoir d’enfants c’est trop tard ? Ben non… Car mes petits enfants inter-agissent encore avec moi. Simplement, je peux par exemple leur transmettre ma joie de vivre en espérant que celle-ci sera et restera contagieuse.

    Mes enfants aussi peuvent encore agir… Ils vont avoir des enfants … Ils ne sont pas encore né… Et les actions de papa et maman avant la conception agissent dans le « bon » sens… Donc mon action est aussi de les informer.

    Y -a-t-il un danger à cette magnifique nouvelle ?

    OUI !!!! Les intégristes, de tout poil, qui vont maintenant faire pression sur nous pour changer notre façon de vivre « pour notre bien » ! Et je ne parle pas d’action de respect, pour l’autre, comme dans le cas de la cigarette, mais de « respect » de notre descendance…. Que nous ne connaissons pas encore et que nous ne connaîtrons peut-être jamais.

    « A cause » de nos enfants pourrons-nous encore détruire nos petites cellules grises avec un « bon » verre de whisky ? Pas facile de placer le curseur, hein ? Notre liberté est un bien fragile. Et si je ne veux pas être heureux ? Ai-je le droit ?

    Bien-sûr nous n’en sommes pas encore là mais lorsque j’entends que je peux aider ma descendance en me changeant moi-même, que j’en ai le pouvoir, est-ce que j’en ai le devoir ?

    Allez… A vos neurones ! C’est VOTRE CHOIX ! Et heureusement 😉

  • Comment j’ai découvert que l’imperfection est sur le chemin du bonheur.

    6a00d834209e6353ef015432d76b57970cA cette époque, il y a longtemps, dans un pays entre la France et l’Espagne. J’étais au pays du Camino (Le chemin de St Jacques de Compostelle). J’avais décidé ce jour là de faire, une longue étape. J’avais en effet décidé de marcher pendant 37 KM. Je venais de marcher 32 KM et je passais derrière une maison où une femme était en train d’enlever une souche. Je m’approchais d’elle et lui proposais mon aide. Elle me regarda. Elle avait la tête penchée en arrière, et je sentais sa méfiance. Puis elle voit mon chapeau avec la coquille sur le front, et se détend. Elle me sourit et accepte mon aide. Nous travaillons ensemble pendant 50 minutes et la souche est enlevée.

    Cette femme, Maria, m’invite à boire un coup. J’accepte avec plaisir et nous commençons à deviser autour de la vie, la liberté, le Camino, la religion. Pendant cet échange, des amis à elle, se joignent à nous et la discussion dure une heure, et l’après-midi, avance, vers le soir, inexorablement.

    Je me dis « Il faut que je parte car j’ai encore 5 km à faire soit une heure de marche environ, et j’ai pris un engagement envers moi ce matin ! 37 km ! Je dois respecter ma parole. mais je suis bien ici, et je n’ai plus envie de marcher »

    Maria, me propose de passer la nuit dans sa chambre d’ami. Et en moi un combat entre ma recherche naturelle de la perfection et la joie du partage avec Maria et ses amis. Que vais-je faire ? Je suis conscient que la perfection n’est pas humaine, et pourtant je crois en cette perfection.

    La perfection me pousse et je peux constater que je pense « Il faut … je dois » C’est ma zone de contrainte qui parle ! Toute ma vie, j’ai couru après une perfection illusoire. Finalement je me demande mais qu’est-ce qui est important pour moi ? D’arriver à St Jacques dans les temps ? De voir un tas d’os dans une boite ? Où d’aller à la découverte de moi-même ? De rencontrer les habitants du pays Camino ?

    L’important dans la vie c’est de faire ce qui est important. C’est la lutte entre la lettre et l’esprit, entre le fond et la forme.

    L’étape fait 37 km … Et si je m’arrête ici ? Demain je devrais marcher 5 km de plus pour tenir mon tableau de marche. Quel tableau de marche ? Pourquoi ce tableau de marche ? Parce c’est indiqué sur le guide qui me sert de référence ? Et si je quittais la référence ? Et si je faisais MON Camino ?

    Pour le perfectionniste que je suis le but à atteindre doit-être atteint de la BONNE manière ! Mais quelle est la bonne manière ? Pourquoi cette manière « morale » de parler de mon objectif ? Pourquoi le bien et le mal sont présents dans ma tête ? Et je fais, pour chaque objectif de ma vie, de la même manière. Un point de départ et un point d’arrivée, et, un chemin tout droit et bien tracé. Voilà ma vie ! A chaque erreur je recommence au départ. Et … C’est vraiment dûr la vie comme cela.

    Ce jour là, je décidé de faire mon pas de coté. je ne recommencerai pas au début ! Non, je veux bien reculer de trois pas pour voir mieux l’obstacle devant moi mais je ne repars pas au début ! Je vais contourner l’obstacle. La perfection n’est pas humaine et je suis un humain. J’accepte de l’être aujourd’hui.

    Quelle perfection dans cette imperfection que je découvre ce jour là. J’ai passé une belle soirée, j’ai découvert un havre de paix dans vie. Maria est loin aujourd’hui, j’ai aidé Maria avec sa souche, et elle ne sait pas que son accueil m’ rempli la vie de joie. Un si petit effort et une si grande joie en échange ! Merci Maria… Merci le Camino.

    Et vous où en êtes-vous par rapport à la perfection ? Et l’imperfection ça vous aide ? A quoi ? Une route vers le bonheur ?

  • Une fleur violette se réserve à qui peut la surprendre.

    IMG_7268Une fleur violette dans mon jardin cette après-midi, se cachait dans la pelouse. Depuis combien de temps se cachait-elle ? Je ne saurai le dire, mais aujourd’hui, je la vois ! Et oui, j’ai enfin réussi à la voir cette fleur qui était là dans pelouse de mon jardin, discrète et silencieuse. Silencieuse comme le sont les petites fleurs qui ne sifflent pas sous le vent et discrète comme le sont les fleurs sans parfum agressif.

    Ce matin je croyais que ma pelouse n’hébergeait pas ce genre de fleurs or aujourd’hui je donnais un cours de PNL (le dernier jour) et je rappelais aux stagiaires que les croyances se justifient par l’expérience. Et nous avons directement abordé la notion de croyances « ressources » et de croyances « limitantes ». Bien sûr j’expliquais que cela est « conjoncturel » et qu’une croyance limitante, ne devenait limitante que dans la mesure où elle ne permet pas d’atteindre son objectif que celui-ci soit un objectif personnel ou bien un objectif qui viennent de l’extérieur d’ailleurs.

    Certaines pensent que le port d’un attribut est nécessaire pour vivre leur vie et cet attribut fini par être indispensable pour elles. Tout cela parce qu’elle croient être différentes des hommes et avoir des devoirs différents d’eux parce qu’elles sont femmes. Personnellement, je ne le crois pas car je pense que les hommes ne différent pas tant que cela des femmes, et qu’il y a quelque fois plus de différence entre deux hommes qu’entre un homme et une femme. N’oublions pas que je suis un anti « Mars-Vénus » (voir mon billet à ce sujet) et que la science semble aller vers mon idée de la chose.

    Lorsque je croie quelque chose j’agis en conséquence pour justifier ma croyance ! Si je ne crois pas que je vais trouver le beurre, j’ouvre le frigo et… je ne trouve pas le beurre !

    Si je crois que dans mon jardin, j’ai une chance de trouver des fleurs, il suffit d’y aller et je vais faire le nécessaire pour en trouver. Bien-sûr il est possible que je n’en trouve pas quand même. mais… Si je crois ne pas trouver de fleurs dans mon jardin… Pourquoi est-ce que j’irai en chercher ?

    Et joignant le geste à la parole, j’y vais … Dans mon jardin et regardez la photo… Elles sont petites… Toutes petites et elles existent ! Le bonheur est autour de nous… Enfin j’y crois… Le bonheur est en nous… Ca aussi j’y crois… Est-ce que c’est pour cela que je suis heureux ?

    Et vous ? Vous y croyez au bonheur ? Avez trouvé des fleurs dans votre jardin ? Où simplement dans la rue ? Les fleurs sont là …. Pourquoi pas le bonheur ?

    C’est cela la « méthode apprécitiave »… D’abord une croyance… Puis une expérience.

     

  • Une invitation au partage

    ArbreAujourd’hui à la veille du début d’un stage que je vais animer à partir de demain, je suis dans un état d’esprit de véritable accueil aux autres. C’est un moment très agréable où revient dans ma mémoire l’histoire de l’arbre. Vous connaissez cette histoire ?

    L’histoire de l’arbre

    Pour moi la vie est un arbre, dont les racines plongent dans notre passé et les branches sont dirigées vers notre avenir. Cet arbre est au milieu d’une grande cour, entourée de bâtiments.

    Chacun d’entre-nous vivons dans des appartements du RDC au 9 (ou plus…) ème étage en fonction de notre niveau de conscience et de notre intégration de notre vécu.

    L’idée de base ?

    Nous voyons tous le même arbre mais pas de la même manière en fonction de notre angle de vue, de l’appartement où nous vivons. Si vous êtes de l’autre coté de la cour vous ne voyez pas l’arbre de la même façon que moi.

    Invitez-moi à voir cet arbre de chez vous ou venez chez moi. Mon appartement vous est ouvert. Tout le monde peut visiter. Partageons nos points de vue, et loin de diminuer ceux-ci, nous augmenterons notre angle de vue.

    Une seule demande si vous venez chez moi : « Essuyez-vos pieds avant d’entrer et ne posez pas vos crottes de nez sous la table du salon« 

    Bienvenue !

  • Un cadeau dans l’été : Les araignées.

    IMG_7239Hier je voulais installer la lumière dans un sombre placard, dont je vous ai mis la photo en début d’article. En haut de ce mur il y a un trou qui permet de passer un fil que je vais relier au réseau principal de courant de la cave. Pour cela j’ai besoin de passer derrière ce mur dans un espace appelé « vide sanitaire ». Vous connaissez les vides sanitaires ?

    C’est un endroit où personne ne va jamais et qui devient rapidement le paradis des araignées. Ca y est le mot est lâché : « Les araignées » !

    Suite à un problème physique je suis incapable dans des conditions acceptables de passer sous le vide sanitaire aussi j’appelle à l’aide mon fils Valentin. Valentin est très serviable, et particulièrement gentil, et c’est vraiment une de ses caractéristiques principales. sa réponse ne fait aucun doute … Et bien si !

    « Papa, je suis arachnophobe ! »  Pour info, l’arachnophobie est la phobie des araignées. Voir Wikipedia pour plus de détail

    Je propose une solution. « Tu sais que je pratique Tipi, et je peux t’aider à désactiver cela. » et sa réponse ne se fait pas attendre. « Tu m’a dit qu’il fallait une expérience précise, présente à l’esprit. Et je n’en ai pas ! »

    « Ben, voilà une bonne occasion non ? Mort de rire ! » et lui aussi de rire … Je te propose de faire passer devant toi ma canne de marche en faisant des moulinet… Cela détruira les toiles d’araignées puis tu passeras avec un projecteur puissant.. OK ? »

    Alors, il se lance… Avec lenteur… Avec circonspection… doucement puis.. Il y arrive.

    « BRAVO !!! Et merci Valentin… »

    Le soir après le repas, mon fils vient me voir… « Papa, je sors quelques minutes mais avant peux-tu me faire un Tipi ? Car J’ai maintenant une situation ! (Sourire)« 

    • « OK ! On y va! »
    • « Ca va être long ? »
    • « Non 10 minutes max… »
    • « OK ! »

    Et nous fîmes notre séance… Un succès ! Il ne reste plus qu’à vérifier cela à l’appui d’une expérience, et surtout, mon fils m’a fait confiance. Il m’a permis de l’aider et il m’a aidé, en retour, en me permettant d’avoir le 220V dans le placard… Un échange bénéfique pour les deux.

    Voilà pourquoi je parle de cadeau, un vrai cadeau au coeur de l’été.

    Merci à moi d’avoir osé faire appel à lui et d’avoir appris Tipi, merci aux araignées d’exister, et merci à Valentin pour sa gentillesse et sa confiance.

  • Le bonheur n’est pas dans la consomation ? Il est où alors ?

    6a00d834209e6353ef01538fc332d6970bCe matin en me levant j’ai eu une révélation : Je nage dans le bonheur. Alors avant de partir, je voulais partager cet instant où je sais que je suis heureux et où je sais pourquoi ! Il m’arrive souvent d’être heureux sans savoir pourquoi. Simplement parce que j’ai choisi de l’être, tout simplement, mais ce matin c’est différent. Je suis heureux et je sais pourquoi :

    • Je désire être marié avec mon épouse actuelle.
    •  Je désire faire le métier que je fais et que j’aime.
    • Je désire avoir les amis que j’ai.
    •  Je désire avoir les enfants que j’ai.
    • Je désire vivre où je vis.
    • Je désire manger ce que j’ai dans mon assiette.
    • J’aime mon image dans le miroir quand je me rase.
    • Je désire avoir les projets que j’ai dans la tête
    • Je désire… ce que j’ai !

     Enfin je crois que j’ai compris la phrase de saint-Augustin :
    « Le bonheur c’est de continuer à désirer ce qu’on possède. »

    J’ai des projets et j’aime ces projets. Enfin j’aime les vivre. J’ai compris sur le chemin de Saint-Jacques que l’important est plus dans le chemin que dans le but. J’ai un toit sur la tête et des vêtements que j’aime… Une vieille moto qui m’emporte dans le vent du petit matin. J’ai des rêves d’enfants, enfin je veux dire des rêves tout simplement.

    Le bonheur finalement c’est simple, non ?

    Eh bien ce n’est pas si sûr… regardez les Tragico-Romantiques, qui sont toujours dans l’attente de la catastrophe qui va suivre : « Aujourd’hui ça va bien…. Ca va pas durer ! c’est sûr ! » Ils ne vivent de d’envie d’avoir… ce qu’ils n’ont pas et ils espèrent nous entraîner à leur suite dans une débauche de consommation qui ne coupe pas leur appétit des choses nouvelles et changeantes. Leur chanson préférée c’est : « Un jour, mon prince viendra…. » et quand il est là… Ben mince alors, il pue des pieds !

    Les pigeons sur le toit d’à coté me rappellent à l’ordre… les mouettes sont en effervescence… Les coqs chantent dans le lointain… Le soleil se lève se matin… Je me gratte le bras qu’un moustique n’a pas épargné… Je vais maintenant prendre mon petit déjeuner et partir vers ma journée de travail… Je voulais vous dire une chose ce matin, à vous les gens qui me lisent en ce moment : « Je vous aime et c’est aussi cela le bonheur ! »

  • Comment le secret participe à notre construction.

    6a00d834209e6353ef0147e0c1d1de970bAvec l’affaire Wikileaks le secret était sur toutes les bouches. Si je remonte dans le temps, j’ai lu un livre qui s’intitulait « Le Secret » de Rodha Byrne. Et si je remonte encore dans le temps je m’aperçois que le secret, de certaines société dites secrètes, tel la Franc-Maçonnerie et autres mouvements ésotériques voire occultistes pour certains, ressort régulièrement dans des journaux comme le nouvel Obs ou l’Express et autres magazine qui veulent l’espace d’un instant augmenter leur vent ! Le secret ferait-il vendre  ? Ben mince alors !

    Mais alors que penser du secret ? Est-il nécessaire ? Et si oui à quoi ?

    Je ne vais pas dans cet article traiter de tous les articles du secret, car ce serait un peu long et certainement fastidieux à lire pour certains d’entre-nous. Et je suis prêt, bien entendu à échanger avec vous sur le sujet. Je veux aborder ici un coté positif du secret qui permet d’éveiller l’intérêt des personnes et de les mettre en mouvement vers leur propre construction.

    Imaginons que je vous dise que j’ai trouvé le secret du bonheur, d’autant plus que c’est vrai que je l’ai trouvé. Vous êtes intéressé ?

    Première présentation de ce secret :

    • Ce secret passe par une recherche personnelle qui va vous obliger à changer quelque chose au fond de vous en fonction de qui vous êtes, d’où vous venez, de ce que vous avez déjà fait, et même de ce que vous possédez tant au niveau matériel, qu’immatériel. C’est une recherche longue et difficile car chaque pas doit-être fait par celui qui veut découvrir ce secret. cela peut-être le travail de toute une vie ou celui d’un éclair de temps qui va perdurer dans ce que vous deviendrez car une fois ce secret acquis il vous change d’une façon irréversible et durable. Un peu comme le secret de l’équilibre du vélo… Une fois qu’on sait faire du vélo on ne l’oublie jamais !
    • Et là je pourrais vous parler d’Alchimie, du Temple de Delphes, de Mythologie Grèque, de Hermès et de la table d’émeraude, et… etc…. Mais je ne vais pas le faire … 😉
    • C’est vendeur, hein ?

    Deuxième présentation de ce secret :

    • L’Amour. Depuis que je vis l’Amour en conscience j’ai trouvé le bonheur.
    • C’est nettement moins vendeur, hein ?

    Pourquoi ?

    Parce que le secret est maintenant à l’intérieur même du mot Amour et que vous n’êtes plus conscient qu’il y a un secret dans ce mot. Parce que vous avez déjà un jour dans votre vie rencontré l’Amour et que vous continuer malgré tout à pensez que le bonheur est ailleurs. Parce vous rationnalisez ce que je viens d’écrire et que…. A l’école on n’apprend pas ça !

    Avez-vous lu le livre « Le Secret » ? Et peut-être avez-vous été déçu ? Vous avez peut-être pensé… Mais que veulent-ils me vendre, tous ces gens ? C’est de la pensée magique ! C’est un truc New-Age… C’est … Ce n’est pas rationnel ! Mais alors que pensez-vous du Nombre d’Or ? Ou du fameux Pi ? Est-ce rationnel ? Ils ne sont pas facile, à comprendre, ces deux nombres, hein ?

    D’accord, d’accord… Il reste des mystères et des secrets… Et le secret est attirant par nature ! Voilà une des clés qui nous fait avancer. Chercher le secret du bonheur, c’est une des clé du bonheur ! La recherche est une des voies qui permet à l’homme de construire son monde intérieur et extérieur ! Comme le chemin que j’ai pris en 2005 pour aller vers Saint-Jacques de Compostelle en est une autre, ou d’autres voies que d’autres ont pris…

    Etonnant non ? Comme dirait My Private Hero… Pierre D…. Qui lui aussi m’a permis de voir une autre des arcanes (clés) du bonheur… L’humour !  Mais c’est une autre histoire Titus…

    6a00d834209e6353ef0148c6cbe983970cEn conclusion :

    Il est des domaines où le secret est nécessaire pour permettre la construction de notre temple intérieur. Pourquoi tuer notre bâtisseur intérieur.

    Gardons au fond de notre coeur à l’abri du notre boite crânienne, bien derrière nos dents, notre langue reliée à notre coeur en contact avec le secret… Mais Chut!!!!!! Vous voulez savoir ?

    C’est un secret !