Qu’est-ce que le bonheur ? Il m’est arrivé de me poser cette question et vous avez pu vous en apercevoir en lisant les articles de ce Blog dans la catégorie #Bonheur. Je dois dire qu’aujourd’hui je ne me pose plus cette question. Aujourd’hui quand le bonheur passe à ma portée et qu’il prend le temps de s’arrêter près de moi, je le caresse avec gourmandise. Car le bonheur à le poil doux et soyeux ! Et aujourd’hui je sais pourquoi il est si difficile à définir, à attraper, à comprendre, car le bonheur est un chat !
Il passe à côté de vous silencieusement et ne se fait pas remarquer, si vous n’êtes pas pleinement à l’instant présent. Le bonheur n’est pas bruyant sauf quand il a faim ! Il vous empêche de dormir quand vous ne l’avez pas nourri. Il vient se frotter les moustaches sur votre visage et vous lèche de sa langue râpeuse ou bien vous mordille le nez ! Si vous essayez de l’attraper et qu’il ne veut pas, il vous déchiquette la main ou le visage… C’est un carnage.
Il est toujours où vous ne l’attendez pas, et jamais où vous croyez sauf pendant sa sieste où il se prélasse au soleil… Quand il veut sortir et que vous lui ouvrez la porte, il va rester là, pendant tout un temps, à se décider de sortir, et vous allez vous impatienter… Vous connaissez çà ? Bien sûr ! Et plus vous serez impatient et plus il sera lent !
Alors vous l’avez reconnu ? Il est là ! Dans le présent… À côté de vous… Le bonheur est un chat et un chat est toujours dans le présent.
Le passé est uniquement dans votre tête, avec son cortège de regrets, de jugements et de remords ; et bien sûr, ses ruminations ! Le futur est uniquement dans votre tête, avec son cortège de peurs et d’interrogations ; et bien sûr ses ruminations ! Et comme vous pouvez le remarquer, les ruminations sont dans votre tête au passé et au futur…
Mais le bonheur est un chat et un chat est au présent… Le chat n’est pas dans votre tête, il est là à côté de vous, au présent. Pour le rencontrer, il faut sortir de votre tête ! Il faut s’évader de votre boite crânienne pour rencontrer le chat. Vous ne savez pas faire ? La médiation de pleine conscience vous montre un chemin, vers la liberté…
Rencontrez le chat… C’est ce que je vous souhaite … Et comme Alice au pays des merveilles, il restera peut-être au bout du bout le sourire du chat du Cheshire pour vous accompagner sur la route… 
Souvenez-vous que le chemin est derrière vous comme l’écrit Antonio Machado : « Caminante, no hay camino… » C’est à vous de le tracer… Vous voulez que je fasse quelques pas avec vous ?
Peut-être, avez-vous lu, les livres de Tal Ben Shahar, dont « L’apprentissage de l’imperfection ».
Avez-vous remarqué comme il est facile de se « pourrir » une soirée facilement avec des gens qu’on aime. Pourtant, on les aime vraiment et sans arrière pensées.
Et le GBS alors ? (Le gros bon sens)
Comme tous les ans, il y a une expression qui est sur beaucoup de lèvres : « Bonne année, bonne santé ! » et souvent l’on rajoute « Et surtout la santé ! »… Et tous les ans depuis quelques vingt ans maintenant je me dis, alors quoi, ce serait foutu ?
Aujourd’hui je vais aborder un problème général que rencontrent les coachs et aussi certains thérapeutes. Quand on rencontre un patient ou un client avec qui on n’avance pas ! Il semble même impossible d’avancer. Nous avons bien des techniques pour entretenir voire développer la motivation. Mais quand la motivation est « absente » … Que la personne n’a vraiment envie de rien…
Lorsque je présentais ACT à quelqu’un, je rencontrais souvent un problème autour d’un des points de l’hexaflex (voir schéma). Ce point c’est le « soi-comme-contexte« . Qu’est-ce que c’est que cette bête ? Comment expliquer le soi-comme-contexte à un béotien sans être compliqué ? Sans entrer dans un jargon où le poisson se retrouve souvent noyé plus vite que le chien qu’on a trouvé comme excuse….
J’ai trouvé en me baladant sur les sites des réseaux sociaux un « Therapist’s Heart » qui m’a beaucoup plu. C’était sur le site http://www.goodtherapy.org. Je me suis dit que cela ressemblait tellement à mon coeur que je vous en livre une traduction approximative, mais très ressemblante. Cela peut s’adapter à un psychologue, à un coach, à un métier de l’accompagnement en général.
Dans mon métier, je rencontre de nombreuses personnes qui sont piégées par leur intelligence. J’ai moi-même été dans ce cas de nombreuses années sans réellement comprendre le piège.
Lorsqu’une personne se présente à mon cabinet pour que je l’accompagne une des premières questions est : « Vous avez fait l’effort nécessaire pour être ici avec moi. Vous avez pris un RV. Vous avez attendu le jour et l’heure de ce RV. Vous vous êtes organisé pour venir ici. Peut-être avez-vous déplacé des choses à faire. Peut-être que le fait d’être ici provoque en vous des émotions désagréables, telles que la peur, la honte, l’ennui. Peut-être aussi que vous préféreriez être ailleurs, par exemple à la piscine, ou au cinéma, que d’être ici. Et malgré tout cela vous êtes ici. Si vous êtes ici, c’est donc que cela vous semble important d’âtre ici. Peut-être espérez-vous quelque chose d’important pour vous en venant me voir. Pouvez-vous m’en dire quelques mots ? »
Hier, j’allais à la signature du contrat-cadre entre la région IDF et l’Agefiph, au siège de la région 57 rue de Babylone à Paris.
Alors je recommence « Aidez-moi ! J’ai besoin d’aide ! » Et je vois deux femmes habillées en tailleur et chaussures à talon aiguille. Deux Parisiennes comme on les imagine. Et l’une d’elles me demande, « On peut vous aider Monsieur ? » Et je leur explique ma situation. « Je suis coincé, il faudrait légèrement bouger le scooter d’à côté sans le faire tomber pour que je dégage l’ergot de ma béquille, du pot d’échappement du scooter d’à côté. » Et hop…