Étiquette : bonheur

  • Le bonheur est un chat !

    AyaQu’est-ce que le bonheur ? Il m’est arrivé de me poser cette question et vous avez pu vous en apercevoir en lisant les articles de ce Blog dans la catégorie #Bonheur. Je dois dire qu’aujourd’hui je ne me pose plus cette question. Aujourd’hui quand le bonheur passe à ma portée et qu’il prend le temps de s’arrêter près de moi, je le caresse avec gourmandise. Car le bonheur à le poil doux et soyeux ! Et aujourd’hui je sais pourquoi il est si difficile à définir, à attraper, à comprendre, car le bonheur est un chat !

    Il passe à côté de vous silencieusement et ne se fait pas remarquer, si vous n’êtes pas pleinement à l’instant présent. Le bonheur n’est pas bruyant sauf quand il a faim ! Il vous empêche de dormir quand vous ne l’avez pas nourri. Il vient se frotter les moustaches sur votre visage et vous lèche de sa langue râpeuse ou bien vous mordille le nez ! Si vous essayez de l’attraper et qu’il ne veut pas, il vous déchiquette la main ou le visage… C’est un carnage.

    Il est toujours où vous ne l’attendez pas, et jamais où vous croyez sauf pendant sa sieste où il se prélasse au soleil… Quand il veut sortir et que vous lui ouvrez la porte, il va rester là, pendant tout un temps, à se décider de sortir, et vous allez vous impatienter… Vous connaissez çà ? Bien sûr ! Et plus vous serez impatient et plus il sera lent !

    Alors vous l’avez reconnu ? Il est là ! Dans le présent… À côté de vous… Le bonheur est un chat et un chat est toujours dans le présent.

    Le passé est uniquement dans votre tête, avec son cortège de regrets, de jugements et de remords ; et bien sûr, ses ruminations ! Le futur est uniquement dans votre tête, avec son cortège de peurs et d’interrogations ; et bien sûr ses ruminations ! Et comme vous pouvez le remarquer, les ruminations sont dans votre tête au passé et au futur…Chat2

    Mais le bonheur est un chat et un chat est au présent… Le chat n’est pas dans votre tête, il est là à côté de vous, au présent. Pour le rencontrer, il faut sortir de votre tête ! Il faut s’évader de votre boite crânienne pour rencontrer le chat. Vous ne savez pas faire ? La médiation de pleine conscience vous montre un chemin, vers la liberté…

    Rencontrez le chat… C’est ce que je vous souhaite … Et comme Alice au pays des merveilles, il restera peut-être au bout du bout le sourire du chat du Cheshire pour vous accompagner sur la route… Sourire

    Souvenez-vous que le chemin est derrière vous comme l’écrit Antonio Machado : « Caminante, no hay camino… » C’est à vous de le tracer… Vous voulez que je fasse quelques pas avec vous ?

     

     

     

  • Les vertus de l’imperfection

    Peut-être, avez-vous lu, les livres de Tal Ben Shahar, dont « L’apprentissage de l’imperfection ». J’en parlais dans un article de 2014 à propos du sacre mitigé du PSG en championnat de France. Ce mois-ci, dans Cerveau et Psycho de mars 2018, il y a un sujet très intéressant qui reprend tous les aspects de la « charge mentale« , depuis le partage des tâches à la maison entre Monsieur et Madame, qui est  la charge mentale ménagère, à toutes les formes de la charge mentale qui est une saturation de nos mémoires. En effet, cet article traite, du flow psychologique (voir article), du lâcher-prise et même de GTD (Getting Things Done de David Allen) sans le nommer précisément…  et dont je reparlerai le sujet dans un prochain article.

    J’aimerai dans cet article la notion dont nous parle si bien Tal ben Shahar, qu’est l’optimalisme… Pourquoi ? Parce que l’optimalisme a une vertu fondamentale :

    « L’optimalisme permet d’accéder au lâcher-prise »

    Nous allons voir ici comment. La personne optimaliste  :

    1. Se donne le droit à l’imperfection
    2. Elle observe le présent pour y voir ses avancées et éprouve de la fierté à cela.
    3. Elle analyse ses échecs pour réparer, et pour apprendre et en tirer profit. Elle ne confond pas erreur et faute.
    4. Elle accueille les remarques ou les laisse glisser, sans s’y attacher.
    5. Elle fait toujours de son mieux malgré les obstacles et les ennuis de la vie quotidienne.
    6. Elle peut changer de point de vue et de direction, facilement, selon le contexte et sans se remettre en cause pour cela.
    7. Elle savoure ses réussites et ses victoires avec humilité et bienveillance.
    8. Elle profite des opportunités et des apprentissages chaque fois que le contexte lui propose de le faire.

    Grâce à tous ces points précédents … ELLE SAIT LÂCHER PRISE !

    Maintenant un peu de comparaison avec la personne qui ne sait pas le faire :

    1. Elle veut que tout soit parfait, et fini selon le plan établi.
    2. Elle s’autocritique avec excès.
    3. Elle dénigre ses échecs et même souvent minimise ses succès, voir les dénigre aussi.
    4. Elle est toujours sur la défensive face aux remarques. Elle cherche toujours à se justifier.
    5. Elle ne supporte pas les obstacles et les aléas du quotidien.
    6. Elle s’obstine et s’enfonce dans les détails qu’elle est la seule à prendre en compte. Elle chasse le moindre défaut en permanence, et recommence sans cesse les vérifications et se mets en retard sur ses tâches à faire.
    7. Elle utilise ses échecs pour se confirmer sa nullité.
    8. Elle se sent condamnée à la victoire ou à l’échec, pas d’entre-deux possibles. Pour elle c’est bien ou mal, vrai ou faux.

    ELLE NE SAIT PAS LÂCHER PRISE !

    Alors vous avec reconnu la deuxième catégorie de personne ? Ce sont … Ce sont les … PERFECTIONNISTES.

    Le perfectionniste a beaucoup plus de chance de souffrir de charge mentale excessive. Et c’est celui qu’on retrouve malheureusement dans la majorité des cas de burnout…

    Comment changer cela ? Et si vous essayez ACT ? La Thérapie d’Acceptation et d’Engagement vous offre un moyen très efficace de développer ce lâcher-prise.

    Bien sûr vous pouvez commencer par la méditation de pleine conscience… Et surtout, ne tombez pas dans le piège du perfectionniste qui veut absolument être parfait dans l’imperfection… 😉

     

     

     

  • Comment passer une soirée exécrable avec des gens qu’on aime ?

    IMG_5289_DxOAvez-vous remarqué comme il est facile de se « pourrir » une soirée facilement avec des gens qu’on aime. Pourtant, on les aime vraiment et sans arrière pensées.

    Alors que se passe-t-il pour que cette soirée soit aussi lamentable ?

    Les sujets qui fâchent.

    Il y a des sujets qui sont réellement à éviter lors de ces soirées. Vous les connaissez ? NON ? Vraiment ?

    La politique et la religion.

    Deux sujets qui vont inexorablement pourrir la soirée. C’est pour cela que dans certains clubs, ils sont toujours interdits. Dès que vous abordez ces sujets, il y a toujours Zorro et Robin des bois qui guettent et qui vont s’inviter à la fête ! Si ce n’est Godefroy de Bouillon, Torquemada, ou Saladin… Quel malheur !

    Si vous abordez Daesch, les colonies israéliennes, la Syrie, L’Iran, le foulard islamique… Et j’en passe… C’est la guerre qui monte… Même la laïcité n’a pas le droit de citée à table si vous voulez passer une soirée agréable…

    Le football et les sports à « fan-club »

    Surtout si comme moi vous avez vécu à Marseille votre jeunesse et que vous vivez à Paris… Au secours, les hooligans débarquent plus vite que leurs ombres.

    Les sujets « théorie du complot »

    Par exemple, les vaccins, le gluten, le réchauffement climatique, les illuminatis, « on nous cache quelque chose », Trump (est-ce de la politique ?), « la montée du populisme »…

    vaste sujet,

    La langue qui sépare

    Avez-vous déjà passé une soirée avec des personnes qui parlent toutes une langue que vous ne comprenez pas ? Alors qu’ils savent parler votre langue ?

    Voilà pourquoi au Maroc, j’évite presque toutes les invitations à une soirée… Dès qu’ils sont ensemble, ils oublient que je ne parle pas leur langue et je reste « tout seul » … Vraiment je les aime, mais je me fais chier !

    Avez-vous passé tout un mariage à une table où il n’y a que des hommes qui parlent entre eux… Même votre femme qui se trouve à la table des femmes vous fait un regard implorant… On se casse quand ?

    Terrible !

    Une solution ?

    mer.jpgEt le GBS alors ? (Le gros bon sens)

    Il reste quand même la cuisine, en dehors du pinard, le porc, la viande, les menus végétariens, végétaliens, végans, et les interdits divers et variés des religions. Bien sûr… Vous pouvez tester les recettes à la carotte… voire au navet, sauf avec ma femme qui ne supporte pas les navets…

    Vous pouvez tester les voyages, en dehors des pays où il peut y avoir polémique… Évitez le Vatican, la France, L’Espagne, L’Iran, L’Arabie Saoudite, le Maroc, L’Algérie… Au secours. Évitez les voyages !

    Sortez avec des gens qui parlent votre langue. Attention aux ados ! Ça cause par ça jacte…

    Que j’aimais les repas de ma jeunesse où l’on se réunissait autour d’un feu de camp, avec une guitare ! Avec les gars je parlais de fille, avec les filles je parlais d’elles… Quand on regardait le ciel, on parlait d’amour et d’avenir. Quand on se lançait dans la mer en prenant un bain de minuit. On ne parlait pas. On courait sur le sable, puis dans l’eau, on jetait nos maillots … On se baignait, on s’embrassait… On s’aimait… C’était si simple…

    Est-ce avec l’âge que tout devient compliqué, ou est-ce le monde qui change ? Bon et si on restait chez soi avec sa petite femme ou son petit mari (pour les femmes) ? Si on passait une soirée « tendresse » ?

    Bonne soirée !

  • Et surtout la santé !

    Comme tous les ans, il y a une expression qui est sur beaucoup de lèvres : « Bonne année, bonne santé ! » et souvent l’on rajoute « Et surtout la santé ! »… Et tous les ans depuis quelques vingt ans maintenant je me dis, alors quoi, ce serait foutu ?

    Et oui il y a presque 21 ans j’ai été atteint par cette maladie qui fait peur à tant de personnes : « le cancer ». Bon on ne va pas en faire un  fromage, car il parait que nous sommes des millions de héros ordinaires à vivre avec. « Vivre avec » ou « mourir à cause de » et c’est là que se fait la différence. Mais croyez-vous que cela s’arrête là ?

    J’aimerais aujourd’hui élargir un peu la réflexion sur ce sujet : « La santé est nécessaire au bonheur ». Et c’est là que le bât blesse pour moi. En effet, pourquoi ne pourrions-nous pas être heureux, même en mauvais état.

    Il est des cas où notre cerveau ne voit pas de solution, et ce manque de santé est considéré comme une montagne impossible à escalader. Nous ne sommes pas des lézards ! Notre queue ne repousse pas, en effet. Et ce qui est perdu est souvent perdu définitivement.

    J’ai vu mon état corporel se dégrader avec le temps. J’ai commencé par perdre une dent, et elle est revenue ! Vive la souris 😉 Puis j’ai perdu une partie de ma vue… C’était le début de la fin ! Aujourd’hui j’ai une prothèse visuelle (lunettes) et depuis j’ai acquis, une prothèse dentaire partielle… J’ai perdu mes cheveux, et aujourd’hui je suis chauve, car je ne voulais pas de prothèse capillaire… Et de proche en proche… J’ai perdu mon colon, mon rectum… heureusement pas le sphincter et je n’ai pas eu de stomie permanente, seulement une temporaire… Puis ma tension artérielle, les reins qui faiblissent et demandent une révision, voire de prévoir un remplacement… Et aujourd’hui je perds l’ouïe… de l’oreille gauche… Bon OK il me reste l’oreille droite, une vision basse, mais active, un nez qui fonctionne, et pleines d’autres choses qui continent à fonctionner…

    Ça ne vous rappelle pas une chanson ?

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=Mq24HSIDgRg]

    Bon alors ? Est-ce pour cela que je ne peux pas être heureux ?

    Le handicap est une situation non pas liée à une maladie, mais à un ou plusieurs désavantages liés aux actions de la vie courante en société. Aujourd’hui je suis TIH (Travailleur Indépendant Handicapé), car je suis embêté dans ma vie au quotidien.

    Vous savez beaucoup de choses sur ma santé, mais savez-vous ce qui me handicape ? C’est assez complexe, hein ?  OK OK… La solution : « J’ai la diarrhée depuis 21 ans ! Je vais entre 28 et 30 fois par jour aux toilettes »

    Vous avez déjà eu la diarrhée ? Non ? Quelle chance ! Sinon vous pouvez (ou pas) imaginer ce que je vis… Les brulures entre les fesses, les désagréments des levers chaque nuit (entre 2 et 5 fois)… Être tellement brulé que je ne peux plus marcher…

    Ben voilà… Ce n’est pas la maladie… Ce n’est pas le cancer qui est le handicap, ce sont les dommages « collatéraux » !

    LOL ! LOL ? Oui ! Car je suis vivant, j’ai une vie maritale de rêve, un métier que j’adore, des enfants que j’aime, des amis que j’aime… Et j’ai une vie pleine de sens ! Oui ce que je vous souhaitais lors de mon premier article de l’année : « Une vie pleine de sens », c’est cela que je vis aujourd’hui.

    NON, je ne suis pas en bonne santé, mais je suis heureux. je vous rappelle que la santé ce n’est pas TOUT ! On peut être en bonne santé et pourtant, ne pas être heureux. Rappelez-vous que l’humain est le seul être qui peut aller mal quand tout va bien!

    Bien sûr tout ne dépend pas de nous et il arrive que la vie nous serve une tartine de merde, quand nous aimerions avoir un peu de douceur. Mais c’est la vie ! C’est cela qui permet d’apprécier le bonheur. C’est l’ombre qui permet d’apprécier la lumière. Alors que vous souhaiter ? Vous n’êtes pas en bonne santé, et vous êtes tristes ? Vous avez le droit d’être tristes. Vous avez le droit d’être malheureux, et cela est normal que quelquefois vous soyez tristes. Oui, vous pouvez être nostalgique… Alors un peu de bonheur pur… Aimez-vous Brahms ?

     [youtube https://www.youtube.com/watch?v=1trE3ms3AGo]

    Aujourd’hui j’accompagne des personnes en situation de handicap (acquis ou de naissance) sur un module collectif et individuel qui s’appelle « Savoir gérer son handicap au quotidien dans la vie et au travail ».

    Cela passe par un accompagnement complet de là où vous êtes à la où vous voulez aller… Bien sûr pour aller vers une « vie pleine de sens » par simplement vers une santé illusoire ! cela passe par la pleine conscience, l’acceptation et surtout des actions engagées vers SES valeurs au quotidien… (ACT = Thérapie d’acceptation et d’engagement)…

    Vous voulez en savoir plus ? Écrivez-moi et en plus si vous êtes chef d’entreprise et que vous voulez accompagner vos employés dans ce programme de qualité de vie au travail vous savez que mes prestations ouvrent droit aux unités bénéficiaires comme les établissements protégés ?

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (1/10)

    cibleAujourd’hui je vais aborder un problème général que rencontrent les coachs et aussi certains thérapeutes. Quand on rencontre un patient ou un client avec qui on n’avance pas ! Il semble même impossible d’avancer. Nous avons bien des techniques pour entretenir voire développer la motivation. Mais quand la motivation est « absente » … Que la personne n’a vraiment envie de rien…

    Vous savez que souffler sur des braises peut ranimer la flamme, à condition de souffler correctement (pas trop, ni trop peu) et que près de cette flamme il y ait du combustible. Car si le feu ne se transmet pas il se consume et meurt.

    Là nous partons du point proche du zéro… Pas de braise, pas de flammèche, rien; le calme plat règne en maitre… Je vous propose de balayer ensemble les 10 stratégies de Russ Harris. Ce sont des stratégies qui m’ont souvent permis d’aider à faire naître le feu. Dans cet article nous allons voir ensemble la première stratégie : relier le but aux valeurs.

    RELIER LE BUT AUX VALEURS

    Comme je vous l’ai décrit dans mes précédents articles sur le sujet, les valeurs sont un puissant moteur pour mettre en mouvement chacun de nous. Avec une certaine difficulté à faire émerger ces valeurs que je détaille dans ces 3 articles.

    Même si la tâche est ennuyeuse, fastidieuse, ou provoque un malaise et de l’anxiété comme c’est souvent le cas. Nous pouvons vérifier avec notre patient : » Est-ce vraiment important pour vous ?  » Et si le patient répond « non » alors, nous pourrions répondre « Pourquoi perdre son temps avec ça, si ce n’est pas important pour vous ? Allons vers quelque chose d’important pour vous ! »

    Si par contre le patient dit que c’est important, nous pourrions dire quelque chose comme : « Comme c’est intéressant. Pouvez-vous me dire en quoi cela est vraiment important pour vous ? Je veux dire qu’est-ce qui compte tant pour vous pour que vous pensiez à faire ça ? »

    Par exemple : « Pourquoi faire ses exercices ? Que voulez-vous vivre en les faisant ? C’est pour découvrir de nouvelles choses ? Ou par aider les autres ? Ou pour faire une différence positive sur le monde ? »

    Si nous pouvons relier le comportement de la personne avec quelque chose qui compte vraiment pour elle, nous sommes susceptibles d’augmenter sa focalisation sur ce but et de faire naitre sa motivation.

    Bien sûr pour cela , il est nécessaire que la personne soit consciente de la valeur qu’elle vit à chaque instant où elle la vit. Ce qui nous ramène vers les exercices de pleine conscience, comme jeter l’ancre par exemple.

    Dans le prochain article, je vous présenterai la deuxième stratégie : définir efficacement les buts.

  • Le soi-comme-contexte au coeur de la pleine conscience.

    HexaflexLorsque je présentais ACT à quelqu’un, je rencontrais souvent un problème autour d’un des points de l’hexaflex (voir schéma). Ce point c’est le « soi-comme-contexte« . Qu’est-ce que c’est que cette bête ? Comment expliquer le soi-comme-contexte à un béotien sans être compliqué ? Sans entrer dans un jargon où le poisson se retrouve souvent noyé plus vite que le chien qu’on a trouvé comme excuse….

    Bon, comme l’explique Russ Harris, en gros l’ACT cible trois principales séries de problèmes avec le soi. Elles sont le « soi étiqueté« , le « soi sous-développé » et le « soi déconnecté« .

    • Le soi étiqueté est le soi en proie à des pensées collantes comme « Je suis stupide », « Je suis nul », ou « je suis intelligent », « Je suis comme je suis… C’est à dire, je suis figé » et cela donne des résultats comme « Je ne peux pas le faire, car je suis déprimé »… Vous voyez le genre d’excuses que l’on peut se mettre en place ?
    • Le soi sous-développé vient d’un manque de connaissance de soi-même. Ils ne savent pas ce qu’ils aiment, ce qu’ils doivent faire pour aller mieux, ce qu’ils veulent en général. Quand on leur demande « Quelles pensées avez-vous en ce moment, ils répondent « Je ne sais pas ! » ou « Je n’en ai aucune »… Mon oeil ! 😉
    • Le soi déconnecté est manifesté par le manque d’empathie, de compassion, de capacité à voir les choses d’un autre point de vue ou de comprendre comment l’esprit d’un autre peut fonctionner. Pas facile d’avoir des relations interculturelles avec ça hein ?

    Souvent les trois problèmes cohabitent ! En ACT nous abordons le soi étiqueté avec la défusion cognitive, nous aidons le patient à défusionner de ses propres autojugements. Pour le soi sous-développé, nous contactons l’instant présent. Nous invitons le patient à apprendre à observer. La clarification des valeurs est particulièrement importante, ici. Pour le soi déconnecté, il est nécessaire de pratiquer, de s’entrainer. le changement de perspective, d’aller vers la prise de perspective « souple ».

    Et c’est là qu’intervient le soi-comme-contexte tel que décrit dans la TCR (Théorie des cadres relationnels) d’où découle ACT. Dans cette théorie le Soi-Comme-Contexte est décrit plutôt comme un processus de prise de perspective souple. Et c’est là que nous pouvons voir que le transcendant/observant n’est qu’un des aspects du soi-comme-contexte et cela avec d’autres aspects comme la défusion, l’empathie, l’acceptation et d’autres encore…

    Dans le schéma ci-dessous, j’ai résumé l’ensemble des aspects du soi-comme-contexte. (D’après Russ Harris)

    le-soi-comme-contexte-en-perspective

    Vous pouvez ici voir que soi-comme-contexte est réellement au centre de la pleine conscience. Et cela nous permet de comprendre « Je,ici, maintenant » à la base de tous les exercices de pleine conscience que nous pratiquons. La prochaine fois, je reviendrai sur le soi transcendant/observant et son utilité dans le processus ACT.

    Vous voulez apprendre à utiliser les exercices de pleine conscience ? Et si vous veniez à un atelier du lundi par visioconférence ? Écrivez-moi pour vous inscrire.

     

     

     

     

  • Vous voulez visiter mon coeur ?

    6a00d834209e6353ef0168ebf54e29970cJ’ai trouvé en me baladant sur les sites des réseaux sociaux un « Therapist’s Heart » qui m’a beaucoup plu. C’était sur le site http://www.goodtherapy.org. Je me suis dit que cela ressemblait tellement à mon coeur que je vous en livre une traduction approximative, mais très ressemblante. Cela peut s’adapter à un psychologue, à un coach, à un métier de l’accompagnement en général.

    Cela se décompose en 12 points…

    Bonne lecture ! 😉

    Remplacez le mot patient par clients, si nécessaire… Ainsi que psychologue par thérapeute, ou coach. J’écris ces mots en italiques.

    1. Je facture mes patients pour mon temps et mon expertise. Mon amour est gratuit.
    2. Je crois que mes patients savent par eux-mêmes, ou ont le potentiel de savoir par eux-mêmes mieux que leur psychologue.
    3. Toutes les pensées et tous les ressentis de mes patients sont les bienvenues.
    4. Mon métier n’est pas de guérir mes patients; c’est d’aider mes patients à se guérir.
    5. Je crois que mes patients peuvent guérir quand ils contribuent à leur propre croissance en faisant ce qui est nécessaire et suffisant.
    6. Peu importe combien mon patient a été autodestructeur ou blessant, je vois que derrière ses couches protectrices, il y a une personne aimable, vulnérable et bonne.
    7. Je suis ouvert au feedback de mes patients. Bien que je sois conscient que je ne suis pas pleinement conscient, je vais examiner de près mon monde intérieur au besoin et prendre en compte mes problèmes.
    8. J’ai confiance dans le fait que je peux aider mes patients, à soigner leurs blessures sans les rabaisser ou rendre leurs luttes encore plus difficiles.
    9. J’ai abandonné mes attentes sans renoncer à l’espoir. J’ai beaucoup d’espoir.
    10. Je ferai de mon mieux pour m’asseoir, et accueillir toute la souffrance que mon patient partage.
    11. Je crois que mes patients ont déjà toutes les réponses, la sagesse et la capacité en eux-mêmes. Mon travail est de les aider à accéder à ces ressources.
    12. Je m’engage à être le gardien de l’intérêt de mon patient et à toujours avoir pour lui le meilleur à l’esprit.

    Vous ajouteriez quelques points ? Et si vous l’enrichissiez ? Allez-y !

  • Le savoir, la connaissance et la sagesse.

    Triflexe ACTDans mon métier, je rencontre de nombreuses personnes qui sont piégées par leur intelligence. J’ai moi-même été dans ce cas de nombreuses années sans réellement comprendre le piège.

    La première question qu’on peut se poser à ce sujet c’est qu’est-ce que l’intelligence ? Eh bien, c’est notre capacité à régler des problèmes. Sur ce point tout le monde semble d’accord. Il y a plusieurs types d’intelligence e fonction du type de problèmes que nous voulons régler. L’intelligence cognitive, émotionnelle, situationnelle, et j’en passe. Nous en voyons apparaitre de nouvelles régulièrement, car il n’y a pas de limites à la recherche de nouveaux problèmes à régler pour notre intelligence. Et à chaque fois, on essaye un nouveau type de manière de régler les problèmes.

    Certains terrains sont des pièges à notre intelligence d’ailleurs, car la méthode la plus simple pour régler un problème c’est … je vous le demande ? C’est de la supprimer !

    Par exemple : Vous avez un problème qui est de ne pas être à l’aise quand vous prenez la parole en public … Pour le régler il suffit de … ??? Alors ??? IL SUFFIT D’ÉVITER D’AVOIR A LE FAIRE ! et le tour et joué. 😉 C’est malin, hein ?

    Un autre exemple : Je ne sais pas comment a été créé l’univers… J’évite le problème en créant un mythe ! J’appelle cela religion et je mets en place un dogme qui empêche de se poser la question. Et hop ! L’affaire est réglée …. J’ai, d’ailleurs, par ce biais réglé tous les problèmes que je pouvais me poser au niveau éthique… Plus de problèmes puisque c’est écrit dans un livre qui donne la solution… J’évite le problème !

    Certains de mes lecteurs religieux vont m’en vouloir pour cet exemple qui illustre bien notre capacité à éviter les problèmes. Et cela illustre bien aussi comment on s’en crée d’autres en voulant éviter les premiers… Puisque maintenant ils ont un autre problème … C’est tous les gens qui comme moi ne croient pas à leur religion… Boooouuuuhhhh… On en sortira jamais ?

    Ben si, il suffit pour cela d’aller au-delà du piège de l’intelligence, de dépasser le cap du savoir… De passer au niveau de la connaissance. C’est-à-dire que connaissance est un mot composé de « CO », et de plus loin, « NAISSANCE ». Donc comme si vous aviez eu cela avec la naissance. Comme votre tête, vos bras, vos jambes, etc.. Et donc que cela est complètement intégré à qui vous êtes.

    Comment faire ? Simplement comme vous avez toujours fait pour intégrer qui vous êtes. C’est à dire en le vivant !

    Un exemple est la « pleine conscience » ! On peut lire un livre sur la pleine conscience, voire sur la méditation de pleine conscience et tout savoir sur celle-ci sans rien en connaitre. Vous n’avez pas essayé ? Vous ne pratiquez pas ? Alors vous ne connaissez pas… C’est pareil que pour le sexe ! Vous pouvez lire des livres à ce sujet, et même voir des films… cela ne remplacera jamais de le vivre ! Et c’est pour cela que tant de jeunes (et de moins jeunes) aujourd’hui se font piéger par les films pornos… Puis après viennent me voir avec des problèmes de libido… Pourquoi ? Parce que ce n’est pas leur fantasme, mais les fantasmes des autres qu’ils ont dans la tête ! Et ils ne savent pas créer leurs propres fantasmes. Ou alors ils se font piéger, par des théories fumeuses sur la liberté dans le couple et le libertinage… Souvenez-vous du livre de Choderlos de Laclos, « les liaisons dangereuses »… Combien de couples viennent me voir après s’être brulé les ailes en croyant tout connaitre… Et s’en mordent les doigts… « Mais dans les livres que j’ai lus, ce n’était pas décrit comme ça… Moi je suis jaloux (se)… Et nous en souffrons tous les deux… » me disent-ils.

    Dans un article précédent, je vous expliquais comment jeter l’ancre dans le présent. Donc vous savez le faire…. En théorie ! Mais avez-vous testé ? Vous vous souvenez de la méthode générale de la pleine conscience ? Il suffit d’observer… Vous l’avez fait ?

    Comment observe-t-on le présent ? A priori c’est simple, il suffit d’observer 3 choses :

    • Le monde qui vous entoure. (par exemple les sons autour de vous)
    • Vos sensations physiques (sans aucun jugement)
    • Vos idées qui passent, jugements, projets, idées bloquantes, croyances

    Puis recommencer… Et prendre conscience que certaines choses sont hors de vous, et d’autres en vous, puis vous apercevoir que vous observez… Votre intelligence… Votre corps… Votre environnement… Donc vous n’êtes pas ce que vous observez… Vous pouvez alors comprendre que vous n’êtes pas « vos pensées »… Alors qu’êtes-vous ? Ça donne le vertige non ?

    Essayez… Vivez-le puis … Vous pourrez alors choisir de passer au-delà de cette connaissance et de passer à l’action. La connaissance en action c’est le premier pas vers la sagesse….

    Vous voyez le topo ? Savoir puis connaissance et enfin … Peut-être, éventuellement sagesse.

    Allez on commence par un premier bout ? Le savoir c’est quoi l’instant présent ? Je vous propose un extrait d’un film « le guerrier pacifique » où cela est magnifiquement illustré. C’est à vous ensuite !

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=pyv6pWP7fsI]

  • Le consentement éclairé pour un bon accompagnement.

    matrice-client-nuea4Lorsqu’une personne se présente à mon cabinet pour que je l’accompagne une des premières questions est : « Vous avez fait l’effort nécessaire pour être ici avec moi. Vous avez pris un RV. Vous avez attendu le jour et l’heure de ce RV. Vous vous êtes organisé pour venir ici. Peut-être avez-vous déplacé des choses à faire. Peut-être que le fait d’être ici provoque en vous des émotions désagréables, telles que la peur, la honte, l’ennui. Peut-être aussi que vous préféreriez être ailleurs, par exemple à la piscine, ou au cinéma, que d’être ici. Et malgré tout cela vous êtes ici. Si vous êtes ici, c’est donc que cela vous semble important d’âtre ici. Peut-être espérez-vous quelque chose d’important pour vous en venant me voir. Pouvez-vous m’en dire quelques mots ? »

     Je pourrais aborder ici la notion de valeur, mais ce n’est pas le sujet de mon article. Ici je voudrais vous parler de la manière dont on va aborder la présentation de cette magnifique thérapie qu’est la thérapie d’acceptation/engagement.

     ACT  est une thérapie comportementale et cognitive de troisième génération qui s’appuie sur la pleine conscience. Elle ne promet pas de faire des miracles contrairement à ce que l’on peut lire dans certains livres qui vous promettent que vous pouvez obtenir tout ce que vous voulez à condition de penser de la bonne manière, avec ACT nous ne promettons rien de tel. Dans les livres de développement personnel, nous pouvons trouver deux catégories comme le dit Russ Harris, dans son livre, le choc de la réalité. La première catégorie vous dit que vous pouvez avoir tout ce dont vous rêvez dans la vie, si vous mettez dans la tête de l’obtenir. La deuxième catégorie vous dit que vous ne pouvez pas avoir tout ce que vous voulez, mais que cela ne vous empêche pas de mener une vie pleine et enrichissante. ACT est une thérapie qui est à classer dans la deuxième catégorie comme cet article d’ailleurs.

     Je suis toujours surpris que des gens puissent acheter la première catégorie de livres, moi aussi. Et pourtant en son temps moi aussi je me suis fait piéger, avant de prendre conscience que cette catégorie de livres était culpabilisante, par sa simple formulation, et que finalement, ceux qui obtenaient tout ce qu’ils voulaient, c’était ceux qui écrivaient ce type de livre. Si vous regardez la peu plus près la vie de n’importe quel être humain, qu’il s’agisse de Bill Gates,  de Marilyn Monroe, de Brad Pitt, deux Angelina Jolie, de personnes riches et célèbres, célèbres et influentes ou encore de jeunes athlètes, vous vous apercevrez que personne n’obtient jamais tout ce qu’il désire. Tout le monde peut connaître des frustrations, des échecs, la vieillesse s’ils ne sont pas morts avant, le rejet et la mort. Plus le fossé entre la réalité rêvée et la réalité vécue et grande et plus la frustration est grande, elle aussi. Quand ce fossé est petit, on peut avoir l’illusion que l’on peut le combler facilement. Mais plus le fossé s’élargit et plus nous risquons d’éprouver des difficultés à le faire.

     Je fais partie de la catégorie des gens qui ne vous promettront pas la lune et c’est peut-être pourquoi je n’attire pas les foules. On n’attire pas les mouches avec du vinaigre, bien sûr ( Sourire).

    Lors de notre premier entretien, je vais souvent commencer avec mes patients ou mes clients par aborder la notion de désespoir créatif que je vous ai décrit dans un précédent article.

    Cela fait je vais aborder la notion de consentement éclairé en indiquant la méthode que j’utilise de manière claire les limites de celle-ci ainsi que les performances avérées quand je les connais. Comme je l’indiquais au début de cet article ACT s’appuie sur la pleine conscience. Or la pleine conscience nous ramène au présent. Donc je vais expliquer à mon patient que nous allons nous appuyer sur les exemples des interactions que nous avons lors de nos entretiens de préférence à des exemples tirés de son passé.

    Cette méthode s’appuie sur la FAP ( Analyse Psychologique Fonctionnelle) et m’oblige à être transparent sur nos interactions, avec la personne, qui se trouve en face de moi. Cela a mis, l’accompagnant que je suis dans une situation quelquefois désagréable, car je n’étais pas pas habitué à partager mes ressentis avec mes patients. Heureusement, ACT  met à notre disposition un outil remarquable de partage :  la matrice ( voir le schéma en illustration de cet article). Je partage avec mon client ma matrice, et celui-ci va naturellement tester le partage de la sienne avec moi. Cela le rassure de voir que je ne suis pas dans une position haute par rapport à lui, mais que moi, aussi j’ai mon intelligence  qui peut me jouer des tours.

    J’ai appris à me tromper depuis tout petit, et vous ?

    Puis je vais lui remettre, une lettre d’engagement sur laquelle nous allons indiquer ensemble les objectifs de son accompagnement et la méthode. Par exemple je vais indiquer sur cette lettre que nous allons utiliser des exemples tirés de nos interactions plutôt que des exemples tirés de ce qui s’est passé pendant sa semaine. Lui indiquer que dans la méthode je lui demanderai quelquefois de faire des exercices ou de ne pas les faire. J’en profiterai pour lui demander de préciser ce qu’il a compris de cette méthode.

    Si vous êtes intéressés par un exemple de cette lettre, alors envoyez-moi un e-mail et je vous renverrai par retour un exemplaire de celle-ci.

     Belle et bonne journée à vous.

  • L’aide peut venir d’où on l’attend le moins.

    forza-noireHier, j’allais à la signature du contrat-cadre entre la région IDF et l’Agefiph, au siège de la région 57 rue de Babylone à Paris.

    Je voulais me garer dans la rue au plus près du 57 et il y avait deux parkings motos très proches. J’ai choisi le plus proche où les motos et scooters étaient garés  en épis dans le sens de la marche. Cela m’obligeait à rentrer dans la place de parking en marche arrière or mon scooter n’étant pas équipé de marche arrière cela m’oblige à pousser mon scooter soit en descendant à côté de lui, soit en poussant en restant assis ce qui n’est pas si facile pour moi, au regard de la longueur de mes jambes et mon état de santé général.

    Pour entrer dans cette place, j’ai donc décidé de monter sur le trottoir et de prendre place en descendant de celui-ci. En faisant cela, je n’ai pas fait attention à un truc très dérangeant sur les scooters. C’est que la béquille centrale est équipée d’un ergot (comme les coqs) qui dépasse à droite du véhicule. Et ce qui devait arriver arriva ! Et j’ai accroché le pot d’échappement du scooter à côté en descendant du trottoir. Me voilà bloqué !

    Si j’avance, je fais tomber le scooter à ma gauche, et, j’imagine, la suite… Toutes les motos par terre ! Et je ne peux pas reculer, car le trottoir bloque ma roue arrière !

    Je réfléchis très vite et je décide d’appeler à l’aide pour éviter la catastrophe. Je crie donc « Au secours ! Aidez-moi ! J’ai besoin d’aide ! »

    Je vois arriver deux jeunes en survêtements et je me dis in peto « Je suis sauvé ! » Eh bien, non ! Je ne suis pas sauvé, car ils se mettent à rigoler. Parlent entre eux. Puis ils tournent le regard et s’éloignent de moi en se moquant de ma situation.

    les-parisiennesAlors je recommence « Aidez-moi ! J’ai besoin d’aide ! » Et je vois deux femmes habillées en tailleur et chaussures à talon aiguille. Deux Parisiennes comme on les imagine. Et l’une d’elles me demande, « On peut vous aider Monsieur ? » Et je leur explique ma situation. « Je suis coincé, il faudrait légèrement bouger le scooter d’à côté sans le faire tomber pour que je dégage l’ergot de ma béquille, du pot d’échappement du scooter d’à côté. » Et hop…

    L’une dit « j’ai mal au dos, mais je vais essayer »… L’autre la suit et les voilà toutes deux en train de tirer le scooter. Et ça marche ! je suis libéré…

    Merci beaucoup mesdames ! J’en reste abasourdi… je suis heureux. J’ai à nouveau espoir en l’humanité, mais je le savais… Il y a du bon en chacun de nous. Et cela me conforte dans mon idée initiale. L’apparence c’est vraiment un truc d’idiot… Regardez la beauté du coeur… C’est le plus important.

    Attention dans cette histoire, il y a un piège… Vous le voyez ? Que vous des jeunes en survêtement ? Et bien voilà, il est là le piège ! Tous les jeunes ne sont pas comme ça ! Je suis sûr qu’il y a du bon aussi sous les survêtements… Je vais de ce pas allez chercher où… je vous raconterai… Pas de généralisation abusive !

    À bientôt