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  • La simplicité et la pleine conscience

    P_20160419_163410Aujourd’hui j’aimerai aborder avec vous ce qui fait la différence entre les TCC de 3e génération et les autres thérapies comportementales. La grande différence est l’introduction de la pleine conscience dans la pratique thérapeutique.

    Mais comment intégrer celle-ci facilement dans notre vie ?

    Vous avez tous entendu parler de la méditation de pleine conscience. Vous aimez cela ? Personnellement j’aime cela et effectivement j’y vois beaucoup d’intérêt. Mais cela n’est pas aussi « évident » pour tout le monde.

    • Tout d’abord il faut son espace de méditation avec son assise (ou non si vous pratiquez la méditation en marchant) ou vous avez un coussin de méditation (ou un siège adapté où vous êtes installé confortablement, mais pas avachi)
    • Puis il faut « du temps » pour la pratique… Entre 10 et 30 minutes par séance (voire une heure, pourquoi pas ?)
    • Et enfin les effets de cette pratique ne se font réellement sentir qu’au bout d’un certain temps de pratique assidue.
    • Pour les débutants une guidance est nécessaire (mais pas indispensable)

    Introduire la médiation de pleine conscience (ou un autre type de méditation) dans notre vie c’est introduire dans celle-ci une certaine ascèse qui n’est pas toujours facile à mettre en place dans notre monde sous l’emprise de la vitesse de l’économie, de l’information, du quotidien.

    Et si on commençait par introduire la pleine conscience dans notre vie de manière plus « souple » d’abord faire des exercices de pleine conscience courts et faciles à mettre en place. Puis on verra plus tard comment introduire la méditation de pleine conscience.

    Bien entendu pour mettre en place un processus, quel qu’il soit il est nécessaire d’âtre en conscience de la nécessité pour nous de le faire (nécessité ou envie d’ailleurs). Cela nécessite d’être conscient pour mettre en place le processus.

    Or la méditation de pleine conscience vise justement à notre mettre en conscience. Bouuuhhh est-ce que tout est perdu ? NON !

    Commençons par faire de petits pas faciles, car « tout grand voyage commence par un premier pas ». Et si on commençait aujourd’hui ?

    Comment construire ses propres exercices de pleine conscience ?

    Je vous propose de commencer par comprendre les 3 phases d’un exercice de pleine conscience vu par ACT (au quotidien). Fondamentalement la pleine conscience commence par l’observation !

    1) Observer X

    Observons X (X étant ce que vous voulez. Par exemple

    • votre main…
    • Ou une fleur…
    • Ou l’eau de la douche qui coule sur votre corps…
    • Ou la mastication d’un fruit
    • ou la danse d’un insecte autour des fleurs du jardin

    2) Laissez aller vos pensées

    Cette phase est très souvent présente dans les exercices élaborés. Au début nous n’en avons pas besoin puis… On introduire cette phase.

    Ceci est un exercice de défusion cognitive par excellence. Vous observez vos pensées qui passent, un peu comme on observe passer des voitures dans la rue… Apprendre à ne pas monter dans chaque voiture qui passe.

    3) Laissez vos émotions être ce qu’elles sont…

    Cette phase est aussi optionnelle. Elle introduit la notion d’acceptation. Apprendre à accepter ce qui est et non vouloir ce qui pourrait être.

    Vous voulez apprendre à créer vos propres exercices ? Alors, surveillez ma page Facebook, je vous y invite régulièrement, à découvrir au cours d’une fin d’après-midi sympa comment faire. (http://www.facebook.com/pcarnicelli) ou suivez la formation ACT avec moi j’en anime une, bientôt, à Paris et à Rabat. (Voyez le calendrier)

    En attendant, je vous offre ce petit MP3 tiré d’un exercice de Russ Harris : L’observation de la main (avec ma douce voix … LOL) : 

  • ACT est une TCC d’une approche différente

    HexaflexFondamentalement ACT est une approche thérapeutique de type TCC (Thérapies Cognitives et Comportementales) dite de 3e génération. Bon alors quelle différence entre ACT et les autres approches ?

    Un peu d’histoire (très rapide)

    • 1re génération :  Apprentissage d’un comportement alternatif au comportement qui pose problème (type Pavlov)
    • 2e génération : Recherche des pensées automatiques pour les remplacer par des pensées alternatives. C’est la mise en évidence des scénarios catastrophes pour permettre une reconstruction cognitive.
    • 3e génération : On se centre sur le ressenti intérieur et les émotions, et on apprend à observer et composer avec.

    Dans les TTC de 3e génération on voit par exemple :

    • FAP (Functional Analytic Psychothérapy)
    • DBT (Dialectic Behavioral Therapy)
    • Thérapie intégrative pour le couple
    • …/…
    • MBSR (Mindfullness-Based-Stress-Reduction)

     Ces thérapies font l’objet de recherches actives actuellement. Toutes ces thérapies centrent leur action sur le ressenti émotionnel et utilisent des outils comme l’acceptation, la pleine conscience, la défusion cognitive, la dialectique, les valeurs, la spiritualité et les relations. Ce sont des démarches plus expérientielles que didactiques.

    Alors et ACT ? ACT est une démarche résolument plus humaine !

    Toutes les prises en charge avant ACT ont pour objectif d’éliminer des éléments psychologiques ou émotionnels qui sont considérés comme indésirables. Et ces thérapies ont eu de réels succès.

    Elles trouvent leurs limites dans le « vécu » car comment « arrêter de penser à » , « changer de raisonnement »… Et ces techniques augmentent (ou risque d’augmenter) les commentaires intérieurs inconfortables ou délétères.

    Le nouveau paradigme de l’ACT est le suivant :

    À la différence de ce qui est observable par tous (comme un os cassé par exemple), les émotions, les pensées et les images mentales, même si elles sont pénibles, ne sont pas pathologiques. Ce n’est pas leur présence qui pose problème, car inhérent à la vie, mais c’est le rapport que nous entretenons avec ces éléments (de type privé) que se joue la psychopathologie. Chercher à éliminer ces pensées peut amener les gens à des luttes existentielles où ils n’auront jamais le dernier mot.

    L’ACT s’appuie sur le postulat suivant : « La souffrance est liée de manière inhérente à la vie humaine ». Vivre pleinement amène à vivre  inexorablement des évènements douloureux. 

    Par exemple c’est parce qu’on a des enfants que l’on aime que leur mort est une souffrance et je sais de quoi je parle, ayant perdu un fils. C’est ^parce qu’un travail nous plait que le perdre est difficile à vivre. C’est parce que nous sommes heureux en ménage que nous souffrons de voir notre conjoint vieillir.

    Benjamin Schoendorff dans son guide clinique écrit « Seul l’être humain est  capable d’être malheureux au milieu d’un contexte environnemental favorable »

    Le piège ? C’est le langage… Et cela est développé de manière très claire dans la TCR (Théorie des Cadres Relationnels) sur laquelle s’appuie ACT. Mais c’est une autre histoire… que je vous raconterai dans un prochain article.

    Vous voulez découvrir ACT ? À Paris ? À Rabat ?

    Vous voulez en savoir plus ? Et si vous m’appeliez au +33 982 44 44 12 ? Et j’aurai la joie de répondre à vous questions.

  • De la difficulté de faire émerger les valeurs de l’autre (2/3)

    cibleDans le précédent article, je vous indiquais que je continuerai à traiter ce sujet bientôt. Eh bien, bientôt c’est maintenant. 🙂 Et pour faire suite à cet article, je vous rappelle en deux mots le sujet dont il est question :

    Comment faire pour être sûr que votre client est bien connecté à ses valeurs et que les actions qu’il pose lui permettent de vivre ses valeurs au quotidien ?

    Rappel :

    1. L’objectif peut cacher la valeur
    2. L’évitement expérientiel peut cacher la valeur
    3. Rien n’est important
    4. L’induction du thérapeute (pliance/contrepliance)
    5. L’importance du non vocal

    Donc, hier nous avons traité le premier point.

    L’évitement expérientiel peut cacher la valeur.

    À la question : « Et si vous vous sentiez bien, que feriez-vous ? »

    Le client peut répondre : « Ben, je n’en sais rien. Déjà, je me sentirais bien et ce ne serait pas si mal ! Ce serait le bonheur ! »

    Le client est tellement coincé dans a lutte, contre la souffrance, qu’il ne voit rien d’autre. Le coach (ou le thérapeute) peut alors avec douceur, reprendre le travail que j’ai décrit dans le désespoir créatif.

    Par exemple : « Imaginez que je vous donne, une pilule qui permette de faire disparaître toute votre souffrance intérieure. La prendriez-vous ? Mais avant de répondre, il faut que je vous dise. Vous ne pourriez plus sortir de votre lit. La prenez-vous ? Et si vous ne la prenez pas, qu’est-ce qui est suffisamment important pour vous, pour que vous vouliez sortir de votre lit ? »

    PerspactiveRien n’est important.

    Quand la lutte est vraiment ancienne et ancrée, il n’est pas rare que le client vous dise : »rien n’est important ! »

    Alors là, il est important de ne pas insister pour identifier les valeurs. Et se concentrer sur la validation de l’expérience du client. De lui faire prendre conscience que plus rien n’est important pour lui au coeur de sa souffrance. Par des exercices de pleine conscience, le client pourra identifier où il se situe dans la percpACTive. Puis après un travail sur la défusion et sur l’acceptation. Il pourra revenir sur le travail sur les valeurs.

    Et la suite ? Bientôt !

     

  • De la difficulté de faire émerger les valeurs de l’autre (1/3)

    cibleAu coeur du processus de ACT, il y a les valeurs, sur lesquelles, j’ai écrit plusieurs articles auparavant. (Le rôle des valeurs dans ma vie, et si vous vous engagiez pour vivre vos valeurs ? et bien d’autres que vous pouvez retrouver en feuilletant ce blog). La question qui revient le plus souvent est comment être sûr que notre client (ou patient comme vous voulez) n’est pas « à côté de la plaque ? »

    Je vous proposer d’explorer dans cet article plusieurs pièges bloquants que l’on peut rencontrer dans la découverte de ses valeurs.

    Bien entendu ces quelques exemples ne sont pas exhaustifs et si vous creusez cela, je vous invite à suivre une formation ACT et/ou participer à des groupes d’analyse de la pratique professionnelle, comme ceux auxquels je participe (par exemple le deuxième vendredi de chaque mois de 10H à 12H, heure de Paris, en visioconférence pour en savoir plus écrivez-moi à pierre@carnicelli.fr)

    Je commencerai par vous indiquer une liste des blocages et on traitera le premier dans cet article et les autres dans les prochains articles pour éviter de faire un article trop long à la lecture. 🙂

    1. L’objectif peut cacher la valeur
    2. L’évitement expérientiel peut cacher la valeur
    3. Rien n’est important
    4. L’induction du thérapeute (pliance/contrepliance)
    5. L’importance du non vocal

    Commençons par le premier :  « L’objectif peut cacher la valeur« 

    Lorsque le client fusionne avec son objectif, il arrive que celui-ci masque complètement ce qui est important derrière cet objectif.

    Quelques exemples : « Je veux me sentir bien » ou « je veux me marier » ou « je veux avoir un enfant »

    Dans ce cas la première méthode est de demander à la personne : « Imaginez que j’ai une baguette magique, et que, à partir de maintenant, vous vous sentiez bien, que feriez vous ensuite ?« 

    Il y a de fortes chances que le client fasse sortir rapidement ce qui est important pour lui. Par exemple : « Je serai plus proche de mon épouse, et je pourrai partager avec elle des choses que je ne peux pas aborder » ou «  »je m’engagerai dans une carrière que j’aime » …

    HexaflexIl peut arriver que le client soit complètement fusionné avec son objectif et que celui-ci lui paraisse complètement irréaliste.

    Il est, alors,  nécessaire de permettre à la personne de prendre de la distance avec son objectif et de le mettre dans un cadre « comme si » (comme précédemment) où la personne peut imaginer que si elle pouvait réaliser cet objectif elle poserait des actes qu’elle se refuse aujourd’hui. Et pourquoi pas commencer par ces actes pour commencer ? Ensuite on travaillera sur la défusion cognitive, et l’acceptation, puis on pourra revenir sur le travail sur les valeurs. ( Voir les processus en jeux en ACT – Hexaflex)

    Et hop !

    N’oubliez pas inscrivez-vous à un groupe d’analyse de pratique professionnelle où nous approfondissons tous nos blocages entre coach-thérapeutes.

     

  • Formation ACT à Rabat le 28 et 29 mai

    HexaflexMes amis marocains s’inquiètent de mon précédent message, où j’indique que j’arrête la formation au Maroc et me demandent, mais alors tu ne viendras plus faire de formation chez nous ? La réponse est plus mitigée, effectivement. Je ne ferai plus de formation à Tanger. C’est fini sauf cas exceptionnel. Vous savez bien que seules les montagnes ne se rencontrent jamais et encore, avec la tectonique des plaques, on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise.

    Par contre je continue à Rabat certaines formations avec mon amie Bouchra BERRADA de Activ For All. Et nous avons programmé une formation de praticien ACT les 28 et 29 mai 2016. Ce sera la même que la formation des parisiens.

    Vous voulez connaître le programme ? Suivez ce lien.

    Vous voulez vous inscrire ? Avoir d’autres renseignements ? Connaître le lieu ? La durée, les modalités de paiement ? Appelez Bouchra au +212 6 16 47 11 12 ou écrivez-lui à bouchra.nolimit@gmail.com.

     

  • Formation ACT à Paris le 21 et 22 mai 2016

    Triflexe ACTVous êtes thérapeute ou coach ou psychopraticien et vous voulez progresser dans votre métier ? Vous voulez découvrir et intégrer une forme de thérapie brève. Alors ACT est pour vous !

    ACT est une TCC de 3e génération. C’est-à-dire une thérapie comportementale et cognitive qui utilise la pleine conscience dans son protocole.

    Vous connaissez la pleine conscience ? En ce moment il y a un effet « de mode » autour de la méditation de pleine conscience avec des ambassadeurs éminents et célèbres comme Christophe André, Matthieu Ricard ou Alexandre Jollien qui partagent avec nous leur quête du bonheur.

    Il existe une autre forme de pratique de la pleine conscience. Ici je ne parle plus de méditation, mais d’exercices de pleine conscience. ACT utilise cette forme d’exercices de pleine conscience que vous pouvez pratiquer n’importe où et pour la durée qui vous va bien.

    ACT s’appuie sur une méthode très simple et pourtant, souvent, contre intuitive, c’est un peu comme pour le vélo (voir mon article à ce sujet). Comme vous le savez, pour ceux qui suivent mes publications, j’arrête la formation, sauf celle-ci. 🙂

    J’organise une formation de praticien ACT, les 21-22 mai 2016 à Paris. (lieu exact en fonction du nombre de participants)

    Ou appelez-moi 🙂

    NB : Pour ceux qui s’inscrivent à cette formation, 5 visioconférences gratuites de suivi sont offertes, pour vous permettre de démarrer votre pratique, en étant soutenu, par un groupe d’analyse de la pratique.

  • Les naufragés du développement personnel.

    ile-deserteLe développement personnel mal compris, mal vécu, est dangereux. Il est même très dangereux ! Je l’affirme, je confirme et je signe.  combien de personnes en déroute j’ai rencontré dans mon passé professionnel.Aujourd’hui, combien je rencontre de personnes qui sont « perdues » qui se sentent seules, abandonnées incomprises. Et pourtant, combien de travail « sur elles » ont-elles fait ?

    Je les appelle, aujourd’hui, les naufragés du développement personnel. Ces personnes ont suivi une formation de coach, ou autour d’un outil comme la PNL, l’analyse transactionnelle, le communication non-violente, et j’en passe et des meilleures. Si vous regardez de près leurs CV, ce sont des personnes qui ont passé ces dernière années à apprendre à se développer.

    Mais autour de ces formations malheureusement, il y a beaucoup de pièges. Je ne veux pas dire que les formateurs ne sont pas bons. Oh non ! Ils sont bons ! Techniquement certains sont même meilleurs que moi dans des domaines où je me considère comme techniquement au top. Je ne remets pas en cause leur technicité, ni leur bienveillance, ni d’ailleurs leurs compétences pédagogiques. Je remets simplement en cause leur spécialisation !

    Pourquoi ? Parce que le développement personnel n’est pas une fin en soit ! Parce que la PNL n’est qu’un outil, et si vous avez un bon outil et même le meilleur outil qui soit. Si vous ne savez pas ce que vous voulez en faire, vous n’en ferez rien.

    Vous pouvez avoir une table à dessin, le meilleur papier, des crayons de qualité, et en plus savoir dessiner si vous n’avez pas d’idées, vous n’aurez pas de résultat.

    La grande question est « Pour quoi faire ? ». Une autre question est « A quoi ça sert le développement personnel ? » On pourrait même se poser la question « à qui ça sert ? »

    Souvent la réponse que je reçois est « Pour être soi-même ! » ou bien »Pour s’affirmer » ou « Pour avoir confiance en moi ou d’augmenter mon estime de moi (on ne sait pas trop en fait) » Et hop c’est parti pour un naufrage annoncé ! Pourquoi ? Parce que pratiquement l’ensemble des objectifs annoncés ne sont pas des raisons suffisantes pour faire un travail de développement personnel. Et donc les solutions proposées correspondent à la demande et termine par une série de « règles de bases » à suivre pour arriver à ce résultat et hop nous voilà parti dans une démarche où l’arbitraire côtoie la logique simpliste.

    Exemple de règles qui, mal comprises envoient le pauvre cherchant dans le mur :

    • Il faut être égoïste : Impact sur la vie de la personne  : Je me retrouve seul !
    • Il faut éliminer les gens négatifs : impact sur la vie de la personne : Je me retrouve seul !
    • Il faut penser positif : impact sur la vie de la personne : Je déprime, je suis nul car je n’y arrive pas…
    • La loi d’attraction c’est facile : impact sur la vie de la personne : Je suis un gros Naze, car je n’y arrive pas

    Et si on regardait un peu ce qui se passe dans la démarche du développement personnel ?

    • D’un coté il y a Sarthe avec « l’enfer c’est les autres » et les accros du développement personnel qui deviennent progressivement ou tendance vers un solipsisme bon teint.
    • Et de l’autre coté un penchant naturel à se laisser porter par la culture et la société, en tendant vers le paradigme suivant : « Le paradis c’est les autres » et effectivement les études de psychologie positive tendent à montrer que le bonheur est toujours lié à une bonne interaction avec son réseau relationnel.

    Alors quoi ? Les autres c’est quoi ? Et si la voie était au milieu ? Au milieu entre le moi d’abord et les autres d’abord… Et si le développement personnel était un truc genre : « Me permettre de vivre, le bonheur au quotidien, avec et sans les autres. »

    Et si la solution n’était pas simple ? Mais une solution comme si souvent dans ce monde « complexe »… Mais notre temps où nous sommes si pressé est-il propice à l’émergence de solutions complexes ?

    Et si on commençait par « ralentir et observer » et si nos DVC (Directions de vie choisies) étaient vraiment les nôtres ? Si nous commencions par nous approprier notre réflexion, au lieu de vivre notre vie par procuration ?

    Un simple axiome peut nous y aider : « Il n’y a pas le feu au lac ! »

     

  • Aller à la découverte de soi et l’accepter pour avancer dans la vie.

    Triflexe ACTAprès avoir mené à bien l’expérience sur 7 jours consécutifs en visioconférences dont je parle dans un article précédent, je vous propose maintenant d’aller à la découverte de qui vous êtes et d’apprendre à vous poser pendant un mois pour faire le point sur vos valeurs, et poser des actions engagées. De reconnaitre vos évitements, d’accepter vos émotions… En fait d’apprendre la souplesse psychologique nécessaire pour vous permettre de vivre une vie pleine de sens pour vous. Et cela en passant par des exercices d’observation en pleine conscience.

    C’est à dire :

    1. Chaque lundi soir, à 20:30 et jusqu’à 22:00 maximum, je vous propose la méthode et les outils pour le faire. Et nous échangeons sur ces outils.
    2. Vous mettez en applications ces outils pendant la semaine à votre rythme.
    3. Nous nous retrouvons le lundi suivant à 20:30 pour faire un retour sur les exercices et les expériences faites et je vous donne les outils suivants.
    4. Cela pendant un mois c’est à dire 4 lundis.

    FAQ :

    1. C’est trop cher !
      Réponse : 15 € la séance vous trouvez toujours que c’est trop cher et si vous n’êtes pas content je vous rembourse la première séance et vous arrêtez là.
    2. Encore une méthode magique ?
      Réponse : Rien de magique. C’est une méthode tirée de la recherche scientifique, sur la psychologie positive. (Voir le site de l’ACBS)
    3. Et est-ce que cela va me permettre de me sentir bien au moins ?
      Réponse : je ne promets rien de tel, pensez-vous que se « sentir bien » vous permet de vivre une vie pleine sens ? Vous avez essayé ?
    4. Je connais une méthode meilleure.
      Réponse : L’avez-vous appliqué ? Si oui et que ça fonctionne dans votre contexte de vie , c’est vraiment super ! Ne changez rien. Sinon, choisissez ce qui fonctionne en fonction du contexte.
    5. Je n’ai pas le temps !
      Réponse : Lisez l’histoire suivante : Et si vous sortiez du trou ?
    6. Je ne vous connais pas !
      Réponse : Appelez-moi au 06 75 25 34 42 (France) … Et faisons connaissance 😉
    7. Je n’ai pas d’objectif sur lequel travailler.
      Réponse : Et si vous commenciez par le plus important ? Et l’important dans la vie, c’est de faire ce qui est important, non ? Alors c’est quoi pour vous l’important ? C’est le début de la méthode….
    8. Autre réponse : Voir le point 6.

    Et pour finir aujourd’hui, alors ? Vous voulez prendre la pilule rouge ? (référence à Matrix, suivre ce lien si vous ne connaissez pas cette histoire)

    Si vous voulez plus de renseignements remplissez ce formulaire
    [googleapps domain= »docs » dir= »forms/d/1umJ0-fkJi81DPLfrDkQNhqhQcB_n6xuhRcjzZqkevu4/viewform » query= »embedded=true » width= »760″ height= »500″ /]

  • Occupez-vous de votre vie de couple ! Ça vous intéresse ?

    OmbresVous avez lu mon dernier article sur « La souplesse psychologique : capital émotionnel au service du couple » mais c’était trop long !

    Vous n’avez pas lu l’article jusqu’au bout et vous n’avez pas vu que j’organise un stage/atelier sur ce sujet ? OK, alors, je vous en parle un peu plus en détails. Je vous propose, avec mon épouse Brigitte (ma coach préférée) de vous accompagner dans cet univers autour d’un séminaire sous forme d’ateliers pratiques de 2 jours où vous pouvez venir avec votre conjoint ou seul(e) pour travailler chacun sur :

    • La pleine conscience au service de votre souplesse psychologique. Apprenez comment créer vos propose exercices de plein conscience.
    • L’acceptation c’est à dire apprendre à accueillir avec bienveillance, consciemment et avec douceur au lieu de de rester sur une acceptation passive,imposée, résignée et évitante.
    • Se donner le pouvoir d’agir en sortant de la lutte et de l’évitement. vérifier l’impact des actions posées. Améliorer la communication avec l’autre et les autres.
    • Définir vos directions de vie choisie, c’est-à-dire aller vers ce que vous voulez vivre vraiment ! Faire la différence entre ce qui dépend de vous et ce qui ne dépend pas de vous. Eclairer chaque domaine de votre vie et vérifier l’impact de la réalité sur votre vie de couple et vice et versa.
    • Poser des actions engagées vers ces directions de vie choisie au quotidien et vérifier votre avancement. Apprendre à créer votre feuille de route et de suivi des actions/souffrances au quotidien.
    • Découvrir que vous n’êtes pas simplement une machine à régler les problèmes, et que nous pouvons aussi choisir une autre voie vers la réussite. Ralentir pour prendre le temps de construire réellement la vie qui vous convient.

    Ensuite vous pourrez bénéficier d’un accompagnement individuel (optionnel) sur 5 séances de coaching en visioconférences ou en présentiel (1 mois d’accompagnement)

    Et le prix *?

    • 300 € pour le séminaire de 2 jours (Repas non compris)  avec un tarif spécial pour un couple 450 €
    • 150 € pour les visioconférences (tarif individuel ou couple ensemble) – Pour les séances en présentiel me contacter.
    • Soit un total de 450€ (me contacter pour les facilités de paiement) ou 600€ pour un couple

    Nous avons programmé cet atelier à Paris, pour le week-end de la Saint-Valentin, en février 2016, et nous envisageons avec mon partenaire sur Rabat d’organiser celui-ci au même prix* pendant l’année 2016 (date à déterminer). Vous voulez en savoir plus ? Appelez-moi, par téléphone ou par Skype, Whatapp, ou en remplissant cette Demande de renseignement et je vous rappelle dans la foulée. 😉

    Nous avons programmé cet atelier à Paris  en février 2016, et nous envisageons avec mon partenaire sur Rabat d’organiser celui-ci  pendant l’année 2016.

    * Pour le Maroc, traduisez en multiplant par 10 le prix en Euros pour obtenir le prix en Dirhams (environ…)

  • La souplesse psychologique : capital émotionnel au service du couple

    Nous-camino1Vous connaissez les contes de fées ? Ça commence souvent par « Il était une fois… » et souvent cela termine par « Ils se marièrent et ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants… » Et… Dans la vraie vie, ce n’est pas comme cela : « Le vilain mari tue le prince charmant » comme le disait justement Claude Nougaro dans sa chanson « Une petite fille ». Vous pouvez écouter la chanson en bas de mon article, comme un clin d’oeil

    Et oui la vraie vie ne s’arrête pas à la rencontre de l’autre, puis la découverte de l’autre, d’autant plus que notre environnement culturel pèse sur cette rencontre, puis sur notre vie commune. Le quotidien s’incruste dans chaque domaine de notre vie et le couple et l’intimité n’échappe pas à cette « humidité » ambiante.

    PerspactiveEt nous alors ? Notre bonheur ? Comment s’en occupe-t-on ? Est-ce que le couple peut survivre à l’habitude ? À l’incompréhension de l’autre au quotidien ? À la course effrénée vers un bonheur illusoire et formaté ? Au manque de dialogue ? Mais est-ce que cela est inéluctable ? Car même au coeur de la relation intime, même quand l’épaisseur une feuille de papier ne sépare les conjoints, il y a une séparation.

    En effet, notre intelligence est piégée à l’intérieur de notre corps. Notre intelligence, la partie de nous même qui règle les problèmes au quotidien, fait ce qu’elle peut pour régler les problèmes, mais … sommes-nous réellement conscients de notre pouvoir ? Sur quoi pouvons-nous agir ?

    J’aime bien la phrase tirée des « Pensées pour moi-même » de Marc Aurèle : « Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être, mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre. »

    Supporter ce qui ne peut être changé ? Hou la la ! Notre intelligence se rebelle et elle répond : « Que la toute-puissance m’habite ! Je peux tout ! » Or notre intelligence ne peut pas tout.

    Bus ACTUn petit exemple : Un homme rencontre une femme dans l’intimité pour la première fois. Il apporte avec lui, sa vison du monde, son idée sur les rapports sexuels, son idée sur ce qu’est l’homme parfait, la femme parfaite…  Et la femme arrive aussi avec l’ensemble toutes les idées qu’elle a conçues alors qu’elle était seule, en discutant avec ses amies, en regardant la télé, en discutant avec sa mère et … pour les deux, un tas de questions se mêlent :

    • Ça va faire mal ?
    • Combien de temps ça doit durer ?
    • Est-ce que je vais avoir une érection correcte ?
    • Et si elle ne se ressent rien ?
    • Et s’il est brutal ?
    • Que faire ?

    Et les intelligences respectivement essayent de trouver des solutions. Et comment régler un problème ? Le plus simple c’est de le supprimer ! Comment ? En l’évitant, ou alors en le repoussant. Et les problèmes commencent !

    Il suffit d’un problème non réglé pour que la lutte intérieure commence… Pour l’homme et/ou pour la femme :

    • Suis-je impuissant ou éjaculateur précoce ?
    • Suis-je frigide ?
    • « Il FAUT que je me détende ! », mais comment faire ?
    • Je n’y arriverai pas…

    6a00d834209e6353ef01538fc332d6970bEt le couple s’enferme dans un « non-dialogue » car comment parler de quelque chose dont on pense que cela doit-être « naturel » … Si cela ne marche pas naturellement c’est que je n’ai pas rencontré « l’âme soeur » et le mythe de « l’âme soeur » tue le couple silencieusement.

    Alors on supporte dans le silence de vivre avec quelqu’un avec qui on va élever nos enfants… Sans plus se toucher… Mais on reste ensemble « pour les enfants » ce qui est pire que tout pour les enfants eux-mêmes… Alors quoi ? Divorcer ? Pourquoi pas ? Mais avant qu’avons-nous fait pour aller vers la vie que nous voulons vivre ?

    Si on remettait les choses à leurs places ? La vie de couple c’est :

    1. La rencontre
    2. La découverte
    3. La vie quotidienne
    4. la séparation (la mort ?)

    Or la phase 3 représente 98% de la vie du couple… Or le conte de fées ne parle que de la phase 1, rarement de la phase 2. Et sauf dans des cas très rares, la phase 4 est oubliée… Sauf dans Roméo et Juliette ou il y a eu phase 1 puis phase 4 directement… Est-ce cela que vous voulez vivre ?

    Imaginez que l’on se focalise sur la phase 3. Que voulez-vous vivre au quotidien ? Qu’est-ce qui dépend de vous ? Acceptez-vous vos pensées ? Où êtes-vous dans la lutte ou dans l’évitement ?

    Et si vous vous redonniez le pouvoir en prenant conscience réellement de la différence entre ce qui se passe « en vous » et ce qui se vit « à l’extérieur de vous » ?

    Triflexe ACTJe vous propose, avec Brigitte (ma coach préférée) de vous accompagner dans cet univers autour d’un séminaire de 2 jours ou vous pouvez venir avec votre conjoint ou seul(e) pour travailler chacun sur :

    • La pleine conscience au service de votre souplesse psychologique
    • L’acceptation c’est à dire (ABCD) Accueillir avec Bienveillance, Consciemment et avec Douceur au lieu de (PIRE = Passif,Imposé, Résigné et Evitant)
    • Défusionner de ses pensées pour se donner le pouvoir d’agir et sortir de la lutte et de l’évitement
    • Définir et éclaircir vos directions de vie choisie
    • Poser des actions engagées vers ces directions de vie choisie
    • Découvrir que vous n’êtes pas simplement une machine à régler les problèmes…

    Ensuite vous pourrez bénéficier d’un accompagnement individuel sur 5 séances de coaching en visioconférences (1 mois d’accompagnement)

    Et le prix ?

    • 300 € pour le séminaire de 2 jours (Repas non compris) / 450 € pour un couple
    • 150 € pour les visioconférences (tarif individuel ou couple ensemble)
    • Soit un total de 450€ (me contacter pour les facilités de paiement)

    Ça vous tente ?

    • Je prévois cela pour les 13 et 14 février 2016 (pour la Saint-Valentin) à Paris
    • Et à Rabat à une date non encore fixée pourquoi pas en février aussi ?

    Vous voulez en savoir plus ou peut-être vous inscrire ? Remplissez le formulaire ci-dessous sans engagement.

    Demande de renseignement

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