Aujourd’hui j’aimerai aborder avec vous ce qui fait la différence entre les TCC de 3e génération et les autres thérapies comportementales. La grande différence est l’introduction de la pleine conscience dans la pratique thérapeutique.
Mais comment intégrer celle-ci facilement dans notre vie ?
Vous avez tous entendu parler de la méditation de pleine conscience. Vous aimez cela ? Personnellement j’aime cela et effectivement j’y vois beaucoup d’intérêt. Mais cela n’est pas aussi « évident » pour tout le monde.
- Tout d’abord il faut son espace de méditation avec son assise (ou non si vous pratiquez la méditation en marchant) ou vous avez un coussin de méditation (ou un siège adapté où vous êtes installé confortablement, mais pas avachi)
- Puis il faut « du temps » pour la pratique… Entre 10 et 30 minutes par séance (voire une heure, pourquoi pas ?)
- Et enfin les effets de cette pratique ne se font réellement sentir qu’au bout d’un certain temps de pratique assidue.
- Pour les débutants une guidance est nécessaire (mais pas indispensable)
Introduire la médiation de pleine conscience (ou un autre type de méditation) dans notre vie c’est introduire dans celle-ci une certaine ascèse qui n’est pas toujours facile à mettre en place dans notre monde sous l’emprise de la vitesse de l’économie, de l’information, du quotidien.
Et si on commençait par introduire la pleine conscience dans notre vie de manière plus « souple » d’abord faire des exercices de pleine conscience courts et faciles à mettre en place. Puis on verra plus tard comment introduire la méditation de pleine conscience.
Bien entendu pour mettre en place un processus, quel qu’il soit il est nécessaire d’âtre en conscience de la nécessité pour nous de le faire (nécessité ou envie d’ailleurs). Cela nécessite d’être conscient pour mettre en place le processus.
Or la méditation de pleine conscience vise justement à notre mettre en conscience. Bouuuhhh est-ce que tout est perdu ? NON !
Commençons par faire de petits pas faciles, car « tout grand voyage commence par un premier pas ». Et si on commençait aujourd’hui ?
Comment construire ses propres exercices de pleine conscience ?
Je vous propose de commencer par comprendre les 3 phases d’un exercice de pleine conscience vu par ACT (au quotidien). Fondamentalement la pleine conscience commence par l’observation !
1) Observer X
Observons X (X étant ce que vous voulez. Par exemple
- votre main…
- Ou une fleur…
- Ou l’eau de la douche qui coule sur votre corps…
- Ou la mastication d’un fruit
- ou la danse d’un insecte autour des fleurs du jardin
2) Laissez aller vos pensées
Cette phase est très souvent présente dans les exercices élaborés. Au début nous n’en avons pas besoin puis… On introduire cette phase.
Ceci est un exercice de défusion cognitive par excellence. Vous observez vos pensées qui passent, un peu comme on observe passer des voitures dans la rue… Apprendre à ne pas monter dans chaque voiture qui passe.
3) Laissez vos émotions être ce qu’elles sont…
Cette phase est aussi optionnelle. Elle introduit la notion d’acceptation. Apprendre à accepter ce qui est et non vouloir ce qui pourrait être.
Vous voulez apprendre à créer vos propres exercices ? Alors, surveillez ma page Facebook, je vous y invite régulièrement, à découvrir au cours d’une fin d’après-midi sympa comment faire. (http://www.facebook.com/pcarnicelli) ou suivez la formation ACT avec moi j’en anime une, bientôt, à Paris et à Rabat. (Voyez le calendrier)
En attendant, je vous offre ce petit MP3 tiré d’un exercice de Russ Harris : L’observation de la main (avec ma douce voix … LOL) :
Fondamentalement ACT est une approche thérapeutique de type TCC (Thérapies Cognitives et Comportementales) dite de 3e génération. Bon alors quelle différence entre ACT et les autres approches ?
Dans
Rien n’est important.
Vous êtes thérapeute ou coach ou psychopraticien et vous voulez progresser dans votre métier ? Vous voulez découvrir et intégrer une forme de thérapie brève. Alors ACT est pour vous !
Le développement personnel mal compris, mal vécu, est dangereux. Il est même très dangereux ! Je l’affirme, je confirme et je signe. combien de personnes en déroute j’ai rencontré dans mon passé professionnel.Aujourd’hui, combien je rencontre de personnes qui sont « perdues » qui se sentent seules, abandonnées incomprises. Et pourtant, combien de travail « sur elles » ont-elles fait ?
Vous avez lu mon dernier article sur «
Vous connaissez les contes de fées ? Ça commence souvent par « Il était une fois… » et souvent cela termine par « Ils se marièrent et ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants… » Et… Dans la vraie vie, ce n’est pas comme cela : « Le vilain mari tue le prince charmant » comme le disait justement Claude Nougaro dans sa chanson « Une petite fille ». Vous pouvez écouter la chanson en bas de mon article, comme un clin d’oeil…
Et nous alors ? Notre bonheur ? Comment s’en occupe-t-on ? Est-ce que le couple peut survivre à l’habitude ? À l’incompréhension de l’autre au quotidien ? À la course effrénée vers un bonheur illusoire et formaté ? Au manque de dialogue ? Mais est-ce que cela est inéluctable ? Car même au coeur de la relation intime, même quand l’épaisseur une feuille de papier ne sépare les conjoints, il y a une séparation.
Un petit exemple : Un homme rencontre une femme dans l’intimité pour la première fois. Il apporte avec lui, sa vison du monde, son idée sur les rapports sexuels, son idée sur ce qu’est l’homme parfait, la femme parfaite… Et la femme arrive aussi avec l’ensemble toutes les idées qu’elle a conçues alors qu’elle était seule, en discutant avec ses amies, en regardant la télé, en discutant avec sa mère et … pour les deux, un tas de questions se mêlent :
Et le couple s’enferme dans un « non-dialogue » car comment parler de quelque chose dont on pense que cela doit-être « naturel » … Si cela ne marche pas naturellement c’est que je n’ai pas rencontré « l’âme soeur » et le mythe de « l’âme soeur » tue le couple silencieusement.