Étiquette : bonheur

  • Les objectifs comme moyens d’augmenter notre vitalité.

     boussoleDans mes articles précédents, et depuis plus d’un an, j’ai échangé avec vous sur les objectifs dits « autoconcordants » puis du rôle des valeurs dans notre vie.

    Derrière le mot, il y l’objet et il y a nos souvenirs, et nos pensées auxquelles nous tenons ! Mais pourquoi y tenons-nous ? Ce n’est pas le sujet de mon article d’aujourd’hui, et il y a certainement là un sujet de réflexion. Pour nous permettre de sortir de la définition du mot « valeur » je vais aujourd’hui changer de vocabulaire pour nous permettre de comprendre avec plus de faciliter de quoi je parle.

    Je vais parler ici des « directions de vie choisies » l’ensemble de nos directions de vie choisies sont notre boussole personnelle pour aller vers notre vie, notre vitalité ouverte, plutôt que de survivre dans une vie « étriquée ».

    Pour identifier ces directions de vie, nous pouvons nous poser un certain nombre de questions.

    1. Si aujourd’hui je ne souffrais pas. Est-ce que ce que je fais, actuellement, resterait important à faire pour moi ?
    2. Est-ce que je peux faire cela par moi-même ? Est-ce que mes actions peuvent me permettre de m’orienter vers cela?
    3. Si personne ne sait jamais que j’ai fait cela, est-ce que je le ferai quand même ?
    4. Est-ce que je peux atteindre cela ou est-ce que je peux seulement espérer le vivre au quotidien sans jamais l’atteindre ?

    Vous pouvez trouver quelques exemples dans l’article suivant.

    Une direction de vie choisie se vit au quotidien en posant des objectifs qui eux sont atteignables chaque jour. C’est important pour vous ? Alors pourquoi ne l’incarnez-vous pas ? Et si vous le viviez au quotidien ? Et si vous en parliez ? Et si vous deveniez un militant de vos directions de vie ? Est-ce que cela changerait votre vie ?

    Imaginez que le plus important pour vous soit que tout le monde soit habillé avec des chaussures rouges. Vous en porteriez, bien sûr ! Vous pourriez distribuer gratuitement des chaussures rouges, en faire de la publicité, organiser des conférences sur ce sujet, écrire des articles sur votre blog. Vous pourriez créer une association qui ferait du lobbying pour des réductions d’impôts soit donner à ceux qui portent les chaussures rouges. Faire voter des lois qui imposent le port des chaussures rouges. Vous pouvez trouver d’autres moyens pour cela ?

    Si vous faisiez ces choses ou même seulement une partie de ces choses, chacun s’accordera pour penser que c’est important pour vous, non ?

    Mais si vous ne faisiez rien ? Imaginez que vous ne portez jamais de chaussures rouges ? Vous n’en avez jamais parlé. Ni jamais engagé aucune action dans ce but. Si un de vos amis voulait, lors de votre enterrement, dire que pour vous l’important c’est « le port des chaussures rouges », croyez-vous qu’il serait cru ?

    Ce n’est pas en pensant aux choses importantes qu’on les incarne, c’est en réalisant des actions que l’on rend les choses réellement importantes.

    Nos directions de vie choisies (DVC) sont toujours parfaites ! Elles ne peuvent être améliorées par qui que ce soit. Si la direction est importante pour nous, elle est d’emblée parfaite et ne peut être améliorée d’aucune façon. C’est pourquoi elles sont et restent « personnelles ».

    Si vous pouvez améliorer une DVC, c’est que ce n’est pas une DVC !
    CQFD (ce qu’il fallait démontrer)

    MatrixIncarnez vos DVC dans le moment présent. Choisissez des actions à poser pour aller vers vos DVC. Choisissez une action que vous n’auriez habituellement pas réalisée, et même si vous avez des émotions, des sentiments ou des pensées qui vous poussent à ne pas le faire.

    • Observez ce que vous avez ressenti, avant, pendant et après la réalisation de cette action.
    • Puis considérez une autre fois où vous n’aviez pas posé l’action en direction de vos DVC.

    Considérez maintenant la différence dans votre vie entre ces deux fois. Pouvez distinguer l’action qui va dans le sens d’une vie qui s’élargit, de celle qui la fait se rétrécir ?

    Alors que choisissez-vous ? La pilule rouge ou la bleue (comme dans Matrix) – voir article de référence

  • La motivation, l’argent et l’arrêt de la cigarette.

    Capture d’écran 2015-11-05 à 09.25.27 copieCe matin en discutant avec ma fille préférée (LOL je n’en ai qu’une …), sur Facebook, j’ai touché du doigt une évidence que je n’avais pas envisagé réellement comme une réalité. Et pourtant, lisez donc ce qui suit :  « Le 2 novembre au rythme que j’avais à l’époque cela fait 160600 cigarettes non fumées et au prix moyen de 5 € ce qui est une approximation bien sûr : 26650€ d’économisé. Je fumais alors 40 cigarettes/jour et des Gauloises blondes… C’est énorme ! »

    Monique est intervenue sur mon mur en me disant : « Peut-être que cela va motiver certains de mes enfants »…

    NON !!!!

    L’objectif d’arrêter de fumer est un « objectif d’homme mort » (voir mon article à ce sujet).

    Petit rappel :

    « Si l’objectif du client peut être atteint par une personne morte,
    ce n’est pas un bon objectif d’accompagnement »

    Alors l’objectif de ne pas dépenser de l’argent c’est quoi ? PAREIL !!!! Un objectif d’homme mort ! LOL

    Il va falloir revoir vos valeurs d’abord … (Voir mon article sur le sujet du rôle des valeurs dans ma vie)

    Et pourtant …. J’ai réellement économisé 26 650€ alors, où est passé cet argent ? Si je l’avais mis dans une tirelire, je l’aurais aujourd’hui… Bien sûr j’ai fait d’autres choses, mais quoi ? Avez-vous remarqué comme souvent nous n’agissons pas en conscience ?

    Tiens pour vous mes amis un petit questionnaire sur la conscience (la pleine conscience) où en êtes-vous ? Téléchargez le questionnaire et faites-le pour vous… Et parlons-en si vous voulez. Vous savez que je suis toujours à votre écoute 🙂

    Échelle de pleine conscience de Philadelphie

  • Coaching de vie ? Et pourquoi pas ?

    oiseauxComme vous le savez, enfin ceux qui ont l’habitude de lire mes articles, je suis business coach. C’est-à-dire que mon activité est essentiellement concentrée sur l’accompagnement des chefs d’entreprise et des équipes dans l’entreprise autour de l’implémentation stratégique. Par ailleurs, j’ai une activité de formateur et, pas n’importe quel formateur puisque je forme des coachs. Depuis le mois de septembre, ma formation de coach en France a beaucoup changé. Elle n’a pas changé dans le fond, bien sûr, mais dans la forme. Puisqu’elle passe par un accompagnement individuel de chaque coach par 3 coachs, qui sont aussi tour à tour, formateurs, et même mentors.  Chaque coach est accompagné par 3 mentors, dans son démarrage d’activités, pendant 6 à 9 mois, comme une nouvelle naissance, en somme ou un véritable envol !

    Quel programme !

    En plus, j’ai ajouté à mon arc une nouvelle corde depuis un an, avec l’ACT (voir site de référence en français). Et je commence à avoir maintenant des retours d’expérience. J’ai particulièrement utilisé cette méthode dans le cadre de l’accompagnement des personnes en situation de handicap. Et c’est vraiment très bon.

    Bien sûr ce n’est pas magique. Ce n’est pas la technique qui « lave tout du sol au plafond » ! Pourquoi remplacer ce qui fonctionne? Si vous utilisez une technique très efficace pour vous ? Dans votre contexte ? Et que ça marche ? Alors, continuez, et bravo !

    Si par contre cela ne fonctionne pas, que vous en avez marre de toujours taper dans le mur. Si vous avez tout essayé (ou presque) et que vous n’y arrivez pas alors pourquoi ne pas m’appeler ? Un échange au téléphone pour vérifier avec vous le bien-fondé de la démarche, puis nous verrons ensemble si cela vous convient.

    Ça coute combien ? Le premier appel ne vous coûte rien ! Et ensuite ? Cela dépend de vos envies et de vos besoins. Si vous voulez des entretiens en tête à tête dans mon cabinet, ce n’est pas pareil que par téléphone ou par Webex (mieux que Skype). En tout état de cause, nous verrons ensemble, si le jeu en vaut la chandelle. Le prix d’une séance n’est pas vraiment important. l’important c’est le prix total à payer à la fin du processus, non ? Et cela dépend des moyens à mettre en oeuvre ensemble.

    Pour l’exemple  : Vous avez un problème de confiance en vous ? D’affirmation de vous ? D’estime de vous ? Des problèmes de troubles sexuels ?

    En général 7 à 8 séances suffisent, mais il est possible que 5 suffisent… Pour 8 séances (1 heure) par Webex le coût total sera de 500 €* (sur 2 mois soit 250€/mois)…

    Alors est-ce que le jeu en vaut la chandelle ?

    IMPORTANT : Le tarif indiqué est à la date d’aujourd’hui (le 3 novembre 2015 et jusqu’au 31 décembre 2015) pour un particulier et TTC (TVA 20% comprise) pour tous les autres cas, me consulter.

  • Pour sortir de son trou ? Savoir lacher sa pelle !

    HappyJe viens de proposer sur un groupe Facebook et une communauté Google+ qui s’appellent toutes les deux : « Bonheur ? Vous avez dit Bonheur ? » et dont le but est d’échanger sur le bonheur sous toutes ses formes.

    Qu’est-ce que le bonheur ? Comment et pourquoi je suis heureux ? Comment êtes-vous heureux ? Ce sont les questions qui se posent et auxquelles chacun tente de répondre comme il peut…

    Et alors qu’est-ce que j’y lis ? Des pubs ! Des pubs ! et des pubs… Chaque coach, thérapeute et psychopraticien de tout poil s’y exprime pour faire SA pub… Ça vous choque ? Moi non !

    Je partage avec vous sur ce blog, depuis toutes ces années (depuis 2004) mes états d’âme, mes pubs, mes observations, mes joies… Quelquefois mes découvertes… J’ai rencontré beaucoup des personnes qui échangent avec moi. Je pense que l’important c’est l’échange « vrai ». C’est quoi cet « échange vrai » ? Un échange, «c’est donner et c’est recevoir» et internet permet ce type d’échange. On appelle cela le WEB 2.0 je te donne… Tu me donnes. Je reviendrai sur ces échanges dans un autre post.

    Je vais échanger avec vous sur une expérience que j’aimerai lancer.

    J’ai découvert ACT, il y a un an. ACT est une thérapie de type TCC de 3e génération, c’est à dire qui s’appuie sur la pleine conscience. Voir le site en référence. Et je me suis aperçu avec le recul que cela change réel ma vie. Comment ? Cela me permet de vivre au plus près de mes valeurs. Comment ? En travaillant sur mes valeurs, en posant des actions engagées… En … commençant par observer. Comment ? Tout d’abord en ralentissant !

    Nous vivons dans une société au rythme effréné. Plus le temps de s’arrêter ! Plus le temps de réfléchir. Ou plutôt si… Insomnies, tourner en rond, déprimer ou se changer les idées, partir pour ne plus réfléchir… Voilà le mode de réflexion…Déprime ou évasion ? Vous pensez réellement que c’est le choix de la vie ça ?

    Et pourtant imaginez que je vous propose de réellement vous poser pendant toute une semaine prochaine pour faire le point sur vos valeurs, et poser des actions engagées. De reconnaitre vos évitements, d’accepter vos émotions… En fait d’apprendre la souplesse psychologique nécessaire pour vous permettre de vivre une vie pleine de sens pour vous. Et cela en passant par des exercices d’observation en pleine conscience.

    C’est à dire

    1. Pendant une heure chaque soir, je vous propose la méthode et les outils pour le faire. Et nous échangeons sur ces outils.
    2. Vous mettez en applications ces outils pendant la journée à votre rythme.
    3. Nous nous retrouvons le soir pendant une heure pour débriefer des expériences faites et je vous donne les outils suivants…
    4. Cela pendant 7 jours.

    Que répondriez-vous ?

    1. C’est trop cher !
      Réponse : C’est gratuit pour cet atelier (c’est le premier et c’est une expérience)
    2. Encore une méthode magique ?
      Réponse : Rien de magique. C’est une méthode tirée de la recherche scientifique, sur la psychologie positive. (Voir le site)
    3. Et est-ce que cela va me permettre de me sentir bien au moins ?
      Réponse : je ne promets rien de tel, pensez-vous que se « sentir bien » vous permet de vivre une vie pleine sens ? Vous avez essayé ?
    4. Je connais une méthode meilleure.
      Réponse : L’avez-vous appliqué ? Si oui et que ça fonctionne dans votre contexte de vie , c’est vraiment super ! Ne changez rien. Sinon, choisissez ce qui fonctionne en fonction du contexte.
    5. Je n’ai pas le temps !
      Réponse : Lisez l’histoire suivante : Et si vous sortiez du trou ?
    6. Je ne vous connais pas !
      Réponse : Appelez-moi au 06 75 25 34 42 (France) … Et faisons connaissance 😉
    7. Je n’ai pas d’objectif sur lequel travailler.
      Réponse : Et si vous commenciez par le plus important ? Et l’important dans la vie, c’est de faire ce qui est important, non ? Alors c’est quoi pour vous l’important ? C’est le début de la méthode….
    8. Autre réponse : Voir le point 6.

    Et pour finir aujourd’hui (28 octobre 2015), il y a 5 inscrits sur cet atelier qui aura lieu du 24 novembre 2015 au 30 nombre 2015 et il y a 12 places. Vous voulez prendre la pilule rouge ? (référence à Matrix, suivre ce lien si vous ne connaissez pas cette histoire)

    Je mettrai cet article à jour en fonction du nombre d’inscrits : Le 3 novembre c’est COMPLET !!! 12 inscrits : France – Maroc – Belgique ! Yep !

  • Le Handicap : KESAKO ?

    Handicap-tousUn de mes amis a demandé à son médecin un certificat médical pour faire sa demande de reconnaissance de travailleur handicapé.

    Réponse du médecin : « Votre maladie n’est pas un handicap. » (Je ne vous dis pas sa maladie, car cela n’a pas  vraiment d’importance. Lisez la suite…

    Il insiste, alors, en disant : « Je connais quelqu’un qui a eu un cancer du côlon (moi, en l’occurrence) et qui est reconnu travailleur handicapé. »

    Réponse du médecin : « Le cancer du côlon n’est pas un handicap ! »

    Que répondre au médecin dans ce cas ? Alors je me suis dit. Si même les médecins ne connaissent pas la définition du handicap en France, il faut faire quelque chose.

    Je suis allé sur le site de la MDPH du 95 qui est très bien fait 🙂

    Il existe un formulaire MDPH unique pour toutes les demandes… et ce qui ne gâte rien. Le formulaire certificat médical … et un formulaire d’aide à l’usage des médecins.

    Et sur ce formulaire se trouvent quelques paragraphes très intéressants que tout le monde devrait avoir lus une fois, pour comprendre de quoi nous parlons quand nous disons le mot handicap : (je vous reproduis ces paragraphes in extenso…)

    LA NOUVELLE DÉFINITION LÉGALE DU HANDICAP

    La loi du 11 février 2005 a introduit dans le Code de l’action sociale et des familles cette définition, reproduite en première page du certificat médical, qui tient compte des dernières avancées de l’Organisation Mondiale de la Santé en matière de description du handicap.

    Le handicap doit donc désormais être appréhendé comme les conséquences des déficiences (altérations de fonctions du corps ou de fonctions supérieures) dans la vie quotidienne et sociale de la personne, et non seulement ces altérations elles-mêmes. C’est pour cette raison que, si les éléments strictement médicaux de la situation de la
    personne sont essentiels pour comprendre ses difficultés, leur évolutivité, leur gravité, bien d’autres éléments, notamment environnementaux, sont à prendre en considération pour apprécier sa situation globale de handicap de façon pertinente.

    Il vous est donc demandé, en tant que médecin, d’apporter non seulement des éléments concernant le diagnostic de la ou des affections dont est atteint votre patient, mais également un éclairage sur les éléments dont vous avez connaissance et qui représentent des obstacles ou des facilitateurs dans sa vie quotidienne, familiale, sociale et le
    cas échéant scolaire ou professionnelle.

    Donc le médecin n’avait pas connaissance de ce texte, c’est tout. Car ce n’est pas le cancer du côlon qui est un handicap, mais les conséquences de ma diarrhée permanente (28 fois par jour en moyenne) depuis 1996… Les douleurs générées par les frottements qui m’empêchent de marcher correctement. Vous imaginez ? Non ? Tant mieux pour vous, c’est que vous ne l’avez pas vécu….

    Le handicap « se vit » quand on essaye de vivre sa vie professionnelle ou dans ses activités journalières. le handicap n’est pas simplement un fauteuil roulant qu’on regarde… Où une perte de la vision qu’on imagine. Non ! Le handicap c’est souvent invisible, car plus de 80% des handicaps sont invisibles et ne nécessitent pas d’aménagement du poste de travail.

    Que d’idées reçues sur le handicap ! Souvenez-vous de mon coup de gueule dans le métro. Où je démontre qu’une canne est plus efficace qu’une carte de priorité.

    Vous voulez savoir comment faire pour pouvoir déclarer votre handicap ? Vous voulez qu’on en parle ? Contactez-moi. 🙂

     

     

  • Un pas vers la souplesse psychologique c’est un pas vers le bonheur.

    Bus ACTComme je vous l’indiquais dans un précédent article (Loi d’attraction VS pleine conscience et ACT) l’acceptation passe par la défusion cognitive. Je commencerai cet article par un petit rappel tout d’abord.

    La défusion d’avec mes pensées, c’est  ne pas leur donner plus de place que ce qu’elles sont. En effet mes pensées ne sont une simple formulation de mon esprit conscient de cette même perception de ma croyance sur ma situation présente, passé ou futur. Cela va même sur la projection sur les intentions des autres à travers ce même filtre de mes croyances.

    Facile ? Non pas vraiment si vous avez déjà essayé de la faire, vous vous en êtes aperçu n’est-ce pas ?

    En effet, certaines de nos pensées agissent un peu comme des hameçons, ou des prédateurs qui nous happent au passage. Et nous n’arrivons plus à nous en échapper.

    Tout d’abord pourquoi ne pas fusionner avec nos pensées ? Simplement parce que lorsque nous fusionnons avec celles-ci nous empêchons l’émergence de solutions alternatives en cas de problème.

    Tant qu’il n’y a pas de problème, tout va bien et nos pensées sont avec nous un peu comme des passagers d’un bus dont nous serions le chauffeur. Là où le bât blesse, c’est quand un problème survient et qu’une de nos pensées veut nous faire changer de route. Vous imaginez ? Un passager du bus qui veut faire un « détournement de bus » ? Pourquoi pas sur Cuba, par exemple ?

    Et alors ? Nous ressassons sans cesse cette pensée qui nous « pourrit » la vie… Nous n’agissons que trop rarement pour aller vers nos valeurs dans ce cas et nous agissons, seulement pour « éviter » de souffrir. Et nous essayons de contrôler nos émotions et nos pensée et …Ça ne marche pas ! 😉 Vous avez essayé ?

    Bon, restons sérieux. Et pourtant combien de nos pensées nous détournent de poser des actions vers nos valeurs comme je l’indiquais dans mon article sur les valeurs.

    Alors dans votre bus comment faites-vous pour que les passagers restent assis sagement à leurs places ?

    Je vais vous indiquer quelques méthodes (d’après Russ Harris)

    Méthode pragmatique

    • Si vous continuez avec cette pensée, y adhérez, et la laissez vous contrôler, où cela vous mène-t-il?
    • Comment vous y prenez-vous pour y adhérer?
    • Pouvez-vous la laisser aller même si votre esprit vous raconte que ça ne va pas marcher?

    Méthode méditative:

    Laissez vos pensées aller et venir comme: des nuages qui passent, des voitures qui circulent devant votre maison, des feuilles sur une rivière, etc.

    Votre esprit est comme:

    • une machine à ne pas se faire tuer
    • une machine à mots
    • radio catastrophe
    • un vendeur très doué
    • le plus grand conteur du monde
    • un dictateur fasciste
    • une usine à jugements

    Les classiques :

    • J’ai la pensée que…
    • La dire avec une voix comique.
    • La chanter.
    • La dire très lentement.
    • La répéter rapidement sans cesse.
    • Écrire les pensées sur des fiches.
    • La métaphore des passagers du bus.
    • Remercier votre esprit pour cette pensée.
    • Qui parle actuellement: vous ou votre esprit?
    • Quel âge a cette histoire?

    Et bien d’autres…. mais les lire ne sert que si vous les testez… Qu’est-ce qui marche pour vous ? Comment faites-vous pour défusionner d’avec vos pensées ?

    Voulez-vous vous entrainer avec moi ? Facile ! Venez le 5 et 6 octobre à St Prix ou les 17et 18 octobre à Rabat … On va tester ensemble 🙂

    Pour en savoir plus, cliquez ici

    Et si vous êtes loin de ces villes … Aimeriez-vous que nous organisions un groupe de travail en visioconférences interactives ? Si vous êtes intéressés par la création d’un groupe, écrivez-moi à pierre@carnicelli.fr. Et nous organiserons ensemble ce groupe de travail. J’ai déjà un protocole d’apprentissage extrêmement facile à mettre en ouvre par ce moyen en groupe de 6. Ça vous tente ?

  • Et vous sortiez du trou ?

    trouJe vais vous raconter une métaphore que nous utilisons en ACT pour aider nos coachés à comprendre où ils se trouvent dans la résolution de leurs problèmes. C’est la métaphore du trou et de la pelle d’après Schoeendorff B, voir sur le site : http://contextualscience.org/

    « Imaginez que la vie c’est comme ça : on vous bande les yeux, on vous met en bandoulière un sac contenant un outil et on vous dit «Va, mon fils, c’est ta vie». Vous apprenez à faire votre chemin, à reconnaître le bruit de la rivière pour éviter de vous mouiller les pieds, à mettre les bras devant vous pour repérer les arbres avant de vous taper la tête contre eux. Ce qu’on ne vous a pas dit c’est que, çà et là, il y a des trous dans le terrain. De la même manière que certains gagnent des millions à la loterie, il est bien possible que l’un ou l’autre chanceux fasse toute la route en évitant par simple hasard les trous qu’il ne peut pas voir. Mais tôt ou tard la plupart d’entre nous font l’expérience de la chute dans un trou et c’est ce qui vous arrive. Que faites-vous alors. Vous enlevez le bandeau ? Pourquoi pas. Vous déballez l’outil ? C’est l’occasion de réaliser que c’est une pelle. Que faites-vous à ce moment-là ? »

    Et c’est là que tout commence !

    Certains de mes clients me donnent des solutions extrêmement intelligentes avec leurs pelles. Comme de creuser en diagonale… Faire des marches… et j’en passe et des meilleures et nous explorons ensemble les solutions intelligentes qu’ils ont mises en places dans leurs vies pour régler leurs problèmes.

    Et quand ils s’aperçoivent que cela n’a pas marché puisqu’ils sont avec moi, alors souvent ils me demandent « Et votre solution ? »… Et je leur réponds : « Moi aussi j’ai une pelle, comme vous ». Peut-être que je sais m’en servir depuis plus longtemps, ou peut-être pas d’ailleurs.  Voulez-vous que je descende avec vous dans le trou pour creuser ? »

    C’est l’occasion de vérifier ensemble que ce n’est pas de ça qu’ils ont besoin !

    Car moi aussi je sais rater une marche, pour moi aussi la terre est friable et s’écroule quand je creuse. Et si on changeait de paradigme ? Et si on changeait de méthode ? Si on innovait ?

    Et si nous essayions avec une échelle par exemple pour sortir du trou ? OK d’accord, mais pour attraper l’échelle il est nécessaire d’abord de lâcher la pelle ! Vous savez faire ?

    Cela commence par ralentir, observer, et ensuite choisir de poser des actions engagées vers ses valeurs.

  • Le rôle des valeurs dans ma vie.

    cibleDepuis quelque temps je vous parle de ACT et j’ai abordé la différence entre les objectifs et les valeurs. Puis j’ai abordé les objectifs dits « de l’homme mort » dans un autre article. Aujourd’hui j’aimerai explorer avec vous ces fameuses valeurs.

    Bien sûr mes valeurs, sont « les miennes » et vos valeurs vous appartiennent. La vraie question est « Savez-vous ce qui est vraiment important pour vous ? »

    Qu’est-ce que vous voulez vivre dans les différents domaines de votre vie, pour aller vers le bonheur ?

    Pour commencer, il est important de garder à l’esprit que valeurs et sentiments sont deux choses différentes. « Vouloir avoir confiance en soi », ou « se sentir heureux » ne sont pas des valeurs, mais des sentiments. Les valeurs influencent ce que vous voulez vivre et non ce que vous voulez ressentir. Car il existe des moyens « artificiels » et efficaces sur le court terme pour ressentir des émotions. Ces moyens vont de la respiration contrôlée ou le sport contrôlé ou … D’autres moyens qui tous nous amènent vers le contrôle et il se trouve que le contrôle fonctionne sur de courtes périodes, mais rarement dans la durée, comme je l’indique dans un article précédent sur le désespoir créatif.

    Les questions à se poser (Référence Russ Harris – Le piège du bonheur – Éditions de l’homme) :

    « Si je me sentais heureux, détendu, sûr de moi, aimé, respecté, admiré, en sécurité, qu’est-ce que je ferais différemment ?
    Comment agirais-je différemment ?
    Qu’est-ce que je changerais dans mon comportement avec les autres et avec moi-même ?
    Quelles sont les choses que je ferais davantage et celles que je ferais moins ? »

    On creuse un peu ?

    Nous allons explorer ensemble plusieurs domaines de vie (la liste est non exhaustive) :

    1. Les relations
      • Quelles relations est-ce que je veux vivre ?
      • Quels comportements je veux avoir ?
      • Quelles qualités est-ce que je veux développer ?
      • Comment est-ce que je veux traiter les autres
      • Qu’est-ce que je veux faire avec les autres ? Et avec qui ?
    2. Le travail et les études
      • Quelles qualités je veux apporter à mon travail (ou mes études)
      • Comment je veux interagir avec mes collègues
      • Quelles relations je veux avoir dans ce milieu ?
      • Quelles sont les compétences que je veux développer ?
    3. La croissance personnelle et la santé
      • Qu’est-ce je veux faire ou refaire comme activités ?
      • Avec quels groupes de gens je veux agir ?
      • Qu’est-ce que je veux changer dans mon style de vie ?
    4. Les loisirs
      • Qu’est-ce que je veux avoir comme loisirs ?
      • Qu’est-ce que je veux faire pour me détendre dans mes loisirs ?
      • Qu’est-ce que j’aimerais faire plus souvent ?

    Bien sûr je n’ai pas balayé ici toutes les questions à balayer, mais déjà si vous commencez par ça … Il y a du boulot non ?

    Vous voulez aller plus loin ? Appelez-moi 🙂

    Ou inscrivez-vous au prochaines sessions à Paris ou à Rabat (Voir le site de No Limit Academy International).

  • Une approche éléphantesque de la procrastination.

    Une bien belle visite à faire
    Une bien belle visite à faire

    Connaissez-vous des gens qui remettent à plus tard ce qu’elles ont à faire maintenant ? Oui ? Certainement ! D’ailleurs peut-être que vous-même… NON pas vous ! Je suis sûr que vous connaissez des gens qui… Mais pas vous, n’est-ce pas ?

    Aujourd’hui, j’ai décidé de vous raconter une histoire qui pourra vous aider. En tout cas moi, elle m’a aidé. Ah !? Oui ? Moi aussi je procrastine… Ça m’arrive. Car «remettre à plus tard» c’est ce que l’on appelle « procrastiner ». Alors voilà mon histoire….

    Il était une fois… C’est bien connu toutes les histoires commencent par cette phrase… Il était une fois un homme qui ne voulait ressentir que des émotions positives dans sa vie. Et il avait testé bien des recettes pour arriver à cela. Il avait lu des livres, bien intentionnés, qui lui expliquaient comment réussir dans sa vie. Il suffit de ressentir du positif, pour que ce qui t’arrive soit positif ! Facile non ? Oui, c’est facile pour toute personne qui n’a pas acquis le langage… Mais voilà pour ceux qui ont acquis le langage il y a un piège ! Et c’est un piège mortel : « Ce piège s’appelle la TCR » (Théorie des cadres relationnels) qui explique pourquoi ce n’est pas simplement impossible de vivre cela… C’est simplement une manière infaillible de terminer « dans le mur » !

    Avez-vous essayé ? Penser positif, quand il vous arrive un évènement tragique dans la vie… Vous vous cassez simplement un ongle et… C’est la spirale du malheur qui s’abat sur vous, telle une tornade ! Certains appellent cela, «la loi de Murphy»… «La loi de la tartine…» Oui ! C’est vrai un être vivant qui vit pleinement sa vie va expérimenter obligatoirement « le premier échec » et là… S’il essaye de s’en éloigner… C’est la spirale qui commence… Plus il essaye de s’en éloigner et plus il s’en rapproche !

    Je vous propose un exercice simple pour le vérifier :

    • Pensez à un éléphant bleu
    • N’y pensez plus
    • Mettez-vous dos au mur dans une pièce et avancez d’un pas vers le mur opposé
    • Chaque fois que vous pensez à un éléphant, quelque chose qui s’y rapproche comme de «animal»,»trompe», «grande taille», «bleu», «Curacao», «Drapeau Français».. etc… Faites un pas en arrière…

    Il y a peu de chance que vous atteignez un jour le mur d’en face…Essayez ! (Puis revenez lire la suite…)

    Essayez d’éloigner les problèmes de nous ne fonctionne pas et pourtant … Quand quelque chose nous gêne, nous trouvons toujours quelque chose à faire pour remplacer ce qui nous gêne… Nous reportons à demain.. Voire plus loin.

    Une bien belle visite à faire
    Une bien belle visite à faire

    Alors, pensez à nouveau à un éléphant … C’est gros, hein ? Par la pensée, éloignez-le … envoyez-le vers l’horizon… Il est loin ? Il vous semble petit ? Mais rationnellement, vous savez que l’éléphant n’est pas petit… Il n’a pas changé de taille… Il est seulement loin.

    Voilà pourquoi la procrastination ne sert à rien ! Éloigner un éléphant ne change pas sa taille ! Votre problème reste entier. Et maintenant savez-vous comment on mange un éléphant ?

    Non ? Petits morceaux, par petits morceaux… Et si vous changiez de méthode ? Et si vouloir contrôler ses émotions, où les éviter, ne résolvait rien ? Et si au lieu d’être la solution c’était là que se trouvait une partie du problème ?

    Vous avez essayé des méthodes pour éviter vos émotions ? Pour les contrôler ? Et sur le long terme, ça ne marche pas ? C’est normal… 🙂  Et si vous essayez ACT ? Contactez-moi, on en parle !

    Je lance une formation à Paris et Rabat bientôt… Si vous êtes coach, venez ? Ou bien, peut-être que vous préférez envoyer votre éléphant vers l’horizon…. 😉

  • Marcher en couple ? Qu’est-ce que ça change ?

    Nous-SantiagoDepuis le mois de juin, je ne suis plus très présent sur le net. Enfin ce n’est pas réellement ça. Depuis juin, je ne suis plus présent à mon blog 😉 Car je suis resté en contact avec mes amis et ma famille par les réseaux sociaux. Et certains parmi vous ont pu voir les photos de mon périple à Santiago de Compostella.

    Eh oui ! Pour ceux qui ne le savaient pas, j’ai encore fait le Camino et c’est la 4e fois que je marche sur ces magnifiques chemins. Cette ambiance si particulière. Et cette fois j’ai marché avec… Mon épouse ! Cette fois nous avons fait le grand saut. Le Camino Francès entier et ensemble. 🙂

    Nous pamplonaL’année dernière nous avions « essayé » de marcher ensemble et nous avions parcouru 380 km (environ) par le Camino Primitivo en 15 jours. Et bien cette année nous avons doublé la mise en faisant 720 km (environ) de Pamplona, juste avant Puente la Reina qui est le début du Camino Francès, jusqu’à à Santiago.

    Alors ? Quel bilan ?

    C’est un plaisir de marcher avec elle 🙂 Et oui nous n’avons pas divorcé,et je dirai même que nous avons resserré les liens du mariage. J’avais entendu dire que marcher avec son conjoint c’est une épreuve qui met le couple à rude épreuve.

    Je aujourd’hui convaincu que c’est vrai ! Et je rajouterai que : « Marcher avec l’autre, met le couple face à l’épreuve de la vie en continu et en concentré, et si ça passe, quel pied ! »

    Nous-camino1Pourquoi ?

    Parce que marcher c’est une épreuve physique. Nous ne sommes pas dans notre tête… Enfin si au début certainement, puis petit à petit la conscience du chemin vous prend. Petit à petit vous êtes à la marche et à ce que vous faites… Et petit à petit vous devenez enfin conscient du moment présent.

    Pour moi, et pour Brigitte qui sommes des adeptes de la méditation de pleine conscience, ce fut une expérience extraordinaire où la conscience vient en marchant… sans aucun effort, elle s’impose à nous.

    J’avais fait le chemin seul auparavant, et j’avais déjà touché cela du doigt. Mais avec la présence de l’autre, la présence à l’autre est nécessaire pour se comprendre, se supporter, s’aider… Sans envahir l’autre, sans le priver de SON expérience.

    Les épreuves du chemin viennent à vous sans que vous les appeliez :

    • La fatigue de la montée pour nous deux
    • L’épreuve de la marche au-delà de 20KM à cause de ses pieds ultra sensible
    • L’épreuve des descentes pour mes genoux (et les siens)
    • L’épreuve de la chaleur pour moi qui me déshydrate si facilement
    • L’ongle du pouce qui devient bleu pour moi
    • Chinche, les punaises de lit, pour elle
    • Les coliques néphrétiques pour moi
    • La gastro pour elle
    • Ma diarrhée permanente, moi qui n’ai plus de colon
    • Sa difficulté à s’endormir ailleurs que chez elle

    En rajoutant, tout ce qui pourrait nous séparer :

    • Les rythmes de marche différents, car je ne peux pas manger de « toute » la marche donc… Je préférerai éviter les pauses. Alors qu’elle a besoin de pauses toutes les heures.
    • Le besoin de silence de l’un quand l’autre voudrait parler
    • Celui qui chante tandis que l’autre reste attentif à sa douleur.
    • Celui qui se tait quand l’autre aimerait l’entendre.

    Pas facile, hein ?

    On pourrait se demander « mais qu’allaient-ils faire dans cette galère ? » comme le dirait si bien Géronte, dans les fourberies de Scapin de Molière… (remarquez le pluriel).

    Et c’est là que revient la question fondamentale sur le bonheur : c’est quoi le bonheur pour vous ?

    Pour moi je le répète : le bonheur c’est de vivre une vie pleine de sens portée par mes valeurs. (voir l’article qu’est que le bonheur ?)

    nous-ombreEt c’est là revient la méthode ACT que je pratique maintenant, assez souvent. Quelles sont mes valeurs ? Qu’est-ce que je veux vivre dans ma vie ? Dans mon couple ? Être conscient de ce que je vis.ralentir,  observer, accepter la réalité et poser des actions engagées et connectées à mes valeurs….

    Alors quelles sont-elles ces valeurs ? Et pour vous ? Que voulez-vous vivre dans votre vie de couple ? Dans votre vie de tous les jours ? Qu’est-ce qui est réellement important pour vous ? Êtes-vous dans la réalité du moment présent ou vivez-vous des rêves dans votre tête et qui vous illusionnent ?

    Être libre ou être heureux ? Être libre en étant réellement heureux…  Ne pas courir après des ombres en s’imaginant que c’est la réalité…. Moi j’ai choisi, et vous ?