Étiquette : bonheur

  • Une technique expérientielle et contre intuitive, ça marche comment ?

    PlateauEn ce moment je suis immergé dans la pratique de ACT (Acceptation/Engagement) et je découvre les joies de la présentation du processus à des clients ou des collègues. Et ce n’est pas facile ! En effet une technique expérientielle est une technique qui ne peut être comprise que par l’expérience. C’est-à-dire que plus j’explique et plus j’induis des erreurs dans l’expérience de l’autre. Et en plus ACT est une technique contre-intuitive donc votre intuition va d’abord vous induire en erreur !

    Pas facile à comprendre ? Vous voulez un petit exemple ?

    Êtes-vous motard ? Non ? Vous roulez en moto à une vitesse de 30 km/h ou plus et vous voulez tourner à gauche. Si vous tournez le guidon vers la gauche il y a beaucoup de chance pour que cela ne se passe pas bien ! Vous ne comprenez pas ? Pour tourner il suffit d’appuyer sur le guidon sur le coté gauche c’est-à-dire … Tourner le guidon à droite !

    « Pour tourner à gauche en moto à une certaine vitesse, il faut tourner le guidon à droite » et hop !  Cela vous semble comment ? Eh oui c’est cela contre-intuitif…. Lorsque j’ai appris à piloter une moto, le moniteur m’a dit « ne te pose pas de question et fais-le … Tu pousses le guidon où tu veux tourner..  » Et j’ai fait ! Et hop ça marche 😉

    Si je m’étais demandé … Bon alors ? Je veux tourner à gauche, donc je tourne à droite … Je serai « tombé » et hop… Voilà pourquoi j’ai choisi la méthode pédagogique « expérientielle » pour enseigner l’ACT aux coachs… Pour leur permettre d’expérimenter sur eux-mêmes d’abord, comment ça marche. Ça vous intéresse ? La session pilote c’est demain… Vous voulez venir ? Il ne reste qu’une place ! Appelez-moi avant demain 9:00. 😉

    Ou attendez la prochaine session, en septembre.

     

  • Et si nous vivions au présent ?

    Triflexe ACTLe passé n’existe plus, le futur n’existe pas encore, la seule chose que je sais c’est vivre au présent. Pourtant quand je vis au présent mon esprit me leurre souvent en m’envoyant vivre dans le futur, en prévoyant ce que j’ai à vivre dans les prochaines minutes, voire dans les prochaines années. Et quand mon esprit se prend à rester focalisé sur un événement désagréable du passé, il se bloque et moi, là dedans, qu’est-ce que je deviens ?

    Dans un précédent post, j’ai abordé la notion de valeurs et la différence entre ces valeurs, et les objectifs. Et donc vous savez que les valeurs se vivent « au présent », mais, comment y vivre au présent ? Pas facile hein ?

    Certains vous parleront de la méditation de pleine conscience, que j’aime pratiquer, moi aussi. Mais dès que l’on dit le mot «méditation» d’autres y voient « Tu planes à 5000 mec ! Elle est bonne hein ? » Dès que l’on parle de méditation , certains entendent les mots comme «baba cool», et même Katmandou… Et après les tremblements de terre de ces derniers jours, je ne suis pas sûr que cela soit de bon goût que de plaisanter sur ce sujet. Plus de 4000 morts… Voilà un événement grave qui hélas, est déjà dans notre passé et notre présent actuel est « Aider les survivants ! »

    Je vous propose aujourd’hui quelques exercices quotidiens qui permettent de vivre « un peu » au présent… On y va ?

    1) Prenez une activité du matin. Une activité qui fait partie de vos rituels habituels. Par exemple se brosser les dents, ou prendre sa douche, ou se raser…Voyons le brossage de dents :

    Pendant cette activité, observez ce qui arrive avec « ouverture » un peu comme si vous observiez cette activité comme un scientifique. La manière dont vous attrapez votre brosse. La couleur de votre brosse, la longueur des poils de la brosse. La sensation du contact contre vos gencives. La chaleur de la brosse, et/ou de l’eau. Le goût que cela a. Les bruits que provoquent le frottement de la brosse, et les bruits extérieurs, les odeurs spécifiques de la salle de bain à ce moment-là, et les autres odeurs. En d’autres termes, balayez complètement vos 5 sens… Et en même temps si possible. Et observez les pensées qui passent dans votre champ de conscience à ce moment, observez-les comme si c’était des voitures qui passent devant vous… Notez ces pensées, et revenez sur votre observation des 5 sens… la lumière de la pièce et les détails du lavabo… Sa couleur, les tâches qui s’y trouvent… Et observez les pensées qui passent… Et revenez à votre brossage de dents…

    2) Prenez une activité agréable. Par exemple pendant les câlins avec un être cher. Engagez-vous pleinement dans ce que vous faites ! Savourez chaque moment.Quand votre attention vagabondera… Dès que vous le réalisez, notez ce qui vous a distrait, et engagez-vous à nouveau dans ce que vous êtes en train de faire.

    Ce ne sont que 2 pistes, mais vous en trouverez d’autres je suis sûr. Vous pouvez m’en donner d’autres ?

    Ces exercices sont des exercices de pleine conscience, c’est facile non ? C’est très facile d’intégrer la pleine conscience dans notre vie de tous les jours. Alors vous attendez quoi ? Dans la thérapie ACT (acceptation/engagement) on passe par ces exercices de pleine conscience.

    La souplesse psychologie s’appuie sur 3 piliers :

    • Être présent
    • S’ouvrir
    • Faire ce qui importe

    Cela vous semble évident ? Alors, pourquoi ne pas le mettre en application au quotidien ?

    Vous voulez apprendre à l’utiliser pour accompagner les autres ? Formez-vous 😉 et suivez ce lien

  • Qu’est-ce que le bonheur ?

    ciblePour beaucoup de gens dans notre société il y a une confusion dans la définition du bonheur. Certains vont même jusqu’à dire que la définition du bonheur est différente pour chacun d’entre nous. Cela met une petite claque à bien des études sur le bonheur, non ?

    Comment peut-on dire que le pays où les gens sont le plus heureux est le Danemark, si les Danois disent eux-mêmes « je suis heureux » en tenant compte de paramètres différents des Français qui disent aussi « je suis heureux ». D’ailleurs moi-même quand je dis « je suis heureux » est-ce que je prends en compte les mêmes choses que vous ?

    Quand je lis le premier paragraphe de Wikipedia, sur le bonheur, je vois quand même se dégager une tendance qui fait un peu consensus actuellement : « Le bonheur est un état durable de plénitude, de satisfaction ou de sérénité, état agréable et équilibré de l’esprit et du corps, d’où la souffrance, le stress, l’inquiétude et le trouble sont absents. Le bonheur n’est pas seulement un état passager de plaisir, de joie, il représente un état plus durable, un équilibre. »

    Dan ce paragraphe je vois plusieurs aspects qui m’intéressent ici :

    • durable
    • plénitude
    • pas de souffrance
    • inquiétude absente

    Est-ce que cela voudrait dire que je ne dois pas avoir des émotions désagréables pour être heureux ?

    Dans notre société française actuelle (et certainement dans d’autres pas si lointaines) il existe une croyance, que dis-je ? Il existe un mythe selon lequel : « Pour être heureux, il faut supprimer les émotions négatives ».

    Cette injonction, nous pouvons la lire sur les réseaux sociaux, auprès des adeptes du « secret » et de la loi d’attraction… (Vous savez ce que je pense de cela et j’ai déjà écrit sur le danger du secret.)

    Je ne vais pas ici revenir sur le développement précédent, mais seulement rappeler que pour vivre. Simplement vivre il faut être capable de ressentir des émotions agréables et, désagréables ! Vouloir éliminer de sa vie les émotions désagréables, revient simplement à ne pas vouloir vivre. Or ne pas vouloir vivre, c’est quoi ?

    Pour moi la définition du bonheur :

    Le bonheur c’est de vivre une vie pleine de sens portée par mes valeurs.

    Cela est un peu loin de cette définition alternative : « Le bonheur c’est de me sentir bien »…N’est-ce pas ? Car cela veut dire que pour moi, pour être heureux, il faut pouvoir vivre pleinement les émotions agréables et désagréables. Or tout ce qui a du sens apporte son lot de plaisirs et de souffrances. Pour vivre pleinement sa vie, et donc, être heureux, il est nécessaire de savoir face à ses émotions désagréables.

    Faire face ne veut pas dire « éviter », ni « supprimer » et heureusement, car avez-vous essayé de le faire ? Dans un précédent article sur le désespoir créatif, j’explique les conséquences de ces tendances.

    Alors que faire ?

    1. Connaître ses valeurs
    2. Défusionner d’avec ses pensées
    3. Être conscient de là où on est
    4. Poser des actions pour aller vers ses valeurs.

    Nous avons abordé les valeurs dans des articles précédents. On verra dans un prochain article, comment commencer, à défusionner. On continue le voyage vers le bonheur ?

     

     

     

     

     

  • Connaissez vous le désespoir créatif ?

    tagadaVous avez déjà remarqué comme il est difficile de changer de stratégie quand on a l’habitude d’en utiliser une ?

    Je travaille avec deux techniques qui sont très différentes et qui pourtant se retrouvent toutes les deux confrontées au même problème : « Comment vais-je faire pour utiliser cette technique ? Je ne sais pas lâcher prise ! »

    • Une des ces deux techniques est TIPI dont je vous ai parlé dans mes précédents articles et dont j’anime des formations publiques gratuites.
    • L’autre est « Le coaching par l’ACT » (Acceptation et Engagement)

    Une des clés de ces deux techniques est l’acceptation de ce qui est dans l’instant où je le vis, par exemple les sensations désagréables, que je ressens, générées par des émotions dites « négatives ». Et dans les deux cas, cela va durer un certain temps puis les résultats parviendront à faire en sorte que ces émotions aient un impact moins fort voire même que l’impact disparaisse.

    Est-il nécessaire de vivre des émotions pour cela ? OUI !!! C’est nécessaire, car éviter les émotions ne permet pas d’y faire face. Effectivement, ceux qui viennent me voir veulent généralement se sentir mieux pour atteindre leurs objectifs de vie. Tout le monde aime se sentir bien, n’est-ce pas ? Qui aime se sentir mal parmi vous ?

    Alors ils mettent en place des stratégies d’évitement, de contrôle, de contournement … Par exemple : Ils apprennent la relaxation ou la respiration qui doit les déstresser, ils font du sport à forte dose, ils fument, ils boivent , voire prennent des anxiolytiques. Ils suivent des cours de CNV (communication non violente). Ils s’inscrivent dans des cours de danse ou de yoga. C’est à dire : ils essayent d’augmenter les « bonnes » émotions et de diminuer les « mauvaises » émotions.

    Ils recherchent une forme de bonheur qui serait du type « Je ressens des bonnes émotions ». Personnellement la forme de bonheur que je vis, est plutôt du type : »vivre pleinement une vie riche et proche de mes valeurs à chaque instant ». Il ne s’agit pas de se sentir bien, mais de se sentir vivant pleinement vivant. Ressentir ce que je ressens sans lutte, simplement. Cela change grandement, la donne, sur la recherche du bonheur, non ? C’est vrai ça… C’est quoi le bonheur pour vous ?

    Vous êtes dans le contrôle ? Et vous en vous sentez pas heureux ?

    Je vous propose de vous poser 3 questions simples pour faire connaissance avec le désespoir créatif :

    1. Qu’avez-vous essayé, pour vous débarrasser de ces émotions négatives, de ces pensées difficiles ?
    2. Comment est-ce que cela a fonctionné pour chaque essai ? Pour chaque méthode ? Combien de temps ? Sur le long terme ? La douleur a-t-elle disparu ?
    3. Qu’est-ce que ça vous a couté ? En temps ? En énergie ? En argent ? En occasions loupées ? En échec d’avoir trop compté sur ces méthodes ?

    Faites un tableau pour faire le point ? Et concluez : « Est-ce que cela vous a rapproché d’une vie pleine de sens ? »

    Pensez-y le contrôle n’est pas la solution. En fait, c’est le vrai problème !

    Je vais vous raconter deux petites histoires pour finir.

    • Imaginez que vous soyez dans des sables mouvants : si vous essayez de lutter contre les sables mouvants vous vous y enfoncez. Si vous acceptez le fait que vous y êtes et que vous vous laissez flotter… Vous pourrez survivre. Mais ce n’est pas facile de le comprendre quand êtes dans la mélasse ! Instinctivement, vous cherchez à vous battre contre la situation… Pas forcement avec la situation.
    • Imaginez vous participiez à un tir à la corde au bord d’un précipice et de l’autre coté une émotion désagréable et forte. Si vous tirez sur la corde, l’émotion tire aussi fort que vous. Que va-t-il se passer ? Vous allez vous rapprocher du précipice, non ? Plus vous tirez fort plus l’émotion tirera fort et vous pourrez finalement tomber ensemble dans le précipice. Et en plus vous serez très fatigué d’avoir lutté conter cette émotion…  Que se passera-t-il si vous lâchez la corde ? L’émotion sera toujours là, mais vous ne vous fatiguerez plus et vous ne risquerez pas de tomber dans le précipice.

    Alors ? Qu’est-ce que vous voulez vraiment ?

    PS : Pour quoi des Fraises Tagada en photo ? Mes élèves comprendront directement, car c’est le symbole pour moi de la phase 3 du modèle de Hudson. 🙂

  • Pourquoi en un mot ? Pour quoi en deux mots ?

    6a00d834209e6353ef01538fc332d6970bJe me suis aperçu que parmi mes élèves coachs, souvent il y a confusion, au moins au début de la formation, entre « pourquoi » et « pour quoi ». Dans la deuxième formule il y a un sous-entendu qui est « pour quoi faire ? », en effet.

    Quand je demande à un coach « pourquoi voulez-vous devenir coach ? », sa réponse est souvent « je veux devenir coach pour aider les autres … » ou une réponse approchante. La réponse est rarement du type « parce que… Au début la terre était une boule de feu. Puis il a plu pendant des millénaires. Un jour un poisson est sorti de la mer…. Et mon père a rencontré ma mère ! ».

    Quand je demande « pourquoi » je cherche la cause ! Quand je demande « pour quoi » je cherche le but ! Pas facile hein ?

    C’est souvent, pour cela que certains confondent le but et le moyen. Alors pourquoi ou pour quoi, devenir coach ?

    À quoi est connecté un apprenti coach ? Voici quelques réponses de mes élèves :

    • Pour apprendre à mieux me connaitre. Et là, cette formation devient le moyen détourné de se connaitre.
    • Pour en faire un métier. Et là ? Devenir coach est un but.
    • Pour aider les autres à se réaliser. Et là devenir coach est une étape vers l’objectif.
    • Pour vivre ma passion d’aider les autres à se réaliser. Et là devenir coach est un moyen.

    Qui a raison ?

    TOUS !!!! Quelle que soit la raison pour laquelle ils suivent cette formation, ils ont raison de la suivre. Non pas, parce cette formation va me permettre de gagner de l’argent, car ils pourraient la suivre ailleurs, et je dirai encore, ils ont raison de suivre cette formation. Simplement parce que suivre une formation de coach c’est s’engager dans un processus de changement personnel, qui va permettre d’accompagner le changement dans sa vie, à minima, et dans la vie des autres, si j’en fais quelque chose d’autre. Par exemple, si je deviens coach professionnel.

    Or, nous sommes rarement seuls sur une ile déserte ! Donc cette formation va permettre de gagner en autonomie, à minima, et va permettre, si je fais les choses avec engagement et sérieux, d’accompagner les autres vers leur autonomie.

    Alors ? Pour quoi faire ? Aller vers le bonheur ? Pourquoi pas ?

  • Il pleure dans mon coeur comme il pleut sur la ville

    TangerLe fantôme de Charlie plane sur près de moi ce matin. Je suis à Tanger et je regarde par la fenêtre de ma chambre. Il pleut !

    Et derrière ma vitre, je pleure. Ils ont encore frappé, pour tuer. Pour faire taire le monde qui ose parler. Les tueurs ont changé de pays. Ils ont frappé le pays que la dernière enquête sur le bonheur mondial avait placé à la première place du classement.

    Dernièrement, j’échangeais avec une de mes élèves qui soutenait que Charlie est une affaire franco-française. Elle soutenait que la France est responsable de la non-intégration des terroristes. Et certains hommes politiques Français semblaient de son avis.

    Et ce matin ? Qu’en pensent-ils ? La situation de l’immigration au Danemark est une force pour les Danois… Alors ? Quoi ?

    L’accueil des immigrés au Danemark serait « décadence » ?

    Mais où va le monde ? Au lendemain de la journée de l’amour ?

    Al Capone avait frappé pour la St Valentin et les terroristes ont fait de même ! Je crois réellement qu’il n’y a aucune différence entre ces deux types de gangsters. ce ne sont que des gangsters finalement non ?

    Mes amis, ne nous laissons pas impressionner par la mafia de la terreur. Mes amis, athées, chrétiens, musulmans luttons côte à côte et main dans la main contre la terreur obscurantiste de l’argent de la drogue.

    Maintenant, c’est le temps des larmes…

    #JesuisDanois

     

  • Départ à la retraite : l’importance du pot de départ.

    Bopire un coupDernièrement je discutais avec un directeur de la fonction publique et nous échangions sur les « pinces fesses ». Vous savez toutes ces réunions où chacun vient uniquement pour se montrer. Le genre de réunion où le directeur, à moins que ce soit le chef de service fait un discours insipide sur le travail d’un collaborateur dont tout le monde se fout. c’est une fausse fête, en somme !

    Et pourtant cette personne me disais avoir été impressionnée par l’impact de ce type de réunion sur la personne concernée.

    Nous avons de plus en plus de personnes qui vont partir à la retraite après 65 ans dans les temps qui vont venir. Et oui, les règles changent et pour partir avec une retraite « correcte », il va être nécessaire pour certains de partir après avoir ajouté quelques années de travail.

    Une personne devait partir à la retraite après de nombreuses années de travail dans le même service, une secrétaire dont personne ne parle, et  une secrétaire particulièrement efficace, somme toute ! Cette personne, à l’âge de 67 ans décide de partir à la retraite. Elle échangeât avec le manager, en question, en lui disant : « Maintenant, je fatigue vraiment, le matin quand il s’agit de se lever chaque jour très tôt pour prendre les transports en commun. Le problème n’est pas de se lever, un jour mais CHAQUE JOUR… Je n’arrive plus à récupérer »

    Alors le directeur décide de faire un « vrai » discours d’au revoir. Un véritable travail de fond sur le fond de la mission d’une secrétaire. Il sera présent à ce « pince fesses » et simplement pour lui faire plaisir car il pense que cette personne est vraiment quelqu’un de « BIEN » (je ne suis pas sûr que ce soit le bon mot, mais c’est le mot invoqué, lors de notre échange ?)

    Et là, le directeur, à vécu un évènement très fort. TOUTES LES PERSONNES invitées étaient là pour faire la fête et la personne qui partait à la retraite à dit la phrase suivante : » Je ne savais pas que mon travail avait autant d’importance pour vous. »

    Effectivement TOUT LE MONDE, était là, sauf une personne, qui s’est excusée… Et la secrétaire est partie « HEUREUSE »… « Mon travail était important !!!! J’ai eu un rôle dans cette vie ! Je me sens importante… Je pars à la retraite heureuse ! »

    Et pourtant elle s’angoissait avant ce moment …. Vous y aviez pensé avant de refuser d’aller à ce pot de départ ? Maslow nous a montré l’importance de la réalisation de soi dans la pyramide des besoins. Et en voici un exemple direct. Alors pour le prochain, pot de départ ? Qu’allez -vous faire ? Quelle sera votre influence sur le bonheur de vos collègues ?

     

  • La mesure du bonheur : Une note absolue ou un indicateur de tendance (IIB) ?

    Bonheur-dans-le-mondeJe regardais ce matin une étude selon des données de l’ONU (World Happiness Report 2013) qui reposent sur des agrégats de sondages déclaratifs effectués dans les 3 dernières années dans 156 auprès d’environ 1000 personnes par pays. (voir la carte ci-contre)

    On peut constater que, globalement, la perception du bonheur est plus grande dans les pays « riches » et paisibles, que dans les pays « pauvres » et en guerre.

    Mais lorsque l’on regarde de plus près on s’aperçoit que la Chine qui est maintenant la première puissance mondiale au regard du PIB (Sic…) n’est pas dans le -trio de tête et loin, s’en faut !

    Si l’on regarde de plus près notre pays (La France) on peut s’apercevoir que notre pays n’est pas non plus dans les premiers. En tête trône le Danemark, la Norvège suivi de la Suisse, les Pays bas et la Suède quant aux pays les plus malheureux ils sont situés dans la zone subsaharienne, Togo, Benin, RCA, Burundi, Rwanda, Tanzanie,Guinée, Comores et Sénégal rejoints par la Syrie (en guerre)… Les Etats Unis arrivent en 17 ème position, et la France arrive en 25 ème position.

    Bon cela est bel et bon mais est-ce fiable ?

    La réponse est bien-sûr : NON ! C’est subjectif et en plus c’est subjectif car déclaratif. Or un Français ne note pas les choses de la même manière qu’un Danois (par exemple)

    Quand une personne obtient une note de 20/20 en Français ou en Philosophie, le Français va chercher où est le problème, alors que le Danois va applaudir sans arrière pensée. Lorsque je reçois les mémoires de mes stagiaires, je m’amuse à donner des notes à chaque mémoire en fonction des critères que le jury applique. Au début j’avais tendance à « Sur-noter » les mémoires quand la note était sur 4… Il m’arrivait de mettre des 4/4 … J’ai changé d’échelle et il m’arrive beaucoup moins souvent de mettre 20/20 pour le même devoir ! Quand au Jury… la tendance est la même ! En fonction de l’échelle utilisée la note est différente et la note parfaite est difficile à atteindre plus l’échelle est grande. Etonnant non ?

    Quand un danois met une note de 10/10, un Français mettra 7/10 ! Parce que le Français n’a pas la même échelle. Un Français va considérer que 7/10 c’est un bon résultat scolaire, alors que pour un danois il faudra que la note soit au dessus de 8 pour que le résultat soit bon. Donc un deuxième critère autre que la taille de l’échelle est la perception de ce qui est considéré comme « bon » à l’école… (C’est ce que constate l’OCDE)

    Je me dis malgré tout que toutes ces mesures on un intérêt car elles donnent un point de départ pour la mesure de tendance. Et que bien que cette carte ne soit pas d’un grand secours pour mesurer le niveau réel de bonheur. Elle permet de pouvoir mesure les changements, année après année… Ce serait intéressant que de savoir quelles sont les tendances sur les dernières années, ne croyez-vous pas ?

    Et mon bonheur personnel où en est-il aujourd’hui ? Une note sur 10 ou sur 100 ? J’aurais tendance à choisir une échelle plus petite pour permettre d’avoir un meilleur résultat mais … Si je veux vérifier réellement la tendance et non le niveau « réel » une échelle sur 100 sera plus simple non ?

    Voici pour vous aider une liste de quelques critères que vous pouvez adapter, bien-sûr.
    Pour chaque critère mettez-vous une note de 1 à 100 :

    1. Ma vie est proche de mon idéal (Le paradis est sur terre, je remercie la vie …)
    2. Mes conditions de vie me conviennent (lieu ou je vis, personnes qui m’entourent…)
    3. Je suis satisfait de ce que je vis (Mon métier, mes loisirs, etc…)
    4. J’ai atteint mes objectifs (Je réussis ma vie…)
    5. Si c’était à refaire je ne changerai rien (J’accepte pleinement et j’assume mes choix…)

    Et si je commençais maintenant ? Ce qui me permettrait l’année prochaine vérifier que je suis dans la bonne direction… POUR MOI bien-sûr 😉 En effet ce test n’a de valeur que pour vérifier que les indicateurs sont à la hausse… Partir de bas, ce n’est pas grave, ce qui compte c’est la variation des mesures… Pour moi la tendance est à la hausse en ce moment et pour vous ?

    Pour l’exemple : Mon indicateur instantané de bonheur (IIB) est de +40 c’est énorme 11,40 % d’augmentation !

    Indicateur Instantané de Bonheur pour moi  :

    • 2013 : 350 (60+70+80+60+80)
    • 2014 : 400 (70+80+90+70+90)
    • IIB = +40
      soit 11,40% d’augmentation…

    Alors que vais-je faire pour avoir un IIB supérieur ou égal à zéro en 2015 ? Il y a du boulot hein ? Et si chacun d’entre-nous gardait un oeil sur son IIB ?

  • Fêtes de fin d’année réussies ou le choix de l’enfant tyran

    IMG_7321Les fêtes de fin d’année sont un grand moment de partage pour la société Française; et dans d’autres sociétés pour lesquelles c’est occasion de faire la fête est déplacée au calendrier le vivent aussi, mais… à un autre moment bien-sûr.

    Pour notre part, en France, nous nous retrouvons autour de deux grandes fêtes autour de deux réveillons. La fête de Noël, et celle du nouvel an. Ainsi le 24 décembre et le 31 décembre au soir nous réveillonnons.

    Le 24 décembre c’est plutôt une fête « familiale » autour du sapin, et de la cheminée (tant que c’est possible!) nous mangeons un repas de fête souvent la dinde y fait un aller simple, ou une grosse volaille. Puis c’est le temps des discussions, quand les enfants sont couchés.

    Je me souviens quand j’étais jeune, les enfants partaient au lit dès le repas des enfants fini. Alors que les adultes réveillonnaient après la messe de minuit… (Voir les 3 messes basses – Fernandel)… Et les sujets fusaient autour de la santé des plus âgés, ou des nouvelles de la famille en général. Moment agréable ? Pas toujours … Mais au moins vous aviez des nouvelles de la famille !

    Aussi petit à petit avons nous vu revenir les petits chéris, dans la soirée. Et le père Noël, qui apporte les cadeaux, après le repas ou avant celui-ci… Et là… Si vous avez de la chance, les petits chérubins, n’ont pas de jouets bruyants, mais cela ce n’est pas de la chance c’est « un miracle » car les jouets sont bruyants, avec des ritournelles entêtante… Un vrai B… Et pour toute la soirée, jusqu’à ce que de guerre lasse les petits s’endorment ou que les grands le fassent.. Les grands parents s’extasient sur la capacité des tous petits à faire, et à casser les choses… Tandis que les parents tentent d’empêcher les plus grands de prendre les jouets des petits, ou leur apprendre à utiliser leurs jouets. C’est une grande soirée où les jeunes adultes apprennent « la frustration » tandis que les grands parents réagissent pour certains en se repliant prudemment après avoir pris des photos, tandis que les autres envahissent l’espace et le temps en « prenant la place des parents » qui se replient ou se rebiffent pour garder celle-ci…  Moment agréable ? Pas toujours…

    Mais enfin arrivent le deuxième réveillon… Celui qui est pour fêter le passage d’une année à l’autre et là… C’est une fête « entre amis » et là… Il y a ceux qui sont sans enfants et ceux qui se promènent partout avec leur enfant qui est le petit chéri de ses parents et le piège c’est quand ceux-ci vous invitent.

    ATTENTION aux invitations piégées !

    Vous arrivez dans un lieu préparé avec « amour » et vous êtes accueillis par l’enfant qui est le patron de la maison. Il veut vous montrer ses jouets reçus à Noël, sous les commentaires des parents…  Puis il vous montre, les cotillons (mais c’est pour tout à l’heure) puis les conversations tournent autour de « LUI-LUI-LUI » il est au milieu des conversations, il trépigne, jette ses jouets, si vous ne l’écoutez pas. Et si par hasard arrive dans l’assemblée un autre couple avec son « petit chéri », cela devient l’escalade de la violence. C’est à qui à fait le mieux à l’école. C’est le moment où les instituteurs deviennent des cons (dans le texte). C’est le grand moment où l’éducation nationale n’y comprend plus rien. Puis si vous avez de la chance, c’est le tour les vaccins qui tuent nos enfants. Puis on va étriller, la médecine traditionnelle qui fait les frais de la soirée, car quand nos enfants son « fatigués » les médecins ne sont pas compétents, et il nous faut les médecines alternatives. Et là c’est moi qui me rebelle car les preuves scientifiques ? Elles sont où les preuves scientifiques ? Pour moi l’acuponcture, l’homéopathie, etc… C’est l’effet placebo et encore ce n’est déjà pas mal ! … Bouuhhhh   Alors c’est, les vomissements, et la gastro du chéri qui vous pourrit le reste de la soirée.

    Si en plus, vous êtes de conduite ce soir là (sans boissons donc) vous restez à vivre la galère jusqu’à minuit, puis c’est le grand moment des cotillons où les petits chérubins vous soufflent avec les sarbacanes dans l’oeil ! Pauvres petits ! Ils n’ont pas fait exprès ! MON OEIL !

    Alors vous voulez passer une bonne soirée ? Entre amis ?

    Et si vous engagiez une baby-sitter pour le 31 décembre ? Hein ? Hein ?

    Bon.. Ce n’est pas grave, nous ne passerons plus le réveillon ensemble… Je vous aime et j’aime les enfants. Je vous rappelle que j’en ai eu 7 et j’en ai élevé 9 et que moi, je prenais une baby-sitter, voire plusieurs même, quand je sortais avec mes amis… Et les soirées sans les enfants ? C’est le pied ! Vous avez essayé ? Le 31 décembre, pour moi, c’est SANS ENFANT, et sans prise de tête ! J’ai déjà donné…

    Cette année ce sera chez moi avec des amis qui veulent s’amuser, discuter, et pourquoi pas danser… Ecouter de la musique, refaire le monde… Avec plaisir et un max de rires… Vous venez ? 😉

  • La conscience au quotidien : le piège des croyances

    23651Aujourd’hui je viens vers vous pour partager une petite histoire que j’ai vécu vendredi.

    En rentrant de l’hôpital, où j’ai fait ma « révision des 18 ans » et où j’ai appris que ma prothèse va bien (Bonne nouvelle, non ?), j’ai partagé le repas avec mon épouse et les sujets de conversations tournaient bien-sûr autour de cette bonne nouvelle et des nouvelles autour de la santé de nos proches.

    Au moment du dessert, je me propose d’aller chercher un dessert pour elle au frigo et elle me demande un entremet à la noix de coco ». Je lui réponds qu’il n’y a pas cela en magasin, en riant… Et elle très calme me dit : « Tu en as mangé vendredi dernier ! Voyons ! Tu rêvais ? ou quoi ? »

    Et là je réalise que je croyais manger un entremet à la vanille ce fameux vendredi. En effet, d’habitude, l’emballage habituel comme le montre la photo est « jaune » et le nouveau l’est au aussi, mais jamais auparavant nous n’avions acheté ce type de dessert, et pour cause il est « nouveau » dans cette gamme.

    Et voilà comment ma CONSCIENCE a été prise en défaut…. Je croyais, que … Et je n’ai pas pris le temps de vérifier…

    Chaque jour nous sommes confrontés à ce genre de moment où l’automatisme prend le relais… Le nombre de fois, où je posais mes clés sans y faire attention…. où mon téléphone… ou … Tiens au fait où est la fin de cet article…

    Nos croyances peuvent prendre les commandes de notre vie sans même que nous y prenions garde, sans la conscience du quotidien, et des moments les plus simples et quotidien… L’habitude, vous croyez ? Sommes nous des machines ?

    Bon et cet article comment je le finis maintenant ?

    Il y avait une fin… Et il n’y a plus rien… Faites que ce soit un mauvais rêve… Réveillez-moi ! (Nougaro)

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    Et vous ? Vous vous réveillez ? Où est la pleine conscience dans le quotidien? Et si vous y preniez du plaisir au quotidien ?