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  • Pleine conscience et ACT VS Loi d’attraction

    La défenseParmi les thérapies de 3ème génération qui sont en cours de développement actuellement dans la mouvance de la psychologie positive on trouve l’ACT (Thérapie de l’ACceptation et de l’EngagemenT) dont je décris le principe rapidement à la fin de cet article.

    Certains vont mettre en avant, la loi d’attraction comme loi d’accès vers le bonheur et la réussite. Comme vous avez pu le constater à mes précédents articles j’ai tendance à ne pas être en accord avec ceux qui veulent imposer cette théorie à l’ensemble de ceux qui veulent être heureux. Et qui ne veut pas être heureux ?

    D’après la loi d’attraction :

    Les émotions et les pensées que je génère attirent leur réalisation au niveau de l’univers. Donc si j’ai des pensées négatives ou des émotions négatives… Je génère le malheur dans ma vie… Donc je n’ai pas le droit de penser des choses négatives, ni de ressentir des émotions (dites) négatives… Et conclusion : Je vais me juger comme mauvais si j’ai une pensée ou une émotion non adaptée…  C’EST UN PIEGE !!!!!!

    Qui n’a jamais eu une pensée négative sur soi, sur les autres, ou ressentit une émotion désagréable ?

    Et voilà ! Vous êtes condamné à vivre comme un robot sous peine d’attirer sur vous le malheur ! Une épée de Damoclès que je n’aimerais vraiment pas avoir au dessus de la tête. Et vous ? Imaginez qu’il y ait une solution pour ceux qui ont des pensées « négatives » ou des émotions désagréables. Imaginez que la route vers le bonheur vous soit ouverte. Avec l’ACT  et la pleine conscience c’est possible…. Comment ?

    Le principe de l’ACT est relativement simple :

    • Acceptation de l’ensemble de mes émotions et de mes pensées pour ce qu’elles sont réellement, avec bienveillance, c’est à dire :
      • Pour les pensées : Défusion d’avec mes pensées, c’est à dire ne pas leur donner plus de place que ce qu’elles sont. En effet mes pensées ne sont une simple formulation de mon esprit conscient de cette même perception de ma croyance sur ma situation présente, passé ou futur. Cela va même sur la projection sur les intentions des autres à travers ce même filtre de mes croyances
      • Pour les émotions : Expansion de celles-ci. C’est à dire, laisser la place nécessaire aux émotions que je ressens pour agréable (positive) ou désagréable (négatives). Car mes émotions ne sont qu’une perception de sensations physiques résultants de ma perception de ma situation actuelle, passé ou futur en fonction de mon système de croyance sur ce présent, ce passé et cet avenir. Et donc en tant que sensations physiques les bloquer va nuire à ma santé (symptôme psychosomatique)
    • Engagement de tous mes actes vers mes valeurs (qui elles-mêmes viennent de mes croyances, cela s’entend 😉 de tous mes actes en me fixant des objectifs liés à mes valeurs. Rester connectés (Connexion avec mes valeurs au présent ). Pour cela je dois vivre en pleine conscience.
      • Donc je dois d’abord faire le bilan de mes valeurs.
      • ATTENTION : Souvent on confond « objectif » et « valeur » … Un objectif est « atteignable » alors qu’une valeur peut se vivre au quotidien. Facile, non ? Bon alors un exemple :
        • Je veux un meilleur emploi (But)
          • Si le but est lié à une valeur, par exemple, « contribuer à l’amélioration de l’humanité » il y a des chances que si j’obtiens cet emploi en restant connecté à ma valeur cela me motive.
          • Si le but n’est pas lié à une valeur ma motivation ne tiendra pas et bientôt j’aurai à nouveau la bougeotte.

    REMARQUE sur les croyances :

    Bien-sûr mes croyances elles-mêmes existent parce que je les ai acceptées comme telles par la manière dont j’ai vécu mes expériences ou par apprentissage de mes parents, et/ou des figures d’autorités. Et cela m’a permis de construire une « morale » qui elle-même va influencer ma manière d’acquérir les croyances suivantes et de vivre mes expériences suivantes… Hou là là pas simple tout ça hein ? Je peux quand même comprendre que tout ce que je ressens, et reçois de l’extérieur passe par le filtre mes croyances.

    Vous voulez en savoir plus ? Quelle application en entreprise ? Appelez-moi !

  • Après quoi tu cours ?

    JadeEt si réduire notre quête dans la vie à la recherche du plaisir n’était qu’un leurre ? Je viens d’assister à une conférence qui m’a vraiment consterné. Le conférencier expliquait le fonctionnement du cerveau. Une explication de notre fonctionnement basé sur certaines découvertes issues des neurosciences. Il existe dans notre cerveau certains circuits spécialisés :

    • Un circuit plaisir
    • Un circuit douleur

    Jusque là pas de problème puisque c’est une découverte scientifique avérée…. Notre cerveau est capable de pouvoir faire la différence entre ces deux concepts : Plaisir et douleur. Puis il nous explique que notre cerveau recherche le plaisir et s’éloigne de la douleur. Et il ajoute que la recherche de la douleur est un fonctionnement aberrant qui s’apparente à une pathologie, qui va vers le masochisme, alors que la recherche du plaisir est le fonctionnement « normal ». Et il en déduit que notre vie est basée sur ce couple « plaisir-douleur ».

    Et de la il en déduit que la motivation est dirigée par la recherche du plaisir …

    Et là je suis atterré… Car nous serions des « machines » biologiques, incapables d’autre chose, que cette recherche du plaisir. Or … Ce n’est pas mon moteur personnel et je ne suis pas masochiste.

    Suis-je normal, docteur ? Quand je regarde ce qui me motive, je m’aperçois que je ne cours pas après le plaisir mais après le bonheur…

    Suis-je seul ? NON ! J’ai demandé autour de moi après quoi tu cours ? Et après un échange avec mes interlocuteurs je m’aperçois que TOUS cours après le bonheur.

    Mais en première approche ? Ce n’est pas si évident ! Certains s’imaginent que le bonheur est synonyme de plaisir. Et finalement sont piégés par le discours « Plaisir = Bonheur » or Bonheur n’est pas seulement cela. Les découvertes de la psychologie positive nous permettent de constater que le plaisir alimente seulement un bonheur de « surface », comme l’appelle Tal Ben Shahar (Voir son livre « l’apprentissage du bonheur »)

    Ceci est un rappel de mon article de décembre 2013 à relire, où je présente l’équation du bonheur de Seligman :

    B = E + C +V

    • B = Votre niveau de Bonheur
    • E = Votre espace des possibles
    • C = Les circonstances de votre vie
    • V = Facteurs variables en fonction de votre volonté

    Et oui ! Quand je suis en train de vous écrire cet article, je suis dans un état où je perds le contact avec mon environnement … Et parce que je porte mon attention sur ce point, maintenant, je m’aperçois que l’émission de France Inter où Jean-Claude Amesen explique la loi Léonetti est aussi passionnante, et pourtant je reste à écrire car… Après quoi je cours ? En fait … La notion de flow, intervient… Et là, la notion de plaisir disparaît… Il n’y a plus d’émotions… Il n’y plus de Pierre. Il n’y a plus que l’action en cours… Lorsque je m’arrête … Oui je suis heureux … J’ai l’impression d’avoir grandi… Oui il peut y a voir à ce moment très précis une partie de plaisir, qui va durer l’espace d’un déjeuner de soleil… Alors que le bonheur lui va continuer …. En fait, je ne recherche pas le plaisir mais LE BONHEUR !

    Finalement, je ne pense pas que réduire nos motivations à une simple recherche du plaisir soit la bonne approche ! OUUUUFFFF !!!! J’ai eu peur car mon métier de coach serait alors réduit à un travail de « mécano du cerveau »… Quelle réduction ! L’approche, qui se veut neuroscientifique, dans la formation des coachs est une impasse. L’humain ne peut pas être réduit à cette seule approche et heureusement 🙂

    Et vous après quoi courrez-vous ?

  • Je serai heureux quand je serai ailleurs… Une illusion commune

    OmbresNe vous est-il jamais arrivé de vous dire un truc du genre : « Quand je serai dans le midi (ou ailleurs), je serai bien mieux qu’ici…. » avec bien sûr toutes les raisons qui vous semblent très logiques comme :

    • Là-bas il fait beau alors qu’ici…
    • Là-bas j’ai des souvenirs et des amis
    • Là-bas les gens sont plus sympas et plus ouverts
    • Là-bas ….Etc…

    Et pourtant ici vous avez vos amis, les vrais. Ce sont eux qui sont là pour écouter vos envies de départ. ce sont eux qui vous soutiennent dans l’adversité. Ce sont les même qui supporte votre « sale caractère » et votre ego sur dimensionné. Et pourtant ici vous avez la maison que vous avez achetée pour y vivre avec votre famille. cette maison que vous avez entretenue, malgré le « mauvais temps » et où vous avez passé de si bonnes soirées avec vos amis…. ceux que j’ai cité précédemment.

    Peut-être même qu’ici vous avez VOS clients et anciens clients qui continuent à vous recommander…. C’est ici que vous avez fait « VOTRE VIE » et pourtant vous avez envie de partir.

    Quand j’étais jeune (enfin plus jeune seulement car je le suis resté un peu) j’entendais mon père dire…  « Quand je serai à la retraite je partirai en Corse… » Et il l’a fait… Et … Il s’est tellement emmerdé (ainsi que sa femme) qu’il est revenu vous savez où ? A Couzeix juste à côté de Limoges où il avait vécu tant d’année et où il avait ses amis… de longue date ainsi que sa femme. Et il y est mort il y a quelques années.

    Personnellement, quand je suis arrivé à Paris, en 1980, la première chose que j’ai voulu faire c’est retourner à Marseille où j’avais vécu une partie de ma jeunesse puis… Le travail aidant je suis resté en région Parisienne, où je me suis marié (3 fois) où j’ai eu pleins d’enfants (7) et où j’en ai élevé pendant 14 ans (3 autres), puis où j’ai rencontré ici mes petits enfants et où j’ai eu tant de joie et de peines…

    Dernièrement, je me disais avec mon épouse, et si nous quittions la région la Parisienne à cause de :

    • La pollution de l’air, de l’eau, sonore, lumineuse, enfin juste la pollution
    • Le temps changeant surtout en automne, surtout en hiver, surtout au printemps, surtout en été…
    • la circulation surtout le lundi, surtout le mardi, surtout le mercredi, surtout le jeudi, surtout le vendredi pour quitter Paris, surtout le samedi dans les zones commerciales et à paris, surtout le dimanche pour rentrer sur Paris…
    • Les voisins qui sont trop proche de nous
    • Les voisins qui ne se connaissent pas et qui passent leur temps à courir…
    • La distance avec les enfants qui sont trop loin, nos parents qui sont trop prêt ou trop loin, enfin avec tous ceux qui ne sont pas à la bonne place alors que nous y sommes…

    Et oui ! Nous nous sommes dit finalement que nous sommes à NOTRE PLACE juste là où il faut pour rencontrer tous les gens merveilleux que nous rencontrons chaque jour, parler avec nos enfants et nos petit-enfants, où avec nos parents qui prennent de l’âge sans nous prendre la tête.

    Oui nous sommes à la bonne place pour rencontrer nos clients et/ou nos collègues qui sont si précieux pour notre bonheur. Et nos amis alors, hein ? C’est vrai ça mes amis, si je pars ailleurs, je ne vais plus vous voir comme aujourd’hui en traversant la rue ou en faisant quelques kilomètres. Ici qu’est-ce qu’il y a … Il y a NOTRE VIE avec ses matins ensoleillés marchant dans le forêt de Montmorency, le Vexin si proche et si magnifique, la forêt de Fontainebleau et celle de Rambouillet avec ses animaux et ses chemins creux. Il y a le Jazz au Fil de l’Oise, les promenades au milieu des jardins de la Basilique St Denis à la Tour St Jacques. Il y a les promenades au bord de la Seine, où à Montmartre, les musées et les spectacles… Le jazz au Baiser salé, ou nos soirées à la Gaité Lyrique et sur les grands Boulevards… Il y a nos discussions place de la bastille, en mangeant des moules avec mes enfants. Il y a les réunions de coachs de la FFCPRO où je croise des personnes si différentes et si proches de moi par leurs valeurs. Il y a les coachs du réseau No Limit Coaching. Il y a le patron du palmier où je vais manger le couscous du vendredi (et parler du Maroc) et Hachemi chez qui je prends plaisir à rencontrer et à discuter avec le patron de l’air du temps (le couscous y est bon et la pizza très sympa) et le patron de la Pizzeria d’à côté de St Leu (Bella Roma) ou le Chinois/Japonais à volonté sous le bureau de mon épouse… Il y a la pharmacie du coin, l’association St Leu Art Expo, Le club des Entreprises… Et j’en passe… Enfin,il y a MA VIE…

    avion decolleAlors à la grande question est :
    « Où est mon bonheur ? »
    Personnellement je crois
    que le bonheur est « en moi » là où je suis.
    Je pense que l’illusion
    est de croire que le bonheur est ailleurs…

    Vous voulez de la lecture ? De la bonne ? Lisez « L’Alchimiste de Paulo Coehlo » par exemple… 😉 Cherchez l’illusion…

  • Qu’avez-vous fait aujourd’hui ?

    6a00d834209e6353ef016305c014e8970dChaque séance de coaching commençaient jusqu’à présent par la phrase suivante : « Racontez-moi 3 choses de bien que vous avez vécu depuis notre dernière entrevue »

    Et dernièrement j’ai vécu une expérience très bizarre. En effet, j’ai demandé à mon client : « Qu’avez-vous fait aujourd’hui ? » et il m’a répondu « Aujourd’hui je n’ai rien fait… » Et à ce moment là m’est revenu un dialogue tiré des Essais de Montaigne :

    • Quoi ? Vous n’avez pas vécu ? C’est non seulement la plus fondamentale mais la plus illustre de vos occupations. 
    • Ah ! si on m’avait donné l’occasion de traiter de grandes affaires, j’aurais montré ce que je savais faire.
    • Avez-vous su méditer et conduire votre vie ? Alors vous avez fait la plus grande besogne de toutes.

    Et moi ? Est-ce que je sais méditer ? Est-ce que je sais vivre ? J’ai souvent lu que la banalité est l’ennemi du couple, alors que c’est la banalité qui nous construit ! Chaque jour, nous vivons pour… vivre tout simplement… Car finalement construire sa vie c’est vivre.

    Et si nous prêtions à nouveau toute l’attention à ce que nous vivons ? Eh bien cela changerait beaucoup notre vie. Se laisser toucher par le quotidien, au lieu de vouloir tout mettre sous notre contrôle.

    Passer à « l’être » au lieu « du faire »… Car finalement « être » c’est « faire ou ne pas faire » alors que l’inverse n’est pas vrai, « faire » n’amène pas forcement à « être ». Et cela est valable avec penser… « Penser » n’est pas « être » ! D’ailleurs même Descartes ne dit pas « je pense donc je suis » mais bien « je pense donc j’existe » (Cogito Ergo Sum) ce qui n’est pas la même chose contrairement à ce qu’écrit JJ Goldman dans sa chanson Les Choses

    Donc penser seulement ne suffit pas, ni faire seulement… Alors quoi ? S’arrêter de faire, et de penser pour être ?

    Observer, sentir, vivre tout simplement. Etre présent à son présent, et accepter celui-ci sans juger.

    Et cela nous ramènera à des pensées de Marc Aurèle pour savoir faire la différence entre ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous… (A suivre)

    Ben voilà… ce ne sont que quelques pistes de réflexion…

    Et vous qu’avez-vous fait aujourd’hui ?

     

  • La bonne chaussure c’est le choix sûr.

    Chaussure PierreOn construit sa vie comme on construit son chemin, en marchant. Quoi que certains vous diront que c’est le chemin qui nous construit. Mais au départ qui a commencé ? C’était la poule ou l’oeuf ?

    Au départ il y a la volonté, née de la motivation de la prise de conscience que quelque chose cloche et que l’on veut changer sa vie.

    Personnellement, je vis une deuxième vie, un peu comme un joueur de flipper reçoit une « extra-ball ». Je n’ai pas couru après cette extra-ball mais je me suis demandé alors comment vais-je jouer cela ? Après les souffrances à l’hôpital, et les souffrances dans mon corps dois-je continuer à vivre cette vie que je subis ?

    A cette époque, je me levais le matin pour prendre un « petit déjeuner » merdique, puis je prenais ma « petite » voiture pour faire un « grand » trajet pour une « grande » journée de travail, puis, je rentrais pour une « petite » soirée devant la télévision et je passais une « petite » nuit avec de « longues » période d’insomnies. Petits plaisirs de la vie en face de grandes déceptions.

    Voilà comment se résumait ma vie.

    Pourtant quelques années auparavant j’avais déjà vécu une expérience « mortelle ». Surtout mortelle pour Elise, ma première épouse qui décéda d’une rupture d’anévrisme. Alors, je me suis dis, à l’époque, « Il faut que ça change » et j’ai changé … De lieu, mais pas de chaussures ! Et j’ai emporté avec moi les longues journées de travail et les courtes parties de plaisir.

    Alors la vie frappa encore à ma porte avec le décès de mon fils Pierre-Simon. Et je me suis dis, « Il faut que ça change » et j’ai changé de voiture… Et toujours pas de chaussures ! Et j’ai continué ma vie comme avant car le besoin de changer n’était pas « URGENT » dans ma tête. Et là mon corps s’est rebellé et m’a montré la route que la vie m’avait montré par deux fois auparavant depuis 1996… Alors ? Que faire ?

    Depuis 1991 (année du décès d’Elise) je veux changer, et je ne change pas vraiment… En 2005 je commence le chemin de Saint-Jacques de Paris à Santiago (et j’ai même fais le retour), l’année d’après j’y retourne avec mes enfants puis je prends la route avec mon épouse actuelle. Et j’ai changé de chaussures, de métier, de vie… Enfin !

    Et qu’ai-je appris jusque là ?

    Que le chemin ne se dévoile qu’à celui qui le fait suffisamment longtemps.

    Tant que tu marches, tu apprends. or tu ne peux pas marcher si tes pieds ne peuvent plus le faire. Alors ? Alors, il faut avoir des chaussures à TON pied !

    Vendredi, je discutais avec des pèlerins, qui sont tous des habitués de la marche (religieuse ou sportive) et chacun, de donner son avis sur les chaussures :

    • Il faut quelles soient basses
    • Les sandales c’est mieux
    • Semelles Vibram ça c’est sûr
    • Il est nécessaire de protéger la cheville
    • etc…

    Personnellement je viens de trouver la chaussure que j’ai mis en photo dans cet article, et c’est la première fois que je suis si bien dans des pompes ! Une paire de chaussure c’est 4000 à 5000 km … c’est au moins 5 mois de marche. Imaginez que je marche avec des chaussures avec lesquelles je ne suis pas bien parce que mon pied souffre. Et bien dans ce cas, je serai obligé d’arrêter ma marche. Pourtant des chaussures doivent se faire à notre pied, non ? Dans l’armée ma fille m’a dit que ce n’est pas la « ranger » qui se fait au pied mais le pied qui s’adapte à la chaussure…

    Et vous avec quoi (et qui) marchez-vous ? C’est vous qui vous êtes fait à la chaussure (et c’est elle qui pilote ?) ou votre choix a été sûr ? Pas facile de choisir sa chaussure quand on sort de la métaphore hein?

    Dimanche, en marchant avec mon épouse sur le chemin juste avant qu’on se perde j’ai dit : « Mes chaussures frétillent, elles ont senti la pause prochaine » Or, Nous allions exactement à l’opposé de notre chemin. J’en ai conclu que ce ne sont pas les chaussures qui doivent diriger ma vie !

    La chaussure symbolise tout ce qui vous sert à avancer dans la vie, votre famille, vos amis, votre métier… Un clou dans la chaussure et c’est l’arrêt forcé, sauf si vous ne savez pas que vous avez un trou parce que vous n’avez pas marché dans une flaque ! Et la vie, quant à elle, vous met sous les pieds toutes les flaques que vous méritez.

    Buen Camino.

  • Préparation au voyage

    6a00d834209e6353ef015432d76b57970cEn ce moment je suis en train de me préparer au voyage et pour la 3ème fois je vais aller marcher sur les routes Européennes en direction de Santiago (Saint-Jacques de Compostelle).

    Chaque fois c’est différent ! La première fois je suis parti seul et sans préparation. Je suis parti de Paris à Santiago et retour en 5 mois… Je suis passé par la voie de Tours, puis El camino Francès. (5000 Km)

    La deuxième fois, je suis parti de Saint-Jean Pied de Port pour le Camino Francès avec trois de mes enfants, Valentin, Pierre-Jean et Lou, et nous avons cheminé ensemble jusqu’à Léon puis Valentin a terminé seul parce que je devais ramener les plus jeunes chez leur mère. Ce fut une belle découverte et un beau voyage et Valentin à 15 ans a eu sa Compostelle ! (500 km pour moi)

    J’en parlais avec PJ, la semaine dernière et il me disait qu’il envisageait sérieusement de terminer le chemin l’année prochaine. Oui l’année prochaine, si tout va bien ! Et Brigitte et moi nous disions la même chose. L’année prochaine ce serait bien de faire ensemble El Camino Francès… C’est un chemin qui soude un couple ou… le détruit ! Parions qu’il va souder encore plus le notre.

    Et cette année ? Oui Quand ? Que faire ? Et si nous partons marcher en Bretagne … La côte de granit rose … Et la galère commence ! Pas d’hébergement 🙁 Au mois d’aout ? Vous rêvez ? Ok on se calme.

    Cette année nous repartons sur les chemins de Saint-Jacques … Et cette fois ce sera El Camino Primitivo (vers El camino del Norte …) Oui nous partirons d’Oviedo vers Santiago en traversant la montagne en lisière de la Galice pour 320 KM environ ou plus qui sait ? …

    C’est décidé ! Nous partons. Alors nous préparons notre voyage préparation des sacs, préparation physique… Il faut TOUT alléger 😉

    Je vous en parlerez dans mon prochain billet « Comment voyager léger ? » En attendant voilà la carte de notre périple :

    Capture d’écran 2014-07-05 à 10.01.55

     

  • Panorama du bien-être en entreprise

    PierreJ’ai visité le salon sur le bien-être en entreprise qui s’appelle Vitaelia.

    Les exposants étaient au RDV, avec des offres de conciergerie d’entreprise, de restauration sur place, de massages assis, divers acteurs autour de l’ergonomie du poste de travail et des locaux. Et une multitude d’offre de coachs, consultants et formateurs sur la gestion du stress, la méditation, la sophrologie. Il y avait des offres autour de l’organisation de « team-building » et autre incentives.

    Je me suis aperçu que notre offre d’accompagnement autour de l’appreciative inquiry n’est pas encore à la mode chez les coachs, et que l’implantation de la psychologie positive a encore beaucoup de chemin à faire.

    Bien-sûr il y a avait des éditeurs avec leur best-sellers. Mais…

    Où sont les dirigeants de PME annoncés dans la brochure de présentation ? Si le bien-être en entreprise est sur toutes les lèvres des journalistes et dans les sites WEB des grandes entreprises. On peut constater que le bien-être en entreprise n’est pas encore entré dans la PME comme une priorité. Et pourtant les grands groupes, les multinationales y viennent.

    Pourquoi d’après-vous ? Simplement par altruisme ? Ce ne sont pas des Bisounours, voyons ! Parce que elles veulent un meilleur positionnement sur le marché. Parce qu’elles veulent plus de performance ! Parce qu’elles veulent augmenter leur rentabilité et … Elles se sont aperçu que pour avoir une place sur le marché, il faut :

    • Une belle intégration de l’entreprise dans le paysage économique et politique qui permet une meilleure pénétration du marché
    • Que l’entreprise véhicule une image de véritable acteur sociétal qui donne envie de mieux connaître les produits de l’entreprise
    • Que les salariés soient les premiers promoteurs de l’entreprise. Et qu’un salarié qui fait la promotion de sa boite est vraiment le meilleur vecteur de notoriété locale. ce qui facilite les recrutements de qualité.
    • Et parce qu’un salarié heureux travaille mieux et ne fait pas du présentéisme (voir mon article à ce sujet)
    • Parce qu’on ne peut investir sur les salariés que si ils sont fidèles or l’époque est plutôt axées sur les mercenaires.

    Alors ? Pourquoi les patrons de PME, ne considèrent pas le bien-être en entreprise comme une priorité ? Et si nous allions, leur demander ? Personnellement, il m’arrive lors des réunions de mon club d’entreprise de le demander, et la réponse est toujours la même : « La priorité est de conserver (ou de développer) nos marchés ! Le bien-être ce sera plus tard ! Je n’ai pas le temps pour ça »

    Etonnant non ? 

    Cela me fait penser à un marcheur qui devrait faire 5000 KM et qui me dirait : « Le confort de mes pieds ? Je verrai cela que j’arriverai, pour l’instant… je souffre et c’est normal »
    (Voir mon article à ce sujet : No Pain No Glory)

    Croyez-vous que ce soit à cause de la croyance qu’il faut souffrir pour gagner ? Ou bien simplement parce que ce ces patrons raisonnent à courte vue ? Comme si ils ne devaient faire que 10 KM et non 5000 KM. Car effectivement, marcher pendant 10 KM avec des chaussures qui font souffrir c’est « supportable », même si c’est inconfortable, alors que, marcher 5000 KM c’est « IMPOSSIBLE ! »

    Préparer l’avenir c’est d’abord se focaliser sur l’ »IMPORTANT ». Certains dirigeants d’entreprise (et aussi de pays d’ailleurs) devraient y penser plus souvent.  Au fait pour vous qu’est-ce qui est IMPORTANT ? Pour moi c’est la route vers mon capital le plus précieux …. LA CAPITAL BONHEUR.

     

  • Le PSG champion ? Oui mais … Le bonheur là-dedans ?

    gooooooooalJe viens de lire un article sur l’équipe ce matin. Avec deux titres très caractéristiques de l’ambiance dans ce sport, et dans beaucoup d’autres d’ailleurs.

    • Titre 1 : La PSG fait la fête à moitié
    • Titre 2 : Paris, un sacre très mou

    Pourtant si je regarde ce qui s’est passé effectivement :

    • Le PSG est champion de France deux jours avant la fin du championnat
    • Le PSG n’a pas perdu de match à domicile depuis novembre 2012 et c’est donc la première défaite à domicile de la saison en ligue 1
    • Le PSG à perdu seulement 3 matchs dans la saison actuelle
    • Le PSG peut encore être la meilleur équipe, en nombre de points, de tous les championnats. Le record est détenu par Lyon en 2005 avec 84 points. Le PSG a 83 pts aujourd’hui (nombre de points obtenus par le PSG l’an dernier). Donc, il suffit au PSG de gagner UN seul match pour passer devant (ou 2 match nuls)

    Vous pouvez vérifier cela sur http://www.psg.fr/fr/News/201001/Calendrier-Resultats

    Cela corrobore, complètement les constations faites par la psychologie positive.

    1. Le bonheur n’est pas seulement lié à la performance et au résultat. Mais à la tension générée pour atteindre ce résultat.
    2. On s’habitue au plaisir et il ne génère plus autant de bonheur quand il se répète. cela devient « habituel » et donc il ne faut pas confondre le plaisir et le bonheur.

    Vous vous rendez-compte ?

    Ce club est le meilleur club du championnat de France. Il est en passe de devenir le meilleur club, en terme de résultat, du championnat de France. Et simplement, parce qu’il perd un match à domicile dans l’année, la fête est gâchée ?

    La semaine dernière Guingamp a gagné la coupe de France et … Ce fut une explosion en Bretagne ! Alors ? Pourquoi cette différence ?

    Combien de personnes suivent cette route dans leur vie ? Il sont habitués à la réussite. Des résultats fantastiques aux examens. Une place enviée et souvent enviable dans leur profession. Un conjoint de rêve (homme ou femme), compréhensif, aimant et attentionné. Des enfants, qui sont sans problèmes. Et … Ils se font chier. (Et oui c’est vraiment le mot !)

    6a00d834209e6353ef01538fc332d6970bCombien de personnes imaginent et espèrent être à leur place, pour avoir le plaisir et l’argent et la beauté et la réussite et… En fin de compte, courent après le bonheur vers une perfection, qui une fois atteinte, les emmerde.

    Souvenez-vous des voitures de course très puissantes en formule 1 qui gagnaient TOUTES les courses. En prétextant que cela devenait dangereux pour les coureurs et les spectateurs, et d’ailleurs cela était vrai, la fédération des coureurs automobiles, a limité la puissance des voitures, pour laisser plus de place au « talent » des pilotes. Et il ont de ce fait, relancé l’intérêt des compétitions. Pour la natation ? Même combat avec les maillots. Pour le football aujourd’hui on a vu apparaître la nouvelle notion de fairpaly financier en 1995 pour contrer les déficits abyssaux des clubs, en matière de finance. Pour « la morale » dixit Platini. En fait cela, pourrait bien aller dans le sens de redonner, un sens à tout ça, sous peine de votre les championnats de foot perdre de leur intérêt. Mais cela n’est pas stricto sensu, légal, au dire de certains avocats qui considèrent cette limite comme un frein illégal aux investissements car ce serait une atteinte au droit communautaire de la concurrence (SIC). On le voit nous naviguons dans un potage pas très clair où la confusion la plus totale règne.

    Alors quelle solution à tout cela ? Et si nous changions nos lunettes et la méthode d’accès à notre information ? Et si nous nous tournions résolument vers les résultats de la psychologie positive ? Vous voulez une idée de livre pour comprendre mieux le problème ? L’apprentissage de l’imperfection

    Pour finir cette citation qui illustre bien notre manière de voir le monde :
    « Il n’y a que deux façons de vivre sa vie; penser que rien n’est un miracle ou penser que tout est un miracle »
    Albert Einstein

     

     

  • Est-ce que la psychologie positive peut aider les pessimistes ?

    6a00d834209e6353ef0168ebf54e29970cC’est une vraie question que je me suis posée ce matin, en regardant mon écran. Je me suis connecté à Facebook et là, je vois un lien vers un article proposé par un de mes amis. (Petite digression : Sur Facebook chaque personne que avec qui j’établis un lien est une personne que je connais, et avec qui j’échange réellement. Ce n’est pas simplement une « liste sans valeur pour moi ». C’est peut-être pour cela que la liste n’atteint pas les 150 membres…). C’est un article sur le bonheur des Danois : « Pourquoi les danois sont-ils les plus heureux du monde ? » et le premier commentaire sur ce post était « Connerie habituelle plein de poncifs, sur le concept de « heureux » !!! Oui comme les couleurs se discutent depuis la nuit des temps, puisque très personnel !! »

    Et voilà tout est dit en une phrase : Si des gens sont heureux c’est une connerie ! Pas besoin de savoir ce que les danois entendent par « Bonheur »… le bonheur c’est « personnel » ! Ben voilà … Pourquoi étudier le bonheur finalement ? Cette personne par son commentaire balaye d’un revers de la main  toutes les études faites sur le sujet. Les universitaires qui planchent depuis des années sur le sujet sont tous des C…

    Pourtant quand on lit l’article on comprend bien que c’est la présentation d’un livre où une Danoise explique selon ses propres critères comment se fait-il que les danois soient les plus heureux du monde. Tout le mon de sait que ce livre est « partial » et orienté pour expliquer les raisons d’un bonheur constaté. Ah oui ce bonheur il est quand même constaté par un enquête « mondiale » alors ? Où est le problème ?

    La grande différence entre un optimiste et un pessimiste vous la connaissez ?

    • Un pessimiste, qui rencontre une difficulté pense qu’elle va se reproduire et que c’est structurel. Par contre le bonheur c’est le hasard est c’est conjoncturel
    • Un optimiste, qui rencontre une difficulté pense qu’elle ne va pas de reproduire que c’est conjoncturel. Par le bonheur est structurel et reproductible.

    Comment voulez-vous que le dialogue puisse s’établir entre eux ?

    Les pessimistes justifient leur état en se disant « pragmatiques » et traitent les optimistes de rêveurs dangereux ! Ont-ils tort ? Pas tout le temps, car certains optimistes invétérés ne sont pas réalistes du tout. Et il y a la fameuse confusion entre « pensée positive » et « psychologie positive »

    D’ailleurs certains journalistes chroniqueurs (euses) de France Inter vont même jusqu’à railler la psychologie positive la réduisant à la méthode Coué (qui soit dit en passant n’est pas complètement nulle en soit !)

    Et si comme hypothèse on ne cherchait pas à donner la définition du bonheur mais simplement dire que « le bonheur c’est quand je me sens heureux ». Et chacun pourrait simplement par une introspection régulière se poser la question suivante « En faisant ce que je fais maintenant, là, immédiatement, à combien suis-je heureux sur une échelle de 1 à 10 ? »… Et prendre note de cela… On dessinerait alors progressivement, sa propre définition du bonheur… Puis il suffirait de changer les contours de ce que l’on veut augmenter, pour augmenter sa perception globale du bonheur. C’est simple comme… Une véritable introspection quotidienne… Et finalement, peut-être que la vraie question est : « Et si j’étais réellement moi-même, qu’est-ce que je ferais ?« .

    Personnellement j’ai pris à mon compte la question suivante : « Et que ferait l’amour à ma place ?« 

  • L’expérience vécue en conscience est la réalité.

    Vous connaissez Mihaly Csikszentmihalyi ? Pas facile à prononcer comme nom hein ? J’ai trouvé sur le site http://fr.forvo.com/ cette prononciation.

    Finalement c’est plus facile quand on l’écoute sur cet enregistrement. Entrainez-vous !

    IMG_6820Cela éclaire ce dont je voulais vous parler aujourd’hui : « C’est l’expérience vécue consciemment qui est la réalité pour chacun » . (Milahly Csikszentmihalyi)

    Epictète qui a vécu au 1er siècle après J.C. disait « Les hommes ne sont pas effrayés par les choses, mais par la façon dont ils les voient« 

    Et Pascal (1623-1662) lui disait « Nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre; et, nous disposant à être heureux, il est inévitable que nous le soyons jamais. »

    Certains ne vivent d’ailleurs qu’en attendant un éventuel paradis que leur promet leur religion (Voir les religions dîtes du livre). D’ailleurs, certains iront même jusqu’à nier ce que j’ai écrit plus haut en me disant la réalité n’est pas de ce monde mais dans le prochain, celui qui est après la mort. Bah… Si cela leur permet de vivre heureux. Heureux ? Justement c’est la vraie question, que nous nous posons tous. Comment être heureux ? C’est quoi le bonheur ?

    La psychologie positive étudie cela en profondeur, et fait de grands progrès. Comme souvent d’ailleurs quand la méthode scientifique est appliqué à un domaine, celui-ci progresse très rapidement… ou reste à l’écart car non soluble dans la science, il n’est que rarement accessible, à l’homme.

    La psychologie positive, va dans le sens de la réconciliation avec les voies initiatique ou le vécu est essentiel, mais par un chemin différent. C’est passionnant que de s’apercevoir que les philosophes ont pu accéder à ces connaissances simplement par leur vécus personnels. Sans avoir à leur disposition, une armada de chercheurs et d’étudiants. Et c’est passionnant que de s’apercevoir que la science, à mis tant de temps à se mettre à la recherche du bonheur, qui est pourtant la chose que TOUT le monde recherche finalement.

    Nous sommes éduqués en pensant que le meilleur est « à venir » … Ce sera plus tard que nous serons heureux… Le travail et la soumission aux lois nous apportera « la bonne vie ».  Cela permet à certains hommes peu scrupuleux de nous manipuler, pour nous promettre que le bonheur sera là demain (voir les diverses religions, et les divers partis politiques…). Tout tient dans les promesses « d’avenir meilleur ». Comme quand nous étions jeunes.

    Nous confondons, la recherche du plaisir et la recherche du bonheur. Or la recherche du plaisir est inscrite dans nos gênes. Il suffit donc pour les diverses cultures de se servir de ces deux écueils pour « piloter » les humains. Cela s’exprime par : « Le bonheur viendra demain et en attendant laissons nous piloter par le plaisir immédiat »

    Or cela ne fonctionne pas pour la quête du bonheur !

    Pour aller vers le bonheur il est nécessaire de savoir « cueillir l’authentique plaisir de la vie » c’est à dire vivre des activités autotéliques (expériences optimales) indépendamment des impératifs du corps et des contraintes sociales.

    Pas facile cela ? Hein ? C’est ce que Tal Ben Shahar appelle des objectifs « auto-concordants« 

    Pour cela il est nécessaire d’élever notre niveau de conscience et cela passe par … La pratique quotidienne de la méditation consciente !

    Et attention au piège de la formalisation de cette méditation, qui ne répond pas forcement à l’objectif initial qui est la « libération de l’esprit ».

    Combien de techniques sont devenues des dogmes et des pratiques rigides qui se sont complètement éloignées de l’objectif en asservissant l’esprit qui voulait se libérer. Il est nécessaire donc d’expérimenter et savoir régulièrement arrêter la pratique et regarder le marcheur qui marche… On rejoint ici la nécessité de l’altérité pour l’observation de sa propre indépendance.

    C’est bizarre ça hein ? Pour être libre, j’ai besoin du lien à l’autre. On rejoint ici l’essence du coaching.

    Allez c’est assez pour aujourd’hui… A suivre 😉