Trouver sa « joie de vivre » ou sa « raison d’être » est une quête qui souvent nous accompagne tout au long de notre vie. Et cela devient vraiment prégnant à chaque changement dans notre vie. Par exemple :
- Changement d’étape de vie
- quitter ses parents
- quitter l’école
- accueillir les enfants
- se marier
- divorce
- décès des parents ou du conjoint
- Décès d’un enfant
- Accident de la vie ou maladie grave
- Burnout / Dépression
Et j’en passe. Eh oui ! trouver sa joie de vivre est une quête permanente. Les Japonais ont un mot pour identifier cette quête c’est « ikigaï » (生き甲斐)
J’ai déjà écrit plusieurs articles sur ce sujet en 2016 : IKIGAI : Ce mot qui nous vient du Japon, serait-il la clé de notre réalisation ? et aussi Je ne sais pas quoi faire mais je suis pressé !
Je ne vous oblige pas bien sûr à les lire et je vais résumer ce qu’est l’IKIGAI pour les Japonais. En fait ils prennent en compte :
- Ce que vous aimez
- Ce pour quoi vous êtes doué
- Ce dont le monde a besoin
- Ce pour quoi on est prêt à vous payer
Cela vous permet de trouver rapidement : « Une raison de se lever le matin. »
Vous pouvez constater ici que cela rejoint une notion que j’ai abordée précédemment dans plusieurs articles Après quoi tu cours ? (2014) ou Performance ? Vous avez dit performance ? (2016). Cette notion c’est le « flow psychologique » qu’aborde de manière scientifique les psychologue comme Csíkszentmihályi (Vivre : La psychologie du bonheur:
Le but de mon article d’aujourd’hui n’est pas de détailler l’ensemble de ces notions mais déjà de les balayer. Pour comprendre ces concepts il est nécessaire de les étudier en profondeur. Aujourd’hui je veux simplement vous montrer que à chaque changement de vie nous pouvons évaluer notre IKIGAI. Comment ?
D’abord se poser. Prendre le temps de faire le point. Seul ou accompagné car nous n’avons pas toujours toutes les compétences pour étudier chacun des points qu’aborde l’IKIGAI.
Point 1 : Ce que vous aimez.
Cela est essentiellement expérimental. Je ne sais que j’aime quelque chose que à postériori. Cela ne sert à rien de fantasmer ! Restez les pieds sur terre. Il faut tester. Par exemple :
- J’aime pratiquer l’équitation
- J’aime accompagner les gens dans leur développement.
Est-ce que cela veut dire que je vais aimer pratiquer l’Équi-coaching ? Ben non ! Tant que je n’aurai pas pratiqué la chose je ne saurai pas si j’aime.
J’ai vécu personnellement cela dernièrement pour la pétanque :
- Je suis préparateur mental
- Je suis coach
- Je suis psychologue
- J’ai accompagné des jeunes dans leur progression (mes enfants et d’autres)
- Je pratique la pétanque (en compétition, un peu)
J’aime ces 5 activités. La question que je me suis posé était : « Est-ce que j’aimerais être éducatuer de pétanque et accompagnateur auprès des jeunes en école de pétanque ? »
J’ai commencé par tester :
- J’ai passé mon BF1 (Brevet fédéral niveau 1 : initiateur
- J’ai participé à l’école de pétanque de Deuil pendant quelques semaines
- J’ai suivi la formation BF2 et là…
J’ai découvert un monde que je ne connaissais pas. Le monde interne des associations, les guerres de pouvoir entre les participants. Les petits chefs des divers comités… Et les guerres d’influence qu’ils se font. Et …
J’ai arrêté les frais à ce moment là… Je n’aime pas ! J’ai donc abandonné ce projet après avoir testé. Je n’imaginais pas avec mon passé que ce que je découvrirai pourrait m’éloigner à ce point de l’idée d’être éducateur de pétanque. les déplacements dans des conditions désastreuses pour les jeunes et les moins jeunes. L’ambiance avec des parents agressifs. Les insultes que subissent les autres éducateurs… Ce n’est réellement pas pour moi. Pourtant les pré-requis étaient tous là… Alors attention : Ne fantasmez pas une situation,. Vivez là et tirez-en les conclusions ensuite !
Point 2 : Ce pourquoi vous êtes doué.
Là vous avez besoin des autres. Vous avez besoin d’un miroir car ce sont les autres qui vont vous le dire, si vous êtes vraiment doué. N’hésitez à demander « Qu’est-ce que tu penses de mes actions sur ce sujet ? Suis-je doué d’après-toi ? »
Pas facile ? Effectivement il faut faire ce que l’on appelle une enquête de type 360. Choisir les répondants.
- Les gens constructifs
- Pas les béni oui-oui qui disent ce que vous voulez entendre.
- Pas vos ennemis car leur avis importe peu
- Vos collègues ?
- Votre famille ?
Faites une sélection très fine des répondants. Puis : « ACCEPTEZ LEUR AVIS POUR CE QU’IL EST ! » c’est à dire leur avis… Ce n’est pas pour vous faire plaisir, ni pour vous faire du mal…
Vous êtes doué pour des choses que vous pressentez ? Vérifiez le par le questionnement.
Point 3 et Point 4 : « Ce dont le monde a besoin » et « Ce pour quoi on est prêt à vous payer »
Ces points là relèvent de l’étude de marché… Vous savez faire ? Sinon adressez-vous à ceux qui savent le faire…
REMARQUE IMPORTANT POUR LE POINT 4 :
Quand, comme moi, par exemple vous êtes à la retraite ou n’avez pas besoin d’être payé. pensez que l’argent n’est pas la seule monnaie que l’on reçoit.
Après quoi est-ce que je cours ? Je n’écris pas des articles de blog pour gagner ma vie. Je l’ai gagnée, maintenant, je touche ma retraite (sourire).
De quoi se compose mon salaire alors ?
- La satisfaction d’un travail fait ?
- La reconnaissance des gens qui me lise ?
- L’idée que j’aide mon prochain et que je construis ici mon paradis sur terre (puisque je ne crois pas en dieu, et donc dans un paradis après la mort)
- La joie de participer à la construction d’un monde pour mes enfants et petits enfants.
- Autres raisons
Et bien c’est tout cela et plus encore. Je ne suis pas payé pour ce que je fais mais oui je suis payé avec une monnaie qui n’est pas économique. Alors vous c’est quoi la monnaie dont vous avez besoin ?
Soyez réaliste : « On ne vit pas d’amour et d’eau fraiche » et pourtant c’est tellement existant d’y penser…
Mon conseil du jour : Changez une chose à la fois pour tester ! Ce n’est pas une révolution (qui est un retour au point de départ) mais bien une évolution que vous visez. Ne tombez pas dans l’illusion du « Je repars de zéro » (Voir l’article précédent à ce sujet)
Pour commencer donc :
Je me pose et je médite.
- Où suis-je ?
- Qui suis-je ?
- Qu’est-ce que je veux améliorer ?
- Comment saurais-je que je suis arrivé où je veux ? Quels sont les indicateurs mesurables qui sont à ma disposition ?
Ça ressemble à du coaching, tout ça non ? Bonne route et je vous souhaite de trouver votre IKIGAI !
Lorsque je présentais ACT à quelqu’un, je rencontrais souvent un problème autour d’un des points de l’hexaflex (voir schéma). Ce point c’est le « soi-comme-contexte« . Qu’est-ce que c’est que cette bête ? Comment expliquer le soi-comme-contexte à un béotien sans être compliqué ? Sans entrer dans un jargon où le poisson se retrouve souvent noyé plus vite que le chien qu’on a trouvé comme excuse….
Lorsqu’une personne se présente à mon cabinet pour que je l’accompagne une des premières questions est : « Vous avez fait l’effort nécessaire pour être ici avec moi. Vous avez pris un RV. Vous avez attendu le jour et l’heure de ce RV. Vous vous êtes organisé pour venir ici. Peut-être avez-vous déplacé des choses à faire. Peut-être que le fait d’être ici provoque en vous des émotions désagréables, telles que la peur, la honte, l’ennui. Peut-être aussi que vous préféreriez être ailleurs, par exemple à la piscine, ou au cinéma, que d’être ici. Et malgré tout cela vous êtes ici. Si vous êtes ici, c’est donc que cela vous semble important d’âtre ici. Peut-être espérez-vous quelque chose d’important pour vous en venant me voir. Pouvez-vous m’en dire quelques mots ? »
Depuis maintenant presque 2 ans complets, je vous parle de ACT et des indications pour diverses pathologies ou inconfort de la vie de tous les jours. Le principe est relativement simple. Il tient en un processus basé sur la pleine conscience, et une matrice très facile à utiliser. (Voir le schéma de la perspactive au début de cet article.)
Combien d’articles de coachs, et autres vendeurs de bonheur que je lis qui vendent l’idée que vous pourriez être heureux en ayant le contrôle de votre vie ? On vous vend l’idée que vous pourriez avec des émotions positives permanentes accéder au bonheur. Vous avez essayé vous ? Et ça marche ? Bien sûr que NON !
Imaginez, que vous soyez un surfeur… pas le surfeur d’argent de ma jeunesse, mais un surfeur sur la mer. Pouvez-vous surfer sans vagues ? Pas facile hein ? Et oui vivre une vie pleine de sens c’est surfer sur les vagues, pour le surfeur. Rester sur une mer sans vague ne le permet pas. Est-ce que cela veut dire que vous devez provoquer les vagues ? Comment le pourriez-vous ?
Dans le milieu du coaching où j’évolue depuis près de 20 ans maintenant, j’entends souvent parler de performances. Et il y a de la performance à tout les étages du coaching ! Tellement de performances d’ailleurs que certains en arrivent à utiliser le coaching avec des personnes « à l’insu de leur plein gré » comme diraient certains sportifs.
Vous êtes chef d’entreprise ? Vous connaissez l’
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