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  • Voyages dans le temps : Pourquoi revenir vers le présent.

    horlogeEn ce début d’année, j’ai l’humeur un peu mélancolique. Je revois passer mes souvenirs. Je vois passer les occasions ratées et je suis inquiet en contemplant mon futur. Est-ce que je ne serai pas en train de couver une dépression saisonnière, moi ?

    Mélancolie, regrets, peurs… Et puis quoi encore ? D’abord la dépression saisonnière appelée aussi troubla affectif saisonnier est relativement bien identifiée aujourd’hui. Elle touche surtout des femmes et les jeunes individus, et l’équilibre hommes/femmes se régulerait avec l’âge. Cette affection toucherait moins les population à forte consommation de poisson et de vitamine D… D’où la luminothérapie et autres procédés que je vous laisse découvrir (Voir article Dépression saisonnière et un article en Anglais sur le sujet : Seasonal Affective Disorder (SAD): How To Fight The Winter Blues Effectively). La dépression saisonnière est caractérisée par des symptômes qui peuvent s’apparenter à ceux de la dépression :

    • Diminution d’énergie
    • Perte d’intérêt pour des sujets qui nous passionnent  habituellement
    • Diminution de la libido
    • Isolement
    • Ou augmentation du besoin de sucres et de féculents
    • Perte du sommeil ou hypersomnie

    Mais pour parler de trouble saisonnier, il faut que ces troubles soient récurrents pendant au moins deux ans. Et moi… C’est environ, une journée par an au alentour de la mort de mon père ! Ben mince alors ! Ce n’est pas hivernal et paternel ! Ce n’est pas pareil 😉

    C’est vrai que je profite souvent, de cette période de l’année, pour faire le point sur mon passé et me projeter vers mon futur. Et, en plus, avec mon profil 7 de l’ennéagramme (le généraliste, bon vivant, joyeux…) j’aime voyager dans le temps.

    Les voyages dans le temps ont pourtant leurs dangers :

    • Quand je voyage dans le passé, je me connecte à ce que j’ai fait et ce que je n’ai pas fait. Je me connecte, aux occasions réussies et celles que j’ai manquées.Et surtout je me connecte à mon jugement. Je laisse la place à mon juge intérieur qui va regarder sans aucune compassion toutes mes actions.
    • Quand je voyage dans le futur, je me connecte à l’inconnu et à tout ce que je n’ai pas encore fait. Je me connecte à mes peurs. Je me connecte à tout ce que je ne connais pas et qui me rappelle que je ne suis pas forcément prêt à affronter l’avenir avec sérénité.

    Je m’aperçois donc, que le passé est « jugements » et que le futur est « peurs ».  Alors que le présent lui est vierge ! Tout est possible… Pourquoi pas se connecter au présent ? D’ailleurs j’utilise bien cette méthode avec TIPI pour mes clients… Pourquoi ne pas le faire pour moi, aujourd’hui ?

    Puissance de l’instant présent… YEP !

    Mise à jour

  • La mesure du bonheur : Une note absolue ou un indicateur de tendance (IIB) ?

    Bonheur-dans-le-mondeJe regardais ce matin une étude selon des données de l’ONU (World Happiness Report 2013) qui reposent sur des agrégats de sondages déclaratifs effectués dans les 3 dernières années dans 156 auprès d’environ 1000 personnes par pays. (voir la carte ci-contre)

    On peut constater que, globalement, la perception du bonheur est plus grande dans les pays « riches » et paisibles, que dans les pays « pauvres » et en guerre.

    Mais lorsque l’on regarde de plus près on s’aperçoit que la Chine qui est maintenant la première puissance mondiale au regard du PIB (Sic…) n’est pas dans le -trio de tête et loin, s’en faut !

    Si l’on regarde de plus près notre pays (La France) on peut s’apercevoir que notre pays n’est pas non plus dans les premiers. En tête trône le Danemark, la Norvège suivi de la Suisse, les Pays bas et la Suède quant aux pays les plus malheureux ils sont situés dans la zone subsaharienne, Togo, Benin, RCA, Burundi, Rwanda, Tanzanie,Guinée, Comores et Sénégal rejoints par la Syrie (en guerre)… Les Etats Unis arrivent en 17 ème position, et la France arrive en 25 ème position.

    Bon cela est bel et bon mais est-ce fiable ?

    La réponse est bien-sûr : NON ! C’est subjectif et en plus c’est subjectif car déclaratif. Or un Français ne note pas les choses de la même manière qu’un Danois (par exemple)

    Quand une personne obtient une note de 20/20 en Français ou en Philosophie, le Français va chercher où est le problème, alors que le Danois va applaudir sans arrière pensée. Lorsque je reçois les mémoires de mes stagiaires, je m’amuse à donner des notes à chaque mémoire en fonction des critères que le jury applique. Au début j’avais tendance à « Sur-noter » les mémoires quand la note était sur 4… Il m’arrivait de mettre des 4/4 … J’ai changé d’échelle et il m’arrive beaucoup moins souvent de mettre 20/20 pour le même devoir ! Quand au Jury… la tendance est la même ! En fonction de l’échelle utilisée la note est différente et la note parfaite est difficile à atteindre plus l’échelle est grande. Etonnant non ?

    Quand un danois met une note de 10/10, un Français mettra 7/10 ! Parce que le Français n’a pas la même échelle. Un Français va considérer que 7/10 c’est un bon résultat scolaire, alors que pour un danois il faudra que la note soit au dessus de 8 pour que le résultat soit bon. Donc un deuxième critère autre que la taille de l’échelle est la perception de ce qui est considéré comme « bon » à l’école… (C’est ce que constate l’OCDE)

    Je me dis malgré tout que toutes ces mesures on un intérêt car elles donnent un point de départ pour la mesure de tendance. Et que bien que cette carte ne soit pas d’un grand secours pour mesurer le niveau réel de bonheur. Elle permet de pouvoir mesure les changements, année après année… Ce serait intéressant que de savoir quelles sont les tendances sur les dernières années, ne croyez-vous pas ?

    Et mon bonheur personnel où en est-il aujourd’hui ? Une note sur 10 ou sur 100 ? J’aurais tendance à choisir une échelle plus petite pour permettre d’avoir un meilleur résultat mais … Si je veux vérifier réellement la tendance et non le niveau « réel » une échelle sur 100 sera plus simple non ?

    Voici pour vous aider une liste de quelques critères que vous pouvez adapter, bien-sûr.
    Pour chaque critère mettez-vous une note de 1 à 100 :

    1. Ma vie est proche de mon idéal (Le paradis est sur terre, je remercie la vie …)
    2. Mes conditions de vie me conviennent (lieu ou je vis, personnes qui m’entourent…)
    3. Je suis satisfait de ce que je vis (Mon métier, mes loisirs, etc…)
    4. J’ai atteint mes objectifs (Je réussis ma vie…)
    5. Si c’était à refaire je ne changerai rien (J’accepte pleinement et j’assume mes choix…)

    Et si je commençais maintenant ? Ce qui me permettrait l’année prochaine vérifier que je suis dans la bonne direction… POUR MOI bien-sûr 😉 En effet ce test n’a de valeur que pour vérifier que les indicateurs sont à la hausse… Partir de bas, ce n’est pas grave, ce qui compte c’est la variation des mesures… Pour moi la tendance est à la hausse en ce moment et pour vous ?

    Pour l’exemple : Mon indicateur instantané de bonheur (IIB) est de +40 c’est énorme 11,40 % d’augmentation !

    Indicateur Instantané de Bonheur pour moi  :

    • 2013 : 350 (60+70+80+60+80)
    • 2014 : 400 (70+80+90+70+90)
    • IIB = +40
      soit 11,40% d’augmentation…

    Alors que vais-je faire pour avoir un IIB supérieur ou égal à zéro en 2015 ? Il y a du boulot hein ? Et si chacun d’entre-nous gardait un oeil sur son IIB ?

  • Et si vous vous engagiez pour vivre vos valeurs ?

    Tout d’abord il est clair que pour s’engager sur une route quelconque, il est nécessaire, d’être clair sur la destination à prendre.

    J’ai abordé le thème des objectifs auto-concordants dans un précédent article. J’y parlais de la nature même que ce qui nous fait vibrer dans le fait que ce type d’objectif est réellement connecté à nous. A ce qui fait sens dans notre vie. A ce qui est vraiment important pour nous finalement.

    Avoir un objectif à long terme c’est bien, en avoir un à court terme c’est encore mieux car cela me pousse à l’action immédiate. Mais atteindre un objectif c’est toujours la fin de quelque chose. Avez-vous remarqué comme à la fin de certains objectifs nous sommes dans un état de blues (un peu comme le baby-blues) ?

    Quand je cours après un objectif souvent je peux être insatisfait, et quand je l’atteins, je peux aussi être insatisfait car l’aventure s’arrête. Alors quoi ? Il faut avoir des objectifs pour être finalement insatisfait ? Bizarre comme raisonnement, n’est-ce pas ? Et pourtant c’est souvent le cas. Pour pas mal de gens, le fait de ne pas avoir atteint l’objectif est un manque de … réalisation de soi et un sentiment de manque tout court. Et une fois l’objectif atteint c’est la peur de perdre ce qu’ils ont qui les taraude, ou bien la peur de recommencer à se mettre en situation de manque … C’est un peu une course à l’échalote où les sentiments les plus présents sont, le sentiment de manque et la peur. Est-ce vraiment comme cela que l’on court après le bonheur ?

    Et si au lieu de courir sans arrêt après des objectifs, on se contentait déjà de poser les actions au présent qui seraient connectées à nos valeurs ? Cela changerait quoi ? Tout d’abord cela diminuerait la pression, et nous éloignerait la peur et le manque. Mais cela ôterait un peu le piment de la vie, le piment du risque de la vie…. Car la vie c’est le risque comme j’écrivais en son temps.

    Alors ? L’idée est de combiner les deux.

    1. Me focaliser sur mes valeurs qui sont à vivre au présent et qui n’ont pas de fin prévue (pour le moment)
    2. Poser des objectifs à long terme, moyen terme et court terme pour poser des actions qui donnent la sensation du mouvement de la vie.

    Alors c’est quoi la différence entre mes valeurs et mes objectifs ?

    • Etre heureux
    • Etre riche
    • Réussir dans la vie
    • Un bon boulot
    • Quelqu’un qui m’aimera
    • Me marier

    Sont des objectifs et non pas des valeurs car une valeur se vit au présent !

    Exemple :

    • Accepter la vie, les autres et soi-même
    • Etre aventureux et connaitre des expériences nouvelles
    • Me montrer bon envers moi-même et les autres, et ceux qui souffrent.
    • Assister, partager, donner, contribuer
    • Etre courageux, vivre le courage
    • Créer et innover
    • Encourager les autres et moi-même
    • Etre libre et indépendant
    • Etre gentil avec les autres
    • Jouer et avoir le sens de l’humour
    • Explorer ma sexualité
    • Explorer ma sensualité
    • Etre de digne de confiance
    • Etre utile au monde
    • Assurer la sécurité des autres et de moi-même

    Sont des exemples de valeurs que je pue vivre au présent et dans la réalisation de mes objectifs. Vous connaissez vos valeurs ? Comment les mettez-vous à l’oeuvre au quotidien ? Et si vous le faisiez cela changerait quoi dans votre vie ? Comment explorer vos valeurs ? La liste de Russ Harris dans la piège du bonheur est déjà un bon début en soi. Vous voulez qu’on échange sur ce sujet ?

     

     

  • Les semelles de mon épouse (Suite)

    6a00d834209e6353ef014e8bdf349f970dSuite à l’article d’hier « Les semelles de mon épouse » j’ai reçu un certain nombre de remarques par email ou sur les réseaux sociaux et je vous en remercie, beaucoup. Et comme je l’ai indiqué hier il y a une suite à cet article que voici.

    En fait il y a deux suites dont une autre que vous aurez dans les jours à venir. 🙂

    C’est Dallas ! Cette histoire de semelles qui n’en fini pas. Mais contrairement à Dallas où les méchants sont les véritables héros, ici c’est les gentils qui sont les héros. Ben oui, La journée de la gentillesse c’était hier !

    Alors venons en au fait. Hier le véritable problème de mon épouse avec le podologue, n’était pas un réel problème lié au podologue, comme vous l’avez remarqué mais un problème lié à certaines de ses croyances. Et c’est souvent notre cas à tous. Nos croyances se justifient par l’expérience.

    Quelle est la croyance qui la bloquait dans ce cas ? Elle l’a clairement identifié cette croyance : « La critique est vue comme « négative » par la plupart des gens et donc quand je critique le podologue ou plutôt son travail) je me mets en situation de conflit avec lui. »

    Elle a recadré depuis cette croyance : « La critique du travail du podologue n’est pas une agression envers le podologue même. Mais c’est une invitation à améliorer la situation pour les prochaines fois. Cela va être bénéfique pour le podologue est lui permettre de rendre un meilleur service à ses clients. Et cela va permettre à elle-même d’avoir des semelles adaptées. »

    Les bonnes questions à se poser sont  :

    • Est-ce que ce que je vais dire est profitable à l’autre ?
    • Est-ce que ce je vais dire est profitable à moi ?
    • Est-ce que ce je vais dire est profitable à tout le monde ?

    Et dans ce cas : « OUUUIIII » massif à toutes les questions. Il ne reste plus qu’à savoir le présenter à l’autre car la forme est aussi importante que le fond. dans notre communication. Et pour cela ma femme est TRES FORTE ! Communiquer et négocier sont en effet deux axes importants dans sa vie et son travail.

    Cela me rappelle un échange que j’ai eu avec un de mes anciens élèves à propos d’une lettre anonyme qu’il a reçu.

    Imaginez un peu que vous receviez une lettre venant d’une personne que vous connaissez avec une photo d’une tombe fleurie, sans aucun commentaire.

    • Réaction 1 : Cette lettre est une accusation de la part de l’envoyeur, m’accusant de ne pas entretenir la tombe de ma famille, alors que lui le fait ! L’absence de commentaire est clairement une attaque personnelle.
    • Réaction 2 : Cette lettre est une lettre pour me rassurer en me montrant que la tombe de ma famille n’est pas laissée sans entretien alors que je ne peux pas le faire. L’absence de commentaire est un signe de modestie de l’autre qui le fait sans quémander de remerciement.
    • Réaction 3 : … Soyez imaginatif, d’autres points de vue sont possibles…

    La réponse donnée à cette lettre sera en fonction du point de vue ….  Une réponse est-elle nécessaire d’ailleurs ? Cela dépend du point de vue. Le recadrage de sens est le sujet du prochain Coaching autour du pot à Pontoise. Inscrivez-vous 🙂 Ce sera un repas très spécial !

    Bientôt … Les semelles de mon épouse… Episode 3

  • Le PSG champion ? Oui mais … Le bonheur là-dedans ?

    gooooooooalJe viens de lire un article sur l’équipe ce matin. Avec deux titres très caractéristiques de l’ambiance dans ce sport, et dans beaucoup d’autres d’ailleurs.

    • Titre 1 : La PSG fait la fête à moitié
    • Titre 2 : Paris, un sacre très mou

    Pourtant si je regarde ce qui s’est passé effectivement :

    • Le PSG est champion de France deux jours avant la fin du championnat
    • Le PSG n’a pas perdu de match à domicile depuis novembre 2012 et c’est donc la première défaite à domicile de la saison en ligue 1
    • Le PSG à perdu seulement 3 matchs dans la saison actuelle
    • Le PSG peut encore être la meilleur équipe, en nombre de points, de tous les championnats. Le record est détenu par Lyon en 2005 avec 84 points. Le PSG a 83 pts aujourd’hui (nombre de points obtenus par le PSG l’an dernier). Donc, il suffit au PSG de gagner UN seul match pour passer devant (ou 2 match nuls)

    Vous pouvez vérifier cela sur http://www.psg.fr/fr/News/201001/Calendrier-Resultats

    Cela corrobore, complètement les constations faites par la psychologie positive.

    1. Le bonheur n’est pas seulement lié à la performance et au résultat. Mais à la tension générée pour atteindre ce résultat.
    2. On s’habitue au plaisir et il ne génère plus autant de bonheur quand il se répète. cela devient « habituel » et donc il ne faut pas confondre le plaisir et le bonheur.

    Vous vous rendez-compte ?

    Ce club est le meilleur club du championnat de France. Il est en passe de devenir le meilleur club, en terme de résultat, du championnat de France. Et simplement, parce qu’il perd un match à domicile dans l’année, la fête est gâchée ?

    La semaine dernière Guingamp a gagné la coupe de France et … Ce fut une explosion en Bretagne ! Alors ? Pourquoi cette différence ?

    Combien de personnes suivent cette route dans leur vie ? Il sont habitués à la réussite. Des résultats fantastiques aux examens. Une place enviée et souvent enviable dans leur profession. Un conjoint de rêve (homme ou femme), compréhensif, aimant et attentionné. Des enfants, qui sont sans problèmes. Et … Ils se font chier. (Et oui c’est vraiment le mot !)

    6a00d834209e6353ef01538fc332d6970bCombien de personnes imaginent et espèrent être à leur place, pour avoir le plaisir et l’argent et la beauté et la réussite et… En fin de compte, courent après le bonheur vers une perfection, qui une fois atteinte, les emmerde.

    Souvenez-vous des voitures de course très puissantes en formule 1 qui gagnaient TOUTES les courses. En prétextant que cela devenait dangereux pour les coureurs et les spectateurs, et d’ailleurs cela était vrai, la fédération des coureurs automobiles, a limité la puissance des voitures, pour laisser plus de place au « talent » des pilotes. Et il ont de ce fait, relancé l’intérêt des compétitions. Pour la natation ? Même combat avec les maillots. Pour le football aujourd’hui on a vu apparaître la nouvelle notion de fairpaly financier en 1995 pour contrer les déficits abyssaux des clubs, en matière de finance. Pour « la morale » dixit Platini. En fait cela, pourrait bien aller dans le sens de redonner, un sens à tout ça, sous peine de votre les championnats de foot perdre de leur intérêt. Mais cela n’est pas stricto sensu, légal, au dire de certains avocats qui considèrent cette limite comme un frein illégal aux investissements car ce serait une atteinte au droit communautaire de la concurrence (SIC). On le voit nous naviguons dans un potage pas très clair où la confusion la plus totale règne.

    Alors quelle solution à tout cela ? Et si nous changions nos lunettes et la méthode d’accès à notre information ? Et si nous nous tournions résolument vers les résultats de la psychologie positive ? Vous voulez une idée de livre pour comprendre mieux le problème ? L’apprentissage de l’imperfection

    Pour finir cette citation qui illustre bien notre manière de voir le monde :
    « Il n’y a que deux façons de vivre sa vie; penser que rien n’est un miracle ou penser que tout est un miracle »
    Albert Einstein

     

     

  • Quand se faire coacher ? Et même quand on est soi-même un coach ?

    6a00d834209e6353ef011168946918970cDans un document que j’ai vraiment apprécié d’un collègue coach qui s’est plutôt spécialisé dans l’accompagnement au retour à l’emploi et au repositionnement.

    Une des résistances indiquées à l’achat d’un accompagnement en coaching est « Je pense être aussi efficace par moi-même » et il conclut par « Se faire coacher impose d’avoir l’humilité de demander de l’aide »

    Et bien si je souscris à son analyse, je rajouterai quelques exemples pour éclairer cela. Et comme « charité bien ordonnée commence par soi-même ». je vais encore une fois, prendre un exemple personnel.

    Je suis coach ! Et certain disent même que je suis un BON coach et cela me ravit. Pour ceux qui me connaissent, vous savez que j’ai un excès de poids, depuis quelques années. Bien-sûr, je suis passé par des hauts (autour de 115 Kg) et des bas (autour de 70 kg en sortant d’une opération importante (colectomie totale) ).

    Alors j’ai voulu stabiliser mon poids en stabilisant ma vie depuis 2004. J’ai commencer par arrêter de fumer et mon poids, lui, a continué à grimper joyeusement. En 2009, j’ai commencé un régime avec un site http://savoir-maigrir.aujourdhui.com/ et la belle photo de Jean-Michel Cohen. Il se présente comme un « coach » sur son site. Et…  Je me suis retrouvé seul devant un site web.

    Coaching ? Vous appelez cela coaching ? Moi j’appelle cela un site de « truc et astuces et de recettes pour maigrir ». Ah oui ! Pour maigrir ? J’ai maigri… Pendant 2 mois puis mon bel enthousiasme s’est émoussé et, petit à petit, j’ai arrêté ces interminables listes de courses qui me coûtaient très cher, et qui me faisaient passer un temps fou, à faire les courses ! Et où est le coach ? Des forums … Impersonnels… Seul…. Et j’ai repris mon poids (et plus si affinités) !

    J’ai ensuite testé le régime dit « DUKAN » et là … J’ai fondu comme neige au soleil pendant 2 mois … Puis … Seul…. J’ai repris du poids allègrement !

    Alors n’écoutant que mon courage, j’ai pris de grandes résolutions… Je vais aller voir une diététicienne… Puis … J’ai abandonné… Encore seul …

    Et mes outils de coaching alors ? Comment se coacher pour cela ? Je sais que la volonté ne suffit pas ! J’ai payé pour voir en m’arrêtant de fumer… Et j’ai réussi!

    Comment ? Je me suis fait aider! Et ça marche dans la durée : « J’ai arrêté de fumer depuis le 2 novembre 2004. » Merci à l’hypnose et mes amis coach Valérie Pascal, à ma formatrice en hypnose Monique Ruty, et à mon médecin, mon pharmacien et tous mes amis qui mont soutenu tous activement. Et j’ai réussi …

    Et je continue. Aujourd’hui je suis un « fumeur abstinent » et je n’ai pas la prétention d’être « non fumeur »

    Et j’ai surtout compris que je ne peux pas réussir « seul » !

    Ben oui… L’humilité passe souvent par l’apprentissage de l’humilité. Alors quoi ? Je vais rester obèse ? NON !

    J’ai décidé de ne pas rester seul et j’ai choisi une méthode pour apprendre à manger selon mes besoins et en restant dans la bonheur et dans la joie. Et … ne pas rester seul devant mon frigo, LOL…

    Alors je me suis rapproché de WeightWatchers et là j’ai vu qu’il y a avait plusieurs options… L’option internet seul ou l’option avec réunions… LOL ! Je vous ai dit ce que je pense des options « seul » et bien « internet seul » c’est SEUL ! Et il n’en est pas question…. J’ai été à la première réunion et je me suis retrouvé, le seul « homme » de la réunion… Il n’y aurait que des femmes obèses ? Ou il n’y aurait que des femmes qui seraient assez humble pour accepter d’être aider ?

    Je vous raconterai la suite …

    Pour l’instant je sais que je vais investir pour mon bien-être… Je suis obèse depuis plus de 20 ans… je pense que l’investissement minimum sera de 10% du temps passé avec des mauvaises habitudes alimentaires, pour changer mes habitudes réellement… Donc 2 ans ! Cela fait un investissement prévisible de 40€ X 24 mois = 960 € …  Plus le podomêtre et le calculateur (la balance je l’ai… 🙂 = 1000 €

    Finalement le bien-être à 1000 € sur 2 ans ?  Ou la galère de solitude Cohen à 696 € sur 2 ans ou rien à investir sauf sa santé avec Dukan.. J’ai choisi. Ce n’est pas une question de tarif mais d’adéquation entre investissement et résultats espérés. Et le coaching c’est ça !

    Mon espoir est passer de « obèse » à « en forme ! » et cela a un prix.

    A vous maintenant. Imaginons que vous vous fassiez coacher pour vous même ? Une fois la barre de l’humilité passée 😉

    Combien seriez-vous prêt à investir sur 3 mois, pour atteindre votre objectif ? Avec un coach individuel ?

    • 1000 € ?
    • 1800 € ?
    • Plus ?
    • Ou nettement moins ?

    Comparez avec les investissement pour maigrir en coaching collectif…. Là je vous parle de coaching individuel… Avec le coach rien que pour vous une fois par semaine et un link-coaching (c’est à dire des coups de fils « coaching flash »… Ben voilà à 1800 € sur 3 mois, je peux vous accompagner !

     Bien entendu la plupart des objectifs ne nécessitent pas 3 mois et loin s’en faut. Alors ? C’est facile non de se faire du bien ?

     

     

     

     

     

  • Redonner du sens à son travail évite le présentéisme.

    horlogeConnaissez-vous le présentéisme ? C’est le nouveau mal Français dont on commence à parler mais qui est si méconnu. Tout d’abord le présentéisme est l’opposé de l’absentéisme qui lui est facilement identifiable. C’est donc très simple, non ? Et bien non ! Ce n’est pas si simple :

    Le présentéisme a une autre version. C’est « Etre présent au travail sans avoir la productivité dite « normale ». C’est à dire « Je suis là » mais « je ne suis pas là pour mon entreprise » car pendant ma présence je ne suis pas rentable soit que je fais des tâches qui ne rapportent rien à mon organisation, soit que je suis en train de penser à autre chose.

    Il y a plusieurs types de présentéisme :

    • Je fais des choses autres que ce pourquoi je suis payé
    • Je suis présent tard le soir pour me faire bien voir par mes supérieur
    • Je suis présent alors que je suis malade
    • Je fais des heures supplémentaires et je ne suis pas payé.

    Bien-sûr chacune de ces raisons sont un facteur différent mais toutes ces raisons concourent à une démotivation du personnel en général et donc une perte importante dans l’entreprise. Des études récentes prouvent que le présentéisme coute plus cher que l’absentéisme. Etonnant non ?

    Je vais vous donner un exemple qui est le présentéisme compétitif qui se développe dans certaines organisations en cours de mutation (comme certaines collectivités locales et territoriales). Dans ces organisations les cadres lisent et surtout « répondent » à leur emails professionnels après 22:00 ! C’est la course à l’échalote ! Qui travaillera le plus tard entre deux séries télévisées ? A tel point que certaines organisations en son arrivées à « bloquer » la lecture des emails entre 20:00 et 7:00 du matin pour éviter ce genre de course !

    Alors comment lutter contre ce nouveau fléau ? Il est clair que la question du sens du travail est au coeur de la démarche.

    • Pourquoi est-ce que je me lève le matin ?
    • Pourquoi je fais le travail que je fais ?
    • En quoi est-ce important pour moi ?
    • Comment est-ce que cela participe à MA réalisation personnelle ?

    La psychologie positive et la démarche appréciative qui en dérive sont des pistes à creuser en entreprise. Une des raisons qui font que le coaching aujourd’hui se transforme pour intégrer complètement tous les apports des découvertes de la psychologie positive. En effet quand quelqu’un utilise ses forces pour réaliser un objectif auto-concordant alors son engagement est très fort et le présentéisme n’est plus nécessaire … Un bon exemple est l’utilisation de l’appreciative inquiry dans l’entreprise pour lutter contre les risques psycho-sociaux… tout en accompagnent le changement et en augmentant l’engagement de chacun en redonnant du sens à son travail.

    Et si on échangeait là dessus ?

  • Les émotions positives dans notre vie et dans les organisations.

    Appreciative Inquiry Phase 3
    Un travail collectif dans la bonne humeur : L’appreciative Inquiry

    Il y a encore peu lorsque j’abordais les émotions, je commençais bien-sûr par l’origine du mot. C’est une origine latine « emovere » qui veut dire grosso-modo mettre en mouvement. C’est OK, mais cela ne suffit pas bien-sûr. Alors je développais, suivant les écoles on arrive à un consensus sur 6 émotions (Voir Paul Ekman (1972)) qui sont la peur, la colère, la tristesse, le dégoût, le surprise et la joie. Et cela donnait UNE SEULE EMOTION POSITIVE ! Il est évident que la plupart des gens se concentrent sur … les autres émotions. 😉

    Et les émotions positives là-dedans, et bien ce serait un simple composé des autres, avec de la joie et du reste… Depuis de très nombreuses émotions ont retenus l’attention des chercheurs. Une liste de dix émotions positives parmi les plus étudiées nos montre les limites que nous sommes en train de franchir aujourd’hui dans la marche vers la connaissance de nos émotions. Elles sont : La joie, la gratitude, la sérénité, l’intérêt, l’espoir, la fierté, l’inspiration, l’admiration et l’amour !

    Enfin nous allons pouvoir nous focaliser sur ce qui amène à l’épanouissement (Travaux de Seligman, 2000). On ne nie pas l’utilité des émotions négatives, ni leurs existences, mais on s’intéresse en priorité aux émotions agréables ou positives. Et cela se retrouve dans la philosophie de la psychologie positive organisationnelle. Vous imaginez bien que cela se rapproche de notre travail à nous les business coachs, qui nous focalisons, sur l’implémentation stratégique en entreprise et donc dans les organisations.

    Un principe de base du coaching est « Là où tu focalises ta conscience, tu focalises ton énergie »

    Les émotions positives élargissent notre attention.

    Travail horizontal
    Travail horizontal ? Créativité assurée !

    Quand nous ressentons des émotions positives notre attention peut se tourner vers ce qui nous entoure plus facilement car nous ne restons pas focalisé sur notre « nombril ». Cela facilite l’inclusion (Travaux de Isen et Daubman -1984) , la créativité (Isen, Daubman et Youg – 1997), et la réceptivité aux nouvelles informations (Estrada, Isen, et Young – 1997)

    Une plus grande attention aux autres et moins de discrimination (ce serait un vrai changement pour nous les Français non ?). Et elles augmentent la confiance entre les gens et les liens interpersonnels.

    Les émotions positives aident à construire des ressources.

    Nous utilisions cela en PNL et dans bien d’autres outils de manière pragmatique, mais les avancées de la psychologie positive, nous permettent d’aller plus loin encore. les émotions positives permettent de construire des ressources d’après les travaux de Fredickson – 2003 :

    • Ressources sociales
    • Ressources physiques
      • Coordination
      • Renforcement et préservation de la santé
      • Niveau d’énergie plus haut
    • Ressources psychologiques
      • Résilience et optimisme
      • Identité positive
      • Sens des priorités
    • Ressources intellectuelles
      • Compétence à résoudre des problèmes
      • Créativité

    Et dans les organisations, l’humeur positive ça donne quoi ?

    • La créativité et la pro-activité (Amabile, Barsade, Mueller et Staw – 2005)
    • Motivation et performance (Erest et Isen – 2002)
    • Processus relationnel amélioré, réduction des conflits
    • Comportement citoyens
    • Négociations plus productives
    • La confiance et l’échange
    • Requêtes plus satisfaites
    • Recherche d’emploi plus faciles
    • Changement organisationnels plus faciles

    RigolusDans la transformation organisationnelle, les émotions positives ont un réel impact.

    Par un phénomène de contagion émotionnelle (vous vous souvenez des Rigolus et des Tristus ? Une bande dessinée de PIF) les émotions positives, d’une personne, sont vécues par les autres. Et cela créé une chaîne d’évènements positifs qui génèrent fierté et motivation et cela construit une spirale d’entraide. La gratitude favorise les actions altruistes et cela pousse chacun à vouloir se sentir meilleur. (Chacun voyant cela à travers ses propres filtres bien-sûr) et cela amène à un plus grand épanouissement personnel et collectif.

    Alors en pratique on fait comment ? On appelle un business coach, bien-sûr, pourquoi pas moi ? 😉 Et on continue de lire ce blog 😉

    A bientôt

  • Je ne connais pas l’avenir et c’est tant mieux !

    sens obligatoireDans mon précédent billet « Une chance une malchance va savoir » je décrivais une histoire vécue avec mon épouse, où le hasard (ou autre chose, va savoir) nous avait favorisé.

    Vous connaissez la stochastique ? C’est quelque chose d’imprévisible, d’aléatoire, et cela s’oppose à la notion de déterminisme. Et cela me convient bien ! @Hassan àa commenté mon billet en disant « On ne connaît pas l’avenir, et il faut être optimiste. » Et je dois dire que j’approuve cela à 200%.

    Il y a quelques années, j’ai lu un roman de Robert Silverberg qui s’appelle « L’homme stochastique » où un homme spécialste du hasard et de l’aléatoire rencontre un certain Carjaval qui est voyant et qui perturbe sa belle organisation en lui donnant un aperçu de l’avenir.

    Cela rejoint l’opposition entre le déterminisme où « Tout est écrit » et le libre arbitre où « Chacun fait des choix impliquant son propre avenir et donc peut le construire où en avoir l’illusion si on considère que c’est un être supérieur qui finalement le dirige par l’intermédiaire d’une partie « divine » qui serait aux commandes de l’être sans se laisser découvrir par celui qui est « habité »… Enfin nous nageons ici en pleine science fiction, où en pleine métaphysique c’est comme vous voulez.

    Personnellement je préfère croire que j’ai les commandes même si ce n’est pas vrai dans les faits en permanence. Agir en « conscience ». Etre présent à ses choix. Faire des choix impliquant pour construire sa vie. C’est pour cela que je suis coach. Pour permettre à chacun d’avoir en face de lui quelqu’un qui va lui poser des questions sans préjuger de la réponse à venir. (j’y reviendrai un jour dans un autre billet).

    Je vais vous raconter pourquoi j’ai fait ce choix un jour.

    Lorsque que j’ai été atteins d’un cancer du colon en 1996. le médecin que j’avais en face de moi m’a dit la chose suivante :

    « Si vous avez quelques choses d’important à faire, alors faites le maintenant car dans 3 mois ce sera trop tard ! »

    Alors j’ai fait… J’ai fait… J’ai fait tout ce qui me semblait important à l’époque puis… Après mon opération et mes traitements, je me suis rendu à l’hôpital pour « mourir » et vous connaissez la suite ! Je ne suis pas mort ! Le médecin n’était pas un voyant extra lucide. LOL

    Malgré tout sa phrase a eu un impact sur ma vision de l’avenir et je me suis mis à vivre comme si demain n’existait pas. (Voir mon article sur le Bonheur et réussite) et j’ai arrêté d’avoir des projets. Je ne me suis plus lancé dans aucune tentative de projet de plus d’une journée. Et cela a duré pendant 3 ans puis un jour j’ai pris conscience que cela pouvait changer car je n’étais pas mort et que la vie était la plus forte chez moi et que l’avenir n’est écrit encore. Seul le passé est écrit et encore … On peut le réécrire non ? Mais cela est une autre histoire… Qui s’écrira quand j’aurai décidé de le faire. Et j’ai donc repris le pouvoir sur ma vie… Puis… La vie enfin a repris ses droits.

    Alors je ne connais pas l’avenir et c’est très bien comme ça je vais pouvoir écrire une nouvelle page. Et ce sera une page d’amour, avec mon épouse, mes enfants, mes petits enfants et …. VOUS !

    Alors comment vous comment pensez-vous que votre avenir va venir ? Déjà écrit ? Vous le connaissez ? Quelle expérience avez-vous de ça ?

  • Et si je me donnais des objectifs autoconcordants

    6a00d834209e6353ef01538fc332d6970bVous connaissez Tal Ben Shahar ? Il a écrit un livre (L’apprentissage du bonheur). J’ai bien aimé le lire mais pas seulement lire. J’ai aimé le mettre en action. Or un livre en action donne son maximum car vous transformez le savoir (livresque) en connaissance (acquise définitivement comme si vous étiez né avec). Il y parle de la construction du bonheur durable autour des « objectifs auto-concordants ».

    Alors c’est quoi un objectif auto-concordant ?

    « C’est un but que l’on se donne par pure conviction personnelle et/ou par le fait d’un intérêt marqué pour tel ou tel domaine »

    Il peut être agréable à atteindre (ou peut-être pas immédiatement agréable voire franchement désagréable à vivre) mais surtout il permet de construire une satisfaction pour un bonheur durable car cet objectif fait réellement sens pour nous. Et en plus il nécessite de réellement se challenger en utilisant ses points forts dans la vie. (Voir l’article précédent sur le sujet).

    Alors on commence par quoi ?

    Tout d’abord travaillons sur les objectifs qui développent l’ambition c’est à dire les objectifs à très long terme dans chacun des domaines de notre vie (1 à 30 ans). Ces objectifs doivent mettre nos limites à l’épreuve en utilisant si possibles nos points forts. N’oublions pas que l’important n’est pas seulement de réussir à atteindre ces objectifs mais surtout de vivre le chemin à parcourir pour les atteindre. Et Si nous les atteignons un jour alors tant mieux sinon nous aurons construit tout de même une vie dans le « Flow » (Activité autotéliques) et cela construit notre bonheur durable.

    Par exemple : Je veux écrire un livre, planter une forêt et élever un enfant.

    Ces objectifs sont à long terme voire vraiment très long terme… Et développent mon ambition ! Mais cela est loin … Alors que faire ?

    Découper chaque objectifs en sous objectifs à atteindre et qui seront plus proches puis encore jusqu’à l’action à poser ! (Et ainsi le plan d’action hebdomadaire, voire journalier) La première action…. Que je vais poser Quand ? où ? Comment ? Et c’est parti !

    Par exemple : Si je prends le premier « Ecrire un livre »

    • Choisir un sujet qui me passionne
    • Faire la scénario de ce livre
    • Ecrire de 5:00 à 7:00 chaque matin à la fraîche
    • Acheter un carnet pour prendre des notes partout quand je le veux
    • Avoir sur moi un stylo « qui écrit »
    • Lire sur la géographie du lieu
    • Voyager sur les lieux de l’action
    • Lire des ouvrages d’histoire sur l’époque
    • Vérifier les spécificités de la culture locale
    • Annoncer mon projet
    • Chercher un éditeur
    • Faire un synopsis

    Etc… Quand ? J’achète le carnet ce soir… je commence 😉

    Et demain ? Pourquoi je me lèverai ? Pour creuser un trou dans mon jardin … Il faut bien planter le premier arbre de la forêt 😉

    Cette méthode permet de passer d’un pilotage de sa vie par l’extérieur et par l’urgence à un pilotage de sa vie par l’importance et une motivation intrinsèque. On va vers la motivation 3.0 de Daniel Pink (La vérité sur ce qui nous motive)… J’y reviendrai bien-sûr.

    Vous avez des objectifs auto-concordants vous ?