Étiquette : changement

  • Une chance ou une malchance ? Va savoir !

    POLOMBERIEUn de mes nombreux enfants s’est aperçu au bout d’un certain temps que que de gagner le SMIC avec un loyer proche de 600 € (charges non comprises) n’est pas viable à long terme. Il a vu ses dettes s’accumuler et il s’est replié stratégiquement vers son camps de base.

    « Allo papa… Est-ce que je peux venir chez toi ? » et moi de répondre « Bien-sûr mon fils … »… Et voilà mon fils … ses meubles (à la cave) et son… lapin !

    Bon, et alors ? Des contraintes en perspectives… Quelle malchance ! Juste au moment où nous avions fini les travaux au sous-sol pour l’atelier de poterie de mon épouse…

    Un peu de calme et de sérénité ? Non… Changement dans les habitudes… un ouragan et un lapin dans la maison !

    Je suis à Tanger où je viens de finir l’animation du premier séminaire de formation de coach… Et hier matin … vers 7:00 un SMS de mon fils… « Dégât des eaux… sous-sol inondé » … J’appelle mon fils immédiatement et il m’explique :

    « L’arrivée principale d’eau s’est cassé au niveau du réducteur de pression… J’ai été réveillé par le bruit de l’eau… il y avait déjà de l’eau sur 2 cm quand je suis arrivé à la cave. J’ai coupé l’arrivée principale d’eau… »

    J’ai appelé un réparateur qui passe cet après-midi parce mon fils à donné les clés à une voisine et hop ! C’est réglé ! Avant même que je rentre… Quelle chance !

    Alors avant de nous plaindre d’une malchance, vérifions que c’est vraiment une malchance… Combien d’exemples aurais-je encore à vous raconter qui étayent ce constat ? Une malchance devient souvent une chance. peut-être d’ailleurs que l’inverse aussi… Et si au lieu d’attendre que la chance se produise nous construisions nos chances ?

    Ma conclusion d’aujourd’hui :

    Construis ta chance avec tes objectifs en t’appuyant sur tes talents et tes ressources… Tu le mérites 😉

     

  • Le coaching interne piste intéressante pour les PME

    great resultsJe peux constater que de plus en plus de DRH ou de personnes travaillant dans les DRH se forment au coaching, dans l’école No Limit Coaching, par exemple, ou dans d’autres bien sûr. 😉

    Dans les grandes sociétés, le « service interne de coaching »  tend à se développer pour certaines catégories de personnels. Daniel Perttersson dans son livre « Le guide pratique du coaching interne » aux éditions Gualino, partage avec nous son expérience dans le création de son poste de coach interne dans son entreprise de l’époque, il n’y a pas si longtemps , en 2004.

    A la fin de son livre elle décrit dans un chapitre une comparaison entre les prestations de coaching par un coach externe et un coach interne en terme de coût et d’efficacité. Et j’ai pu constater que les tarifs n’ont pas beaucoup évolués entre 2004 et aujourd’hui. Exemple : un contrat de coaching oscille autour de 8000€ (Source ANDCP n°452 de septembre 2004 alors que la prestation d’un coach interne revient à 2000€. Pour le coaching d’équipe ou un team-building alors qu’un  prestataire extérieur facturera 6000€, si c’est le coach interne qui intervient on tombe à 1800 € (voire 2000€).

    Trois coaching suffisent pour amortir le salaire d’un coach interne, charges comprises ! A tel point qu’un service de coaching interne est un centre de profit plutôt qu’un coût pour l’entreprise. Etonnant non ? Et le résultat est observable mais aussi, mesurable et chiffrable !

    Bien entendu il y a des écueils et des difficultés à créer ce poste, voire ce service, de coaching interne et cela pour le coaché et pour le coach voire pour le coaching en général.

    Certains de mes confères vont sauter au plafond à la simple idée d’un coach interne, en plaidant qu’une relation de subordination est contraire aux code de déontologie, ce à quoi je répondrai cela dépend du contrat établi avec l’entreprise et le coach interne ! La définition du poste et les garanties de part et d’autre. cela dépend à qui est rattaché le service de coaching interne et qui est le bénéficiaire de l’accompagnement. Bien sûr les dangers entre la manipulation et le « copinage » sont important… Et le syndrome de « Monsieur Perrichon » où le sauveur est perd doivent restés présent dans l’esprit de celui qui crée le poste. Si nous avancions dans l’idée iconoclaste d’un coach interne ?

    Imaginons quelques scénarios :

    • Coach interne rattaché à la DG : Tous les salariés peuvent en profiter ! C’est la meilleure façons d’optimiser le coaching
    • Coach interne rattaché à la DRH : gestion des cadres plus ambitieuse
    • Coach interne rattaché à direction commerciale : Attention au coaching de performance à outrance

    Il est clair que chaque scénario doit-être envisagé avec la DG et les cadres concernés. Une autre question qui se pose est : Qui va diriger ce service ? Et comment sélectionner les coachs internes, et quel est le périmètre de leur mission ? Finalement créer une service, ou un simple poste de coach interne ne s’improvise pas, cela passe par une méthodologie fine et diverses étapes à comprendre et acquérir.

    C’est cela que je propose aujourd’hui aux dirigeant de PME, créez votre service (ou le poste) de coach interne. Pour cela j’ai mis au point quelques outils qui vont de la délégation de manager de transition pour vous accompagner dans cette démarche, à la formation de manager coach qui est une des première étape vers ce but : AVOIR UN COACH INTERNE GARANT DE LA MISE EN ACTION. Beau programme, n’est-ce pas ? Et que les coachs « externes » se rassurent il restera toujours ceux qui veulent être coaché par un coach spécifique extérieur à l’entreprise… Il reste un marché 😉

    Je peux présenter cela à votre DG ou à vous même et au TOP management lors de petits déjeuners organisés avec mes partenaires Français sur Paris, Austin Kellas International et, mes partenaires Marocains à tanger, Horizon RH et à Casablanca, IMBT

    Vous pouvez me contacter, pour connaitre nos prochains « petits déjeuners » à Paris, Casablanca ou tanger…. Et je peux même venir dans votre ville spécialement pour vous, pourquoi pas 😉

  • Ce qui me rend heureux en tant qu’enseignant.

    MasterClassCela faisait longtemps que je n’étais plus venu, m’entretenir avec vous. Promis, cela ne se reproduira plus… Bon d’accord, je fais ce que je veux et cela se reproduira, bien entendu. On dirait une promesse d’ivrogne, me direz-vous ? VOUS AVEZ RAISON !

    Encore une fois, je tergiverse et ne rentre pas directement dans le vif du sujet… Allons, allons ! Pierre tu t’égares, comme d’habitude.

    Ce billet, viens d’une expérience vécu hier… Et que j’avais bien entendu vécu auparavant. Qu’est-ce qui me rend heureux dans mon métier de coach et dans celui d’enseignant en coaching ?

    C’est de voir, mes coachés, avancer seuls après m’avoir rencontré.

    Et en tant qu’enseignant ? C’est pareil !

    Mes élèves prennent du plaisir à apprendre ? Ils réussissent ? Ils sont indépendants ? Il réussissent mieux que moi ? dans le domaine ? Alors là je suis vraiment heureux.

    Pourquoi pratique-t-on son métier ? Pour recevoir son salaire…

    Mais qu’est-ce que le salaire d’un gars comme moi qui suis mon propre patron ? Est-ce que c’est l’argent ? L’argent n’est pas une fin en soi. Il n’est qu’un moyen pour obtenir un passeport vers … Le bonheur ? Pourquoi pas ?

    Mais est-ce que cela suffit ?

    Le salaire, lui, sert réellement de passeport vers SA vraie vie ! Vers la réussite, vers le bonheur, vers tout ce que vous voulez y mettre pour en faire votre vraie vie : Amour, joie, peines (pourquoi pas ?) et autres choses qui sont toutes des moyens pour aller vers VOTRE VIE !

    Ben voilà, hier j’ai publié le travail d’une stagiaire, en route vers le métier de coach… Une stagiaire qui profites du temps passé sur les bancs de mon école pour se développer… Elle ne travaille pas pour « un diplome » mais pour pratiquer un jour la beau métier de coach dans la fluidité de l’être…

    J’ai lu son travail… puis je me suis penché sur ses « devoirs »… Sur son travail au quotidien et j’ai pu apprécier, le changement… l’évolution entre le jour un et aujourd’hui et …Whouaouuuuu…

    La joie m’a envahi ! Son travail ? C’est MON salaire ! Plus que l’argent que j’ai reçu, par son inscription… Son travail est réellement ce qui fait la différence.

    Mes élèves ne le savent pas forcement… quand ils m’envoient leurs devoirs… C’est LA que je reçois réellement MON salaire… Pas quand ils signent leur chèque…

    Etonnant, non ?

  • La 5ème saison : Savoir se poser, pour mieux repartir.

    Brigiitte et Pierrr AmourVous connaissez le modèle de Hudson ? Non ? Alors suivez ce lien avant de continuer, oui alors lisez la suite…

    Dans ce modèle qui ressemble furieusement aux 4 saisons de notre vie de tous les jours, nous avons choisi, en occident (enfin ce que l’on appelle communément l’occident) ,  de commencer l’année en phase 3, c’est à dire en hiver. Nous commençons l’année quand les jours sont les plus courts et que la lumière semble perdue…Et cela est lié à l’histoire de la religion Chrétienne et se trouve à l’époque (où très près en tout cas de la célébration de la naissance du Christ).

    Les Chinois, eux, la commence, cette fameuse année, au printemps; c’est à dire en phase 4 du modèle de Hudson. Et il nous en reste en occident, quelque chose qui a un lien avec un temps où nous commencions l’année, nous aussi, au printemps, c’est le fameux poisson d’Avril !

    Quant aux Musulmans c’est la fête de l’Hégire qui elle, commémore, un évènement historique de la vie du prophète Mohammed. L’Hégire (la « rupture » ou l »exil ») désigne en effet le moment où le
    prophète Mahomet, avec quelques compagnons, a quitté la Mecque pour se
    rendre à Médine et y fonder une communauté répondant à ses souhaits,
    c’est à dire soudée autour des mêmes croyances. Et cette période, se situe, vers le mois de novembre (variable selon les années), en automne donc, et en pleine phase 2 du Modèle de Hudson.

    Cela évoque chez moi la notion de choix personnel que chacun de nous peut faire pour repartir dans sa vie et commencer un nouveau cycle dans son existence.

    VitruveDans le référentiel des bâtisseurs des cathédrales, le bâtisseur faisait une pause, lors de son 5ème voyage, lui aussi, pour faire le point sur l’œuvre réalisée et celle à faire. Il en reste quelque chose dans l’association du nombre 5 à l’homme (Voir l’homme de Vitruve de léonard de Vinci) ainsi que le nombre d’Or Voir le livre de Matila GHIKA que j’aime beaucoup mais qui malheureusement est assez cher. 🙁

    Si j’en reviens à notre modèle de Hudson, cher aux coachs, il n’y a que 4 phases comme il n’y a que 4 saisons… Et si nous nous donnions le choix de décider que nous allons créer une 5ème saison ?

    La saison de la pause hors du temps… La saison pour faire le point !

    Et si nous rajoutions des jours épagomènes qui peuvent être festifs, et occasion de faire la rupture dans le rythme effréné de notre vie moderne. Et si donc, nous choisissions de créer notre propre 5ème saison, et non pas de rester des « consommateurs actifs » piégés par le rythme moderne qui s’impose à nos vacances dont il ne reste que des belles photos et de la nostalgie.

    Choisir de se poser pour mieux repartir… Vous pratiquez vous ?

    Aujourd’hui c’est mon jour… Et au programme, Écriture et réflexion sur ma vie. J’y suis et je vous invite, dans mon intimité, relative, pendant cet article

    Puis, au programme rencontre avec celle et ceux qui me sont chers, et enfin hammam, gommage, enveloppement et massage détente…. Un grand moment…

    Et vous ? Comment intégrez-vous vos jours épagomènes ?

    Personnellement, avec mon épouse, nous avons choisi de programmer ces jours comme sont programmées les fêtes légales et religieuses, c’est à dire indépassables et immuables dans notre calendrier.

    Bonne 5ème saison…. Je passe à la suite… 🙂

  • Gérer son handicap passe son acceptation.

    Handicap-tousSavez vous combien en pourcentage de personnes sont atteints d’un handicap « non visible » ? D’après vous ? 30%, 50% ou 80% La réponse est 80%

    Et combien en pourcentage les personnes en fauteuils roulants représentent ? Je ne vais pas faire durer le suspens, c’est seulement 3% !

    De plus, savez combien de personne handicapées qui travaillent sont reconnues « TH » (Travailleur handicapé) ? D’après vous ? 30%, 50% ou 80 % ? La réponse est : 30 % seulement.

    Quand on sait que le taux de chômage pour les personnes handicapées est de 250% supérieur au taux de chômage global… On a une idée, du pourquoi les personnes handicapées ne courent pas après le statut de travailleur handicapé, et vivent plutôt en essayant de ne pas reconnaître leur handicap sauf quand elles ne peuvent plus le faire !

    J’y suis moi-même passé par là… Je suis en situation de handicap depuis 1996 et je n’ai réellement accepté ma situation de travailleur handicapé que en… 2011 !!!! Ce n’est pas vieux hein ?

    Bien sûr, j’avais depuis 2006 la carte qui permet d’éviter les files d’attentes que je ne pouvais plus supporter physiquement et aussi la carte de stationnement pour me permettre un accès plus rapide aux diverses commodités en fonction de mon état….

    Mais je dois aujourd’hui reconnaître, que ma vie a réellement changé, depuis que j’ai ENFIN, accepté ma situation et mon handicap.

    En ce moment j’accompagne des personnes, et oui, je suis coach, donc c’est mon boulot d’accompagner les gens vers leurs objectifs ;), sur le sujet brûlant :

    Comment présenter son handicap en entreprise et comment le gérer ?

    Car contrairement aux idées reçues « Handicap n’est pas, synonyme de, perte de performance dans l’entreprise. Il existe bien des moyens de gérer son handicap.

    Bien entendu, on pense tout de suite aux postes ergonomiques et aux adaptations de bâtiments (plans inclinés, etc…)… Mais pour les 80% de personnes aux handicaps non visibles, comment gérer son handicap ?

    • Souvent cela passe d’abord, par équilibrer sa vie et ses domaines de vie.
    • C’est accepter le changement et s’y préparer. c’est souvent accompagner le changement et donc connaître les phases du modèle du Hudson par exemple…
    • C’est travailler à entretenir son camp de base…

    C’est… Un travail d’abord « PERSONNEL » !!!!

    Et la nécessité de ce travail personnel passe par … LA PRISE DE CONSCIENCE QUE NOUS SOMMES LES PREMIERS RESPONSABLES (pas coupables 😉 Seulement responsables) DE NOS CHOIX.

    Et de se souvenir de la phrase de Viktor Frankel :

    « Entre le stimulus extérieur et la réponse que nous donnons,
    nous avons la liberté de choix »

     Lors de mes derniers accompagnements, j’ai souvent rencontré, d’abord, la remarque :

    « Mais cela sert à quoi de savoir présenter son handicap ? Moi je n’en parle pas ! Cela évite de faire peur aux autres et surtout aux employeurs… »

    Eh bien cela est FAUX : « Ne pas en parler c’est justement faire peur aux employeurs… Vous avez quoi à cacher ? » Savoir présenter son handicap est un moyen de montrer sa capacité d’adaptation et de présenter les avantages réels que nous avons en tant que travailleur handicapé.

    A la fin du compte, les personnes accompagnées reconnaissent : « Je suis plus à l’aise face aux autres, et je sais quoi répondre quand on me questionne au lieu d’essayer de noyer le poisson, et finalement mettre tout le monde mal à l’aise. »

    Il ne s’agit pas de se plaindre, ou de se faire plaindre …. Ne pas entrer dans le triangle de Karpman (Sauveteur-Victime-Persécuteur) où n’oublions que c’est la victime souvent qui déclenche le jeu psychologique. Alors comment ne pas entrer dans le jeu psychologique ? D’abord être factuel… Et pour cela ? Il est nécessaire d’accepter de se regarder en face… Avec son handicap. Et pour cela la méthode la plus adaptée que j’utilise est l’Appreciative Inquiry ….

    C’est quoi ? Demandez… ou regardez sur ce blog….

    Bien à vous

  • La vie c ‘est le risque, le risque c ‘est la vie…

    6a00d834209e6353ef0162fd468fb8970dOn dit qu’il a fallu plus de 4000 erreurs à Thomas Edison pour réussir concevoir sa lampe à filament. A son commanditaire qui lui demandait où il en était de ses essais;  il répondait ; « Je connais maintenant 4000 façons de rater cette expérience ».

     Au bout de 6000 tentatives ce fut LA bonne.

    La tentative qui a réussi et nous voici avec les lampes à incandescence… Qui sont en cours de remplacement actuellement par les lampes à basse consommation… Ainsi va la gloire du monde… Sic transit gloria mundi ! 

    Et comme le disent les chinois, dans la philosophie Zen, « Tout change… sauf le changement ! »


    6a00d834209e6353ef015393f0f3f8970bJe me souviens d’une interview où l’on demandait à Michael Jordan : « Comment avez-vous fait pour devenir le meilleur joueur du monde ? »
    Et il avait répondu quelque chose comme : « C’est parce que je rate 2000 paniers par  semaine et que j’ai raté 3 finales de NBA »

    Et bien oui ! L’équation de l’innovation est bien :

    Expérimentations + Risques (+ erreurs) = Innovation

    Si vous ne prenez pas de risque alors, pas d’innovation…. Mais attention pour pouvoir utiliser cette équation de manière efficace. 3 conditions :

    • Il est nécessaire d’avoir une grande confiance en soi et en son équipe
    • Il est obligatoire de persévérer
    • L’humilité est nécessaire pour que la réussite soit au bout du chemin

    Voilà !

    C’est facile non ? Comment ça ?  Ce n’est pas facile ? Qu’est-ce qui n’est pas facile ?

    • D’avoir confiance en soi ?
    • De soutenir son équipe ?
    • De persévérer ?
    • Ou d’être humble ?

    Vous voulez être accompagné dans le changement ?

    Voilà le travail d’un coach !

    Le coach accompagne le changement alors que le manager accompagne la complexité !

    Si vous ne vous donnez pas le droit à l’erreur, vous vous interdissez de vivre…

    essayez de marcher avec un état d’équilibre parfait …. C’est à dire, les deux pieds au sol… et … ce n’est pas possible ! Ce qui est grave ce n’est pas l’erreur… Ce qui pourrait l’être serait de ne pas se relever d’une erreur !

    Alors nous marchons ensemble ?

  • Savoir capituler c’est s’autoriser à changer !

    6a00d834209e6353ef0148c71c6cb5970cIl y a une phrase qui m’impressionne et qui vient des stoïciens (de Marc Aurèle ?) :

    « Mon dieu, donnez-moi la force de supporter ce qui ne dépend pas de moi,
    le courage de changer ce qui dépend de moi et la sagesse de faire la différence entre les deux. » 

    Sans entrer sur une dissertation sur SON dieu, rappelons-nous qu’il n’est pas celui des chrétiens, mais bien le COSMOS, vu comme un ensemble de règles qui construisent l’Harmonie universelle.

    Bon et alors où est-ce que je veux en venir, hein ?

    J’ai rencontré dernièrement, une personne qui est arc-bouté sur ses certitudes. Elle est sûre d’avoir raison et que son divorce est injuste pour elle. Tout sa volonté est fixée sur la garde de son enfant de 6 ans, qui a été donnée à son conjoint. Depuis 3 ans que le divorce est prononcé, sa vie est entièrement réglée sur les week-end de garde, au détriment de son nouveau couple, de ses relations avec ses amis et son travail. La non-présentation de l’enfant, l’accusation de l’autre, la guerre avec son conjoint, sont les seules discussions possibles avec elle. Dans ce jeu, qui n’en est pas un, entrent allègrement, ses grands enfants, qui ont tout deux, plus de 20 ans, puis ses parents et ses amis… Enfin certains amis… Mais je me refuse à prendre parti dans cette guerre où l’essentiel est oublié.

    Et l’essentiel est l’enfant de 6 ans d’après moi. mais peut-être ai-je tord ?

    Savoir qui a raison ? Et savoir qui a tord ? Est-ce vraiment le but de ce débat ? Que va devenir l’enfant ? me semble être essentiel ! Et malheureusement, pour pouvoir se pencher sur cette question les parents doivent d’abord commencer par accepter leur séparation ! Accepter que maintenant :

    • leur vie n’est plus commune,
    • qu’ils ont chacun rencontré un nouveau conjoint (ce qui est le cas) et que celui-ci n’a pas à entrer dans ce jeu malsain.

    Cela passe par une capitulation ! Je n’ai pas dit une défaite ! Il n’y a ni vainqueur, ni vaincu ! Il y a un changement de situation. Et quoi qu’il arrive l’enfant restera leurs enfant à tous les deux… Alors pourquoi se déchirer ? Pas facile hein ? Combien d’exemples encore ai-je à ma disposition ? On pourrait en faire un livre sur la capitulation. Tiens ce serait une idée ! Les gens qui ne lâchent pas leur point de vue, qui veulent avoir raison, qui sont sûr de leur droit et qui s’empêchent de vivre toute leur vie en espérant une réparation qui ne viendra peut-être jamais… Avoir raison jusqu’à rejeter les autres, ou laisser pourrir une situation ou une soirée parce que l’on a raison ! Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? Qu’est-ce qui est sacré pour moi ? Quelles sont les choses sur lesquelles, je ne veux pas transiger ? Et tout cela… parce que j’ai raison ?

    Et que ferait l’amour à ma place ? Voilà une question intéressante à se poser quand je m’aperçois que la situation se cristallise autour la phrase suivante « J’ai raison ! »

    Et bien la réponse est souvent : « L’amour se tournerait résolument vers la construction de ma vie. »

    Alors est-ce que le fait d’avoir raison me permet de continuer à construire ma vie ou suis-je bloqué ?

    Capituler c’est accepter que la situation est ce qu’elle est, et donc accepter de commencer à la changer. Car on ne peut changer que ce dont on est conscient ! Si je refuse la situation je sous entend que la situation n’est pas ce qu’elle est mais qu’elle est dans le fond des choses différente… Donc… Pas besoin de changer !

    Pour changer il faut savoir capituler…

    Alors l’année va finir ? Oui, je capitule bientôt à chaque anniversaire…. Bientôt la fête pour la nouvelle année…

    Capituler c’est savoir faire la fête pour ce qui vient après !