Étiquette : coach

  • Performance ? Vous avez dit performance ?

    Influence Compétences - Challenge sur l'état émotionnelDans le milieu du coaching où j’évolue depuis près de 20 ans maintenant, j’entends souvent parler de performances. Et il y a de la performance à tout les étages du coaching ! Tellement de performances d’ailleurs que certains en arrivent à utiliser le coaching avec des personnes « à l’insu de leur plein gré » comme diraient certains sportifs.

    Et on en arrive à de la manipulation de base pour arriver à ses fins avec ses collaborateurs, avec ses partenaires et pourquoi pas avec ses enfants. « Mais c’est pour leur bien ! »  Car bien sûr c’est toujours pour leur bien que l’on veut que les autres changent, n’est-ce pas ?

    Je veux que mes collaborateurs soient heureux pour augmenter leur performance ! Bouh… Cela a tendance à me révulser au plus haut point. Et je ne suis pas le seul, manifestement comme j’ai pu le constater lors d’échanger avec mes amis coachs. HEUREUSEMENT ! Sinon je changerais de métier très rapidement.

    Quand la performance devient la conséquence du bonheur et que le but est le bonheur, alors je suis partant.  Quand la performance devient le but et que le bonheur devient le moyen utilisé alors je ne veux plus avancer. Et pourtant ce n’est pas si différent n’est-ce pas ?

    Je vais prendre un autre exemple : « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé » une citation de Voltaire. Or on peut constater que la santé est un facteur négligeable du bonheur. Alors que la plupart des gens s’imaginent que pour être heureux il faut être en bonne santé. J’ai d’ailleurs écrit un article à ce sujet, très controversé, mais tellement étudié par la psychologie positive. Ce n’est pas la santé qui compte, mais la perception que nous en avons.

    Je vais ici faire un rappel pour ceux qui connaissent les études sur Flow, il n’y a rien de nouveau, pour les autres… Regardez la courbe ci-contre. (Dans l’illustration de cet article – en haut de l’article – si vous cliquez dessus elle s’agrandira)

    Vous pouvez constater que l’état de flow s’obtient en augmentant le challenge et les compétences. Challenge fort et compétences fortes nous permettent de rentrer dans le flow et là… TOUT est possible ! Challenge sans compétence = Anxiété … Voilà la source de beaucoup de stress….

    Performance ? Vous avez dit performance ? Et si cela passait par là ?

    Personnellement e me suis aperçu que mes patients et clients pratique ACT avec d’autant plus de plaisir qu’ils ont compris le jeu, qu’ils se le sont approprié et que le challenge, c’est à dire la capacité à changer et d’autant plus grande. Et là… Il n’y a pas photo.

    Dans notre vie, souvent nous ne passons pas à ce niveau, car nous évitons « l’entrainement »… Et si nous allions nous entrainer … Pas forcément longtemps, mais souvent… Je vais de ce pas aller méditer quelques instants… Tandis que le jour décline doucement sous le ciel plombé de Saint-Prix.

     

  • Savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien

    Handicap-tousLes mois se suivent et, quelquefois, se ressemblent. Les années succèdent aux années et le changement tarde à venir en ce qui concerne les mentalités. Souvent nous restons dans les starting-blocks sans jamais rien changer. Prêts à partir et pourtant nous restons là.

    En ce qui concerne le handicap, les gouvernements successifs se sont heurtés à cette dure réalité.

    Bien-sûr tout le monde est plein de bonnes intentions pour les pauvres handicapés mais les normes sont trop difficile à mettre en oeuvre et aujourd’hui où est la priorité ? D’abord le chômage ? D’abord le réchauffement climatique ? D’abord la lutte contre le terrorisme ? et ensuite ? le handicap ? Quand ? Jamais ! C’est évident… Non ?

    Comment-çà, non ? NON ! Ce n’est pas si évident que ça… Et si on commençait à changer les choses en changeant de niveau logique ? Si on commençait à regarder du côté des handicapés eux-mêmes ?

    Parce que vous croyez quoi ? Que le handicap c’est les autres ?  J’ai écrit un article le 8 août 2014 qui est toujours d’actualité. (Vous pouvez le lire en suivant le lien). dans cet article j’écrivais :

    Lors de mes derniers accompagnements, j’ai souvent rencontré, d’abord, la remarque : 

    « Mais cela sert à quoi de savoir présenter son handicap ? Moi je n’en parle pas ! Cela évite de faire peur aux autres et surtout aux employeurs… » 

    Eh bien cela est FAUX : « Ne pas en parler c’est justement faire peur aux employeurs… Vous avez quoi à cacher ? » Savoir présenter son handicap est un moyen de montrer sa capacité d’adaptation et de présenter les avantages réels que nous avons en tant que travailleur handicapé. 

    A la fin du compte, les personnes accompagnées reconnaissent : « Je suis plus à l’aise face aux autres, et je sais quoi répondre quand on me questionne au lieu d’essayer de noyer le poisson, et finalement mettre tout le monde mal à l’aise. »

    Pour éviter cela j’ai créé un stage de 2 jours suivi de 1 mois de coaching qui s’appelle : « Savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien »

    Ce stage est particulièrement adapté aux personnes qui sont dans la situation suivante :

    • J’ai un handicap et je n’ose en parler.
    • J’ai un handicap mais pourquoi demander la RQTH ? Ca ne sert à rien !
    • J’ai un handicap et je n’ose pas demander la RQTH (reconnaissance de travailleurs handicapé)
    • Je viens d’avoir ma RQTH et je ne sais pas comment en parler à mon employeur
    • Je dois intégrer un nouveau poste et je ne sais pas comment en parler ?
    • J’ai des problèmes de communications avec mes collègues et je suis handicapé.
    • Je ne sais pas comment utiliser ma carte de priorité
    • On ne me laisse jamais une place assise dans le métro.
    • Je me dispute aux caisses de supermarché.
    • J’ai peur d’aller au travail
    • Je suis angoissé qu’on aborde le sujet du handicap.

    Vous êtes dans un de ces cas ? Vous connaissez quelqu’un qui est dans ce cas ?

    Ce stage est particulièrement adapté à votre cas ! Vous voulez en savoir plus ? Quand suivre le stage ? Où le suivre ? Comment le financer ?

    pierre@carnicelli.fr ou appelez-moi au 09 82 44 44 12

  • ACT est une TCC d’une approche différente

    HexaflexFondamentalement ACT est une approche thérapeutique de type TCC (Thérapies Cognitives et Comportementales) dite de 3e génération. Bon alors quelle différence entre ACT et les autres approches ?

    Un peu d’histoire (très rapide)

    • 1re génération :  Apprentissage d’un comportement alternatif au comportement qui pose problème (type Pavlov)
    • 2e génération : Recherche des pensées automatiques pour les remplacer par des pensées alternatives. C’est la mise en évidence des scénarios catastrophes pour permettre une reconstruction cognitive.
    • 3e génération : On se centre sur le ressenti intérieur et les émotions, et on apprend à observer et composer avec.

    Dans les TTC de 3e génération on voit par exemple :

    • FAP (Functional Analytic Psychothérapy)
    • DBT (Dialectic Behavioral Therapy)
    • Thérapie intégrative pour le couple
    • …/…
    • MBSR (Mindfullness-Based-Stress-Reduction)

     Ces thérapies font l’objet de recherches actives actuellement. Toutes ces thérapies centrent leur action sur le ressenti émotionnel et utilisent des outils comme l’acceptation, la pleine conscience, la défusion cognitive, la dialectique, les valeurs, la spiritualité et les relations. Ce sont des démarches plus expérientielles que didactiques.

    Alors et ACT ? ACT est une démarche résolument plus humaine !

    Toutes les prises en charge avant ACT ont pour objectif d’éliminer des éléments psychologiques ou émotionnels qui sont considérés comme indésirables. Et ces thérapies ont eu de réels succès.

    Elles trouvent leurs limites dans le « vécu » car comment « arrêter de penser à » , « changer de raisonnement »… Et ces techniques augmentent (ou risque d’augmenter) les commentaires intérieurs inconfortables ou délétères.

    Le nouveau paradigme de l’ACT est le suivant :

    À la différence de ce qui est observable par tous (comme un os cassé par exemple), les émotions, les pensées et les images mentales, même si elles sont pénibles, ne sont pas pathologiques. Ce n’est pas leur présence qui pose problème, car inhérent à la vie, mais c’est le rapport que nous entretenons avec ces éléments (de type privé) que se joue la psychopathologie. Chercher à éliminer ces pensées peut amener les gens à des luttes existentielles où ils n’auront jamais le dernier mot.

    L’ACT s’appuie sur le postulat suivant : « La souffrance est liée de manière inhérente à la vie humaine ». Vivre pleinement amène à vivre  inexorablement des évènements douloureux. 

    Par exemple c’est parce qu’on a des enfants que l’on aime que leur mort est une souffrance et je sais de quoi je parle, ayant perdu un fils. C’est ^parce qu’un travail nous plait que le perdre est difficile à vivre. C’est parce que nous sommes heureux en ménage que nous souffrons de voir notre conjoint vieillir.

    Benjamin Schoendorff dans son guide clinique écrit « Seul l’être humain est  capable d’être malheureux au milieu d’un contexte environnemental favorable »

    Le piège ? C’est le langage… Et cela est développé de manière très claire dans la TCR (Théorie des Cadres Relationnels) sur laquelle s’appuie ACT. Mais c’est une autre histoire… que je vous raconterai dans un prochain article.

    Vous voulez découvrir ACT ? À Paris ? À Rabat ?

    Vous voulez en savoir plus ? Et si vous m’appeliez au +33 982 44 44 12 ? Et j’aurai la joie de répondre à vous questions.

  • Investir sur ses salariés permet de participer à ses obligations Agefiph.

    developpement-durable-vertVous êtes chef d’entreprise ? Vous connaissez l’AGEFIPH ? Et les règles légales autour du handicap, et vos obligations dans ce domaine, vous connaissez ?

    Un petit éclaircissement pour vous donc :

    Depuis la loi de 1987 renforcée par la loi de 2005, l’entreprise de plus de 20 salariés doit intégrer des salariés à autour de 6% du nombre de salariés. Et si elles ne remplissent pas leurs obligations, elles doivent verser à AGEFIPH, sauf les administrations qui versent à FIPHFP, une contribution.

    Exemple : Une entreprise de 20 salariés doit embaucher 1 salarié handicapé, une entreprise de 50 doit embaucher 3 salariés et une entreprise de 100 salariés doit embaucher 6 salariés handicapés.

    Sinon ? La contribution est d’un montant variable en fonction de l’effort consenti par l’entreprise pendant les 3 années précédentes. Par exemple pour une entreprise de 100 salariés qui ne fait rien la contribution AGEFIPH est de 85770€ calcul effectué sur le site AGEFIPH (simulateur de contribution) et pour une entreprise de 20 salariés 17000€ environ

    Alors, comment faire et par où commencer ? ?

    Tout d’abord le mieux c’est de mettre en place une politique handicap et passer un accord collectif et/ou embaucher des travailleurs en situation de handicap, et je peux vous aider à déterminer votre politique « handicap » et/ou vous aider à sensibiliser vos cadres à ces obligations, car manager une équipe dans un secteur « non protégé » avec une ou des personnes en situation de handicap, peut effrayer certains cadres.

    Vous avez aussi la possibilité de faire appel au secteur protégé pour certaines prestations. et ces contrats signés avec des ESAT et des Entreprises adaptées sont comptabilisés au titre de l’obligation d’emploi prévue par la loi du 11 février 2005. Ils permettent de diminuer le montant de la contribution due par l’entreprise à l’Agefiph à hauteur de 50% maximum. Et depuis la loi Macron dont les décrets d’application arrivent le mois prochain (octobre 2015), les contrats passés avec lesTIH (Travailleurs indépendants handicapés) peuvent aussi être comptabilisés au même titre.

    Cela veut dire depuis le mois d’octobre vous pouvez faire appel à moi à ce titre et votre coaching ou le coaching de vos salariés, voire le Team-building organisé par mes soins viendra en déduction du montant de votre contribution AGEFIPH.

    Exemple : Mission de coaching d’une équipe

    • La mission commence par un team-Building de lancement d’une journée hors de l’entreprise dans un lieu sympathique.
    • Un coaching d’une équipe dans vos locaux à raison d’une séance de coaching de 2H par semaine pendant 4 semaine puis d’une séance de 2 H par mois pendant 6 mois.

    Je vais faire ici une simulation de ce que pourrait-être la facture : (Cette évaluation va varier en fonction de divers paramètres comme la durée des déplacements, La date de commande, le mode de paiement, etc…).

    Tarif entreprise :

    • à la journée : 900 € (8 heures)
    • à la demi-journée : 500€ (4 heures)
    • Déplacement : 70€ dans un rayon de 100Km autour de ST PRIX (20€ pour dans un rayon de 10 Km)
    • Tarif à l’heure :  150€

    Donc pour cette mission en particulier :

    • Préparation du TB : 1/2 journée : 570€
    • TB : 1journée : 970€
    • Coaching dans vos locaux : (4+4) = 8 séances de 2 H : 2960€

    Total mission : 4500€

    Calcul des Unités Bénéficiaires produites par la mission :

    je suis en profession libérale donc j’ai un abattement de 34% sur le montant : 4500€-1530€=2970€ en appliquant les coefficients données dans le décret d’application de la loi cela donne la formule suivante :

    2970 divisé par 2000X9,67 (montant du SMIC) = 0,15 UB.

    Ce qui veut dire que cela équivaut à l’embauche d’une personne handicapée pendant 15% du temps et donc une décôte sur la contribution de 17000€ (environ) de 2250€ pour la société

    Et le coaching d’équipe revient alors à 4500€-2250€=1950€

    Pas mal hein ? Bien sûr si vous embauchez une personne en situation de handicap cela est préférable financièrement puisque vous n’avez pas la décote. C’est bien l’esprit de la loi. favoriser l’embauche des personnes en situation de handicap ! Mais à l’impossible nul n’est tenu est la loi permet aujourd’hui de faire travailler une personne comme moi (un TIH) plus facilement.

    Vous voulez organiser un Team-Building pour votre entreprise ?
    dceveloppement_durable

    • Il vous suffit de calculer les UB (unités bénéficiaires) pour connaitre le montant maximum. Ou de prendre contact avec moi et je vous le calcule. 🙂

    Alors ? Vous êtes chef d’entreprise ? Vous voulez que je vous aide à mettre en place une politique handicap, ou vous vous développer votre performance durable ? Et si nous en parlions… Finalement cela ne vous coutera pas si cher, non ?

    Et si vous faisiez votre premier par vers la mise en place d’une véritable participation de votre entreprise au développement durable ? Parlons-en…

  • De la difficulté de faire émerger les valeurs de l’autre (3/3)

    cibleDans le précédent article, je traitais les points 2 et 3 de ce sujet. Aujourd’hui, je continue par les deux derniers points.  Je vous rappelle en deux mots le sujet dont il est question :

    Comment faire pour être sûr que votre client est bien connecté à ses valeurs et que les actions qu’il pose lui permettent de vivre ses valeurs au quotidien ?

    Rappel :

    1. L’objectif peut cacher la valeur
    2. L’évitement expérientiel peut cacher la valeur
    3. Rien n’est important
    4. L’induction du thérapeute (pliance/contrepliance)
    5. L’importance du non vocal

    Donc, hier nous avons traité les 3 premiers points.

    L’induction du thérapeute (pliance/contrepliance)

    Ici un petit rappel sur la notion de valeur. C’est de porter son attention sur ce pour quoi nous avons de l’appétence. Cela ramène le client à un espace de choix. Et il y a un piège lié au langage.

    Le client exprimera ses valeurs sous la forme suivante : »Il faut », « Je dois », etc. Et le thérapeute aura souvent  aura une impérieuse « obligation » sous la forme suivante : le client « doit » trouver ses valeurs ! Et il pourra avoir envie de lui monter ce qu’il « voit », « ce qui est évident pour lui »

    Le risque est alors d’induire :

    • Soit la pliance où le client sous la pression du thérapeute et que le client pose des actions pour lesquelles il n’a aucune appétence.
    • Soit la contrepliance où le client va au contraire s’éloigner de ce qui compte vraiment pour lui, en opposition au thérapeute.

    Le thérapeute doit rester le plus neutre possible dans ce travail pour éviter ce risque et se concentrer sur les indices »non verbaux » et « non vocaux », l’expression du visage ou les indicateurs qui apparaissent lorsque le client est vraiment connecté à une valeur identifiée de manière sûre. Cela nous renvoie à ce que les PNListes appellent la « calibration »

    Ce travail est subtil, car l’intelligence du thérapeute peut et va sans doute lui jouer des tours. Et laisser tomber son intelligence ? Cela passe par « la défusion cognitive du thérapeute » …  Eh oui ! Pratiquer ACT avec ses clients nécessite de le pratiquer sur soi. Quand je vous disais que ACT ne s’apprenait que par une méthode expérientielle… Vous vous souvenez ?

    L’importance du non vocal.

    Quand une action est importante pour le client, le thérapeute prêtera beaucoup d’attention au non vocal. Il faut se rappeler que lorsque nous nous connectons à des choses vraiment importantes pour nous, c’est là que nous montrons les signes de plus grande vulnérabilité. Si ce n’est pas important, alors nous n’avons pas peur de le perdre, alors que quelque chose de vraiment important c’est une autre affaire…

    En coaching nous avons une technique de base qui s’appelle le SPIRE qui va nous permettre d’éclaircir cela… Vous ne connaissez pas cette technique ? Et si vous l’appreniez ?

     

     

  • Formation ACT à Paris le 21 et 22 mai 2016

    Triflexe ACTVous êtes thérapeute ou coach ou psychopraticien et vous voulez progresser dans votre métier ? Vous voulez découvrir et intégrer une forme de thérapie brève. Alors ACT est pour vous !

    ACT est une TCC de 3e génération. C’est-à-dire une thérapie comportementale et cognitive qui utilise la pleine conscience dans son protocole.

    Vous connaissez la pleine conscience ? En ce moment il y a un effet « de mode » autour de la méditation de pleine conscience avec des ambassadeurs éminents et célèbres comme Christophe André, Matthieu Ricard ou Alexandre Jollien qui partagent avec nous leur quête du bonheur.

    Il existe une autre forme de pratique de la pleine conscience. Ici je ne parle plus de méditation, mais d’exercices de pleine conscience. ACT utilise cette forme d’exercices de pleine conscience que vous pouvez pratiquer n’importe où et pour la durée qui vous va bien.

    ACT s’appuie sur une méthode très simple et pourtant, souvent, contre intuitive, c’est un peu comme pour le vélo (voir mon article à ce sujet). Comme vous le savez, pour ceux qui suivent mes publications, j’arrête la formation, sauf celle-ci. 🙂

    J’organise une formation de praticien ACT, les 21-22 mai 2016 à Paris. (lieu exact en fonction du nombre de participants)

    Ou appelez-moi 🙂

    NB : Pour ceux qui s’inscrivent à cette formation, 5 visioconférences gratuites de suivi sont offertes, pour vous permettre de démarrer votre pratique, en étant soutenu, par un groupe d’analyse de la pratique.

  • Et si nous passions quelques années ensemble ?

    PC-2013Vous me connaissez ? Peut-être un peu si vous êtes en train de lire cette page. À moins que mon ami Google vous ait fait venir ici à l’insu de votre plein gré, comme dirait certaines marionnettes. 😉

    Depuis le début de l’année, vous avez pu constater quelques changements dans ma vie professionnelle. J’ai ajouté une corde à mon arc, avec mon profil de psychologue, en plus de mon profil de coach et de formateur. Vous avez pu remarquer que j’arrête de travailler à Tanger, car je veux passer plus de temps avec mes petits enfants. Vous pouvez trouver mon CV en suivant ce lien : http://www.pierre-carnicelli.fr

    Bien sûr je n’ai pas arrêté mes activités sociales avec l’Association Pour le Coaching Social, mais je suis en train de passer de mon statut de gérant de SARL vers une activité de profession libérale.

    Eh bien allons jusqu’au bout ! Aujourd’hui je continue le changement prévu. J’aime mon métier de coach. J’aime animer des formations. J’aime animer des Team-Building et des Appreciative Inquiry. J’aime bien travailler seul et j’aime travailler en équipe. J’aime travailler en cabinet et j’aime travailler hors de mon cabinet.

    Bon alors qu’est-ce que je n’aime pas ? Je vais vous faire une confidence : « Je n’aime ni les cons ni les briques soufflées au four »… Alors la vie est dure ! C’est tout dire !

    6a00d834209e6353ef016301056716970dDans ma carrière, j’ai été fonctionnaire, Analyste et programmeur en informatique, ingénieur réseau, consultant en SI et sécurité (souvent en déplacement), formateur et responsable pédagogique dans un grand groupe et en SSII puis je suis devenu gérant d’entreprise, coach et formateur en France et au Maroc, en déplacement et par visioconférence. Je suis aujourd’hui TIH (travailleur indépendant handicapé) et j’aime ce que je fais.

    Alors pourquoi le titre de cet article : « Et si nous passions quelques années ensemble ? » … Remplaçons cela par :

    « Je recherche une société avec qui je vais travailler à temps partiel
    pendant les prochaines années.
    « 

    C’est plus clair ? Vous avez une idée ? Un poste de psychologue à temps partiel ? De coach à temps partiel ? De psychologue-coach-formateur à temps partiel ? Vous pouvez me recommander ?

    Pourquoi à temps partiel ? Comme cela je couple tout ce que j’aime : « profession libérale et profession salariée en équipe ».

    Handicap-tousPourquoi travailler avec moi ? :

    • Je suis dynamique.
    • Je suis un homme d’expérience.
    • Je connais l’environnement de l’entreprise privée et publique.
    • Je sais manager une équipe
    • Je sais travailler en équipe
    • J’ai des compétences multiples (voir CV).
    • Je suis autonome.
    • Je suis souple dans les horaires
    • Je suis reconnu travailleur handicapé (RQTH) et donc je rentre dans vos unités bénéficiaires (si vous avez plus de 20 salariés)

    Je vous remercie par avance de toutes vos recommandations. Et hop ! On avance 🙂

  • Un Groupe d’analyse de pratique professionnel pour les coachs en visioconférence.

    therapie groupeFort de mon expérience de l’animation des GAPP (Groupe d’Analyse de la Pratique Professionnelle) avec le centre de formation de No Limit Academy International depuis 10 ans, j’ai peaufiné le protocole d’animation de ces groupes.

    Qu’est-ce qu’un GAPP ? Un petit rappel s’impose.

    Chaque coach peut s’il le souhaite et, que le temps imparti le permet, présenter un problème rencontré avec un coaché, en gardant l’anonymat du coaché bien entendu, et là… Après plusieurs tours de table où chacun est libre de sa parole (parler ou ne pas parler) où la bienveillance est de règle. Nous échangeons et proposons nos propres vues sur le sujet. Sous forme de questions ou de partage d’expérience similaire. Aussi chacun peut apprendre des expériences des autres et tour à tour être apprenant ou formateur. C’est très riche et peut se pratiquer 1H30 à 2H00 en visioconférence (avec Cisco Webex) ou 4 heures par mois en présentiel par groupe de 4 à 12 coachs environ. La séance est pilotée par un animateur qui peut changer en fonction, des disponibilités de chacun.

    visioLa difficulté d’organisation est centrée souvent autour de la distance entre les participants. Qui peut être de quelques centaines, voire milliers de KM. Alors, comment faire ? La VISIOCONFÉRENCE est une solution de rêve.

    Je vous propose donc de participer au groupe d’analyse que je crée sur ce principe. Bien entendu, je vous forme au protocole pour que chaque participant à tour de rôle prenne l’animation du groupe. Je mets à votre disposition mon système Webex, car j’ai un abonnement pour 25 participants, et c’est gratuit pour TOUS les participants !

    Pour participer à ce groupe, il y a deux contraintes :

    1. Être assidu autant que faire se peut, car à l’impossible nul n’est tenu, bien sûr.
    2. Animer à votre tour le groupe.

    Vous êtes coach ?
    Vous voulez participer à un groupe d’analyse de la pratique professionnelle ?
    Vous n’êtes pas réfractaire à la visioconférence ?
    Vous êtes prêt à apprendre le protocole d’animation ?

    Je propose que vous m’envoyiez un email pour vous inscrire au prochain GAPP qui aura lieu le vendredi 12/02/2016 de 10:00 à 12:00 en visioconférence.  J’animerai ce GAPP et vous transmettrai le protocole, puis nous mettrons en place un tour de rôle d’animation. Le GAPP se réunira tous les deuxièmes vendredis de chaque mois à la même heure. Ça vous intéresse ?
    Écrivez à pierre@carnicelli.fr ou appelez-moi au +33 675 25 34 42

  • Coaching ACT en visioconférence ? Et pourquoi pas ?

    Bureau de PierreSuite au lancement de notre premier groupe ACT ouvert au public avec ma partenaire Aurélie, j’ai reçu quelques demandes de mes amis marocains, me disant : « Et nous alors ? »

    Cela m’a forcé à me pencher sur cette question que je ne m’étais pas posée, en effet !

    Comment faire ? Puis je me suis rappelé que j’anime des formations en utilisant la visioconférence avec le Maroc et que cela fonctionne bien à plusieurs conditions :

    1. Une bande passante suffisante
    2. Un ordinateur stable et bien configuré
    3. Un matériel vidéo et son de bonne qualité.

    Souvent c’est le cas, mais il arrive que certains n’aient pas d’ordinateur et de tenir son smartphone pendant les visioconférences n’est pas des plus confortable, à la limite avec une bonne tablette ça peut aller.

    Alors je me suis tourné vers ma partenaire à Rabat. « Dis-moi Bouchra est-il possible que mes clients à rabat puissent venir dans ton bureau, pour participer à une visioconférence avec toi ? » En effet nous travaillons régulièrement ensemble en visioconférence avec la méthode ACT, entre autres. Quand nous sommes en relation avec le monde du handicap, ce qui est mon cas et le cas de Bouchra, on trouve des moyens pour éviter les déplacements !

    Et sa réponse ne se fit pas attendre : « OUI !!! Bien sûr, cela me fera plaisir. »

     

     

    Donc à partir d’aujourd’hui j’ai la joie de vous proposer un nouveau service :

    « Le coaching ACT, individuel, voire collectif, en visioconférence en France et au Maroc. »

    Pour ceux qui n’ont pas la liaison suffisante et/ou le matériel correct, Bouchra vous accueillera dans ses bureaux dans un environnement discret et intime.

    Pour tester votre matériel et vérifier que cela est possible il vous suffit de me demander un RV en suivant le lien suivant : http://doodle.com/pcarnicelli ou par téléphone en appelant le +33 675 25 34 42. Nous ferons un premier RV gratuit par Cisco Webex de validation du support technique, où je vous aiderai à configurer correctement votre système. Puis, nous prendrons, éventuellement, RV pour un entretien de cadrage.

    Qu’en pensez-vous ? Ça vous tente de pratiquer ACT en visioconférence ? Personnellement, j’ai testé avec deux groupes de travail et avec 4 clients et c’est vraiment génial !

    • On y gagne en temps de déplacement,
    • en coût de locations de salle,
    • en fatigue inutile.
    • Et surtout on est « chez soi » ou chez Bouchra dans un environnement au calme.

    À bientôt

     

     

     

     

  • Les naufragés du développement personnel.

    ile-deserteLe développement personnel mal compris, mal vécu, est dangereux. Il est même très dangereux ! Je l’affirme, je confirme et je signe.  combien de personnes en déroute j’ai rencontré dans mon passé professionnel.Aujourd’hui, combien je rencontre de personnes qui sont « perdues » qui se sentent seules, abandonnées incomprises. Et pourtant, combien de travail « sur elles » ont-elles fait ?

    Je les appelle, aujourd’hui, les naufragés du développement personnel. Ces personnes ont suivi une formation de coach, ou autour d’un outil comme la PNL, l’analyse transactionnelle, le communication non-violente, et j’en passe et des meilleures. Si vous regardez de près leurs CV, ce sont des personnes qui ont passé ces dernière années à apprendre à se développer.

    Mais autour de ces formations malheureusement, il y a beaucoup de pièges. Je ne veux pas dire que les formateurs ne sont pas bons. Oh non ! Ils sont bons ! Techniquement certains sont même meilleurs que moi dans des domaines où je me considère comme techniquement au top. Je ne remets pas en cause leur technicité, ni leur bienveillance, ni d’ailleurs leurs compétences pédagogiques. Je remets simplement en cause leur spécialisation !

    Pourquoi ? Parce que le développement personnel n’est pas une fin en soit ! Parce que la PNL n’est qu’un outil, et si vous avez un bon outil et même le meilleur outil qui soit. Si vous ne savez pas ce que vous voulez en faire, vous n’en ferez rien.

    Vous pouvez avoir une table à dessin, le meilleur papier, des crayons de qualité, et en plus savoir dessiner si vous n’avez pas d’idées, vous n’aurez pas de résultat.

    La grande question est « Pour quoi faire ? ». Une autre question est « A quoi ça sert le développement personnel ? » On pourrait même se poser la question « à qui ça sert ? »

    Souvent la réponse que je reçois est « Pour être soi-même ! » ou bien »Pour s’affirmer » ou « Pour avoir confiance en moi ou d’augmenter mon estime de moi (on ne sait pas trop en fait) » Et hop c’est parti pour un naufrage annoncé ! Pourquoi ? Parce que pratiquement l’ensemble des objectifs annoncés ne sont pas des raisons suffisantes pour faire un travail de développement personnel. Et donc les solutions proposées correspondent à la demande et termine par une série de « règles de bases » à suivre pour arriver à ce résultat et hop nous voilà parti dans une démarche où l’arbitraire côtoie la logique simpliste.

    Exemple de règles qui, mal comprises envoient le pauvre cherchant dans le mur :

    • Il faut être égoïste : Impact sur la vie de la personne  : Je me retrouve seul !
    • Il faut éliminer les gens négatifs : impact sur la vie de la personne : Je me retrouve seul !
    • Il faut penser positif : impact sur la vie de la personne : Je déprime, je suis nul car je n’y arrive pas…
    • La loi d’attraction c’est facile : impact sur la vie de la personne : Je suis un gros Naze, car je n’y arrive pas

    Et si on regardait un peu ce qui se passe dans la démarche du développement personnel ?

    • D’un coté il y a Sarthe avec « l’enfer c’est les autres » et les accros du développement personnel qui deviennent progressivement ou tendance vers un solipsisme bon teint.
    • Et de l’autre coté un penchant naturel à se laisser porter par la culture et la société, en tendant vers le paradigme suivant : « Le paradis c’est les autres » et effectivement les études de psychologie positive tendent à montrer que le bonheur est toujours lié à une bonne interaction avec son réseau relationnel.

    Alors quoi ? Les autres c’est quoi ? Et si la voie était au milieu ? Au milieu entre le moi d’abord et les autres d’abord… Et si le développement personnel était un truc genre : « Me permettre de vivre, le bonheur au quotidien, avec et sans les autres. »

    Et si la solution n’était pas simple ? Mais une solution comme si souvent dans ce monde « complexe »… Mais notre temps où nous sommes si pressé est-il propice à l’émergence de solutions complexes ?

    Et si on commençait par « ralentir et observer » et si nos DVC (Directions de vie choisies) étaient vraiment les nôtres ? Si nous commencions par nous approprier notre réflexion, au lieu de vivre notre vie par procuration ?

    Un simple axiome peut nous y aider : « Il n’y a pas le feu au lac ! »