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  • La bonne chaussure c’est le choix sûr.

    Chaussure PierreOn construit sa vie comme on construit son chemin, en marchant. Quoi que certains vous diront que c’est le chemin qui nous construit. Mais au départ qui a commencé ? C’était la poule ou l’oeuf ?

    Au départ il y a la volonté, née de la motivation de la prise de conscience que quelque chose cloche et que l’on veut changer sa vie.

    Personnellement, je vis une deuxième vie, un peu comme un joueur de flipper reçoit une « extra-ball ». Je n’ai pas couru après cette extra-ball mais je me suis demandé alors comment vais-je jouer cela ? Après les souffrances à l’hôpital, et les souffrances dans mon corps dois-je continuer à vivre cette vie que je subis ?

    A cette époque, je me levais le matin pour prendre un « petit déjeuner » merdique, puis je prenais ma « petite » voiture pour faire un « grand » trajet pour une « grande » journée de travail, puis, je rentrais pour une « petite » soirée devant la télévision et je passais une « petite » nuit avec de « longues » période d’insomnies. Petits plaisirs de la vie en face de grandes déceptions.

    Voilà comment se résumait ma vie.

    Pourtant quelques années auparavant j’avais déjà vécu une expérience « mortelle ». Surtout mortelle pour Elise, ma première épouse qui décéda d’une rupture d’anévrisme. Alors, je me suis dis, à l’époque, « Il faut que ça change » et j’ai changé … De lieu, mais pas de chaussures ! Et j’ai emporté avec moi les longues journées de travail et les courtes parties de plaisir.

    Alors la vie frappa encore à ma porte avec le décès de mon fils Pierre-Simon. Et je me suis dis, « Il faut que ça change » et j’ai changé de voiture… Et toujours pas de chaussures ! Et j’ai continué ma vie comme avant car le besoin de changer n’était pas « URGENT » dans ma tête. Et là mon corps s’est rebellé et m’a montré la route que la vie m’avait montré par deux fois auparavant depuis 1996… Alors ? Que faire ?

    Depuis 1991 (année du décès d’Elise) je veux changer, et je ne change pas vraiment… En 2005 je commence le chemin de Saint-Jacques de Paris à Santiago (et j’ai même fais le retour), l’année d’après j’y retourne avec mes enfants puis je prends la route avec mon épouse actuelle. Et j’ai changé de chaussures, de métier, de vie… Enfin !

    Et qu’ai-je appris jusque là ?

    Que le chemin ne se dévoile qu’à celui qui le fait suffisamment longtemps.

    Tant que tu marches, tu apprends. or tu ne peux pas marcher si tes pieds ne peuvent plus le faire. Alors ? Alors, il faut avoir des chaussures à TON pied !

    Vendredi, je discutais avec des pèlerins, qui sont tous des habitués de la marche (religieuse ou sportive) et chacun, de donner son avis sur les chaussures :

    • Il faut quelles soient basses
    • Les sandales c’est mieux
    • Semelles Vibram ça c’est sûr
    • Il est nécessaire de protéger la cheville
    • etc…

    Personnellement je viens de trouver la chaussure que j’ai mis en photo dans cet article, et c’est la première fois que je suis si bien dans des pompes ! Une paire de chaussure c’est 4000 à 5000 km … c’est au moins 5 mois de marche. Imaginez que je marche avec des chaussures avec lesquelles je ne suis pas bien parce que mon pied souffre. Et bien dans ce cas, je serai obligé d’arrêter ma marche. Pourtant des chaussures doivent se faire à notre pied, non ? Dans l’armée ma fille m’a dit que ce n’est pas la « ranger » qui se fait au pied mais le pied qui s’adapte à la chaussure…

    Et vous avec quoi (et qui) marchez-vous ? C’est vous qui vous êtes fait à la chaussure (et c’est elle qui pilote ?) ou votre choix a été sûr ? Pas facile de choisir sa chaussure quand on sort de la métaphore hein?

    Dimanche, en marchant avec mon épouse sur le chemin juste avant qu’on se perde j’ai dit : « Mes chaussures frétillent, elles ont senti la pause prochaine » Or, Nous allions exactement à l’opposé de notre chemin. J’en ai conclu que ce ne sont pas les chaussures qui doivent diriger ma vie !

    La chaussure symbolise tout ce qui vous sert à avancer dans la vie, votre famille, vos amis, votre métier… Un clou dans la chaussure et c’est l’arrêt forcé, sauf si vous ne savez pas que vous avez un trou parce que vous n’avez pas marché dans une flaque ! Et la vie, quant à elle, vous met sous les pieds toutes les flaques que vous méritez.

    Buen Camino.

  • Le chemin se construit en marchant : La leçon du jour « savoir capituler »

    Circuit ViarmesJe viens de passer le Week-end à « m’entraîner » pour ce voyage qui se précise maintenant que le sac à dos est prêt. Je peux réellement marcher avec le poids prévu (8 kg avec deux litres d’eau compris soit un sac de 6 kg au total sans l’eau. J’ai payé la première fois (en 2005) pour le savoir que le poids sur notre dos est réellement un frein dans notre voyage, comme dans la vie ! Le chemin c’est réellement la vie .

    Ce n’est pas nous qui faisons le chemin mais le chemin que nous faisons qui nous fait. Etonnant non ?

    Le chemin m’apprend chaque fois quelque chose de nouveau. Ce week-end il m’a rappelé que la vie c’est l’erreur et que l’erreur nous construit comme je l’avais écrit dans un article précédent où je parlais du risque. Ici je vais vous parler d’humilité.

    Lors que j’ai vu le plan de ce chemin sur le topoguide de la Fédération Française de randonnée, je me suis dis… « Facile ! »

    • 16 km ce n’est pas long
    • En plus c’est plat
    • et c’est à l’abri des arbres

    Mais comme le savent tous les PNListes : » La carte n’est pas le territoire »

    Avez-vous entendu parler des chemins tellement pleins d’eau que vous avez l’impression d’être dans un marécage ? La veille je l’avais vécu et sans aucune indication du topoguide alors je m’attendais un peu à tout sauf … Je ne savais pas que couper à travers champ cela veut dire des herbes hautes presque sous les bras.. Ou des champs avec une moissonneuse batteuse poussiéreuse … lieuse.. etc.. Et surtout poussiéreuse !!! Je ne savais pas que les orties étaient « géantes » et agressives ! Et je ne savais pas que même si on suit les traces jaunes des sentiers de PR… attention un PR peut en cacher un autre…

    Et voilà pourquoi le chemin nous apprend l’humilité !

    Attention rien ne ressemble plus à une marque jaune qu’une autre marque jaune ! Il est bon de savoir l’heure et de savoir la direction où l’on va ! sinon on fait : « UN GROS DETOUR »

    Tiens donc, regardez la carte, nous avons fait 22KM au lieu des 16 prévus initialement … Notre carte elle ressemble à « un poulpe ».

    Une première erreur au point 6 et au lieu d’aller directement vers le point 11 nous avons continué vers l’est et comme si cela ne suffisait pas nous avons à ce moment accéléré ! Tout cela en se fiant à des marques jaunes mais d’un autre PR (chemin de petite randonnée) qui croisait le nôtre (PR11). Ensuite au point 18 nous avons pris le GR1 (Grande randonnée)  à « l’envers ! » au lieu de suivre notre carte, nous avons suivi du monde qui passait par là ! LOL

    Cela nous servira de leçon ? peut-être :

    • Leçon 1 : Quand tu ne sais pas où aller arrêtes-toi et regarde ta carte et la boussole !
    • Leçon 2 : Ne te fies pas aveuglement aux balisages, tu ne sais pas pour qui ils sont fait.
    • Leçon 3 : Tu n’es pas un mouton alors n’agit pas comme un mouton. ne suis pas les autres aveuglément ! Ils vont peut-être ailleurs que toi ! 😉
    • leçon 4 : La plus importante quand tu voyages reste humble, savoir faire demi-tour est souvent une marque de sagesse.

    Et vous dans votre vie ? Savez-vous capituler ?

    Buen Camino ! Ultreïa !

  • Panorama du bien-être en entreprise

    PierreJ’ai visité le salon sur le bien-être en entreprise qui s’appelle Vitaelia.

    Les exposants étaient au RDV, avec des offres de conciergerie d’entreprise, de restauration sur place, de massages assis, divers acteurs autour de l’ergonomie du poste de travail et des locaux. Et une multitude d’offre de coachs, consultants et formateurs sur la gestion du stress, la méditation, la sophrologie. Il y avait des offres autour de l’organisation de « team-building » et autre incentives.

    Je me suis aperçu que notre offre d’accompagnement autour de l’appreciative inquiry n’est pas encore à la mode chez les coachs, et que l’implantation de la psychologie positive a encore beaucoup de chemin à faire.

    Bien-sûr il y a avait des éditeurs avec leur best-sellers. Mais…

    Où sont les dirigeants de PME annoncés dans la brochure de présentation ? Si le bien-être en entreprise est sur toutes les lèvres des journalistes et dans les sites WEB des grandes entreprises. On peut constater que le bien-être en entreprise n’est pas encore entré dans la PME comme une priorité. Et pourtant les grands groupes, les multinationales y viennent.

    Pourquoi d’après-vous ? Simplement par altruisme ? Ce ne sont pas des Bisounours, voyons ! Parce que elles veulent un meilleur positionnement sur le marché. Parce qu’elles veulent plus de performance ! Parce qu’elles veulent augmenter leur rentabilité et … Elles se sont aperçu que pour avoir une place sur le marché, il faut :

    • Une belle intégration de l’entreprise dans le paysage économique et politique qui permet une meilleure pénétration du marché
    • Que l’entreprise véhicule une image de véritable acteur sociétal qui donne envie de mieux connaître les produits de l’entreprise
    • Que les salariés soient les premiers promoteurs de l’entreprise. Et qu’un salarié qui fait la promotion de sa boite est vraiment le meilleur vecteur de notoriété locale. ce qui facilite les recrutements de qualité.
    • Et parce qu’un salarié heureux travaille mieux et ne fait pas du présentéisme (voir mon article à ce sujet)
    • Parce qu’on ne peut investir sur les salariés que si ils sont fidèles or l’époque est plutôt axées sur les mercenaires.

    Alors ? Pourquoi les patrons de PME, ne considèrent pas le bien-être en entreprise comme une priorité ? Et si nous allions, leur demander ? Personnellement, il m’arrive lors des réunions de mon club d’entreprise de le demander, et la réponse est toujours la même : « La priorité est de conserver (ou de développer) nos marchés ! Le bien-être ce sera plus tard ! Je n’ai pas le temps pour ça »

    Etonnant non ? 

    Cela me fait penser à un marcheur qui devrait faire 5000 KM et qui me dirait : « Le confort de mes pieds ? Je verrai cela que j’arriverai, pour l’instant… je souffre et c’est normal »
    (Voir mon article à ce sujet : No Pain No Glory)

    Croyez-vous que ce soit à cause de la croyance qu’il faut souffrir pour gagner ? Ou bien simplement parce que ce ces patrons raisonnent à courte vue ? Comme si ils ne devaient faire que 10 KM et non 5000 KM. Car effectivement, marcher pendant 10 KM avec des chaussures qui font souffrir c’est « supportable », même si c’est inconfortable, alors que, marcher 5000 KM c’est « IMPOSSIBLE ! »

    Préparer l’avenir c’est d’abord se focaliser sur l’ »IMPORTANT ». Certains dirigeants d’entreprise (et aussi de pays d’ailleurs) devraient y penser plus souvent.  Au fait pour vous qu’est-ce qui est IMPORTANT ? Pour moi c’est la route vers mon capital le plus précieux …. LA CAPITAL BONHEUR.

     

  • L’expérience vécue en conscience est la réalité.

    Vous connaissez Mihaly Csikszentmihalyi ? Pas facile à prononcer comme nom hein ? J’ai trouvé sur le site http://fr.forvo.com/ cette prononciation.

    Finalement c’est plus facile quand on l’écoute sur cet enregistrement. Entrainez-vous !

    IMG_6820Cela éclaire ce dont je voulais vous parler aujourd’hui : « C’est l’expérience vécue consciemment qui est la réalité pour chacun » . (Milahly Csikszentmihalyi)

    Epictète qui a vécu au 1er siècle après J.C. disait « Les hommes ne sont pas effrayés par les choses, mais par la façon dont ils les voient« 

    Et Pascal (1623-1662) lui disait « Nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre; et, nous disposant à être heureux, il est inévitable que nous le soyons jamais. »

    Certains ne vivent d’ailleurs qu’en attendant un éventuel paradis que leur promet leur religion (Voir les religions dîtes du livre). D’ailleurs, certains iront même jusqu’à nier ce que j’ai écrit plus haut en me disant la réalité n’est pas de ce monde mais dans le prochain, celui qui est après la mort. Bah… Si cela leur permet de vivre heureux. Heureux ? Justement c’est la vraie question, que nous nous posons tous. Comment être heureux ? C’est quoi le bonheur ?

    La psychologie positive étudie cela en profondeur, et fait de grands progrès. Comme souvent d’ailleurs quand la méthode scientifique est appliqué à un domaine, celui-ci progresse très rapidement… ou reste à l’écart car non soluble dans la science, il n’est que rarement accessible, à l’homme.

    La psychologie positive, va dans le sens de la réconciliation avec les voies initiatique ou le vécu est essentiel, mais par un chemin différent. C’est passionnant que de s’apercevoir que les philosophes ont pu accéder à ces connaissances simplement par leur vécus personnels. Sans avoir à leur disposition, une armada de chercheurs et d’étudiants. Et c’est passionnant que de s’apercevoir que la science, à mis tant de temps à se mettre à la recherche du bonheur, qui est pourtant la chose que TOUT le monde recherche finalement.

    Nous sommes éduqués en pensant que le meilleur est « à venir » … Ce sera plus tard que nous serons heureux… Le travail et la soumission aux lois nous apportera « la bonne vie ».  Cela permet à certains hommes peu scrupuleux de nous manipuler, pour nous promettre que le bonheur sera là demain (voir les diverses religions, et les divers partis politiques…). Tout tient dans les promesses « d’avenir meilleur ». Comme quand nous étions jeunes.

    Nous confondons, la recherche du plaisir et la recherche du bonheur. Or la recherche du plaisir est inscrite dans nos gênes. Il suffit donc pour les diverses cultures de se servir de ces deux écueils pour « piloter » les humains. Cela s’exprime par : « Le bonheur viendra demain et en attendant laissons nous piloter par le plaisir immédiat »

    Or cela ne fonctionne pas pour la quête du bonheur !

    Pour aller vers le bonheur il est nécessaire de savoir « cueillir l’authentique plaisir de la vie » c’est à dire vivre des activités autotéliques (expériences optimales) indépendamment des impératifs du corps et des contraintes sociales.

    Pas facile cela ? Hein ? C’est ce que Tal Ben Shahar appelle des objectifs « auto-concordants« 

    Pour cela il est nécessaire d’élever notre niveau de conscience et cela passe par … La pratique quotidienne de la méditation consciente !

    Et attention au piège de la formalisation de cette méditation, qui ne répond pas forcement à l’objectif initial qui est la « libération de l’esprit ».

    Combien de techniques sont devenues des dogmes et des pratiques rigides qui se sont complètement éloignées de l’objectif en asservissant l’esprit qui voulait se libérer. Il est nécessaire donc d’expérimenter et savoir régulièrement arrêter la pratique et regarder le marcheur qui marche… On rejoint ici la nécessité de l’altérité pour l’observation de sa propre indépendance.

    C’est bizarre ça hein ? Pour être libre, j’ai besoin du lien à l’autre. On rejoint ici l’essence du coaching.

    Allez c’est assez pour aujourd’hui… A suivre 😉

     

     

     

  • La vie en société. Ce n’est pas toujours facile. Est-ce simple ?

    6a00d834209e6353ef01538e6e3077970bUne réponse à coup de serpe est : « Non ! Ce n’est pas simple ! » et pourtant cela pourrait le devenir.

    Alors pourquoi cette question aujourd’hui ? Une de mes stagiaires (coach en formation), m’a envoyé un message du type : « Bonjour Pierre, supposons que je sois tout le temps dérangée, par les gens qui mangent en faisant du bruit. Comment peut on contrôler notre gêne sans vexer les autres ?« 

    Et cela m’a interpellé car moi aussi je suis gêné par les gens qui mangent avec moi, la bouche ouverte, et, font ostensiblement du bruit en mangeant. Et cela m’a renvoyé à d’autres gênes que j’ai rencontré depuis que je suis fumeur abstinent (depuis le 2 novembre 2004). En effet, j’ai retrouvé le sens de l’odorat et je suis gêné par certaines odeurs corporelles, ou les odeurs de tabac froid sur les vêtements.

    Or les personnes concernées ne sont pas forcement conscientes de cela et pourtant je peux pour certaines, les aimer vraiment très fort, voire que cela touche des proches comme mes fils dans certains cas. Alors quoi ? Je coupe le contact ? Je fais quoi ?

    Dans le cas qui nous intéresse ici (celui de ma stagiaire) :

    1. Quels sont les usages au Maroc ? ici en France les usages sont “manger la bouche fermée en présence des autres est un signe de respect de l’espace sonore et visuel de mes voisins.”
    2. Peut-être qu’un simple retour aux basiques permet de régler le problème ? Pour les jeunes et les enfants, cela s’appelle « éduquer”
    3. Pour les autres, on peut, lui poser des questions comme :
      • Imagine que ton comportement indispose ton voisin alors que tu ne le fais pas exprès, accepterais-tu de revoir ce comportement pour garder de bonnes relations avec lui ?” *
      • Est-il indispensable pour toi de mâcher la bouche ouverte, ou simplement, tu n’y penses pas ?
      • Peux-tu arrêter de mâcher la bouche ouverte car cela me dérange beaucoup ?
      • Cela me mettrait dans le confort si tu acceptais de manger la bouche fermée car cela me dégoûte.
    * C’est souvent par cette question que je vais commencer. Elle est suivie par la 4 ème.

    Bien entendu si cela ne me gêne pas, ou que ce comportement est exceptionnel, cas d’un rhume par exemple, je ne dis rien, et je prends sur moi. Sinon je le dis.

    Je pratique cela aussi avec les odeurs dérangeantes, d’ailleurs.  J’ai dit aux femmes qui me côtoient “Pas de bise quand vous avez fumé, merci, car cela me retourne l’estomac, alors, si vous ne voulez pas que je vomisse sur vos épaules, avant de m’embrasser, pensez-y ».

    Pour les odeurs corporelles, il en est de même, si je ne peux pas éviter d’être proche (en terme de distance) de quelqu’un je lui dit gentiment, mais je le dis. Et si les personnes se vexent alors, je romps les relations (proches, et repas) avec elles.

    Bien-sûr je travaille sur ma concentration pour éviter la gêne, comme je l’ai dis précédemment. Je prends sur moi dans certains cas.

    Pour cela j’utilise un concept simple :

    « La concentration c’est ce qui me distrait de tout ce qui peut me distraire« 

    • Je vais choisir une variable (quelque chose que je peux changer) externe, sur laquelle je vais focaliser mon attention. Par exemple : « Je vais observer attentivement la disposition de mes aliments dans l’assiette, leur couleur, leur position par rapport au centre, leur forme, etc… »
    • Ja vais aussi choisir une variable interne, comme les sensations que je ressens dans ma bouche au contact des aliments, leur texture, les goûts que je ressens… Leur chaleur, etc…

    Pendant je suis focalisé sur ces variables, je ne pense plus à mon interlocuteur qui mange la bouche ouverte et je ne le regarde plus ! Et cela va fonctionner.

    Le problème c’est mon comportement va sembler un peu autistique à mes autres interlocuteurs, au bout d’un moment 😉

    Le plus simple n’est-il pas simplement de communiquer en indiquant mes propres besoins à mes interlocuteurs ? 

    Donc maintenant, je vais répondre à la question initiale, la vie en société n’est pas toujours simple, et cela peut le devenir en apprenant à communiquer, et exprimer nos besoins. Et finalement c’est simple.

    COMMUNIQUONS !!!!

  • Il faut savoir …. ou pas ?

    Ce matin je reprends le clavier, après ce long week-end de Pâques et ce lundi où j’ai pu assister à un concert de l’ensemble Les violons de France à la Madeleine (voir l’extrait sur Youtube)

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=7yvb-f3t-54]

     

    Une bien belle musique qui correspond à l’humeur du moment. Aujourd’hui je suis en plein deuil. Or cette musique me renvois à l’époque où naissait Létitia, Jérémy, Ange et Valentin qui sont tous nés sur cette belle Musique de Vivaldi. (La 4 saisons). Un deuil souvent en appelle un autre. Et j’en ai vécu des deuils. Vous aussi ? Tant mieux ! Chaque deuils nous permet de passer à l’étape suivante même si le deuil est lourd ! Et même surtout si il est lourd. Après un deuil vécu et traversé, si vous sortez de ce deuil « par le haut » et que vous surviviez, alors vous sortez du deuil plus grand, plus fort, et avec une plus grande capacité au bonheur. (Voir les travaux de Martin Seligman)

    J’écoutais ce matin une chanson d’Aznavour, « Il faut savoir » où, il dit :  » Il faut savoir cacher sa peine, sous le masque de tous les jours ». Et je constate comme c’est difficile de savoir faire cela. Et la question, en corollaire, c’est « pourquoi faire ? »

    Oui pourquoi cacher sa peine ? Je n’ai pas le droit d’être triste alors que je vis un deuil ? Nous vivons dans un monde où « IL FAUT MONTRER UNE JOIE DE FACADE ». Il suffit de regarder toutes ces pages « Facebook » où tout le monde nous explique qu’il est le plus heureux …. Et ceux qui par malheur ne le sont pas… Leurs amis réagissent instantanément en leur disant « Mais il faut garder la tête haute » !

    C’est bizarre ça … D’un coté sur France Inter ce matin dans « le Grand Bazar » on nous expliquait que les Français sont le peuple le plus pessimiste du monde et d’un autre coté … Il faut savoir …..

    Ben moi quand je suis triste, je le dis… Et vous savez pourquoi ? Quand j’étais gamin j’ai lu une phrase qui a changé ma vie :

    « Partage ta peine, elle diminue ! Partage ta joie, elle augmente ! »

    Alors, voilà je suis triste car je clôture une belle aventure, qui a durée 6 ans avec mes amis de Casablanca. Bien-sûr je continue avec mes amis de Tanger et mes relations avec mes amis marocains ne sont pas closes. Seule la formation de coach de Casablanca s’arrête et c’est pour cela que je suis triste.  Demain, sera un autre jour ! La formation de coach continue à Paris et c’est magnifique car je vais pouvoir maintenant travailler pleinement avec le groupe « Business coaching de No Limit Coaching » et cela me remplit d’espoir, sans effacer ma peine. Je n’oublie pas le passé, je tourne simplement la page.

  • Les jeunes recherchent le bonheur, et les cinqua , alors ?

    HappyNous avons été avec Brigitte, mon épouse, visiter une exposition à la Gaïté Lyrique. « The Happy Show » de Stefan Sagmeister dont l’exposition fini le 9 mars. Ce fut une belle heure. Oui c’est cela une heure voire Une heure 30, et pour certains c’est deux heures de visite dans le bonheur.

    Une exposition sur le bonheur ? Je me suis dis, moi, qui suis coach, « Whouaouuuu, je DOIS y aller ! ». Et, bien-sur, je n’ai pas appris grand chose car j’ai lu les ouvrages de Seligman, de Sonja Lyubomirsky. Bien-sûr et donc je connaissais tout cela. Alors pourquoi y aller ? Parce c’est simplement un lieu ou une personne partage en toute simplicité, avec nous, ce qu’il en fa ait ! Oui, c’est frai ça. Qu’a-t-il faut de tout ça ?

    Il y a des moments de rêve et des moments de pure joie. Des choses bizarres, où l’on voit des gens faire la queue pour un simple chewing -gum…. Et se donnent la chance de partager avec les autres un moment de pure convivialité sans stress !

    faire la queue pour un bonbon dans la joie et la bonne humeur. Vous vous rendez compte ? A notre époque de vitesse  où attendre est une infamie sur pattes pour certains. La preuve, le nombre de personnes qui abandonnent parce qu’il faut faire la queue devant un magasin… Et bien là non ! Ils attendent ! Personnellement, j’ai un appareil dentaire alors … Pas de queue pour ça et les bonbons au gingembre-caramel, non plus…. Mais par contre voir les visages de ceux qui découvrent et sont heureux de partager le concept…

    En plus c’est une vrai pub pour mon activité ;: LOL regardez cette photo… c’est le discours de quelqu’un qui pratique l’hypnose. Et quand vous savez que là c’est la science, qui nous appuie … Quelle pub ! 😉

    Et ce fut un vrai moment de « bonheur » ! Quelle ne fut pas ma surprise … Il n’y avait que 2 cinqua …. Brigitte et moi…. Et nous étions mort de rire, et nous étions des jeunes nous aussi.. Mais pourquoi seulement nous ? Où sont passé les cinqua ? Les journaux disent que les Français sont pessimistes. Est-ce vrai ?

    Vous y avez été à cette exposition ? Non ? Allez-y c’est plein de jeunes de moins de 30 ans. Etonnant-non ? Est-ce une conséquence des réseaux sociaux et des effets de buzz ? Comme pour cette chanson « Happy » ? Qu’en pensez-vous ?

  • Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités

    vous-etes-iciCe soir une mise au point. Je fais régulièrement le point… Et vous ? Je viens de couper la relation avec une personne avec qui j’étais en contact par les réseaux sociaux. Pourquoi ? Parce que je crois en cette phrase de Sipderman : « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ». C’est fou ça hein ? Siperderman ? Non mais dis-donc Pierre t’as pété un plomb ou quoi ?

    Non ! Je n’ai pas pété un plomb. Cette personne publiait sur son mur un lien vers un site WEB dont les références scientifiques restent à démontrer où l’on affirmait que la chimio-thérapie serait peut-être contre productive. Pourquoi ? Quand ? pour qui ? On ne sait pas mais « une étude… bla bla… » pas de références tangible et hop c’est parti ! Cette personne par ailleurs est « coach » et là mon sens n’a fait qu’un tour. Qu’un coach affirme « C’est vrai par expérience, puisque qu’on se tue à vous le dire ! » Et j’interviens bien-sûr pour tempérer les propos en disant qu’un étude ne fait pas la science, et que la chimio-thérapie a sauvé des gens… Et non, elle et sa bande insistent ! « La chimio c’est de la M… », C’est tout juste si elles n’affirment pas toutes ensembles « la preuve c’est que ça tue les gens ».

    Ben moi je me disais que c’était le cancer qui tuait les gens.

    Je me disais comme je n’ai pas la compétence technique pour me soigner je fais confiance à mon médecin… et là je lis que les médecins, sont vendus aux laboratoires pharmaceutiques… Je me rappelle quand j’ai appris que j’avais un cancer. les seules personnes en qui j’ai pu avoir confiance étaient : mon médecin traitant, mon chirurgien, mon gastro, etc… Enfin MON équipe médicale… sans eux je serai mort aujourd’hui. A cette époque, j’étais désespéré et ils m’ont soutenu comme ils ont pu, mais ils l’ont fait avec leur, tripes ! Ce n’est pas juste de les mettre en cause comme cela. C’est la médecine qui m’a sauvé et non les charlatans qui se veulent plus efficace que… La chimio-thérapie. Et je pense aux personnes en situation de détresse comme je l’étais et je me dis : « On ne peut pas leur enlever leur espoir ! On n’a pas le droit surtout si on est coach ! Car nous c’est l’espoir, nous c’est la lumière dans la nuit. »

    On ne peut pas dire à une personne malade : »De toutes façons les médecins c’est de la merde et la chimio va te tuer ! »

    Je demande un entretien téléphonique avec cette personne pour échanger de vive voix, car par chat Facebookiens, cela est difficile, et, la réponse est : « Pierre, Je me dois de dire cette information, et les gens en situation de détresse, ne m’en parle pas, je connais ! »

    Ben moi aussi, je connais et je dis : »Quand on est coach, on ne peut pas dire que on ne peut pas faire confiance à son médecin traitant ! » Pour moi c’est une faute déontologique. C’est pour cela que je ne veux plus être lié avec cette personne dans un réseau où l’on pourrait croire que je cautionne ces agissements.

    « De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités ! »

    Je ne dis pas n’importe quoi, quand je n’ai pas la compétence, pour le dire. Et cette personne n’est pas un oncologue de renom et encore ceux-ci ne tiennent pas ces propos.

    Bonne soirée.

  • Redonner du sens à son travail évite le présentéisme.

    horlogeConnaissez-vous le présentéisme ? C’est le nouveau mal Français dont on commence à parler mais qui est si méconnu. Tout d’abord le présentéisme est l’opposé de l’absentéisme qui lui est facilement identifiable. C’est donc très simple, non ? Et bien non ! Ce n’est pas si simple :

    Le présentéisme a une autre version. C’est « Etre présent au travail sans avoir la productivité dite « normale ». C’est à dire « Je suis là » mais « je ne suis pas là pour mon entreprise » car pendant ma présence je ne suis pas rentable soit que je fais des tâches qui ne rapportent rien à mon organisation, soit que je suis en train de penser à autre chose.

    Il y a plusieurs types de présentéisme :

    • Je fais des choses autres que ce pourquoi je suis payé
    • Je suis présent tard le soir pour me faire bien voir par mes supérieur
    • Je suis présent alors que je suis malade
    • Je fais des heures supplémentaires et je ne suis pas payé.

    Bien-sûr chacune de ces raisons sont un facteur différent mais toutes ces raisons concourent à une démotivation du personnel en général et donc une perte importante dans l’entreprise. Des études récentes prouvent que le présentéisme coute plus cher que l’absentéisme. Etonnant non ?

    Je vais vous donner un exemple qui est le présentéisme compétitif qui se développe dans certaines organisations en cours de mutation (comme certaines collectivités locales et territoriales). Dans ces organisations les cadres lisent et surtout « répondent » à leur emails professionnels après 22:00 ! C’est la course à l’échalote ! Qui travaillera le plus tard entre deux séries télévisées ? A tel point que certaines organisations en son arrivées à « bloquer » la lecture des emails entre 20:00 et 7:00 du matin pour éviter ce genre de course !

    Alors comment lutter contre ce nouveau fléau ? Il est clair que la question du sens du travail est au coeur de la démarche.

    • Pourquoi est-ce que je me lève le matin ?
    • Pourquoi je fais le travail que je fais ?
    • En quoi est-ce important pour moi ?
    • Comment est-ce que cela participe à MA réalisation personnelle ?

    La psychologie positive et la démarche appréciative qui en dérive sont des pistes à creuser en entreprise. Une des raisons qui font que le coaching aujourd’hui se transforme pour intégrer complètement tous les apports des découvertes de la psychologie positive. En effet quand quelqu’un utilise ses forces pour réaliser un objectif auto-concordant alors son engagement est très fort et le présentéisme n’est plus nécessaire … Un bon exemple est l’utilisation de l’appreciative inquiry dans l’entreprise pour lutter contre les risques psycho-sociaux… tout en accompagnent le changement et en augmentant l’engagement de chacun en redonnant du sens à son travail.

    Et si on échangeait là dessus ?

  • Les émotions positives dans notre vie et dans les organisations.

    Appreciative Inquiry Phase 3
    Un travail collectif dans la bonne humeur : L’appreciative Inquiry

    Il y a encore peu lorsque j’abordais les émotions, je commençais bien-sûr par l’origine du mot. C’est une origine latine « emovere » qui veut dire grosso-modo mettre en mouvement. C’est OK, mais cela ne suffit pas bien-sûr. Alors je développais, suivant les écoles on arrive à un consensus sur 6 émotions (Voir Paul Ekman (1972)) qui sont la peur, la colère, la tristesse, le dégoût, le surprise et la joie. Et cela donnait UNE SEULE EMOTION POSITIVE ! Il est évident que la plupart des gens se concentrent sur … les autres émotions. 😉

    Et les émotions positives là-dedans, et bien ce serait un simple composé des autres, avec de la joie et du reste… Depuis de très nombreuses émotions ont retenus l’attention des chercheurs. Une liste de dix émotions positives parmi les plus étudiées nos montre les limites que nous sommes en train de franchir aujourd’hui dans la marche vers la connaissance de nos émotions. Elles sont : La joie, la gratitude, la sérénité, l’intérêt, l’espoir, la fierté, l’inspiration, l’admiration et l’amour !

    Enfin nous allons pouvoir nous focaliser sur ce qui amène à l’épanouissement (Travaux de Seligman, 2000). On ne nie pas l’utilité des émotions négatives, ni leurs existences, mais on s’intéresse en priorité aux émotions agréables ou positives. Et cela se retrouve dans la philosophie de la psychologie positive organisationnelle. Vous imaginez bien que cela se rapproche de notre travail à nous les business coachs, qui nous focalisons, sur l’implémentation stratégique en entreprise et donc dans les organisations.

    Un principe de base du coaching est « Là où tu focalises ta conscience, tu focalises ton énergie »

    Les émotions positives élargissent notre attention.

    Travail horizontal
    Travail horizontal ? Créativité assurée !

    Quand nous ressentons des émotions positives notre attention peut se tourner vers ce qui nous entoure plus facilement car nous ne restons pas focalisé sur notre « nombril ». Cela facilite l’inclusion (Travaux de Isen et Daubman -1984) , la créativité (Isen, Daubman et Youg – 1997), et la réceptivité aux nouvelles informations (Estrada, Isen, et Young – 1997)

    Une plus grande attention aux autres et moins de discrimination (ce serait un vrai changement pour nous les Français non ?). Et elles augmentent la confiance entre les gens et les liens interpersonnels.

    Les émotions positives aident à construire des ressources.

    Nous utilisions cela en PNL et dans bien d’autres outils de manière pragmatique, mais les avancées de la psychologie positive, nous permettent d’aller plus loin encore. les émotions positives permettent de construire des ressources d’après les travaux de Fredickson – 2003 :

    • Ressources sociales
    • Ressources physiques
      • Coordination
      • Renforcement et préservation de la santé
      • Niveau d’énergie plus haut
    • Ressources psychologiques
      • Résilience et optimisme
      • Identité positive
      • Sens des priorités
    • Ressources intellectuelles
      • Compétence à résoudre des problèmes
      • Créativité

    Et dans les organisations, l’humeur positive ça donne quoi ?

    • La créativité et la pro-activité (Amabile, Barsade, Mueller et Staw – 2005)
    • Motivation et performance (Erest et Isen – 2002)
    • Processus relationnel amélioré, réduction des conflits
    • Comportement citoyens
    • Négociations plus productives
    • La confiance et l’échange
    • Requêtes plus satisfaites
    • Recherche d’emploi plus faciles
    • Changement organisationnels plus faciles

    RigolusDans la transformation organisationnelle, les émotions positives ont un réel impact.

    Par un phénomène de contagion émotionnelle (vous vous souvenez des Rigolus et des Tristus ? Une bande dessinée de PIF) les émotions positives, d’une personne, sont vécues par les autres. Et cela créé une chaîne d’évènements positifs qui génèrent fierté et motivation et cela construit une spirale d’entraide. La gratitude favorise les actions altruistes et cela pousse chacun à vouloir se sentir meilleur. (Chacun voyant cela à travers ses propres filtres bien-sûr) et cela amène à un plus grand épanouissement personnel et collectif.

    Alors en pratique on fait comment ? On appelle un business coach, bien-sûr, pourquoi pas moi ? 😉 Et on continue de lire ce blog 😉

    A bientôt