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  • Le challenge dans notre vie est un des paramètres du bonheur

    6a00d834209e6353ef015432d76b57970cJ’ai pu constater depuis que je pratique de manière assidue l’appreciative inquiry, que chaque personne interrogée pendant la phase de découverte raconte une expérience quelle considère comme une réussite si celle-ci était associées à un défi qu’elle ressentait comme difficile et qui lui a permis d’exercer ses qualités de manière optimale.

    Tout d’abord un petit rappel sur l’appreciative inquiry s’impose. C’est une méthode d’accompagnement des équipes et des individus qui recherche le fonctionnement optimal d’un système et qui a été formalisé par David Cooperrider. Voir le livre de Jean Pagès à ce sujet : Le coaching avec la méthode Appreciative Inquiry. C’est une méthode qui s’appuie sur 5 phase et j’ai déjà commis un article à ce sujet précédemment.

    Ensuite pour éclaircir les choses qu’est-ce qu’un challenge ? Le véritable challenge est un objectif que je ne peux atteindre je reste simplement avec mes capacités actuelles et mes stratégies de base. Mais je peux l’atteindre si je change quelque chose.

    Alors, c’est simplement un objectif inatteignable ? NON !

    C’est plus que cela. C’est un moyen de grandir ! C’est un moyen de me dépasser. De passer au niveau supérieur, en m’appuyant sur mes qualités et mes talents. Il a la particularité de me mettre dans un état émotionnel qu’on appelle le flow (ou flux en Français). Vous voulez en savoir plus sur cet état ?

    (Extrait d’un article de Wikipedia)

    Csikszentmihalyi a identifié les caractéristiques accompagnant et décrivant l’expérience du flow. Ce sont les suivantes :

    1. Objectifs clairs : les attentes et les règles régissant l’activité sont perçues correctement et les objectifs fixés sont atteignables avec les compétences de l’acteur
    2. Équilibre entre la difficulté de l’activité et les compétences de l’acteur (l’activité n’est ni trop facile ni trop difficile, elle constitue un défi motivant)
    3. L’activité est en soi source de satisfaction (elle n’est donc pas perçue comme une corvée)
    4. Haut degré de concentration sur un champ limité de conscience (hyperfocus)
    5. Une perte du sentiment de conscience de soi, disparition de la distance entre le sujet et l’objet
    6. Distorsion de la perception du temps
    7. Rétroaction directe et immédiate. Les réussites et difficultés au cours du processus sont immédiatement repérés et le comportement ajusté en fonction.
    8. Sensation de contrôle de soi et de l’environnement3

    La réunion de tous ces phénomènes n’est pas nécessaire pour conduire au flow. Les 3 premiers décrivent des caractéristiques de l’activité propices au flow, les 5 derniers décrivent plutôt l’état de conscience modifié qu’implique le flow.

    Voir le reste de l’article sur Wikipedia.

    Vous pouvez aussi vous procurer le livre de Mihaly Csikszentmihalyi  Vivre : La psychologie du bonheur

    Et alors ? Vous que considérez-vous comme une réussite dans votre vie ?

    • Vos enfants : Un beau défi non ?
    • Votre profession : Comment avez-vous évolué ?
    • La réussite à un examen ?
    • Le passage d’un concours ?
    • Le chemin de Compostelle ?
    • Le RE-démarrage suite à une maladie grave ?

    Racontez-nous vos réussites.

  • L’aide à la prise de conscience

    PartageDans un article précédent je parlais du bonheur, et je vous indiquais que le bonheur dépend du sens et du plaisir. Je vous propose d’approfondir cette notion et de visiter chacun pour soi, sa vie.

    Connaissez-vous Nathaniel Branden ? Il est souvent cité comme le père des travaux sur l’estime de soi, dans la psychologie positive. Il a écrit un livre qui s’appelle « Les 6 clés de la confiance en soi ». Dans ce livre il explique une technique, qui s’appuie sur des phrases à achever. Je vous propose pendant quelques semaines (2 ou 3 par exemple) de prendre quelques phrases que vous complèterez à votre gré avec des fins différentes en fonction de l’humeur du moment. Que constatez-vous à la lecture de vos phrases ? (Un site d’exemple créé par le Toulouse sup’ aéro et le MIT de Cambridge)

    Vous pouvez y trouver une certaine utilité pour comprendre ce qui fait réellement sens pour vous et aussi ce qui vous apporte du plaisir. Vous en faites un tableau avec 3 colonnes :

    1. 1ère colonne la phrase
    2. 2ème colonne la note du sens pour vous sur 10
    3. 3ème colonne la note du plaisir pour vous sur 10

    Voici quelques phrases et amusez-vous bien !

    • Si je prends 5% de plus de mon temps pour m’occuper de moi cela changera ….
    • Si je m’arrête de courir pendant 5% de mon temps, il se passera la chose suivante dans vie….
    • Si je prends le temps de respirer profondément en pensant à ce qu’est le bonheur, je découvrirai que…
    • Si je souris pendant 10% de plus pendant mes trajets quotidien, il se passera ….
    • Si je n’utilise pas mon smartphone pendant une journée par mois, je pourrai…
    • Si je dis non quand je pense non et oui quand je pense oui alors…
    • Maintenant, je prends conscience de …
    • Si j’accepte 10% de plus de personnes dans ma vie, alors celle-ci…

    Et si vous avez des idées de phrases … ajoutez les en commentaires ! Partageons c’est vraiment une idée très réjouissante que de visiter VOTRE monde 🙂

  • La méthode pédagogique adaptée à la plasticité du cerveau.

    cerveau
    Image du site http://www.splitreason.com/ (vente de tee-shirt)

    Aujourd’hui je viens échanger avec vous sur un article du magazine Science & Vie de décembre : « A Chaque métier son cerveau »

    Dans cet article nous pouvons nous apercevoir que les neurosciences prouvent que le mode de fonctionnement d’un individu dans sa profession va induire des modifications durables des connexions neuronales et du mode de fonctionnement de celui-ci. On apprends par exemple que le cerveau des chauffeurs routiers, des danseuses, des pilotes d’avion ou autres musiciens sont modifiés par leurs pratiques professionnelles.

    Cela permet un fonctionnement optimal, pendant son métier et chaque métier va avoir ses propres modes de fonctionnement. Cela pose un certains nombres de problèmes quant au recyclage. En effet pour changer de profession il va falloir changer des comportements et cela peut être handicapant pour ceux qui ne rentrent pas entièrement dans leurs nouvelles pratiques, mais cela est à l’étude… (A suivre…)

    Cet article éclaire de manière extrêmement forte, la différence entre « savoir quelque chose » et « vivre quelque chose ». Dans mes formations, je mets le focus sur la pratique du métier car c’est cela le plus difficile à acquérir car le métier de coach est rarement le premier métier d’une personne. L’élève vient avec son câblage neuronale spécifique et il va devoir acquérir un nouveau mode fonctionnement. ce n’est pas simplement de « savoir comment il faut faire » mais de le pratiquer !

    Un exemple avec le métier de coach :

    Dans le métier de coach, lors d’un entretien de coaching, le coach va passer régulièrement d’une position focalisé sur le coaché, à une position focalisé sur lui, puis focalisé sur la relation, et cela de manière relativement rapide pour lui permettre de comprendre les jeux émotionnels en cours. Il va utiliser pour cela les neurones miroirs qui vont lui permettre de « vivre » l’émotion de l’autre en étant capable de faire la différence entre l’émotion de l’autre et la sienne. cela lui permet de pouvoir poser « LA bonne question » au bon moment ! C’est à dire la question qui va provoquer le plus d’envie d’aller vers le changement demandé par le client.

    Facile à dire, hein ? Mais à acquérir quand on vient comme moi du monde l’informatique, ne fut pas facile. J’ai pratiqué pendant 1 an à raison de 10 entretiens de coaching par semaine (au moins) pour y arriver de manière correcte et efficace. Pour certains cela sera plus facile, mais en aucun cas ce sera immédiat car cela nécessite de « re-cabler » nos fonctionnements, sauf cas exceptionnel, de précablage initial cohérent.

    Je reviens à mon exemple du cablage de coach. ce mode de fonctionnement peut nuire d’ailleurs dans d’autre cas où l’association durable est nécessaire. Parce que ce mode de fonctionnement « Associé-Dissocié » va nuire au bon déroulement d’une séquence nécessitant l’association complète à l’instant présent pendant des relations intimes par exemple. Pour ma part, j’ai du mettre en place des plages de méditation, pour changer de fonctionnement, quand je suis dans ce cas sous peine de dysfonctionnement érectile. Et ça marche ! 🙂

    De la même manière les danseuses et les pilotes d’avion de chasse désactivent les liens avec les zone sensorielles du vertige (syndrome audio-labyrinthique)… Et les chauffeurs de camions, modifient leur cervelet… (Lisez l’article de Science et Vie c’est édifiant). Alors vous comprenez pourquoi je tiens à la pratique ? Et je comprends mieux maintenant l’approche des professeurs d’art martiaux : « Practice only practice, no question ! »

    Cela me rappelle, un livre de A.E. Van Voght de ma jeunesse qui trouve ici toute son ampleur « Le Monde des Non-A »où Gosseyn le héros modifiait le mode de fonctionnement de son cerveau… Mais c’est une autre histoire. Bien entendu cela n’exclu pas le savoir livresque sur lequel s’appuie nos pratiques, mais le plus difficile à acquérir est bien « LA PRATIQUE » alors… Qu’attendez-vous pour pratiquer ?

  • Quelle est la personne la plus importante pour toi sur terre ?

    vipJ’aime cette question qui embête souvent celui ou celle à qui on la pose. Car c’est terrible de répondre à cette question devant ceux que l’on aime.

    La plupart des penseurs et des religions qui préconisent le sacrifice comme fondement de la morale, partent du principe que si l’on agit dans son intérêt personnel, on nuit forcement à ses semblables. Kant et ses potes, pensent que si on ne lutte pas contre ses propres tendances à l’égoïsme, on va nuire aux autres et négliger leurs besoins.

    Est-on obliger de choisir entre aider les autres et soi-même ?

    Moi ce que j’aime c’est de donner sans rien attendre en retour et cela me fait un bien fou ! le don, c’est magnifique comme cela entretient mon bonheur. mais imaginons que je n’ai rien à donner… Comment alimenter cette source de bonheur ?

    Plus on aide les autres et plus on s’aide soi-même à être heureux… Et plus on est heureux, plus on aide les autres ! C’est un cercle vertueux qui s’auto-alimente ! la gratitude ? C’est chouette et le don alors ?

    Quand on est malheureux on n’est moins porté à l’attention aux besoins des autres… Alors que si on cultive son bonheur, c’est un peu comme si on mettait des lunettes de vue pour voir plus loin que le bout de son nez. Méfiez-vous de ceux qui cultive le malheur et le repli sur soi dans leurs discours, car ceux-la même sont ceux qui vous éloignent du bonheur en vous incitant à refuser l’autre. Le repli sur soi, cultive l’absence de don qui cultive le repli sur soi… c’est un cercle vicieux !

    Quand on se sent bien dans sa peau on peut aider les autres. Alors que faites-vous pour vous ?

    Bien-sûr il y a un piège dans cette démarche qui est de vouloir donner aux autres « POUR » être heureux ! NON !!!! Donner aux autres pour être heureux c’est aller dans le piège de la manipulation… « Après tout ce que j’ai fait pour toi…bla bla… »

    Avant de faire un choix sur une action, il faut d’abord s’interroger sur ce qui va me rendre heureux indépendamment de la contribution aux autres car si mon but c’est de donner aux autres pour les priver de la recherche du bonheur indépendamment de moi alors je lui nuis car je me rends indispensable à son bonheur et cela devient une dépendance… (et ce sera le sujet d’un autre article sur le bonheur)

    Maintenant si il vous reste un doute sur la réponse à la question tire de cet article. demandez-vous « Que pourrais-je faire pour ceux que j’aime si je viens à mourir ? » Vous avez toujours un doute ? Alors c’est qui ?

    Et en cadeau ce lien vers cette magnifique chanson de Florent Pagny :

    [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=g-gh2hIRhkc&w=420&h=315]

  • Ce qui se conçoit bien…

    stroumpf« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement – Et les mots pour le dire arrivent aisément. » cette citation de Nicolas Boileau-Despréaux a pris tout son sens lors d’une soirée que j’ai vécu dernièrement. Ma mère me disait souvent cette phrase et elle ajoutait « In cauda Venenum » (Le venin est dans la queue) quand elle lisait mes rédactions et que j’étais enfant.

    Pour certains d’entre-nous tout est important aussi ils ne peuvent pas « réduire » leurs présentation à l’essentiel puisque tout est essentiel. Et du coup le message est noyé dans un « bruit » de fond. Si pour d’autres ce bruit de fond est signe de travail et qualité. Pour les plus avertis d’entre-nous, ce bruit nuit à la clarté de la présentation ou de l’exposé.

    A la fin de cette soirée, où deux orateurs s’étaient exprimés. J’ai fait un test où j’ai posé quatre questions à beaucoup de participants (plus de 80% des présents) :

    1. L’exposé 1 était sobre, simple et présentait un protocole de travail de manière structurée et ne nécessitant aucune connaissance préalable. Puis un acronyme récapitulant la méthode.
    2. L’exposé 2 était avec de nombreuses références et exemples citant les sources et les origines du travail fourni, puis présentait un outil complexe nécessitant une connaissance approfondie de la PNL et un protocole de travail nécessitant une connaissance approfondie de l’hypnose. Pas de conclusion.
    • Question 1 : Quel était l’exposé qui démontrait le plus de travail ? – Réponse : 2 (95%) – 1 (5%)
    • Question 2 : Qu’avez-vous retenu de chaque exposé ? – Réponse : J’ai bien retenu le premier et Je dois lire le 2ème à tête reposée
    • Question 3 : Pouvez-vous utiliser ce que vous avez retenu de l’exposé 1 – Réponse : Oui 100%
    • Question 4 : Pouvez-vous utiliser ce que vous avez retenu de l’exposé 2 – Réponse : Non 100%

    Bilan de cette mini-étude :

    • L’exposé 1 : « Ca va me permettre de mettre un outil au service des objectifs de mes clients »
    • L’exposé 2 : « Je crois que je vais aller me former à la PNL et à l’hypnose avant d’aller plus loin dans le coaching »

    Et hop ! CQFD (Ce qu’il fallait démontrer…)

    Si vous voulez avoir une belle notoriété et vendre de la formation alors soyez le plus « abscon » possible avec des références extrêmement pointues et une multitude de détails qui prouvent que vous avez la connaissance et que votre interlocuteurs est nul. Puis offrez lui un cadeau inexploitable sans formation, pour qu’il vous achète celle-ci.

    Bonne stratégie marketing non ? Mais cela ne permet pas de devenir coach mais … formateur et vendeur de formation ! (et quel vendeur !) Combien d’entre-nous (les coachs) font cela ?

    Personnellement, je pense que celui qui permet lors de ses exposés, de rendre simple (pas simpliste, bien-sûr) ce qui est compliqué, est celui qui a produit le plus de travail personnel. Et c’est vraiment là que l’on peut percevoir la profondeur du coaching dans cette phrase de Villiers de Lisle-Adam : « Je n’enseigne pas, j’éveille ».

  • Le rôle des rituels dans notre vie.

    6a00d834209e6353ef0147e1b1cf35970bQuand on se questionne sur la nature du bonheur, on en arrive souvent à confondre bonheur et réussite. Or les études récentes sur la psychologie positive nous le prouve de manière scientifique maintenant réussite ne signifie pas bonheur. La réussite matérielle (avoir du fric) ne signifie pas « Je suis heureux ». Bien entendu quand la manque de revenus est criant, il nuit à la qualité de notre vie et alors le manque de fric, signifie bien déficit de bonheur mais l’inverse n’est pas vrai.

    Les études de Daniel Kahneman, prix Nobel d’économie, n’ont mis que peu d’argument en faveur d’un lien hypothétique entre richesse et bonheur. Les individus ayant des revenus supérieurs déclarent vivre à peine plus de moments heureux que les autres, voire même à contrario, ils sont plus tendus et ne consacrent que peu de temps aux occupations agréables. On peut s’étonner du fait que certains deviennent riches et se mettent à déprimer. Combien de personnes après avoir réussit, sombrent dans la dépression, l’alcool ou la drogue ?

    Pour qu’il y a bonheur il faut qu’il y ait :

    • Plaisir (bénéfice immédiat)
    • Sens (bénéfice futur)

    C’est nécessaire sans être suffisant, et il faut bien commencer par quelque chose. Alors si nous nous penchions aujourd’hui sur ces paramètres seulement ? Pour commencer ?

    Combien de temps passez-vous chaque jour dans des activités qui regroupent ces deux caractéristiques à la fois ? Vous trouverez sur ce blog un article sur comment évaluer ce que je fais, quand je le fais : « Comment faire ce qui est important ?« 

    Comment se fait-il que je ne fasse pas plus souvent ce qui est « Important et non urgent » ? Ce qui fait sens pour moi ? Eh bien souvent c’est la peur qui justifie cela : « La peur du regard des autres », « la peur de la pénurie », « la peur de réussir », « la peur de l’échec ». ce sont toutes les peurs de procrastination qui nous paralysent.

    Comment sortir de cet écueil du temps qui passe et qui nous éloigne du bonheur ? Pour répondre à cette question, je vais revenir ici sur un autre article que j’ai écrit sur le coaching :  « A quoi sert le rituel dans le coaching ?« 

    Une manière de sortir de là est de créer ses propres rituels pour entrer dans sa zone d’influence. La zone où tout est sous notre contrôle. L’idée de base est de reprendre le sens d’un rituel. C’est quoi un rituel ? C’est un ensemble de procédure dont le but est de passer d’un espace d’un certain type (Exemple : espace normal) à un autre espace d’un autre type (Exemple : espace sacré) en provoquant un changement d’état de celui qui le pratique.

    Quelques exemples :

    • Le rituel de la messe pour les Chrétiens
    • Le rituel de la prière pour toutes les religions
    • Les ablutions qui initient le passage à la prière pour les Musulmans
    • Les préliminaires amoureux
    • La mise en situations pour les sportifs par le rebond 3 fois de la balle de tennis ou la respiration controlée
    • D’une certaines manière le rituel du salut quand nous visitons quelqu’un
    • Le rituel du thé
    • Le salut au début et à la fin d’un combat dans les arts martiaux.

    En fait dans le cas qui nous intéresse, ce serait le moyen de passer d’un espace non important à un espace important. Passer dans un espace sacré n’est pas anodin. car étymologiquement ce qui est sacré, est « ce », pourquoi, je peux me sacrifier (voir mon article : « Une recette qui donne du sens à la vie ?« ). C’est donc ce qui fait « sens » pour moi.

    Le rituel donc va me mettre sur la « voie du sens ». Il ne reste plus qu’à l’entouré de plaisir immédiat et j’ai la recette : « Un rituel agréable, qui me remets dans le sens de la vie » c’est à dire un rituel agréable qui me rapproche de mon essence. Vous connaissez maintenant les activités qui font sens pour vous et la manière de mettre en place le chemin vers elles.

    Quelques exemples de rituels qui me sont personnels :

    • Chaque matin me lever avant le soleil pour pouvoir méditer 30 minutes
    • (Rituel de couple) Lorsque mon épouse rentre du travail. J’arrête de travailler, et me déconnecte de mon ordinateur ou de toute autre activité. Tandis qu’elle va se rafraichir pour la soirée, je nous installe confortablement autour d’un boisson chaude ou froide selon la saison. Et  simplement nous nous asseyons pour apprécier notre échange. Elle me raconte ses actions de la journée. Et je trouve une raison de la féliciter sur une/des action(s) du jour et je lui indique pourquoi je suis heureux d’être son conjoint. Puis elle écoute les actions de ma journée, et elle me félicite sur une/des action(s) du jour et m’indique pourquoi elle est heureuse d’être mon conjoint.
    • Chaque soir dans ma salle de bain pendant le brossage des dents, je fais la liste des tous les gens merveilleux rencontrés et de leurs qualités, et je me félicite d’être  qui je suis pour avoir vécu cette journée car j’ai fait cette chose de bien aujourd’hui …. (je la détaille)
    • Chaque semaine je prends mon téléphone et j’appelle ma mère simplement pour lui dire que je l’aime
    • Lorsque je rentre dans mon bureau pour la première fois du jour, je prends le temps de méditer (10 min)  tandis que je brûle une feuille de papier d’Arménie.

    Vous pouvez compléter cette liste avec les vôtres ? A vos claviers 😉

  • Le monde a-t-il un sens ?

    sens obligatoireUne discussion « au coin du feu » pendant la chute de grêle de ce matin sur Saint-Prix, a tourné au drame existentiel.

    « Nous faisons des choses dans la vie mais pourquoi faire ? Où allons-nous ? A quoi est-ce que cela sert ? » Et il continuait sa litanie de questions avec le regard dans le vague.

    « Attention ! lui dis-je, Tu vas mal tourner si ça continue tu vas me sortir les trois questions fondamentales de l’humanité. D’autres avant toi s’y sont essayé. Par exemple au lieu de poser les questions, qui suis-je ? D’où est-ce que je viens ? Et où vais-je ? Pierre Dac y répondait « Je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne ! » Quant à Pierre Desproges que j’aime beaucoup comme tu le sais, lui il posait les questions sous cette forme : « Où est dieu, que fait la police ? Quand est-ce qu’on mange ? » « 

    Il me regarda, interloqué, « Il faut que tu tournes tout en dérision ! c’est une manie chez toi! »

    Je lui souriais, « je comprends, ce n’est pas simple que de se retrouver à 45 ans et plus devant des questions si profondes, que le sens de notre vie s’en trouve posé en terme aussi manichéens. « La vie a-t-elle un sens ? »

    Je pense que certains te parleraient là, de dieu, de spiritualité, de conscience universelle, où je ne sais trop quoi. je vais te donner, la réponse que j’ai trouvé sur la route en marchant, en vivant chaque jour avec les miens. Bien-sûr, ce n’est pas une vérité, c’est simplement, ma croyance. Chacun d’entre-nous a ses croyances, et il construit son monde avec celles-ci, car nos croyances se vérifient par l’expérience. Alors, est-ce que le monde a un sens pour moi ? NON !

    Ou plutôt, je vais aller un peu plus loin, est-ce que ce sens, nous est imposé par une entité quelconque ? C’est là que je pense que non. Comment je le sais ? Parce que j’ai rencontré diverses religions, et j’ai trouvé « la mort et la peur de la mort » ou sinon, « l’enfer et la peur de l’enfer« , j’y ai rencontré aussi « le paradis et l’espoir d’une vie meilleure, éternellement belle et bonne. »

    Et surtout j’y ai rencontré des personnes qui en parlent qui y croient et sont alignées, et d’autres qui tuent en suivant les mêmes principes de leurs religions. En regardant l’histoire, j’ai pu m’apercevoir que les guerres de religion ont dévasté la terre en faisant miroiter aux hommes un paradis ailleurs ….

    Alors le monde aurait un sens obligatoire vers la guerre et la religion ?

    Sur le chemin de la vie (Le Camino que je continue chaque jour), je crois aujourd’hui que « le sens que le monde a », est en chacun de nous ! Le monde a le sens que nous lui donnons, nous les humains, avec nos réussites et nos échecs. Avec le progrès haïssable et le progrès qui nous soutient. La perfection du bonheur paradisiaque n’est pas pour moi. Car je sais maintenant que si l’on apprend pas l’échec on échoue à apprendre à vivre. Alors ? Quoi ? Rien n’aurait de sens ?

    vous-etes-ici

    Et si maintenant j’acceptais ma finitude. Si j’acceptais que ma vie a une fin. Que le bonheur passe, comme une brise sur ma joue, et que seule la plus grande conscience me le fait ressentir et percevoir. Comment ne pas rater ce souffle d’air si vivifiant qu’est le bonheur de vivre un instant avec vous ? Avec toi, et tes questions ?

    Le monde a-t-il un sens ? Oui pour moi… Il a le sens du vent du bonheur, après lui il peut y avoir la bise du malheur, avant lui la tempête du chagrin. Qu’importe. Je dois simplement être prêt à accueillir chaque instant qui passe. A accueillir chaque échec comme une invitation à apprendre la vie.

    C’est parce que la nuit existe que je sais que la lumière éclaire le jour. C’est parce je connais la peine, que je peux mieux apprécier le bonheur.

    Quel est le sens que tu donnes au bonheur ? La recherche du paradis pour plus tard ? Ou simplement l’acceptation de ce cadeau que tu as reçu un jour de tes parents : LA VIE !

    Vivez et soyez heureux, ou malheureux, mais surtout faites en quelque chose qui ai du sens. Comme le dit Viktor Frankel, le papa de la Logothérapie  : « Entre le stimulus extérieur et la réponse que l’on donne, on a la liberté de choix« 

    Alors où en êtes-vous sur le chemin de la vie ? je vais vous aider …. regardez à droite voilà où vous êtes. 😉

  • Une fleur violette se réserve à qui peut la surprendre.

    IMG_7268Une fleur violette dans mon jardin cette après-midi, se cachait dans la pelouse. Depuis combien de temps se cachait-elle ? Je ne saurai le dire, mais aujourd’hui, je la vois ! Et oui, j’ai enfin réussi à la voir cette fleur qui était là dans pelouse de mon jardin, discrète et silencieuse. Silencieuse comme le sont les petites fleurs qui ne sifflent pas sous le vent et discrète comme le sont les fleurs sans parfum agressif.

    Ce matin je croyais que ma pelouse n’hébergeait pas ce genre de fleurs or aujourd’hui je donnais un cours de PNL (le dernier jour) et je rappelais aux stagiaires que les croyances se justifient par l’expérience. Et nous avons directement abordé la notion de croyances « ressources » et de croyances « limitantes ». Bien sûr j’expliquais que cela est « conjoncturel » et qu’une croyance limitante, ne devenait limitante que dans la mesure où elle ne permet pas d’atteindre son objectif que celui-ci soit un objectif personnel ou bien un objectif qui viennent de l’extérieur d’ailleurs.

    Certaines pensent que le port d’un attribut est nécessaire pour vivre leur vie et cet attribut fini par être indispensable pour elles. Tout cela parce qu’elle croient être différentes des hommes et avoir des devoirs différents d’eux parce qu’elles sont femmes. Personnellement, je ne le crois pas car je pense que les hommes ne différent pas tant que cela des femmes, et qu’il y a quelque fois plus de différence entre deux hommes qu’entre un homme et une femme. N’oublions pas que je suis un anti « Mars-Vénus » (voir mon billet à ce sujet) et que la science semble aller vers mon idée de la chose.

    Lorsque je croie quelque chose j’agis en conséquence pour justifier ma croyance ! Si je ne crois pas que je vais trouver le beurre, j’ouvre le frigo et… je ne trouve pas le beurre !

    Si je crois que dans mon jardin, j’ai une chance de trouver des fleurs, il suffit d’y aller et je vais faire le nécessaire pour en trouver. Bien-sûr il est possible que je n’en trouve pas quand même. mais… Si je crois ne pas trouver de fleurs dans mon jardin… Pourquoi est-ce que j’irai en chercher ?

    Et joignant le geste à la parole, j’y vais … Dans mon jardin et regardez la photo… Elles sont petites… Toutes petites et elles existent ! Le bonheur est autour de nous… Enfin j’y crois… Le bonheur est en nous… Ca aussi j’y crois… Est-ce que c’est pour cela que je suis heureux ?

    Et vous ? Vous y croyez au bonheur ? Avez trouvé des fleurs dans votre jardin ? Où simplement dans la rue ? Les fleurs sont là …. Pourquoi pas le bonheur ?

    C’est cela la « méthode apprécitiave »… D’abord une croyance… Puis une expérience.

     

  • Une fille se fait violer : Le coupable est le violeur !

    VIOLFaut pas me prendre pour un idiot, quoique quelque fois je sois un idiot moi-aussi parce que je manque de conscience, mais je me soigne. Je viens de lire un article sur un viol… Un article sur un viol qui a eu lieu au Maroc. Cet article est un cri de colère et de désespérance face à un système qui semble être insensible aux douleurs des femmes (J’ai mis le lien vers cet article en fin de mon billet mais lisez d’abord le reste de mon article avant d’y aller)

    A la manière de Zola l’auteure accuse les institutions de ne rien faire. Je suis mal placé pour réellement savoir ce que font les institutions dans ce cas, mais je peux constater que la malaise est grand à la lecture des commentaires.

    Puis je suis tombé sur un commentaire qui m’a fait bondir hors de ma chaise et j’ai senti le sang taper sur mes tempes et la colère monter en moi. En effet comment peut-on accuser les parents qui laissent sortir leur fille avec leur amis d’être coupable du viol de leurs filles ?

    D’après l’auteur de ce commentaire le malaise est sociétal. Je suis d’accord avec lui il est sociétal, en effet, car comment comprendre une société où le coupable est celui qui est violé, celui qui qui est battu, par des hommes qui se comportent comme des animaux !

    Lorsque j’étais ados, j’ai entendu cette phrase d’une maman qui disait à la mienne : « Moi, je lâche mon coq, gardez vos poules ! » et je lui ai répondu et si « ton coq veut garder ses dents, il n’a qu’à se tenir à carreau, si il approche une de mes amis, je lui fais avaler son dentier, OK ? » … Elle est repartie avec son fils sous le bras, et me maudissant… Quelle cette société où l’on accuse les parents de vouloir le meilleur pour leurs enfants simplement parce que ce sont des filles ?

    Pour moi le coupable est « LE VIOLEUR » et c’est le seul coupable. L’être humain se différencie des animaux par son niveau de conscience, Or notre conscience elle même est aveugle de ce quelle ne perçoit pas. A partir du moment où une croyance existe dans notre vie, celle-ci prend sa place. Comment une croyance prend sa place ? En se justifiant par l’expérience et non l’inverse ! Nous construisons nos croyances par généralisation, omission ou distorsion… (Principes de la PNL)

    Une fois qu’une croyance est acquise nous perdons le pouvoir sur elle ! C’est elle qui dirige notre vie en se justifiant par l’expérience. (Voir mon article St Thomas et moi)

    Exemple : Si je pense que la femme est mauvaise (voir la tentatrice qu’était Eve) c’est donc qu’elle ne s’est pas comportée comme il faut si il lui est arrivé cela ! Elle a du être à l’origine de cela, car le pauvre homme s’est fait aveuglé par cette femme, et puis les parents auraient du la protéger … etc…

    A quoi sert la société si ce n’est de protéger les plus faibles ? Voilà mon système de croyance à moi sur quoi il est fondé. cela vaut bien certaines morales qui veulent emprisonner les femmes dans une armure individuelles, car la société ne veux pas prendre en charge son rôle ! Est-ce trop cher ?

    Le sujet n’est pas l’objet. La vraie question n’est pas « Comment ne pas se faire violer ? MAIS « Pourquoi est-ce que je suis un violeur ? » Ce n’est pas la victime la coupable et qui doit se questionner, mais bien le violeur qui doit chercher dans son système de croyance quelle est la croyance qui pilote ?

    Notre humanité est à ce prix 

    Voilà l’article de référence : http://www.hyawhowa.com/violez-impunement-jaccuse/

    A bientôt

  • Les vacances, un bon moment pour faire le point.

    CroisementVous allez partir en vacances ? c’est génial, non ? Un peu de calme, ou du farniente, où des vacances en marchant, voire un beau voyage en vélo, pourquoi pas ? Et si vous transformiez vos vacances en « vacances intelligentes » ?

    Les vacances c’est aussi le moyen de faire le point sur sa situation personnelle. Globalement la méthode qu’utilisaient les bâtisseurs de cathédrale peut éclairer notre construction de vie, car finalement construire sa vie n’est pas une simple action de construction ? Certains pensent que les plans sont déjà fait et qu’ils peuvent uniquement choisir de trouver la voie qui lui est destinée, d’autres pensent que les plans sont à faire et que seul le hasard dirige les choses et qu’ils doivent sortir du chaos par leur propre volonté. Mais tous peuvent à un moment où à un autre faire le point !

    Je résume les 5 phases du travail d’un bâtisseur :

    1. La première phase est la phase de la découverte et de l’extraction de la matière première. C’est un travail d’extraction de la pierre « brute ». C’est un travail qui se fait avec vigilance et persévérance, car la pierre est fragile et peut se fendre si on n’y prends garde. c’est un travail où celui qui commence le travail va devoir aller au fond de ses ressources internes, dans le silence. Rechercher qu’elle type matériau sont sur sa route, car c’est cela qui va déterminer avec le climat environnant le type de bâtisse à construire. Et oui on ne construit pas le même type de maison au Maroc où la pluie est plus rare et dans le nord de la France avec ses maisons en briques, où en montagne où la neige abonde ainsi que la pierre avec ses maisons aux toits pointus et leurs murs épais, ou les chalets canadiens. Ici nous devons creuser au fond nous pour découvrir tous nos talents. La volonté et le discernement sont à l’oeuvre 😉
    2. La deuxième phase est la phase de planification et du choix du lieu de construction. C’est la phase où l’on dessine la maison à construire ou on essaye de retrouver le dessin que l’architecte nous à fait, pour ceux qui pensent que tout est écrit, mais finalement cela revient au même dans les faits. Cela nécessite ouverture d’esprit et méthode dans la salle du trait, où se dessine notre vie. A la règle, notre capacité à avoir le compas dans l’oeil. C’est une phase où il ne faut pas oublier la direction de nos travaux, c’est là que le choix de l’objectif va devenir pour nous une règle de vie.
    3. Apporter les matériaux sur le terrain est le but de la troisième phase. C’est souvent ici que le bât blesse car nous ne sommes pas obligés de construire notre maison sur place, nous pouvons « choisir » le lieu si nous avons les moyens de déplacer la pierre. Par exemple, quel est l’effet levier qui va nous permettre de réussir à travailler moins pour gagner plus ! 😉
    4. C’est la phase de construction proprement dite. C’est là que l’on va élever les murs que l’on va vérifier que tout est d’équerre ! C’est la phase qui est souvent privilégiée et malheureusement sans les phases précédentes c’est comme si on donnait un coup d’épée dans l’eau. Et sa la phase suivante, c’est… pareil… Toutes les phases sont utiles.
    5. La cinquième phase est la phase où l’on fait le point. C’est celle du retour sur soi, la phase où l’on peut lisser les murs. C’est la phase  des vacances où les mains dans les poches, on peut admirer ou vérifier le travail accompli. C’est le moment où l’on peut s’apercevoir que l’on a une envie d’agrandir sa maison, où l’on voit que le travail fait peut-être fait plus simplement qui sait ? C’est travail indispensable que l’on fait pendant les « vacances ». car les vacances ne sont pas un moment où l’on est « absent » en laissant sa place vacante dans le monde. Nous sommes toujours dans le monde. la différence c’est que le travail est fait avec les mains « vacantes » ou vides ! C’est un moment aussi où l’on peut décider d’ajouter à ses talents d’autres compétences, d’autres points forts.

    Alors vous partez en vacances ? C’est génial non, Profitez-en pour faire le point ! Pourquoi pas avec un coach, durant le mois d’août ? En 4 séances vous ferez un véritable saut quantique c’est à dire un saut immédiat et en plus « non réversible » car cela c’est l’effet coaching.

    Vous pouvez aussi en profiter pour apprendre la PNL et/ou l’hypnose avec moi, ou avec d’autres, bien-sûr, et cela me ferait plaisir de vous voir dans mes locaux du 10 au 19 août pour la formation de praticien PNL et praticien hypnose.

    Et maintenant je pars marcher quelques jours sur les chemins du mont Lozère, pour faire moi-même ce point, suis-je en vacances ? oui ! Mais je ne laisse pas ma place vacante dans le monde… Et la maison continue de vivre au rythme des enfants et des petits enfants. 🙂