Étiquette : coach

  • Les dégâts du secret dans les familles

    Une fois n’est pas coutume je vais commencer mon article par vous faire visionner un petit extrait (60 secondes de ratatouille, ce film magnifique de Pixar. Alors… Regardez et lisez ensuite la suite …

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    Vous avez vu ? Edifiant non ? Est-ce que cela ne vous jamais est arrivé ? Non ? Et pourtant cela arrive dans presque toutes les familles, ou avec nos amis. Enfin cela arrive particulièrement avec … Nos amis ! ceux qui veulent bien se confier à nous. Et oui, pour qu’il y a ce type de comportement il faut qu’il y ait un secret à confier.

    J’ai déjà lu la phrase qui dit que « Dès que deux personnes connaisse un secret il y a une de trop ! » Et vous par rapport au secret où en êtes-vous ? Etes-vous prisonnier du secret ? Un prisonnier volontaire ou non volontaire ? Parce que le problème se situe à cet endroit là !

    Exemple : je suis coach et donc dans mon contrat de coaching je suis astreint à la discrétion (puisque le secret professionnel, ne concerne en France que certaines catégories de personnes définies par la loi)… moi le secret, je le cultive par la discrétion, malgré tout si j’avais connaissance d’un crime… Ce serait différent … »Dura lex sed lex » la loi est dure et c’est la loi… Au delà, il y a le choix de la désobéissance civique quand la loi est (ou semble) injuste et que l’on se bat contre la loi, car on estime que la justice et au dessus de la loi… Mais cela est un autre débat, je vous renvoie à un film magnifique, et très dur, sur la guerre d’Espagne : « le labyrinthe de Pan » qui traite magnifiquement de ce sujet épineux.

    Oui, le secret est un sujet épineux car il a un lien direct avec la liberté ! mettre quelqu’un dans le secret c’est le priver de liberté… Dans un certain sens mais c’est aussi lui permettre de garder sa liberté si il décide de ne pas rester prisonnier quelque soit le prix à payer. Car le secret, prive l’autre de liberté par le poids du prix à payer pour sortir de ce secret.

    Quand un membre de la famille, dit à un autre : « Je vais faire une fête et je t’y invite mais n’en parle à personne » … Et bien il décide de prendre en otage l’autre qui va par le fait même du respect du secret s’éloigner de ses proches. le secret par les liens qu’il créé entre certains sépare des autres.

    Souvent c’est un bon moyen de séparer les gens de leur famille, de les isoler et les rendre dépendant et ce système manipulatoire peut amener à des dérives sectaires.

    Personnellement, quand on me dit « je vais te confier un secret », je sais que je vais le garder … Peut-être ou peut-être pas…. Et je le dis !

    Je ne garde un secret, que lorsqu’il est conforme à ce que mon niveau de conscience peut valider, en conformité avec mes valeurs.

    Vous connaissez mes valeurs ? Bien… Alors partageons un secret ensemble : « Je vous aime ! » Comment ça ce n’est pas un secret ? Vous le saviez déjà ? 😉

  • Sauvez ma fille : elle est agoraphobe mais… Elle ne peut pas venir 😉

    Foule– Bonjour Madame, donc, votre fille est agoraphobe ?
    – Oui c’est cela !
    – Et donc elle ne peut pas se déplacer ?
    – Oui, car cela provoque chez elle des crises d’angoisse !
    – D’accord, Elle ne peut pas de déplacer car cela provoque chez elle des crises d’angoisse. C’est bien cela ?
    – Oui, exactement ! Alors, Monsieur, pouvez-vous l’aider ?
    – Je ne sais pas madame.
    – Ah !?
    – Oui, je ne sais pas car il est nécessaire tout d’abord que je puisse m’entretenir avec elle, pour répondre à cette question. Puis-je lui parler ?
    – Maintenant ?
    – Oui, pourquoi pas ?
    – Elle n’est pas là !
    – Ah ? Elle ne peut pas venir car cela provoque des crises d’angoisse et elle n’est pas là ?
    – Non, elle est sortie.
    – OK, donc elle n’a pas de crise d’angoisse aujourd’hui ?
    – Non, effectivement.
    – Donc il y a des moments où elle n’a pas de crise d’angoisse ? C’est super ça !
    – Oui…
    – OK, pouvez-vous lui demander de m’appeler pour échanger sur sa phobie au téléphone ? Cela ne devrait nécessiter que quelques minutes.
    – Vous êtes sûr ? Vous ne voulez pas venir ?
    – Je suis sûr, Madame, je ne viendrai pas chez vous pour vous faire payer quoi que ce soit, c’est à dire mon déplacement et ma consultation, sans avoir eu d’abord un échange téléphonique avec votre fille.
    – Cela va être difficile ! Ah, pourquoi d’après vous ?
    – Parce qu’elle doit aller chez son père la semaine prochaine.
    – OK, alors la semaine d’après ce sera possible.
    – Oui, mais elle a l’école….
    – Je comprends, cela semble très difficile que votre fille m’appelle, Madame, votre fille agoraphobe, passe son temps dehors de chez vous ? Et elle n’a pas de portable ? C’est cela?
    – Non ! Elle a un portable.
    – Super ! Alors elle peut m’appeler avec son portable ?
    – Cela est possible, oui.
    – Bien ! Alors j’attends son appel, puis je vous recontacte.

    Que croyez-vous qu’il se passât suite à ce bel échange avec cette maman affolée ? Vous ne savez pas ? La fille ne m’a pas appelé ! Mais la mère m’a recontacté. Toujours affolée… Je vous raconterai dans un prochain billet, l’échange avec la maman. Allez… En quelques mots… Voilà le contenu :

    – Bonjour, Monsieur, ma fille ne vous a pas appelé ?
    – Non, Madame…
    – …/…
    – Et comment va-t-elle ?
    – C’est bizarre… Ella va mieux ! Je n’y comprends rien. Mais… Elle m’a dit qu’elle vous avait appelé.. Ce n’est pas vrai ???
    – Super, (Rire) votre fille a changé de pathologie ! De Agoraphobe, elle serait devenue, menteuse ? (Rire) Mais, dite-moi, menteuse, n’est pas une pathologie… Quoi que …
    – (Rire)… Ou c’est cela…
    – Et vous là dedans ? Comment allez-vous ?
    – Je suis perplexe et angoissée…
    – (Silence…) Donc vous m’avez appelé pour les angoisses de votre fille et maintenant que votre fille va bien… (Silence…) Vous êtes angoissée ? C’est cela ?
    – (Silence) Non pas vraiment… (Silence) Mais …(Silence) Oui ! C’est cela vous avez raison !
    – OK, donc j’ai une bonne nouvelle et… (Silence)
    – Une mauvaise c’est cela ?
    – Non pas vraiment et une autre bonne nouvelle…(Rire)
    – (Rire)
    – La première « votre fille n’est peut-être plus agoraphobe… Peut-être une histoire de bénéfice secondaire… Pourquoi pas ?
    – … C’est quoi un bénéfice secondaire ?
    – C’est un bénéfice inconscient qui justifie de garder un problème conscient …
    – Ah ?
    – Oui il y en a un certain nombre… 9 ou plus… Par exemple :
    * l’excuse pour ne pas faire quelque chose,
    * l’habitude car changer c’est « dangereux »
    * l’exutoire, l’évitement,… etc..
    * le pire c’est peut-être l’identité … Car le problème est ma raison d’être !
    Vous voulez la deuxième bonne nouvelle ?
    – Oui !
    – Bien alors voilà, vous êtes avec moi au téléphone et vous avez un problème… La bonne nouvelle c’est que vous avez appelé la bonne personne pour vous aider !
    – (Rire) Vous êtes un bon vendeur, non ?
    – Ca dépend, vous êtes une bonne acheteuse ? (Rire)

    Bilan de ce billet. La maman a découvert à ses dépends, que vouloir sauver l’autre malgré, lui ne fonctionne pas. (cf Triangle de Karpman) et moi … J’ai permis à cette dame d’économiser de l’argent sur une thérapie pour enfin s’occuper de son problème à elle, et de le dépenser dans un coaching personnel ! 😉

    Car dans cette histoire… Qui a un problème ? La mère ou la fille ? La dame voulait un praticien TIPI, pour sa fille, et elle a trouvé un coach, pour elle !

    Bien à vous

  • Savoir célébrer un entretien d’embauche.

    Souvent je dis à mes « élèves coach » soyez le premier fan de vos coachés (celui que vous accompagnez). Et je viens de toucher du doigt que dans ma pratique je suis et je reste le président du club de fan des mes coachés personnels.

    Bien entendu, pour enseigner le coaching, je continue de manière assidue la pratique du métier et j’ai rencontré ces derniers temps des clients exceptionnels. Bon d’accord je dis toujours cela de mes coachés mes c’est VRAI ! Ils sont toujours exceptionnels !

    Dernièrement je travaillais avec une manager qui voulait recruter une assistante pour son service. Elle fait appel à sa DRH qui lui envoie trois candidates, triées sur le volet, pour l’entretien de validation et de choix.

    Elle les a reçu et à fait son choix en fonction de ses critères personnels : dynamisme, professionnalisme et compétences. Les compétences et le professionnalisme avait été « pré trie » pour le reste c’est à elle de voir. 😉

    Une fois la sélection faite, elle a convoqué la lauréate et lui a demandé « Savez-vous pourquoi je vous ai sélectionnée ? »
    – « Non, pas vraiment parce que j’étais celle qui correspondait le mieux à vos critères ? » à répondu l’assistante
    – « Bien entendu mais au delà de ces critères vous avez démontré que vous aviez parfaitement compris les deux axes du poste proposé. Je suppose que vous avez préparé votre entretien ? Vous étiez accompagnée dans ce but ? »
    –  » oui, je me suis préparée et oui j’étais accompagnée »
    – « Alors bravo, car vous avez fait le bon choix et votre préparation montrait clairement que vous saviez, au delà de l’analyse du poste, mettre en valeur vos qualités pour prouver que vous étiez la femme de la situation. Notre entretien me conforte dans l’idée que j’ai fait le bon choix, merci de votre franchise et de votre engagement. »

    L’assistante était rayonnante, et pas seulement parce qu’elle avait décroché le poste mais aussi parce que son travail était reconnu à sa juste valeur.

    Et vous les recruteurs, savez-vous reconnaître et valoriser la personne que vous embauchez ? Savez-vous entretenir la motivation de vos collaborateurs ? Par la forte stimulation positive, la responsabilisation et un haut niveau d’exigence, entouré par un environnement positif ? Voici quelques points qui entretiennent cette motivation et il y en a d’autres… Vous voulez les connaître ? Par exemple : l’acceptation inconditionnelle, des objectifs alignés sur nos valeurs et des challenges clairs, des limites aussi claires, et un apprentissage constant… Vous en voulez d’autres ?

    Et si vous suiviez une formation de manager coach, peut-être ? Et si vous vous renseignez sur cette formation ? Comment entretenir la motivation ?

  • Ce n’est pas au vieux singe…. 🙁

    MasterClassVous connaissez certainement cette expression : « Ce n’est pas au vieux singe que l’on apprend la grimace ».

    Quelle tristesse dans cette phrase, et quel désespoir pour les vieux de plus de 30 ans, si ils prennent cette phrase au pied de la lettre. Je pense que tant que je serai capable d’apprendre, je serai capable de vivre. Quelle tristesse que de savoir que l’on ne peut plus apprendre. Quelle tristesse que de dire ou d’entendre dire : « Je ne peux pas apprendre » ou « Je sais ! » à propos de tout et de n’importe quoi.

    Il y a quelques temps, j’ai commis un article sur l’apprentissage et sur ma mère qui a suivi une formation de praticien en hypnose à 81 ans. (Vous pouvez le lire ici). Dans cet article je parle du bienfait de l’apprentissage permanent. Au delà de cet effet bénéfique, une question que je me pose est « qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? » et je dois dire qu’une partie de la répons est pour moi « Transmettre et aider » mais, que transmettre si je ne continue pas à apprendre. Chaque jour m’apporte des occasions d’apprendre.

    Allez je vous donne en mille ce que j’ai appris hier … Vous le savez déjà ? J’appris à faire un noeud à ma lacets qui tienne  grâce à TED… Grâce à Terry Moore, que je remercie du fond du coeur.

    Voici la vidéo édifiante de mon apprentissage… et Have fun … Profitez de ce moment : « APPRENEZ !!! » et pour ceux qui n’auront rien appris de la vidéo, qu’avez-vous appris hier ? Partagez avec moi 😉

    [ted id=1150 lang=fr]

    Maintenant je vais vous transmettre ce que je crois avoir compris et mis en application dans l’école que j’ai créé (No Limit Coaching). Voici les niveaux d’apprentissage :

    • Inconsciemment incompétent : à ce niveau la personne ne sait pas que cela existe, et ne sait pas l’étendu de ce qu’elle ne connaît pas.( en entreprise : Pas de terme, extérieur à l’entreprise – compagnonnage : Profane )
    • Consciemment incompétent : à ce niveau la personne sait qu’elle ne sait pas ! Quel progrès ! ( en entreprise : Junior, Apprenti – compagnonnage : Apprenti )
    • Consciemment compétent : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et doit y porter son attention pour faire. ( entreprise : Senior – compagnonnage : Compagnon )
    • Inconsciemment compétent : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et elle le fait sans y penser. Elle connaît tous les trucs et astuces du métier. Et c’est là que le danger est le plus grand à cause du syndrome de Peters. ( entreprise : Expert – compagnonnage : Compagnon )
    • Consciemment incompétent de sa capacité à transmettre : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et n’a plus besoin d’y porter son attention pour le faire, mais elle sait qu’elle ne sait pas transmettre, et veut apprendre à le faire. ( entreprise : Expert – compagnonnage : Maître )
    • Consciemment compétent de sa capacité à transmettre : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et n’a plus besoin d’y porter son attention pour le faire, elle sait qu’elle sait transmettre, et doit y porter son attention. ( entreprise : Tuteur – compagnonnage : Maître )
    • Inconsciemment compétent de sa capacité à transmettre : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et n’a plus besoin d’y porter son attention pour le faire, elle sait qu’elle sait transmettre, et n’a plus besoin d’y porter son attention. Elle peut rester focaliser sur la motivation de l’autre et ouvre le champs des possibles. ( entreprise : Mentor – compagnonnage : Maître )

    ATTENTION DANGER : Le syndrome de Peters… C’est quand l’expert se connecte à ses peurs et qu’il confond savoir et pouvoir.

    La transmission est une boucle qui passe par :

    • Je reçois
    • Je crée
    • Je donne
    • Et l’on recommence !

    Mais si vous regardez bien cette boucle il y a un début …. Où est-il d’après-vous ? C’est simple….. Vous voyez ? Non ? Le début c’est… je crée puis je donne et je reçois….

    Pour que cette boucle fonctionne il faut quelque chose à donner. Et c’est pour cela que pour moi un master coach est un créateur….

    Un coach certifié qui a créé SON outil peut ensuite en faire profiter les autres ! C’est pour cela que les d’après moi, une formation de master commencent par : « Puisque tu es coach et que tu pratiques ton métier… et que maintenant que tu es un expert… Alors veux-tu créer ton chef d’œuvre de maître que tu transmettra aux futurs maîtres ? »

    Voilà, mon état d’esprit …  Et vous ?

  • Le coaching interne piste intéressante pour les PME

    great resultsJe peux constater que de plus en plus de DRH ou de personnes travaillant dans les DRH se forment au coaching, dans l’école No Limit Coaching, par exemple, ou dans d’autres bien sûr. 😉

    Dans les grandes sociétés, le « service interne de coaching »  tend à se développer pour certaines catégories de personnels. Daniel Perttersson dans son livre « Le guide pratique du coaching interne » aux éditions Gualino, partage avec nous son expérience dans le création de son poste de coach interne dans son entreprise de l’époque, il n’y a pas si longtemps , en 2004.

    A la fin de son livre elle décrit dans un chapitre une comparaison entre les prestations de coaching par un coach externe et un coach interne en terme de coût et d’efficacité. Et j’ai pu constater que les tarifs n’ont pas beaucoup évolués entre 2004 et aujourd’hui. Exemple : un contrat de coaching oscille autour de 8000€ (Source ANDCP n°452 de septembre 2004 alors que la prestation d’un coach interne revient à 2000€. Pour le coaching d’équipe ou un team-building alors qu’un  prestataire extérieur facturera 6000€, si c’est le coach interne qui intervient on tombe à 1800 € (voire 2000€).

    Trois coaching suffisent pour amortir le salaire d’un coach interne, charges comprises ! A tel point qu’un service de coaching interne est un centre de profit plutôt qu’un coût pour l’entreprise. Etonnant non ? Et le résultat est observable mais aussi, mesurable et chiffrable !

    Bien entendu il y a des écueils et des difficultés à créer ce poste, voire ce service, de coaching interne et cela pour le coaché et pour le coach voire pour le coaching en général.

    Certains de mes confères vont sauter au plafond à la simple idée d’un coach interne, en plaidant qu’une relation de subordination est contraire aux code de déontologie, ce à quoi je répondrai cela dépend du contrat établi avec l’entreprise et le coach interne ! La définition du poste et les garanties de part et d’autre. cela dépend à qui est rattaché le service de coaching interne et qui est le bénéficiaire de l’accompagnement. Bien sûr les dangers entre la manipulation et le « copinage » sont important… Et le syndrome de « Monsieur Perrichon » où le sauveur est perd doivent restés présent dans l’esprit de celui qui crée le poste. Si nous avancions dans l’idée iconoclaste d’un coach interne ?

    Imaginons quelques scénarios :

    • Coach interne rattaché à la DG : Tous les salariés peuvent en profiter ! C’est la meilleure façons d’optimiser le coaching
    • Coach interne rattaché à la DRH : gestion des cadres plus ambitieuse
    • Coach interne rattaché à direction commerciale : Attention au coaching de performance à outrance

    Il est clair que chaque scénario doit-être envisagé avec la DG et les cadres concernés. Une autre question qui se pose est : Qui va diriger ce service ? Et comment sélectionner les coachs internes, et quel est le périmètre de leur mission ? Finalement créer une service, ou un simple poste de coach interne ne s’improvise pas, cela passe par une méthodologie fine et diverses étapes à comprendre et acquérir.

    C’est cela que je propose aujourd’hui aux dirigeant de PME, créez votre service (ou le poste) de coach interne. Pour cela j’ai mis au point quelques outils qui vont de la délégation de manager de transition pour vous accompagner dans cette démarche, à la formation de manager coach qui est une des première étape vers ce but : AVOIR UN COACH INTERNE GARANT DE LA MISE EN ACTION. Beau programme, n’est-ce pas ? Et que les coachs « externes » se rassurent il restera toujours ceux qui veulent être coaché par un coach spécifique extérieur à l’entreprise… Il reste un marché 😉

    Je peux présenter cela à votre DG ou à vous même et au TOP management lors de petits déjeuners organisés avec mes partenaires Français sur Paris, Austin Kellas International et, mes partenaires Marocains à tanger, Horizon RH et à Casablanca, IMBT

    Vous pouvez me contacter, pour connaitre nos prochains « petits déjeuners » à Paris, Casablanca ou tanger…. Et je peux même venir dans votre ville spécialement pour vous, pourquoi pas 😉

  • Le coach, cette vedette… Un modèle ?

    pcarniAujourd’hui je viens de terminer le troisième séminaire de formation de base des coachs de Casablanca de la promotion 5. Comme d’habitude après ce séminaire, je me suis invité à réfléchir sur la suite à donner à ma carrière, à ma vie à cheval sur les deux continents de ma vie, que sont l’Afrique où je suis né et l’Europe où je vis aujourd’hui.

    C’est un moment privilégié que ce moment où je fais le point. C’est un moment magique où je peux évaluer où j’en suis par rapport à mes objectifs. Un moment aussi où je me permet le rêve… Qui est la troisième phase de l’Appreciative Inquiry, la phase « Dream »… En Français « Devenir »…

    Le coach peut (et souvent va avoir) plusieurs postures… Il est tour à tour coach

    • Dans l’intimité de la relation à l’autre en coaching individuel,
    • Organisateur de la motivation, coach utopique, harmonique, et même répétiteur quelque fois dans le coaching d’équipe
    • Animateur dans le Team-Building
    • Transmetteur d’outils en formation où il donne ses propres outils…
    • et même animateur vedette dans le coaching collectif

     Le spectacle ? Et oui… Il a des coachs vedettes ! Bien-sûr, et cela ne me choque pas car grâce à eux le coaching pout être mieux connu. Ils (et elles) entrent dans une catégorie que je ne veux surtout pas aborder, la catégorie des athlètes du coaching:

    • Coureur pour une émission de télévision,
    • puis une émission de radio,
    • puis une conférence sur un sujet,
    • puis une soirée sur un autre sujet…

    et ainsi va la vie, sous le feux des photographes, des journalistes (même quelques fois ils ont eux-mêmes journalistes…. 🙂 )

    Certains de mes élèves ont choisi cette vie et je les soutiens dans cette voie car c’est leur voie… Et que cela les porte.

    Certains me demandent le coach doit montrer l’exemple, non ? Et bien je réponds non ! Ce n’est pas là que se situe le coaching, l’exemple n’est la nécessaire et même c’est plus plutôt contraire à l’esprit….

    Quelques exemples :

    • Je suis moi-même, un personne reconnue « Travailleur handicapé » … Est-ce que cela veut dire que je ne vais coacher que des handicapés ? Non bien sûr !
    • Mes enfants sont grands, est-ce que cela m’empêche de coacher des parents sans enfants ?
    • Je suis un homme … Ne puis-je coacher que des hommes ?

    Et j’en passe… Bien sûr le paraître n’est pas l’être… L’avoir n’est pas le faire, ni l’être !

    J’aime rencontrer l’humain, sans la barrière des médias et du paraitre, le partage avec mes clients que je rencontre réellement…

    Bien sûr j’anime des conférences à l’occasion, bien sûr je participe à des salons où de grandes manifestations et … je me suis aperçu que ce n’est pas cela qui m’apporte mon « salaire »…

    Ce week-end, avec mes 20 stagiaires… j’ai reçu mon salaire… Ce week-end lors des rencontres avec les masters que j’accompagne, individuellement, j’ai reçu mon salaire … Je suis réellement un importateur de doute et un exportateur d’énergie … je suis réellement connecté à cet enthousiasme quand je suis coach… quand je suis moi, quand je me rapproche de mon être….

    J’ai l’impression d’être un allumeur de réverbères… derrière moi la lumière… devant ? J’ai confiance !

    Le moment où… je peux me retirer et partir … C’est le moment où je rencontre réellement l’amour… La chanson de Florent Pagny « savoir aimer » vous connaissez ? Voilà ma vie… Et j’en suis heureux… Et les coachs vedettes ? Et bien eux aussi ils ont besoin de se poser et de pouvoir partager avec un coach qui n’est pas … un concurrent ! LOL

    Et vous ? Quel coach êtes-vous ?

  • Ce qui me rend heureux en tant qu’enseignant.

    MasterClassCela faisait longtemps que je n’étais plus venu, m’entretenir avec vous. Promis, cela ne se reproduira plus… Bon d’accord, je fais ce que je veux et cela se reproduira, bien entendu. On dirait une promesse d’ivrogne, me direz-vous ? VOUS AVEZ RAISON !

    Encore une fois, je tergiverse et ne rentre pas directement dans le vif du sujet… Allons, allons ! Pierre tu t’égares, comme d’habitude.

    Ce billet, viens d’une expérience vécu hier… Et que j’avais bien entendu vécu auparavant. Qu’est-ce qui me rend heureux dans mon métier de coach et dans celui d’enseignant en coaching ?

    C’est de voir, mes coachés, avancer seuls après m’avoir rencontré.

    Et en tant qu’enseignant ? C’est pareil !

    Mes élèves prennent du plaisir à apprendre ? Ils réussissent ? Ils sont indépendants ? Il réussissent mieux que moi ? dans le domaine ? Alors là je suis vraiment heureux.

    Pourquoi pratique-t-on son métier ? Pour recevoir son salaire…

    Mais qu’est-ce que le salaire d’un gars comme moi qui suis mon propre patron ? Est-ce que c’est l’argent ? L’argent n’est pas une fin en soi. Il n’est qu’un moyen pour obtenir un passeport vers … Le bonheur ? Pourquoi pas ?

    Mais est-ce que cela suffit ?

    Le salaire, lui, sert réellement de passeport vers SA vraie vie ! Vers la réussite, vers le bonheur, vers tout ce que vous voulez y mettre pour en faire votre vraie vie : Amour, joie, peines (pourquoi pas ?) et autres choses qui sont toutes des moyens pour aller vers VOTRE VIE !

    Ben voilà, hier j’ai publié le travail d’une stagiaire, en route vers le métier de coach… Une stagiaire qui profites du temps passé sur les bancs de mon école pour se développer… Elle ne travaille pas pour « un diplome » mais pour pratiquer un jour la beau métier de coach dans la fluidité de l’être…

    J’ai lu son travail… puis je me suis penché sur ses « devoirs »… Sur son travail au quotidien et j’ai pu apprécier, le changement… l’évolution entre le jour un et aujourd’hui et …Whouaouuuuu…

    La joie m’a envahi ! Son travail ? C’est MON salaire ! Plus que l’argent que j’ai reçu, par son inscription… Son travail est réellement ce qui fait la différence.

    Mes élèves ne le savent pas forcement… quand ils m’envoient leurs devoirs… C’est LA que je reçois réellement MON salaire… Pas quand ils signent leur chèque…

    Etonnant, non ?

  • Ouverture et/ou focalisation où mettre le curseur ?

    6a00d834209e6353ef016305e7f923970dDans un article précédent, intitulé « La vertu de la frustration« , je parlais de l’échelle émotionnelle en 7 niveaux. Le septème niveau s’appelle l’interactivité, lisez l’article si vous voulez en savoir plus ;).

    Si maintenant je prends mon article sur Cromwell je parle de la focalisation sur un objectif.

    Or la grande vertu de l’objectif est de nous focaliser vers un point donné de notre histoire à venir et finalement son corollaire est « la focalisation permet de ne pas être distrait par ce qui nous entoure » et donc… Plus d’interactivité. Nous perdons une partie de ce qui fait notre richesse…

    Avoir un objectif peut-être indispensable pour atteindre notre objectif et être ouvert à notre environnement et aux autres peut aussi être indispensable. je vous donne un exemple : la recherche de l’âme soeur (si cela existe…).

    Méthode par l’objectif :

    • Définir à quoi elle ressemble pour être sur de la reconnaître en entrant dans une pièce si elle est là.

    Mais cela part du principe de tout est sous mon contrôle, que tout est immanent. Or l’amour est pour partie seulement immanent. Nous ne tombons pas amoureux simplement parce que nous le voulons, il reste une partie transcendante à l’amour… et donc.. Il est possible que l’âme soeur ne ressemble pas du tout à ce que l’on a espéreré…

    Et alors ? On se plante !!!! L’objectif  à tout prix n’est pas la solution !

    Méthode par l’ouverture d’esprit (inteactivité)

    • Rester ouvert à toutes les personnes rencontrées sans chercher à percevoir réellement l’ame soeur, se laisser porter par la vague de l’opportunisme.

    Là, nous allons rencontrer, beaucoup de personnes, faire des essais, se blesser aux épines nombreuses des roses que nous allons cueillir et finalement avec toute les chances de ne pas rencontrer celle que nous ne recherchons pas….

    Et alors ? On se plante !!!!

    Alors quoi ? Où est la solution ? 

    • Certainement dans un mixage entre les deux méthodes… De l’objectif avec de l’ouverture d’esprit et d’opportunisme. Comme le tir à l’arc… Je vise et… je lâche la corde ! Ce n’est pas pour rien que Cupidon est un archer ! 😉

    Par exemple :

    Je définit l’âme soeur au plus prês de ce que je souhaite et… je m’empresse de faire confiance à mon inconscient en me focalisant sur … les autres et l’interactivté… Je reste à l’écoute de la vie et de ses opportunités… Enfin je lâche prise quoi !

    Facile ? Houlàlà … Peut-être pas mais j’ai une idée…

    Et si vous me racontriez votre plus grande réussite dans la vie ? Et si nous entrions ensemble dans cette recherche par la méthode appréciative (Appreciative Inquiry) ? Pour voir la beauté à l’extérieur il faut être sûr que la beauté existe… Regardez en vous… C’est beau hein ?

    C’est un début maintenant  en route ! Vous voulez en savoir plus ? Contactez un coach de l’équipe No Limit Coaching… Je suis sûr que lui il saura ! 🙂

    Bien à vous

     

  • Le coaching par téléphone est une chance.

    6a00d834209e6353ef0168e8f99530970cCes derniers temps j’ai rencontré des dirigeants de toutes les professions à la recherche de Zen (itude ?)… Et même des dirigeants que j’affectionne particulièrement :

    • Un plombier (tout seul)
    • Un maçon (présent sur le salon avec son épouse)
    • Une architecte d’intérieur avec une belle orientation Fengshui !

    Et là j’ai eu la fameuse question (de la mort qui tue) bateau ( tous les bateaux, tous les oiseaux…) : « Qu’est-ce qu’un coach ? »

    Et là je me lance dans … Rien justement !

    Je ne me lance pas dans l’explication habituelle : Un coach c’est quelqu’un avec qui nous avons envie de faire un bout de route car nous savons qu’il va nous permettre d’atteindre notre objectif plus vite et plus facilement que si nous étions seuls !

    Car le coach ce n’est pas que cela !

    • Le coach c’est un importateur de stress c’est à dire quelqu’un qui permet de faire diminuer celui-ci
    • Le coach c’est aussi un exportateur d’énergie qu’il fait augmenter
    • Le coach c’est un professionnel source d’inspiration, et révélateur de motivation
    • Le coach c’est un révélateur de talents
    • Le coach c’est un professionnel de bon sens
    • Le coach c’est….

    Bouuuuuuuuuuuuhhhhhhhhhhhhh….. Ce n’est pas fini cette liste ? Si au lieu d’en parler on le pratiquait hein ? ce serait plus facile ! Alors allons-y, voulez-vous ? Répondez à ces questions pour vous :

    • Citez-moi trois choses que vous faites de bien ?
    • Citez une chose que vous pourriez améliorer ?
    • En quoi est-ce un problème pour vous de ne pas améliorer cela ? (important pour vous… pas pour les autres !)
    • Si vous ne réglez pas ce problème d’ici un an, le 31 décembre 2010 (par exemple) que vous arrivera-t-il ?
    • Est-ce ce que vous voulez ? (si vous répondez OUI, le coaching ne vous concerne pas !)
    • Que préfèreriez-vous à la place ?

    Voilà un premier objectif à clarifier ! Et là le coach peut être utile ! Le coach accompagne des personnes en bonne santé pour aller vers leur objectif :

    Pas besoin d’aller mal pour vouloir aller mieux !
    NE PAS CONFONDRE COACHING ET THÉRAPIE !

    Bon alors on va ?

    Non parce-que… Et là une série d’excuses :

    • Je n’ai pas le temps
    • Le coach est trop loin
    • Une séance de coaching c’est une demi-journée de perdue

    Et si vous pensiez au téléphone ?

    • Le coaching par téléphone c’est le pied me disait un client la semaine dernière.
    • C’est souple d’utilisation (Je peux faire varier le nombre de séances de 1 à 2 voire 3 / semaine)
    • Je gagne du temps (pas de déplacement)
    • C’est écologique (Pas de voiture, ni de transport)
    • C’est économique (je dépense moins… Essence, assurance, temps perdu…)
    • Je peux avoir un contrat au forfait
    • Je peux avoir des séances « flash » (par exemple : avant d’entrer en réunion…)
    • Je peux choisir MON coach partout en France (ou au Maroc) et prendre le meilleur pour moi!

    Vous voulez en savoir plus sur le coaching par téléphone ? Appelez-moi au +33 675 25 34 42 ou par Skype pour prendre RDV…. 🙂

    Bien à vous
    Pierre

  • S’il n’y a pas de solution, il n’y a pas de problème…

    6a00d834209e6353ef013485361481970cCertains parmi vous ont pu lire que c’était un principe Shadok : Quand il n’y a pas de solution, il n’y a pas de problème. Et bien oui les Shadoks, effectivement, l’ont prise à leur compte et ce n’est pas parce que les Shadoks l’on adopté qu’un principe serait fondamentalement risible et non applicable.

    Je vous rappelle que d’autres principes Shadoks ont été appliqué par des grands de ce monde comme : Plus ça rate et plus ça a de chances que ça marche ! 

    • Thomas Edison, avec tous les essais pour inventer la lampe à incandescence, à qui l’on demanda où en êtes-vous et qui répondit : « Je connais 4000 manières de ne pas y arriver, donc j’avance ! »
    • Mickael Jordan avec sa réponse lors d’une interview, à la question « Pourquoi êtes-vous un si grand champion ? » Il répondit : Parce que je rate 200 panier par semaine !

    Bon alors revenons à « S’il n’y a pas de solution, il n’y a pas de problème »  et développons un peu…

     Marc Aurèle disait un truc comme : « Mon dieu, donne moi la force de supporter ce qui ne dépend pas de moi, le courage de changer ce qui dépend de moi et la sagesse de faire la différence entre les deux. »

    Et voilà une clé qui nous vient des stoïciens eux-mêmes !

    Si un problème se pose c’est que vous n’arrivez pas à la solution, alors ?

    Alors si vous trouvez la solution le problème disparait de fait.

    Si vous ne la trouvez pas, vous la cherchez et vous continuez à avoir le problème. Mais imaginons que la solution n’existe pas, alors … Vous avez un problème à résoudre que vous ne pouvez pas résoudre et donc cela devient une réalité qui ne dépend plus de vous… et je vous renvoie à Marc Aurèle ! Et donc il n’y a plus de problème, effectivement ! Le seul problème restant est le pouvoir que vous avez d’accepter la nouvelle donne.

    Perdre son père n’est pas un problème en soit, car il n’y a pas de solution… C’est de ne pas faire son deuil qui est un problème car la je pose en croyance personnelle que c’est possible de faire son deuil…. et donc il y a une solution envisageable….

    Donc avoir un problème c’est espérer qu’une solution existe !

    Puisque si vous appliquez la solution le problème n’existe pas et si il n’y a pas de solution le problème n’existe pas non plus !

    Conclusion et si au lieu de s’occuper du problème nous nous occupions de la solution que nous envisageons… Autrement dit si nous nous focalisions sur notre objectif, cela changerait quoi ?

    Certaines de croyances sont neutres, d’autres sont ressources et certaines sont limitantes… Pouvez-vous envisager de changer de croyances ?

     Exemple 1 :

    • « Je crois que la carotte souffre dans l’eau bouillante » donc je ne mange plus de carotte dans le pot au feu !
    • Puis-je changer de croyance ? Et si je croyais que « la carotte ne souffre pas car elle n’est pas équipée pour souffrir, en effet elle n’a pas de système nerveux » alors ?
    • Ouf … Je peux à nouveau faire du pot au feu….

     Exemple 2 :

    • « Si je ne me connais pas parfaitement, je ne peux pas être heureux »… Croyez-vous que cela soit ressource ? Vais-je être heureux un jour ?
    • Puis-je changer de croyance ? Et si je croyais que « l’important c’est le voyage plutôt que le but… C’est en découvrant qui je suis au fur et à mesure j’accède au bonheur »…
    • Ouf le bonheur commence aujourd’hui !

    Ces deux exemples permettent de comprendre que le point de vue duquel nous partons oriente nos actions.

    « Là où nous focalisons notre conscience nous focalisons notre énergie »

    Je préfère me focaliser sur là où je veux aller plutôt que de me focaliser sur le problème… Et vous ?

    Bien à vous
    Pierre