Dans la thérapie d’acception et d’engagement (ACT), le thérapeute va aider son client à développer sa souplesse psychologique. Pour cela il va s’appuyer sur les 3 piliers de cette souplesse, comme indiqué dans le schéma ci-contre, et qui sont, :
- Se mettre au présent : être conscient de soi et de son environnement
- S’ouvrir : Défusion cognitive et acceptation des pensées pour ce qu’elles sont
- Faire ce qui importe : Poser des actions engagées vers ses valeurs
Vous pouvez constater que pour chaque sommet du triflexe (figure ci-contre) il y a deux composants.
Bien maintenant que nous avons décrit le modèle théorique, comment allons-nous nous en servir en pratique.
Quand utiliser « Se mettre au présent » ?
- Si vous vous sentez confus, connectez-vous au présent, par exemple en faisant un espace de respiration (je peux vous l’envoyer, par email si vous désirez)
. Puis regardez différentes perspectives que celles que vous avez déjà envisagées. N’oubliez pas qu’il y a toujours moyens de voir les choses différemment si on change de place.
Comment utiliser « Se mettre au présent » ?
- Promouvoir une attention flexible, volontaire et centrée sur le moment présent. Et pratiquer cela chaque jour au moins 3 fois…
- Soutenir la pleine conscience et noter la continuité de la conscience. Pratiquer une séance d’observation par jour (Observer sa main, le jardin, la rue, le ciel, les arbres, un oiseau, son enfants qui joue….)
Quand utiliser s’ouvrir ?
- Si vous vous sentez coincé, soyez curieux,
- Modèle d’acceptation (La pomme)
- Remarquez « votre esprit en action »
Comment utiliser « S’ouvrir » ?
- Soutenir l’ouverture et la curiosité concernant les expériences intérieures précédemment évitées. (Processus d’évitement)
- Observer les pensées comme un processus continu, plutôt que le monde structuré par elles. (Défusion cognitive)
Quand utiliser « Faire ce qui importe » ?
- Chaque fois que c’est possible, favorisez la connexion entre les valeurs et l’action.
Comment utiliser « Faire ce qui importe » ?
- S’orienter vers le repérage continu et les qualités des actions pleines de sens dans l’ici et maintenant
- Construire des exercices concrets de changement de comportement
Alors ça vous tente ? Et si on en parlait ensemble ?

Vous lisez Sciences et Vie ? Non ? Ce n’est pas grave bien sûr. Personnellement je lis tous les mois avec bonheur les articles de ce magazine. Et dans celui de juillet 2017, dans la rubrique « Science & vie pratique : bon à savoir », l’article commence par le titre suivant :
J’ai écrit
L’innovation technique suit la loi de Moore (voir schéma) qui bien qu’empirique se vérifie pour l’instant. (Le nombre des transistors double tous les deux ans sur les microprocesseurs.)
Souvent j’échange avec des coachs sur l’utilité de ACT dans notre profession. Pour éviter de se perdre dans les méandres techniques de l’explication de ce qu’est ACT, mais je me bornerai à énumérer quelques-uns des avantages de l’utilisation de ACT dans le cadre du coaching.
Aujourd’hui je vais aborder un problème général que rencontrent les coachs et aussi certains thérapeutes. Quand on rencontre un patient ou un client avec qui on n’avance pas ! Il semble même impossible d’avancer. Nous avons bien des techniques pour entretenir voire développer la motivation. Mais quand la motivation est « absente » … Que la personne n’a vraiment envie de rien…
L’année 2016 se dirige de son pas de sénateur (un pas lent) vers sa fin. Certains me diront que ce n’est pas un pas de sénateur, car ils passent leurs vies à courir ! Bon OK OK… Je reprends, c’est bientôt la fin de l’année … Ça vous va mieux ? 2017 va donc bientôt commencer et bien entendu elle va ressembler à 2016… Ben, oui … Il n’y a aucune raison que ça change puisque tout va bien !

Lorsque je présentais ACT à quelqu’un, je rencontrais souvent un problème autour d’un des points de l’hexaflex (voir schéma). Ce point c’est le « soi-comme-contexte« . Qu’est-ce que c’est que cette bête ? Comment expliquer le soi-comme-contexte à un béotien sans être compliqué ? Sans entrer dans un jargon où le poisson se retrouve souvent noyé plus vite que le chien qu’on a trouvé comme excuse….