Étiquette : coaching

  • Utilisez la souplesse psychologique pour sortir de l’impasse avec ACT

    Dans la thérapie d’acception et d’engagement (ACT), le thérapeute va aider son client à développer sa souplesse psychologique. Pour cela il va s’appuyer sur les 3 piliers de cette souplesse, comme indiqué dans le schéma ci-contre, et qui sont,  :

    1. Se mettre au présent : être conscient de soi et de son environnement
    2. S’ouvrir : Défusion cognitive et acceptation des pensées pour ce qu’elles sont
    3. Faire ce qui importe :  Poser des actions engagées vers ses valeurs

    Vous pouvez constater que pour chaque sommet du triflexe (figure ci-contre) il y a deux composants.

    Bien maintenant que nous avons décrit le modèle théorique, comment allons-nous nous en servir en pratique.

    Quand utiliser « Se mettre au présent » ?

    Comment utiliser « Se mettre au présent » ?

    • Promouvoir une attention flexible, volontaire et centrée sur le moment présent. Et pratiquer cela chaque jour au moins 3 fois…
    • Soutenir la pleine conscience et noter la continuité de la conscience. Pratiquer une séance d’observation par jour (Observer sa main, le jardin, la rue, le ciel, les arbres, un oiseau, son enfants qui joue….)

    Quand utiliser s’ouvrir ?

    • Si vous vous sentez coincé, soyez curieux,
    • Modèle d’acceptation (La pomme)
    • Remarquez « votre esprit en action »

    Comment utiliser « S’ouvrir » ?

    • Soutenir l’ouverture et la curiosité concernant les expériences intérieures précédemment évitées. (Processus d’évitement)
    • Observer les pensées comme un processus continu, plutôt que le monde structuré par elles. (Défusion cognitive)

    Quand utiliser « Faire ce qui importe » ?

    • Chaque fois que c’est possible, favorisez la connexion entre les valeurs et l’action.

    Comment utiliser « Faire ce qui importe » ?

    • S’orienter vers le repérage continu et les qualités des actions pleines de sens dans l’ici et maintenant
    • Construire des exercices concrets de changement de comportement

    Alors ça vous tente ? Et si on en parlait ensemble ?

  • Le COVID-19 ne m’empêchera pas d’aider mes patients !

    L’équation est simple. D’un coté, j’ai une BPCO en stade II, je suis obèse, j’ai des problèmes rénaux et je fais de l’hypertension, et j’ai plus de 60 ans, donc je suis une personne « à risque » face à ce virus. Et de l ‘autre, j’ai des patients qui ont besoin de moi.

    Comment résoudre cette équation ? La résolution aussi est  simple : « la visioconférence et le téléphone » vont nous aider ! Car le Corona virus ne passe pas par le conduit de communication !

    En conclusion, pour me protéger et vous protéger, et pour continuer à accompagner, mes patients et être au plus proche avec eux »

    À partir de ce jour et jusqu’à la fin de l’alerte,
    les consultations seront
    par téléphone ou en visioconférence.

    Je dois dire que j’ai un gros faible pour la visioconférence car je travaille avec la visioconférence avec mes patients et mes clients Marocains, depuis des années, et que je fais de la formation aussi avec cet outil, que ce soit en collectif, en groupe mixtes (visioconférence et sur place) et en individuel. Et même pour les thérapies de couple, le résultat est probant.  Un seul problème quelquefois : « Avoir une bande passante suffisante pour que le confort soit là. »

    • Avec la 3G, la 4G, ADSL et la fibre -> c’est OK….
    • Si vous êtes en 2G -> c’est mort !

    Alors, et vous ? N’oubliez pas :

    Prenez vos RDV sur http://agenda.carnicelli.fr
    et surtout choisissez « en Visioconférence ou par téléphone »
    … sinon pas de RDV…

     

  • La motivation ? Encore ? Tu ne vas pas recommencer ?

    Et si on parlait de la motivation ? Depuis le livre de Daniel PINK en 2011 qui s’intitule, « La vérité sur ce qui nous motive ». A-t-on vraiment progressé dans les entreprises ? Si je reprends les propos de Julia de Funès : « Le bonheur au travail est une hypocrisie managériale », alors que se passe-t-il ?

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=mH6r-7UzxGM&w=560&h=315]

    Dans l’entreprise, peut-on prendre en charge le bonheur des salariés ? Je suis du même avis que Julia de Funès, là-dessus, finalement, il n’est pas possible de prendre en charge le bonheur de quelqu’un d’autre que de soi ! Le bonheur est vraiment une affaire personnelle. Ce qui me rend heureux est différent de ce qui rend les autres heureux et c’est normal, puisque je ne suis pas les autres. Alors imaginez dans une entreprise de 3000 personnes, il y a près de 3000 définitions du bonheur individuel.

    Bien sûr il y a des points communs dans la perception de chacun au bonheur. Déjà, pour commencer, il est nécessaire de savoir se mettre au présent de temps en temps, qui est une compétence individuelle. Qui peut s’apprendre, si on veut, mais encore fait-il le vouloir ? Ensuite, vivre en posant des actions qui nous rapprochent de ce qui est important pour nous au quotidien, ce que l’on appelle les valeurs personnelles ou directions de vie choisies (DVC) , en ACT, et cela dans chacun de nos domaines de vie, car les DVC sont contextuelles. Houla, ça se complique notablement, non ?

    Alors ? Verdict ? Je crois réellement qu’elle a raison, les tenants de la psychologie positive ont beau mettre en place un contexte favorable au bonheur, c’est vraiment « Le bonheur si je peux » et non le bonheur, si je veux ! Arrêtons de culpabiliser les gens en leur leur disant « Tu as tout pour être heureux, alors ? Que fais-tu ? »

    Vous vous rendez-compte ? Cela rejoint le discours des tenants de la loi d’attraction : « Il suffit de penser à la réussite, pour réussir »… J’ai longuement écrit là dessus, et j’ai affirmé mon désaccord, avec cette fameuse, fumeuse, loi, qui n’en est pas une !

    Julia de Funès, dans ces discours, affirme plutôt qu’il faut cultiver d’une part, le sens, d’autre part l’autonomie et l’écoute, et la compréhension des salariés… Mais cela… Je l’ai déjà lu, et écrit…  En 2016 j’écrivais une série de 10 articles sur « Comment motiver qui ne l’est pas ? » où je recherchais comment faire naitre la motivation.

    Mais si je reprends ce que j’enseignais, à mes élèves coachs, il y a plus simple comme approche en entreprise, il suffit de reprendre le cycle de la motivation 3,0 de Daniel Pink. (voir schéma ci-dessous)

    Cycle de la motivation 3.0 V1.1

    Nous y retrouvons dans ce cycle, le triptyque  :

    Finalité – Autonomie – Maitrise

    Et l’on y retrouve, la charpente du raisonnement de Julia de Funès quand elle défend, l’idée que l’entreprise perd ses ressources vives, parce que l’entreprise ne permet pas le développement de celles-ci.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=f5lNn7J8jmU&w=560&h=315]

    Et si les happyness officers de tout poil étaient remplacés par des architectes de l’organisation d’entreprise qui tenaient compte des ces principes simples ?

    • Si au lieu de mettre en place des baby-foot, et des constructions autour des Kaplas ou des Légos, on recherchait comment rendre l’autonomie aux salariés ?
    • Si au lieu de créer des process complètement fermés on travaillait sur la finalité de ceux-ci au plus proche des valeurs des salariés.
    • Si au lieu de faire des PowerPoints abscons, on recherchait comment capitaliser sur les erreurs de chacun ?

    Pas facile ça, hein ? Au lieu de confondre bonheur et bien-être , et tomber dans ce piège du bonheur, les dirigeants d’entreprise pourraient se pencher sur les clés de la motivation. En commençant par eux-mêmes !

    Finalement, la motivation est toujours au coeur du réacteur… Tu vois qu’il faut y revenir de temps en temps…

  • Et si le massage portait le message ?

    TablesVous lisez Sciences et Vie ? Non ? Ce n’est pas grave bien sûr. Personnellement je lis tous les mois avec bonheur les articles de ce magazine. Et dans celui de juillet 2017, dans la rubrique « Science & vie pratique : bon à savoir », l’article commence par le titre suivant :

    « Recevoir ou donner un massage procurerait le même bien-être ». 

    Eh oui pas besoin d’âtre un spécialiste pour pouvoir profiter des bienfaits des massages. Selon une étude britannique :

    • Se masser entre partenaires améliore significativement le bien-être et réduit le stress.
    • En plus le massage apporte le même bien-être à celui qui le reçoit, qu’à celui qui le donne !

    38 participants ont suivi une formation de massage. À l’issue de la formation, les 3/4 d’entre eux ont poursuivi la pratique et … 3 semaines après la fin du stage : les effets positifs du stage demeurent intacts. Ce serait d’après les auteurs du test, une bonne manière de préserver la santé et la relation de couple.

    Pour ma part, j’ai suivi il y a 10 ans une formation de Sensitive Gestalt Massage (SGM), avec mon épouse. Depuis 10 ans, nous avons acheté une table de massage… Et nous pratiquons régulièrement ces massages…

    Certaines fois, l’un accompagne l’autre… certaines fois il nous arrive de faire comme pour le steak un aller-retour ! C’est à dire… Elle me masse puis je la masse ou l’inverse… J’ai remarqué que  finalement le plus efficace, pour le bien-être, c’est quand je la masse, ou qu’elle me masse … Sans retour… Et elle est d’accord avec moi !

    • Masser l’autre c’est un bon moyen de se recentrer sur sa pratique ! Cela agit comme lorsque je médite, je suis pleinement présent… Je suis présent à elle, à sa respiration, à moi à mes sensations, à l’espace autour de moi, la température de l’air, la lumière, l’odeur … C’est un vrai moyen d’être pleinement présent !
    • Quand je me fais masser… C’est un bon moyen de me recentrer sur mes sensations corporelles. Dans chacun de mes membres, chacun de mes organes reprend sa place… Je me reconstruis, dans mon corps et dans ma tête…

    Étonnant, non ? Je suis complètement d’accord avec les conclusions du test britannique, autrement dit, c’est le pied. 🙂

    Vous voulez vivre et comprendre cette technique ? Vous voulez simplement vous reconnecter avec votre corps, et faire la paix avec lui ? Et si vous preniez contact avec Hélène Licari *, mon amie et collègue coach, qui elle, pratique SGM pour ses clients (Approche psychocorporelle)… Et organise des stages pour les couples.

    Personnellement, ma seule cliente, pour la SGM, c’est Brigitte… Et quelle cliente !

    *  J’ai mis le lien vers la page Facebook d’Hélène, qui se trouve à Saint-Leu-La-Forêt. C’est le lieu, où je vais installer mon cabinet, au mois de septembre, je reviendrai sur cette nouvelle : je déménage … un GRAND déplacement de 400 mètres… Et je vais arrêter, le cabinet de Cergy… À voir dans mon prochain article… Déménagement prévu en septembre…

     

     

     

     

  • Innovation ou progrès dans le domaine de l’accompagnement ?

    6a00d834209e6353ef014e8bdf349f970dJ’ai écrit un article la semaine dernière sur l’innovation dans le domaine de l’accompagnement où je couplais ACT (la thérapie d’acceptation et d’engagement) et la visioconférence. Bien entendu cet article est passé « à la trappe » des élections présidentielles, comme beaucoup de choses, ces derniers temps.

    Je reviens cette semaine sur la notion d’innovation et de progrès, car ce n’est pas la même chose. L’innovation et le progrès ont été pendant de longs siècles presque confondus. Aujourd’hui la nuance est plus que nécessaire.

    Quand je parle de progrès, j’entends par là « améliorer la condition humaine dans son ensemble ». Quant à l’innovation, c’est le progrès dénué des valeurs des Lumières.

    Whouaouuuu ! L’innovation peut-elle aller contre le progrès ? Oui ! Même si cela me fend le coeur à la mode de Pagnol…

    Loi de MooreL’innovation technique suit la loi de Moore (voir schéma)  qui bien qu’empirique se vérifie pour l’instant. (Le nombre des transistors double tous les deux ans sur les microprocesseurs.)

    Mais cette innovation continue malheureusement n’est pas suivie de progrès dans la réalité. Eh oui ! Le réel n’est pas ma réalité. Comme je l’ai appris en pratiquant la méditation de pleine conscience, la réalité est composée de ce qui se passe dans le réel, c’est-à-dire ce qui est observable à l’extérieur de moi-même, alors que la réalité est composée à la fois que réel, et de ma perception interne.

    La réalité, c’est ma perception du réel, c’est « MA » réalité… Alors vous savez qu’il y a la possibilité de travailler en visioconférence depuis longtemps. Ça, c’est le réel. Mais dans les faits ? Vous trouvez bien des excuses pour ne pas utiliser ce mode de communication, chaque fois que l’on vous le propose ? Ça, c’est la réalité !

    Je suis  TIH, c’est-à-dire que je suis travailleur indépendant handicapé, et je dois dire que la visioconférence me permettrait de pouvoir travailler dans de meilleures conditions, bien des fois… Ça, ce serait le progrès !

    En réalité, je n’ai qu’un patient (en thérapie) , et j’ai eu deux clients (en coaching) que j’accompagne en visioconférence. Dans le monde de la formation, j’anime depuis 4 ans des visioconférences de formation. Mais dans le monde associatif ? Lorsque j’ai un conseil d’administration ? Quand il y a une réunion de bureau ? La visioconférence ? Vous y croyez vous ? Le progrès ne suit pas l’innovation !

    Je crois, pour ma part que la peur nous empêche d’adopter de nouvelles pratiques. Et dans certains cas, le réel nous prouve que nous avons raison, non ? Mais en changeant de contexte ? Est-ce toujours le réel ? Ou seulement notre réalité ? Notre manque de capacités à s’adapter à un nouveau contexte, car nous ne savons pas observer…. Bon, cela nous renvoie à apprendre à observer, vous connaissez la méditation ?

    Alors, vous voulez tester, la visioconférence dans le contexte de l’accompagnement ? Regardez dans l’article précédent, mon offre gratuite durant le mois de mai.

    À bientôt.

  • Pourquoi un coach doit travailler avec ACT

    nezrougeSouvent j’échange avec des coachs sur l’utilité de ACT dans notre profession. Pour éviter de se perdre dans les méandres techniques de l’explication de ce qu’est ACT,  mais je me bornerai à énumérer quelques-uns des avantages de l’utilisation de ACT dans le cadre du coaching.

    L’efficacité de ACT est fondée sur des preuves .

    La technique est doit être progressive et crédible, et donc les interventions avec celle-ci doivent se révéler efficaces. Les accompagnements avec ACT devraient avoir atteint l’effet désiré, et même au-delà des techniques alternatives. Plus de 100 ECR (essais contrôlés randomisés) montrent maintenant des résultats conformes d’ACT, avec la plupart des autres techniques au cours des 7 dernières années.

    Basée sur la théorie.

    ACT est basé sur une théorie claire qui tente d’expliquer quelque chose de fondamental : comment le langage et la pensée influencent le comportement humain.

    En raison de cette base théorique, ACT est clair sur la raison pour laquelle les changements se produisent, à savoir les mécanismes de changement. Lorsque vous utilisez ACT, les coachs savent que cela fonctionne et pourquoi cela fonctionne. En séances, cela permet au coach de devenir plus précis, puisque les coachs d’ACT peuvent se concentrer exclusivement sur les principes actifs de changement de comportement.

    Libératrice.

    Dans ACT la pratique est profondément personnelle parce qu’il met les gens en contact avec les choses vraiment importantes. L’objectif est d’accroître la flexibilité psychologique, c’est à dire, la possibilité de choisir son comportement, même lorsqu’on éprouve des pensées et des émotions difficiles.

    Pour certaines personnes, qui se dirigent, vers leurs valeurs, la douleur générée est immense. Mais en améliorant la flexibilité, ils peuvent se libérer, et poser quand même les actions nécessaires… et le monde s’ouvre devant eux.

    Universalité.

    ACT est une thérapie, mais c’est pas seulement une thérapie. Les ECR s’appliquent à presque tous les domaines auxquels vous pouvez penser; de l’arrêt du tabac, à la douleur chronique, à la performance en milieu de travail. En favorisant la flexibilité psychologique, ACT permet aux gens de choisir leur comportement vers leurs valeurs, élargir les choix des personnes dans la vie. Ceci est donc une compétence de vie fondamentale qui s’applique également à la santé et ainsi que dans les salles de réunion .

    Pleine conscience.

    Oui, ceci est une autre application de la pleine conscience à la mode, et les avantages pour ACT sont l’immédiateté et la vitalité d’être pleinement dans l’instant présent. En même temps, ACT est plus que la simple pleine conscience; il est la pleine conscience avec but. Il utilise la pleine conscience comme un appel à l’action, pour les gens à sortir de leur esprit et dans leur vie, plutôt que d’un état final désirable en soi. Ceci est la pleine conscience utilisée comme un sabre laser, pour aider à traiter le danger de la vie réelle.

    Pratique et pragmatique.

    ACT a de fortes racines du comportementalisme, ce qui signifie que les séances de coaching sont principalement sur le changement de comportement concret et pratique. ACT a une composante cognitive bien sûr, mais il n’y a pas état d’ esprit « droit » à atteindre, rien « bon » à penser. Le comportement n’est pas jugé comme « bon » ou « mauvais », mais pragmatiquement est évalué pour sa « faisabilité », à savoir si une action donnée fonctionne sur le long terme.

    Cohérence.

    En raison des racines théoriques de l’ACT, les coachs travaillent à un modèle unique, cohérent et testable du comportement humain. Cela permet aux coachs de se développer et de se doter d’un modèle de flexibilité psychologique, ce qui donne de la cohérence aux sessions. Cela contraste avec d’ autres approches qui ressemblent plus à un ensemble de techniques.

    La PNL est un bon exemple, car il emprunte un certain nombre d’outils et de techniques et les relie à une théorie fondée sur la langue. Cependant, ce modèle n’a pas résisté à l’examen, et est donc pseudoscience hasardeuse.

    Dernier point et non des moindres.

    Dans la formation ACT vous apprend à ne pas croire ce que les livres de texte ACT vous disent, ou ce que Steve Hayes vous dit, ou même ce que votre esprit vous dit. Vous apprendrez à faire confiance à votre propre expérience sur ce qui fonctionne .

    Voici donc mon expérience …

    • Avant ACT j’étais un assez bon coach. J’établissais de bonnes relations, j’étais sensible, courageux et comme ancien consultant, j’avais une grande expérience.
    • Mais après ACT, tout est devenu différent. Quand mon esprit me dit que tout va mal, que je suis incompétent, que je suis un psychologue merdique, un coach bon à rien, je peux répondre avec compassion pour moi-même au lieu de réagir. Et ce petit espace de paix me permet plus d’options pour répondre à mon client que j’avais avant. Peut-être que je vais partager mon expérience et l’acceptation du modèle, peut-être que je vais choisir de se recentrer sur l’alliance de travail, ou peut-être que je vais vous reconnecter à ce qui est important pour vous, et nouveau à être au service d’un autre être humain. En conséquence, je me sens comme si j’étais plus résolu en tant que coach,  Cela fait une plus grande différence, pour aider les personnes. Je fais du bon travail dans des systèmes souvent mauvais. Et ce n’est pas une mauvaise façon de passer mon temps sur la terre.

    Mais, bien sûr, ne croyez pas ce que je vous dis non plus….

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (6/10)

    balanceHier, j’abordais les obstacles qui se présentent à la personne pour l’empêcher d’atteindre son objectif. Aujourd’hui je vais aborder l’écologie, ou économie, du système. Quand la balance coûts–recettes n’est pas équilibrée, l’objectif peut devenir un jeu de dupe.

    STRATÉGIE 6 : PRÉCISER LES COÛTS.

    Bien que la carotte soit préférable au bâton, comme je l’ai dit dans un précédent article, il est important de vérifier avec notre patient aux coûts inhérents à l’objectif.

    Avec compassion et douceur nous pouvons poser la question suivante : « Si vous continuez à faire ce que vous faites, il va vous en couter quoi en termes de santé, de bien-être  ou de relation aux autres. Qu’est-ce que vous allez rater ? Qu’est-ce que vous ratez dès à présent ? Que va-t-il se passer dans votre vie dans 1 an, 5 ans, 10 ans ? »

    Cela rejoindre la technique que nous appelons SPIRE entre initiés au coaching. Avec ses phases 4 phases : S=Situation,P=Problème,I= Implication, RE = résultat espéré.

    Ici nous allons appuyer sur l’implication. Or impliquer, c’est vérifier que cela est écologique avec l’avenir. « Que va-t-il se passer dans X années ? Si tu continues comme cela »…

    Cela nous ramène à la fonctionnalité dans un contexte. Car n’oublions pas que ACT s’appuie sur le contextualisme fonctionnel.

    Nous vérifions qu’il y a un gros « bénéfice » à entreprendre l’action. C’est pourquoi je parlais d’économie, en plus de l’écologie.

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (1/10)

    cibleAujourd’hui je vais aborder un problème général que rencontrent les coachs et aussi certains thérapeutes. Quand on rencontre un patient ou un client avec qui on n’avance pas ! Il semble même impossible d’avancer. Nous avons bien des techniques pour entretenir voire développer la motivation. Mais quand la motivation est « absente » … Que la personne n’a vraiment envie de rien…

    Vous savez que souffler sur des braises peut ranimer la flamme, à condition de souffler correctement (pas trop, ni trop peu) et que près de cette flamme il y ait du combustible. Car si le feu ne se transmet pas il se consume et meurt.

    Là nous partons du point proche du zéro… Pas de braise, pas de flammèche, rien; le calme plat règne en maitre… Je vous propose de balayer ensemble les 10 stratégies de Russ Harris. Ce sont des stratégies qui m’ont souvent permis d’aider à faire naître le feu. Dans cet article nous allons voir ensemble la première stratégie : relier le but aux valeurs.

    RELIER LE BUT AUX VALEURS

    Comme je vous l’ai décrit dans mes précédents articles sur le sujet, les valeurs sont un puissant moteur pour mettre en mouvement chacun de nous. Avec une certaine difficulté à faire émerger ces valeurs que je détaille dans ces 3 articles.

    Même si la tâche est ennuyeuse, fastidieuse, ou provoque un malaise et de l’anxiété comme c’est souvent le cas. Nous pouvons vérifier avec notre patient : » Est-ce vraiment important pour vous ?  » Et si le patient répond « non » alors, nous pourrions répondre « Pourquoi perdre son temps avec ça, si ce n’est pas important pour vous ? Allons vers quelque chose d’important pour vous ! »

    Si par contre le patient dit que c’est important, nous pourrions dire quelque chose comme : « Comme c’est intéressant. Pouvez-vous me dire en quoi cela est vraiment important pour vous ? Je veux dire qu’est-ce qui compte tant pour vous pour que vous pensiez à faire ça ? »

    Par exemple : « Pourquoi faire ses exercices ? Que voulez-vous vivre en les faisant ? C’est pour découvrir de nouvelles choses ? Ou par aider les autres ? Ou pour faire une différence positive sur le monde ? »

    Si nous pouvons relier le comportement de la personne avec quelque chose qui compte vraiment pour elle, nous sommes susceptibles d’augmenter sa focalisation sur ce but et de faire naitre sa motivation.

    Bien sûr pour cela , il est nécessaire que la personne soit consciente de la valeur qu’elle vit à chaque instant où elle la vit. Ce qui nous ramène vers les exercices de pleine conscience, comme jeter l’ancre par exemple.

    Dans le prochain article, je vous présenterai la deuxième stratégie : définir efficacement les buts.

  • Une vie pleine de sens c’est mon cadeau pour 2017.

    6a00d834209e6353ef01538fc332d6970bL’année 2016 se dirige de son pas de sénateur (un pas lent) vers sa fin. Certains me diront que ce n’est pas un pas de sénateur, car ils passent leurs vies à courir ! Bon OK OK… Je reprends, c’est bientôt la fin de l’année … Ça vous va mieux ? 2017 va donc bientôt commencer et bien entendu elle va ressembler à 2016… Ben, oui … Il n’y a aucune raison que ça change puisque tout va bien !

    Comment ? Tout ne va pas bien ? Le chômage ? Le terrorisme ? La maladie ? Le stress ? Vous voulez que ça change ? Et pourquoi pas ? Faites-le ! Changez donc votre vie. Facile non ? Comment ça ? Non ? Ce n’est pas facile ? Pourtant Yaka ! Fokon ! Facile 😉

    Vous voulez être aidé ? OK… Je vais le faire si vous le voulez vraiment ! Je vous offre 5 séances ACT en collectif et en visioconférence pour commencer l’année avec tout pour pouvoir mettre en place ce qu’il vous faut pour vivre une vie pleine de sens. Ça vous tente ?

    Alors c’est quoi ?

    Vivez l’expérience d’un accompagnement par la méthode ACT. En 5 séances collectives, vous passez à l’action vers ce qui est le plus important pour vous. Autorisez-vous à vivre au quotidien, en pratiquant la pleine conscience et en donnant du sens à vos actions.

    Comment ça se passe ?groupecercle

    1. Vous m’envoyez un email et nous avons un échange par téléphone pour cadrer ensemble votre objectif.

      1. Soit vous pouvez vous engager sur une présence continue aux 5 séances et c’est OK
      2. Soit vous ne pouvez pas vous engager sur une présence effective par visioconférence aux 5 séances et ce n’est pas pour vous.
    2. Après cet entretien, vous recevrez une invitation à une série de 5 visioconférences 
      1. Vous serez intégré à un groupe de travail de 6 à 10 personnes maximum.
      2. Ce groupe se réunira 1h30 le mercredi de 9:00 à 10:30 (Heure de Paris) durant 5 semaines consécutives par visioconférence.

    groupe

    Pourquoi le choix du groupe est pertinent ?

    • C’est un espace protégé où nous explorons notre histoire personnelle. Tout peut-être dit dans un groupe, mais dans le respect d’un cadre bienveillant !
    • Le travail en groupe élargit nos horizons, ouvre des pistes de travail.
    • ACT en groupe est un travail individualisé effectué en situation de groupe.
    • L’attention du coach et du groupe est prêtée à une personne qui demande à partager une problématique actuelle ou un vécu personnel lié à son histoire. Les autres membres du groupe interviennent et interagissent s’ils sont sollicités, interpellés ou touchés par la personne qui travaille.

    Un groupe ACT peut comprendre une dizaine de participants environ ; ici le groupe comprendra 8 personnes et sera animé par moi.

    Soulignons, dès lors, l’importance de la confidentialité; tout peut être évoqué dans le groupe, en sécurité.  Rien ne doit être raconté, à l’extérieur, de ce qui est dit dans les séances de groupe.

    Le groupe est à la fois soutenant et confrontant. Il met en valeur les relations humaines avec les qualités, les faiblesses, le talent, le vécu et la personnalité de chacun. Ce travail favorise l’émergence de parties inconscientes de la personne et, avec l’aide du groupe, chacun peut explorer son histoire personnelle par un travail de reconnaissance mutuelle.

    Les participants échangent et réagissent sur les thèmes qui leur sont proposés. Il n’est pas obligatoire de s’exprimer durant les séances sauf indication spécifique du coach.

    Qu’apporte la participation à ces groupes ?

    • Ces groupes s’adressent à toute personne désireuse d’engager un travail personnel pour vivre une vie pleine de sens.
    • Cette démarche peut être un complément ou l’écho d’une psychanalyse ou d’une psychothérapie individuelle, mais chacun(e) peut prendre part à un groupe sans pour autant entamer une psychanalyse ou une psychothérapie individuelle.
    • ACT en groupe élargit les horizons et ouvre des pistes, qui auraient eu du mal à émerger sans le groupe.

    Calendrier prévisionnel et tarif

    • Ce groupe ACT exceptionnel se réunira de 9:00 à 10:30, chaque semaine, le mercredi à partir du 4 janvier 2017.
    • Cet accompagnement collectif complet est gratuit. C’est mon cadeau pour 2017 !
    • Attention il n’y a que 8 places !

    Vous aimeriez en savoir plus ou participer à ce groupe, peut-être ? Alors, prenez contact avec moi au 06 75 25 34 42 ou par mail pierre@carnicelli.fr.

  • Le soi-comme-contexte au coeur de la pleine conscience.

    HexaflexLorsque je présentais ACT à quelqu’un, je rencontrais souvent un problème autour d’un des points de l’hexaflex (voir schéma). Ce point c’est le « soi-comme-contexte« . Qu’est-ce que c’est que cette bête ? Comment expliquer le soi-comme-contexte à un béotien sans être compliqué ? Sans entrer dans un jargon où le poisson se retrouve souvent noyé plus vite que le chien qu’on a trouvé comme excuse….

    Bon, comme l’explique Russ Harris, en gros l’ACT cible trois principales séries de problèmes avec le soi. Elles sont le « soi étiqueté« , le « soi sous-développé » et le « soi déconnecté« .

    • Le soi étiqueté est le soi en proie à des pensées collantes comme « Je suis stupide », « Je suis nul », ou « je suis intelligent », « Je suis comme je suis… C’est à dire, je suis figé » et cela donne des résultats comme « Je ne peux pas le faire, car je suis déprimé »… Vous voyez le genre d’excuses que l’on peut se mettre en place ?
    • Le soi sous-développé vient d’un manque de connaissance de soi-même. Ils ne savent pas ce qu’ils aiment, ce qu’ils doivent faire pour aller mieux, ce qu’ils veulent en général. Quand on leur demande « Quelles pensées avez-vous en ce moment, ils répondent « Je ne sais pas ! » ou « Je n’en ai aucune »… Mon oeil ! 😉
    • Le soi déconnecté est manifesté par le manque d’empathie, de compassion, de capacité à voir les choses d’un autre point de vue ou de comprendre comment l’esprit d’un autre peut fonctionner. Pas facile d’avoir des relations interculturelles avec ça hein ?

    Souvent les trois problèmes cohabitent ! En ACT nous abordons le soi étiqueté avec la défusion cognitive, nous aidons le patient à défusionner de ses propres autojugements. Pour le soi sous-développé, nous contactons l’instant présent. Nous invitons le patient à apprendre à observer. La clarification des valeurs est particulièrement importante, ici. Pour le soi déconnecté, il est nécessaire de pratiquer, de s’entrainer. le changement de perspective, d’aller vers la prise de perspective « souple ».

    Et c’est là qu’intervient le soi-comme-contexte tel que décrit dans la TCR (Théorie des cadres relationnels) d’où découle ACT. Dans cette théorie le Soi-Comme-Contexte est décrit plutôt comme un processus de prise de perspective souple. Et c’est là que nous pouvons voir que le transcendant/observant n’est qu’un des aspects du soi-comme-contexte et cela avec d’autres aspects comme la défusion, l’empathie, l’acceptation et d’autres encore…

    Dans le schéma ci-dessous, j’ai résumé l’ensemble des aspects du soi-comme-contexte. (D’après Russ Harris)

    le-soi-comme-contexte-en-perspective

    Vous pouvez ici voir que soi-comme-contexte est réellement au centre de la pleine conscience. Et cela nous permet de comprendre « Je,ici, maintenant » à la base de tous les exercices de pleine conscience que nous pratiquons. La prochaine fois, je reviendrai sur le soi transcendant/observant et son utilité dans le processus ACT.

    Vous voulez apprendre à utiliser les exercices de pleine conscience ? Et si vous veniez à un atelier du lundi par visioconférence ? Écrivez-moi pour vous inscrire.