Étiquette : coaching

  • L’apprentissage change et nous ?

    vous-etes-ici...
    Les nouvelles vont vite !

    Avez-vous remarqué comment vos enfants apprennent ? La différence d’accès à la connaissance ? Peut-être êtes-vous comme moi des quinquagénaires voire avez-vous autour de 40 ans ?

    Vous pouvez constater que nos enfants et nos petits enfants n’ont pas peur des ordinateurs, des téléphones portables et des tablettes, pour la plupart d’entre-eux. Vous avez remarqué comment ils accèdent à l’apprentissage de ces outils ? Lisent-ils les modes d’emploi ? Les documentations ? Les ouvrages de références ?

    Rarement…N’est-ce pas ? Cela ne vous étonne pas ? Ben moi cela m’a surpris au départ puis je me suis réellement penché sur ce sujet. Diverses études sur la psychologie sociale s’y sont penchées elles aussi… (Voir les travaux de Rogers, Maslow, Mills et Morin et bien d’autres….)

    Selon notre méthode d’accès à la connaissance que ce soit pour des savoirs, savoirs faire, savoirs être, nous rencontrons des problèmes différents.

    Comme vous le savez, j’accompagne la naissance de coachs pendant une « formation » à l’acquisition des outils du coaching sur une période de 6 à 24 mois selon le programme (base ou avancée) que le stagiaire choisit. J’ai commencé le type d’accompagnement actuel en 2006. Et le programme évolue d’année en année pour en arriver à une augmentation de la durée de 6 à 9 mois pour la partie de base alors que le reste n’a pas changé de durée ce qui n’augmente la globalement la partie avancée que l’on appelle master de recherche ou de professionnalisation selon le cas . (Voir le programme en suivant ce lien http://nolimit-coaching.fr/formation/formation-de-coach/).

    La méthode pédagogique utilisée est mixte :

    1. Au début j’utilise une méthode très directive avec des fiches à suivre de bout en bout que je distribue. les exercices sont faits puis nous en tirons la théorie.
    2. Puis la méthode va passer progressivement à une liberté d’accès à la connaissance par la mise à disposition d’informations à adapter à son mode de pratique personnelle
    3. Puis la méthode va aller vers la mise en place de « recherche des briques de base » par soi-même pour construire ses propres outils d’accompagnement.

    Le point 3 illustre parfaitement le décalage entre notre méthode initiale d’apprentissage et la méthode de mes petits enfants.

    Avant on apprenait la méthode pour faire une action. Exemple : « J’apprenais une série de codes pour savoir mettre en forme un document sous Word. »

    Aujourd’hui je sais « où » chercher l’information pour savoir faire. Et je créé MA méthode… Qui n’est pas forcement la meilleure mais qui correspond à une prise en charge quasi immédiate du nouvel environnement. Finalement j’approfondis uniquement le sujet qui me passionne au lieu de devoir passer par tous les sujets qui sont nécessaire à l’acquisition de la connaissance ainsi acquise.

    Je ne vais pas ici discuter du bien fondé de la méthode ancienne et de la nouvelle, mais simplement indiquer les inconvénients immédiats de chacune.

    • Ancien paradigme : la prise en main d’un processus peut-être long et fastidieux. cela freine le changement car les utilisateurs ont peurs de recommencer à apprendre un processus nouveau. Les utilisateurs sont dépendants du formateur et de celui qui « connaît ». C’est l’ère de la rétention d’information et de la création de guilde de la connaissance. On veut être rassuré par l’expérience des anciens.
    • Nouveau paradigme : Prise en main rapide mais tendance à « papillonner ». L’utilisation des produits, est souvent « superficielle » et cela met l’utilisateur en dépendance par rapport, au fournisseur de produits qui fait la pluie et le beau temps, par ses « nouvelles »versions de produits qui « lavent plus blanc que blanc » ! C’est l’ère du jetable ! On cherche la nouveauté et le changement rapide. On cherche à être rassuré par l’accès à l’information facile.

    En conclusion :

    Avant quand j’avais un problème sans réponse je demandais à Dieu ou à ses représentants sur terre. Maintenant  demande à Google ou Wikipedia….

    Et si on recherchait un moyen terme entre les deux ?

  • Les soirées de la gratitude.

    6a00d834209e6353ef01538e6e3017970bAvec mon école, j’ai commencé à mettre dès l’année 2008, à mettre en place les parties de la formation de coach tirées de la psychologie positive et « L’appreciative Inquiry » fait partie intégrante du cycle de formation des coachs comme un outil fondamentale dans l’accompagnement des équipe, voire des individus.

    Depuis cette année nous intégrons, les autres parties au fur et à mesure de le formalisation de ces parties, par exemple l’étude de l’équation du bonheur de Seligman, les hamburgers du bonheur de Tal Ben Shahar du bonheur, et ses applications pratiques dans le coaching.

    Nous venons ce week-end de faire la première « soirée de la gratitude« .

    Le principe est simple :

    • Chaque personne invite sans lui expliquer pourquoi une personne de son choix à participer à une soirée (2 heures max) autour d’un « casse croûte » ou d’un « thé à la menthe » (puisque nous faisons cela à Casablanca)
    • Puis pendant le temps de la soirée chacun à son tour se lève pour lire (ou sans papier c’est au choix) un remerciement sincère à la personne invitée.

    Je peux vous dire que c’est une merveilleuse soirée où se côtoient, rires et larmes, tour à tour. C’est tiré des travaux de Seligman avec ses étudiants (encore lui !!!). Je me suis dit que cela apporterait à nos élèves coachs que de vivre cette expérience et ce fut vraiment magique !

    Vivement la prochaine soirée de la gratitude ! Essayez vous verrez et tenez-moi au courant 😉

  • Courir devant ou courir avec ?

    ratatouille-fromageJe suis de retour parmi vous comme promis pour mon billet hebdomadaire dont le sujet est aujourd’hui : « Comment se retrouver seul quand on est un visionnaire ?« 

    Pendant une partie de ma vie, j’ai couru devant. En avance sur la mode, en avance sur les idées de liberté, en avance sur mon temps… Et j’étais seul dans mes activités. Pas facile de se développer quand on est un homme orchestre. On est à la fois au four et au moulin. Chef d’entreprise et petite main. A la technique et à la stratégie.

    Chacun de nous, peut, un jour rencontrer ce phénomène. Je viens de quitter une communauté qui n’a de réalité que dans la tête de son concepteur, et celui-ci cours tout seul en avant. Je me suis reconnu quand j’étais plus jeune. J’ai agi comme cela, puis je suis tombé dans d’autres pièges. Il y a le piège du travail en « équipe informelle » et là, non plus, ce n’est pas facile, d’être le chef de projet d’un projet sur lequel l’équipe avance « quand elle veut ».

    Entre la solitude du coureur de fond et l’immobilisme des équipes informelles, il y a un moyen terme à explorer. Pour cela il est nécessaire de travailler sur un objectif gagnant-gagnant, c’est à dire un objectif collectif où chaque acteurs va gagner chaque fois qu’un de l’équipe gagne et chaque acteur gagne quand un autre acteur gagne, et par conséquent le projet collectif aussi.

    Il y a des contraintes pour que ce type de contrat fonctionne :

    • Les règles doivent être communes et connues de tous
    • Concertation doit précéder partenariat
    • Montrer sa bonne foi
    • Ne pas cacher d’informations sur le passé
    • Réputation affichée connues de tous
    • Identifier les valeurs communes
    • Un accord donne des suites ou non (Go ou no go)
    • Accord solidaire (pertes et réussites)
    • Caractériser les engagements de chacun et le mode de prise de décision.
    • Accepter que l’autre gagne plus si c’est la condition du gain de tous.

    (Voir sur Wikipédia : Gagnant-Gagnant)

    Et pour la suite, savoir gérer les déséquilibres temporaires et structurels, et garantir une gouvernance acceptée par toutes les parties prenantes.

    Combien de personnes j’ai rencontrés, qui « courrait devant » en promettant monts et merveilles sur les résultats, en promettant des pourcentages sur les réussites, et qui capitalisaient (ou croient capitaliser)  sur les actions conjointes, en restant constamment aux commandes. (je l’ai fait moi-même à une époque, révolue aujourd’hui…). Et cela provoque incompréhension, ressentiment, et colère puis inévitablement solitude … C’est une course à l’échalote !

    Création une activité prometteuse où sont lancés des partenariats sans avenir, jusqu’au jour où tout s’écroule et le créateur lance autre chose ….

    Avez-vous lu « qui a piqué mon formage » de Johnson Spencer. Dans cette petite fable il y a deux souris (Flair et Flèche)  et deux « minigus » (Balluchon et Polochon) dans un labyrinthe qui courent après du fromage. Et bien si vous voulez suivre, ou précéder, le changement, ce qui est préférable à notre époque, de grands changements.

    • Flair est une souris qui détecte la piste du fromage facilement
    • Flèche est un souris qui fonce où lui dit d’aller Flair
    • Polochon est un minigus qui pense que le fromage est un dû il y ne veut pas bouger parce que c’est SON fromage
    • Balluchon est un minigus qui pense que le fromage et le fromage de tout le monde et qu’il faut aller où il se trouve (mais pas facile de faire faire ça …)

    Il vaut mieux lorsque l’on est de Type « Flair » d’avoir avec soi des « Flèches » sou peine d’être très fatigué… Par contre « Balluchon » construit sa théorie et en fait profiter les autres même si ceux-ci (« Polochon ») ne veulent pas suivre…

    Pendant longtemps j’ai été « Flèche » et je courrais pour les autres. Puis je me suis comporté en « Flair » avec une idée à la seconde… Mais les « Flèche » en profitaient, et moi, pas forcement. Je n’ai jamais été un « Polochon », et ne suis pas resté sur place à me plaindre, par contre, je m’aperçois que ça a du bon d’être un « Balluchon ». Maintenant je sais comment rester près du fromage, alors qu’avant je voulais être près de MON fromage.

    Alors vous aussi vous avez des idées innovantes et vous courez devant ? Vous vous sentez seul ?

    Et si vous vous essayiez au « Gagnant-Gagnant » ?

    Il vaut mieux une petite part d’un fromage qu’une grosse part de rien

  • Nos résolutions en 2014. Je nous souhaite… (2ème partie)

    6a00d834209e6353ef0168ebf54e29970cEt voilà, ouf ! C’était pas gagné d’avance mais nous y sommes arrivés !

    2014 l’année du bonheur.

    Quand j’avais 12 ans en 1970, je rêvais de l’an 2000.

    • Je rêvais d’une civilisation où les guerres n’existerait plus.
    • Je rêvais d’une vie où l’on pourrais rester en bonne santé pendant 100 ans au moins.
    • Je rêvais d’un climat régulé, par la météo.
    • Je rêvais de voitures volantes en location.
    • Je rêvais en dinde en tube.
    • Je rêvais de voyage dans l’espace.
    • Je rêvais d’une vie où le travail serait fait par des robots et où les humains seraient toujours en vacances

    Et en 2014 ? Je croyais que mes enfants partiraient sur la lune, sur mars, où plus loin encore.

    Puis les années se sont succédées pour me rappeler que le rêve n’est pas la vie, bien qu’il en fasse partie.

    Aujourd’hui je vais allègrement vers mes 56 ans, malgré les aléas de la vie, le décès d’Elise, ma première épouse, le décès de Pierre-Simon, mon cinquième enfant, et mon cancer en 1996. Bien-sûr il y a eu d’autres décès, et d’autres naissances…Les naissances de Jade et Nayerie en 2012, puis en 2013, Ambre est venue nous rejoindre sur terre.  Certains sont nés et d’autres nous ont quittés.

    2014 serait l’année de tous les dangers, pour certains ? Mais pour qui ? Pour les entreprises et donc pour les salariés ? Pour les chômeurs ou pour les gouvernants ?

    Et si 2014 était l’année de tous les espoirs ?

    • L’espoir de vivre une vie en paix pour ceux qui veulent sortir de leur état de guerre.
    • L’espoir de vivre une vie simplement pour ceux qui viennent de passer sur la table d’opération.
    • L’espoir de plus d’optimisme pour ceux qui s’y mettent aujourd’hui pour des raisons de bien-être. (Et oui l’optimisme fait du bien à celui qui le pratique)
    • L’espoir de plus de bonheur parce que nous aurions décidé de mettre au centre de notre vie notre essence (et pas celle de la pompe)

    Alors voilà, ce que je nous souhaite :

    1. Découvrir quelles sont nos forces personnelles.
    2. Les mettre en oeuvre chaque jour, dans tous nos domaines de la vie, pour augmenter notre niveau de bonheur individuel et collectif.

    Comme je vous l’ai indiqué dans mon dernier article de l’année dernière, j’ai fait le premier pas.

    Aujourd’hui je passe à la suite :

    1. Reprendre mes études et mes recherches autour de la psychologie positive. Retourner sur les bancs de la Fac ? Pourquoi pas !
    2. Ecrire un article (au moins) par semaine sur mon blog (C’est un engagement facile à tenir ?)
    3. Dire aux gens que je côtoie, combien je les aime.

    Et vous ? Vous avez décidé quoi ?

    Bon allez je commence aujourd’hui car j’ai écris un article et je vous dis (à vous ceux qui prennent le temps de lire ce blog…)

    JE VOUS AIME

  • Nos résolutions pour 2014 (Partie 1).

    vous-etes-iciLes travaux sur la psychologie positive ont permis à Martin Seligman de définir une équation du bonheur. (cf La fabrique du bonheur – Vivre les bienfaits de la psychologie positive au quotidien). J’aime bien le concept. Cela me permet d’avancer plus clairemement dans les méandres de la découverte du bonheur. C’est en effet rassurant de percevoir cela sous cette forme pour moi.

    Pour certains cela est terrifiant ! Mettre le bonheur en équation ? Quelle horreur ! Vous vous rendez compte ? les mathématiques imposent encore leur dictature à l’accès à la connaissance.

    Bon, n’exagérons rien. cette équation est facile à exprimer :

    B = E + C +V

    • B = Votre niveau de Bonheur
    • E = Votre espace des possibles
    • C = Les circonstances de votre vie
    • V = Facteurs variables en fonction de votre volonté

    E et C = ne représente que 15 % de variation possible et V tout le reste ! (85 % des variations possibles sont là !) Or beaucoup se focalisent sur les premiers paramètres comme je les ai décrit dans un précédent article. Quel dommage.

    On va commencer à explorer le paramètre V. Voulez-vous ? Comment percevez-vous le temps ? Le passé, le présent et l’avenir ? Etes-vous optimiste ? Je ferai un article sur ce sujet.

    Aujourd’hui je vous propose de balayer vos résolutions pour l’année à venir car c’est d’actualité, en ce 30 décembre 2014. C’est un des composants de V et quel composant. Il s’agit de déterminer

    1. Un ou des objectifs auto-concordants. C’est à dire des objectifs qui ne dépendant pas de mon environnement mais de moi. (Cf L’apprentissage du bonheur de Tal Ben Shahar)
    2. Utiliser ses forces principales et ses talents pour les réaliser car cela nous met dans le Flow (cf article précédent sur le Challenge dans notre vie.)

    Mais comment connaître SES propres forces ?

    • Vous avez l’impression que c’est vraiment vous-même quand vous lisez la description de cette force
    • Vous apprenez très vite quand vous utilisez cette force
    • Vous apprenez tout le temps comment exprimer cette force.
    • Vous avez vraiment envie de trouver des moyens d’utiliser cette force.
    • Vous avez l’impression que l’utilisation de cette force est indispensable pour réussir.
    • Quand vous utilisez cette force vous avez l’impression d’être vivifié et plutôt qu’épuisé
    • Vous aimez créer des projets autour de cette force.
    • Quand vous utilisez cette force vous ressentez « enthousiasme, entrain voire extase »

    Il suffit d’avoir une ou plusieurs de ces phrases pour déterminer une de vos forces pour que celle-ci par son utilisation augmente votre bonheur ! Alors quels sont les forces à identifier ?

    Il y a plusieurs écoles :

    • Les 34 talents de Gallup avec le StrengthsFinder (cf Découvrez vos points forts de Marcus Buckingham attention ne pas acheter le livre d’occasion)
    • Les 6 vertus et 24 forces de caractère de l’être humain de la psychologie positive (Voir Le livre de Martin Seligman). Martin Seligman et Christopher Peterson ont posé un cadre de référence de ces forces, proposant en 2004 une classification de 24 forces de caractères ou qualités personnelles d’une personne autour des 6 vertus internationalement reconnues.

    Je vous détaille ici les

    SAGESSE ET CONNAISSANCES

    • Curiosité
    • Amour de l’apprentissage
    • Jugement
    • Ingéniosité
    • Intelligence sociale
    • Perspective

    COURAGE

    • Bravoure
    • Persévérance
    • Intégrité

    HUMANITE ET AMOUR

    • Gentillesse
    • Amour

    JUSTICE

    • Citoyenneté
    • Impartialité
    • Leadership

    TEMPERANCE

    • Humilité
    • Prudence
    • Maîtrise de soi

    TRANSCENDANCE

    • Reconnaissance de la beauté
    • Gratitude
    • Espoir
    • Humour
    • Entrain
    • Spiritualité
    • Pardon

    Il est possible de passer un test sur le site http://www.viame.org/ cela vous donnera gratuitement vos 5 premières forces. Si vous voulez avoir le résultat complet vous devrez payer 40$. Le test gratuit est très ressemblant pour ma part et plus facile à comprendre que le test de Gallup. Peut-être ? Attention le site est en anglais mais le test est en Français, si vous le désirez.

    Pour moi cela à donné :

    1. Humour et enjouement
    2. Capacité d’aimer et être aimé
    3. Curiosité et intérêt accordé au monde
    4. Gentillesse et générosité
    5. Spiritualité, religiosité, but dans la vie, et foi.

    C’est vraiment MOI ! Même le 5 ème point pour ceux qui me connaissent et qui savent que je suis athée savent que cela est vrai… Etonnant non ? Et vous ça donne quoi ?

    Bon alors maintenant je vais travailler à mes résolutions… Je vous dirais cela dans quelques jours…

  • A la recherche du bonheur : Vérités et dangers du simplisme

    3 singesLa psychologie positive s’appuie une étude de 2000, de Kahneman, Diener et Schawrz (The fondations of Hedonic psychology) pour faire la peau à quelques idées reçues.

    Vous recherchez le bonheur et une vie satisfaisante ? Alors voici 4 choses qui ne devraient pas vous préoccuper outre mesure, car elles sont sans influence, sur votre niveau de bonheur.

    1. Gagner plus d’argent. Une fois que vous êtes à l’aise financièrement, c’est à dire que vous pouvez subvenir à vos besoins (Nourriture, vêtements) et que vous avez un toit sur la tête. Au delà d’un certain seuil les gens matérialistes sont moins heureux.
    2. Modifier votre appartenance ethnique ou aller habiter vers une région ensoleillée. Cela n’a aucun effet sur le niveau de bonheur !
    3. Etre aussi instruit que possible, en effet cela non plus n’a aucune influence sur le niveau de bonheur.
    4. Enfin, rester en bonne santé ! Ce n’est pas la santé qui compte mais bien la perception que l’on a de notre santé)

    Etonnant non ?

    Voici d’après les travaux de Martin Seligman, 5 choses sur lesquels vous pouvez agir mais cela n’a que peu d’influence (pas plus de 15 %) (Voir La fabrique du bonheur – Vivre les bienfaits de la psychologie positive au quotidien ). Enfin ces paramètres ne sont certainement pas suffisants et à part le premier la causalité n’est pas démontrée !

    1. Vivre dans une démocratie riche et pas une dictature pauvre avec un effet important
    2. Etre marié (Effet important mais… Causalité non démontrée
    3. Eviter les émotions et événements négatifs. Avec un effet modéré
    4. Développer un riche réseau social. Cela un effet important mais… Là non plus, la causalité, n’est pas démontrée.
    5. Etre croyant. Avec un effet modéré.

    Etonnant non ?

    Courte-echelleLa première partie de cet article m’a un peu surpris mais finalement en y réfléchissant je suis conscient que cela est vérifiable et pour la plupart de ces 4 choses j’ai pu toucher du doigt que cela est réel. Il n’y a pas d’influence sur le bonheur sur ces paramètres. La deuxième série quant à elle me pose encore problème à ce jour. En effet celle-ci tend à montrer que les gens sont plus heureux si… Ils vivent en démocratie. ils sont mariés et croyants, sont membres de clubs divers et font des rencontres et … ne s’occupent pas du malheur des autres ! Pour vivre heureux, vivons cachés et enfermés dans un autisme sociétal ? Les valeurs « famille », « patrie », « religion », « quant à soi » seraient les valeurs phare du bonheur ?

    En lisant ce que je viens d’écrire, je sens monter en moi, une colère diffuse. Une de mes valeurs est violée par ce que j’ai lu… Et l’altruisme alors ? Faire et agir pour le bonheur des malheureux, me rend heureux. Je me sens utile en faisant cela, et pourtant cela ne me rend pas malheureux. C’est même l’inverse qui me rend malheureux.

    Si je reprends maintenant cela sous l’angle de l’action. Pour vivre heureux, je vais continuer à agir comme je le fais depuis 1999 (et avant, aussi un peu… Mais avec moins de conscience) : « Mettre ma vie en accord avec le sens que je lui donne. »

    En lisant la suite du livre je me suis aperçu que cela à véritablement une grande influence sur le bonheur. Heureusement que je ne me suis pas arrêté à la page 93, de ce livre. Cela explique que, sortis de leur contexte, les résultats, même les plus intéressants, des enquêtes de tous poils, ne restent que des informations sans portée universelle.

    Attention à toutes ces tentatives de généralisations et de simplifications qui tournent au simplisme.

    OUF ! Me voilà rassuré.

     

     

  • Le challenge dans notre vie est un des paramètres du bonheur

    6a00d834209e6353ef015432d76b57970cJ’ai pu constater depuis que je pratique de manière assidue l’appreciative inquiry, que chaque personne interrogée pendant la phase de découverte raconte une expérience quelle considère comme une réussite si celle-ci était associées à un défi qu’elle ressentait comme difficile et qui lui a permis d’exercer ses qualités de manière optimale.

    Tout d’abord un petit rappel sur l’appreciative inquiry s’impose. C’est une méthode d’accompagnement des équipes et des individus qui recherche le fonctionnement optimal d’un système et qui a été formalisé par David Cooperrider. Voir le livre de Jean Pagès à ce sujet : Le coaching avec la méthode Appreciative Inquiry. C’est une méthode qui s’appuie sur 5 phase et j’ai déjà commis un article à ce sujet précédemment.

    Ensuite pour éclaircir les choses qu’est-ce qu’un challenge ? Le véritable challenge est un objectif que je ne peux atteindre je reste simplement avec mes capacités actuelles et mes stratégies de base. Mais je peux l’atteindre si je change quelque chose.

    Alors, c’est simplement un objectif inatteignable ? NON !

    C’est plus que cela. C’est un moyen de grandir ! C’est un moyen de me dépasser. De passer au niveau supérieur, en m’appuyant sur mes qualités et mes talents. Il a la particularité de me mettre dans un état émotionnel qu’on appelle le flow (ou flux en Français). Vous voulez en savoir plus sur cet état ?

    (Extrait d’un article de Wikipedia)

    Csikszentmihalyi a identifié les caractéristiques accompagnant et décrivant l’expérience du flow. Ce sont les suivantes :

    1. Objectifs clairs : les attentes et les règles régissant l’activité sont perçues correctement et les objectifs fixés sont atteignables avec les compétences de l’acteur
    2. Équilibre entre la difficulté de l’activité et les compétences de l’acteur (l’activité n’est ni trop facile ni trop difficile, elle constitue un défi motivant)
    3. L’activité est en soi source de satisfaction (elle n’est donc pas perçue comme une corvée)
    4. Haut degré de concentration sur un champ limité de conscience (hyperfocus)
    5. Une perte du sentiment de conscience de soi, disparition de la distance entre le sujet et l’objet
    6. Distorsion de la perception du temps
    7. Rétroaction directe et immédiate. Les réussites et difficultés au cours du processus sont immédiatement repérés et le comportement ajusté en fonction.
    8. Sensation de contrôle de soi et de l’environnement3

    La réunion de tous ces phénomènes n’est pas nécessaire pour conduire au flow. Les 3 premiers décrivent des caractéristiques de l’activité propices au flow, les 5 derniers décrivent plutôt l’état de conscience modifié qu’implique le flow.

    Voir le reste de l’article sur Wikipedia.

    Vous pouvez aussi vous procurer le livre de Mihaly Csikszentmihalyi  Vivre : La psychologie du bonheur

    Et alors ? Vous que considérez-vous comme une réussite dans votre vie ?

    • Vos enfants : Un beau défi non ?
    • Votre profession : Comment avez-vous évolué ?
    • La réussite à un examen ?
    • Le passage d’un concours ?
    • Le chemin de Compostelle ?
    • Le RE-démarrage suite à une maladie grave ?

    Racontez-nous vos réussites.

  • Le synchronisation automatique des contacts est un leurre.

    reseauxsociauxAvez-vous déjà essayé de synchroniser vos contacts automatiquement avec les réseaux sociaux ? Et vous en êtes content ?

    L’idée parait for sympathique à première vue. En effet, votre contact rempli sa fiche puis à chaque mise à jour de sa fiche, la fiche stockée sur votre smartphone (ou ordinateur) est automatiquement mise à jour. Alors ? où est le problème ?

    Chacun d’entre-nous est aujourd’hui sur plusieurs réseaux sociaux : Facebook, Google +, LinkedIn et Viadeo pour n’en prendre que quelques uns et chacun vous offre la possibilité de mettre à jour « votre fiche de contact » avec votre Nom + Prénom + Email + Adresse + Téléphone etc…

    Et c’est la que le bât blesse !

    Je me suis aperçu que certaines de mes fiches n’était pas à jour sur Facebook par exemple, certains de mes enfants n’ont pas mis à jour le téléphone portable, mais ont laissé un vieux numéro. D’autres personnes ont un nombre d’adresses important en Yahoo.fr, voire en Gmail. com ou autres adresses biduliques qui leurs servent pour les réseaux sociaux. D’autres avancent anonymement et les fiches sont « inexploitables ».

    Pour que la synchronisation serve à quelque chose il faudrait que vos contacts mettent à jour leurs fiches sérieusement. Vous vous voyez leur demander de mettre à jour leurs fiches ? LOL

    C’est comme cela qu’un jour en échangeant avec mon Fils « Lou » je croyais échanger avec « Ange »… L’adresse de mon fils a été noyée dans une série d’adresses et de numéros de téléphone les plus farfelus…

    Et oui ! La synchronisation automatique ne fonctionne pas, il faut bien l’admettre. je vais rester à mettre à jour mes fiches moi-même à l’ancienne. 😉

    Et vous vous avez trouvé ça facilitant, d’avoir 2000 fiches inexploitables sur votre smartphone ? Personnellement j’ai arrêté la synchronisation automatique avec les réseaux sociaux et je reste à une synchronsation entre « MES  » appareils via « MON » carnet d’adresse. OUF !

    Nous sommes à l’ère des réseaux connectés mais pas encore à l’ère du mode collaboratif.

    Pour moi la collaboration passe par 3 valeurs essentielles :
    être positif, être participatif et être contributif…

    Participatif pourquoi pas ? Mais pour le reste …

    « Download in progress »

  • L’aide à la prise de conscience

    PartageDans un article précédent je parlais du bonheur, et je vous indiquais que le bonheur dépend du sens et du plaisir. Je vous propose d’approfondir cette notion et de visiter chacun pour soi, sa vie.

    Connaissez-vous Nathaniel Branden ? Il est souvent cité comme le père des travaux sur l’estime de soi, dans la psychologie positive. Il a écrit un livre qui s’appelle « Les 6 clés de la confiance en soi ». Dans ce livre il explique une technique, qui s’appuie sur des phrases à achever. Je vous propose pendant quelques semaines (2 ou 3 par exemple) de prendre quelques phrases que vous complèterez à votre gré avec des fins différentes en fonction de l’humeur du moment. Que constatez-vous à la lecture de vos phrases ? (Un site d’exemple créé par le Toulouse sup’ aéro et le MIT de Cambridge)

    Vous pouvez y trouver une certaine utilité pour comprendre ce qui fait réellement sens pour vous et aussi ce qui vous apporte du plaisir. Vous en faites un tableau avec 3 colonnes :

    1. 1ère colonne la phrase
    2. 2ème colonne la note du sens pour vous sur 10
    3. 3ème colonne la note du plaisir pour vous sur 10

    Voici quelques phrases et amusez-vous bien !

    • Si je prends 5% de plus de mon temps pour m’occuper de moi cela changera ….
    • Si je m’arrête de courir pendant 5% de mon temps, il se passera la chose suivante dans vie….
    • Si je prends le temps de respirer profondément en pensant à ce qu’est le bonheur, je découvrirai que…
    • Si je souris pendant 10% de plus pendant mes trajets quotidien, il se passera ….
    • Si je n’utilise pas mon smartphone pendant une journée par mois, je pourrai…
    • Si je dis non quand je pense non et oui quand je pense oui alors…
    • Maintenant, je prends conscience de …
    • Si j’accepte 10% de plus de personnes dans ma vie, alors celle-ci…

    Et si vous avez des idées de phrases … ajoutez les en commentaires ! Partageons c’est vraiment une idée très réjouissante que de visiter VOTRE monde 🙂

  • La méthode pédagogique adaptée à la plasticité du cerveau.

    cerveau
    Image du site http://www.splitreason.com/ (vente de tee-shirt)

    Aujourd’hui je viens échanger avec vous sur un article du magazine Science & Vie de décembre : « A Chaque métier son cerveau »

    Dans cet article nous pouvons nous apercevoir que les neurosciences prouvent que le mode de fonctionnement d’un individu dans sa profession va induire des modifications durables des connexions neuronales et du mode de fonctionnement de celui-ci. On apprends par exemple que le cerveau des chauffeurs routiers, des danseuses, des pilotes d’avion ou autres musiciens sont modifiés par leurs pratiques professionnelles.

    Cela permet un fonctionnement optimal, pendant son métier et chaque métier va avoir ses propres modes de fonctionnement. Cela pose un certains nombres de problèmes quant au recyclage. En effet pour changer de profession il va falloir changer des comportements et cela peut être handicapant pour ceux qui ne rentrent pas entièrement dans leurs nouvelles pratiques, mais cela est à l’étude… (A suivre…)

    Cet article éclaire de manière extrêmement forte, la différence entre « savoir quelque chose » et « vivre quelque chose ». Dans mes formations, je mets le focus sur la pratique du métier car c’est cela le plus difficile à acquérir car le métier de coach est rarement le premier métier d’une personne. L’élève vient avec son câblage neuronale spécifique et il va devoir acquérir un nouveau mode fonctionnement. ce n’est pas simplement de « savoir comment il faut faire » mais de le pratiquer !

    Un exemple avec le métier de coach :

    Dans le métier de coach, lors d’un entretien de coaching, le coach va passer régulièrement d’une position focalisé sur le coaché, à une position focalisé sur lui, puis focalisé sur la relation, et cela de manière relativement rapide pour lui permettre de comprendre les jeux émotionnels en cours. Il va utiliser pour cela les neurones miroirs qui vont lui permettre de « vivre » l’émotion de l’autre en étant capable de faire la différence entre l’émotion de l’autre et la sienne. cela lui permet de pouvoir poser « LA bonne question » au bon moment ! C’est à dire la question qui va provoquer le plus d’envie d’aller vers le changement demandé par le client.

    Facile à dire, hein ? Mais à acquérir quand on vient comme moi du monde l’informatique, ne fut pas facile. J’ai pratiqué pendant 1 an à raison de 10 entretiens de coaching par semaine (au moins) pour y arriver de manière correcte et efficace. Pour certains cela sera plus facile, mais en aucun cas ce sera immédiat car cela nécessite de « re-cabler » nos fonctionnements, sauf cas exceptionnel, de précablage initial cohérent.

    Je reviens à mon exemple du cablage de coach. ce mode de fonctionnement peut nuire d’ailleurs dans d’autre cas où l’association durable est nécessaire. Parce que ce mode de fonctionnement « Associé-Dissocié » va nuire au bon déroulement d’une séquence nécessitant l’association complète à l’instant présent pendant des relations intimes par exemple. Pour ma part, j’ai du mettre en place des plages de méditation, pour changer de fonctionnement, quand je suis dans ce cas sous peine de dysfonctionnement érectile. Et ça marche ! 🙂

    De la même manière les danseuses et les pilotes d’avion de chasse désactivent les liens avec les zone sensorielles du vertige (syndrome audio-labyrinthique)… Et les chauffeurs de camions, modifient leur cervelet… (Lisez l’article de Science et Vie c’est édifiant). Alors vous comprenez pourquoi je tiens à la pratique ? Et je comprends mieux maintenant l’approche des professeurs d’art martiaux : « Practice only practice, no question ! »

    Cela me rappelle, un livre de A.E. Van Voght de ma jeunesse qui trouve ici toute son ampleur « Le Monde des Non-A »où Gosseyn le héros modifiait le mode de fonctionnement de son cerveau… Mais c’est une autre histoire. Bien entendu cela n’exclu pas le savoir livresque sur lequel s’appuie nos pratiques, mais le plus difficile à acquérir est bien « LA PRATIQUE » alors… Qu’attendez-vous pour pratiquer ?