Étiquette : coaching

  • Quelle est la personne la plus importante pour toi sur terre ?

    vipJ’aime cette question qui embête souvent celui ou celle à qui on la pose. Car c’est terrible de répondre à cette question devant ceux que l’on aime.

    La plupart des penseurs et des religions qui préconisent le sacrifice comme fondement de la morale, partent du principe que si l’on agit dans son intérêt personnel, on nuit forcement à ses semblables. Kant et ses potes, pensent que si on ne lutte pas contre ses propres tendances à l’égoïsme, on va nuire aux autres et négliger leurs besoins.

    Est-on obliger de choisir entre aider les autres et soi-même ?

    Moi ce que j’aime c’est de donner sans rien attendre en retour et cela me fait un bien fou ! le don, c’est magnifique comme cela entretient mon bonheur. mais imaginons que je n’ai rien à donner… Comment alimenter cette source de bonheur ?

    Plus on aide les autres et plus on s’aide soi-même à être heureux… Et plus on est heureux, plus on aide les autres ! C’est un cercle vertueux qui s’auto-alimente ! la gratitude ? C’est chouette et le don alors ?

    Quand on est malheureux on n’est moins porté à l’attention aux besoins des autres… Alors que si on cultive son bonheur, c’est un peu comme si on mettait des lunettes de vue pour voir plus loin que le bout de son nez. Méfiez-vous de ceux qui cultive le malheur et le repli sur soi dans leurs discours, car ceux-la même sont ceux qui vous éloignent du bonheur en vous incitant à refuser l’autre. Le repli sur soi, cultive l’absence de don qui cultive le repli sur soi… c’est un cercle vicieux !

    Quand on se sent bien dans sa peau on peut aider les autres. Alors que faites-vous pour vous ?

    Bien-sûr il y a un piège dans cette démarche qui est de vouloir donner aux autres « POUR » être heureux ! NON !!!! Donner aux autres pour être heureux c’est aller dans le piège de la manipulation… « Après tout ce que j’ai fait pour toi…bla bla… »

    Avant de faire un choix sur une action, il faut d’abord s’interroger sur ce qui va me rendre heureux indépendamment de la contribution aux autres car si mon but c’est de donner aux autres pour les priver de la recherche du bonheur indépendamment de moi alors je lui nuis car je me rends indispensable à son bonheur et cela devient une dépendance… (et ce sera le sujet d’un autre article sur le bonheur)

    Maintenant si il vous reste un doute sur la réponse à la question tire de cet article. demandez-vous « Que pourrais-je faire pour ceux que j’aime si je viens à mourir ? » Vous avez toujours un doute ? Alors c’est qui ?

    Et en cadeau ce lien vers cette magnifique chanson de Florent Pagny :

    [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=g-gh2hIRhkc&w=420&h=315]

  • Ce qui se conçoit bien…

    stroumpf« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement – Et les mots pour le dire arrivent aisément. » cette citation de Nicolas Boileau-Despréaux a pris tout son sens lors d’une soirée que j’ai vécu dernièrement. Ma mère me disait souvent cette phrase et elle ajoutait « In cauda Venenum » (Le venin est dans la queue) quand elle lisait mes rédactions et que j’étais enfant.

    Pour certains d’entre-nous tout est important aussi ils ne peuvent pas « réduire » leurs présentation à l’essentiel puisque tout est essentiel. Et du coup le message est noyé dans un « bruit » de fond. Si pour d’autres ce bruit de fond est signe de travail et qualité. Pour les plus avertis d’entre-nous, ce bruit nuit à la clarté de la présentation ou de l’exposé.

    A la fin de cette soirée, où deux orateurs s’étaient exprimés. J’ai fait un test où j’ai posé quatre questions à beaucoup de participants (plus de 80% des présents) :

    1. L’exposé 1 était sobre, simple et présentait un protocole de travail de manière structurée et ne nécessitant aucune connaissance préalable. Puis un acronyme récapitulant la méthode.
    2. L’exposé 2 était avec de nombreuses références et exemples citant les sources et les origines du travail fourni, puis présentait un outil complexe nécessitant une connaissance approfondie de la PNL et un protocole de travail nécessitant une connaissance approfondie de l’hypnose. Pas de conclusion.
    • Question 1 : Quel était l’exposé qui démontrait le plus de travail ? – Réponse : 2 (95%) – 1 (5%)
    • Question 2 : Qu’avez-vous retenu de chaque exposé ? – Réponse : J’ai bien retenu le premier et Je dois lire le 2ème à tête reposée
    • Question 3 : Pouvez-vous utiliser ce que vous avez retenu de l’exposé 1 – Réponse : Oui 100%
    • Question 4 : Pouvez-vous utiliser ce que vous avez retenu de l’exposé 2 – Réponse : Non 100%

    Bilan de cette mini-étude :

    • L’exposé 1 : « Ca va me permettre de mettre un outil au service des objectifs de mes clients »
    • L’exposé 2 : « Je crois que je vais aller me former à la PNL et à l’hypnose avant d’aller plus loin dans le coaching »

    Et hop ! CQFD (Ce qu’il fallait démontrer…)

    Si vous voulez avoir une belle notoriété et vendre de la formation alors soyez le plus « abscon » possible avec des références extrêmement pointues et une multitude de détails qui prouvent que vous avez la connaissance et que votre interlocuteurs est nul. Puis offrez lui un cadeau inexploitable sans formation, pour qu’il vous achète celle-ci.

    Bonne stratégie marketing non ? Mais cela ne permet pas de devenir coach mais … formateur et vendeur de formation ! (et quel vendeur !) Combien d’entre-nous (les coachs) font cela ?

    Personnellement, je pense que celui qui permet lors de ses exposés, de rendre simple (pas simpliste, bien-sûr) ce qui est compliqué, est celui qui a produit le plus de travail personnel. Et c’est vraiment là que l’on peut percevoir la profondeur du coaching dans cette phrase de Villiers de Lisle-Adam : « Je n’enseigne pas, j’éveille ».

  • Le rôle des rituels dans notre vie.

    6a00d834209e6353ef0147e1b1cf35970bQuand on se questionne sur la nature du bonheur, on en arrive souvent à confondre bonheur et réussite. Or les études récentes sur la psychologie positive nous le prouve de manière scientifique maintenant réussite ne signifie pas bonheur. La réussite matérielle (avoir du fric) ne signifie pas « Je suis heureux ». Bien entendu quand la manque de revenus est criant, il nuit à la qualité de notre vie et alors le manque de fric, signifie bien déficit de bonheur mais l’inverse n’est pas vrai.

    Les études de Daniel Kahneman, prix Nobel d’économie, n’ont mis que peu d’argument en faveur d’un lien hypothétique entre richesse et bonheur. Les individus ayant des revenus supérieurs déclarent vivre à peine plus de moments heureux que les autres, voire même à contrario, ils sont plus tendus et ne consacrent que peu de temps aux occupations agréables. On peut s’étonner du fait que certains deviennent riches et se mettent à déprimer. Combien de personnes après avoir réussit, sombrent dans la dépression, l’alcool ou la drogue ?

    Pour qu’il y a bonheur il faut qu’il y ait :

    • Plaisir (bénéfice immédiat)
    • Sens (bénéfice futur)

    C’est nécessaire sans être suffisant, et il faut bien commencer par quelque chose. Alors si nous nous penchions aujourd’hui sur ces paramètres seulement ? Pour commencer ?

    Combien de temps passez-vous chaque jour dans des activités qui regroupent ces deux caractéristiques à la fois ? Vous trouverez sur ce blog un article sur comment évaluer ce que je fais, quand je le fais : « Comment faire ce qui est important ?« 

    Comment se fait-il que je ne fasse pas plus souvent ce qui est « Important et non urgent » ? Ce qui fait sens pour moi ? Eh bien souvent c’est la peur qui justifie cela : « La peur du regard des autres », « la peur de la pénurie », « la peur de réussir », « la peur de l’échec ». ce sont toutes les peurs de procrastination qui nous paralysent.

    Comment sortir de cet écueil du temps qui passe et qui nous éloigne du bonheur ? Pour répondre à cette question, je vais revenir ici sur un autre article que j’ai écrit sur le coaching :  « A quoi sert le rituel dans le coaching ?« 

    Une manière de sortir de là est de créer ses propres rituels pour entrer dans sa zone d’influence. La zone où tout est sous notre contrôle. L’idée de base est de reprendre le sens d’un rituel. C’est quoi un rituel ? C’est un ensemble de procédure dont le but est de passer d’un espace d’un certain type (Exemple : espace normal) à un autre espace d’un autre type (Exemple : espace sacré) en provoquant un changement d’état de celui qui le pratique.

    Quelques exemples :

    • Le rituel de la messe pour les Chrétiens
    • Le rituel de la prière pour toutes les religions
    • Les ablutions qui initient le passage à la prière pour les Musulmans
    • Les préliminaires amoureux
    • La mise en situations pour les sportifs par le rebond 3 fois de la balle de tennis ou la respiration controlée
    • D’une certaines manière le rituel du salut quand nous visitons quelqu’un
    • Le rituel du thé
    • Le salut au début et à la fin d’un combat dans les arts martiaux.

    En fait dans le cas qui nous intéresse, ce serait le moyen de passer d’un espace non important à un espace important. Passer dans un espace sacré n’est pas anodin. car étymologiquement ce qui est sacré, est « ce », pourquoi, je peux me sacrifier (voir mon article : « Une recette qui donne du sens à la vie ?« ). C’est donc ce qui fait « sens » pour moi.

    Le rituel donc va me mettre sur la « voie du sens ». Il ne reste plus qu’à l’entouré de plaisir immédiat et j’ai la recette : « Un rituel agréable, qui me remets dans le sens de la vie » c’est à dire un rituel agréable qui me rapproche de mon essence. Vous connaissez maintenant les activités qui font sens pour vous et la manière de mettre en place le chemin vers elles.

    Quelques exemples de rituels qui me sont personnels :

    • Chaque matin me lever avant le soleil pour pouvoir méditer 30 minutes
    • (Rituel de couple) Lorsque mon épouse rentre du travail. J’arrête de travailler, et me déconnecte de mon ordinateur ou de toute autre activité. Tandis qu’elle va se rafraichir pour la soirée, je nous installe confortablement autour d’un boisson chaude ou froide selon la saison. Et  simplement nous nous asseyons pour apprécier notre échange. Elle me raconte ses actions de la journée. Et je trouve une raison de la féliciter sur une/des action(s) du jour et je lui indique pourquoi je suis heureux d’être son conjoint. Puis elle écoute les actions de ma journée, et elle me félicite sur une/des action(s) du jour et m’indique pourquoi elle est heureuse d’être mon conjoint.
    • Chaque soir dans ma salle de bain pendant le brossage des dents, je fais la liste des tous les gens merveilleux rencontrés et de leurs qualités, et je me félicite d’être  qui je suis pour avoir vécu cette journée car j’ai fait cette chose de bien aujourd’hui …. (je la détaille)
    • Chaque semaine je prends mon téléphone et j’appelle ma mère simplement pour lui dire que je l’aime
    • Lorsque je rentre dans mon bureau pour la première fois du jour, je prends le temps de méditer (10 min)  tandis que je brûle une feuille de papier d’Arménie.

    Vous pouvez compléter cette liste avec les vôtres ? A vos claviers 😉

  • Bonheur et réussite et le complexe de Frankeinstein

    Avez-vous remarqué que souvent les gens heureux réussissent dans beaucoup domaines ? Certains en viennent à penser que ce bonheur vient justement de leurs réussites. Si vous vous penchez dans le monde de la recherche sur le domaine de la psychologie positive vous découvrirez une chose qui vous étonnera peut-être c’est bien le bonheur qui agit comme moteur suprême et qui entraîne dans son sillage la réussite et non l’inverse.

    Malheureusement certains aigrefins en ont fait une théorie normative et culpabilisante à partir de cette « loi d’attraction ». Une théorie selon laquelle vous attirez ce que vous pensez et donc si vous ne pensez pas correctement vous vous planterez !

    « IL FAUT PENSER JUSTE » … Quelle horreur, et repoussoir, pour moi, qui suis un optimaliste convaincu. Penser juste ? C’est à dire penser uniquement comme l’idée que je me fais du bonheur à ce jour ? Mais si le bonheur était autre chose ? Bien-sûr je pense à mon avenir où j’y associe le bonheur que je rêve et j’associe cela à la prise en compte de mon plaisir sur le chemin vers ce but et je prends en compte les erreurs de parcours car cela aussi me construit.

    • Les adeptes de la loi d’attraction se placent dans un « futur idéal » qu’ils tentent de visualiser et toutes les actions doivent les mener vers ce bonheur idéal futur. or le bonheur est aussi à coté de nous maintenant. là où nous vivons.
    • A l’opposé de ces futuristes, il y a les passéistes qui restent à se morfondre sur leur « non pouvoir » par rapport aux actions à poser. C’est vrai que se morfondre à regarder les erreurs sans revenir au présent où des actions peuvent être posées.
    • Il y a aussi ceux qui sont au présent permanent, qui pensent que le plaisir se prends maintenant car le passé n’a plus d’existence et le futur n’existe pas. Et qui très rapidement s’apercevront qu’ils y a des pièges (addiction par exemple) et aussi que vivre seulement dans le présent est contre productif pour leur motivation intrinsèque.

    Ces trois comportements sont contre productifs pour aller vers le bonheur.

    • J’ai eu un période « Vivre au présent » dans ma vie… ce fut une période très brillante et qui me semblait heureuse, et qui s’est fini par « Vivre au présent comme si demain n’existait plus » et … Sans demain pas d’avenir alors pourquoi faire continuer à vivre comme cela ? J’avais perdu le sens… Et je n’étais pas heureux.
    • J’ai rencontré la « loi d’attraction » et je suis devenu un adepte de la loi d’attraction, à fond ! J’avais mon « Wish Book » (livre de souhaits). Je faisais des panneaux décrivant mon avenir. J’écrirai mon objectif 100 fois (chaque jour)… Je faisais TOUT ce que la loi d’attraction m’imposait… Je pratiquais le nettoyage cellulaire (et ses tapotements) … Et… Je n’avais plus de présent. Les gens, près de moi, s’éloignaient progressivement car je n’avais aucune présence à ce monde…  J’étais uniquement tourné vers un demain « meilleur ». J’investissais pour demain et je n’étais pas heureux.
    • Je n’ai jamais eu la période « Tout est noir » et le passé me le prouve. Et je ne m’en plaindrai pas car je connais de ces personnes figées dans une « non action » et qui se plaignent de ne pas être heureuses.

    Aujourd’hui je me suis détaché de ces pièges que j’ai rencontré. Demain est un autre jour et pour moi il doit avoir du sens. Et j’ai travaillé sur le sens que je lui donne. (voir mon article sur le sujet)

    « La loi d’attraction » ne se suffit à à elle-même car elle nous décrit notre vie de demain en indiquant les actions à poser aujourd’hui uniquement dans le but de demain. Et si tu n’obtiens pas ce que tu devais obtenir c’est de « TA FAUTE » ! Car tu n’a pas fait ce qu’il faut ! Pour moi le bonheur est demain et aussi aujourd’hui ! (Voir mon article sur l’imperfection). Le plaisir de rencontrer le bonheur au quotidien, et d’entretenir le sens vers un demain que je construis en m’appuyant sur MES erreurs, MES émotions … »TOUTES MES EMOTIONS ! » car chacune de mes émotions a un sens. Chaque émotions me mets en mouvement vers l’avenir que je ne connais pas et heureusement ! Je dis, heureusement, car j’ai lu  L’Homme_stochastique de Silverberg et j’ai découvert que, effectivement, connaître l’avenir c’est aussi savoir la date de sa mort. C’est vers votre mort que vous voulez aller ? Est-ce que de savoir que vous allez mourir vous rend plus heureux ?

    L’avenir c’est demain… Imaginez un peu… Vous voulez rencontrer le conjoint idéal, la femme fatale ou le prince charmant selon vos goûts. Alors vous la décrivez … Elle est comme cela … Et comme ceci et … Vous construisez son image et … Vous la rencontrez ! Et elle est exactement comme vous le désiriez…  Dommage hein ? Plus de mystère ! Plus de découverte ! Plus aucun plaisir, de découvrir ce que l’autre aime, puisque l’autre c’est « VOS DESIRS »… Vous avez créé votre « Frankenstein personnel« … Et vous souvenez-vous de ce qui arrive au docteur ? (Celui qui a créé son monstre personnel ?) IL EST DETRUIT PAR SA CREATURE.

    C’est ce que j’appelle le complexe de Frankenstein :  » Le créateur détruit par sa créature »… Souvent l’homme est dans ce cas… Souvenez-vous de Tchernobyl ou de Fukushima… Alors ? Et si nous vivions dans la vraie vie , au présent, avec nos erreurs et notre passé en construisant notre avenir et en lui donnant du sens.

  • Le « Mieux » peut-être l’ennemi du « Bien ».

    AristoteAujourd’hui je viens vous parler du juste milieu. Vous connaissez cette expression ? « Le mieux est l’ennemi du bien » une phrase de Voltaire… (mais je n’en suis plus si sûr maintenant que je l’ai écrite.)

    Prenons Aristote par exemple. Dans son approche du monde nous trouvons 3 lois :

    1. La loi de l’identité : Tout ce qui est est.
    2. La loi de non contradiction : Rien ne peut à la fois être et ne pas être.
    3. La loi du tiers exclu : Tout doit être ou bien ne pas être.

    Ces 3 lois ont été mises en défaut par la mécanique quantique, c’est à dire la science de l’infiniment petit. Et poussées à l’extrême ces trois lois, donnent  : « On ne change pas ce qui est ! » et cela justifie l’esclavage de l’homme par l’homme ou de la femme par l’homme d’ailleurs. On reste dans la dualité et jamais on ne peut envisager de troisième voie… Ces 3 lois poussées à l’extrême ont été néfastes à beaucoup de développements.

    Plus tard la sémantique générale (d’où vient la PNL) a réfuté l’utilisation de ces trois lois les remplaçant par les 3 postulats suivants :

    1. Une carte n’est pas le territoire,
    2. Une carte ne représente pas tout le territoire,
    3. Une carte est auto-réflexive.

    qui, donnent, appliqués à la vie courante et au langage :

    1. Un mot n’est pas ce qu’il représente,
    2. Un mot ne représente pas tous les faits,
    3. Le langage est auto-réflexif.

    Et cela a permis de développer la PNL, telle que nous la connaissons aujourd’hui. Rappelons-nous toutefois que la PNL n’est pas une science mais simplement un outil de modélisation !

    Ce n’est pas parce qu’une science de l’infiniment petit rejette certaines lois que celles-ci ne s’appliquent pas à notre univers visible. Et pourtant c’est bien ce que voudraient nous faire croire des personnes liées au développement personnel… Vous avez déjà entendu parler de la fameuse loi de l’attraction?

    Aristote a été rejeté au loin par les adeptes de la sémantique générale (Voir le monde des Non-A de A.E. Van Vogt où Non-A veut dire Non-Aristotélicien). J’ai beaucoup aimé ces écrits car ils me permettaient de continuer à aller vers un monde de perfection que je croyais être à l’origine du monde imparfait dans lequel je vivais alors. Mais la coopération entre les hommes, l’altruisme que je recherchais, je ne le trouvais pas… Et cela m’envoyait vers une autre forme de tyrannie totalitaire !

    Et le développement personnel nous fait miroiter tant de choses « merveilleuses » qui « devraient être » si l’homme était ce qu’il « doit-être »…. Mais alors ? Il y aurait donc un homme qui « doit-être » un homme contraint par une loi particulière ? Lisez Facebook, Google + et autre Twitter et … Pleurez !

    Oui pleurez braves gens devant l’imperfection de votre vie! Et même devant l’imperfection de votre imperfection ! Comment être parfaitement imparfait ? Vous croyiez qu’être imparfait était un but en soi ? Eh bien perdez tout espoir, car vous ne pourrez jamais être aussi imparfait que la perfection de cette imperfection qui vous est montrée dans les écrits sur le développement personnel.

    Après nous avoir privés de perfection, le développement personnel veut nous priver de notre humanité imparfaite. faire de nous des hommes et des femmes responsables, car conscients. En effet chaque fois que votre niveau de conscience monte votre responsabilité monte aussi. Alors pour être heureux, que faire ?

    Et si nous commencions par reconnaître ce que nous sommes à l’instant présent ? Simplement dans l’imperfection de notre connaissance intérieure : « Je suis ce que je crois que je suis, jusqu’à ce que je découvre que je ne suis pas cela. Et là je deviens ce que je crois que je suis devenu. Et ainsi de suite à chaque étape, je change de perception de ce que je suis puisque je change de perception de ce que je crois devenir. Et donc mon identité se constitue de toutes ces étapes successives de changement de perception »

    Et comment commencer le chemin ? Simplement en choisissant un but qui réellement me motive et en faisant le premier pas ! Et oui… Il n’y a que le premier pas qui coûte mais vous ne savez pas ce qu’il  coûte. Et surtout restez au milieu de la route, car, pour en revenir à Aristote, du début … Soit je crois que je suis et donc je suis…. Soit je crois que je ne suis pas et donc… plouf... Que se passe-t-il ? Il n’y a plus rien… y avait une ville et y a plus rien ….  Si ! j’existe !  Heureusement que Nougaro est là …. OUF !

    [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=luiByXD05hA&w=420&h=315]

  • Handicap et Déni

    Handicap-tousJ’anime régulièrement des séminaires en entreprise sur « L’intégration de personnes handicapées dans une équipe » avec ces même équipes qui vont accueillir ou qui viennent d’accueillir une personne handicapée.

    Je commence tous les séminaires par le même rituel. : « Ecrivez sur ce pot-it que je vous distribue ce qui vous vient à l’esprit quand je vous parle de handicap ». Et je les laisse écrire quelques instants puis chacun à son tour indique ce qu’il a écrit pour commencer à partager. (NB : je recommence à la fin pour voir avec eux comment a changé leur vision du handicap ce qui me permet de faire évoluer mon message si quelque chose n’est pas clair)

    Dans l’un des derniers séminaire, une participante était très en colère. « Pourquoi êtes-vous là ? Ce n’est pas normal ce genre de séminaire. Vous stigmatisez les personnes en situation de handicap par votre simple présence. Une personne en situation de handicap est une personne comme les autres ! Il n’y a pas besoin de faire ce genre de sensibilisation. Moi je les traite comme les autres ! »

    J’ai accueilli sa colère avec intérêt car c’était la première fois que cela m’arrivait de me faire « cueillir à froid » par ce genre de remarques. Et le séminaire à continué selon mon programme habituel. On commence toujours par les idées reçues, présenter la loi de 2005 puis on aborde les expériences vécues sur le terrain, les jeux psychologiques, le triangle infernal, le cycle du deuil, le modèle de Hudson, etc…

    Pendant l’échange un personne dit « ben, personnellement j’ai remarqué que XXX (la personne handicapée) est sujet à des mots de tête car il demande souvent si j’ai du Doliprane. » je lui demande « souvent ?  » Elle me répond « Il me l’a demandé deux fois. » Moi « En Combien de temps ? » Réponse « en 15 jours…. Bon pas si souvent que ça c’est vrai !  » Avec un sourire entendu.

    Intervient alors la femme qui m’avait accueilli avec sa colère, (La colère était tombée). Elle me dit « Moi, je ne lui aurais pas donné le Doliprane! » Et moi  de lui répondre « Ah, bon ? Pourquoi ? » Elle « parce que on ne sait jamais, je l’aurai envoyé à l’infirmerie » « Bien-sûr cela parait plus sûr » répondis-je et de rajouter « Et vous auriez donné le Doliprane à quelqu’un d’autre » Elle « Bien-sûr » Moi « Ah ? Et pourquoi ? »

    Elle, un peu gênée « Parce qu’on ne sait jamais avec sa maladie et si c’était incompatible ? » Moi, je rajoute « Et vous pensez qu’à son âge (29 ans) il ne le sait pas ? Si le Doliprane est compatible ou pas avec sa maladie avec laquelle il vit depuis sa naissance ? »

    Silence… Alors j’enfonce le clou « Donc vous me disiez tout à l’heure que les personnes handicapées, on les traite comme les autres et là dans ce cas vous faites de vous même une différence, que vous ne pouvez pas rationnellement justifier, c’est bien cela ! (Rire et clin d’oeil) … réponse (Rire et clin d’oeil) « Ben dites-donc je ne l’avais pas vu venir celle-là… « Donc je fais de la discrimination injustifiée… » Moi, ne vous auto-flagellez-pas ce n’est pas le but de ce séminaire… Vous venez de découvrir une phase importante du deuil : Le DENI »

    Nous avons donc repris les phases du modèle de Hudson (Apparté technique pour les coachs : RAPPEL : Phase 2 = haute énergie négative. La colère est souvent associée à une phase 2 ) puis les phases du deuil qui commence (presque)  toujours par une phase plus ou moins longue de déni.

    Une grand moment dans ce type de séminaire.

    Vous êtes chef d’entreprise ? Vous êtes cadre ? Vous devez intégrer une personne handicapée dans votre entreprise ou vous aimeriez savoir comment faire ? Et si on se causait dans le poste ? Appelez-moi.

  • Le monde a-t-il un sens ?

    sens obligatoireUne discussion « au coin du feu » pendant la chute de grêle de ce matin sur Saint-Prix, a tourné au drame existentiel.

    « Nous faisons des choses dans la vie mais pourquoi faire ? Où allons-nous ? A quoi est-ce que cela sert ? » Et il continuait sa litanie de questions avec le regard dans le vague.

    « Attention ! lui dis-je, Tu vas mal tourner si ça continue tu vas me sortir les trois questions fondamentales de l’humanité. D’autres avant toi s’y sont essayé. Par exemple au lieu de poser les questions, qui suis-je ? D’où est-ce que je viens ? Et où vais-je ? Pierre Dac y répondait « Je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne ! » Quant à Pierre Desproges que j’aime beaucoup comme tu le sais, lui il posait les questions sous cette forme : « Où est dieu, que fait la police ? Quand est-ce qu’on mange ? » « 

    Il me regarda, interloqué, « Il faut que tu tournes tout en dérision ! c’est une manie chez toi! »

    Je lui souriais, « je comprends, ce n’est pas simple que de se retrouver à 45 ans et plus devant des questions si profondes, que le sens de notre vie s’en trouve posé en terme aussi manichéens. « La vie a-t-elle un sens ? »

    Je pense que certains te parleraient là, de dieu, de spiritualité, de conscience universelle, où je ne sais trop quoi. je vais te donner, la réponse que j’ai trouvé sur la route en marchant, en vivant chaque jour avec les miens. Bien-sûr, ce n’est pas une vérité, c’est simplement, ma croyance. Chacun d’entre-nous a ses croyances, et il construit son monde avec celles-ci, car nos croyances se vérifient par l’expérience. Alors, est-ce que le monde a un sens pour moi ? NON !

    Ou plutôt, je vais aller un peu plus loin, est-ce que ce sens, nous est imposé par une entité quelconque ? C’est là que je pense que non. Comment je le sais ? Parce que j’ai rencontré diverses religions, et j’ai trouvé « la mort et la peur de la mort » ou sinon, « l’enfer et la peur de l’enfer« , j’y ai rencontré aussi « le paradis et l’espoir d’une vie meilleure, éternellement belle et bonne. »

    Et surtout j’y ai rencontré des personnes qui en parlent qui y croient et sont alignées, et d’autres qui tuent en suivant les mêmes principes de leurs religions. En regardant l’histoire, j’ai pu m’apercevoir que les guerres de religion ont dévasté la terre en faisant miroiter aux hommes un paradis ailleurs ….

    Alors le monde aurait un sens obligatoire vers la guerre et la religion ?

    Sur le chemin de la vie (Le Camino que je continue chaque jour), je crois aujourd’hui que « le sens que le monde a », est en chacun de nous ! Le monde a le sens que nous lui donnons, nous les humains, avec nos réussites et nos échecs. Avec le progrès haïssable et le progrès qui nous soutient. La perfection du bonheur paradisiaque n’est pas pour moi. Car je sais maintenant que si l’on apprend pas l’échec on échoue à apprendre à vivre. Alors ? Quoi ? Rien n’aurait de sens ?

    vous-etes-ici

    Et si maintenant j’acceptais ma finitude. Si j’acceptais que ma vie a une fin. Que le bonheur passe, comme une brise sur ma joue, et que seule la plus grande conscience me le fait ressentir et percevoir. Comment ne pas rater ce souffle d’air si vivifiant qu’est le bonheur de vivre un instant avec vous ? Avec toi, et tes questions ?

    Le monde a-t-il un sens ? Oui pour moi… Il a le sens du vent du bonheur, après lui il peut y avoir la bise du malheur, avant lui la tempête du chagrin. Qu’importe. Je dois simplement être prêt à accueillir chaque instant qui passe. A accueillir chaque échec comme une invitation à apprendre la vie.

    C’est parce que la nuit existe que je sais que la lumière éclaire le jour. C’est parce je connais la peine, que je peux mieux apprécier le bonheur.

    Quel est le sens que tu donnes au bonheur ? La recherche du paradis pour plus tard ? Ou simplement l’acceptation de ce cadeau que tu as reçu un jour de tes parents : LA VIE !

    Vivez et soyez heureux, ou malheureux, mais surtout faites en quelque chose qui ai du sens. Comme le dit Viktor Frankel, le papa de la Logothérapie  : « Entre le stimulus extérieur et la réponse que l’on donne, on a la liberté de choix« 

    Alors où en êtes-vous sur le chemin de la vie ? je vais vous aider …. regardez à droite voilà où vous êtes. 😉

  • Quand l’acquis modifie l’inné

    IMG_7321Dans le magazine « Science et vie » numéro 1152 de septembre, un article retient mon attention, car, faisant suite à une discussion sur l’inné et l’acquis avec un ami. Vous savez une discussion comme il en existe le soir après un repas où l’on va reconstruire le monde. C’est magnifique comme le monde est souvent reconstruit pour le meilleur et pour le pire au cours de ces soirées. On y laisse tous un morceau de notre vie, sur une table et un banc comme le chantait Michel Fugain voir la vidéo ci dessous :

    [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=7kxxO4AG8kU&w=420&h=315]

    Dans cet article de science et vie l’idée de base est : « Penser acquis plutôt qu’inné »

    Dans les années 2000 un chercheur a prouvé qu’un épisode de famine vécu par un ancêtre modifie le métabolisme des petits enfants ! Un régime alimentaire peut suffire à désactiver certains gênes sur plusieurs générations. cela signifie que nous pouvons aider nos descendants… Génial non ?

    Il suffit que je modifie ma manière de vivre pour pouvoir aider mes descendants à lutter contre des maladies que je pourrai transmettre et les aider à avoir une vie meilleure. Bon, comment la modifier ? Et quand le faire ? Bien sûr, pour moi, qui ai déjà eu, mon petit cancer et qui ne peut plus avoir d’enfants c’est trop tard ? Ben non… Car mes petits enfants inter-agissent encore avec moi. Simplement, je peux par exemple leur transmettre ma joie de vivre en espérant que celle-ci sera et restera contagieuse.

    Mes enfants aussi peuvent encore agir… Ils vont avoir des enfants … Ils ne sont pas encore né… Et les actions de papa et maman avant la conception agissent dans le « bon » sens… Donc mon action est aussi de les informer.

    Y -a-t-il un danger à cette magnifique nouvelle ?

    OUI !!!! Les intégristes, de tout poil, qui vont maintenant faire pression sur nous pour changer notre façon de vivre « pour notre bien » ! Et je ne parle pas d’action de respect, pour l’autre, comme dans le cas de la cigarette, mais de « respect » de notre descendance…. Que nous ne connaissons pas encore et que nous ne connaîtrons peut-être jamais.

    « A cause » de nos enfants pourrons-nous encore détruire nos petites cellules grises avec un « bon » verre de whisky ? Pas facile de placer le curseur, hein ? Notre liberté est un bien fragile. Et si je ne veux pas être heureux ? Ai-je le droit ?

    Bien-sûr nous n’en sommes pas encore là mais lorsque j’entends que je peux aider ma descendance en me changeant moi-même, que j’en ai le pouvoir, est-ce que j’en ai le devoir ?

    Allez… A vos neurones ! C’est VOTRE CHOIX ! Et heureusement 😉

  • Comment j’ai découvert que l’imperfection est sur le chemin du bonheur.

    6a00d834209e6353ef015432d76b57970cA cette époque, il y a longtemps, dans un pays entre la France et l’Espagne. J’étais au pays du Camino (Le chemin de St Jacques de Compostelle). J’avais décidé ce jour là de faire, une longue étape. J’avais en effet décidé de marcher pendant 37 KM. Je venais de marcher 32 KM et je passais derrière une maison où une femme était en train d’enlever une souche. Je m’approchais d’elle et lui proposais mon aide. Elle me regarda. Elle avait la tête penchée en arrière, et je sentais sa méfiance. Puis elle voit mon chapeau avec la coquille sur le front, et se détend. Elle me sourit et accepte mon aide. Nous travaillons ensemble pendant 50 minutes et la souche est enlevée.

    Cette femme, Maria, m’invite à boire un coup. J’accepte avec plaisir et nous commençons à deviser autour de la vie, la liberté, le Camino, la religion. Pendant cet échange, des amis à elle, se joignent à nous et la discussion dure une heure, et l’après-midi, avance, vers le soir, inexorablement.

    Je me dis « Il faut que je parte car j’ai encore 5 km à faire soit une heure de marche environ, et j’ai pris un engagement envers moi ce matin ! 37 km ! Je dois respecter ma parole. mais je suis bien ici, et je n’ai plus envie de marcher »

    Maria, me propose de passer la nuit dans sa chambre d’ami. Et en moi un combat entre ma recherche naturelle de la perfection et la joie du partage avec Maria et ses amis. Que vais-je faire ? Je suis conscient que la perfection n’est pas humaine, et pourtant je crois en cette perfection.

    La perfection me pousse et je peux constater que je pense « Il faut … je dois » C’est ma zone de contrainte qui parle ! Toute ma vie, j’ai couru après une perfection illusoire. Finalement je me demande mais qu’est-ce qui est important pour moi ? D’arriver à St Jacques dans les temps ? De voir un tas d’os dans une boite ? Où d’aller à la découverte de moi-même ? De rencontrer les habitants du pays Camino ?

    L’important dans la vie c’est de faire ce qui est important. C’est la lutte entre la lettre et l’esprit, entre le fond et la forme.

    L’étape fait 37 km … Et si je m’arrête ici ? Demain je devrais marcher 5 km de plus pour tenir mon tableau de marche. Quel tableau de marche ? Pourquoi ce tableau de marche ? Parce c’est indiqué sur le guide qui me sert de référence ? Et si je quittais la référence ? Et si je faisais MON Camino ?

    Pour le perfectionniste que je suis le but à atteindre doit-être atteint de la BONNE manière ! Mais quelle est la bonne manière ? Pourquoi cette manière « morale » de parler de mon objectif ? Pourquoi le bien et le mal sont présents dans ma tête ? Et je fais, pour chaque objectif de ma vie, de la même manière. Un point de départ et un point d’arrivée, et, un chemin tout droit et bien tracé. Voilà ma vie ! A chaque erreur je recommence au départ. Et … C’est vraiment dûr la vie comme cela.

    Ce jour là, je décidé de faire mon pas de coté. je ne recommencerai pas au début ! Non, je veux bien reculer de trois pas pour voir mieux l’obstacle devant moi mais je ne repars pas au début ! Je vais contourner l’obstacle. La perfection n’est pas humaine et je suis un humain. J’accepte de l’être aujourd’hui.

    Quelle perfection dans cette imperfection que je découvre ce jour là. J’ai passé une belle soirée, j’ai découvert un havre de paix dans vie. Maria est loin aujourd’hui, j’ai aidé Maria avec sa souche, et elle ne sait pas que son accueil m’ rempli la vie de joie. Un si petit effort et une si grande joie en échange ! Merci Maria… Merci le Camino.

    Et vous où en êtes-vous par rapport à la perfection ? Et l’imperfection ça vous aide ? A quoi ? Une route vers le bonheur ?

  • L’article où enfin vous avez la clé de l’histoire

    6a00d834209e6353ef0168ebf54e29970cVoici la clé de mon histoire : « Je vous aime » Oui !

    Je vous aime, vous là ! Les humains qui me lisez, pas les machines. Vous les lecteurs en chair, en os, et peut-être bien en métal et kévlar, je vous aime. Vous les hommes, les femmes, les ceusses qui ne savent pas leur genre, les enfants, et même les enfants des ceusses nommés avant, je vous aime. Enfin je veux dire les humains de tous poils, et même ceux sans poils.

    Oui je vous aime et je tiens à vous le dire et le répéter.

    Certains croient en des divinités, d’autres croient en un dieu unique, et d’autres comme moi ne croient pas en cette entité, qui peut-être n’en est pas une. Certains croient qu’il est partout, et d’autres croient qu’ils est au ciel. Moi, je suis plutôt comme Prévert qui écrivait « Notre père qui êtes aux cieux, restez-y et nous et nous resterons sur la terre qui est quelquefois si jolie » (extrait de Paroles).

    Et sur Terre, j’ai rencontré quelque chose d’extraordinaire, pour moi : « L’amour »
    (Vous pouvez trouver plus de ce que j’y ai trouvé dans un précédent article sur le sujet)

    Et depuis que j’ai trouvé cela… Je ne peux m’empêcher de vous écrire comme si une force extérieure me poussait à le faire. Alors je commets des écrits ! Et depuis, que j’écris, j’ai remarqué que tous mes amis, qui n’ont pas de blog pour la plupart d’entre-eux, et qui eux, me lisent, me signalent régulièrement, qu’ils ont remarqué que je fais des fautes d’orthographe. Et cela, est tellement vrai ! Alors je vais vous faire une confidence : « Je fais du mieux que je peux pour vous transmettre dans les meilleures conditions possibles le contenu de mes messages d’amour« .

    Il peut arriver, que je ne fasse pas de fautes d’orthographe car je suis perfectible et humain, donc inconstant dans l’effort sur la durée. Je le sais, aussi, car cela m’est arrivé, une fois, au moins, dans ma vie et je peux donc être sûr que cela est potentiellement, accidentellement, arrivé.

    Alors si par malheur, vous ne trouviez pas de fautes d’orthographe dans mes écrits, ne mettez pas en doute l’authenticité de ceux-ci, avant, d’avoir vérifié à la source, c’est à dire, moi.

    Peut-être que réellement que j’ai commis cela… Demandez-moi. Je ne voudrais pas que quelques fautes d’orthographes en moins coupe la communication entre-nous. Je serais réellement triste car effectivement, je vous aime et du mieux que je peux et je lutterai contre le dieu « orthographe » de toutes mes forces, car celui-ci engendre quelque fois le silence, qui est pire que la mort. je continuerai à m’exprimer en faisant du mieux que je peux pour éviter les parasites orthographiques. Et ceux-ci ne m’empêcheront pas de vous exprimer mon amour. L’amour sera plus fort que la mort et le silence.

    A bientôt 🙂