Étiquette : coaching

  • Une chance ou une malchance ? Va savoir !

    POLOMBERIEUn de mes nombreux enfants s’est aperçu au bout d’un certain temps que que de gagner le SMIC avec un loyer proche de 600 € (charges non comprises) n’est pas viable à long terme. Il a vu ses dettes s’accumuler et il s’est replié stratégiquement vers son camps de base.

    « Allo papa… Est-ce que je peux venir chez toi ? » et moi de répondre « Bien-sûr mon fils … »… Et voilà mon fils … ses meubles (à la cave) et son… lapin !

    Bon, et alors ? Des contraintes en perspectives… Quelle malchance ! Juste au moment où nous avions fini les travaux au sous-sol pour l’atelier de poterie de mon épouse…

    Un peu de calme et de sérénité ? Non… Changement dans les habitudes… un ouragan et un lapin dans la maison !

    Je suis à Tanger où je viens de finir l’animation du premier séminaire de formation de coach… Et hier matin … vers 7:00 un SMS de mon fils… « Dégât des eaux… sous-sol inondé » … J’appelle mon fils immédiatement et il m’explique :

    « L’arrivée principale d’eau s’est cassé au niveau du réducteur de pression… J’ai été réveillé par le bruit de l’eau… il y avait déjà de l’eau sur 2 cm quand je suis arrivé à la cave. J’ai coupé l’arrivée principale d’eau… »

    J’ai appelé un réparateur qui passe cet après-midi parce mon fils à donné les clés à une voisine et hop ! C’est réglé ! Avant même que je rentre… Quelle chance !

    Alors avant de nous plaindre d’une malchance, vérifions que c’est vraiment une malchance… Combien d’exemples aurais-je encore à vous raconter qui étayent ce constat ? Une malchance devient souvent une chance. peut-être d’ailleurs que l’inverse aussi… Et si au lieu d’attendre que la chance se produise nous construisions nos chances ?

    Ma conclusion d’aujourd’hui :

    Construis ta chance avec tes objectifs en t’appuyant sur tes talents et tes ressources… Tu le mérites 😉

     

  • Il n’y a que le premier pas qui coûte… Mais vous ne savez pas ce qu’il coûte…

    PierreSelon le vieil adage populaire : « il n’y a que le premier pas qui coûte… » Mais vous ne savez pas encore ce qu’il coûte!

    Ma petite fille vient de faire son premier pas. Je l’ai observé et j’ai continué à apprendre, c’est merveilleux ce que je peux apprendre de mes jeunes.

    Dans ce premier pas, il y a la peur !

    Pour faire son premier pas elle a dû à partir d’une position d’équilibre, se déséquilibrer, se lancer en avant. Il faut en effet, pour marcher, partir de la vitesse nulle, vitesse apparente, bien sûr, pour atteindre la vitesse de déplacement. Or deux forces agissent pour empêcher ce mouvement : la pesanteur et l’inertie.

    Il faut apprendre à maîtriser la pesanteur tout d’abord. Cela peut se faire même à l’arrêt. En lâchant ses jouets, elle a pu s’apercevoir que ceux-ci tombaient, elle-même a pu tomber à l’arrêt.

    Mais pour l’inertie c’est un autre problème, le phénomène est lié au mouvement et sans la marche, sans le déplacement « rapide » de la marche, comment connaître l’inertie. Elle ne connaît pas donc il ne peut pas appréhender le danger lié à ce phénomène. Pour elle, effectivement le premier pas coûte, car elle a peur de la pesanteur et du déséquilibre. elle a peur de chuter. Mais elle ne savait pas, qu’un autre danger lié à l’inertie la guettait.

    Le premier pas fait, elle a enchaîné rapidement avec un deuxième mais ce n’est qu’au troisième qu’elle a recouvré l’équilibre perdu. Ca y est, elle marche !

    Elle vient d’acquérir un degré de liberté supérieur ! Elle est heureuse, et ses parents aussi. moi aussi je jubile, car ma petit fille marche ! Maintenant que d’autres danger sont là, près d’elle, car la chute est inévitable au début. Alors plus elle ira vite dans son déplacement et plus ce danger sera grand à cause de l’inertie.

    Que lui coûte ce premier pas ?

    Elle n’est plus le bébé qui attend elle est devenu celle qui peut agir. Elle peut maintenant aller vers le feu de la cheminée, ouvrir les portes, enfin certaines, celles qui sont à sa portée. Ce premier pas lui apporte le danger par la liberté. Elle est inconsciente de cela mais elle est fière d’être reconnue par sa famille comme l’une des leurs. Elle est petite, mais il est debout, elle accède au rang d’humain par la station debout. Au dessus du chat, enfin !

    Et nous ? Que nous coûte ce premier pas ? Que d’inquiétudes en perspective ! Que de barrières, devons nous dresser, devant elle. Mais c’est pour sa sécurité, pensons-nous ! Ce premier pas ne coûte pas qu’à celui qui le fait mais aussi à son entourage!

    Par analogie, dans notre vie, nous avons d’autres premiers pas à faire. Personnellement, combien de premier pas j’ai fait ?

    Un jour, j’ai quitté la maison de mes parents. Puis, plus tard je me suis marié. J’ai eu mon premier enfant. J’ai eu un deuxième enfant puis d’autres encore et chaque fois c’était un « premier pas » vers une nouvelle aventure. J’ai « repris » ma vie en main après le décès de mon épouse, puis… Je me suis encore marié, et c’était aussi un nouveau « premier pas ». J’ai eu d’autres « premiers pas » avec d’autres naissances… Un divorce, qui fut un dernier pas ?… Non ? Un premier pas vers une autre vie…

    J’ai eu la parenthèse de ma vie du « Camino de Santiago » (chemin de St Jacques de Compostelle, avec ses 5000 km en 5 mois et qui commence par …. « UN PREMIER PAS »

    Puis je me suis encore une fois lancé dans l’aventure extraordinaire de la vie à deux par mon 3ème mariage… que je vis aujourd’hui. Et oui, j’en ai fait des « premiers pas »… J’ai fait aussi le premier pas du travail à la découverte de moi-même…

    Il m’a coûté ce premier pas. Mais aujourd’hui je peux dire qu’il ne me coûte plus. Aujourd’hui, je vis autre chose.
    Que de travail au début, que de recherche, comme je le disais moi-même « je suis au stade de l’éponge, j’absorbe tout »… je lisais et me gavait de nouvelles connaissances pour moi, de la PNL, L’hypnose, le coaching, l’EMDR,etc…  Maintenant il faut restituer.

    Que puis-je recevoir si ce n’est ce que je peux « me » donner et donner aux autres?

    Personne ne peut marcher pour moi, personne ne peut vivre pour moi. Il ne suffit pas de « savoir », il ne suffit pas de « croire » mais il faut « vivre » pour connaitre !

    Le pas vient du passage.

    La naissance est un passage, et la mort en est un autre. Entre ces deux passages, je suis passé par le cabinet de réflexion, la terre, la mort, puis les autres voyages.

    Enfin j’ai reçu un peu de lumière, comme à la naissance ? Oui je peux le dire maintenant c’est une seconde naissance, une porte franchie mais c’est l’action de passer qui importe, et que la porte est étroite !

    Elle ne laisse pas de place aux idées reçues. Je dois laisser l’écorce qui me colle à la peau. Mais le travail n’est pas le chemin, la joie de la vivre la vie est mon chemin aujourd’hui.

    La porte étroite ne permet pas de garder sur soi toute les « avoirs » et je dois passer de l’avoir à l’être. Je dois laisser ce qui me pèse, et me colle à la terre, à la porte de ma nouvelle vie.

    Par analogie avec ma petite fille, j’ai deux forces qui s’opposent à mon avance.

    Le poids de la vie, les obligations professionnelles, la vie de tout les jours, mais je ne veux pas rester sur place, je veux avancer. Le poids de la vie « quotidienne » est lourd, mais ce poids, je le connaissais avant de choisir ma nouvelle vie. Je pouvais l’appréhender comme le poids pour le petit enfant.

    La deuxième force l’inertie, elle, je ne la connaissais pas. L’inertie des idées reçues, l’inertie liée à la découverte sans cesse plus difficile. Plus j’avance et plus je ressens cette inertie. La résistance, est en augmentation exponentielle avec ma progression. Plus je veux avancer vite et plus cette force est grande. Je sais maintenant que nos croyances se justifient réellement par l’expérience, et se renforcent et se protègent les unes les autres.

    Chacun d’entre-nous, avance à sa vitesse, je ne dois pas m’épuiser inutilement. Ma résistance croit avec le temps. Bientôt je pourrais courir. Maintenant je dois me contenter de marcher, et c’est déjà difficile.

    Dans l’étude de ma spiritualité, j’ai appris. J’ai trouvé des limites. Je n’ai pu lors de ma première épreuve, faire le travail que je m’étais demandé. J’ai du prendre sur moi et j’ai appris de mon échec, et de mes échecs. Chaque échec à permet de mettre en cause chacune de mes croyances limitante et le travail continue, chaque jour en face de celles-ci.

    Je me suis retrouvé ensuite en des lieux, sans l’obole pour la veuve, c’est à dire sans rien à donner celle qui en a besoin, car je n’étais pas assez riche intérieurement ! L’humilité doit se vivre. Les limites s’apprennent. Les limites viennent du bon usage du compas. (Voir mon article sur j’ai perdu le sens de la mesure)

    Mais il y a loin de l’intention à la réalisation.

    Au début de mon apprentissage, j’ai du apprendre le silence. Au début, c’était facile. L’écoute est facile sur un temps court, mais le temps passe et les questions viennent à l’esprit naturellement. Et malgré mon envie de poser des questions, je me suis tu.

    J’ai entendu un autre adage populaire qui disait « Il n’y a pas de mauvaises questions mais seulement de mauvaises réponses« . Mais pour que la réponse apporte le grain qui va germer en nous, la question doit creuser le sillon correctement. Or je ne savais pas, poser la question. Maintenant, j’ai appris, et j’en ai fait mon métier : « Poseur de question » c’est à dire coach professionnel.

    Quand je suis avec mes pairs, je peux partager, et quand je suis seul, je vis ma transformation.

    Chaque pas est plus difficile, car le poids du vieil homme est toujours plus lourd, l’inertie est la loi qui me pèse. Ne pas aller trop vite sur le chemin sous peine de ne pas savoir s’arrêter ! Pas d’accélération trop brutale sous peine, de me faire le coup du lapin. Le coaching harmonique ? Whouaouuuu…

    Que l’harmonie et la beauté orne ma vie, pour que je puisse mettre ma force au service de la sagesse… et tout est dire… Il ne reste qu’à faire … le premier pas… Et maintenant j’ai une idée de ce que cela coûte. 😉

    Allez pour le plaisir … Jade en action :

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    Bon voyage Jade 🙂 !

  • Pourquoi un Facebookien, s’inscrit-il à un évènement ?

    FacebookMDR… Je commence fort cet article par un néologisme, ou un barbarisme, comme vous voulez car je parle de Facebookiens, c’est à dire un Internetien qui a un compte Facebook. Voilà que ça me reprends. C’est quoi un Internetien, c’est un habitant de la planète Internet, c’est pourtant clair, non ?

    J’ai lancé un Evènement pour le groupe No Limit Coaching sur Eventbrite et je ne peux pas m’empêcher d’en parler ici, car j’en reste sans voix, et donc j’écris. Voici le lien vers cet évènement :  http://venteducoaching.eventbrite.fr/, c’est une journée Ventre du coaching -Plaisir de la vente où j’aide les coachs débutant et moins débutant à définir, leur stratégie de vente de leurs prestations, et où nous nous entraînons à l’acte de vente. C’est vraiment une belle journée qui porte bien son nom.

    C ‘est par ailleurs, un évènement payant, et pas cher, réservé au coachs, et aux professions proches du coach, comme le thérapeute, puisqu’il s’agit d’apprendre à vendre mieux le coaching et l’accompagnement en général.  Il se passe en France, à St Prix (95) près de Paris.

    Cet évènement, pour augmenter sa visibilité, je l’ai publié sur Facebook et 2 heures plus tard, je m’aperçois que j’ai 7 inscrits sur Facebook et qui n’ont pas pris de billet sur Eventbrite et cela semble normal car :

    1. Ce ne sont pas des coachs
    2. Ce sont pour la plupart des étudiants, voire des enseignants.
    3. Ils vivent à Rabat, Fès, Tanger, Casablanca, enfin au Maroc quoi…

    Et donc ce ne sont pas des clients potentiels et ils n’ont « aucune chance » de pouvoir participer à ce type d’évènement, sauf à se former au coaching de manière express, et de faire le voyage en france et le prix du billet est plus élevé que le prix de l’atelier. Je suis hilare car je viens de supprimer tous les inscrits… LOL

    Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive. J’ai déjà vécu le mois dernier, une aventure assez désagréable, car là l’atelier prévu était au Maroc, à Casablanca et le type d’atelier était sur le « coaching parental » donc je ne pouvais pas savoir si les inscriptions étaient des « canulars » ou pas… Et lorsque j’ai essayé de contacter les inscrits, je n’ai reçu aucune réponse et j’ai donc annulé l’atelier de coaching parental sans autre forme de procès alors que dans le cas de l’atelier plaisir de la vente, comme le paiement obligatoire par internet (ou par virement mais par avance, dans tous les cas) , avec une facture, et tout et tout… Je sais à quoi m’en tenir.

    La question que je me pose est : « Pourquoi un Facebookien, s’inscrit à un évènement ? » même si il ne compte absolument pas venir… Pour faire comme les autres ? Mais le premier alors ? Pour être le premier ? Vous avez une idée vous ? Y-a-t-il eu une enquête à ce sujet ? Sinon j’en ferai une !  😉 Et ils ne me répondront pas, c’est fort probable, non ? Mais là je suis dans mes projections… OK, OK,  j’arrête…LOL

  • La plainte un procédé perdant dans tous les cas.

    CalmimeroDernièrement j’écoutais se plaindre quelqu’un qui a été soumis à une épreuve quelque peut difficile. Jugez-en par vous même.

    Le soir arrivait et cette dame se préparait à se coucher. Son conjoint remplit son verre d’eau pour la nuit à la cuisine, puis passant par devant la porte d’entrée s’aperçoit qu’il y a de la fumée dans l’appartement. Il a appelle la dame  : « Viens vite ! Il y a le feu dans l’appartement »… Branle bas de combat ! Je ne vous ai pas dit que la dame à plus de 80 ans et habite au 3ème étage. ne trouvant la source de l’incendie, ils ouvrent la porte d’entrée… C’est l’enfer dehors , avec une fumée âcre et noire qui rempli l’escalier ! Alors, ils referment la porte d’entrée et se dirigent vers le balcon et, s’aperçoivent là, que la fumée leur bouche la vue à l’extérieur aussi.

    Heureusement les pompiers sont déjà sur place et  les appellent …. « Restez près du sol madame, asseyez-vous et fermez les fenêtres et les portes, on vient vous chercher ! »… Quelques minutes plus tard un pompier prend la dame dans ses bras et lui fait descendre par une nacelle les 3 étages, en même temps que son mari. OUF ! Les voilà saufs !

    Tout est bien qui fini bien… Il suffira de nettoyer l’appartement de la fumée qui s’est déposée sur les tapis, les meubles et le sol… Une entreprise de nettoyage et hop ! Cela c’est moins bien passé pour l’incendiaire qui habitait au premier étage et incendiaire malgré est brulé au 2 ème et 3ème degré sur une grande partie du corps.

    Alors là, la dame arrête sont récit et me demande : « Tu te rends compte ? Le pompier m’a dit heureusement que vous étiez réveillés sinon vous auriez pu mourir étouffés ! C’est terrible ! » et moi de répondre « Ouf, c’est finalement génial que tu t’en sorte comme cela non ? » Et là, la réponse, me laisse sans voix : « Je te dis que j’ai failli mourir et toi tu dis que c’est génial ? Tu ne comprends rien ou quoi ? » Aïe ! J’aurai du me taire…. le pompier aurait du se taire… La terre entière ferait mieux de se taire je crois… La dame vient de survivre et moi je suis heureux pour elle, mais non ! Elle veut que je la plaigne …

    Que répondre  à une plainte ? Si je lui dis que je suis compatissant, elle peut me répondre, « Mais tu ne comprends rien ou quoi je m’en suis sorti c’est génial non ? » Et alors ? Vive le silence.

    Finalement je m’en suis sorti en répondant et maintenant « Comment tu te sens ? Veux-tu que je t’aide ? Que puis-je faire pour t’aider ? Que vas-tu faire pour la suite ? »

    Et elle est reparti sur une autre plainte « Maintenant il faut que j’attende l’expert, je ne peux pas faire le ménage et en plus on m’a conseillé d’aller à l’hôpital pour faire une radio des poumons » et là … je ne me suis pas fais piégé ! LOL (pas deux fois !) Et j’ai répondu … « Et que vas-tu faire ? veux-tu que je t’aide à quelque chose ? » … Elle a bredouillé quelque chose d’incompréhensible sur le fait d’avoir à faire « quelque chose » d’urgent et m’a dit « au revoir ».

    Fin de l’aventure ! Cela me rappelle un précédent article sur les demandes pas claires… Vous vous en souvenez ? Il est facile de se faire piéger dans ce genre de situation, surtout si la personne en face de nous est une personne que l’on aime. Combien de fois devant une personne qui a perdu son conjoint on ne sait sur quel pied danser. Maintenant je reste ouvert : « Que puis-je faire pour t’être agréable, pour t’aider, pour alléger ta peine ? » Et vous ? Comment procédez-vous pour ne pas vous faire tirer à vue, alors que vous voulez sincèrement aider l’autre ? Et oui je ne demande pas comment « manipuler » l’autre mais comment réellement lui offrir votre aide… Des pistes ?

    Partageons, ce espace est fait pour cela, non ?

  • Le coaching interne piste intéressante pour les PME

    great resultsJe peux constater que de plus en plus de DRH ou de personnes travaillant dans les DRH se forment au coaching, dans l’école No Limit Coaching, par exemple, ou dans d’autres bien sûr. 😉

    Dans les grandes sociétés, le « service interne de coaching »  tend à se développer pour certaines catégories de personnels. Daniel Perttersson dans son livre « Le guide pratique du coaching interne » aux éditions Gualino, partage avec nous son expérience dans le création de son poste de coach interne dans son entreprise de l’époque, il n’y a pas si longtemps , en 2004.

    A la fin de son livre elle décrit dans un chapitre une comparaison entre les prestations de coaching par un coach externe et un coach interne en terme de coût et d’efficacité. Et j’ai pu constater que les tarifs n’ont pas beaucoup évolués entre 2004 et aujourd’hui. Exemple : un contrat de coaching oscille autour de 8000€ (Source ANDCP n°452 de septembre 2004 alors que la prestation d’un coach interne revient à 2000€. Pour le coaching d’équipe ou un team-building alors qu’un  prestataire extérieur facturera 6000€, si c’est le coach interne qui intervient on tombe à 1800 € (voire 2000€).

    Trois coaching suffisent pour amortir le salaire d’un coach interne, charges comprises ! A tel point qu’un service de coaching interne est un centre de profit plutôt qu’un coût pour l’entreprise. Etonnant non ? Et le résultat est observable mais aussi, mesurable et chiffrable !

    Bien entendu il y a des écueils et des difficultés à créer ce poste, voire ce service, de coaching interne et cela pour le coaché et pour le coach voire pour le coaching en général.

    Certains de mes confères vont sauter au plafond à la simple idée d’un coach interne, en plaidant qu’une relation de subordination est contraire aux code de déontologie, ce à quoi je répondrai cela dépend du contrat établi avec l’entreprise et le coach interne ! La définition du poste et les garanties de part et d’autre. cela dépend à qui est rattaché le service de coaching interne et qui est le bénéficiaire de l’accompagnement. Bien sûr les dangers entre la manipulation et le « copinage » sont important… Et le syndrome de « Monsieur Perrichon » où le sauveur est perd doivent restés présent dans l’esprit de celui qui crée le poste. Si nous avancions dans l’idée iconoclaste d’un coach interne ?

    Imaginons quelques scénarios :

    • Coach interne rattaché à la DG : Tous les salariés peuvent en profiter ! C’est la meilleure façons d’optimiser le coaching
    • Coach interne rattaché à la DRH : gestion des cadres plus ambitieuse
    • Coach interne rattaché à direction commerciale : Attention au coaching de performance à outrance

    Il est clair que chaque scénario doit-être envisagé avec la DG et les cadres concernés. Une autre question qui se pose est : Qui va diriger ce service ? Et comment sélectionner les coachs internes, et quel est le périmètre de leur mission ? Finalement créer une service, ou un simple poste de coach interne ne s’improvise pas, cela passe par une méthodologie fine et diverses étapes à comprendre et acquérir.

    C’est cela que je propose aujourd’hui aux dirigeant de PME, créez votre service (ou le poste) de coach interne. Pour cela j’ai mis au point quelques outils qui vont de la délégation de manager de transition pour vous accompagner dans cette démarche, à la formation de manager coach qui est une des première étape vers ce but : AVOIR UN COACH INTERNE GARANT DE LA MISE EN ACTION. Beau programme, n’est-ce pas ? Et que les coachs « externes » se rassurent il restera toujours ceux qui veulent être coaché par un coach spécifique extérieur à l’entreprise… Il reste un marché 😉

    Je peux présenter cela à votre DG ou à vous même et au TOP management lors de petits déjeuners organisés avec mes partenaires Français sur Paris, Austin Kellas International et, mes partenaires Marocains à tanger, Horizon RH et à Casablanca, IMBT

    Vous pouvez me contacter, pour connaitre nos prochains « petits déjeuners » à Paris, Casablanca ou tanger…. Et je peux même venir dans votre ville spécialement pour vous, pourquoi pas 😉

  • Le pouvoir du témoignage pour comprendre la différence

    appel à témoignageMon épouse et moi nous sommes rendus à une soirée conférence-débat « Travail et handicap » organisé par l’association « Le regard de soie » (Voir leur page Facebook). Ce fut une belle soirée !

    Avec un programme très chargé ponctué d’exemple vivant (dont moi) qui témoignaient de leur vie de travailleurs handicapés. Pour aller à la rencontre de l’autre, il faut le connaître et quoi de mieux qu’un témoignage ?

    J’ai déjà participé à des réunions sur le handicap où l’on nous présente la loi de 2005 … puis les Agefph, et les Mdph. Et mon épouse elle même est une habitué de ce genre de réunion. Et souvent ils nous arrive (à tous les deux) de nous ennuyer vraiment très fort ! Car nous connaissons les termes de la loi, les amendes encourues, le Blabla… ronron habituel que des spécialistes de la questions nous servent et nous réservent.

    Et bien ce soir là… Nous ne nous sommes pas ennuyés car les témoignage étaient dans le « vrai ». Pas dans le patos et le pleurnichard, comme veut nous le servir la télé-réalité qui veut nous mettre en position de voyeur. Non, là c’était du vécu, dans le dur… les problèmes qu’on rencontrés ceux qui ont des maladie évolutives (comme le sclérose en plaque) vis à vis de leurs collègue, avec les coups en vaches et les moments de réconfort. Comment ils ont vécu et vivent dans le métro et/ou au supermarché. Comment le statut de travailleur handicapé est une gêne quand le statut est mal compris, et comment il devient une force quand il est accepté.

    Du vrai, du témoignage. Et là beaucoup de ficelles s’éclairent ! Les mini enquêtes de radio (ou de télé) trottoir qui influencent sans que nous le sachions, nos avis sur tout. Le piège et la puissance du témoignage qui bien qu’il n’ait pas une valeur universelle se retrouve très vite « généralisable » dans nos manières de pensée.

    N’oublions pas les modes d’apprentissages préférés définis par la PNL : « généralisation, omission et distorsion ». Certaines émissions jouent à fond la carte du témoignages car cela est puissant ! Ne soyons pas dupes. un témoignage n’à que la valeur que l’on accorde, à un instant de la vie de celui qui témoigne, pas plus. Alors quoi ? Plus de témoignages ? Si bien-sûr car cela nous frappe, cela nous remue et nous permet de percevoir d’autres points de vue que le notre. Allons à la rencontre du témoignage de l’autre, et gardons-nous bien d’en faire une loi.

    Vous voulez écouter l’émission enregistrée ce soir là ? allez sur Radio Equilibre le mardi 23 avril, c’est demain !  http://www.radioequilibre.com et écoutez les témoignages de ceux qui étaient là ce soir là… J’y étais ! 😉

  • Et si vos demandes étaient claires ?

    6a00d834209e6353ef0163051f706c970dIl y a un an, je commettais un article dont le tire était « Demandez, vous permettez à l’autre d’accepter« , où j’expliquais que si vous demandiez l’autre pourrait refuser mais surtout il pourrait accepter !

    Et hier, j’ai vécu une histoire en rapport direct avec cela sur Facebook, où j’organise pour le début mai un séminaire de coaching parental.

    Une étudiante de Casablanca, qui je vais appeler « M » prend contact avec moi et m’envoie un message : « j’ai vu que vous allez présenter au mois de mai un séminaire de coaching mais le prix est un peu cher pour les étudiants »

    Alors je lui réponds : « Ah ? Combien pouvez-vous payer pour deux jours de séminaire ? »

    Et sa réponse me laisse sans voix : « Ben je sais pas c’est l’organisateur qui devrez deviner le prix pour des étudiants intéressés au domaine »

    Donc je lui réponds : « Si vous ne savez pas combien vous pouvez payer, je ne peux pas le savoir pour vous. Je ne sais pas rentrer dans votre tête. »

    Bilan de cet échange… « Bonne chance ! » LOL !!!

    Je reste encore sous l’effet de surprise. Que cherchait cette étudiante ? Je vous laisse supposer ce que vous voulez.

    Le prix du séminaire est de 1500 Dhs (soit environ 136 €) pour deux jours avec les pauses comprises, sans repas. Si elle m’avait dit « Je ne peux pas payer plus de 500 Dhs, et j’aimerai vraiment participer à ce séminaire ». J’aurai pu vérifier avec elle sa motivation véritable de suivre un séminaire de « Coaching parental » alors qu’elle est jeune… et j’aurai certainement accepté d’ailleurs.

    Elle n’a rien « demandé » ou plutôt, si elle a demandé mais sa demande n’était pas suffisamment claire pour obtenir une réponse en adéquation avec ses intentions. En effet « LES » étudiants ne sont pas tous dans la même situation que je sache et ce qui est « cher » pour les uns, ne l’est pas pour les autres !

    La chance n’a rien à voir avec ça ma très chère « M ». Il suffit de faire une demande claire pour obtenir une réponse claire… Quoi que certains ne savent pas donner des réponses claires. Mais on appelle cela de la politique, non ? 😉

    Bousculez votre chance : DEMANDEZ LES CHOSES CLAIREMENT !

  • Intégration des personnes en situation de handicap : Comment faire ?

    Handicap_emploiComme d’habitude je vais partir d’un exemple vécu (par un ami) qui est manager dans la fonction publique. Il recherche un/une secrétaire pour son service pour quelques mois, en remplacement d’une absence pour naissance prévue dans les semaines à venir. Il fait donc une demande à sa DRH, avec une description de poste et des missions. Il reçoit donc des propositions, de la dite DRH avec une propositions d’une personne TH (Travailleur Handicapé) a traiter « en priorité ».

    Lors de l’entretien, le manager aborde « du bout des lèvres » le sujet du handicap. Pourquoi du bout des lèvres ? Parce que …. Le secret médical, bien-sûr ! Oups, j’y avais pas pensé mais c’est bien vrai cela… Il y a le secret médical et tous les handicap s ne sont pas visibles. Si je ne veux pas décrire mon handicap, j’ai le droit… Moi TH… mais alors que faire ?

    Je lui conseille, demande simplement « Que peut-on faire pour que vous puissiez tenir votre poste de manière efficace ? » cela me semble simple et suffisant… Mais est-ce le cas ?

    Il le fait ! Réponse : « Mon handicap ne me permet pas de pouvoir « faire de la frappe au kilomètre trop longtemps d’affilée »…

    – « C’est quoi trop longtemps ? »
    – « Plus d’une heure d’affilée, il faut que je change d’activité régulièrement. »
    – « OK, c’est le cas, les activités sont nombreuses et variées. Autre chose ? »
    – « Je ne peux pas monter à l’étage trop souvent »
    – « C’est Combien de fois trop souvent ? »
    – « Pas plus de 10 fois par jour »
    – « OK, pas de problème, vous n’aurez à monter à l’étage que pour les photocopies, ce qui n’arrive pas 10 fois dans une journée. Vous avez un en plus un scanner sur votre bureau donc pas de photocopies à faire souvent. Autre chose ? »
    –  « Non, vraiment pas de problème de plus. J’ai hâte de commencer. »
    – « Le poste comme je vous l’ai dit est varié avec de l’accueil du public, de l’assistance aux agents opérationnels, du classement, de l’accueil téléphonique, et de l’inter-action avec moi »
    – « Génial ! je commence quand ? »
    – « Vous commencez lundi »

    10 jours d’essai sur le contrat. Et…. arrive le 11 ème jour et là… La secrétaire est en pleurs dans son bureau. – « Je n’y arriverai jamais ! Il y a trop de travail ! Je ne peux pas faire tout ça »

    La manager organise une réunion avec les secrétaires du bureau.
    – « Pouvez-vous me dire ce qui vous arrive ? »
    – « C’est trop difficile, il y a trop de choses à faire. »
    – « Ben, tu n’as jamais à aller à l’étage et je fais TOUTE la frappe » dit l’autre secrétaire
    – « Ce n’est pas ça… Mais j’avais dit à la DRH qu’avec mon handicap, je ne peux pas faire beaucoup de chose »
    – « Que voulez-vous dire ? » demande le manager
    – « J’ai besoin de pauses régulières »
    – « Vous ne me l’aviez dit, lors de votre entretien d’embauche »
    – « Je l’ai dit à la DRH »

    (suite…)

  • Le coach, cette vedette… Un modèle ?

    pcarniAujourd’hui je viens de terminer le troisième séminaire de formation de base des coachs de Casablanca de la promotion 5. Comme d’habitude après ce séminaire, je me suis invité à réfléchir sur la suite à donner à ma carrière, à ma vie à cheval sur les deux continents de ma vie, que sont l’Afrique où je suis né et l’Europe où je vis aujourd’hui.

    C’est un moment privilégié que ce moment où je fais le point. C’est un moment magique où je peux évaluer où j’en suis par rapport à mes objectifs. Un moment aussi où je me permet le rêve… Qui est la troisième phase de l’Appreciative Inquiry, la phase « Dream »… En Français « Devenir »…

    Le coach peut (et souvent va avoir) plusieurs postures… Il est tour à tour coach

    • Dans l’intimité de la relation à l’autre en coaching individuel,
    • Organisateur de la motivation, coach utopique, harmonique, et même répétiteur quelque fois dans le coaching d’équipe
    • Animateur dans le Team-Building
    • Transmetteur d’outils en formation où il donne ses propres outils…
    • et même animateur vedette dans le coaching collectif

     Le spectacle ? Et oui… Il a des coachs vedettes ! Bien-sûr, et cela ne me choque pas car grâce à eux le coaching pout être mieux connu. Ils (et elles) entrent dans une catégorie que je ne veux surtout pas aborder, la catégorie des athlètes du coaching:

    • Coureur pour une émission de télévision,
    • puis une émission de radio,
    • puis une conférence sur un sujet,
    • puis une soirée sur un autre sujet…

    et ainsi va la vie, sous le feux des photographes, des journalistes (même quelques fois ils ont eux-mêmes journalistes…. 🙂 )

    Certains de mes élèves ont choisi cette vie et je les soutiens dans cette voie car c’est leur voie… Et que cela les porte.

    Certains me demandent le coach doit montrer l’exemple, non ? Et bien je réponds non ! Ce n’est pas là que se situe le coaching, l’exemple n’est la nécessaire et même c’est plus plutôt contraire à l’esprit….

    Quelques exemples :

    • Je suis moi-même, un personne reconnue « Travailleur handicapé » … Est-ce que cela veut dire que je ne vais coacher que des handicapés ? Non bien sûr !
    • Mes enfants sont grands, est-ce que cela m’empêche de coacher des parents sans enfants ?
    • Je suis un homme … Ne puis-je coacher que des hommes ?

    Et j’en passe… Bien sûr le paraître n’est pas l’être… L’avoir n’est pas le faire, ni l’être !

    J’aime rencontrer l’humain, sans la barrière des médias et du paraitre, le partage avec mes clients que je rencontre réellement…

    Bien sûr j’anime des conférences à l’occasion, bien sûr je participe à des salons où de grandes manifestations et … je me suis aperçu que ce n’est pas cela qui m’apporte mon « salaire »…

    Ce week-end, avec mes 20 stagiaires… j’ai reçu mon salaire… Ce week-end lors des rencontres avec les masters que j’accompagne, individuellement, j’ai reçu mon salaire … Je suis réellement un importateur de doute et un exportateur d’énergie … je suis réellement connecté à cet enthousiasme quand je suis coach… quand je suis moi, quand je me rapproche de mon être….

    J’ai l’impression d’être un allumeur de réverbères… derrière moi la lumière… devant ? J’ai confiance !

    Le moment où… je peux me retirer et partir … C’est le moment où je rencontre réellement l’amour… La chanson de Florent Pagny « savoir aimer » vous connaissez ? Voilà ma vie… Et j’en suis heureux… Et les coachs vedettes ? Et bien eux aussi ils ont besoin de se poser et de pouvoir partager avec un coach qui n’est pas … un concurrent ! LOL

    Et vous ? Quel coach êtes-vous ?

  • Une formation REVOLUTIONNAIRE : Devenez RONRON thérapeute

    AyaToujours à l’affut des formations dans les métiers d’accompagnement, je me suis décidé aujourd’hui à lancer enfin LA formation qui va changer votre vie !

    Connaissez-vous la RONRON thérapie ? C’est pourtant maintenant clairement établi que le le ronronnement des chats est bon pour la santé et le moral (voir article du monde).

    Alors ? Devenez chat ! Découvrez le programme de cette formation hors du commun en ce début avril.

    Au programme de cette formation :

    1. Les basiques du RONRON
      1. Apprendre à se coucher « papates en rond »
      2. Apprendre à se lécher les babines
      3. Apprendre à pétrir la couverture
    2. La formation avancée « Ronronnement statique » 
      1. La chasse aux poissons (appelée aussi pêche)
      2. Ne rien faire au soleil (appelé aussi sieste)
      3. Relaxation et n’est pas farniente
    3. Niveau expert « Ronronnement dynamique »
      1. Bien faire la différence entre ronronnement et ronflement
      2. Apprendre les rudiments de la sieste longue durée (prévoir plusieurs mois de pratique)
      3. Relaxation active
    • Durée de la formation : 12 mois repartis 1 jour par mois
    • Tarif 200 € HT/mois (seulement pour ceux qui sont inscrit le jour du lancement) pour tous les autres 250 €/mois.

    A l’issu de cette formation certifiante vous recevrez le diplôme de « RonRon Thérapeute ».
    Cette formation peut-être prise en charge par les organismes collecteurs car No Limit Coaching est centre de formation reconnu et agréé.

    Pour tout renseignement : pierre@carnicelli.fr

    Bien à vous

    NB : Vous avez eu raison de vous inquiéter de ma santé mentale … LOL… C’était bien un poisson d’avril !!!!!! …