Étiquette : coaching

  • Développement personnel et réseaux sociaux

    reseauxsociaux

    Les réseaux sociaux sont un vecteur important de la diffusion des principes du développement personnel, et on ne peut que s’en féliciter. Malgré tout il est impressionnant pour quelqu’un comme moi qui vit dans le milieu de la formation au développement personnel et du coaching, de percevoir la pression qu’exerce l’ambiance des réseaux sociaux sur les participants à ce « jeu ».

    Je parle d’un jeu mais on devrait dire d’enjeu car c’est à celui qui est le plus « positif », le plus « souriant » à la vie, le plus… Finalement cela me fait penser à un monde Bisounours … 😉 Et on sait bien que les Bisounours gagnent toujours à la fin, si vous avez vu les dessins animés c’est évident ! Et pourtant c’est tout sauf évident, justement !

    Je lisais, sur le blog d’une collègue, dernièrement, qu’un coach pouvait être triste, et je la rejoins, bien volontier, car j’ai vécu moi aussi ce décès, qui nous a tous touchés, dans le cercle de travail dans lequel j’évolue. Et moi aussi j’étais triste ! Une émotion n’est qu’un message transmis par une partie de nous même pour nous avrrtir d’un changement qui se veut positif pour nous… Enfin le changement sera positif, pas forcement l’émotion, bien sûr. Et la trsitesse n’est pas une émotion très agréable en soi… Le changement c’est le deuil à faire qui va nous permettre de stabiliser notre état émotionnel.

    Le deuil n’est pas l’oubli… Je n’ai pas oublié, ceux que j’ai perdus : ma première épouse, mon fils, mon père…. Mon ami Vincent et maintenant Nicolas… Et tous ceux qui ont compté pour moi…

    J’en reviens aux réseaux sociaux, et au jeu annoncé plus haut. Certaines personnes ont été surprises que nous puissions être des « êtres humains » et pas des machines modèkes parfaites !

    Non, il n’est pas nécessaire d’être tuoujours au top… Et oui nous pouvons aussi être imparfaits, et c’est tant mieux. Enlevez-vous la pression ! Vous avez le droit d’être qui vous êtes !

    L’injonction du bonheur « obligatoire » du Bisounours triomphant n’est pas une fatalité. Ce n’est qu’une illusion des réseaux sociaux. Certains coachs de « couple » ont leur couple en complète déconfiture… Certains coachs « pour adoslescents » n’ont jamais élevés le moindre adolescent de leur vie en dehors de leurs livres… Combien de personnes parlent d’intégrité sans respecter la leur ? Combien de fumeurs donnent des leçons d’hygiène de vie à ceux qui rèvent d’un peu de bonheur… Les réseaux sociaux sont un peu comme le miroir de Blanche Neige et nous avons tous besoin d’un miroir qui nous dise que nous ommes les plus beaux ! Alors je vais vous le dire à tous : « Vous êtes les plus beaux ! »

    Vous connaissez Balavoine ? « Les oiseaux » (partie 2) … Réveille-toi, debout tiens toi droit, on va leur montrer qu’on peut tout changer…. Respire ! Souffle !

    La vraie vie… Elle est faite de joies et de peines… De réussites et d’échecs. Et c’est cela qui s’appelle la vie. Et avec mes défauts et mes qualités, j’aime la vie !

  • Ce qui me rend heureux en tant qu’enseignant.

    MasterClassCela faisait longtemps que je n’étais plus venu, m’entretenir avec vous. Promis, cela ne se reproduira plus… Bon d’accord, je fais ce que je veux et cela se reproduira, bien entendu. On dirait une promesse d’ivrogne, me direz-vous ? VOUS AVEZ RAISON !

    Encore une fois, je tergiverse et ne rentre pas directement dans le vif du sujet… Allons, allons ! Pierre tu t’égares, comme d’habitude.

    Ce billet, viens d’une expérience vécu hier… Et que j’avais bien entendu vécu auparavant. Qu’est-ce qui me rend heureux dans mon métier de coach et dans celui d’enseignant en coaching ?

    C’est de voir, mes coachés, avancer seuls après m’avoir rencontré.

    Et en tant qu’enseignant ? C’est pareil !

    Mes élèves prennent du plaisir à apprendre ? Ils réussissent ? Ils sont indépendants ? Il réussissent mieux que moi ? dans le domaine ? Alors là je suis vraiment heureux.

    Pourquoi pratique-t-on son métier ? Pour recevoir son salaire…

    Mais qu’est-ce que le salaire d’un gars comme moi qui suis mon propre patron ? Est-ce que c’est l’argent ? L’argent n’est pas une fin en soi. Il n’est qu’un moyen pour obtenir un passeport vers … Le bonheur ? Pourquoi pas ?

    Mais est-ce que cela suffit ?

    Le salaire, lui, sert réellement de passeport vers SA vraie vie ! Vers la réussite, vers le bonheur, vers tout ce que vous voulez y mettre pour en faire votre vraie vie : Amour, joie, peines (pourquoi pas ?) et autres choses qui sont toutes des moyens pour aller vers VOTRE VIE !

    Ben voilà, hier j’ai publié le travail d’une stagiaire, en route vers le métier de coach… Une stagiaire qui profites du temps passé sur les bancs de mon école pour se développer… Elle ne travaille pas pour « un diplome » mais pour pratiquer un jour la beau métier de coach dans la fluidité de l’être…

    J’ai lu son travail… puis je me suis penché sur ses « devoirs »… Sur son travail au quotidien et j’ai pu apprécier, le changement… l’évolution entre le jour un et aujourd’hui et …Whouaouuuuu…

    La joie m’a envahi ! Son travail ? C’est MON salaire ! Plus que l’argent que j’ai reçu, par son inscription… Son travail est réellement ce qui fait la différence.

    Mes élèves ne le savent pas forcement… quand ils m’envoient leurs devoirs… C’est LA que je reçois réellement MON salaire… Pas quand ils signent leur chèque…

    Etonnant, non ?

  • Canne vs carte de handicap

    Ces trois derniers jours, j’ai vécu une expérience de retour dans les transports en commun. Chose très difficile pour moi avec mon handicap. Je ne rentrerai pas ici dans les détails qui peuvent indisposer certains de mes lecteurs. Je me suis retrouvé le premier jour devant mes vieux démons. Dans le métro … Ils étaient là tapis dans l’ombre…

    Je monte dans le métro, après plusieurs passage de métro, Gare du Nord direction Place d’Italie, ligne 5. Je réussi à atteindre les places réservées aux handicapés et je sors ma carte en demandant une place assise.

    Remarque d’une personne : « qu’est que vous avez ? Pour avoir cette carte ? »

    Ma réponse : « Rire… J’ai perdu mon côlon… Mais monsieur en quoi est-ce important pour vous de savoir ça ? Sa réponse : « Excusez-moi, je ne voulais pas être indiscret mais des fois vous savez … Il y a des des gens qui ont des cartes de complaisance. » Moi : « Vraiment ? Vous croyez ? »

    Et la discussion part sur des poncifs sur la complaisance et les passe droits … Et chacun d’en rajouter une couche….

    Moi : « et les médecins de la Maison du handicap ? Vous croyez qu’ils sont tous pourris ? » Réponse : « Non, mais…bla bla… »

    Ce fut un exercice fort peu glorieux… Pour les participants, et de gênant pour moi… Le lendemain, je changeais de stratégie…

    Je viens de me faire une entorse au genou, et donc je suis équipé d’une canne pliable quand le besoin s’en fait sentir… Je l’utilise… Eh bien je suis descendu du train avec la canne…

    En arrivant devant le train, déjà un changement de comportement de mes voisins, personne ne m’a poussé dans le train.

    Hasard ? Non car j’ai recommencé le 3ème jour et miracle même résultat…

    Et dans le métro ?

    Même miracle…. Je me suis retrouvé assis avant de m’en apercevoir quelqu’un s’est levé pour me proposer sa place naturellement et rebelote le 3ème jour.

    Bien-sûr, certains esprits chagrin me diront… Ce ne sont pas les jeunes qui se sont levés mais des personnes mûres… Mais là n’est pas mon propos.

    Ma conclusion : La canne est plus efficace que la carte de handicapé dans le métro !

    Étonnant non ? Le handicap non visible est une vraie plaie… Je reviendrai sur cela dans un prochain post…. Et vous qu’elles stratégies avez-vous essayées ?

  • La formation permet aux adultes de rester des enfants.

    enfant-adulteChaque fois qu’approche le moment de l’examen de certification, je peux constater que certains adultes se comportent comme des lycéens immatures.

    Oui, il existe aussi des lycéens matures, et peut-être que cela n’est pas mieux, mais ce qui est rassurant, c’est le fait de s’apercevoir que chacun est différent. Nous ne sommes pas des machines ! OUF !

    • Quand je dis « ce n’est peut-être pas mieux », c’est que je me pose la question de savoir si être mature est vraiment une fin en soi ?
    • Quelle différence faites-vous entre un adulte et un enfant ?
    • Qu’est-ce que la maturité dont je parle ici ?

    Bon, d’accord, je n’ai pas toutes les réponses à mes questions, et mon métier n’est pas vraiment de répondre aux questions. certains comme les philosophes posent des questions et tentent d’y répondre… Les consultants donnent des réponses, les professeurs aussi ! Les coachs rarement !

    Moi pratiquement jamais… sauf quand je donne MES réponses à certaines questions que je ME pose et qui me viennent par l’observation de mon environnement et que j’ai envie partager cela avec vous.

    Ici, je vais parler de maturité. Pour moi la maturité n’est pas un état d’esprit figé. Il y a une grande différence entre quelqu’un de mature et quelqu’un de figé dans une attitude désespérement sérieuse.

    Suis-je réellement sérieux ? Non pas toujours, et pourtant je me sens mature. Alors quoi ?

    « Etre mature c’est avant tout, être autonome émotionellement
    et responsable de ses actes. »

    Qu’est-ce que cela veut dire ?

    • Je peux me comporter comme un gamin, en jouant et en faisant des farces aux autres, et je les assume pleinement !
    • Peux oublier de faire mon devoir, par exemple, de rendre mon mémoire hors des délais, mais je l’assume pleinement.
    • Je n’accuse ni les autres, ni les événements quand je vis quelque chose, j’assume mes choix et mes actes.
    • Je ne cherche pas à éviter les choses désagréables de la vie, si elles font partie intégrante des choses que je dois faire.
    • Je peux rêver, et alors, je sais que je rêve.
    • Je peux rire et je sais pleurer.
    • Je peux aimer, et je sais le dire à ceux que j’aime.
    • Je sais me tromper et je sais le reconnaitre.
    • Les émotions que je vis m’appartiennent et je n’accuse pas les autres…

    La liste est longue…

    • Etre mature, c’est savoir s’émerveiller de la vie et de l’amour.
    • Savoir donner et recevoir.
    • Etre mature, c’est rester avec la curiosité qui nous est arrivée quand nous étions enfant et garder sa capacité d’émerveillement, tout en n’étant pas dupe, que la réalité peut-être merveilleuse mais que tout n’est pas de miel et de lait….
    • Etre mature c’est sortir de la dualité « Enfant / Adulte » et d’entrer la dimension « humain responsable »
    • Ne pas oublier que responsable ne veut pas dire coupable !

    Voilà… TOUT EST DIT, non ?

    Alors pourquoi certains des stagiaires adultes agissent comme des enfants :

    • Alors que j’ai mis des cendriers à l’extérieur pour eux, ils jètent leur mégots sur le trottoir.
    • Alors que je ai donné le sujet de leur mémoire, au moins 2 mois avant,
      • ils me disent la veille du jour J… « Aujourd’hui ‘est le jour de la gentillesse… »
        comme si j’étais un méchant ! MOI ? Méchant ? 😉
      • Ils prétextent, une nuit agitée, comme si le mémoire se rédigeait en une soirée.
      • Ils prétextent une augmentation des charges de travail, cette semaine… et moi je suis mort de rire, car cette semaine n’est qu’une semaine sur 2 mois.
      • Ils ne savaient pas la date… (Re LOL)
      • Leur épouse va accoucher ! Ce n’est pas eux qui accouchent mais..  c’est tout comme !
        Ils doivent accoucher d’un… Mémoire! LOL
      • Ils n’avaient pas compris que le mémoire devait-être remis avant l’examen !
        (Alors là c’est le comble ! 😉
    • Alors qu’ils savent que la reprise des cours est à 14:30, au moment de partir manger.
      Sans rien me dire, ils commencent leur prière à ??? 14:30 !!!
      Exactement au début du cours… Ils savaient que le cours devait redémarrer…
      Mais ils ne m’avertissent pas alors que je ne connais pas l’heure de leur prière moi et …
      IL SAVENT CELA !!! 😉
    • Ils me réclament des devoirs dirigés, quand ils sont au niveau master, alors qu’ils sont en apprentissage de direction de devoirs….
      C’est à eux maintenant de diriger… Là, le sommet est atteint !

    Je vous rappelle que je forme des coachs… Age moyen 30-50 ans … Vous trouvez ces comportements vraiment mature ?

    Je crois que venir en cours est un bon moyen de retrouver sa jeunesse…

    C’est un moment où l’on peut se laisser bercer par le ron-ron du poêle… au fond de la classe près du radiateur.

    J’aime bien moi aussi redevenir un étudiant, je fais cela chaque année… Et instantanément… je suis un enfant… Un enfant qui reste malgré tout, mature… Je peux être confrontant, fortement confrontant, mais je suis est reste « Pierre », celui qui vous aime !

    Même quand je suis en formation… Surtout quand je suis élève…

    Je n’oublie pas qui je suis, sauf quand je l’oublie… Malgré tout je me lance réellement « A FOND » dans mon cours … Et vous ?

    Alors reprenez les études, soyez des enfants… testez votre maturité sans risque dans la bienveillance…

    Bien à vous

    PS : Formation de coach : http://www.nolimit-academy.com

  • Le handicap et le stress au quotidien.

    Bureau de PierreHier, j’ai été faire les courses avec ma nouvelle canne flambant neuve ! Une magnifique canne en fibre de carbone, légère et solide et même belle ! Oui belle !

    Moi qui suis, handicapé invisible, expression qui me fait rire et qui pourrait laissé entendre que je suis invisible et pas seulement mon handicap; et bien moi, je change de « catégorie » lespace d’un instant avec cette canne ! Car mon handicap devient visible.

    Donc, hier, ja faisais mes courses au supermarché du coin, avec mon épouse élevée au rang de « pousseuse de chariot », non professionnelle, je vous rassure.

    Là je passe chez le poissonnier qui me dit, « je n’avais pas remarqué que vous étiez handicapé ». Et de lui répondre, « c’est normal d’habitude le cache mon handicap à l’intérieur de moi » suivi d’un clin d’oeil complice, qu’il ne comprend pas mais il sourit poliment.

    Bien entendu je ne vais pas lui parler de mon handicap devant tout le monde, qui n’a pas besoin de connaitre les détails de mon fondement, de mon rectum artificiel et de tous les inconvénient qui y sont liés… Il trouverait cela « chiant »… (Clin d’oeil complice avec le lecteur, car j’ai effectivement une diarrhée chronique et permanente depuis 1996 puisque je n’ai plus du tout de colon, comme certains le savent déjà)

    Puis j’arrive chez le charcutier, et là une grande queue en train d’attendre. Je décide de passer mon chemin, et d’aller directement au lire service pour éviter la queue. cela m’évite d’avoir à demander de passer devant tout le monde, avec ma canne et ma carte « Priorité pour personne handicapé ».

    Tiens, je m’aperçois que moi aussi, quelquefois, cela me met en stress… et je souris. In petto, me disant qu’il faudra que j’ajoute cela à mes expériences vécues de stress liées au handicap pour l’animation de mes coaching collectifs…

    Puis j’arrive aux caisses et là… Pas possible d’y couper… La queue est là…

    Je me dirige directement vers la première personne de la queue, en présentant ma carte violette, et demande :  » Bonjour, Avez-vous une carte de priorité ? » La personne me répond : « non » et me laisse passer. Et la une dame dit derrière moi : « Moi personne n’a voulu me laisser passer, alors que je suis handicapée moi aussi ! »

    Je lui demande : « Avez-vous demandé de passer ? » Elle me répond « oui et personne n’a voulu me laisser passer ».

    Un échange s’en suit:

    – « Avez-vous demandé à la caissière ? »

    – « Non, je n’ai pas voulu l’embêter ! »

    – « Ah… »

    La dame qui m’a laissé passé s’immisce dans la conversation : « mais la dame ne m’a pas demander de passer, ni montré sa carte »

    la dame répond : « la carte est au fond de mon sac, et je vous ai demandé si vous saviez si il a y a une autre caisse pour les handicapés »

    L’autre de répondre : »mais, madame vous ne m’avez pas demandé de passer ! »

    La caissière intervient « madame, quand vous voulez passer il faut faire comme monsieur, montrer votre carte et demandez moi… »

    La dame handicapée « se plaint… mais personne ne m’a laissé passer pourtant, j’ai mes cannes moi aussi … »

    Et voilà tout est dit ! La dame reste dans ses projetions, les gens présent eux aussi… Chacun campe sur ses certitudes et le stress s’installe…. Bien entendu, j’ai détendu l’atmosphère en plaisantant, vous me connaissez maintenant.

    Malgré tout… Je pense que TOUT n’est pas dit !

    NON !!!! Rien n’est dit. Et justement le problème est là. Une carte d’handicapé, ne suffit pas. L’accompagnement d’une personne handicapé, n’est pas simplement une question de carte, ou de allocation financière. C’est d’abord un accompagnement, un véritable accompagnement de l’autre. Mais par qui ? Et bien, voilà à quoi ça sert le coaching !

    Ce n’est pas du ressort du thérapeute, que cet accompagnement au changement, ni de la simple formation, et encore moins du conseil qui ne provoque qu’une resistance au changement. Le coaching est spécialisé dans l’accompagnement au changement alors … si on changeait ?

    Et si la MDPH, faisait enfin appel à des coachs professionnels, hein ? Certaines sociétés font déjà appel, à moi et d’autres coach… La MDPH elle va-t-elle rester à l’age de pierre…

    Pierre ? Présent !
    Pierre ? Présent !
    Pierre ? Présente…

    Cela me rappelle un film….

    Pourtant les chienmouts d’aveugle accompagnent les aveugles non? Alors pourquoi pas des coachmouts…. Il va faire tout noir ! Ta G….

  • Travail sur ses zones d’ombre vs perfectionnisme.

    Achille et la tortueDepuis plus de 20 promotions de coachs (entre la France et le Maroc), j’ai pris l’habitude de dire que le travail sur les zone d’ombre est un travail de fond et sur la durée car il ne s’arrête réellement jamais.

    C’est un peu le paradoxe d’Achille et la tortue qui s’offre à nous.

    J’insiste sur le fait que de travailler sur son ombre nécessite la présence d’un tiers, la présence d’un être humain bienveillant près de nous…. C’est un compagnon de voyage qui peut changer avec le temps, mais c’est le seul à réellement nous permettre de travailler en sécurité avec notre ombre.

    La voie royale pour reconnaitre notre ombre est la projection, car naturellement, nous projetons sur l’autre notre ombre…

    Ce qui me déplait chez l’autre c’est :

    • Ce que j’ai chez moi et que je refuse inconsciemment
    • Ce que je n’ai pas chez moi et j’envie inconsciemment

    De plus

    « Plus on s’élève vers la lumière et plus l’ombre augmente en devenant plus diffuse et encore moins visible. »

    Selon ces principes :

    « Le travail sur l’ombre est un travail d’une vie ! »

    J’ai rencontré des stagiaires qui n’ont pas respecté ou compris ces consignes et … pour eux… La dépression nerveuse peut-être au bout de ce voyage.

    Ce voyage est dangereux et nécessite d’avoir présent à l’esprit au départ l’amour de soi pour prendre soin de soi. Alors les perfectionnistes sont réellement en danger lors de ce travail.

    Soyons prudent, et humble sur la route de la connaissance de soi. L’humilité c’est d’accepter de n’être pas parfait pour avancer sur la route. Le perfectionnisme amème l’immobilisme et dans ce cas précis… le risque.

    Nous sommes tous comme Achille le rapide, jamais nous n’atteindrons la tortue !

    Bien à vous

     

  • La 25ème heure

    6a00d834209e6353ef017d3d0d1535970cAujourd’hui est le jour le plus long de l’année en France. Et oui nous avons 25 heures ! J’ai beaucoup chance car le mois dernier j’ai déjà vécu, ce jour de 25 heures, puisqu’avec nos amis Marocains, nous avons 1 mois de décalage pour le passage à l’heure d’hiver.

    Je me suis posé la question de savoir quoi faire de cette heure de plus… Une heure hors du temps, un heure où nous pouvons sortir de la course journalière. Cette course au profit, cette course à la survie, cette course aux illusions quotidiennes de la vie superficielle de « l’avoir » et « du faire » qui nous éloigne de « l’être », de notre essence.

    Alors cette heure qu’est-ce que je pourrais en faire ?

    J’ai choisi :

    1. Vous dire que je vous aime (vous les lecteurs)
    2.  Vous rappeler de vous interroger sur ce qui est important pour vous.
    3. Appeler mes enfants pour leur dire que je les aime.
    4. Appeler ma mère (mon père… RIP) et lui rappeler mon amour.
    5. Appeler mon frère et ma soeur… Eux aussi je les aime, bien-sûr
    6. Prendre le temps de le dire à mon épouse
    7. Reprendre contact avec ceux qui comptent pour moi.

    La 25 ème c’est pour moi l’heure de l’amour.

    Maintenant quand cette heure va repartir… Et si je mettais en arrosage automatique sur mon agenda une 25ème heure virtuelle chaque mois, voire chaque semaine… Et si j’osais…

    J’ose :

    Chaque jour, je vais en ajouter à mon agenda cette heure, pour mes proches, pour leur dire que je les aime. Je vous fais cadeau de cette 25ème heure.

    La 25ème heure c’est un peu la 5ème saison chaque jour…. (Voir article précédent) Le jour le plus long n’est pas seulement un film de guerre… C’est pour moi une histoire d’amour.

  • Aimer c’est … Respecter … Prendre soin…

    Hier soir, j’ai vécu une histoire qui est symptomatique d’un certain état d’esprit ou plutôt d’un manque d’esprit et de conscience. 🙁

    Dans une réception il y a la forme et le fond. Quand la forme prend le dessus sur le fond et quand chacun ne pense qu’à lui on obtient un résultat à la hauteur du manque de hauteur de notre niveau de conscience.

    Lors de cette soirée, il y avait un protocole très précis, que chacun a essayé de respecter en fonction de ses capacités et de sa connaissance de ces usages.

    Avec moi, il y avait des « débutants », peu au fait des usages, et bien entendu, je leur ai expliqué l’usage :  » 1er  passage donnez votre nom et d’où vous venez c’est tout. 2 ème passage vous donnerez vos impressions, vos remerciements à votre tour. C’est peut-être un peu compliqué mais on s’y fait assez facilement. Vous passerez après moi, donc faites exactement comme moi. « 

    Au premier passage je me présente donc… Puis passe une ancienne qui avait oublié les usages et donc  se répandit en remerciements, puis un autre se présente sobrement (1er passage) puis vient le moment des « mes » débutants…

    Le premier débutant commença par : « Je suis perdu, je ne sais plus si je dois donner simplement mon nom ou est-ce que je dois donner mes impressions. »

    Le maître de cérémonie lui répondit :  » Seulement votre nom et votre provenance. « 

    Elle n’a pas respecté mes consignes, est-ce grave pour elle ? De ne pas savoir les choses ? Non bien sûr… Lorsque je lui ai fait remarqué, elle a indiqué « je m’arrange très bien de ma honte… »

    Et là… Les bras m’en sont tombés ! Elle n’a pas vu du tout la situation et ce qui se jouait !

    Deux personnes ont « perdu la figure » grâce à elle.

    1. Moi-même qui accompagnait les débutants et devais leur donner les consignes et l’exemple. Dans l’esprit des présents à cette soirée, je suis passé pour quelqu’un qui ne transmet pas correctement les usages… je suis le responsable des débutants
    2. La personne qui s’est trompée. Alors, que tout le monde avait fait mine de ne pas s’en apercevoir. Par son intervention elle a mis le doigt sur l’erreur de cette personne !

    Voilà pourquoi ce n’est pas « SA » honte, c’est simplement son manque de conscience de son action…

    Je me souviens d’une soirée où on m’a présenté pour la première fois un rince-doigt quand j’étais jeune et j’ai bu le rince doigt (gout de citron)… Et mon ami pour éviter que je perde la figure devant tout le monde, avait fait de même !
    Puis dans l’intimité d’une conversation m’avait expliqué ce qu’est un rince-doigt…

    L’amour ressemble un peu à cela, prendre soin de l’autre, de la relation… Je vous aime, les lecteurs. 😉

  • Les droits de l’homme : La fraternité

    6a00d834209e6353ef017c32b02543970bVendredi,  j’ai été voir un spectacle que j’ai beaucoup aimé : 1789, les amants de la Bastille. Dans ce spectacle ont retrouve une très belle mise en scène, des décors grandioses, des chorégraphies plutôt sympathiques alliant classique et moderne, de l’humour et … Une histoire somme toute banale quand on a vu Roméo et Juliette ou West Side Story… Un couple séparé par leur milieu qui… Et non ! Je ne vous raconte pas la suite … Il y a aussi de très belles chansons dont une que j’ai vraiment apprécié tout de suite « Maniaque » avec cette phrase : « Ta cellule est dans ton cerveau »… qui me rappelle bien entendu mon métier de coach ! Souvent notre prison est simplement notre cerveau… Comme le disait Viktor Frankel :

    « Entre le stimulus extérieur et la réponse que nous donnons, nous avons la liberté de choix »

    1789, fut la naissance d’une déclaration des droits de l’homme… Qui a évolué pour donner la déclaration universelle des droits de l’Homme adoptée à l’ONU.Bien entend, Universelle n’est qu’un but ! Tous les pays ne l’ont pas adopté… Chacun pour sa raison… Voir Wikipedia Un petit rappel pour aujourd’hui…. l’article premier

    Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

    6a00d834209e6353ef017c32b02628970bBon alors ? Où est la fraternité aujourd’hui ? Et si on la cherchait ensemble ? Y-a-t-il parmi nous des humains qui sont plus frères que d’autres,  en paraphrasant Coluche ? Courage ! La fraternité existe… J’ai trouvé pleins de gens qui s’appellent comme cela… Bien à vous

  • D’où je viens ? Qui suis-je ? Où vais-je ?

    6a00d834209e6353ef017ee4193cb7970dLes 3 questions fondamentales de l’humanité sont à peut près du type :

    • D’où est-ce que je viens ?
    • Qui suis-je ?
    • Où vais-je ?

    Ce que Pierre Dac disait : « En ce qui me concerne personnellement, je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne« 

    Quant à Pierre Desproges lui, il écrivait que ces trois questions étaient :

    • Où est dieu ?
    • Que fait la police ?
    • Quand est-ce qu’on mange ?

    Devant tous ces Pierre(s) j’ai l’impression d’être face à un mur, de pierres, bien entendu 😉 et il va falloir que je l’escalade pour prendre un peu de hauteur aujourd’hui.

    Souvent, j’imagine que de vivre c’est comme …. une chute libre ! Et un peu comme Spinoza, je pense que le libre arbitre n’est qu’une illusion, par contre pour Spinoza la chute ressemble à la chute d’une pierre, qui finalement ne peut agir sur sa chute, alors que moi … Je suis un homme, pas une Pierre 🙂

    Je suis UN Pierre et je chute…. libre 😉

    Pendant la chute quelles sont les questions que je peux me poser ?

    • D’où est-ce que j’ai sauté ?
    • Est-ce-que quelqu’un m’a poussé ?
    • Qui m’a poussé ?
    • Est-ce que je vais atteindre le sol ?
    • Est-ce le sol qui monte vers moi ou moi qui me dirige vers le sol ?

    Personnellement, je me suis posé ce genre de questions et même des questions dans le genre : Est-ce que je vais toucher le sol ?

    Cela touche à Dieu, mes origines, mon libre arbitre… mais cela ne me permet pas d’aller très loin…

    Aujourd’hui je me pose des questions comme :

    • Où est-ce que je veux atterrir ?
    • Est-ce que je peux diriger mon vol pour atterrir où je veux ?
    • Où est-ce que je veux atterrir ?
    • Comment est-ce que je veux atterrir ?

    Je pourrai encore me demander peut-être :

    • Suis-je loin du sol ?
    • Ai-je le temps de bouger ?

    Mais à ces questions j’ai déjà répondu….

    Je suis bien assez loin pour faire ce qui me semble le plus joyeux pour moi !

    Et c’est tout en fait,  je ne me pose plus la question existentielle de savoir si l’on ma jeté dans la vie et pourquoi ? Simplement je vis en agissant de la meilleure manière que je peux pour atterrir où et comme, bon me semble.

    Bien entendu, ce n’est qu’une métaphore sur la vie, mais elle me semble plus efficace aujourd’hui. Savoir si c’est vraiment moi qui ai décidé de tomber, et de savoir si je suis libre ou non, de mes choix personnels, n’est pas vraiment ma question que je me pose, car lorsque j’atteindrai le sol, je serai comme beaucoup six pieds sous terre ou peut-être que je finirai dans une urne comme mon fils Pierre-Simon, qui sait ? 😉

    La mort attendra son heure… En attendant je chute et j’ai vraiment envie que cette chute dure encore un peu…. Car elle me semble si douce, avec vous comme compagnons de chute.

    Ai-je sauté de haut ? Je ne sais pas mais je sais que je suis toujours vivant et que j’aime la vie et j’aime les humains avec qui je suis en train de descendre 🙂

    Et vous votre chute vers le sol ? Comment ça se passe ? Vous êtes bien couvert ? Heureux d’aller vers le sol ? Heureux de vivre cet instant ?

    Bonne journée…