Étiquette : coaching

  • Vous voulez visiter mon coeur ?

    6a00d834209e6353ef0168ebf54e29970cJ’ai trouvé en me baladant sur les sites des réseaux sociaux un « Therapist’s Heart » qui m’a beaucoup plu. C’était sur le site http://www.goodtherapy.org. Je me suis dit que cela ressemblait tellement à mon coeur que je vous en livre une traduction approximative, mais très ressemblante. Cela peut s’adapter à un psychologue, à un coach, à un métier de l’accompagnement en général.

    Cela se décompose en 12 points…

    Bonne lecture ! 😉

    Remplacez le mot patient par clients, si nécessaire… Ainsi que psychologue par thérapeute, ou coach. J’écris ces mots en italiques.

    1. Je facture mes patients pour mon temps et mon expertise. Mon amour est gratuit.
    2. Je crois que mes patients savent par eux-mêmes, ou ont le potentiel de savoir par eux-mêmes mieux que leur psychologue.
    3. Toutes les pensées et tous les ressentis de mes patients sont les bienvenues.
    4. Mon métier n’est pas de guérir mes patients; c’est d’aider mes patients à se guérir.
    5. Je crois que mes patients peuvent guérir quand ils contribuent à leur propre croissance en faisant ce qui est nécessaire et suffisant.
    6. Peu importe combien mon patient a été autodestructeur ou blessant, je vois que derrière ses couches protectrices, il y a une personne aimable, vulnérable et bonne.
    7. Je suis ouvert au feedback de mes patients. Bien que je sois conscient que je ne suis pas pleinement conscient, je vais examiner de près mon monde intérieur au besoin et prendre en compte mes problèmes.
    8. J’ai confiance dans le fait que je peux aider mes patients, à soigner leurs blessures sans les rabaisser ou rendre leurs luttes encore plus difficiles.
    9. J’ai abandonné mes attentes sans renoncer à l’espoir. J’ai beaucoup d’espoir.
    10. Je ferai de mon mieux pour m’asseoir, et accueillir toute la souffrance que mon patient partage.
    11. Je crois que mes patients ont déjà toutes les réponses, la sagesse et la capacité en eux-mêmes. Mon travail est de les aider à accéder à ces ressources.
    12. Je m’engage à être le gardien de l’intérêt de mon patient et à toujours avoir pour lui le meilleur à l’esprit.

    Vous ajouteriez quelques points ? Et si vous l’enrichissiez ? Allez-y !

  • Le savoir, la connaissance et la sagesse.

    Triflexe ACTDans mon métier, je rencontre de nombreuses personnes qui sont piégées par leur intelligence. J’ai moi-même été dans ce cas de nombreuses années sans réellement comprendre le piège.

    La première question qu’on peut se poser à ce sujet c’est qu’est-ce que l’intelligence ? Eh bien, c’est notre capacité à régler des problèmes. Sur ce point tout le monde semble d’accord. Il y a plusieurs types d’intelligence e fonction du type de problèmes que nous voulons régler. L’intelligence cognitive, émotionnelle, situationnelle, et j’en passe. Nous en voyons apparaitre de nouvelles régulièrement, car il n’y a pas de limites à la recherche de nouveaux problèmes à régler pour notre intelligence. Et à chaque fois, on essaye un nouveau type de manière de régler les problèmes.

    Certains terrains sont des pièges à notre intelligence d’ailleurs, car la méthode la plus simple pour régler un problème c’est … je vous le demande ? C’est de la supprimer !

    Par exemple : Vous avez un problème qui est de ne pas être à l’aise quand vous prenez la parole en public … Pour le régler il suffit de … ??? Alors ??? IL SUFFIT D’ÉVITER D’AVOIR A LE FAIRE ! et le tour et joué. 😉 C’est malin, hein ?

    Un autre exemple : Je ne sais pas comment a été créé l’univers… J’évite le problème en créant un mythe ! J’appelle cela religion et je mets en place un dogme qui empêche de se poser la question. Et hop ! L’affaire est réglée …. J’ai, d’ailleurs, par ce biais réglé tous les problèmes que je pouvais me poser au niveau éthique… Plus de problèmes puisque c’est écrit dans un livre qui donne la solution… J’évite le problème !

    Certains de mes lecteurs religieux vont m’en vouloir pour cet exemple qui illustre bien notre capacité à éviter les problèmes. Et cela illustre bien aussi comment on s’en crée d’autres en voulant éviter les premiers… Puisque maintenant ils ont un autre problème … C’est tous les gens qui comme moi ne croient pas à leur religion… Boooouuuuhhhh… On en sortira jamais ?

    Ben si, il suffit pour cela d’aller au-delà du piège de l’intelligence, de dépasser le cap du savoir… De passer au niveau de la connaissance. C’est-à-dire que connaissance est un mot composé de « CO », et de plus loin, « NAISSANCE ». Donc comme si vous aviez eu cela avec la naissance. Comme votre tête, vos bras, vos jambes, etc.. Et donc que cela est complètement intégré à qui vous êtes.

    Comment faire ? Simplement comme vous avez toujours fait pour intégrer qui vous êtes. C’est à dire en le vivant !

    Un exemple est la « pleine conscience » ! On peut lire un livre sur la pleine conscience, voire sur la méditation de pleine conscience et tout savoir sur celle-ci sans rien en connaitre. Vous n’avez pas essayé ? Vous ne pratiquez pas ? Alors vous ne connaissez pas… C’est pareil que pour le sexe ! Vous pouvez lire des livres à ce sujet, et même voir des films… cela ne remplacera jamais de le vivre ! Et c’est pour cela que tant de jeunes (et de moins jeunes) aujourd’hui se font piéger par les films pornos… Puis après viennent me voir avec des problèmes de libido… Pourquoi ? Parce que ce n’est pas leur fantasme, mais les fantasmes des autres qu’ils ont dans la tête ! Et ils ne savent pas créer leurs propres fantasmes. Ou alors ils se font piéger, par des théories fumeuses sur la liberté dans le couple et le libertinage… Souvenez-vous du livre de Choderlos de Laclos, « les liaisons dangereuses »… Combien de couples viennent me voir après s’être brulé les ailes en croyant tout connaitre… Et s’en mordent les doigts… « Mais dans les livres que j’ai lus, ce n’était pas décrit comme ça… Moi je suis jaloux (se)… Et nous en souffrons tous les deux… » me disent-ils.

    Dans un article précédent, je vous expliquais comment jeter l’ancre dans le présent. Donc vous savez le faire…. En théorie ! Mais avez-vous testé ? Vous vous souvenez de la méthode générale de la pleine conscience ? Il suffit d’observer… Vous l’avez fait ?

    Comment observe-t-on le présent ? A priori c’est simple, il suffit d’observer 3 choses :

    • Le monde qui vous entoure. (par exemple les sons autour de vous)
    • Vos sensations physiques (sans aucun jugement)
    • Vos idées qui passent, jugements, projets, idées bloquantes, croyances

    Puis recommencer… Et prendre conscience que certaines choses sont hors de vous, et d’autres en vous, puis vous apercevoir que vous observez… Votre intelligence… Votre corps… Votre environnement… Donc vous n’êtes pas ce que vous observez… Vous pouvez alors comprendre que vous n’êtes pas « vos pensées »… Alors qu’êtes-vous ? Ça donne le vertige non ?

    Essayez… Vivez-le puis … Vous pourrez alors choisir de passer au-delà de cette connaissance et de passer à l’action. La connaissance en action c’est le premier pas vers la sagesse….

    Vous voyez le topo ? Savoir puis connaissance et enfin … Peut-être, éventuellement sagesse.

    Allez on commence par un premier bout ? Le savoir c’est quoi l’instant présent ? Je vous propose un extrait d’un film « le guerrier pacifique » où cela est magnifiquement illustré. C’est à vous ensuite !

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=pyv6pWP7fsI]

  • Groupes de travail ACT (Pleine conscience) plus de souplesse pour y accéder.

    groupeLes problèmes que rencontrent ceux qui veulent intégrer un groupe de travail de type thérapeutique ou de coaching collectif, c’est le manque de souplesse d’accès à ces groupes. Je propose dans cet article de vous expliquer comment j’ai levé tous les obstacles. J’ai pu recenser quelques obstacles et soi d’autres se présentent pourquoi pas  réfléchir ensemble pour gagner en souplesse.

    Voici la liste que je vais traiter ici :

    • Le prix
    • Le lieu et les déplacements
    • Les horaires de travail et les soirées en famille, ou les week-ends bloqués
    • Le planning
    • Et bien sûr le premier  d’entre tous : Le travail collectif.

    Travail collectif

    Je vais commencer par traiter le dernier ou plutôt ne pas le traiter ici, car j’en ai déjà parlé dans mon précédent article sur le sujet. Donc je vous invite à lire cet article sur le sujet. Pourquoi travailler en groupe ?

    Le prix

    Je ne pense pas que le prix soit réellement un problème, mais je vais quand même en parler ici. Une séance d’accompagnement avec ACT est de 75€ /séance d’une heure environ.

    Si l’on fait un groupe de 4 personnes, cela reviendrait donc à moins de 20€ par personne pour une heure soit sur 2 heures de travail, c’est le temps de travail d’un groupe pour être efficace, la somme de 37,50 € par personne, ce qui peut paraitre assez cher finalement. Et si l’on envisage un groupe de 8 personnes ce qui est optimal pour ces groupes de travail cela revient à environ 20€ par personne ! Et là cela devient très correct : 10€/heure de travail collectif… Or pour apprendre à utiliser correctement ACT il faut environ 4 séances ce qui revient à dire que pour chaque participant cela lui coûte seulement 80 € pour le cycle de 4 séances complet !

    Vous pensez que le prix est toujours un problème ? Alors, écrivez-moi en privé et nous trouverons une solution.

    Le lieu et les déplacements

    Alors là je vais innover vraiment !  Quplanoi que je pratique déjà comme cela depuis des années comme le savent mes patients et mes clients. J’utilise pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer, mais qui veulent continuer de travailler en groupe « Zoom » qui est un système de visioconférence qui permet de connecter suffisamment de points d’accès pour supporter un certain nombre de personnes sur place et d’autres en visioconférence et même de Rabat, si besoin ;). Et ça marche très bien, d’autant mieux que je suis maintenant connecté par la fibre optique. 🙂

    Pour ceux qui veulent venir, j’ai maintenant un cabinet proche du RER et ce qui posait problème à ST PRIX qu
    i était l’éloignement des transports n’est plus un problème. Je suis au RER Cergy préfecture facile non ?

    Pour ceux qui auraient des doutes sur leurs capacités à utiliser Zoom. Écrivez-moi à pierre@carnicelli.fr et demandez-moi une invitation. Et je vous envoie ça par retour du courrier et nous testons ensemble.

    Les horaires

    Alors là ! Je suis très embêté, car chacun d’entre-nous à ses propres contraintes. Pas facile de trouver le jour et l’heure qui va convenir à chacun. Je vais commencer par le lundi de 19:00 à 21:00 (heure de Paris) et ensuite ? Et bien ce sera à la demande ! Si j’ai une demande pour le mercredi par exemple je lancerai un appel pour cet horaire sur ce blog, où sur ma Page Facebook, et Twitter et Google, etc. Jusqu’à création d’un groupe pour ce créneau, à priori tout est possible, mais en pratique nous verrons ma capacité à communiquer sur ce point.

    Peut-être qu’un formulaire sera disponible… (À suivre…)

    Le planning

    On a gagné !!! J’ai trouvé comment faire en sorte que chacun puisse intégrer un groupe ACT à n’importe quel moment et j’en suis très heureux. Le planning est organisé autour de 4 séances comme je l’indiquais plus haut… Eh bien vous pouvez démarrer par n’importe laquelle de ces séances.  Par exemple : lundi 1 : séances 1 puis lundi 2 : séances 2, etc. jusqu’à 4.

    Vous voulez commencer par la séance 2 c’est OK ! La refaire c’est OK ! Commencer dans l’ordre 1-2-3-4 c’est OK. Voilà pourquoi j’ai réglé le problème du planning … Il n’y a plus de planning … LOL

    Conclusion

    Et maintenant ? Vous voulez en savoir plus sur ces groupes de travail ? Qu’est-ce que ACT ? Comment ça marche ? Est-ce que cela vous concerne ? Qu’est-ce que cela peut vous apporter ?

    Et si nous échangions par téléphone ? Appelez-moi au cabinet au 09 82 44 44 12. Et répondrez à toutes vos questions sur ce sujet ou écrivez-moi par email en m’indiquant quand et où je peux vous rappeler et je vous rappellerai… Bien sûr !

     

     

     

  • Comment la pratique de ACT m’a aidé face à un manipulateur.

    PerspactiveDepuis maintenant presque 2 ans complets, je vous parle de ACT et des indications pour diverses pathologies ou inconfort de la vie de tous les jours. Le principe est relativement simple. Il tient en un processus basé sur la pleine conscience, et une matrice très facile à utiliser. (Voir le schéma de la perspactive au début de cet article.)

    L’idée est la suivante : tout d’abord, je ralentis pour observer, j’observe et je choisis de poser une action en direction de mes valeurs, même si cela provoque un inconfort pour moi. C’est à dire, je refuse d’aller vers mes évitements qui pourtant me permettent d’éviter un certain inconfort dans l’instant, mais vont m’éloigner de ce que je veux vivre vraiment !

    Hier, j’ai pu toucher du doigt la puissance acquise par l’utilisateur de ACT que je suis. Comme vous le savez je suis en train d’arrêter la partie formation au Maroc, sauf pour l’instant à Rabat avec mon amie Bouchra. J’ai arrêté d’aller à Tanger. En parallèle j’arrête les formations de coachs, d’hypnose et de PNL en France, car je me concentre sur ma pratique de l’accompagnement avec mes patients et mes clients ainsi que sur l’intégration du handicap en entreprise. Donc, je recherche des personnes qui vont me remplacer, avec mes partenaires en formation, pour ne pas laisser tomber mes partenaires. je recherche aussi pour les clients qui me demandent ces prestations pour pouvoir les conseiller vers de bons formateurs, ou enfin vers des personnes que je considère comme telles. Cette démarche n’est pas toujours comprise par tous. Qu’est-ce que j’y gagne ? Et bien je reste connecté à mes valeurs au quotidien qui dans ce cas-là sont :

    • Aimer et savoir accepter l’amour des autres.
    • Contribuer au bien-être de ceux que j’aime (et j’aime beaucoup de monde)

    Et simplement, cela, me fait déplacer quelques montagnes qui ne se raient jamais rencontrées. La semaine dernière je cherchais quelqu’un qui pouvait me remplacer dans les formations d’hypnose dont je vais assurer la dernière formation à Rabat, bientôt. Dans ce cadre je reprends contact avec un très bon formateur dans ce domaine, que je connais bien. Il se trouve que je ne l’ai pas contacté depuis longtemps, car la vie que je mène m’a entrainé ailleurs. Avec les études, mes reins qui me font c…, ma maman qui vieillit et qui a eu un incendie chez elle, mon frère qui réclame ma présence, mes nombreux enfants qui avancent résolument dans leurs vies avec plus ou moins de bonheur et de réussite, l’Association pour le Coaching Social, le démarrage de mon cabinet de Cergy… Et bien des choses que l’honneur et la décence m’invitent à taire. Enfin la vraie vie quoi …

    Et je lui envoie un mail lui disant : « Comme tu le sais j’arrête les formations d’hypnose au Maroc, es-tu toujours intéressé par ces formations ? « 

    Il faut que je vous précise que cette personne que je considère comme un ami, a été gravement malade il y a deux ans et a dû mettre entre parenthèses son installation au Maroc, et son partenariat. J’ai été le voir à l’hôpital dans sa salle « protégée » en mettant la combinaison qui va bien… Et un jour il est sorti de l’hôpital, je l’avais eu au téléphone la veille de sa sortie… Et depuis… Plus de nouvelles, et je ne vais pas vous expliquer à nouveau le maelstrom dans lequel je suis entré à mon tour sans lui dire d’ailleurs que j’y étais dans ce tourbillon.

    Et voici sa réponse : « Je te remercie de prendre des nouvelles de ma « maladie », elle va bien. » J’ai remplacé volontaire le nom de sa maladie par le mot « maladie » pour garantir l’anonymat de cette personne que certains peuvent connaitre.

    Et là j’ai écouté mes émotions. J’ai pris le temps d’accepter sa réponse. Il peut avoir toutes les raisons de répondre comme cela, et je ne connais sa vie de ces dernières années. Le plus simple pour moi aurait été pour éviter toute émotion négative de « couper les ponts » ou alors de me mettre en colère, mais alors j’aurai vraiment souffert.

    Alors je me suis connecté à mes valeurs. Et ma réponse a été ma suivante.

    « Je ressens de la colère, de l’ironie ainsi qu’une tentative de culpabilisation, dans cette réponse. J’ai été peiné de celle-ci, car je n’ai pas compris cette violence que j’ai ressentie. Je croyais que nous avions une relation amicale qui est une relation d’égal à égal et dans ce cadre, prendre des nouvelles l’un de l’autre est réversible. Je t’appelle pour prendre de tes nouvelles et la réciproque peut être vraie. Si tu l’avais fait, je t’aurais donné des nouvelles de mes reins… Et de ma vie qui a été compliquée, par exemple et peut-être que le lien n’aurait pas été coupé. J’ai essayé de renouer ce lien, qui me semblait valoir cet email. Tu as le droit de ne plus vouloir avoir de relation avec moi, pourquoi pas ? Il suffisait de le dire. La tentative de culpabilisation n’était pas nécessaire à notre relation. Quant à moi ce n’est pas le genre d’échange qui m’intéresse. Je te souhaite une bonne route pour la suite de ta vie, que je te souhaite heureuse. « 

    Dans cette réponse, je n’ai pas refermé la porte. J’ai affirmé mes valeurs dans la relation et mes intentions. Je n’ai pas reçu de réponse et je n’ai vraiment pas envie de vivre une relation de ce type avec quelqu’un. Alors je préfère ne plus avoir de relation que de continuer comme cela.

    Merci ACT !  Alors si on faisait le point ?

    Avant ACT :

    • J’aurais ruminé
    • J’aurais peut-être culpabilisé
    • Je me serais mis en colère
    • J’aurai été désagréable à la maison
    • j’aurais peut-être eu du mal à dormir. (j’ai déjà vécu ça)
    • Je n’aurai pas clarifié la relation et cela ce serait reproduit.

    Bien sûr, j’aurais pu avoir une  autre réaction, par exemple avec ma mère ou ma tante, je n’ai pas eu du tout la même réaction… J’ai simplement pardonné à celle-ci ce fonctionnement, car à partir de 85 ans (et plus)… Je laisse passer… LOL

    Ah oui … Suite à ma réaction avec ACT :

    • J’ai ressenti de la fierté de ma réaction et j’ai augmenté mon estime de moi.
    • J’ai bien dormi.
    • J’ai échangé sur le sujet avec mon épouse et nous avons bien ri ensemble du chargement chez moi.
    • J’ai regardé cette rupture avec sérénité.
    • Je reste confiant en l’avenir.

    Vous voyez ? ÇA MARCHE !

     

  • Et si vous preniez part à un diner sans y voir ?

    IMG_5289_DxONous avons, Aurélie et moi, décidé de partager nos passions avec vous, autour d’un repas « sans y voir ». Aurélie est la fondatrice des 5à7 sensoriels, et moi du Coaching autour du pot… Vous imaginez bien que ce type de repas c’est un peu la fête des sens et des prises de conscience. Alors, en partenariat avec le Café de la Paix à Auvers sur Oise, nous avons donc décidé d’organiser pendant ces vacances un repas dégustation… sans les yeux !

    LE DINER SANS Y VOIR !

    Venez expérimenter un repas et des rencontres sans la barrière de l’image, le jeudi 21 juillet 2016 à 20h. L’accueil commencera à 19h30 et permettra à tous de se présenter avant le partage d’expérience.

    IMG_5284_DxO Cette soirée coanimée par Aurélie DUCLOS, Coach sensoriel, association les5a7sensoriels, et Pierre CARNICELLI, psychologue et coach, fondateur du Coaching autour du Pot.

    L’idée pour cette soirée est de vous faire découvrir « un autre point de vue sans vue » sur votre expérience quotidienne. Vous avez des idées sur le handicap ? Avez-vous déjà vécu comme un non-voyant ? Vous imaginez certainement comment cela va se passer… Et si vous le testiez vraiment? Expérimentez par vous-même la privation de la vue pour un soir.

    IMG_5293_DxOAurélie et Pierre vous accompagnent dans un dîner dégustation à l’aveugle, depuis la prise de commande, jusqu’au dessert… Puis, à la fin du dîner, dans le plaisir du regard retrouvé, nous aurons le loisir d’échanger autour du thème du handicap et des 5 sens, et les liens entre sens et relationnel.


    Menu dégustation + vin inclus + animation: 40€ (apéritif et café en sus)
    Réservez votre place, et soyez les bienvenus dans l’aventure sensorielle !
    https://www.weezevent.com/le-diner-sans-y-voir

  • Vous arrivez à contrôler vos pensées, vous ?

    SushisDernièrement j’écrivais un article sur le contrôle où je vous indiquais que de vouloir contrôler sa vie est souvent la source du problème.

    Aujourd’hui, je vais encore aller plus loin. Pour cela je vais vous présenter une métaphore que j’ai rencontrée dans mes nombreuses lectures sur ACT (entre autres Pratiquer l’ACT par le clown – La thérapie d’acceptation et d’engagement de Jean-Christophe Sceznec et Élise Ouvrier Buffet).

    Il s’agit de la métaphore du restaurant de sushis. Vous connaissez ce genre de restaurant où circulent des plats sur un tapis roulant qui fait le tour des tables. Il vous suffit de prendre le plat qui vous plait. Chaque assiette a une couleur différente en fonction du prix. Et cela permet de payer la facture en fonction des assiettes prises.

    Bon, le cerveau fonctionne exactement de cette manière ! Il produit des assiettes de sushis, pardon, des idées comme le cuisinier produit les sushis. Et les pensées tournent dans notre tête jusqu’à ce que vous décidiez d’en saisir une. Uniquement celle adaptée à vos besoins et vous laissez partir les autres. Et certains problèmes peuvent se produire :

    • Si vous essayez de tout manger, vous risquez une indigestion ! Heureusement votre « soi contextuel » sait réguler ses propres besoins.
    • Si vous consommez certains plats, le cuisinier va en produire plus… Pour vous contenter et donc, vos pensées vont tourner autour des mêmes thèmes, vos thèmes de prédilection.
    • Notre cuisinier (intelligence) est une machine à produire des sushis rapidement (des solutions rapides)… Si dans notre restaurant arrive un paquet de touristes (nos émotions) le cuisinier va produire un max de sushis de toutes sortes par habitudes plus que par connaissance du goût des gens.

    C’est pour cela que certaines personnes sont happées par le flux de leurs pensées de manière automatique. Sans savoir qu’ils peuvent laisser passer leurs pensées comme on laisse passer des voitures dans la rue. Et effectivement, ce n’est pas parce que je vois un taxi, que je suis obligé de monter dedans !

    Certains de mes patients pensent qu’ils peuvent ralentir le tapis roulant de leur restaurant personnel, où mieux, ils s’imaginent être le cuisinier ! Et cela ne fonctionne pas ! (Voir mon article à ce sujet) On peut influencer le cuisinier si on laisse passer le flux des touristes, et alors dans le calme il est possible de choisir de prendre les sushis qui sont adaptés à nous. Cela commence par ralentir !

    Sushis 2Et ensuite on peut se poser 3 questions :

    • Est-ce que j’en ai besoin ?
    • Est-ce que je le désire ?
    • Est-ce le sushi adapté à qui je suis (mes valeurs) dans mon contexte actuel ?

    De là… On peut poser l’action adaptée…

    Vous voulez en savoir plus ? Et pourquoi pas venir suivre la prochaine formation ACT avec moi ? Ce sera le week-end du 14 juillet…

    Niveau 1 : Paris – 16 et 17 juillet 2016. (Programme formation praticien ACT)

  • Une demande qui n’en est pas une empêche la désactivation d’une phobie.

    tarentuleIl m’arrive de recevoir des appels de personnes qui veulent désactiver une phobie et qui m’ont trouvé sur l’annuaire des praticiens TIPI. Et la première question que je pose est : « Pourquoi voulez-vous désactiver cette phobie ? » Et là, je peux recevoir certaines réponses qui me poussent à refuser la séance. Par exemple, la demande contrainte, vous connaissez ? Non ? C’est assez finalement assez simple.  C’est quand la personne exprime une demande sous la contrainte de l’extérieur. Vous voulez quelques exemples ?

    Exemples de demandes contraintes :

    • Mes parents ont marre de cette situation. Ça ne peut plus durer.
    • Mes relations avec mon épouse se dégradent. Il faut que ça change.

    Vous avez compris ? Ce type de demande ne fonctionne pas du tout ! Pour qu’une séance TIPI soit efficace et que la désactivation fonctionne, il est nécessaire que la demande vienne de l’intérieur. Que le bénéfice de la désactivation soit perçu consciemment et inconsciemment.

    Alors les sauveteurs de tout poil, les habitués du triangle de Karpman (Sauveteur-Victime-Persécuteur), les types 2 de l’Ennéagramme qui veulent sauver le monde : « PERDEZ TOUT ESPOIR !!! » Vous ne sauverez pas les phobiques qui ne veulent pas sortir de leurs phobies.

    Quand le bénéfice secondaire de la phobie est réellement important, la phobie s’enkyste et l’utilisation de TIPI est inutile.

    Alors vous avez une phobie ? Vous voulez vous en débarrasser ? Vraiment ? Vraiment vraiment ? Pour vous ? Pour vous tout seul, veux-je dire ? OK vous pouvez me téléphoner pour prendre RV et nous verrons ensemble les modalités de la séance.

    D’ailleurs avez-vous essayé la méthode TIPI « en situation » ? C’est gratuit ! Vous n’avez pas essayé ? Alors posez -vous la question ? Pourquoi voulez-vous désactiver cette phobie, et n’avez-vous pas essayé la méthode TIPI gratuite ? Ce n’est pas une question d’argent ! Alors ?

    Étonnant, non ? Alors, regardez ce film … Il explique la méthode gratuite … « En situation… »

     [youtube https://www.youtube.com/watch?v=VA_lzL4m0-c]

    Vous avez essayé et cela n’a pas suffi ? OK ! Alors, appelez-moi je peux vous aider maintenant. 🙂

  • IKIGAI : Ce mot qui nous vient du Japon, serait-il la clé de notre réalisation ?

    Ikigai rempliDans de précédents articles, j’ai abordé avec vous la notion de « valeurs personnelles » (j’en ai fait au moins 3…), j’ai abordé la notion de Directions de vie choisies pour être plus clair avec tout le monde.

    Je travaille régulièrement avec mes clients et/ou mes patients ( en effet certains de mes clients sont très patients.(Sourire) ) sur cette notion qui est tellement importante dans nos choix personnels.

    Au Japon, les gens sont incités à trouver leur « Ikigaï » c’est-à-dire le centre entre ce qui est « important pour eux » et ce qui est « important pour le monde ».

    En fait ils prennent en compte :

    • Ce que vous aimez
    • Ce pour quoi vous êtes doués
    • Ce dont le monde a besoin
    • Ce pour quoi on est prêt à vous payer

    Vous pouvez ici constater que cela à une correspondance directe avec la recherche d’un emploi c’est à dire une activité qui vous permettra de « gagner de l’argent »

    Pour cela vous partiriez d’où ?

    Pour ma part je pense qu’il est important de partir de soi avant tout. Et donc partir de ce que vous aimez semble un choix judicieux, mais n’oubliez pas que l’on ne peut pas aimer que ce dont on ne connait pas l’existence.

    Comment voulez aimer quelque chose alors
    que vous ne savez pas que cette chose existe ?

    Alors, par quoi commencer ? D’abord observer, et garder l’esprit ouvert !

    Et pour observer, il est nécessaire de ralentir, voire de s’arrêter et de poser sa pelle (voir l’article précédent sur ce sujet)

    Vous savez le faire ? Vous savez jeter l’ancre ? Et si vous appreniez ?

    Méthode pour s’ancrer en cas de tempête :

    1. Poser ses deux pieds sur le sol
    2. Appuyer sur le sol et sentir celui-ci sous ses pieds.
    3. Poser ses mains sur ses jambes (voire sur ses hanches si vous êtes debout)
    4. Aider avec ses mains à pousser vers le sol
    5. Tenir sa tête droite un peu comme si vous aviez un fils tendu du haut du ciel qui vous tire sur le haut du crâne
    6. Fermez les yeux (si vous pouvez) ou simplement regardez le sol devant vous
    7. Souffler l’air qui se trouve dans vos poumons doucement par les marines bouche fermée jusqu’à ce que les poumons soient vides
    8. Ouvrir la bouche
    9. Laisser le ventre se gonfler (le diaphragme suivra)
    10. L’air entre dans vos poumons rapidement
    11. Fermer la bouche
    12. Recommencer à partir de 7 par 3 fois en observant l’air qui sort par vos narines comme si vous étiez un scientifique curieux qui observe cela pour la première fois.
    13. Continuer à respirer par cette méthode en observant votre respiration pendant 3 minutes.
    14. Lorsque qu’une pensée « vous accroche » remercier votre esprit d’avoir fabriqué cette pensée pour vous et revenir à l’observation.
    15. Au bout de 3 minutes, écoutez un son près de vous, puis un son lointain, puis un son très lointain
    16. Ouvrir les yeux ou relever le regard pour observer la pièce autour de vous.

    BRAVO ! Vous êtes revenu dans le présent !

    Maintenant vous pouvez observer vos besoins, vos demandes, vos désirs… Que voulez-vous vraiment vivre en cet instant ? Ce n’est que le début du voyage….

    Pour chercher ce que vous aimez, le voyage va être une exploration du champ des possibles… Un long apprentissage qui finira seulement à la fin de votre vie… Alors est-ce que cela veut dire que jamais vous ne saurez vraiment ce que vous aimez ? À vous de répondre…

    Bon voyage !

     

  • Performance ? Vous avez dit performance ?

    Influence Compétences - Challenge sur l'état émotionnelDans le milieu du coaching où j’évolue depuis près de 20 ans maintenant, j’entends souvent parler de performances. Et il y a de la performance à tout les étages du coaching ! Tellement de performances d’ailleurs que certains en arrivent à utiliser le coaching avec des personnes « à l’insu de leur plein gré » comme diraient certains sportifs.

    Et on en arrive à de la manipulation de base pour arriver à ses fins avec ses collaborateurs, avec ses partenaires et pourquoi pas avec ses enfants. « Mais c’est pour leur bien ! »  Car bien sûr c’est toujours pour leur bien que l’on veut que les autres changent, n’est-ce pas ?

    Je veux que mes collaborateurs soient heureux pour augmenter leur performance ! Bouh… Cela a tendance à me révulser au plus haut point. Et je ne suis pas le seul, manifestement comme j’ai pu le constater lors d’échanger avec mes amis coachs. HEUREUSEMENT ! Sinon je changerais de métier très rapidement.

    Quand la performance devient la conséquence du bonheur et que le but est le bonheur, alors je suis partant.  Quand la performance devient le but et que le bonheur devient le moyen utilisé alors je ne veux plus avancer. Et pourtant ce n’est pas si différent n’est-ce pas ?

    Je vais prendre un autre exemple : « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé » une citation de Voltaire. Or on peut constater que la santé est un facteur négligeable du bonheur. Alors que la plupart des gens s’imaginent que pour être heureux il faut être en bonne santé. J’ai d’ailleurs écrit un article à ce sujet, très controversé, mais tellement étudié par la psychologie positive. Ce n’est pas la santé qui compte, mais la perception que nous en avons.

    Je vais ici faire un rappel pour ceux qui connaissent les études sur Flow, il n’y a rien de nouveau, pour les autres… Regardez la courbe ci-contre. (Dans l’illustration de cet article – en haut de l’article – si vous cliquez dessus elle s’agrandira)

    Vous pouvez constater que l’état de flow s’obtient en augmentant le challenge et les compétences. Challenge fort et compétences fortes nous permettent de rentrer dans le flow et là… TOUT est possible ! Challenge sans compétence = Anxiété … Voilà la source de beaucoup de stress….

    Performance ? Vous avez dit performance ? Et si cela passait par là ?

    Personnellement e me suis aperçu que mes patients et clients pratique ACT avec d’autant plus de plaisir qu’ils ont compris le jeu, qu’ils se le sont approprié et que le challenge, c’est à dire la capacité à changer et d’autant plus grande. Et là… Il n’y a pas photo.

    Dans notre vie, souvent nous ne passons pas à ce niveau, car nous évitons « l’entrainement »… Et si nous allions nous entrainer … Pas forcément longtemps, mais souvent… Je vais de ce pas aller méditer quelques instants… Tandis que le jour décline doucement sous le ciel plombé de Saint-Prix.

     

  • La simplicité et la pleine conscience

    P_20160419_163410Aujourd’hui j’aimerai aborder avec vous ce qui fait la différence entre les TCC de 3e génération et les autres thérapies comportementales. La grande différence est l’introduction de la pleine conscience dans la pratique thérapeutique.

    Mais comment intégrer celle-ci facilement dans notre vie ?

    Vous avez tous entendu parler de la méditation de pleine conscience. Vous aimez cela ? Personnellement j’aime cela et effectivement j’y vois beaucoup d’intérêt. Mais cela n’est pas aussi « évident » pour tout le monde.

    • Tout d’abord il faut son espace de méditation avec son assise (ou non si vous pratiquez la méditation en marchant) ou vous avez un coussin de méditation (ou un siège adapté où vous êtes installé confortablement, mais pas avachi)
    • Puis il faut « du temps » pour la pratique… Entre 10 et 30 minutes par séance (voire une heure, pourquoi pas ?)
    • Et enfin les effets de cette pratique ne se font réellement sentir qu’au bout d’un certain temps de pratique assidue.
    • Pour les débutants une guidance est nécessaire (mais pas indispensable)

    Introduire la médiation de pleine conscience (ou un autre type de méditation) dans notre vie c’est introduire dans celle-ci une certaine ascèse qui n’est pas toujours facile à mettre en place dans notre monde sous l’emprise de la vitesse de l’économie, de l’information, du quotidien.

    Et si on commençait par introduire la pleine conscience dans notre vie de manière plus « souple » d’abord faire des exercices de pleine conscience courts et faciles à mettre en place. Puis on verra plus tard comment introduire la méditation de pleine conscience.

    Bien entendu pour mettre en place un processus, quel qu’il soit il est nécessaire d’âtre en conscience de la nécessité pour nous de le faire (nécessité ou envie d’ailleurs). Cela nécessite d’être conscient pour mettre en place le processus.

    Or la méditation de pleine conscience vise justement à notre mettre en conscience. Bouuuhhh est-ce que tout est perdu ? NON !

    Commençons par faire de petits pas faciles, car « tout grand voyage commence par un premier pas ». Et si on commençait aujourd’hui ?

    Comment construire ses propres exercices de pleine conscience ?

    Je vous propose de commencer par comprendre les 3 phases d’un exercice de pleine conscience vu par ACT (au quotidien). Fondamentalement la pleine conscience commence par l’observation !

    1) Observer X

    Observons X (X étant ce que vous voulez. Par exemple

    • votre main…
    • Ou une fleur…
    • Ou l’eau de la douche qui coule sur votre corps…
    • Ou la mastication d’un fruit
    • ou la danse d’un insecte autour des fleurs du jardin

    2) Laissez aller vos pensées

    Cette phase est très souvent présente dans les exercices élaborés. Au début nous n’en avons pas besoin puis… On introduire cette phase.

    Ceci est un exercice de défusion cognitive par excellence. Vous observez vos pensées qui passent, un peu comme on observe passer des voitures dans la rue… Apprendre à ne pas monter dans chaque voiture qui passe.

    3) Laissez vos émotions être ce qu’elles sont…

    Cette phase est aussi optionnelle. Elle introduit la notion d’acceptation. Apprendre à accepter ce qui est et non vouloir ce qui pourrait être.

    Vous voulez apprendre à créer vos propres exercices ? Alors, surveillez ma page Facebook, je vous y invite régulièrement, à découvrir au cours d’une fin d’après-midi sympa comment faire. (http://www.facebook.com/pcarnicelli) ou suivez la formation ACT avec moi j’en anime une, bientôt, à Paris et à Rabat. (Voyez le calendrier)

    En attendant, je vous offre ce petit MP3 tiré d’un exercice de Russ Harris : L’observation de la main (avec ma douce voix … LOL) :