Étiquette : coaching

  • Les croyances se justifient par l’expérience.

    declaration posterEn décembre 2014 j’ai écrit un article sur « La conscience au quotidien : le piège des croyances » où j’ai abordé ce problème de la vie quotidienne par le biais d’un entremets à la noix de coco. Aujourd’hui je reviens sur ce problème par le biais du quotidien des déclarations autour de la « mode ». Certaines enseignes connues ont créé des lignes de vêtements pour certaines parties de leur clientèle. On y retrouve pêle-mêle des foulards, et des robes longues…

    Pourquoi ces femmes sont-elles intéressées par ce type de vêtements ? En cherchant le pourquoi du comment j’ai trouvé deux arguments « massue » »: Parce que la femme serait une perle qu’il faut préserver précieusement » et « parce que  dont il faut cacher les attraits de la femme pour qu’elle puisse vivre en toute sécurité ».

    Bon bon bon… Qu’en penser ? Que la femme et l’homme ne seraient pas égaux en face de la vie dans monde. Et pourquoi cela ? Parce que les hommes seraient des bêtes qui ne seraient pas capables de surmonter leurs pulsions.

    Mais comment en sommes-nous arrivés là ?

    Par ailleurs j’ai lu un texte de 1948 adopté par pas mal de pays dans le monde et même « ratifié » par d’autres dont je vous donne quelques parties (vous pouvez trouver l’intégralité de ce texte en suivant ce lien : « La Déclaration des droits de l’Homme« 

    Article premier
    Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

    Article 2
    1. Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
    2. De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.

    Article 3
    Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

    …/…

    Article 18
    Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.

    La question qui me vient immédiatement est la suivante : Et si la religion que la personne choisit restreint l’application de l’article 2 (voire l’article 1) ? Ben, alors quel est l’article qui prime ? Et là on en revient au début de mon article. Quand une religion affirme que en conclusion :

    • Les femmes doivent se cacher !
    • Les hommes sont tous des salauds de violeurs ! Et il faut protéger les femmes de leurs agissements en les cachant…

    Quand depuis tout jeune on entend cela alors, la croyance que cela est vrai s’installe ! Et les habitudes liées à ces croyances perdurent… Remarquez que cela va plus loin que le port d’un voile, mais cela engendre une manière de penser globale. Souvenez-vous de mon article sur le fait que je suis un anti Mars-Vénus. La croyance que l’homme et la femme ne seraient pas égaux en droits et en devoirs parce que physiquement ils seraient différents. Et hop… Les salaires différent, les positions dans les poste de responsabilités sont inaccessibles … etc…

    Vous comprenez donc qu’heureusement que l’Article 18 existe ! Et je vous renvoie à l’Article 23 pour l’égalité des salaires entre homme et femme….

    Alors qu’en penser ? Pour ma part, je pense que c’est par l’observation, et en pleine conscience, qu’on peut commencer à réfléchir sur nos choix de vie. Mais ce n’est pas facile de faire la différence entre toutes les idées qui traversent notre esprit anarchiquement. Et pensez-vous que toutes les idées se valent ? Pour ma part non… Je pense que toutes les idées ne méritent pas le respect.

    Cela me renvoie à une chanson qui a bercé ma vie. C’est une chanson de Michel Delpech « Wight is Wight » en 1969. Bonne route.

     [youtube https://www.youtube.com/watch?v=sJuFkpIYfUk]

     

  • Savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien

    Handicap-tousLes mois se suivent et, quelquefois, se ressemblent. Les années succèdent aux années et le changement tarde à venir en ce qui concerne les mentalités. Souvent nous restons dans les starting-blocks sans jamais rien changer. Prêts à partir et pourtant nous restons là.

    En ce qui concerne le handicap, les gouvernements successifs se sont heurtés à cette dure réalité.

    Bien-sûr tout le monde est plein de bonnes intentions pour les pauvres handicapés mais les normes sont trop difficile à mettre en oeuvre et aujourd’hui où est la priorité ? D’abord le chômage ? D’abord le réchauffement climatique ? D’abord la lutte contre le terrorisme ? et ensuite ? le handicap ? Quand ? Jamais ! C’est évident… Non ?

    Comment-çà, non ? NON ! Ce n’est pas si évident que ça… Et si on commençait à changer les choses en changeant de niveau logique ? Si on commençait à regarder du côté des handicapés eux-mêmes ?

    Parce que vous croyez quoi ? Que le handicap c’est les autres ?  J’ai écrit un article le 8 août 2014 qui est toujours d’actualité. (Vous pouvez le lire en suivant le lien). dans cet article j’écrivais :

    Lors de mes derniers accompagnements, j’ai souvent rencontré, d’abord, la remarque : 

    « Mais cela sert à quoi de savoir présenter son handicap ? Moi je n’en parle pas ! Cela évite de faire peur aux autres et surtout aux employeurs… » 

    Eh bien cela est FAUX : « Ne pas en parler c’est justement faire peur aux employeurs… Vous avez quoi à cacher ? » Savoir présenter son handicap est un moyen de montrer sa capacité d’adaptation et de présenter les avantages réels que nous avons en tant que travailleur handicapé. 

    A la fin du compte, les personnes accompagnées reconnaissent : « Je suis plus à l’aise face aux autres, et je sais quoi répondre quand on me questionne au lieu d’essayer de noyer le poisson, et finalement mettre tout le monde mal à l’aise. »

    Pour éviter cela j’ai créé un stage de 2 jours suivi de 1 mois de coaching qui s’appelle : « Savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien »

    Ce stage est particulièrement adapté aux personnes qui sont dans la situation suivante :

    • J’ai un handicap et je n’ose en parler.
    • J’ai un handicap mais pourquoi demander la RQTH ? Ca ne sert à rien !
    • J’ai un handicap et je n’ose pas demander la RQTH (reconnaissance de travailleurs handicapé)
    • Je viens d’avoir ma RQTH et je ne sais pas comment en parler à mon employeur
    • Je dois intégrer un nouveau poste et je ne sais pas comment en parler ?
    • J’ai des problèmes de communications avec mes collègues et je suis handicapé.
    • Je ne sais pas comment utiliser ma carte de priorité
    • On ne me laisse jamais une place assise dans le métro.
    • Je me dispute aux caisses de supermarché.
    • J’ai peur d’aller au travail
    • Je suis angoissé qu’on aborde le sujet du handicap.

    Vous êtes dans un de ces cas ? Vous connaissez quelqu’un qui est dans ce cas ?

    Ce stage est particulièrement adapté à votre cas ! Vous voulez en savoir plus ? Quand suivre le stage ? Où le suivre ? Comment le financer ?

    pierre@carnicelli.fr ou appelez-moi au 09 82 44 44 12

  • Faut-il être handicapé pour coacher une personne en situation de handicap ?

    Handicap-tousJ’ai aujourd’hui 2 activités professionnelles distinctes :

    • La psychologie (thérapie brèves) & le coaching
    • La formation (coaching, hypnose, ACT, Appreciative Inquiry)

    Je vais, aujourd’hui  aborder spécifiquement la question du coaching qui se subdivise en deux publics distincts.

    • Les chefs d’entreprise de PME et ETI, voire les TOP management dans l’implémentation stratégique en entreprise que j’appelle aussi business coaching. Cette approche s’appuie sur les techniques tirées de la psychologie positive pour accompagner l’entreprise dans son ensemble, par exemple avec l’appreciative  inquiry.
    • Le monde du handicap, avec l’accompagnement des équipes par la sensibilisation des dites équipes, et l’accompagnement des personnes face au handicap acquis ou à l’accès à un emploi avec une approche innovante autour du sujet « savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien. »

    Hier je discutais avec une personne, qui travaille dans les services sociaux, à qui je disais, « C’est fou ! Je viens de rencontrer une dame que je vais accompagner, et le rapport s’est établi quasiment instantanément et nous avons décidé de travailler ensemble pour aller vers ses objectifs »

    Et la discussion a vite tourné autour de l’établissement du rapport : « Comment fais-tu ? Pour établir le rapport si rapidement ? Est-ce parce que tu es toi-même handicapé que cela est plus facile ? »

    Et j’ai donc réfléchi sur le sujet : « Comment établir le rapport avec son client ? »

    Pour que le client veuille être accompagné par moi, il est nécessaire que ce client soit :

    • En sécurité avec moi
    • Avoir confiance dans mes capacités (crédibilité)
    • Se sentir écouté et compris
    • Pouvoir se projeter dans l’avenir avec et sans moi vers ses objectifs.

    La question posée initialement était « Faut-il être handicapé pour accompagner un handicapé ? »

    Et la question pourrait aussi « Faut-il avoir perdu son enfant pour accompagner une personne qui a perdu un enfant ? » Ou « Avoir un chien pour accompagner un propriétaire de chien?  » ou…

    J’arrête cela devient ridicule !

    Si je prends les 4 indicateurs précédents :

    • Pour que la personne se sente en sécurité : Il suffit d’avoir un code de déontologie, et mettre en place un cadre clair et accepté par les deux parties. J’ai dit « clair » et je veux dire « transparent » et « prévisible »,
    • avoir confiance en mes capacités (crédibilité) : je dois avoir une présentation claire (encore ?) et précise. Car ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ! » (Voir Boileau)
    • Je passe directement à l’avenir : savoir utiliser les techniques de coaching d’implication, et de responsabilisation. Savoir soi-même se projeter dans l’avenir pour accompagner l’autre dans sa vision, sans interférer dans celle-ci. Cela s’apprend…
    • Et pour finir : se sentir écouté et compris ! Et c’est cela qui prime !


    img_4180Pour établir un rapport
    , il est nécessaire que la personne se sente écoutée et comprise. Bien sûr il y a la théorie, par exemple être formé à l’écoute active sans jugement (voir Carl Rogers). Il y a surtout le principal instrument que nous avons à notre disposition pour ressentir ce que l’autre ressent. Pour cela pour utilisons nos « neurones miroirs » que l’on appelle aussi neurones emphatiques. Mais ces neurones nécessitent d’être entraînés ! Et pour cela nous devons gravir un a un les échelons de l’échelle émotionnelle* en 7 niveaux  (que j’ai reproduit en fin d’article) : (voir mon article sur la frustration). Et le grand secret est LA !!!!!

    Il faut développer sa capacité d’empathie !

    Comment faire cela ? Il suffit de s’entraîner chaque jour… Répéter son entraînement, s’entraîner au lien. Savoir faire la différence entre l’empathie et la sympathie. Ce que l’autre ressent lui appartient ! Et, ce que je peux ressentir, grâce à mes neurones miroirs, me permet d’avoir une porte ouverte dans SON monde ! Suis-je capable de rentrer dans son monde « SANS LE JUGER » ?

    Voilà la clé du rapport : l’empathie.

    Bien sûr il est plus facile de ressentir chez l’autre quelque chose que je ressens chez moi. Mais le piège est alors « La projection de mon monde sur celui de l’autre » car inconsciemment, je vais comparer ! Et comparer c’est juger !

    Alors faut-il être handicapé pour pouvoir accompagner des personnes en situation de handicap ?

    La réponse est clairement : NON !!!! Même si cela semble plus facile initialement, cela est un piège ensuite ! Sans travail, un talent n’est rien qu’une sale manie (comme disait Brassens dans le mauvais sujet repenti).

    Travaillez votre empathie pour établir le rapport… Synchronisation, écoute active, silence… Travaillez, prenez de la peine ! C’est le fond qui manque le moins pour paraphraser La Fontaine.

    Vous pouvez vous entraîner avec moi, pourquoi pas ?

    * Échelle émotionnelle

    1. Engourdissement
      Je n’ai pas conscience de mes sentiments. Pas de ressenti émotionnel.
    2. Sensation physique
      Je ne ressens pas l’émotion, mais l’impact physique sur moi (l’implication les conséquences). Exemple : les personnes, qui ont des migraines, de l’urticaire, le dos bloqué, ont nié leurs émotions, et ont une stratégie de dissociation par rapport à leurs émotions,or, celles-ci restent à ce moment là, au niveau inconscient. Avoir la même stratégie / dissocié en tant que coach pour les accompagner. Aujourd’hui tu as mal à la tête, imaginons que tu devrais ressentir une émotion à la place ce serait laquelle?
    3. Expérience primaire
      Être conscient des émotions sans être capable d’identifier, et donc pas capable d’en parler et de les comprendre. C’est souvent là que se situeront les personnes que l’on va accompagner.
    4. Différenciation
      Être capable de parler de ses sentiments et faire la différence. Avoir une vision claire des émotions.
    5. Causalité
      Perception de l’origine de cette émotion, de ce qui en est la cause.
    6. Empathie
      Aller vers les autres. L’empathie c’est être conscient des émotions des autres. Faire la différence entre l’empathie qui se situe au niveau de l’émotionnel : « Je me mets au même niveau que la personne pour pouvoir participer et interagir sur la relation » et la sympathie qui se situe au niveau du mental. L’empathie est la capacité à percevoir ce que l’autre ressent. Pour aimer vraiment et intensément, il est important de cultiver la capacité à s’identifier. Ce qui inscrit le couple dans la durée, c’est le partage émotionnel. Quand les échanges sont fluides, le mouvement est à l’intérieur, il n’a pas besoin d’être à l’extérieur. C’est une dimension très importante de l’intelligence émotionnelle. Elle demande à sortir de son égocentrisme, de ressentir sans juger. Dans tout ce qu’elle dit ou fait, une personne ne parle jamais que d’elle-même, de ses besoins et de ses attentes.
    7. Interactivité
      On est sensible à tout ce qui se passe. On est capable de ressentir les émotions qui sont tout autour de nous, dans notre équipe, comment les émotions interagissent ensemble et comment composer avec. Toutes ces émotions (ce que devrait faire tout excellent manager).
  • Investir sur ses salariés permet de participer à ses obligations Agefiph.

    developpement-durable-vertVous êtes chef d’entreprise ? Vous connaissez l’AGEFIPH ? Et les règles légales autour du handicap, et vos obligations dans ce domaine, vous connaissez ?

    Un petit éclaircissement pour vous donc :

    Depuis la loi de 1987 renforcée par la loi de 2005, l’entreprise de plus de 20 salariés doit intégrer des salariés à autour de 6% du nombre de salariés. Et si elles ne remplissent pas leurs obligations, elles doivent verser à AGEFIPH, sauf les administrations qui versent à FIPHFP, une contribution.

    Exemple : Une entreprise de 20 salariés doit embaucher 1 salarié handicapé, une entreprise de 50 doit embaucher 3 salariés et une entreprise de 100 salariés doit embaucher 6 salariés handicapés.

    Sinon ? La contribution est d’un montant variable en fonction de l’effort consenti par l’entreprise pendant les 3 années précédentes. Par exemple pour une entreprise de 100 salariés qui ne fait rien la contribution AGEFIPH est de 85770€ calcul effectué sur le site AGEFIPH (simulateur de contribution) et pour une entreprise de 20 salariés 17000€ environ

    Alors, comment faire et par où commencer ? ?

    Tout d’abord le mieux c’est de mettre en place une politique handicap et passer un accord collectif et/ou embaucher des travailleurs en situation de handicap, et je peux vous aider à déterminer votre politique « handicap » et/ou vous aider à sensibiliser vos cadres à ces obligations, car manager une équipe dans un secteur « non protégé » avec une ou des personnes en situation de handicap, peut effrayer certains cadres.

    Vous avez aussi la possibilité de faire appel au secteur protégé pour certaines prestations. et ces contrats signés avec des ESAT et des Entreprises adaptées sont comptabilisés au titre de l’obligation d’emploi prévue par la loi du 11 février 2005. Ils permettent de diminuer le montant de la contribution due par l’entreprise à l’Agefiph à hauteur de 50% maximum. Et depuis la loi Macron dont les décrets d’application arrivent le mois prochain (octobre 2015), les contrats passés avec lesTIH (Travailleurs indépendants handicapés) peuvent aussi être comptabilisés au même titre.

    Cela veut dire depuis le mois d’octobre vous pouvez faire appel à moi à ce titre et votre coaching ou le coaching de vos salariés, voire le Team-building organisé par mes soins viendra en déduction du montant de votre contribution AGEFIPH.

    Exemple : Mission de coaching d’une équipe

    • La mission commence par un team-Building de lancement d’une journée hors de l’entreprise dans un lieu sympathique.
    • Un coaching d’une équipe dans vos locaux à raison d’une séance de coaching de 2H par semaine pendant 4 semaine puis d’une séance de 2 H par mois pendant 6 mois.

    Je vais faire ici une simulation de ce que pourrait-être la facture : (Cette évaluation va varier en fonction de divers paramètres comme la durée des déplacements, La date de commande, le mode de paiement, etc…).

    Tarif entreprise :

    • à la journée : 900 € (8 heures)
    • à la demi-journée : 500€ (4 heures)
    • Déplacement : 70€ dans un rayon de 100Km autour de ST PRIX (20€ pour dans un rayon de 10 Km)
    • Tarif à l’heure :  150€

    Donc pour cette mission en particulier :

    • Préparation du TB : 1/2 journée : 570€
    • TB : 1journée : 970€
    • Coaching dans vos locaux : (4+4) = 8 séances de 2 H : 2960€

    Total mission : 4500€

    Calcul des Unités Bénéficiaires produites par la mission :

    je suis en profession libérale donc j’ai un abattement de 34% sur le montant : 4500€-1530€=2970€ en appliquant les coefficients données dans le décret d’application de la loi cela donne la formule suivante :

    2970 divisé par 2000X9,67 (montant du SMIC) = 0,15 UB.

    Ce qui veut dire que cela équivaut à l’embauche d’une personne handicapée pendant 15% du temps et donc une décôte sur la contribution de 17000€ (environ) de 2250€ pour la société

    Et le coaching d’équipe revient alors à 4500€-2250€=1950€

    Pas mal hein ? Bien sûr si vous embauchez une personne en situation de handicap cela est préférable financièrement puisque vous n’avez pas la décote. C’est bien l’esprit de la loi. favoriser l’embauche des personnes en situation de handicap ! Mais à l’impossible nul n’est tenu est la loi permet aujourd’hui de faire travailler une personne comme moi (un TIH) plus facilement.

    Vous voulez organiser un Team-Building pour votre entreprise ?
    dceveloppement_durable

    • Il vous suffit de calculer les UB (unités bénéficiaires) pour connaitre le montant maximum. Ou de prendre contact avec moi et je vous le calcule. 🙂

    Alors ? Vous êtes chef d’entreprise ? Vous voulez que je vous aide à mettre en place une politique handicap, ou vous vous développer votre performance durable ? Et si nous en parlions… Finalement cela ne vous coutera pas si cher, non ?

    Et si vous faisiez votre premier par vers la mise en place d’une véritable participation de votre entreprise au développement durable ? Parlons-en…

  • De la difficulté de faire émerger les valeurs de l’autre (3/3)

    cibleDans le précédent article, je traitais les points 2 et 3 de ce sujet. Aujourd’hui, je continue par les deux derniers points.  Je vous rappelle en deux mots le sujet dont il est question :

    Comment faire pour être sûr que votre client est bien connecté à ses valeurs et que les actions qu’il pose lui permettent de vivre ses valeurs au quotidien ?

    Rappel :

    1. L’objectif peut cacher la valeur
    2. L’évitement expérientiel peut cacher la valeur
    3. Rien n’est important
    4. L’induction du thérapeute (pliance/contrepliance)
    5. L’importance du non vocal

    Donc, hier nous avons traité les 3 premiers points.

    L’induction du thérapeute (pliance/contrepliance)

    Ici un petit rappel sur la notion de valeur. C’est de porter son attention sur ce pour quoi nous avons de l’appétence. Cela ramène le client à un espace de choix. Et il y a un piège lié au langage.

    Le client exprimera ses valeurs sous la forme suivante : »Il faut », « Je dois », etc. Et le thérapeute aura souvent  aura une impérieuse « obligation » sous la forme suivante : le client « doit » trouver ses valeurs ! Et il pourra avoir envie de lui monter ce qu’il « voit », « ce qui est évident pour lui »

    Le risque est alors d’induire :

    • Soit la pliance où le client sous la pression du thérapeute et que le client pose des actions pour lesquelles il n’a aucune appétence.
    • Soit la contrepliance où le client va au contraire s’éloigner de ce qui compte vraiment pour lui, en opposition au thérapeute.

    Le thérapeute doit rester le plus neutre possible dans ce travail pour éviter ce risque et se concentrer sur les indices »non verbaux » et « non vocaux », l’expression du visage ou les indicateurs qui apparaissent lorsque le client est vraiment connecté à une valeur identifiée de manière sûre. Cela nous renvoie à ce que les PNListes appellent la « calibration »

    Ce travail est subtil, car l’intelligence du thérapeute peut et va sans doute lui jouer des tours. Et laisser tomber son intelligence ? Cela passe par « la défusion cognitive du thérapeute » …  Eh oui ! Pratiquer ACT avec ses clients nécessite de le pratiquer sur soi. Quand je vous disais que ACT ne s’apprenait que par une méthode expérientielle… Vous vous souvenez ?

    L’importance du non vocal.

    Quand une action est importante pour le client, le thérapeute prêtera beaucoup d’attention au non vocal. Il faut se rappeler que lorsque nous nous connectons à des choses vraiment importantes pour nous, c’est là que nous montrons les signes de plus grande vulnérabilité. Si ce n’est pas important, alors nous n’avons pas peur de le perdre, alors que quelque chose de vraiment important c’est une autre affaire…

    En coaching nous avons une technique de base qui s’appelle le SPIRE qui va nous permettre d’éclaircir cela… Vous ne connaissez pas cette technique ? Et si vous l’appreniez ?

     

     

  • De la difficulté de faire émerger les valeurs de l’autre (2/3)

    cibleDans le précédent article, je vous indiquais que je continuerai à traiter ce sujet bientôt. Eh bien, bientôt c’est maintenant. 🙂 Et pour faire suite à cet article, je vous rappelle en deux mots le sujet dont il est question :

    Comment faire pour être sûr que votre client est bien connecté à ses valeurs et que les actions qu’il pose lui permettent de vivre ses valeurs au quotidien ?

    Rappel :

    1. L’objectif peut cacher la valeur
    2. L’évitement expérientiel peut cacher la valeur
    3. Rien n’est important
    4. L’induction du thérapeute (pliance/contrepliance)
    5. L’importance du non vocal

    Donc, hier nous avons traité le premier point.

    L’évitement expérientiel peut cacher la valeur.

    À la question : « Et si vous vous sentiez bien, que feriez-vous ? »

    Le client peut répondre : « Ben, je n’en sais rien. Déjà, je me sentirais bien et ce ne serait pas si mal ! Ce serait le bonheur ! »

    Le client est tellement coincé dans a lutte, contre la souffrance, qu’il ne voit rien d’autre. Le coach (ou le thérapeute) peut alors avec douceur, reprendre le travail que j’ai décrit dans le désespoir créatif.

    Par exemple : « Imaginez que je vous donne, une pilule qui permette de faire disparaître toute votre souffrance intérieure. La prendriez-vous ? Mais avant de répondre, il faut que je vous dise. Vous ne pourriez plus sortir de votre lit. La prenez-vous ? Et si vous ne la prenez pas, qu’est-ce qui est suffisamment important pour vous, pour que vous vouliez sortir de votre lit ? »

    PerspactiveRien n’est important.

    Quand la lutte est vraiment ancienne et ancrée, il n’est pas rare que le client vous dise : »rien n’est important ! »

    Alors là, il est important de ne pas insister pour identifier les valeurs. Et se concentrer sur la validation de l’expérience du client. De lui faire prendre conscience que plus rien n’est important pour lui au coeur de sa souffrance. Par des exercices de pleine conscience, le client pourra identifier où il se situe dans la percpACTive. Puis après un travail sur la défusion et sur l’acceptation. Il pourra revenir sur le travail sur les valeurs.

    Et la suite ? Bientôt !

     

  • De la difficulté de faire émerger les valeurs de l’autre (1/3)

    cibleAu coeur du processus de ACT, il y a les valeurs, sur lesquelles, j’ai écrit plusieurs articles auparavant. (Le rôle des valeurs dans ma vie, et si vous vous engagiez pour vivre vos valeurs ? et bien d’autres que vous pouvez retrouver en feuilletant ce blog). La question qui revient le plus souvent est comment être sûr que notre client (ou patient comme vous voulez) n’est pas « à côté de la plaque ? »

    Je vous proposer d’explorer dans cet article plusieurs pièges bloquants que l’on peut rencontrer dans la découverte de ses valeurs.

    Bien entendu ces quelques exemples ne sont pas exhaustifs et si vous creusez cela, je vous invite à suivre une formation ACT et/ou participer à des groupes d’analyse de la pratique professionnelle, comme ceux auxquels je participe (par exemple le deuxième vendredi de chaque mois de 10H à 12H, heure de Paris, en visioconférence pour en savoir plus écrivez-moi à pierre@carnicelli.fr)

    Je commencerai par vous indiquer une liste des blocages et on traitera le premier dans cet article et les autres dans les prochains articles pour éviter de faire un article trop long à la lecture. 🙂

    1. L’objectif peut cacher la valeur
    2. L’évitement expérientiel peut cacher la valeur
    3. Rien n’est important
    4. L’induction du thérapeute (pliance/contrepliance)
    5. L’importance du non vocal

    Commençons par le premier :  « L’objectif peut cacher la valeur« 

    Lorsque le client fusionne avec son objectif, il arrive que celui-ci masque complètement ce qui est important derrière cet objectif.

    Quelques exemples : « Je veux me sentir bien » ou « je veux me marier » ou « je veux avoir un enfant »

    Dans ce cas la première méthode est de demander à la personne : « Imaginez que j’ai une baguette magique, et que, à partir de maintenant, vous vous sentiez bien, que feriez vous ensuite ?« 

    Il y a de fortes chances que le client fasse sortir rapidement ce qui est important pour lui. Par exemple : « Je serai plus proche de mon épouse, et je pourrai partager avec elle des choses que je ne peux pas aborder » ou «  »je m’engagerai dans une carrière que j’aime » …

    HexaflexIl peut arriver que le client soit complètement fusionné avec son objectif et que celui-ci lui paraisse complètement irréaliste.

    Il est, alors,  nécessaire de permettre à la personne de prendre de la distance avec son objectif et de le mettre dans un cadre « comme si » (comme précédemment) où la personne peut imaginer que si elle pouvait réaliser cet objectif elle poserait des actes qu’elle se refuse aujourd’hui. Et pourquoi pas commencer par ces actes pour commencer ? Ensuite on travaillera sur la défusion cognitive, et l’acceptation, puis on pourra revenir sur le travail sur les valeurs. ( Voir les processus en jeux en ACT – Hexaflex)

    Et hop !

    N’oubliez pas inscrivez-vous à un groupe d’analyse de pratique professionnelle où nous approfondissons tous nos blocages entre coach-thérapeutes.

     

  • Formation ACT à Rabat le 28 et 29 mai

    HexaflexMes amis marocains s’inquiètent de mon précédent message, où j’indique que j’arrête la formation au Maroc et me demandent, mais alors tu ne viendras plus faire de formation chez nous ? La réponse est plus mitigée, effectivement. Je ne ferai plus de formation à Tanger. C’est fini sauf cas exceptionnel. Vous savez bien que seules les montagnes ne se rencontrent jamais et encore, avec la tectonique des plaques, on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise.

    Par contre je continue à Rabat certaines formations avec mon amie Bouchra BERRADA de Activ For All. Et nous avons programmé une formation de praticien ACT les 28 et 29 mai 2016. Ce sera la même que la formation des parisiens.

    Vous voulez connaître le programme ? Suivez ce lien.

    Vous voulez vous inscrire ? Avoir d’autres renseignements ? Connaître le lieu ? La durée, les modalités de paiement ? Appelez Bouchra au +212 6 16 47 11 12 ou écrivez-lui à bouchra.nolimit@gmail.com.

     

  • Formation ACT à Paris le 21 et 22 mai 2016

    Triflexe ACTVous êtes thérapeute ou coach ou psychopraticien et vous voulez progresser dans votre métier ? Vous voulez découvrir et intégrer une forme de thérapie brève. Alors ACT est pour vous !

    ACT est une TCC de 3e génération. C’est-à-dire une thérapie comportementale et cognitive qui utilise la pleine conscience dans son protocole.

    Vous connaissez la pleine conscience ? En ce moment il y a un effet « de mode » autour de la méditation de pleine conscience avec des ambassadeurs éminents et célèbres comme Christophe André, Matthieu Ricard ou Alexandre Jollien qui partagent avec nous leur quête du bonheur.

    Il existe une autre forme de pratique de la pleine conscience. Ici je ne parle plus de méditation, mais d’exercices de pleine conscience. ACT utilise cette forme d’exercices de pleine conscience que vous pouvez pratiquer n’importe où et pour la durée qui vous va bien.

    ACT s’appuie sur une méthode très simple et pourtant, souvent, contre intuitive, c’est un peu comme pour le vélo (voir mon article à ce sujet). Comme vous le savez, pour ceux qui suivent mes publications, j’arrête la formation, sauf celle-ci. 🙂

    J’organise une formation de praticien ACT, les 21-22 mai 2016 à Paris. (lieu exact en fonction du nombre de participants)

    Ou appelez-moi 🙂

    NB : Pour ceux qui s’inscrivent à cette formation, 5 visioconférences gratuites de suivi sont offertes, pour vous permettre de démarrer votre pratique, en étant soutenu, par un groupe d’analyse de la pratique.

  • Et si nous passions quelques années ensemble ?

    PC-2013Vous me connaissez ? Peut-être un peu si vous êtes en train de lire cette page. À moins que mon ami Google vous ait fait venir ici à l’insu de votre plein gré, comme dirait certaines marionnettes. 😉

    Depuis le début de l’année, vous avez pu constater quelques changements dans ma vie professionnelle. J’ai ajouté une corde à mon arc, avec mon profil de psychologue, en plus de mon profil de coach et de formateur. Vous avez pu remarquer que j’arrête de travailler à Tanger, car je veux passer plus de temps avec mes petits enfants. Vous pouvez trouver mon CV en suivant ce lien : http://www.pierre-carnicelli.fr

    Bien sûr je n’ai pas arrêté mes activités sociales avec l’Association Pour le Coaching Social, mais je suis en train de passer de mon statut de gérant de SARL vers une activité de profession libérale.

    Eh bien allons jusqu’au bout ! Aujourd’hui je continue le changement prévu. J’aime mon métier de coach. J’aime animer des formations. J’aime animer des Team-Building et des Appreciative Inquiry. J’aime bien travailler seul et j’aime travailler en équipe. J’aime travailler en cabinet et j’aime travailler hors de mon cabinet.

    Bon alors qu’est-ce que je n’aime pas ? Je vais vous faire une confidence : « Je n’aime ni les cons ni les briques soufflées au four »… Alors la vie est dure ! C’est tout dire !

    6a00d834209e6353ef016301056716970dDans ma carrière, j’ai été fonctionnaire, Analyste et programmeur en informatique, ingénieur réseau, consultant en SI et sécurité (souvent en déplacement), formateur et responsable pédagogique dans un grand groupe et en SSII puis je suis devenu gérant d’entreprise, coach et formateur en France et au Maroc, en déplacement et par visioconférence. Je suis aujourd’hui TIH (travailleur indépendant handicapé) et j’aime ce que je fais.

    Alors pourquoi le titre de cet article : « Et si nous passions quelques années ensemble ? » … Remplaçons cela par :

    « Je recherche une société avec qui je vais travailler à temps partiel
    pendant les prochaines années.
    « 

    C’est plus clair ? Vous avez une idée ? Un poste de psychologue à temps partiel ? De coach à temps partiel ? De psychologue-coach-formateur à temps partiel ? Vous pouvez me recommander ?

    Pourquoi à temps partiel ? Comme cela je couple tout ce que j’aime : « profession libérale et profession salariée en équipe ».

    Handicap-tousPourquoi travailler avec moi ? :

    • Je suis dynamique.
    • Je suis un homme d’expérience.
    • Je connais l’environnement de l’entreprise privée et publique.
    • Je sais manager une équipe
    • Je sais travailler en équipe
    • J’ai des compétences multiples (voir CV).
    • Je suis autonome.
    • Je suis souple dans les horaires
    • Je suis reconnu travailleur handicapé (RQTH) et donc je rentre dans vos unités bénéficiaires (si vous avez plus de 20 salariés)

    Je vous remercie par avance de toutes vos recommandations. Et hop ! On avance 🙂