Étiquette : coaching

  • Et si nous vivions au présent ?

    Triflexe ACTLe passé n’existe plus, le futur n’existe pas encore, la seule chose que je sais c’est vivre au présent. Pourtant quand je vis au présent mon esprit me leurre souvent en m’envoyant vivre dans le futur, en prévoyant ce que j’ai à vivre dans les prochaines minutes, voire dans les prochaines années. Et quand mon esprit se prend à rester focalisé sur un événement désagréable du passé, il se bloque et moi, là dedans, qu’est-ce que je deviens ?

    Dans un précédent post, j’ai abordé la notion de valeurs et la différence entre ces valeurs, et les objectifs. Et donc vous savez que les valeurs se vivent « au présent », mais, comment y vivre au présent ? Pas facile hein ?

    Certains vous parleront de la méditation de pleine conscience, que j’aime pratiquer, moi aussi. Mais dès que l’on dit le mot «méditation» d’autres y voient « Tu planes à 5000 mec ! Elle est bonne hein ? » Dès que l’on parle de méditation , certains entendent les mots comme «baba cool», et même Katmandou… Et après les tremblements de terre de ces derniers jours, je ne suis pas sûr que cela soit de bon goût que de plaisanter sur ce sujet. Plus de 4000 morts… Voilà un événement grave qui hélas, est déjà dans notre passé et notre présent actuel est « Aider les survivants ! »

    Je vous propose aujourd’hui quelques exercices quotidiens qui permettent de vivre « un peu » au présent… On y va ?

    1) Prenez une activité du matin. Une activité qui fait partie de vos rituels habituels. Par exemple se brosser les dents, ou prendre sa douche, ou se raser…Voyons le brossage de dents :

    Pendant cette activité, observez ce qui arrive avec « ouverture » un peu comme si vous observiez cette activité comme un scientifique. La manière dont vous attrapez votre brosse. La couleur de votre brosse, la longueur des poils de la brosse. La sensation du contact contre vos gencives. La chaleur de la brosse, et/ou de l’eau. Le goût que cela a. Les bruits que provoquent le frottement de la brosse, et les bruits extérieurs, les odeurs spécifiques de la salle de bain à ce moment-là, et les autres odeurs. En d’autres termes, balayez complètement vos 5 sens… Et en même temps si possible. Et observez les pensées qui passent dans votre champ de conscience à ce moment, observez-les comme si c’était des voitures qui passent devant vous… Notez ces pensées, et revenez sur votre observation des 5 sens… la lumière de la pièce et les détails du lavabo… Sa couleur, les tâches qui s’y trouvent… Et observez les pensées qui passent… Et revenez à votre brossage de dents…

    2) Prenez une activité agréable. Par exemple pendant les câlins avec un être cher. Engagez-vous pleinement dans ce que vous faites ! Savourez chaque moment.Quand votre attention vagabondera… Dès que vous le réalisez, notez ce qui vous a distrait, et engagez-vous à nouveau dans ce que vous êtes en train de faire.

    Ce ne sont que 2 pistes, mais vous en trouverez d’autres je suis sûr. Vous pouvez m’en donner d’autres ?

    Ces exercices sont des exercices de pleine conscience, c’est facile non ? C’est très facile d’intégrer la pleine conscience dans notre vie de tous les jours. Alors vous attendez quoi ? Dans la thérapie ACT (acceptation/engagement) on passe par ces exercices de pleine conscience.

    La souplesse psychologie s’appuie sur 3 piliers :

    • Être présent
    • S’ouvrir
    • Faire ce qui importe

    Cela vous semble évident ? Alors, pourquoi ne pas le mettre en application au quotidien ?

    Vous voulez apprendre à l’utiliser pour accompagner les autres ? Formez-vous 😉 et suivez ce lien

  • Qu’est-ce que le bonheur ?

    ciblePour beaucoup de gens dans notre société il y a une confusion dans la définition du bonheur. Certains vont même jusqu’à dire que la définition du bonheur est différente pour chacun d’entre nous. Cela met une petite claque à bien des études sur le bonheur, non ?

    Comment peut-on dire que le pays où les gens sont le plus heureux est le Danemark, si les Danois disent eux-mêmes « je suis heureux » en tenant compte de paramètres différents des Français qui disent aussi « je suis heureux ». D’ailleurs moi-même quand je dis « je suis heureux » est-ce que je prends en compte les mêmes choses que vous ?

    Quand je lis le premier paragraphe de Wikipedia, sur le bonheur, je vois quand même se dégager une tendance qui fait un peu consensus actuellement : « Le bonheur est un état durable de plénitude, de satisfaction ou de sérénité, état agréable et équilibré de l’esprit et du corps, d’où la souffrance, le stress, l’inquiétude et le trouble sont absents. Le bonheur n’est pas seulement un état passager de plaisir, de joie, il représente un état plus durable, un équilibre. »

    Dan ce paragraphe je vois plusieurs aspects qui m’intéressent ici :

    • durable
    • plénitude
    • pas de souffrance
    • inquiétude absente

    Est-ce que cela voudrait dire que je ne dois pas avoir des émotions désagréables pour être heureux ?

    Dans notre société française actuelle (et certainement dans d’autres pas si lointaines) il existe une croyance, que dis-je ? Il existe un mythe selon lequel : « Pour être heureux, il faut supprimer les émotions négatives ».

    Cette injonction, nous pouvons la lire sur les réseaux sociaux, auprès des adeptes du « secret » et de la loi d’attraction… (Vous savez ce que je pense de cela et j’ai déjà écrit sur le danger du secret.)

    Je ne vais pas ici revenir sur le développement précédent, mais seulement rappeler que pour vivre. Simplement vivre il faut être capable de ressentir des émotions agréables et, désagréables ! Vouloir éliminer de sa vie les émotions désagréables, revient simplement à ne pas vouloir vivre. Or ne pas vouloir vivre, c’est quoi ?

    Pour moi la définition du bonheur :

    Le bonheur c’est de vivre une vie pleine de sens portée par mes valeurs.

    Cela est un peu loin de cette définition alternative : « Le bonheur c’est de me sentir bien »…N’est-ce pas ? Car cela veut dire que pour moi, pour être heureux, il faut pouvoir vivre pleinement les émotions agréables et désagréables. Or tout ce qui a du sens apporte son lot de plaisirs et de souffrances. Pour vivre pleinement sa vie, et donc, être heureux, il est nécessaire de savoir face à ses émotions désagréables.

    Faire face ne veut pas dire « éviter », ni « supprimer » et heureusement, car avez-vous essayé de le faire ? Dans un précédent article sur le désespoir créatif, j’explique les conséquences de ces tendances.

    Alors que faire ?

    1. Connaître ses valeurs
    2. Défusionner d’avec ses pensées
    3. Être conscient de là où on est
    4. Poser des actions pour aller vers ses valeurs.

    Nous avons abordé les valeurs dans des articles précédents. On verra dans un prochain article, comment commencer, à défusionner. On continue le voyage vers le bonheur ?

     

     

     

     

     

  • Connaissez vous le désespoir créatif ?

    tagadaVous avez déjà remarqué comme il est difficile de changer de stratégie quand on a l’habitude d’en utiliser une ?

    Je travaille avec deux techniques qui sont très différentes et qui pourtant se retrouvent toutes les deux confrontées au même problème : « Comment vais-je faire pour utiliser cette technique ? Je ne sais pas lâcher prise ! »

    • Une des ces deux techniques est TIPI dont je vous ai parlé dans mes précédents articles et dont j’anime des formations publiques gratuites.
    • L’autre est « Le coaching par l’ACT » (Acceptation et Engagement)

    Une des clés de ces deux techniques est l’acceptation de ce qui est dans l’instant où je le vis, par exemple les sensations désagréables, que je ressens, générées par des émotions dites « négatives ». Et dans les deux cas, cela va durer un certain temps puis les résultats parviendront à faire en sorte que ces émotions aient un impact moins fort voire même que l’impact disparaisse.

    Est-il nécessaire de vivre des émotions pour cela ? OUI !!! C’est nécessaire, car éviter les émotions ne permet pas d’y faire face. Effectivement, ceux qui viennent me voir veulent généralement se sentir mieux pour atteindre leurs objectifs de vie. Tout le monde aime se sentir bien, n’est-ce pas ? Qui aime se sentir mal parmi vous ?

    Alors ils mettent en place des stratégies d’évitement, de contrôle, de contournement … Par exemple : Ils apprennent la relaxation ou la respiration qui doit les déstresser, ils font du sport à forte dose, ils fument, ils boivent , voire prennent des anxiolytiques. Ils suivent des cours de CNV (communication non violente). Ils s’inscrivent dans des cours de danse ou de yoga. C’est à dire : ils essayent d’augmenter les « bonnes » émotions et de diminuer les « mauvaises » émotions.

    Ils recherchent une forme de bonheur qui serait du type « Je ressens des bonnes émotions ». Personnellement la forme de bonheur que je vis, est plutôt du type : »vivre pleinement une vie riche et proche de mes valeurs à chaque instant ». Il ne s’agit pas de se sentir bien, mais de se sentir vivant pleinement vivant. Ressentir ce que je ressens sans lutte, simplement. Cela change grandement, la donne, sur la recherche du bonheur, non ? C’est vrai ça… C’est quoi le bonheur pour vous ?

    Vous êtes dans le contrôle ? Et vous en vous sentez pas heureux ?

    Je vous propose de vous poser 3 questions simples pour faire connaissance avec le désespoir créatif :

    1. Qu’avez-vous essayé, pour vous débarrasser de ces émotions négatives, de ces pensées difficiles ?
    2. Comment est-ce que cela a fonctionné pour chaque essai ? Pour chaque méthode ? Combien de temps ? Sur le long terme ? La douleur a-t-elle disparu ?
    3. Qu’est-ce que ça vous a couté ? En temps ? En énergie ? En argent ? En occasions loupées ? En échec d’avoir trop compté sur ces méthodes ?

    Faites un tableau pour faire le point ? Et concluez : « Est-ce que cela vous a rapproché d’une vie pleine de sens ? »

    Pensez-y le contrôle n’est pas la solution. En fait, c’est le vrai problème !

    Je vais vous raconter deux petites histoires pour finir.

    • Imaginez que vous soyez dans des sables mouvants : si vous essayez de lutter contre les sables mouvants vous vous y enfoncez. Si vous acceptez le fait que vous y êtes et que vous vous laissez flotter… Vous pourrez survivre. Mais ce n’est pas facile de le comprendre quand êtes dans la mélasse ! Instinctivement, vous cherchez à vous battre contre la situation… Pas forcement avec la situation.
    • Imaginez vous participiez à un tir à la corde au bord d’un précipice et de l’autre coté une émotion désagréable et forte. Si vous tirez sur la corde, l’émotion tire aussi fort que vous. Que va-t-il se passer ? Vous allez vous rapprocher du précipice, non ? Plus vous tirez fort plus l’émotion tirera fort et vous pourrez finalement tomber ensemble dans le précipice. Et en plus vous serez très fatigué d’avoir lutté conter cette émotion…  Que se passera-t-il si vous lâchez la corde ? L’émotion sera toujours là, mais vous ne vous fatiguerez plus et vous ne risquerez pas de tomber dans le précipice.

    Alors ? Qu’est-ce que vous voulez vraiment ?

    PS : Pour quoi des Fraises Tagada en photo ? Mes élèves comprendront directement, car c’est le symbole pour moi de la phase 3 du modèle de Hudson. 🙂

  • Un de mes collaborateurs pue… J’en fais quoi ?

    visiteursLa question est un peu provocatrice et c’est volontaire. J’en fais quoi de quoi ? Est-ce que la question est « j’en fais quoi de cette information »  ou « j’en fais quoi de ce collaborateur » ?

    Pas facile comme situation pour un manager. Et si en plus vous êtes son N+2 ? Déjà que ce n’est pas facile dans la vie privée alors dans la vie professionnelle, vous imaginez ? Et en plus si vous êtes dans un pays autre que le votre, cela se corse ! (Effectivement j’en viens… 😉

    Le GBS (Gros Bon Sens) va nous aider !

    1 – Traiter l’autre comme j’aimerai être traité

    La démarche est « traiter l’autre comme vous aimeriez être traité si vous étiez à sa place. Eh oui, souvenez-vous que nous odeurs sont plus difficiles à percevoir que celles des autres. Alors peut-être que vous aussi vous avec un problème, pourquoi pas ? Comment aimeriez-vous être traité ?

    Personnellement, je pense que j’aimerais être traité avec bienveillance. Et vous, qu’en pensez-vous ?

    2 – Discrétion

    Restons connectés au premier principe. Aimeriez-vous que cela soit jeté en pâture dans les autres ?

    3 – Conscience

    Toujours connecté au principe 1. Êtes-vous conscient de toutes vos odeurs, vous-même ? Vraiment toutes ? C’est peut-être pareil pour l’autre.

    4 – Changement possible ?

    Et vous pouvez vous changer votre odeur ? Peut-être bien que oui… Ou peut-être bien que non ! Certaines odeurs sont liées à une maladie en cours… (Crise d’acétone, kystes graisseux…) Alors qu’y faire ? Peut-être qu’il est nécessaire de garder simplement nos distances…

    5 – Comment le dire ?

    Et vous comment aimeriez-vous qu’on vous le dise ? Parce qu’en fait, si vous voulez changer quelque chose chez l’autre c’est pour quoi faire ? C’est bien parce que vous voulez continuer à collaborer avec cette personne, non ? Alors comment vous parleriez à une personne avec qui vous voulez continuer à travailler ? Calmement ? Certainement, mais encore ? En annonçant des faits et non des jugements sur l’origine de l’odeur ? Ou en accusant l’autre de cet état de fait ? Comment exprimez-vous vos propres besoins ? Savez-vous le faire ?

    6 – Culture

    Connaissez-vous les coutumes du pays dans lequel vous évoluez ? Croyez-vous qu’au Maroc, ou au Vietnam on ait les mêmes perceptions des odeurs dites agréables ou non ? Comment perçoit-on les odeurs corporelles dans cet endroit ? Savez-vous que pour certains l’odeur corporelle et un facteur de séduction important ? Pourquoi d’autres masquent-ils les odeurs avec un, parfum très fort voir insupportable pour d’autres.

    7 – Préparation à l’action

    Alors maintenant vous savez ce que vous allez dire ? Et si vous passiez à l’action !

    On fait le point ? Moi j’aime bien la méthode CQQCOQP… Exemple :

    • Comment ? En tête à tête
    • Qui ? Moi je ne le fais pas dire par quelqu’un d’autre que moi
    • Quoi ? Je parle de l’odeur, la prise de conscience de l’odeur et de mes besoins spécifiques face à la situation
    • Combien ? 1 fois
    • Où ? Dans mon bureau
    • Quand ? Demain matin
    • Pourquoi ? Parce que cela m’empêche d’être efficace quand je travaille avec cette personne
    • Pour quoi ? Pour pouvoir travailler ensemble dans la bonne humeur et la joie

    Et hop ! C’est parti ….Et vous comment répondez-vous à toutes ces questions? Parler de l’odeur c’est intime non ? Pas facile à faire ? Et si nous travaillons ensemble sur l’assertivité ? savoir poser des limites… etc… Il y a du boulot, hein ?

  • Faut-il être handicapé pour coacher une personne en situation de handicap ?

    Handicap-tousJ’ai aujourd’hui 3 activités professionnelles distinctes :

    • Le coaching
    • La formation de coach (coaching et outils du coaching)
    • La présence du coach sur les réseaux (Animation de blogs, et des réseaux sociaux…)

    Je vais, aujourd’hui  aborder spécifiquement la question du coaching qui se subdivise en deux publics distincts.

    • Les chefs d’entreprise de PME et ETI, voire les TOP management dans l’implémentation stratégique en entreprise que j’appelle aussi business coaching. Cette approche s’appuie sur les techniques tirées de la psychologie positive pour accompagner l’entreprise dans son ensemble, par exemple avec l’appreciative  inquiry.
    • Le monde du handicap, avec l’accompagnement des équipes par la sensibilisation des dites équipes, et l’accompagnement des personnes face au handicap acquis ou à l’accès à un emploi avec une approche innovante autour du sujet « savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien. »

    Hier je discutais avec une personne, qui travaille dans les services sociaux, à qui je disais, « C’est fou ! Je viens de rencontrer une dame que je vais accompagner, et le rapport s’est établi quasiment instantanément et nous avons décidé de travailler ensemble pour aller vers ses objectifs »

    Et la discussion a vite tourné autour de l’établissement du rapport : « Comment fais-tu ? Pour établir le rapport si rapidement ? Est-ce parce que tu es toi-même handicapé que cela est plus facile ? »

    Et j’ai donc réfléchi sur le sujet : « Comment établir le rapport avec son client ? »

    Pour que le client veuille être accompagné par moi, il est nécessaire que ce client soit :

    • En sécurité avec moi
    • Avoir confiance dans mes capacités (crédibilité)
    • Se sentir écouté et compris
    • Pouvoir se projeter dans l’avenir avec et sans moi vers ses objectifs.

    La question posée initialement était « Faut-il être handicapé pour accompagner un handicapé ? »

    Et la question pourrait aussi « Faut-il avoir perdu son enfant pour accompagner une personne qui a perdu un enfant ? » Ou « Avoir un chien pour accompagner un propriétaire de chien?  » ou…

    J’arrête cela devient ridicule !

    Si je prends les 4 indicateurs précédents :

    • Pour que la personne se sente en sécurité : Il suffit d’avoir un code de déontologie, et mettre en place un cadre clair et accepté par les deux parties. J’ai dit « clair » et je veux dire « transparent » et « prévisible »
    • Avoir confiance en mes capacités (crédibilité) : Je dois avoir une présentation claire (encore ?) et précise. Car ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ! » (Voir Boileau)
    • Je passe directement à l’avenir : Savoir utiliser les techniques de coaching d’implication, et de responsabilisation. Savoir soi-même se projeter dans l’avenir pour accompagner l’autre dans sa vision, sans interférer dans celle-ci. Cela s’apprend…
    • Et pour finir : Se sentir écouté et compris ! Et c’est cela qui prime !

    IMG_4180Pour établir un rapport, il est nécessaire que la personne se sente écoutée et comprise. Bien sûr il y a la théorie, par exemple être formé à l’écoute active sans jugement (voir Carl Rogers). Il y a surtout le principal instrument que nous avons à notre disposition pour ressentir ce que l’autre ressent. Pour cela pour utilisons nos « neurones miroirs » que l’on appelle aussi neurones emphatiques. Mais ces neurones nécessitent d’être entrainés ! Et pour cela nous devons gravir un a un les échelons de l’échelle émotionnelle* en 7 niveaux  (que j’ai reproduit en fin d’article) : (Voir mon article sur la frustration). Et le grand secret est LA !!!!!

    Il faut développer sa capacité d’empathie !

    Comment faire cela ? Il suffit de s’entrainer chaque jour… Répéter son entrainement, s’entrainer au lien. Savoir faire la différence entre l’empathie et la sympathie. Ce que l’autre ressent lui appartient ! Et, ce que je peux ressentir, grâce à mes neurones miroirs, me permet d’avoir une porte ouverte dans SON monde ! Suis-je capable de rentrer dans son monde « SANS LE JUGER » ?

      Voilà la clé du rapport : l’empathie.

    Bien sûr il est plus facile de ressentir chez l’autre quelque chose que je ressens chez moi. Mais le piège est alors « La projection de mon monde sur celui de l’autre » car inconsciemment, je vais comparer ! Et comparer c’est juger !

    Alors faut-il être handicapé pour pouvoir accompagner des personnes en situation de handicap ?

    La réponse est clairement : NON !!!! Même si cela semble plus facile initialement, cela est un piège ensuite !  Sans travail, un talent n’est rien qu’une sale manie (comme disait Brassens dans le mauvais sujet repenti)

    Travaillez votre empathie pour établir le rapport… Synchronisation, écoute active, silence… Travaillez, prenez de la peine ! C’est le fond qui manque le moins pour paraphraser La Fontaine.

    Vous pouvez vous entrainer avec moi, pourquoi pas ?

    * Échelle émotionnelle

    1. Engourdissement
      Je n’ai pas conscience de mes sentiments. Pas de ressenti émotionnel.
    2. Sensation physique
      Je ne ressens pas l’émotion, mais l’impact physique sur moi (l’implication les conséquences). Exemple : les personnes qui ont des migraines, de l’urticaire, le dos bloqué, ont nié leur émotion, ont une stratégie de dissociation par rapport à leur émotion et l’émotion reste là au niveau inconscient. A voir la même stratégie / dissocié en tant que coach pour les accompagner. Aujourd’hui tu as mal à la tête, imaginons que tu devrais ressentir une émotion à la place ce serait laquelle?
    3. Expérience primaire
      Être conscient des émotions sans être capable d’identifier, et donc pas capable d’en parler et de les comprendre. C’est souvent là que se situeront les personnes que l’on va accompagner.
    4. Différenciation
      Être capable de parler de ses sentiments et faire la différence. Avoir une vision claire des émotions.
    5. Causalité
      Perception de l’origine de cette émotion, de ce qui en est la cause.
    6. Empathie
      Aller vers les autres. L’empathie c’est être conscient des émotions des autres. Faire la différence entre l’empathie qui se situe au niveau de l’émotionnel Je me mets au même niveau que la personne pour pouvoir participer et interagir sur la relation) et la sympathie qui se situe au niveau du mental. L’empathie est la capacité à percevoir ce que l’autre ressent. Pour aimer vraiment et intensément, il est important de cultiver la capacité à s’identifier. Ce qui inscrit le couple dans la durée, c’est le partage émotionnel. Quand les échanges sont fluides, le mouvement est à l’intérieur, il n’a pas besoin d’être à l’extérieur. C’est une dimension très importante de l’intelligence émotionnelle. Elle demande à sortir de son égocentrisme, de ressentir sans juger. Dans tout ce qu’elle dit ou fait, une personne ne parle jamais que d’elle-même, de ses besoins et de ses attentes.
    7. Interactivité
      On est sensible à tout ce qui se passe. On est capable de ressentir les émotions qui sont tout autour de nous, dans notre équipe, comment les émotions interagissent ensemble et comment composer avec. toutes ces émotions (ce que devrait faire tout excellent manager).
  • Pourquoi en un mot ? Pour quoi en deux mots ?

    6a00d834209e6353ef01538fc332d6970bJe me suis aperçu que parmi mes élèves coachs, souvent il y a confusion, au moins au début de la formation, entre « pourquoi » et « pour quoi ». Dans la deuxième formule il y a un sous-entendu qui est « pour quoi faire ? », en effet.

    Quand je demande à un coach « pourquoi voulez-vous devenir coach ? », sa réponse est souvent « je veux devenir coach pour aider les autres … » ou une réponse approchante. La réponse est rarement du type « parce que… Au début la terre était une boule de feu. Puis il a plu pendant des millénaires. Un jour un poisson est sorti de la mer…. Et mon père a rencontré ma mère ! ».

    Quand je demande « pourquoi » je cherche la cause ! Quand je demande « pour quoi » je cherche le but ! Pas facile hein ?

    C’est souvent, pour cela que certains confondent le but et le moyen. Alors pourquoi ou pour quoi, devenir coach ?

    À quoi est connecté un apprenti coach ? Voici quelques réponses de mes élèves :

    • Pour apprendre à mieux me connaitre. Et là, cette formation devient le moyen détourné de se connaitre.
    • Pour en faire un métier. Et là ? Devenir coach est un but.
    • Pour aider les autres à se réaliser. Et là devenir coach est une étape vers l’objectif.
    • Pour vivre ma passion d’aider les autres à se réaliser. Et là devenir coach est un moyen.

    Qui a raison ?

    TOUS !!!! Quelle que soit la raison pour laquelle ils suivent cette formation, ils ont raison de la suivre. Non pas, parce cette formation va me permettre de gagner de l’argent, car ils pourraient la suivre ailleurs, et je dirai encore, ils ont raison de suivre cette formation. Simplement parce que suivre une formation de coach c’est s’engager dans un processus de changement personnel, qui va permettre d’accompagner le changement dans sa vie, à minima, et dans la vie des autres, si j’en fais quelque chose d’autre. Par exemple, si je deviens coach professionnel.

    Or, nous sommes rarement seuls sur une ile déserte ! Donc cette formation va permettre de gagner en autonomie, à minima, et va permettre, si je fais les choses avec engagement et sérieux, d’accompagner les autres vers leur autonomie.

    Alors ? Pour quoi faire ? Aller vers le bonheur ? Pourquoi pas ?

  • Comment passer au niveau supérieur par la répétition.

    strike
    Le strike parfait

    Comment les champions deviennent des champions ? C’est en me posant cette question que je me suis questionné sur les diverses méthodes d’apprentissage au métier de coach.

    Bien entendu au début ce ne fut pas facile, car j’avais suivi une formation « classique » avec sa part de théorie et de pratique. Et j’avais vite remarqué que la partie pratique bien que plus implicante était, et de loin, la plus efficace.

    Malgré tout, comment faire pour que NOS stagiaires deviennent des coachs ? Ce n’est pas simple, car « être coach » n’est pas simplement pratiquer le coaching. (suite…)

  • Savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien

    Les mois se suivent et, quelquefois, se ressemblent. Les années succèdent aux années et le changement tarde à venir en ce qui concerne les mentalités. Souvent nous restons dans les starting-blocks sans jamais rien changer. Prêts à partir et pourtant nous restons là.

    En ce qui concerne le handicap, les gouvernements successifs se sont heurtés à cette dure réalité.

    Bien-sûr tout le monde est plein de bonnes intentions pour les pauvres handicapés mais les normes sont trop difficile à mettre en oeuvre et aujourd’hui où est la priorité ? D’abord le chômage ? D’abord le réchauffement climatique ? D’abord la lutte contre le terrorisme ? et ensuite ? le handicap ? Quand ? Jamais ! C’est évident… Non ?

    Comment-çà, non ? NON ! Ce n’est pas si évident que ça… Et si on commençait à changer les choses en changeant de niveau logique ? Si on commençait à regarder du côté des handicapés eux-mêmes ?

    Parce que vous croyez quoi ? Que le handicap c’est les autres ?  J’ai écrit un article le 8 août 2014 qui est toujours d’actualité. (Vous pouvez le lire en suivant le lien). dans cet article j’écrivais :

    Lors de mes derniers accompagnements, j’ai souvent rencontré, d’abord, la remarque : 

    « Mais cela sert à quoi de savoir présenter son handicap ? Moi je n’en parle pas ! Cela évite de faire peur aux autres et surtout aux employeurs… » 

    Eh bien cela est FAUX : « Ne pas en parler c’est justement faire peur aux employeurs… Vous avez quoi à cacher ? » Savoir présenter son handicap est un moyen de montrer sa capacité d’adaptation et de présenter les avantages réels que nous avons en tant que travailleur handicapé. 

    A la fin du compte, les personnes accompagnées reconnaissent : « Je suis plus à l’aise face aux autres, et je sais quoi répondre quand on me questionne au lieu d’essayer de noyer le poisson, et finalement mettre tout le monde mal à l’aise. »

    Pour éviter cela j’ai créé un stage de 2 jours suivi de 1 mois de coaching qui s’appelle : « Savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien »

    Ce stage est particulièrement adapté aux personnes qui sont dans la situation suivante :

    • J’ai un handicap et je n’ose en parler.
    • J’ai un handicap mais pourquoi demander la RQTH ? Ca ne sert à rien !
    • J’ai un handicap et je n’ose pas demander la RQTH (reconnaissance de travailleurs handicapé)
    • Je viens d’avoir ma RQTH et je ne sais pas comment en parler à mon employeur
    • Je dois intégrer un nouveau poste et je ne sais pas comment en parler ?
    • J’ai des problèmes de communications avec mes collègues et je suis handicapé.
    • Je ne sais pas comment utiliser ma carte de priorité
    • On ne me laisse jamais une place assise dans le métro.
    • Je me dispute aux caisses de supermarché.
    • J’ai peur d’aller au travail
    • Je suis angoissé qu’on aborde le sujet du handicap.

    Vous êtes dans un de ces cas ? Vous connaissez quelqu’un qui est dans ce cas ?

    Ce stage est particulièrement adapté à votre cas ! Vous voulez en savoir plus ? Quand suivre le stage ? Où le suivre ? Comment le financer ?

    contact@nolimit-academy.fr ou appelez-moi au 06 75 25 34 42 (Pierre)

     

  • La mesure du bonheur : Une note absolue ou un indicateur de tendance (IIB) ?

    Bonheur-dans-le-mondeJe regardais ce matin une étude selon des données de l’ONU (World Happiness Report 2013) qui reposent sur des agrégats de sondages déclaratifs effectués dans les 3 dernières années dans 156 auprès d’environ 1000 personnes par pays. (voir la carte ci-contre)

    On peut constater que, globalement, la perception du bonheur est plus grande dans les pays « riches » et paisibles, que dans les pays « pauvres » et en guerre.

    Mais lorsque l’on regarde de plus près on s’aperçoit que la Chine qui est maintenant la première puissance mondiale au regard du PIB (Sic…) n’est pas dans le -trio de tête et loin, s’en faut !

    Si l’on regarde de plus près notre pays (La France) on peut s’apercevoir que notre pays n’est pas non plus dans les premiers. En tête trône le Danemark, la Norvège suivi de la Suisse, les Pays bas et la Suède quant aux pays les plus malheureux ils sont situés dans la zone subsaharienne, Togo, Benin, RCA, Burundi, Rwanda, Tanzanie,Guinée, Comores et Sénégal rejoints par la Syrie (en guerre)… Les Etats Unis arrivent en 17 ème position, et la France arrive en 25 ème position.

    Bon cela est bel et bon mais est-ce fiable ?

    La réponse est bien-sûr : NON ! C’est subjectif et en plus c’est subjectif car déclaratif. Or un Français ne note pas les choses de la même manière qu’un Danois (par exemple)

    Quand une personne obtient une note de 20/20 en Français ou en Philosophie, le Français va chercher où est le problème, alors que le Danois va applaudir sans arrière pensée. Lorsque je reçois les mémoires de mes stagiaires, je m’amuse à donner des notes à chaque mémoire en fonction des critères que le jury applique. Au début j’avais tendance à « Sur-noter » les mémoires quand la note était sur 4… Il m’arrivait de mettre des 4/4 … J’ai changé d’échelle et il m’arrive beaucoup moins souvent de mettre 20/20 pour le même devoir ! Quand au Jury… la tendance est la même ! En fonction de l’échelle utilisée la note est différente et la note parfaite est difficile à atteindre plus l’échelle est grande. Etonnant non ?

    Quand un danois met une note de 10/10, un Français mettra 7/10 ! Parce que le Français n’a pas la même échelle. Un Français va considérer que 7/10 c’est un bon résultat scolaire, alors que pour un danois il faudra que la note soit au dessus de 8 pour que le résultat soit bon. Donc un deuxième critère autre que la taille de l’échelle est la perception de ce qui est considéré comme « bon » à l’école… (C’est ce que constate l’OCDE)

    Je me dis malgré tout que toutes ces mesures on un intérêt car elles donnent un point de départ pour la mesure de tendance. Et que bien que cette carte ne soit pas d’un grand secours pour mesurer le niveau réel de bonheur. Elle permet de pouvoir mesure les changements, année après année… Ce serait intéressant que de savoir quelles sont les tendances sur les dernières années, ne croyez-vous pas ?

    Et mon bonheur personnel où en est-il aujourd’hui ? Une note sur 10 ou sur 100 ? J’aurais tendance à choisir une échelle plus petite pour permettre d’avoir un meilleur résultat mais … Si je veux vérifier réellement la tendance et non le niveau « réel » une échelle sur 100 sera plus simple non ?

    Voici pour vous aider une liste de quelques critères que vous pouvez adapter, bien-sûr.
    Pour chaque critère mettez-vous une note de 1 à 100 :

    1. Ma vie est proche de mon idéal (Le paradis est sur terre, je remercie la vie …)
    2. Mes conditions de vie me conviennent (lieu ou je vis, personnes qui m’entourent…)
    3. Je suis satisfait de ce que je vis (Mon métier, mes loisirs, etc…)
    4. J’ai atteint mes objectifs (Je réussis ma vie…)
    5. Si c’était à refaire je ne changerai rien (J’accepte pleinement et j’assume mes choix…)

    Et si je commençais maintenant ? Ce qui me permettrait l’année prochaine vérifier que je suis dans la bonne direction… POUR MOI bien-sûr 😉 En effet ce test n’a de valeur que pour vérifier que les indicateurs sont à la hausse… Partir de bas, ce n’est pas grave, ce qui compte c’est la variation des mesures… Pour moi la tendance est à la hausse en ce moment et pour vous ?

    Pour l’exemple : Mon indicateur instantané de bonheur (IIB) est de +40 c’est énorme 11,40 % d’augmentation !

    Indicateur Instantané de Bonheur pour moi  :

    • 2013 : 350 (60+70+80+60+80)
    • 2014 : 400 (70+80+90+70+90)
    • IIB = +40
      soit 11,40% d’augmentation…

    Alors que vais-je faire pour avoir un IIB supérieur ou égal à zéro en 2015 ? Il y a du boulot hein ? Et si chacun d’entre-nous gardait un oeil sur son IIB ?

  • Fêtes de fin d’année réussies ou le choix de l’enfant tyran

    IMG_7321Les fêtes de fin d’année sont un grand moment de partage pour la société Française; et dans d’autres sociétés pour lesquelles c’est occasion de faire la fête est déplacée au calendrier le vivent aussi, mais… à un autre moment bien-sûr.

    Pour notre part, en France, nous nous retrouvons autour de deux grandes fêtes autour de deux réveillons. La fête de Noël, et celle du nouvel an. Ainsi le 24 décembre et le 31 décembre au soir nous réveillonnons.

    Le 24 décembre c’est plutôt une fête « familiale » autour du sapin, et de la cheminée (tant que c’est possible!) nous mangeons un repas de fête souvent la dinde y fait un aller simple, ou une grosse volaille. Puis c’est le temps des discussions, quand les enfants sont couchés.

    Je me souviens quand j’étais jeune, les enfants partaient au lit dès le repas des enfants fini. Alors que les adultes réveillonnaient après la messe de minuit… (Voir les 3 messes basses – Fernandel)… Et les sujets fusaient autour de la santé des plus âgés, ou des nouvelles de la famille en général. Moment agréable ? Pas toujours … Mais au moins vous aviez des nouvelles de la famille !

    Aussi petit à petit avons nous vu revenir les petits chéris, dans la soirée. Et le père Noël, qui apporte les cadeaux, après le repas ou avant celui-ci… Et là… Si vous avez de la chance, les petits chérubins, n’ont pas de jouets bruyants, mais cela ce n’est pas de la chance c’est « un miracle » car les jouets sont bruyants, avec des ritournelles entêtante… Un vrai B… Et pour toute la soirée, jusqu’à ce que de guerre lasse les petits s’endorment ou que les grands le fassent.. Les grands parents s’extasient sur la capacité des tous petits à faire, et à casser les choses… Tandis que les parents tentent d’empêcher les plus grands de prendre les jouets des petits, ou leur apprendre à utiliser leurs jouets. C’est une grande soirée où les jeunes adultes apprennent « la frustration » tandis que les grands parents réagissent pour certains en se repliant prudemment après avoir pris des photos, tandis que les autres envahissent l’espace et le temps en « prenant la place des parents » qui se replient ou se rebiffent pour garder celle-ci…  Moment agréable ? Pas toujours…

    Mais enfin arrivent le deuxième réveillon… Celui qui est pour fêter le passage d’une année à l’autre et là… C’est une fête « entre amis » et là… Il y a ceux qui sont sans enfants et ceux qui se promènent partout avec leur enfant qui est le petit chéri de ses parents et le piège c’est quand ceux-ci vous invitent.

    ATTENTION aux invitations piégées !

    Vous arrivez dans un lieu préparé avec « amour » et vous êtes accueillis par l’enfant qui est le patron de la maison. Il veut vous montrer ses jouets reçus à Noël, sous les commentaires des parents…  Puis il vous montre, les cotillons (mais c’est pour tout à l’heure) puis les conversations tournent autour de « LUI-LUI-LUI » il est au milieu des conversations, il trépigne, jette ses jouets, si vous ne l’écoutez pas. Et si par hasard arrive dans l’assemblée un autre couple avec son « petit chéri », cela devient l’escalade de la violence. C’est à qui à fait le mieux à l’école. C’est le moment où les instituteurs deviennent des cons (dans le texte). C’est le grand moment où l’éducation nationale n’y comprend plus rien. Puis si vous avez de la chance, c’est le tour les vaccins qui tuent nos enfants. Puis on va étriller, la médecine traditionnelle qui fait les frais de la soirée, car quand nos enfants son « fatigués » les médecins ne sont pas compétents, et il nous faut les médecines alternatives. Et là c’est moi qui me rebelle car les preuves scientifiques ? Elles sont où les preuves scientifiques ? Pour moi l’acuponcture, l’homéopathie, etc… C’est l’effet placebo et encore ce n’est déjà pas mal ! … Bouuhhhh   Alors c’est, les vomissements, et la gastro du chéri qui vous pourrit le reste de la soirée.

    Si en plus, vous êtes de conduite ce soir là (sans boissons donc) vous restez à vivre la galère jusqu’à minuit, puis c’est le grand moment des cotillons où les petits chérubins vous soufflent avec les sarbacanes dans l’oeil ! Pauvres petits ! Ils n’ont pas fait exprès ! MON OEIL !

    Alors vous voulez passer une bonne soirée ? Entre amis ?

    Et si vous engagiez une baby-sitter pour le 31 décembre ? Hein ? Hein ?

    Bon.. Ce n’est pas grave, nous ne passerons plus le réveillon ensemble… Je vous aime et j’aime les enfants. Je vous rappelle que j’en ai eu 7 et j’en ai élevé 9 et que moi, je prenais une baby-sitter, voire plusieurs même, quand je sortais avec mes amis… Et les soirées sans les enfants ? C’est le pied ! Vous avez essayé ? Le 31 décembre, pour moi, c’est SANS ENFANT, et sans prise de tête ! J’ai déjà donné…

    Cette année ce sera chez moi avec des amis qui veulent s’amuser, discuter, et pourquoi pas danser… Ecouter de la musique, refaire le monde… Avec plaisir et un max de rires… Vous venez ? 😉