Étiquette : coaching

  • Et si vous vous engagiez pour vivre vos valeurs ?

    Tout d’abord il est clair que pour s’engager sur une route quelconque, il est nécessaire, d’être clair sur la destination à prendre.

    J’ai abordé le thème des objectifs auto-concordants dans un précédent article. J’y parlais de la nature même que ce qui nous fait vibrer dans le fait que ce type d’objectif est réellement connecté à nous. A ce qui fait sens dans notre vie. A ce qui est vraiment important pour nous finalement.

    Avoir un objectif à long terme c’est bien, en avoir un à court terme c’est encore mieux car cela me pousse à l’action immédiate. Mais atteindre un objectif c’est toujours la fin de quelque chose. Avez-vous remarqué comme à la fin de certains objectifs nous sommes dans un état de blues (un peu comme le baby-blues) ?

    Quand je cours après un objectif souvent je peux être insatisfait, et quand je l’atteins, je peux aussi être insatisfait car l’aventure s’arrête. Alors quoi ? Il faut avoir des objectifs pour être finalement insatisfait ? Bizarre comme raisonnement, n’est-ce pas ? Et pourtant c’est souvent le cas. Pour pas mal de gens, le fait de ne pas avoir atteint l’objectif est un manque de … réalisation de soi et un sentiment de manque tout court. Et une fois l’objectif atteint c’est la peur de perdre ce qu’ils ont qui les taraude, ou bien la peur de recommencer à se mettre en situation de manque … C’est un peu une course à l’échalote où les sentiments les plus présents sont, le sentiment de manque et la peur. Est-ce vraiment comme cela que l’on court après le bonheur ?

    Et si au lieu de courir sans arrêt après des objectifs, on se contentait déjà de poser les actions au présent qui seraient connectées à nos valeurs ? Cela changerait quoi ? Tout d’abord cela diminuerait la pression, et nous éloignerait la peur et le manque. Mais cela ôterait un peu le piment de la vie, le piment du risque de la vie…. Car la vie c’est le risque comme j’écrivais en son temps.

    Alors ? L’idée est de combiner les deux.

    1. Me focaliser sur mes valeurs qui sont à vivre au présent et qui n’ont pas de fin prévue (pour le moment)
    2. Poser des objectifs à long terme, moyen terme et court terme pour poser des actions qui donnent la sensation du mouvement de la vie.

    Alors c’est quoi la différence entre mes valeurs et mes objectifs ?

    • Etre heureux
    • Etre riche
    • Réussir dans la vie
    • Un bon boulot
    • Quelqu’un qui m’aimera
    • Me marier

    Sont des objectifs et non pas des valeurs car une valeur se vit au présent !

    Exemple :

    • Accepter la vie, les autres et soi-même
    • Etre aventureux et connaitre des expériences nouvelles
    • Me montrer bon envers moi-même et les autres, et ceux qui souffrent.
    • Assister, partager, donner, contribuer
    • Etre courageux, vivre le courage
    • Créer et innover
    • Encourager les autres et moi-même
    • Etre libre et indépendant
    • Etre gentil avec les autres
    • Jouer et avoir le sens de l’humour
    • Explorer ma sexualité
    • Explorer ma sensualité
    • Etre de digne de confiance
    • Etre utile au monde
    • Assurer la sécurité des autres et de moi-même

    Sont des exemples de valeurs que je pue vivre au présent et dans la réalisation de mes objectifs. Vous connaissez vos valeurs ? Comment les mettez-vous à l’oeuvre au quotidien ? Et si vous le faisiez cela changerait quoi dans votre vie ? Comment explorer vos valeurs ? La liste de Russ Harris dans la piège du bonheur est déjà un bon début en soi. Vous voulez qu’on échange sur ce sujet ?

     

     

  • La conscience au quotidien : le piège des croyances

    23651Aujourd’hui je viens vers vous pour partager une petite histoire que j’ai vécu vendredi.

    En rentrant de l’hôpital, où j’ai fait ma « révision des 18 ans » et où j’ai appris que ma prothèse va bien (Bonne nouvelle, non ?), j’ai partagé le repas avec mon épouse et les sujets de conversations tournaient bien-sûr autour de cette bonne nouvelle et des nouvelles autour de la santé de nos proches.

    Au moment du dessert, je me propose d’aller chercher un dessert pour elle au frigo et elle me demande un entremet à la noix de coco ». Je lui réponds qu’il n’y a pas cela en magasin, en riant… Et elle très calme me dit : « Tu en as mangé vendredi dernier ! Voyons ! Tu rêvais ? ou quoi ? »

    Et là je réalise que je croyais manger un entremet à la vanille ce fameux vendredi. En effet, d’habitude, l’emballage habituel comme le montre la photo est « jaune » et le nouveau l’est au aussi, mais jamais auparavant nous n’avions acheté ce type de dessert, et pour cause il est « nouveau » dans cette gamme.

    Et voilà comment ma CONSCIENCE a été prise en défaut…. Je croyais, que … Et je n’ai pas pris le temps de vérifier…

    Chaque jour nous sommes confrontés à ce genre de moment où l’automatisme prend le relais… Le nombre de fois, où je posais mes clés sans y faire attention…. où mon téléphone… ou … Tiens au fait où est la fin de cet article…

    Nos croyances peuvent prendre les commandes de notre vie sans même que nous y prenions garde, sans la conscience du quotidien, et des moments les plus simples et quotidien… L’habitude, vous croyez ? Sommes nous des machines ?

    Bon et cet article comment je le finis maintenant ?

    Il y avait une fin… Et il n’y a plus rien… Faites que ce soit un mauvais rêve… Réveillez-moi ! (Nougaro)

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=luiByXD05hA]

    Et vous ? Vous vous réveillez ? Où est la pleine conscience dans le quotidien? Et si vous y preniez du plaisir au quotidien ?

     

  • Pleine conscience et ACT VS Loi d’attraction

    La défenseParmi les thérapies de 3ème génération qui sont en cours de développement actuellement dans la mouvance de la psychologie positive on trouve l’ACT (Thérapie de l’ACceptation et de l’EngagemenT) dont je décris le principe rapidement à la fin de cet article.

    Certains vont mettre en avant, la loi d’attraction comme loi d’accès vers le bonheur et la réussite. Comme vous avez pu le constater à mes précédents articles j’ai tendance à ne pas être en accord avec ceux qui veulent imposer cette théorie à l’ensemble de ceux qui veulent être heureux. Et qui ne veut pas être heureux ?

    D’après la loi d’attraction :

    Les émotions et les pensées que je génère attirent leur réalisation au niveau de l’univers. Donc si j’ai des pensées négatives ou des émotions négatives… Je génère le malheur dans ma vie… Donc je n’ai pas le droit de penser des choses négatives, ni de ressentir des émotions (dites) négatives… Et conclusion : Je vais me juger comme mauvais si j’ai une pensée ou une émotion non adaptée…  C’EST UN PIEGE !!!!!!

    Qui n’a jamais eu une pensée négative sur soi, sur les autres, ou ressentit une émotion désagréable ?

    Et voilà ! Vous êtes condamné à vivre comme un robot sous peine d’attirer sur vous le malheur ! Une épée de Damoclès que je n’aimerais vraiment pas avoir au dessus de la tête. Et vous ? Imaginez qu’il y ait une solution pour ceux qui ont des pensées « négatives » ou des émotions désagréables. Imaginez que la route vers le bonheur vous soit ouverte. Avec l’ACT  et la pleine conscience c’est possible…. Comment ?

    Le principe de l’ACT est relativement simple :

    • Acceptation de l’ensemble de mes émotions et de mes pensées pour ce qu’elles sont réellement, avec bienveillance, c’est à dire :
      • Pour les pensées : Défusion d’avec mes pensées, c’est à dire ne pas leur donner plus de place que ce qu’elles sont. En effet mes pensées ne sont une simple formulation de mon esprit conscient de cette même perception de ma croyance sur ma situation présente, passé ou futur. Cela va même sur la projection sur les intentions des autres à travers ce même filtre de mes croyances
      • Pour les émotions : Expansion de celles-ci. C’est à dire, laisser la place nécessaire aux émotions que je ressens pour agréable (positive) ou désagréable (négatives). Car mes émotions ne sont qu’une perception de sensations physiques résultants de ma perception de ma situation actuelle, passé ou futur en fonction de mon système de croyance sur ce présent, ce passé et cet avenir. Et donc en tant que sensations physiques les bloquer va nuire à ma santé (symptôme psychosomatique)
    • Engagement de tous mes actes vers mes valeurs (qui elles-mêmes viennent de mes croyances, cela s’entend 😉 de tous mes actes en me fixant des objectifs liés à mes valeurs. Rester connectés (Connexion avec mes valeurs au présent ). Pour cela je dois vivre en pleine conscience.
      • Donc je dois d’abord faire le bilan de mes valeurs.
      • ATTENTION : Souvent on confond « objectif » et « valeur » … Un objectif est « atteignable » alors qu’une valeur peut se vivre au quotidien. Facile, non ? Bon alors un exemple :
        • Je veux un meilleur emploi (But)
          • Si le but est lié à une valeur, par exemple, « contribuer à l’amélioration de l’humanité » il y a des chances que si j’obtiens cet emploi en restant connecté à ma valeur cela me motive.
          • Si le but n’est pas lié à une valeur ma motivation ne tiendra pas et bientôt j’aurai à nouveau la bougeotte.

    REMARQUE sur les croyances :

    Bien-sûr mes croyances elles-mêmes existent parce que je les ai acceptées comme telles par la manière dont j’ai vécu mes expériences ou par apprentissage de mes parents, et/ou des figures d’autorités. Et cela m’a permis de construire une « morale » qui elle-même va influencer ma manière d’acquérir les croyances suivantes et de vivre mes expériences suivantes… Hou là là pas simple tout ça hein ? Je peux quand même comprendre que tout ce que je ressens, et reçois de l’extérieur passe par le filtre mes croyances.

    Vous voulez en savoir plus ? Quelle application en entreprise ? Appelez-moi !

  • Les semelles de mon épouse (Suite)

    6a00d834209e6353ef014e8bdf349f970dSuite à l’article d’hier « Les semelles de mon épouse » j’ai reçu un certain nombre de remarques par email ou sur les réseaux sociaux et je vous en remercie, beaucoup. Et comme je l’ai indiqué hier il y a une suite à cet article que voici.

    En fait il y a deux suites dont une autre que vous aurez dans les jours à venir. 🙂

    C’est Dallas ! Cette histoire de semelles qui n’en fini pas. Mais contrairement à Dallas où les méchants sont les véritables héros, ici c’est les gentils qui sont les héros. Ben oui, La journée de la gentillesse c’était hier !

    Alors venons en au fait. Hier le véritable problème de mon épouse avec le podologue, n’était pas un réel problème lié au podologue, comme vous l’avez remarqué mais un problème lié à certaines de ses croyances. Et c’est souvent notre cas à tous. Nos croyances se justifient par l’expérience.

    Quelle est la croyance qui la bloquait dans ce cas ? Elle l’a clairement identifié cette croyance : « La critique est vue comme « négative » par la plupart des gens et donc quand je critique le podologue ou plutôt son travail) je me mets en situation de conflit avec lui. »

    Elle a recadré depuis cette croyance : « La critique du travail du podologue n’est pas une agression envers le podologue même. Mais c’est une invitation à améliorer la situation pour les prochaines fois. Cela va être bénéfique pour le podologue est lui permettre de rendre un meilleur service à ses clients. Et cela va permettre à elle-même d’avoir des semelles adaptées. »

    Les bonnes questions à se poser sont  :

    • Est-ce que ce que je vais dire est profitable à l’autre ?
    • Est-ce que ce je vais dire est profitable à moi ?
    • Est-ce que ce je vais dire est profitable à tout le monde ?

    Et dans ce cas : « OUUUIIII » massif à toutes les questions. Il ne reste plus qu’à savoir le présenter à l’autre car la forme est aussi importante que le fond. dans notre communication. Et pour cela ma femme est TRES FORTE ! Communiquer et négocier sont en effet deux axes importants dans sa vie et son travail.

    Cela me rappelle un échange que j’ai eu avec un de mes anciens élèves à propos d’une lettre anonyme qu’il a reçu.

    Imaginez un peu que vous receviez une lettre venant d’une personne que vous connaissez avec une photo d’une tombe fleurie, sans aucun commentaire.

    • Réaction 1 : Cette lettre est une accusation de la part de l’envoyeur, m’accusant de ne pas entretenir la tombe de ma famille, alors que lui le fait ! L’absence de commentaire est clairement une attaque personnelle.
    • Réaction 2 : Cette lettre est une lettre pour me rassurer en me montrant que la tombe de ma famille n’est pas laissée sans entretien alors que je ne peux pas le faire. L’absence de commentaire est un signe de modestie de l’autre qui le fait sans quémander de remerciement.
    • Réaction 3 : … Soyez imaginatif, d’autres points de vue sont possibles…

    La réponse donnée à cette lettre sera en fonction du point de vue ….  Une réponse est-elle nécessaire d’ailleurs ? Cela dépend du point de vue. Le recadrage de sens est le sujet du prochain Coaching autour du pot à Pontoise. Inscrivez-vous 🙂 Ce sera un repas très spécial !

    Bientôt … Les semelles de mon épouse… Episode 3

  • Les semelles de mon épouse

    PorticcioJe viens de vivre une expérience formidable avec mon épouse. Cela nous a rapproché et nous a permis d’analyser notre relation au delà de notre choix initial. je suis vraiment très heureux pendant cette journée de la gentilles de m’apercevoir que notre relation est réellement authentique et orientée vers la gentillesse envers l’autre. Allez ! je vous en dis plus ? oui…

    Mon épouse et moi avons partagé cet été un magnifique voyage qui s’appelle « El camino Primitivo ». C’est un voyage à travers les Asturies (Espagne) puis la Galice pour aller vers Saint-Jacques de Compostelle. Nous avons découvert la beauté du soutien mutuel de notre couple dans cette épreuve (très physique)… Un soutien indéfectible qui met mon épouse dans mon camp de base comme je suis dans le sien… (Ce sera l’objet d’un autre article).

    Nous avons aussi découvert nos problèmes de pieds ! Et nous avons décidé de faire des semelles orthopédiques pour que l’année prochaine notre périple à travers le Camino Francès soit plus agréable. 😉

    J’ai fais faire les semelles chez le Podologue du coin et … c’est magique, mes problèmes de genoux sont réglés ! Aussi, mon épouse a décidé de s’occuper de ses pieds. Et à fait faire des semelles à sont tour… Elle est venue avec ses chaussures (38) alors quelle à des pieds plus petits (37) ce qui s’explique facilement quand on est soi-même randonneur (me contacter si vous voulez en savoir plus). Et le Podologue n’a pas tenu compte de cela et lui a fait des semelles à son pied !

    Et donc les semelles ne sont pas adaptées aux chaussures… Il suffit donc de retourner le voir et de lui demander de faire des semelles « correctes » mais voilà ce n’est pas si simple ! Elle a commencé à se plaindre à moi de son problème… 1 fois … 2 fois… 3 fois.. et Là … Je l’ai arrêtée !

    STOOOOPPPP mon amour que désirs-tu que je fasse ? Qu’attends-tu de moi ? Que je lui dise ? Tu ne peux pas le faire ? Que crois-tu qu’il va se passer si tu lui demande ? Et là, elle me dit … « Il va me les refaire ! Il me l’a dit » Ben alors tout est réglé non ? Et elle a ri…  Oui bien sûr c’est réglé !

    C’est terrible, cette façon, que souvent nous avons de nous plaindre de nos problèmes, auprès de nos proches, alors qu’il suffit de s’adresser directement à celui avec lequel nous avons un problème… Pourquoi charger nos proches de nos problèmes ? Pour se justifier ?

    Combien de personnes s’adressent à leur conjoint pour régler un problème qu’ils peuvent régler tout seuls… Nous avons besoin de quoi ?

    Je pense réellement que c’est un simple problème de « RE-ASSURANCE » . J’ai besoin d’être validé par mes proches pour prendre une décision. Est-ce une façon de me déculpabiliser ? Peut-être… Je ne suis pas seul à avoir décidé ou Est-ce une illusion, tout simplement. Un moyen de ne pas être seul ? Ou alors la croyance qu’en partageant nos problèmes avec les autres nous allons en avoir moins ? Pourquoi-pas !

    Pas facile d’avancer sans un cas de base, hein ?  (Voir prochain article à ce sujet) Et vous, quand vous avez un problème avec quelqu’un, ne vous arrive-t-il pas d’appeler vos proches à la rescousse alors que vous n’en avez pas vraiment besoin ?

     

     

     

     

  • Après quoi tu cours ?

    JadeEt si réduire notre quête dans la vie à la recherche du plaisir n’était qu’un leurre ? Je viens d’assister à une conférence qui m’a vraiment consterné. Le conférencier expliquait le fonctionnement du cerveau. Une explication de notre fonctionnement basé sur certaines découvertes issues des neurosciences. Il existe dans notre cerveau certains circuits spécialisés :

    • Un circuit plaisir
    • Un circuit douleur

    Jusque là pas de problème puisque c’est une découverte scientifique avérée…. Notre cerveau est capable de pouvoir faire la différence entre ces deux concepts : Plaisir et douleur. Puis il nous explique que notre cerveau recherche le plaisir et s’éloigne de la douleur. Et il ajoute que la recherche de la douleur est un fonctionnement aberrant qui s’apparente à une pathologie, qui va vers le masochisme, alors que la recherche du plaisir est le fonctionnement « normal ». Et il en déduit que notre vie est basée sur ce couple « plaisir-douleur ».

    Et de la il en déduit que la motivation est dirigée par la recherche du plaisir …

    Et là je suis atterré… Car nous serions des « machines » biologiques, incapables d’autre chose, que cette recherche du plaisir. Or … Ce n’est pas mon moteur personnel et je ne suis pas masochiste.

    Suis-je normal, docteur ? Quand je regarde ce qui me motive, je m’aperçois que je ne cours pas après le plaisir mais après le bonheur…

    Suis-je seul ? NON ! J’ai demandé autour de moi après quoi tu cours ? Et après un échange avec mes interlocuteurs je m’aperçois que TOUS cours après le bonheur.

    Mais en première approche ? Ce n’est pas si évident ! Certains s’imaginent que le bonheur est synonyme de plaisir. Et finalement sont piégés par le discours « Plaisir = Bonheur » or Bonheur n’est pas seulement cela. Les découvertes de la psychologie positive nous permettent de constater que le plaisir alimente seulement un bonheur de « surface », comme l’appelle Tal Ben Shahar (Voir son livre « l’apprentissage du bonheur »)

    Ceci est un rappel de mon article de décembre 2013 à relire, où je présente l’équation du bonheur de Seligman :

    B = E + C +V

    • B = Votre niveau de Bonheur
    • E = Votre espace des possibles
    • C = Les circonstances de votre vie
    • V = Facteurs variables en fonction de votre volonté

    Et oui ! Quand je suis en train de vous écrire cet article, je suis dans un état où je perds le contact avec mon environnement … Et parce que je porte mon attention sur ce point, maintenant, je m’aperçois que l’émission de France Inter où Jean-Claude Amesen explique la loi Léonetti est aussi passionnante, et pourtant je reste à écrire car… Après quoi je cours ? En fait … La notion de flow, intervient… Et là, la notion de plaisir disparaît… Il n’y a plus d’émotions… Il n’y plus de Pierre. Il n’y a plus que l’action en cours… Lorsque je m’arrête … Oui je suis heureux … J’ai l’impression d’avoir grandi… Oui il peut y a voir à ce moment très précis une partie de plaisir, qui va durer l’espace d’un déjeuner de soleil… Alors que le bonheur lui va continuer …. En fait, je ne recherche pas le plaisir mais LE BONHEUR !

    Finalement, je ne pense pas que réduire nos motivations à une simple recherche du plaisir soit la bonne approche ! OUUUUFFFF !!!! J’ai eu peur car mon métier de coach serait alors réduit à un travail de « mécano du cerveau »… Quelle réduction ! L’approche, qui se veut neuroscientifique, dans la formation des coachs est une impasse. L’humain ne peut pas être réduit à cette seule approche et heureusement 🙂

    Et vous après quoi courrez-vous ?

  • Je serai heureux quand je serai ailleurs… Une illusion commune

    OmbresNe vous est-il jamais arrivé de vous dire un truc du genre : « Quand je serai dans le midi (ou ailleurs), je serai bien mieux qu’ici…. » avec bien sûr toutes les raisons qui vous semblent très logiques comme :

    • Là-bas il fait beau alors qu’ici…
    • Là-bas j’ai des souvenirs et des amis
    • Là-bas les gens sont plus sympas et plus ouverts
    • Là-bas ….Etc…

    Et pourtant ici vous avez vos amis, les vrais. Ce sont eux qui sont là pour écouter vos envies de départ. ce sont eux qui vous soutiennent dans l’adversité. Ce sont les même qui supporte votre « sale caractère » et votre ego sur dimensionné. Et pourtant ici vous avez la maison que vous avez achetée pour y vivre avec votre famille. cette maison que vous avez entretenue, malgré le « mauvais temps » et où vous avez passé de si bonnes soirées avec vos amis…. ceux que j’ai cité précédemment.

    Peut-être même qu’ici vous avez VOS clients et anciens clients qui continuent à vous recommander…. C’est ici que vous avez fait « VOTRE VIE » et pourtant vous avez envie de partir.

    Quand j’étais jeune (enfin plus jeune seulement car je le suis resté un peu) j’entendais mon père dire…  « Quand je serai à la retraite je partirai en Corse… » Et il l’a fait… Et … Il s’est tellement emmerdé (ainsi que sa femme) qu’il est revenu vous savez où ? A Couzeix juste à côté de Limoges où il avait vécu tant d’année et où il avait ses amis… de longue date ainsi que sa femme. Et il y est mort il y a quelques années.

    Personnellement, quand je suis arrivé à Paris, en 1980, la première chose que j’ai voulu faire c’est retourner à Marseille où j’avais vécu une partie de ma jeunesse puis… Le travail aidant je suis resté en région Parisienne, où je me suis marié (3 fois) où j’ai eu pleins d’enfants (7) et où j’en ai élevé pendant 14 ans (3 autres), puis où j’ai rencontré ici mes petits enfants et où j’ai eu tant de joie et de peines…

    Dernièrement, je me disais avec mon épouse, et si nous quittions la région la Parisienne à cause de :

    • La pollution de l’air, de l’eau, sonore, lumineuse, enfin juste la pollution
    • Le temps changeant surtout en automne, surtout en hiver, surtout au printemps, surtout en été…
    • la circulation surtout le lundi, surtout le mardi, surtout le mercredi, surtout le jeudi, surtout le vendredi pour quitter Paris, surtout le samedi dans les zones commerciales et à paris, surtout le dimanche pour rentrer sur Paris…
    • Les voisins qui sont trop proche de nous
    • Les voisins qui ne se connaissent pas et qui passent leur temps à courir…
    • La distance avec les enfants qui sont trop loin, nos parents qui sont trop prêt ou trop loin, enfin avec tous ceux qui ne sont pas à la bonne place alors que nous y sommes…

    Et oui ! Nous nous sommes dit finalement que nous sommes à NOTRE PLACE juste là où il faut pour rencontrer tous les gens merveilleux que nous rencontrons chaque jour, parler avec nos enfants et nos petit-enfants, où avec nos parents qui prennent de l’âge sans nous prendre la tête.

    Oui nous sommes à la bonne place pour rencontrer nos clients et/ou nos collègues qui sont si précieux pour notre bonheur. Et nos amis alors, hein ? C’est vrai ça mes amis, si je pars ailleurs, je ne vais plus vous voir comme aujourd’hui en traversant la rue ou en faisant quelques kilomètres. Ici qu’est-ce qu’il y a … Il y a NOTRE VIE avec ses matins ensoleillés marchant dans le forêt de Montmorency, le Vexin si proche et si magnifique, la forêt de Fontainebleau et celle de Rambouillet avec ses animaux et ses chemins creux. Il y a le Jazz au Fil de l’Oise, les promenades au milieu des jardins de la Basilique St Denis à la Tour St Jacques. Il y a les promenades au bord de la Seine, où à Montmartre, les musées et les spectacles… Le jazz au Baiser salé, ou nos soirées à la Gaité Lyrique et sur les grands Boulevards… Il y a nos discussions place de la bastille, en mangeant des moules avec mes enfants. Il y a les réunions de coachs de la FFCPRO où je croise des personnes si différentes et si proches de moi par leurs valeurs. Il y a les coachs du réseau No Limit Coaching. Il y a le patron du palmier où je vais manger le couscous du vendredi (et parler du Maroc) et Hachemi chez qui je prends plaisir à rencontrer et à discuter avec le patron de l’air du temps (le couscous y est bon et la pizza très sympa) et le patron de la Pizzeria d’à côté de St Leu (Bella Roma) ou le Chinois/Japonais à volonté sous le bureau de mon épouse… Il y a la pharmacie du coin, l’association St Leu Art Expo, Le club des Entreprises… Et j’en passe… Enfin,il y a MA VIE…

    avion decolleAlors à la grande question est :
    « Où est mon bonheur ? »
    Personnellement je crois
    que le bonheur est « en moi » là où je suis.
    Je pense que l’illusion
    est de croire que le bonheur est ailleurs…

    Vous voulez de la lecture ? De la bonne ? Lisez « L’Alchimiste de Paulo Coehlo » par exemple… 😉 Cherchez l’illusion…

  • Qu’avez-vous fait aujourd’hui ?

    6a00d834209e6353ef016305c014e8970dChaque séance de coaching commençaient jusqu’à présent par la phrase suivante : « Racontez-moi 3 choses de bien que vous avez vécu depuis notre dernière entrevue »

    Et dernièrement j’ai vécu une expérience très bizarre. En effet, j’ai demandé à mon client : « Qu’avez-vous fait aujourd’hui ? » et il m’a répondu « Aujourd’hui je n’ai rien fait… » Et à ce moment là m’est revenu un dialogue tiré des Essais de Montaigne :

    • Quoi ? Vous n’avez pas vécu ? C’est non seulement la plus fondamentale mais la plus illustre de vos occupations. 
    • Ah ! si on m’avait donné l’occasion de traiter de grandes affaires, j’aurais montré ce que je savais faire.
    • Avez-vous su méditer et conduire votre vie ? Alors vous avez fait la plus grande besogne de toutes.

    Et moi ? Est-ce que je sais méditer ? Est-ce que je sais vivre ? J’ai souvent lu que la banalité est l’ennemi du couple, alors que c’est la banalité qui nous construit ! Chaque jour, nous vivons pour… vivre tout simplement… Car finalement construire sa vie c’est vivre.

    Et si nous prêtions à nouveau toute l’attention à ce que nous vivons ? Eh bien cela changerait beaucoup notre vie. Se laisser toucher par le quotidien, au lieu de vouloir tout mettre sous notre contrôle.

    Passer à « l’être » au lieu « du faire »… Car finalement « être » c’est « faire ou ne pas faire » alors que l’inverse n’est pas vrai, « faire » n’amène pas forcement à « être ». Et cela est valable avec penser… « Penser » n’est pas « être » ! D’ailleurs même Descartes ne dit pas « je pense donc je suis » mais bien « je pense donc j’existe » (Cogito Ergo Sum) ce qui n’est pas la même chose contrairement à ce qu’écrit JJ Goldman dans sa chanson Les Choses

    Donc penser seulement ne suffit pas, ni faire seulement… Alors quoi ? S’arrêter de faire, et de penser pour être ?

    Observer, sentir, vivre tout simplement. Etre présent à son présent, et accepter celui-ci sans juger.

    Et cela nous ramènera à des pensées de Marc Aurèle pour savoir faire la différence entre ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous… (A suivre)

    Ben voilà… ce ne sont que quelques pistes de réflexion…

    Et vous qu’avez-vous fait aujourd’hui ?

     

  • La bonne chaussure c’est le choix sûr.

    Chaussure PierreOn construit sa vie comme on construit son chemin, en marchant. Quoi que certains vous diront que c’est le chemin qui nous construit. Mais au départ qui a commencé ? C’était la poule ou l’oeuf ?

    Au départ il y a la volonté, née de la motivation de la prise de conscience que quelque chose cloche et que l’on veut changer sa vie.

    Personnellement, je vis une deuxième vie, un peu comme un joueur de flipper reçoit une « extra-ball ». Je n’ai pas couru après cette extra-ball mais je me suis demandé alors comment vais-je jouer cela ? Après les souffrances à l’hôpital, et les souffrances dans mon corps dois-je continuer à vivre cette vie que je subis ?

    A cette époque, je me levais le matin pour prendre un « petit déjeuner » merdique, puis je prenais ma « petite » voiture pour faire un « grand » trajet pour une « grande » journée de travail, puis, je rentrais pour une « petite » soirée devant la télévision et je passais une « petite » nuit avec de « longues » période d’insomnies. Petits plaisirs de la vie en face de grandes déceptions.

    Voilà comment se résumait ma vie.

    Pourtant quelques années auparavant j’avais déjà vécu une expérience « mortelle ». Surtout mortelle pour Elise, ma première épouse qui décéda d’une rupture d’anévrisme. Alors, je me suis dis, à l’époque, « Il faut que ça change » et j’ai changé … De lieu, mais pas de chaussures ! Et j’ai emporté avec moi les longues journées de travail et les courtes parties de plaisir.

    Alors la vie frappa encore à ma porte avec le décès de mon fils Pierre-Simon. Et je me suis dis, « Il faut que ça change » et j’ai changé de voiture… Et toujours pas de chaussures ! Et j’ai continué ma vie comme avant car le besoin de changer n’était pas « URGENT » dans ma tête. Et là mon corps s’est rebellé et m’a montré la route que la vie m’avait montré par deux fois auparavant depuis 1996… Alors ? Que faire ?

    Depuis 1991 (année du décès d’Elise) je veux changer, et je ne change pas vraiment… En 2005 je commence le chemin de Saint-Jacques de Paris à Santiago (et j’ai même fais le retour), l’année d’après j’y retourne avec mes enfants puis je prends la route avec mon épouse actuelle. Et j’ai changé de chaussures, de métier, de vie… Enfin !

    Et qu’ai-je appris jusque là ?

    Que le chemin ne se dévoile qu’à celui qui le fait suffisamment longtemps.

    Tant que tu marches, tu apprends. or tu ne peux pas marcher si tes pieds ne peuvent plus le faire. Alors ? Alors, il faut avoir des chaussures à TON pied !

    Vendredi, je discutais avec des pèlerins, qui sont tous des habitués de la marche (religieuse ou sportive) et chacun, de donner son avis sur les chaussures :

    • Il faut quelles soient basses
    • Les sandales c’est mieux
    • Semelles Vibram ça c’est sûr
    • Il est nécessaire de protéger la cheville
    • etc…

    Personnellement je viens de trouver la chaussure que j’ai mis en photo dans cet article, et c’est la première fois que je suis si bien dans des pompes ! Une paire de chaussure c’est 4000 à 5000 km … c’est au moins 5 mois de marche. Imaginez que je marche avec des chaussures avec lesquelles je ne suis pas bien parce que mon pied souffre. Et bien dans ce cas, je serai obligé d’arrêter ma marche. Pourtant des chaussures doivent se faire à notre pied, non ? Dans l’armée ma fille m’a dit que ce n’est pas la « ranger » qui se fait au pied mais le pied qui s’adapte à la chaussure…

    Et vous avec quoi (et qui) marchez-vous ? C’est vous qui vous êtes fait à la chaussure (et c’est elle qui pilote ?) ou votre choix a été sûr ? Pas facile de choisir sa chaussure quand on sort de la métaphore hein?

    Dimanche, en marchant avec mon épouse sur le chemin juste avant qu’on se perde j’ai dit : « Mes chaussures frétillent, elles ont senti la pause prochaine » Or, Nous allions exactement à l’opposé de notre chemin. J’en ai conclu que ce ne sont pas les chaussures qui doivent diriger ma vie !

    La chaussure symbolise tout ce qui vous sert à avancer dans la vie, votre famille, vos amis, votre métier… Un clou dans la chaussure et c’est l’arrêt forcé, sauf si vous ne savez pas que vous avez un trou parce que vous n’avez pas marché dans une flaque ! Et la vie, quant à elle, vous met sous les pieds toutes les flaques que vous méritez.

    Buen Camino.

  • Le chemin se construit en marchant : La leçon du jour « savoir capituler »

    Circuit ViarmesJe viens de passer le Week-end à « m’entraîner » pour ce voyage qui se précise maintenant que le sac à dos est prêt. Je peux réellement marcher avec le poids prévu (8 kg avec deux litres d’eau compris soit un sac de 6 kg au total sans l’eau. J’ai payé la première fois (en 2005) pour le savoir que le poids sur notre dos est réellement un frein dans notre voyage, comme dans la vie ! Le chemin c’est réellement la vie .

    Ce n’est pas nous qui faisons le chemin mais le chemin que nous faisons qui nous fait. Etonnant non ?

    Le chemin m’apprend chaque fois quelque chose de nouveau. Ce week-end il m’a rappelé que la vie c’est l’erreur et que l’erreur nous construit comme je l’avais écrit dans un article précédent où je parlais du risque. Ici je vais vous parler d’humilité.

    Lors que j’ai vu le plan de ce chemin sur le topoguide de la Fédération Française de randonnée, je me suis dis… « Facile ! »

    • 16 km ce n’est pas long
    • En plus c’est plat
    • et c’est à l’abri des arbres

    Mais comme le savent tous les PNListes : » La carte n’est pas le territoire »

    Avez-vous entendu parler des chemins tellement pleins d’eau que vous avez l’impression d’être dans un marécage ? La veille je l’avais vécu et sans aucune indication du topoguide alors je m’attendais un peu à tout sauf … Je ne savais pas que couper à travers champ cela veut dire des herbes hautes presque sous les bras.. Ou des champs avec une moissonneuse batteuse poussiéreuse … lieuse.. etc.. Et surtout poussiéreuse !!! Je ne savais pas que les orties étaient « géantes » et agressives ! Et je ne savais pas que même si on suit les traces jaunes des sentiers de PR… attention un PR peut en cacher un autre…

    Et voilà pourquoi le chemin nous apprend l’humilité !

    Attention rien ne ressemble plus à une marque jaune qu’une autre marque jaune ! Il est bon de savoir l’heure et de savoir la direction où l’on va ! sinon on fait : « UN GROS DETOUR »

    Tiens donc, regardez la carte, nous avons fait 22KM au lieu des 16 prévus initialement … Notre carte elle ressemble à « un poulpe ».

    Une première erreur au point 6 et au lieu d’aller directement vers le point 11 nous avons continué vers l’est et comme si cela ne suffisait pas nous avons à ce moment accéléré ! Tout cela en se fiant à des marques jaunes mais d’un autre PR (chemin de petite randonnée) qui croisait le nôtre (PR11). Ensuite au point 18 nous avons pris le GR1 (Grande randonnée)  à « l’envers ! » au lieu de suivre notre carte, nous avons suivi du monde qui passait par là ! LOL

    Cela nous servira de leçon ? peut-être :

    • Leçon 1 : Quand tu ne sais pas où aller arrêtes-toi et regarde ta carte et la boussole !
    • Leçon 2 : Ne te fies pas aveuglement aux balisages, tu ne sais pas pour qui ils sont fait.
    • Leçon 3 : Tu n’es pas un mouton alors n’agit pas comme un mouton. ne suis pas les autres aveuglément ! Ils vont peut-être ailleurs que toi ! 😉
    • leçon 4 : La plus importante quand tu voyages reste humble, savoir faire demi-tour est souvent une marque de sagesse.

    Et vous dans votre vie ? Savez-vous capituler ?

    Buen Camino ! Ultreïa !