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  • Cohabiter sur le Camino

    Durant les précédentes années j’ai remarqué que les cyclistes et les marcheurs cohabitent avec plus ou moins de bonheur.

    crédentialeNous revenons, d’une belle ballade sur le Camino (Chemin de Compostelle) par la voir de l’Abbaye de Beauport, c’est à dire de Paimpol à Nantes. (Voir la crédentiale ci-contre pour les étapes).

    Pendant ces étapes nous avons longé le canal de Nantes à Brest quelques temps, où nous avons voyagé côte à côte avec des cyclistes, que nous croisions où qui nous doublaient.

    Plusieurs fois j’ai cru que mon palpitant s’arrêtait sous la surprise des ces rencontres. Alors, j’aimerai rappeler quelques règles qui permettent de vivre le chemin ensemble dans de bonnes conditions.

    1. canalCourtoisie :
      Un petit bonjour, un petit salut, un sourire… Facile, pas cher et tellement agréable à recevoir.
    2. Priorité au piétons (règle absolue sur les GR)
      Cela implique que messieurs et mesdames les cyclistes, oubliez la course si vous êtes sur ces chemins ! Ne mettez pas en danger votre vie et la vie de ceux que vous rencontrez;
    3. Avertir que l’on arrive avec son avertisseur (grelot, sonnette, klaxon…)
      Lorsque vous arrivez derrière un piétons qui marche, n’attendez d’être sur lui pour lui « beugler » dans les oreilles : « PARDON ! » ou autre mot comme « ATTENTION ! » ou je ne sais qui… Personnellement cela me fait sursauter et je crie ! un Grand « AAAAHHHHHHRRRRGGGG !!!! » qui peut vous faire sursauter, voire tomber, c’est déjà arrivé…
      Ne faites pas peur aux gens qui marchent en rêvant ou en méditant…
      Avertissez que vous arrivez … C’est plus cool…
    4. Ne doublez pas un piéton sans l’avoir prévenu… Un écart est possible, voire suite à un gratouillis … quand on a une canne dans la main… Celle-ci peut se mettre dans vos rayons ! Ce serait dommage pour tout le monde !

    Bien sûr cet article ne veut pas faire le procès des cyclistes, et je ne parle pas des règles de priorité en ville… Il suffit de consulter le code de la route… Et un rappel :

    Le trottoir est une zone réservée au personnes « non véhiculés » à l’exception des personnes à mobilité réduite (PMR), bien sûr ! 🙂 Et donc !Ce n’est pas le dessin d’une piste cyclable qui donne priorité aux cyclistes ! (En tout cas en France…)

    Amis cyclistes, amis piétons, Buen Camino, et Ultreïa… Dans la joie et dans la bonne humeur 😉

  • Et ils se disputèrent pour le reste de leur vie…

    Vivre, c’est difficile, parce que la vie est problème. Vivre seul peut paraître encore plus difficile, parce que la vie est problème. Mais alors, vivre à deux ?

    Vous connaissez des gens qui n’ont pas de problèmes dans leur vie ? Moi non ! ou plutôt si j’en connais, mais ils sont au cimetière, ou alors ils sont uniquement dans mon imagination, et donc ne sont pas plongés dans la vie. Car la vie est problème.

    D’ailleurs la maman de Forest Gump disait toujours « La vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. »

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=S0LjJ08uWm0&w=560&h=315]

    Et notre cerveau est vraiment calibré pour cela. C’est une véritable « machine à régler les problèmes« . Il passe son temps à ça. D’ailleurs, on en est arrivé à une époque à mesurer l’intelligence à notre capacité à régler les problèmes… Que ce soit les problèmes cognitifs, émotionnels, musicaux… Et aujourd’hui on continue avec les 9 types d’intelligence :

    1. L’intelligence Logico-Mathématique. …
    2. L’intelligence Verbo-Linguistique. …
    3. L’intelligence Spatiale. …
    4. L’intelligence Intrapersonnelle. …
    5. L’intelligence Kinesthésique/Corporelle. …
    6. L’intelligence Interpersonnelle. …
    7. L’intelligence Musicale/Rythmique. …
    8. L’intelligence Naturaliste…
    9. L’intelligence existentielle (certains mettent en doute son existence … LOL)

    Mais pour toutes ces intelligences la manière de la mesurer c’est notre capacité à résoudre les problèmes… Mince alors… Nous ne serions que des machines à régler les problèmes, alors ? Certaines personnes en arrivent même à croire qu’ils ne seront heureux que quand ils auront réglé tous les problèmes de leur vie… mais cela les amène à… leur tombe … Car la vie est problème…

    Essayez l’exercice suivant : Ecrivez sur une feuille de papier la description d’une journée de rêve et faites en même temps la division suivante : 100/10,27

    Vous n’y arrivez pas ? Pas facile de faire les deux en même temps hein ? Et si vous ne faisiez pas la division ? ce serait plus simple ? Oui, hein ? Voilà une idée… Et si vous ne régliez pas TOUS les problèmes pour écrire une journée (ou une vie de rêve ? Ça changerait quoi dans votre vie ? Et si vous vous focalisiez que sur ce qui est important ? (voir article sur le sujet)

    Mais si cela est difficile quand on est seul, imaginez pour un couple… Pire encore… un couple avec des enfants !

    Personnellement, je crois que les personnes qui écrivent des contes de fées, qui terminent par : « Et il se marièrent, ils eurent beaucoup d’enfants et furent heureux pour le reste de leur vie. »Ben, je crois que ces gens-là… Ils ne se sont jamais mariés, n’ont pas eu d’enfants ou sont atteints d’une maladie dégénérative du système nerveux et qu’ils ont oublié…

    Tous ceux qui l’ont fait savent :

    1. Le prince charmant pue des pieds
    2. La princesse charmante a une haleine de chacal au réveil
    3. Les enfants, ça pue, c’est dégelasse et ça empêche les parents de vivre.

    Vous trouvez que j’exagère ? Oui un peu, mais à peine !

    Ne parlons pas des enfants pour l’instant. Simplement de la vie à deux. Vous connaissez des couples qui ne sont pas d’accord qui discutent ferme le bout de gras, voire qui peuvent se disputer ? Oui ? C’est normal !

    La vie est une série d’accommodements entre ce que je veux et ce que j’ai… Plus il y a d’acteurs et plus la distance entre les deux se crée. Donc, nous allons négocier… Vous connaissez la femme parfaite ? Non ? Et l’homme parfait, à part moi, bien sûr ? (Et vous, peut-être  ?)  Non ? Vous ne les connaissez pas ? Alors vous allez vivre avec une personne imparfaite pendant des années ? Il va donc falloir négocier… Et quelquefois ce sera l’affrontement, pourquoi pas ?

    Mais vous connaissez des couples qui sont toujours d’accord ? Ah… bon, alors parlons-en, deux minutes… Ce sont des couples qui évitent d’aborder les sujets difficiles… Ils peuvent essayer de la faire pendant toute leur vie… Et ça peut marcher s’ils meurent jeunes… Mais sinon… Au moins l’un des deux va rester sur sa faim… Et ne sera jamais heureux… même s’il ne le reconnaît pas.

    Les études scientifiques sur le sujet prédisent qu’un couple qui dure est un couple qui a un rapport de 5 événements positifs pour  1 évènement négatif. Ce rapport peut changer d’un couple à l’autre et être de 9 à 1 ou 3 à 1, mais une chose est sûre, le nombre d’évènements positifs est supérieur au nombre d’évènements négatifs.

    Une dispute pourquoi pas ? La violence, jamais ! Mais alors deux disputes, ou trois ou plus… C’est normal… tant qu’il y a plus de points d’accord… De mots gentils, de gratification, d’amour quoi !

    Et c’est là que l’on peut agir assez facilement dans notre vie… Mon épouse ronfle ? Oui, mais cela ne m’empêche pas de ronfler alors où est le problème ? Nous ronflerons ensemble. Combien de fois, est-ce que je lui montre mon amour par jour ? Deux fois ? J’ai droit à une dispute alors ! yes !

    On peut en rire… Mais vous combien de choses positives vivez-vous dans votre couple dont vous êtes à l’origine ? 1, 2, 3 ou plus ? La dernière fois que vous avez parlé d’amour ? C’est quand ? Vous attendez quoi pour être heureux dans votre couple ? Que l’autre change ? Et vous que faites-vous ?

    Bien sûr dans cet article, je n’aborde pas le cas des manipulateurs, de la violence conjugale… mais là nous serions dans un fonctionnement pathologique du couple et là… Il est urgent de consulter… Et si nos désaccords n’étaient que la preuve que nous sommes vivants et honnêtes l’un envers l’autre ? Plutôt que de cacher les problèmes sous le tapis… Si on passait l’aspirateur de temps en temps ?

    Prendre du temps pour échanger, pour prendre nouvelles de notre couple, de la vie de l’autre, et si je m’intéressais à cet être imparfait avec qui je vis au quotidien ? Vous croyez que je parle de qui ? De l’autre ou de vous ? Cherchez et vous trouverez !

    Moi en attendant je vais partir en vacances à ma princesse charmante, je vais marcher sur les chemins de Compostelle. Marcher avec son conjoint ? C’est l’épreuve la plus gratifiante qui soit pour un couple… Soit il survit et c’est vraiment magique, soit il se sépare… Pour l’instant nous marchons ensemble à pied, avec notre sac à dos depuis 14 ans… Et pour pouvoir continuer à nous disputer jusqu’à la fin de nos jours, nous accumulons les points positifs.

    À bientôt.

  • Le processus pour celui qui médite

    Dans l’article précédent, je demandais si vous étiez plus processus ou résultat. Et si je réfléchis à ce que cela donne dans le cadre de la méditation, cela ouvre ces quelques lignes du petit matin… Pour ceux qui suivent ce blog avec assiduité, vous reconnaitrez certains passages… qui avaient été perdus dans le transfert d’hébergeur de blog 🙂

    J’entends beaucoup de personnes me demander « À quoi ça sert de méditer ? » comme si méditer avait un but, comme s’il y avait un résultat à obtenir. Or il n’y a aucun résultat à obtenir ! C’est ça le secret de la méditation… S’il y a un secret. La méditation ça sert à « être », c’est la même chose que monter-descendre les marches, pour le petit enfant de l’article en référence.… On démarre d’un point et on y reste !

    Pourquoi allez-vous en vacances à Paimpol ? Pour ma part parce que c’est le point de départ de mon périple vers Nantes cet été…

    Mais pourquoi aller à Paimpol si je veux aller à Nantes ? Mais, pardon Môssieur ! Je ne veux pas aller à Nantes !

    Je veux marcher à mon rythme sur les sentiers de Bretagne, rencontrer des gens sur ma route, partager des instants avec mon épouse sur le chemin, jouer en sifflant avec les oiseaux de passage (j’ai toujours mes appeaux dans la poche), écouter le vent, sentir celui-ci sur ma figure, sentir la terre sous mes pieds…

    Mais alors vous pourriez aller ailleurs ? Ben oui… L’année dernière… Sur le chemin de Vezelay vers Bergerac, j’ai décidé de partir vers Rocamadour… Pour quoi ? Pour les mêmes raisons que ce que j’ai indiquées précédemment… Quoique… Il y a aussi tout ce que je pourrai découvrir de nouveau, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de limites aux nombreuses raisons pour lesquelles je vais aller à Paimpol…

    Et si je suis trop fatigué et que je n’arrive pas à Nantes ? Est-ce que c’est grave ? Non, bien sûr car je ne vais à Paimpol pour « aller à Nantes » mais j’y vais pour « faire mon chemin vers Nantes » et il peut s’arrêter où je veux !

    Une personne focalisée sur le résultat fait les choses pour obtenir ce résultat… J’ai vécu cela aussi… Je voulais atteindre des objectifs divers, et dans tous les domaines de ma vie. À partir du moment où j’ai été un petit humain à l’école… J’ai désappris la focalisation sur le processus ! J’ai passé mon temps à éviter les erreurs ! J’ai couru après les notes données par les instituteurs. J’ai couru après les prix d’excellence. J’ai couru après les diplômes… Il n’y avait qu’une manière de faire pour gagner ! Et j’ai voulu « faire l’amour » … Vite et bien… J’ai couru après les performances sexuelles… Je voulais que ma voiture soit ce que je rêvais… Pour ma femme, ma maison, mes enfants, c’était pareil ! Je voulais les plus beaux enfants, les plus intelligents… J’ai couru après la perfection, puis tout a changé brutalement quand je suis tombé par deux fois!

    J’ai dû apprendre à me soigner,  de cette maladie qui a frappé à ma porte après le décès d’Élise, et encore après mon cancer… Par deux fois la dépression a trouvé un terrain très favorable pour se développer et s’installer.J’ai mis quelques années à m’en sortir…

    Comme tous les perfectionnistes j’étais focalisé uniquement sur le résultat, jusqu’à mon premier voyage seul sur la route pour aller à pied à Saint-Jacques de Compostelle… Et sur ce chemin j’y ai rencontré l’instant présent, et la focalisation sur le processus. (Ailleurs sur ce blog je parle mon expérience avec mon épouse sur le chemin…)… Je reviendrai sur ce voyage qui a changé ma vie plus que toutes les expériences que j’ai pu faire dans des stages divers et variés… Ou dans des formations de développement personnel. Car dans ces stages on y va pour un « résultat » alors que ce voyage a été réellement un processus.

    La magnifique expérience de la méditation de pleine conscience quotidienne que je vis est aujourd’hui du même type. Je n’attends rien de cette expérience sauf l’expérience que je vis, au moment où je la vis… J’ai découvert que quand on est focalisé sur le processus, il n’y a jamais d’échecs ! Il n’y a que des apprentissages… Essayez vous verrez … Vous vivrez… VOTRE vie !

    Pour terminer un petit cadeau de ce poème de Portia Nelson…

    Je marche dans une rue
    Il y a un grand trou dans le trottoir
    Je tombe dedans
    Je suis perdu… Impuissant
    Ce n’est pas ma faute
    Il me faut une éternité pour en sortir

    Je marche dans la même rue
    Il y a un grand trou dans le trottoir
    Je fais semblant de ne pas le voir
    Je retombe dedans
    Je n’arrive pas à croire que je suis au même endroit
    Mais ce n’est pas ma faute
    Il me faut encore longtemps pour en sortir

    Je marche dans la même rue
    Il y a un grand trou dans le trottoir
    Je le vois bien
    Je tombe quand même dedans…c’est une habitude
    J’ai les yeux ouverts
    Je sais où je suis
    C’est ma faute
    J’en sors immédiatement

    Je marche dans la même rue
    Il y a un grand trou dans le trottoir
    J’en fais le tour

    Je prends une autre rue

    Portia Nelson

     

     

  • Panorama du bien-être en entreprise

    PierreJ’ai visité le salon sur le bien-être en entreprise qui s’appelle Vitaelia.

    Les exposants étaient au RDV, avec des offres de conciergerie d’entreprise, de restauration sur place, de massages assis, divers acteurs autour de l’ergonomie du poste de travail et des locaux. Et une multitude d’offre de coachs, consultants et formateurs sur la gestion du stress, la méditation, la sophrologie. Il y avait des offres autour de l’organisation de « team-building » et autre incentives.

    Je me suis aperçu que notre offre d’accompagnement autour de l’appreciative inquiry n’est pas encore à la mode chez les coachs, et que l’implantation de la psychologie positive a encore beaucoup de chemin à faire.

    Bien-sûr il y a avait des éditeurs avec leur best-sellers. Mais…

    Où sont les dirigeants de PME annoncés dans la brochure de présentation ? Si le bien-être en entreprise est sur toutes les lèvres des journalistes et dans les sites WEB des grandes entreprises. On peut constater que le bien-être en entreprise n’est pas encore entré dans la PME comme une priorité. Et pourtant les grands groupes, les multinationales y viennent.

    Pourquoi d’après-vous ? Simplement par altruisme ? Ce ne sont pas des Bisounours, voyons ! Parce que elles veulent un meilleur positionnement sur le marché. Parce qu’elles veulent plus de performance ! Parce qu’elles veulent augmenter leur rentabilité et … Elles se sont aperçu que pour avoir une place sur le marché, il faut :

    • Une belle intégration de l’entreprise dans le paysage économique et politique qui permet une meilleure pénétration du marché
    • Que l’entreprise véhicule une image de véritable acteur sociétal qui donne envie de mieux connaître les produits de l’entreprise
    • Que les salariés soient les premiers promoteurs de l’entreprise. Et qu’un salarié qui fait la promotion de sa boite est vraiment le meilleur vecteur de notoriété locale. ce qui facilite les recrutements de qualité.
    • Et parce qu’un salarié heureux travaille mieux et ne fait pas du présentéisme (voir mon article à ce sujet)
    • Parce qu’on ne peut investir sur les salariés que si ils sont fidèles or l’époque est plutôt axées sur les mercenaires.

    Alors ? Pourquoi les patrons de PME, ne considèrent pas le bien-être en entreprise comme une priorité ? Et si nous allions, leur demander ? Personnellement, il m’arrive lors des réunions de mon club d’entreprise de le demander, et la réponse est toujours la même : « La priorité est de conserver (ou de développer) nos marchés ! Le bien-être ce sera plus tard ! Je n’ai pas le temps pour ça »

    Etonnant non ? 

    Cela me fait penser à un marcheur qui devrait faire 5000 KM et qui me dirait : « Le confort de mes pieds ? Je verrai cela que j’arriverai, pour l’instant… je souffre et c’est normal »
    (Voir mon article à ce sujet : No Pain No Glory)

    Croyez-vous que ce soit à cause de la croyance qu’il faut souffrir pour gagner ? Ou bien simplement parce que ce ces patrons raisonnent à courte vue ? Comme si ils ne devaient faire que 10 KM et non 5000 KM. Car effectivement, marcher pendant 10 KM avec des chaussures qui font souffrir c’est « supportable », même si c’est inconfortable, alors que, marcher 5000 KM c’est « IMPOSSIBLE ! »

    Préparer l’avenir c’est d’abord se focaliser sur l’ »IMPORTANT ». Certains dirigeants d’entreprise (et aussi de pays d’ailleurs) devraient y penser plus souvent.  Au fait pour vous qu’est-ce qui est IMPORTANT ? Pour moi c’est la route vers mon capital le plus précieux …. LA CAPITAL BONHEUR.

     

  • Il marchait avec une ânesse qui s’appelait Modestine.

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    Sur le chemin de Stevenson (Lozère)

    Vous connaissez le chemin de Stevenson ?

    C’est un chemin qui traverse le Massif Central (France) et qui part de Monastier-sur-Gazelle (Haute Loire) et qui termine 220 Km plus loin à Saint-Jean-du-Gard. Robert Louis Stevenson, l’a parcouru en 12 jours avec une ânesse qui s’appelait Modestine. Personnellement je l’ai parcouru avec quelqu’un de modeste mais qui ne pouvait-être bâtée et qui est très chère à mon coeur puisque c’est mon épouse. J’ai beaucoup plus de chance que Stevenson et j’en suis heureux.

    Marcher est une activité qui me ressource régulièrement et je dois dire que les 30 minutes quotidienne de marche sur les hauts de mon village me font le plus grand bien chaque jour. En marchant je réfléchis. Je réfléchis à ma vie. Au points de changement de cap, aux aventures que j’ai vécues, aux gens que j’ai rencontrés, aux ânes que j’ai croisés et cela me remplit de joie et de bonheur.

    Ce matin, je regardais Paris en marchant et je me suis arrêté pour profiter de l’instant qui passait, en écoutant « Somewhere over the rainbow » chanté par Ella Fitzgerald… La Tour Eiffel, Les tours de la Défense dans le lointain et cette musique sous le ciel chargé de nuages, et ce fut un moment inoubliable !

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=J_t0udPYg8o]

    Je suis heureux de pouvoir partager cela avec vous. Alors, c’est quoi le bonheur ? Et surtout comment être heureux ?

    Robert Louis Stevenson a composé 12 règles et ce qui est remarquable c’est que ces règles, composées au cours du 19ème siècle, s’appliquent encore aujourd’hui :

    1. Décide d’être heureux. Apprends à trouver du plaisir dans les choses simples.
    2. Tire le meilleur parti possible de tes situations. Nul ne possède tout et tout le monde a une certaine tristesse mêlée aux plaisirs de la vie. Le secret consiste à rire plus qu’on ne pleure.
    3. Sois indulgent avec toi-même. Ne te prends pas trop au sérieux. Et ne crois pas que tu dois être protégé des malheurs qui frappent les autres.
    4. Ne te soucie pas des critiques. Tu ne peux plaire à tout le monde.
    5. Fixe tes propres normes et tes propres buts. Sois toi-même et explore tes propres limites.
    6. Fais ce que tu aimes faire, mais sans t’endetter.
    7. Ne cherche pas les ennuis. Les fardeaux imaginaires sont plus lourds à porter que les vrais.
    8. Débarasse-toi de tes rancoeurs. La haine, l’envie et la colère te rongeront de l’intérieur.
    9. Multiplie tes intérêts. Si tu ne peux voyager, parcours le monde par tes lectures.
    10. Ne te laisse pas terrasser par les regrets. Surmonte tes tristesses et tes erreurs et ne conserve que les leçons utiles qu’elles t’ont apprises.
    11. Fais ce que tu peux pour les gens moins fortunés que toi.
    12. Tiens-toi occupé. Quiconque est très occupé n’a pas le temps d’être malheureux.

    Ben, tiens donc ? On peut décider d’être heureux ? OUI… Alors qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=gGSJ9VgpXMg]

  • Le challenge dans notre vie est un des paramètres du bonheur

    6a00d834209e6353ef015432d76b57970cJ’ai pu constater depuis que je pratique de manière assidue l’appreciative inquiry, que chaque personne interrogée pendant la phase de découverte raconte une expérience quelle considère comme une réussite si celle-ci était associées à un défi qu’elle ressentait comme difficile et qui lui a permis d’exercer ses qualités de manière optimale.

    Tout d’abord un petit rappel sur l’appreciative inquiry s’impose. C’est une méthode d’accompagnement des équipes et des individus qui recherche le fonctionnement optimal d’un système et qui a été formalisé par David Cooperrider. Voir le livre de Jean Pagès à ce sujet : Le coaching avec la méthode Appreciative Inquiry. C’est une méthode qui s’appuie sur 5 phase et j’ai déjà commis un article à ce sujet précédemment.

    Ensuite pour éclaircir les choses qu’est-ce qu’un challenge ? Le véritable challenge est un objectif que je ne peux atteindre je reste simplement avec mes capacités actuelles et mes stratégies de base. Mais je peux l’atteindre si je change quelque chose.

    Alors, c’est simplement un objectif inatteignable ? NON !

    C’est plus que cela. C’est un moyen de grandir ! C’est un moyen de me dépasser. De passer au niveau supérieur, en m’appuyant sur mes qualités et mes talents. Il a la particularité de me mettre dans un état émotionnel qu’on appelle le flow (ou flux en Français). Vous voulez en savoir plus sur cet état ?

    (Extrait d’un article de Wikipedia)

    Csikszentmihalyi a identifié les caractéristiques accompagnant et décrivant l’expérience du flow. Ce sont les suivantes :

    1. Objectifs clairs : les attentes et les règles régissant l’activité sont perçues correctement et les objectifs fixés sont atteignables avec les compétences de l’acteur
    2. Équilibre entre la difficulté de l’activité et les compétences de l’acteur (l’activité n’est ni trop facile ni trop difficile, elle constitue un défi motivant)
    3. L’activité est en soi source de satisfaction (elle n’est donc pas perçue comme une corvée)
    4. Haut degré de concentration sur un champ limité de conscience (hyperfocus)
    5. Une perte du sentiment de conscience de soi, disparition de la distance entre le sujet et l’objet
    6. Distorsion de la perception du temps
    7. Rétroaction directe et immédiate. Les réussites et difficultés au cours du processus sont immédiatement repérés et le comportement ajusté en fonction.
    8. Sensation de contrôle de soi et de l’environnement3

    La réunion de tous ces phénomènes n’est pas nécessaire pour conduire au flow. Les 3 premiers décrivent des caractéristiques de l’activité propices au flow, les 5 derniers décrivent plutôt l’état de conscience modifié qu’implique le flow.

    Voir le reste de l’article sur Wikipedia.

    Vous pouvez aussi vous procurer le livre de Mihaly Csikszentmihalyi  Vivre : La psychologie du bonheur

    Et alors ? Vous que considérez-vous comme une réussite dans votre vie ?

    • Vos enfants : Un beau défi non ?
    • Votre profession : Comment avez-vous évolué ?
    • La réussite à un examen ?
    • Le passage d’un concours ?
    • Le chemin de Compostelle ?
    • Le RE-démarrage suite à une maladie grave ?

    Racontez-nous vos réussites.

  • Le monde a-t-il un sens ?

    sens obligatoireUne discussion « au coin du feu » pendant la chute de grêle de ce matin sur Saint-Prix, a tourné au drame existentiel.

    « Nous faisons des choses dans la vie mais pourquoi faire ? Où allons-nous ? A quoi est-ce que cela sert ? » Et il continuait sa litanie de questions avec le regard dans le vague.

    « Attention ! lui dis-je, Tu vas mal tourner si ça continue tu vas me sortir les trois questions fondamentales de l’humanité. D’autres avant toi s’y sont essayé. Par exemple au lieu de poser les questions, qui suis-je ? D’où est-ce que je viens ? Et où vais-je ? Pierre Dac y répondait « Je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne ! » Quant à Pierre Desproges que j’aime beaucoup comme tu le sais, lui il posait les questions sous cette forme : « Où est dieu, que fait la police ? Quand est-ce qu’on mange ? » « 

    Il me regarda, interloqué, « Il faut que tu tournes tout en dérision ! c’est une manie chez toi! »

    Je lui souriais, « je comprends, ce n’est pas simple que de se retrouver à 45 ans et plus devant des questions si profondes, que le sens de notre vie s’en trouve posé en terme aussi manichéens. « La vie a-t-elle un sens ? »

    Je pense que certains te parleraient là, de dieu, de spiritualité, de conscience universelle, où je ne sais trop quoi. je vais te donner, la réponse que j’ai trouvé sur la route en marchant, en vivant chaque jour avec les miens. Bien-sûr, ce n’est pas une vérité, c’est simplement, ma croyance. Chacun d’entre-nous a ses croyances, et il construit son monde avec celles-ci, car nos croyances se vérifient par l’expérience. Alors, est-ce que le monde a un sens pour moi ? NON !

    Ou plutôt, je vais aller un peu plus loin, est-ce que ce sens, nous est imposé par une entité quelconque ? C’est là que je pense que non. Comment je le sais ? Parce que j’ai rencontré diverses religions, et j’ai trouvé « la mort et la peur de la mort » ou sinon, « l’enfer et la peur de l’enfer« , j’y ai rencontré aussi « le paradis et l’espoir d’une vie meilleure, éternellement belle et bonne. »

    Et surtout j’y ai rencontré des personnes qui en parlent qui y croient et sont alignées, et d’autres qui tuent en suivant les mêmes principes de leurs religions. En regardant l’histoire, j’ai pu m’apercevoir que les guerres de religion ont dévasté la terre en faisant miroiter aux hommes un paradis ailleurs ….

    Alors le monde aurait un sens obligatoire vers la guerre et la religion ?

    Sur le chemin de la vie (Le Camino que je continue chaque jour), je crois aujourd’hui que « le sens que le monde a », est en chacun de nous ! Le monde a le sens que nous lui donnons, nous les humains, avec nos réussites et nos échecs. Avec le progrès haïssable et le progrès qui nous soutient. La perfection du bonheur paradisiaque n’est pas pour moi. Car je sais maintenant que si l’on apprend pas l’échec on échoue à apprendre à vivre. Alors ? Quoi ? Rien n’aurait de sens ?

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    Et si maintenant j’acceptais ma finitude. Si j’acceptais que ma vie a une fin. Que le bonheur passe, comme une brise sur ma joue, et que seule la plus grande conscience me le fait ressentir et percevoir. Comment ne pas rater ce souffle d’air si vivifiant qu’est le bonheur de vivre un instant avec vous ? Avec toi, et tes questions ?

    Le monde a-t-il un sens ? Oui pour moi… Il a le sens du vent du bonheur, après lui il peut y avoir la bise du malheur, avant lui la tempête du chagrin. Qu’importe. Je dois simplement être prêt à accueillir chaque instant qui passe. A accueillir chaque échec comme une invitation à apprendre la vie.

    C’est parce que la nuit existe que je sais que la lumière éclaire le jour. C’est parce je connais la peine, que je peux mieux apprécier le bonheur.

    Quel est le sens que tu donnes au bonheur ? La recherche du paradis pour plus tard ? Ou simplement l’acceptation de ce cadeau que tu as reçu un jour de tes parents : LA VIE !

    Vivez et soyez heureux, ou malheureux, mais surtout faites en quelque chose qui ai du sens. Comme le dit Viktor Frankel, le papa de la Logothérapie  : « Entre le stimulus extérieur et la réponse que l’on donne, on a la liberté de choix« 

    Alors où en êtes-vous sur le chemin de la vie ? je vais vous aider …. regardez à droite voilà où vous êtes. 😉

  • Les vacances, un bon moment pour faire le point.

    CroisementVous allez partir en vacances ? c’est génial, non ? Un peu de calme, ou du farniente, où des vacances en marchant, voire un beau voyage en vélo, pourquoi pas ? Et si vous transformiez vos vacances en « vacances intelligentes » ?

    Les vacances c’est aussi le moyen de faire le point sur sa situation personnelle. Globalement la méthode qu’utilisaient les bâtisseurs de cathédrale peut éclairer notre construction de vie, car finalement construire sa vie n’est pas une simple action de construction ? Certains pensent que les plans sont déjà fait et qu’ils peuvent uniquement choisir de trouver la voie qui lui est destinée, d’autres pensent que les plans sont à faire et que seul le hasard dirige les choses et qu’ils doivent sortir du chaos par leur propre volonté. Mais tous peuvent à un moment où à un autre faire le point !

    Je résume les 5 phases du travail d’un bâtisseur :

    1. La première phase est la phase de la découverte et de l’extraction de la matière première. C’est un travail d’extraction de la pierre « brute ». C’est un travail qui se fait avec vigilance et persévérance, car la pierre est fragile et peut se fendre si on n’y prends garde. c’est un travail où celui qui commence le travail va devoir aller au fond de ses ressources internes, dans le silence. Rechercher qu’elle type matériau sont sur sa route, car c’est cela qui va déterminer avec le climat environnant le type de bâtisse à construire. Et oui on ne construit pas le même type de maison au Maroc où la pluie est plus rare et dans le nord de la France avec ses maisons en briques, où en montagne où la neige abonde ainsi que la pierre avec ses maisons aux toits pointus et leurs murs épais, ou les chalets canadiens. Ici nous devons creuser au fond nous pour découvrir tous nos talents. La volonté et le discernement sont à l’oeuvre 😉
    2. La deuxième phase est la phase de planification et du choix du lieu de construction. C’est la phase où l’on dessine la maison à construire ou on essaye de retrouver le dessin que l’architecte nous à fait, pour ceux qui pensent que tout est écrit, mais finalement cela revient au même dans les faits. Cela nécessite ouverture d’esprit et méthode dans la salle du trait, où se dessine notre vie. A la règle, notre capacité à avoir le compas dans l’oeil. C’est une phase où il ne faut pas oublier la direction de nos travaux, c’est là que le choix de l’objectif va devenir pour nous une règle de vie.
    3. Apporter les matériaux sur le terrain est le but de la troisième phase. C’est souvent ici que le bât blesse car nous ne sommes pas obligés de construire notre maison sur place, nous pouvons « choisir » le lieu si nous avons les moyens de déplacer la pierre. Par exemple, quel est l’effet levier qui va nous permettre de réussir à travailler moins pour gagner plus ! 😉
    4. C’est la phase de construction proprement dite. C’est là que l’on va élever les murs que l’on va vérifier que tout est d’équerre ! C’est la phase qui est souvent privilégiée et malheureusement sans les phases précédentes c’est comme si on donnait un coup d’épée dans l’eau. Et sa la phase suivante, c’est… pareil… Toutes les phases sont utiles.
    5. La cinquième phase est la phase où l’on fait le point. C’est celle du retour sur soi, la phase où l’on peut lisser les murs. C’est la phase  des vacances où les mains dans les poches, on peut admirer ou vérifier le travail accompli. C’est le moment où l’on peut s’apercevoir que l’on a une envie d’agrandir sa maison, où l’on voit que le travail fait peut-être fait plus simplement qui sait ? C’est travail indispensable que l’on fait pendant les « vacances ». car les vacances ne sont pas un moment où l’on est « absent » en laissant sa place vacante dans le monde. Nous sommes toujours dans le monde. la différence c’est que le travail est fait avec les mains « vacantes » ou vides ! C’est un moment aussi où l’on peut décider d’ajouter à ses talents d’autres compétences, d’autres points forts.

    Alors vous partez en vacances ? C’est génial non, Profitez-en pour faire le point ! Pourquoi pas avec un coach, durant le mois d’août ? En 4 séances vous ferez un véritable saut quantique c’est à dire un saut immédiat et en plus « non réversible » car cela c’est l’effet coaching.

    Vous pouvez aussi en profiter pour apprendre la PNL et/ou l’hypnose avec moi, ou avec d’autres, bien-sûr, et cela me ferait plaisir de vous voir dans mes locaux du 10 au 19 août pour la formation de praticien PNL et praticien hypnose.

    Et maintenant je pars marcher quelques jours sur les chemins du mont Lozère, pour faire moi-même ce point, suis-je en vacances ? oui ! Mais je ne laisse pas ma place vacante dans le monde… Et la maison continue de vivre au rythme des enfants et des petits enfants. 🙂

  • Il n’y a que le premier pas qui coûte… Mais vous ne savez pas ce qu’il coûte…

    PierreSelon le vieil adage populaire : « il n’y a que le premier pas qui coûte… » Mais vous ne savez pas encore ce qu’il coûte!

    Ma petite fille vient de faire son premier pas. Je l’ai observé et j’ai continué à apprendre, c’est merveilleux ce que je peux apprendre de mes jeunes.

    Dans ce premier pas, il y a la peur !

    Pour faire son premier pas elle a dû à partir d’une position d’équilibre, se déséquilibrer, se lancer en avant. Il faut en effet, pour marcher, partir de la vitesse nulle, vitesse apparente, bien sûr, pour atteindre la vitesse de déplacement. Or deux forces agissent pour empêcher ce mouvement : la pesanteur et l’inertie.

    Il faut apprendre à maîtriser la pesanteur tout d’abord. Cela peut se faire même à l’arrêt. En lâchant ses jouets, elle a pu s’apercevoir que ceux-ci tombaient, elle-même a pu tomber à l’arrêt.

    Mais pour l’inertie c’est un autre problème, le phénomène est lié au mouvement et sans la marche, sans le déplacement « rapide » de la marche, comment connaître l’inertie. Elle ne connaît pas donc il ne peut pas appréhender le danger lié à ce phénomène. Pour elle, effectivement le premier pas coûte, car elle a peur de la pesanteur et du déséquilibre. elle a peur de chuter. Mais elle ne savait pas, qu’un autre danger lié à l’inertie la guettait.

    Le premier pas fait, elle a enchaîné rapidement avec un deuxième mais ce n’est qu’au troisième qu’elle a recouvré l’équilibre perdu. Ca y est, elle marche !

    Elle vient d’acquérir un degré de liberté supérieur ! Elle est heureuse, et ses parents aussi. moi aussi je jubile, car ma petit fille marche ! Maintenant que d’autres danger sont là, près d’elle, car la chute est inévitable au début. Alors plus elle ira vite dans son déplacement et plus ce danger sera grand à cause de l’inertie.

    Que lui coûte ce premier pas ?

    Elle n’est plus le bébé qui attend elle est devenu celle qui peut agir. Elle peut maintenant aller vers le feu de la cheminée, ouvrir les portes, enfin certaines, celles qui sont à sa portée. Ce premier pas lui apporte le danger par la liberté. Elle est inconsciente de cela mais elle est fière d’être reconnue par sa famille comme l’une des leurs. Elle est petite, mais il est debout, elle accède au rang d’humain par la station debout. Au dessus du chat, enfin !

    Et nous ? Que nous coûte ce premier pas ? Que d’inquiétudes en perspective ! Que de barrières, devons nous dresser, devant elle. Mais c’est pour sa sécurité, pensons-nous ! Ce premier pas ne coûte pas qu’à celui qui le fait mais aussi à son entourage!

    Par analogie, dans notre vie, nous avons d’autres premiers pas à faire. Personnellement, combien de premier pas j’ai fait ?

    Un jour, j’ai quitté la maison de mes parents. Puis, plus tard je me suis marié. J’ai eu mon premier enfant. J’ai eu un deuxième enfant puis d’autres encore et chaque fois c’était un « premier pas » vers une nouvelle aventure. J’ai « repris » ma vie en main après le décès de mon épouse, puis… Je me suis encore marié, et c’était aussi un nouveau « premier pas ». J’ai eu d’autres « premiers pas » avec d’autres naissances… Un divorce, qui fut un dernier pas ?… Non ? Un premier pas vers une autre vie…

    J’ai eu la parenthèse de ma vie du « Camino de Santiago » (chemin de St Jacques de Compostelle, avec ses 5000 km en 5 mois et qui commence par …. « UN PREMIER PAS »

    Puis je me suis encore une fois lancé dans l’aventure extraordinaire de la vie à deux par mon 3ème mariage… que je vis aujourd’hui. Et oui, j’en ai fait des « premiers pas »… J’ai fait aussi le premier pas du travail à la découverte de moi-même…

    Il m’a coûté ce premier pas. Mais aujourd’hui je peux dire qu’il ne me coûte plus. Aujourd’hui, je vis autre chose.
    Que de travail au début, que de recherche, comme je le disais moi-même « je suis au stade de l’éponge, j’absorbe tout »… je lisais et me gavait de nouvelles connaissances pour moi, de la PNL, L’hypnose, le coaching, l’EMDR,etc…  Maintenant il faut restituer.

    Que puis-je recevoir si ce n’est ce que je peux « me » donner et donner aux autres?

    Personne ne peut marcher pour moi, personne ne peut vivre pour moi. Il ne suffit pas de « savoir », il ne suffit pas de « croire » mais il faut « vivre » pour connaitre !

    Le pas vient du passage.

    La naissance est un passage, et la mort en est un autre. Entre ces deux passages, je suis passé par le cabinet de réflexion, la terre, la mort, puis les autres voyages.

    Enfin j’ai reçu un peu de lumière, comme à la naissance ? Oui je peux le dire maintenant c’est une seconde naissance, une porte franchie mais c’est l’action de passer qui importe, et que la porte est étroite !

    Elle ne laisse pas de place aux idées reçues. Je dois laisser l’écorce qui me colle à la peau. Mais le travail n’est pas le chemin, la joie de la vivre la vie est mon chemin aujourd’hui.

    La porte étroite ne permet pas de garder sur soi toute les « avoirs » et je dois passer de l’avoir à l’être. Je dois laisser ce qui me pèse, et me colle à la terre, à la porte de ma nouvelle vie.

    Par analogie avec ma petite fille, j’ai deux forces qui s’opposent à mon avance.

    Le poids de la vie, les obligations professionnelles, la vie de tout les jours, mais je ne veux pas rester sur place, je veux avancer. Le poids de la vie « quotidienne » est lourd, mais ce poids, je le connaissais avant de choisir ma nouvelle vie. Je pouvais l’appréhender comme le poids pour le petit enfant.

    La deuxième force l’inertie, elle, je ne la connaissais pas. L’inertie des idées reçues, l’inertie liée à la découverte sans cesse plus difficile. Plus j’avance et plus je ressens cette inertie. La résistance, est en augmentation exponentielle avec ma progression. Plus je veux avancer vite et plus cette force est grande. Je sais maintenant que nos croyances se justifient réellement par l’expérience, et se renforcent et se protègent les unes les autres.

    Chacun d’entre-nous, avance à sa vitesse, je ne dois pas m’épuiser inutilement. Ma résistance croit avec le temps. Bientôt je pourrais courir. Maintenant je dois me contenter de marcher, et c’est déjà difficile.

    Dans l’étude de ma spiritualité, j’ai appris. J’ai trouvé des limites. Je n’ai pu lors de ma première épreuve, faire le travail que je m’étais demandé. J’ai du prendre sur moi et j’ai appris de mon échec, et de mes échecs. Chaque échec à permet de mettre en cause chacune de mes croyances limitante et le travail continue, chaque jour en face de celles-ci.

    Je me suis retrouvé ensuite en des lieux, sans l’obole pour la veuve, c’est à dire sans rien à donner celle qui en a besoin, car je n’étais pas assez riche intérieurement ! L’humilité doit se vivre. Les limites s’apprennent. Les limites viennent du bon usage du compas. (Voir mon article sur j’ai perdu le sens de la mesure)

    Mais il y a loin de l’intention à la réalisation.

    Au début de mon apprentissage, j’ai du apprendre le silence. Au début, c’était facile. L’écoute est facile sur un temps court, mais le temps passe et les questions viennent à l’esprit naturellement. Et malgré mon envie de poser des questions, je me suis tu.

    J’ai entendu un autre adage populaire qui disait « Il n’y a pas de mauvaises questions mais seulement de mauvaises réponses« . Mais pour que la réponse apporte le grain qui va germer en nous, la question doit creuser le sillon correctement. Or je ne savais pas, poser la question. Maintenant, j’ai appris, et j’en ai fait mon métier : « Poseur de question » c’est à dire coach professionnel.

    Quand je suis avec mes pairs, je peux partager, et quand je suis seul, je vis ma transformation.

    Chaque pas est plus difficile, car le poids du vieil homme est toujours plus lourd, l’inertie est la loi qui me pèse. Ne pas aller trop vite sur le chemin sous peine de ne pas savoir s’arrêter ! Pas d’accélération trop brutale sous peine, de me faire le coup du lapin. Le coaching harmonique ? Whouaouuuu…

    Que l’harmonie et la beauté orne ma vie, pour que je puisse mettre ma force au service de la sagesse… et tout est dire… Il ne reste qu’à faire … le premier pas… Et maintenant j’ai une idée de ce que cela coûte. 😉

    Allez pour le plaisir … Jade en action :

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    Bon voyage Jade 🙂 !

  • S’il n’y a pas de solution, il n’y a pas de problème…

    6a00d834209e6353ef013485361481970cCertains parmi vous ont pu lire que c’était un principe Shadok : Quand il n’y a pas de solution, il n’y a pas de problème. Et bien oui les Shadoks, effectivement, l’ont prise à leur compte et ce n’est pas parce que les Shadoks l’on adopté qu’un principe serait fondamentalement risible et non applicable.

    Je vous rappelle que d’autres principes Shadoks ont été appliqué par des grands de ce monde comme : Plus ça rate et plus ça a de chances que ça marche ! 

    • Thomas Edison, avec tous les essais pour inventer la lampe à incandescence, à qui l’on demanda où en êtes-vous et qui répondit : « Je connais 4000 manières de ne pas y arriver, donc j’avance ! »
    • Mickael Jordan avec sa réponse lors d’une interview, à la question « Pourquoi êtes-vous un si grand champion ? » Il répondit : Parce que je rate 200 panier par semaine !

    Bon alors revenons à « S’il n’y a pas de solution, il n’y a pas de problème »  et développons un peu…

     Marc Aurèle disait un truc comme : « Mon dieu, donne moi la force de supporter ce qui ne dépend pas de moi, le courage de changer ce qui dépend de moi et la sagesse de faire la différence entre les deux. »

    Et voilà une clé qui nous vient des stoïciens eux-mêmes !

    Si un problème se pose c’est que vous n’arrivez pas à la solution, alors ?

    Alors si vous trouvez la solution le problème disparait de fait.

    Si vous ne la trouvez pas, vous la cherchez et vous continuez à avoir le problème. Mais imaginons que la solution n’existe pas, alors … Vous avez un problème à résoudre que vous ne pouvez pas résoudre et donc cela devient une réalité qui ne dépend plus de vous… et je vous renvoie à Marc Aurèle ! Et donc il n’y a plus de problème, effectivement ! Le seul problème restant est le pouvoir que vous avez d’accepter la nouvelle donne.

    Perdre son père n’est pas un problème en soit, car il n’y a pas de solution… C’est de ne pas faire son deuil qui est un problème car la je pose en croyance personnelle que c’est possible de faire son deuil…. et donc il y a une solution envisageable….

    Donc avoir un problème c’est espérer qu’une solution existe !

    Puisque si vous appliquez la solution le problème n’existe pas et si il n’y a pas de solution le problème n’existe pas non plus !

    Conclusion et si au lieu de s’occuper du problème nous nous occupions de la solution que nous envisageons… Autrement dit si nous nous focalisions sur notre objectif, cela changerait quoi ?

    Certaines de croyances sont neutres, d’autres sont ressources et certaines sont limitantes… Pouvez-vous envisager de changer de croyances ?

     Exemple 1 :

    • « Je crois que la carotte souffre dans l’eau bouillante » donc je ne mange plus de carotte dans le pot au feu !
    • Puis-je changer de croyance ? Et si je croyais que « la carotte ne souffre pas car elle n’est pas équipée pour souffrir, en effet elle n’a pas de système nerveux » alors ?
    • Ouf … Je peux à nouveau faire du pot au feu….

     Exemple 2 :

    • « Si je ne me connais pas parfaitement, je ne peux pas être heureux »… Croyez-vous que cela soit ressource ? Vais-je être heureux un jour ?
    • Puis-je changer de croyance ? Et si je croyais que « l’important c’est le voyage plutôt que le but… C’est en découvrant qui je suis au fur et à mesure j’accède au bonheur »…
    • Ouf le bonheur commence aujourd’hui !

    Ces deux exemples permettent de comprendre que le point de vue duquel nous partons oriente nos actions.

    « Là où nous focalisons notre conscience nous focalisons notre énergie »

    Je préfère me focaliser sur là où je veux aller plutôt que de me focaliser sur le problème… Et vous ?

    Bien à vous
    Pierre