Étiquette : confiance en soi

  • Il y a une chance que ça marche…

    Il y a une chance que ça ne marche pas… J’ai peur de passer à l’action ! Que faire ? Je ne suis pas sûr de moi. Le problème c’est que je manque de confiance en moi ! Oui c’est çà !

    Vous connaissez mon point de vue sur ce sujet ? Nous inversons la chaîne de causalité quand nous tenons ces propos. En effet ce n’est pas parce que je n’ai pas confiance en moi que je ne fais pas les choses, mais l’inverse ! C’est parce que je ne fais pas les choses que je n’ai pas confiance en moi. 😉 (Voir l’article sur « Passer à l’action et confiance en soi » ).

    Aujourd’hui je vais juste parler de la première phrase de cet article « Il y a des chances que ça ne marche pas ! ». Cette phrase cache une réalité réellement positive. En effet s’il y a une chance c’est qu’il y a une chance que ça marche ! Sinon je dirai, il est sûr que ça ne va pas marcher. Alors ?  Si on essayait ?

    Imaginez la situation suivante : « Un jeune homme de 20 ans est au chômage. » Facile à imaginer, non ? Vous n’y arrivez pas ? Alors, allez visiter la mission locale la plus proche de chez vous, et vous n’aurez même pas à imaginer, ce sera une réalité concrète. LOL.

    J’en ris, mais je trouve cela très triste ! À 20 ans, dans la force de l’âge, être au chômage est une insulte à notre intelligence. Pourtant, cela s’explique facilement… Mais ce n’est pas le sujet de cet article…. Je pars de cette situation, car je rencontre dans mon cabinet les conséquences de ce fait. Des jeunes de 20 ans qui viennent me voir parce que… Ils n’ont pas confiance en eux… Bouuhhhh…. On recommence ? NON ! Vous l’allez voir, dans la suite.

    Quand je commence mon questionnement par « Que faites-vous pour travailler ? » Souvent la réponse est je réponds à des annonces par email et je n’ai pas de réponse.

    Et quand je demande, « avez-vous essayé d’utiliser votre réseau relationnel?  » La réponse est toujours… « Non, parce que j’ai peur que cela ne marche pas… » Et moi de répondre … Si il y a une chance que ça ne marche pas, il y a donc une chance que ça marche… Effectivement ! Vous ne pensez pas ?

    Souvent alors, ils me disent, « oui ça peut marcher, mais si ça ne marchait pas ? »

    Alors je vous propose d’y réfléchir 2 secondes…

    Cas 1 :

    1. Vous êtes au chômage
    2. Vous avez peur de l’échec
    3. Vous essayez par tous les moyens possibles
      • Avec votre réseau relationnel,
      • Les petites annonces
      • Pôle emploi
    4. Ça marche ? Sautez au point 6 sinon passez au point 5
    5. Vous êtes au chômage – Retour au point 2
    6. Vous n’êtes plus au chômage
    7. Votre confiance en vous augmente
    8. Votre estime de vous augmente

    Cas 2 :

    1. Vous êtes au chômage
    2. Vous avez peur de l’échec
    3. Vous n’essayez rien parce que vous avez peur de l’échec
    4. Votre confiance en vous chute
    5. Votre estime de vous chute
    6. retour au point 1

    Vous en concluez quoi ? 

    Pour comprendre vraiment ces deux cas, il faut bien comprendre que le point 2  « Vous avez peur de l’échec » est toujours là ! Nous avons tous peur de l’échec… Sauf les inconscients… La différence c’est le point 3… « J’essaye ou non »…

    Si ça ne marche pas, je peux recommencer ! Et cette boucle peut-être, recommencée autant que nécessaire… Et si ça marchait ?

    Oui c’est difficile ! Oui ça fait mal… Est-ce une raison par abandonner avant d’avoir commencé ? Et si vous n’avez pas assez d’énergie ? Écoutez grand corps malade… Puis allez voir un praticien ACT… Vous connaissez ACT ? (thérapie d’acceptation et d’engagement)… Il faut accepter de souffrir… Ça peut chemar !

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=fDbKhnpIrw0&w=560&h=315]

     

     

  • Passer à l’action et la confiance en soi

    Beaucoup, vous avez dit beaucoup ? OUI ! Je le dis… BEAUCOUP de personnes qui viennent me voir parce qu’elle procrastinent et n’arrivent pas à se mettre en action, me tiennent les propos suivants.

    Extrait de dialogue.

    • (Client) Je n’arrive pas à passer à l’action.
    • (Moi) Et comment ça se passe ? Pouvez-vous me donner un exemple ?
    • (Client) Voilà je veux faire XXXX (une action) et je n’y arrive pas… C’est parce que je n’ai pas confiance en moi !
    • (Moi) Cette action est difficile à poser ?
    • (Client) Non pas vraiment, mais je ressens des émotions tellement désagréables, que je n’y arrive pas.
    • (Moi) Et vous ressentez quoi exactement ?
    • (Client) Je ne sais pas, mais je n’ai pas confiance en moi. Ça c’est sûr…
    • (Moi) Alors que se passerait-il si vous posiez cette action ?
    • (Client) ?? (silence) Je ne sais pas !
    • (Moi) C’est important pour vous de le faire ?
    • (Client) Oui, parce que cela changerait ma vie.
    • (Moi) Cela changerait quoi ?
    • (Client) Tout, mais de toute façon, je n’y arriverai que quand j’aurai confiance en moi…

    Je vais arrêter ici cet échange assez éclairant sur la situation. La personne veut poser une action et ressent des émotions désagréables. Mais elle ne veut pas les ressentir. Elle se dit que si elle avait confiance en elle, elle ne ressentirait pas ces émotions désagréables.

    Et si on parlait un peu de cette confiance en soi. C’est quoi ?

    La confiance en soi est une émotion que l’on ressent face à une situation ou l’on ne met pas en cause ses capacités à faire. En fait, on imagine que l’on est capable de faire face à la situation, le doute est absent, et nous nous sentons dans le confort. Cela signifie que nous nous sentons capables d’aller au bout de notre action avec les ressources, les qualités et les points forts que nous avons. Le danger n’est pas complètement absent, mais nous nous sentons capables d’y faire face.

    Que se passe-t-il si nous n’avons jamais affronté de situation de ce type ? Alors à ce moment, le doute peut apparaitre, plus ou moins facilement en fonction de notre capacité à savoir que nous sommes capables de nous adapter à la nouvelle situation. Plus nous avons affronté ce genre de situation, plus c’est facile pour nous d’imaginer une issue favorable.

    Bien sûr, les situations nouvelles ne manquent pas dans notre vie quand nous sommes jeunes. Et chaque situation nouvelle ne met devant le même problème… Vais-je savoir passer au-dessus des problèmes nouveaux. Et la réponse est … « Je ne sais pas ! » et « pourquoi pas ? » ou alors… En fonction de nos schémas de fonctionnement, il peut y avoir un stress, très grand… Et une réponse de type…. « Pas possible » ou « trop risqué » peut apparaitre, si nous avons un schéma de type « L’échec est interdit ! » ou « Je confonds la faute et l’erreur »

    Nous pouvons nous apercevoir que beaucoup de facteurs entrent en ligne de compte, et un des facteurs les plus importants est notre capacité à accepter de « se planter » et notre expérience des situations nouvelles où nous avons tenté une action avec une issue potentiellement positive. Et sinon nous avons corrigé nos actions en posant de nouvelles actions qui finalement vont aller vers une réussite.

    Il est clair qu’un des principes à prendre en compte est : « Accepter mes échecs pour ce qu’ils sont : un apprentissage de ce qui ne marche pas ! »

    En tenant compte du principe suivant : « je refais la même chose il y a de grandes chances que le résultat soit le même ! »

    Et là apparait le principe Schadok suivant :

    shadok2

     Où va-t-on avec ces raisonnements ?

    Si je tiens compte des facteurs indiqués ci-dessus :

    • Plus je pose d’actions, plus je vais avoir d’expériences
    • Si je change d’actions en fonction de mes échecs, je vais aller vers un plus grand pourcentage de réussite
    • Plus je vais avoir de réussites, plus je vais avoir la certitude que je suis capable de m’adapter
    • Plus je vais donc avoir confiance en moi !

    CQFD ! (Ce qu’il fallait démontrer !)

    Dans l’échange initial entre mon client et moi… On peut constater que le client met la charrue avant les boeufs !

    Ce n’est pas parce qu’il n’a pas confiance en lui qu’il ne pose pas d’action… mais parce qu’il ne pose pas d’action qu’il n’a pas confiance en lui. Dommage hein ?

    Les émotions que je ressens dépendent aussi des actions que je pose, et des situations dans lesquelles je me trouve. Si je reste dans le confort, je ne ressens pas d’émotions désagréables, à priori, mais je ne fais pas d’action qui pourraient changer ma vie, et donc je m’incapacite à changer ! Or changer sa vie, c’est vivre, tout simplement. Parce que la vie est le changement. Donc, je m’interdis de vivre pleinement ma vie. Et je m’en veux quand je m’en aperçois, car je me trahis indirectement… Et comment voulez-vous avoir confiance en quelqu’un qui vous trahit en vous empêchant de vivre ?

    Donc en refusant de sortir de ma zone de confort…  Je vais vers la construction d’un manque de confiance en soi…

    En conclusion :

    C’est en acceptant de poser des actions qui me sortent de ma zone de confort que je peux augmenter ma confiance en moi…

    Ça vous tente ? Un peu d’émotion désagréable pour une vie pleine de sens ?

    Attention au piège de la confiance en soi… C’est une belle excuse pour ne rien faire… Bouuuhhh, cela m’enlève encore une excuse… Si ça continue, je vais être obligé d’être heureux. Ben mince alors, on ne peut plus être malheureux tranquille ?