Étiquette : conscience

  • Ce qui se conçoit bien…

    stroumpf« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement – Et les mots pour le dire arrivent aisément. » cette citation de Nicolas Boileau-Despréaux a pris tout son sens lors d’une soirée que j’ai vécu dernièrement. Ma mère me disait souvent cette phrase et elle ajoutait « In cauda Venenum » (Le venin est dans la queue) quand elle lisait mes rédactions et que j’étais enfant.

    Pour certains d’entre-nous tout est important aussi ils ne peuvent pas « réduire » leurs présentation à l’essentiel puisque tout est essentiel. Et du coup le message est noyé dans un « bruit » de fond. Si pour d’autres ce bruit de fond est signe de travail et qualité. Pour les plus avertis d’entre-nous, ce bruit nuit à la clarté de la présentation ou de l’exposé.

    A la fin de cette soirée, où deux orateurs s’étaient exprimés. J’ai fait un test où j’ai posé quatre questions à beaucoup de participants (plus de 80% des présents) :

    1. L’exposé 1 était sobre, simple et présentait un protocole de travail de manière structurée et ne nécessitant aucune connaissance préalable. Puis un acronyme récapitulant la méthode.
    2. L’exposé 2 était avec de nombreuses références et exemples citant les sources et les origines du travail fourni, puis présentait un outil complexe nécessitant une connaissance approfondie de la PNL et un protocole de travail nécessitant une connaissance approfondie de l’hypnose. Pas de conclusion.
    • Question 1 : Quel était l’exposé qui démontrait le plus de travail ? – Réponse : 2 (95%) – 1 (5%)
    • Question 2 : Qu’avez-vous retenu de chaque exposé ? – Réponse : J’ai bien retenu le premier et Je dois lire le 2ème à tête reposée
    • Question 3 : Pouvez-vous utiliser ce que vous avez retenu de l’exposé 1 – Réponse : Oui 100%
    • Question 4 : Pouvez-vous utiliser ce que vous avez retenu de l’exposé 2 – Réponse : Non 100%

    Bilan de cette mini-étude :

    • L’exposé 1 : « Ca va me permettre de mettre un outil au service des objectifs de mes clients »
    • L’exposé 2 : « Je crois que je vais aller me former à la PNL et à l’hypnose avant d’aller plus loin dans le coaching »

    Et hop ! CQFD (Ce qu’il fallait démontrer…)

    Si vous voulez avoir une belle notoriété et vendre de la formation alors soyez le plus « abscon » possible avec des références extrêmement pointues et une multitude de détails qui prouvent que vous avez la connaissance et que votre interlocuteurs est nul. Puis offrez lui un cadeau inexploitable sans formation, pour qu’il vous achète celle-ci.

    Bonne stratégie marketing non ? Mais cela ne permet pas de devenir coach mais … formateur et vendeur de formation ! (et quel vendeur !) Combien d’entre-nous (les coachs) font cela ?

    Personnellement, je pense que celui qui permet lors de ses exposés, de rendre simple (pas simpliste, bien-sûr) ce qui est compliqué, est celui qui a produit le plus de travail personnel. Et c’est vraiment là que l’on peut percevoir la profondeur du coaching dans cette phrase de Villiers de Lisle-Adam : « Je n’enseigne pas, j’éveille ».

  • Le rôle des rituels dans notre vie.

    6a00d834209e6353ef0147e1b1cf35970bQuand on se questionne sur la nature du bonheur, on en arrive souvent à confondre bonheur et réussite. Or les études récentes sur la psychologie positive nous le prouve de manière scientifique maintenant réussite ne signifie pas bonheur. La réussite matérielle (avoir du fric) ne signifie pas « Je suis heureux ». Bien entendu quand la manque de revenus est criant, il nuit à la qualité de notre vie et alors le manque de fric, signifie bien déficit de bonheur mais l’inverse n’est pas vrai.

    Les études de Daniel Kahneman, prix Nobel d’économie, n’ont mis que peu d’argument en faveur d’un lien hypothétique entre richesse et bonheur. Les individus ayant des revenus supérieurs déclarent vivre à peine plus de moments heureux que les autres, voire même à contrario, ils sont plus tendus et ne consacrent que peu de temps aux occupations agréables. On peut s’étonner du fait que certains deviennent riches et se mettent à déprimer. Combien de personnes après avoir réussit, sombrent dans la dépression, l’alcool ou la drogue ?

    Pour qu’il y a bonheur il faut qu’il y ait :

    • Plaisir (bénéfice immédiat)
    • Sens (bénéfice futur)

    C’est nécessaire sans être suffisant, et il faut bien commencer par quelque chose. Alors si nous nous penchions aujourd’hui sur ces paramètres seulement ? Pour commencer ?

    Combien de temps passez-vous chaque jour dans des activités qui regroupent ces deux caractéristiques à la fois ? Vous trouverez sur ce blog un article sur comment évaluer ce que je fais, quand je le fais : « Comment faire ce qui est important ?« 

    Comment se fait-il que je ne fasse pas plus souvent ce qui est « Important et non urgent » ? Ce qui fait sens pour moi ? Eh bien souvent c’est la peur qui justifie cela : « La peur du regard des autres », « la peur de la pénurie », « la peur de réussir », « la peur de l’échec ». ce sont toutes les peurs de procrastination qui nous paralysent.

    Comment sortir de cet écueil du temps qui passe et qui nous éloigne du bonheur ? Pour répondre à cette question, je vais revenir ici sur un autre article que j’ai écrit sur le coaching :  « A quoi sert le rituel dans le coaching ?« 

    Une manière de sortir de là est de créer ses propres rituels pour entrer dans sa zone d’influence. La zone où tout est sous notre contrôle. L’idée de base est de reprendre le sens d’un rituel. C’est quoi un rituel ? C’est un ensemble de procédure dont le but est de passer d’un espace d’un certain type (Exemple : espace normal) à un autre espace d’un autre type (Exemple : espace sacré) en provoquant un changement d’état de celui qui le pratique.

    Quelques exemples :

    • Le rituel de la messe pour les Chrétiens
    • Le rituel de la prière pour toutes les religions
    • Les ablutions qui initient le passage à la prière pour les Musulmans
    • Les préliminaires amoureux
    • La mise en situations pour les sportifs par le rebond 3 fois de la balle de tennis ou la respiration controlée
    • D’une certaines manière le rituel du salut quand nous visitons quelqu’un
    • Le rituel du thé
    • Le salut au début et à la fin d’un combat dans les arts martiaux.

    En fait dans le cas qui nous intéresse, ce serait le moyen de passer d’un espace non important à un espace important. Passer dans un espace sacré n’est pas anodin. car étymologiquement ce qui est sacré, est « ce », pourquoi, je peux me sacrifier (voir mon article : « Une recette qui donne du sens à la vie ?« ). C’est donc ce qui fait « sens » pour moi.

    Le rituel donc va me mettre sur la « voie du sens ». Il ne reste plus qu’à l’entouré de plaisir immédiat et j’ai la recette : « Un rituel agréable, qui me remets dans le sens de la vie » c’est à dire un rituel agréable qui me rapproche de mon essence. Vous connaissez maintenant les activités qui font sens pour vous et la manière de mettre en place le chemin vers elles.

    Quelques exemples de rituels qui me sont personnels :

    • Chaque matin me lever avant le soleil pour pouvoir méditer 30 minutes
    • (Rituel de couple) Lorsque mon épouse rentre du travail. J’arrête de travailler, et me déconnecte de mon ordinateur ou de toute autre activité. Tandis qu’elle va se rafraichir pour la soirée, je nous installe confortablement autour d’un boisson chaude ou froide selon la saison. Et  simplement nous nous asseyons pour apprécier notre échange. Elle me raconte ses actions de la journée. Et je trouve une raison de la féliciter sur une/des action(s) du jour et je lui indique pourquoi je suis heureux d’être son conjoint. Puis elle écoute les actions de ma journée, et elle me félicite sur une/des action(s) du jour et m’indique pourquoi elle est heureuse d’être mon conjoint.
    • Chaque soir dans ma salle de bain pendant le brossage des dents, je fais la liste des tous les gens merveilleux rencontrés et de leurs qualités, et je me félicite d’être  qui je suis pour avoir vécu cette journée car j’ai fait cette chose de bien aujourd’hui …. (je la détaille)
    • Chaque semaine je prends mon téléphone et j’appelle ma mère simplement pour lui dire que je l’aime
    • Lorsque je rentre dans mon bureau pour la première fois du jour, je prends le temps de méditer (10 min)  tandis que je brûle une feuille de papier d’Arménie.

    Vous pouvez compléter cette liste avec les vôtres ? A vos claviers 😉

  • Bonheur et réussite et le complexe de Frankeinstein

    Avez-vous remarqué que souvent les gens heureux réussissent dans beaucoup domaines ? Certains en viennent à penser que ce bonheur vient justement de leurs réussites. Si vous vous penchez dans le monde de la recherche sur le domaine de la psychologie positive vous découvrirez une chose qui vous étonnera peut-être c’est bien le bonheur qui agit comme moteur suprême et qui entraîne dans son sillage la réussite et non l’inverse.

    Malheureusement certains aigrefins en ont fait une théorie normative et culpabilisante à partir de cette « loi d’attraction ». Une théorie selon laquelle vous attirez ce que vous pensez et donc si vous ne pensez pas correctement vous vous planterez !

    « IL FAUT PENSER JUSTE » … Quelle horreur, et repoussoir, pour moi, qui suis un optimaliste convaincu. Penser juste ? C’est à dire penser uniquement comme l’idée que je me fais du bonheur à ce jour ? Mais si le bonheur était autre chose ? Bien-sûr je pense à mon avenir où j’y associe le bonheur que je rêve et j’associe cela à la prise en compte de mon plaisir sur le chemin vers ce but et je prends en compte les erreurs de parcours car cela aussi me construit.

    • Les adeptes de la loi d’attraction se placent dans un « futur idéal » qu’ils tentent de visualiser et toutes les actions doivent les mener vers ce bonheur idéal futur. or le bonheur est aussi à coté de nous maintenant. là où nous vivons.
    • A l’opposé de ces futuristes, il y a les passéistes qui restent à se morfondre sur leur « non pouvoir » par rapport aux actions à poser. C’est vrai que se morfondre à regarder les erreurs sans revenir au présent où des actions peuvent être posées.
    • Il y a aussi ceux qui sont au présent permanent, qui pensent que le plaisir se prends maintenant car le passé n’a plus d’existence et le futur n’existe pas. Et qui très rapidement s’apercevront qu’ils y a des pièges (addiction par exemple) et aussi que vivre seulement dans le présent est contre productif pour leur motivation intrinsèque.

    Ces trois comportements sont contre productifs pour aller vers le bonheur.

    • J’ai eu un période « Vivre au présent » dans ma vie… ce fut une période très brillante et qui me semblait heureuse, et qui s’est fini par « Vivre au présent comme si demain n’existait plus » et … Sans demain pas d’avenir alors pourquoi faire continuer à vivre comme cela ? J’avais perdu le sens… Et je n’étais pas heureux.
    • J’ai rencontré la « loi d’attraction » et je suis devenu un adepte de la loi d’attraction, à fond ! J’avais mon « Wish Book » (livre de souhaits). Je faisais des panneaux décrivant mon avenir. J’écrirai mon objectif 100 fois (chaque jour)… Je faisais TOUT ce que la loi d’attraction m’imposait… Je pratiquais le nettoyage cellulaire (et ses tapotements) … Et… Je n’avais plus de présent. Les gens, près de moi, s’éloignaient progressivement car je n’avais aucune présence à ce monde…  J’étais uniquement tourné vers un demain « meilleur ». J’investissais pour demain et je n’étais pas heureux.
    • Je n’ai jamais eu la période « Tout est noir » et le passé me le prouve. Et je ne m’en plaindrai pas car je connais de ces personnes figées dans une « non action » et qui se plaignent de ne pas être heureuses.

    Aujourd’hui je me suis détaché de ces pièges que j’ai rencontré. Demain est un autre jour et pour moi il doit avoir du sens. Et j’ai travaillé sur le sens que je lui donne. (voir mon article sur le sujet)

    « La loi d’attraction » ne se suffit à à elle-même car elle nous décrit notre vie de demain en indiquant les actions à poser aujourd’hui uniquement dans le but de demain. Et si tu n’obtiens pas ce que tu devais obtenir c’est de « TA FAUTE » ! Car tu n’a pas fait ce qu’il faut ! Pour moi le bonheur est demain et aussi aujourd’hui ! (Voir mon article sur l’imperfection). Le plaisir de rencontrer le bonheur au quotidien, et d’entretenir le sens vers un demain que je construis en m’appuyant sur MES erreurs, MES émotions … »TOUTES MES EMOTIONS ! » car chacune de mes émotions a un sens. Chaque émotions me mets en mouvement vers l’avenir que je ne connais pas et heureusement ! Je dis, heureusement, car j’ai lu  L’Homme_stochastique de Silverberg et j’ai découvert que, effectivement, connaître l’avenir c’est aussi savoir la date de sa mort. C’est vers votre mort que vous voulez aller ? Est-ce que de savoir que vous allez mourir vous rend plus heureux ?

    L’avenir c’est demain… Imaginez un peu… Vous voulez rencontrer le conjoint idéal, la femme fatale ou le prince charmant selon vos goûts. Alors vous la décrivez … Elle est comme cela … Et comme ceci et … Vous construisez son image et … Vous la rencontrez ! Et elle est exactement comme vous le désiriez…  Dommage hein ? Plus de mystère ! Plus de découverte ! Plus aucun plaisir, de découvrir ce que l’autre aime, puisque l’autre c’est « VOS DESIRS »… Vous avez créé votre « Frankenstein personnel« … Et vous souvenez-vous de ce qui arrive au docteur ? (Celui qui a créé son monstre personnel ?) IL EST DETRUIT PAR SA CREATURE.

    C’est ce que j’appelle le complexe de Frankenstein :  » Le créateur détruit par sa créature »… Souvent l’homme est dans ce cas… Souvenez-vous de Tchernobyl ou de Fukushima… Alors ? Et si nous vivions dans la vraie vie , au présent, avec nos erreurs et notre passé en construisant notre avenir et en lui donnant du sens.

  • Handicap et Déni

    Handicap-tousJ’anime régulièrement des séminaires en entreprise sur « L’intégration de personnes handicapées dans une équipe » avec ces même équipes qui vont accueillir ou qui viennent d’accueillir une personne handicapée.

    Je commence tous les séminaires par le même rituel. : « Ecrivez sur ce pot-it que je vous distribue ce qui vous vient à l’esprit quand je vous parle de handicap ». Et je les laisse écrire quelques instants puis chacun à son tour indique ce qu’il a écrit pour commencer à partager. (NB : je recommence à la fin pour voir avec eux comment a changé leur vision du handicap ce qui me permet de faire évoluer mon message si quelque chose n’est pas clair)

    Dans l’un des derniers séminaire, une participante était très en colère. « Pourquoi êtes-vous là ? Ce n’est pas normal ce genre de séminaire. Vous stigmatisez les personnes en situation de handicap par votre simple présence. Une personne en situation de handicap est une personne comme les autres ! Il n’y a pas besoin de faire ce genre de sensibilisation. Moi je les traite comme les autres ! »

    J’ai accueilli sa colère avec intérêt car c’était la première fois que cela m’arrivait de me faire « cueillir à froid » par ce genre de remarques. Et le séminaire à continué selon mon programme habituel. On commence toujours par les idées reçues, présenter la loi de 2005 puis on aborde les expériences vécues sur le terrain, les jeux psychologiques, le triangle infernal, le cycle du deuil, le modèle de Hudson, etc…

    Pendant l’échange un personne dit « ben, personnellement j’ai remarqué que XXX (la personne handicapée) est sujet à des mots de tête car il demande souvent si j’ai du Doliprane. » je lui demande « souvent ?  » Elle me répond « Il me l’a demandé deux fois. » Moi « En Combien de temps ? » Réponse « en 15 jours…. Bon pas si souvent que ça c’est vrai !  » Avec un sourire entendu.

    Intervient alors la femme qui m’avait accueilli avec sa colère, (La colère était tombée). Elle me dit « Moi, je ne lui aurais pas donné le Doliprane! » Et moi  de lui répondre « Ah, bon ? Pourquoi ? » Elle « parce que on ne sait jamais, je l’aurai envoyé à l’infirmerie » « Bien-sûr cela parait plus sûr » répondis-je et de rajouter « Et vous auriez donné le Doliprane à quelqu’un d’autre » Elle « Bien-sûr » Moi « Ah ? Et pourquoi ? »

    Elle, un peu gênée « Parce qu’on ne sait jamais avec sa maladie et si c’était incompatible ? » Moi, je rajoute « Et vous pensez qu’à son âge (29 ans) il ne le sait pas ? Si le Doliprane est compatible ou pas avec sa maladie avec laquelle il vit depuis sa naissance ? »

    Silence… Alors j’enfonce le clou « Donc vous me disiez tout à l’heure que les personnes handicapées, on les traite comme les autres et là dans ce cas vous faites de vous même une différence, que vous ne pouvez pas rationnellement justifier, c’est bien cela ! (Rire et clin d’oeil) … réponse (Rire et clin d’oeil) « Ben dites-donc je ne l’avais pas vu venir celle-là… « Donc je fais de la discrimination injustifiée… » Moi, ne vous auto-flagellez-pas ce n’est pas le but de ce séminaire… Vous venez de découvrir une phase importante du deuil : Le DENI »

    Nous avons donc repris les phases du modèle de Hudson (Apparté technique pour les coachs : RAPPEL : Phase 2 = haute énergie négative. La colère est souvent associée à une phase 2 ) puis les phases du deuil qui commence (presque)  toujours par une phase plus ou moins longue de déni.

    Une grand moment dans ce type de séminaire.

    Vous êtes chef d’entreprise ? Vous êtes cadre ? Vous devez intégrer une personne handicapée dans votre entreprise ou vous aimeriez savoir comment faire ? Et si on se causait dans le poste ? Appelez-moi.

  • Quand l’acquis modifie l’inné

    IMG_7321Dans le magazine « Science et vie » numéro 1152 de septembre, un article retient mon attention, car, faisant suite à une discussion sur l’inné et l’acquis avec un ami. Vous savez une discussion comme il en existe le soir après un repas où l’on va reconstruire le monde. C’est magnifique comme le monde est souvent reconstruit pour le meilleur et pour le pire au cours de ces soirées. On y laisse tous un morceau de notre vie, sur une table et un banc comme le chantait Michel Fugain voir la vidéo ci dessous :

    [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=7kxxO4AG8kU&w=420&h=315]

    Dans cet article de science et vie l’idée de base est : « Penser acquis plutôt qu’inné »

    Dans les années 2000 un chercheur a prouvé qu’un épisode de famine vécu par un ancêtre modifie le métabolisme des petits enfants ! Un régime alimentaire peut suffire à désactiver certains gênes sur plusieurs générations. cela signifie que nous pouvons aider nos descendants… Génial non ?

    Il suffit que je modifie ma manière de vivre pour pouvoir aider mes descendants à lutter contre des maladies que je pourrai transmettre et les aider à avoir une vie meilleure. Bon, comment la modifier ? Et quand le faire ? Bien sûr, pour moi, qui ai déjà eu, mon petit cancer et qui ne peut plus avoir d’enfants c’est trop tard ? Ben non… Car mes petits enfants inter-agissent encore avec moi. Simplement, je peux par exemple leur transmettre ma joie de vivre en espérant que celle-ci sera et restera contagieuse.

    Mes enfants aussi peuvent encore agir… Ils vont avoir des enfants … Ils ne sont pas encore né… Et les actions de papa et maman avant la conception agissent dans le « bon » sens… Donc mon action est aussi de les informer.

    Y -a-t-il un danger à cette magnifique nouvelle ?

    OUI !!!! Les intégristes, de tout poil, qui vont maintenant faire pression sur nous pour changer notre façon de vivre « pour notre bien » ! Et je ne parle pas d’action de respect, pour l’autre, comme dans le cas de la cigarette, mais de « respect » de notre descendance…. Que nous ne connaissons pas encore et que nous ne connaîtrons peut-être jamais.

    « A cause » de nos enfants pourrons-nous encore détruire nos petites cellules grises avec un « bon » verre de whisky ? Pas facile de placer le curseur, hein ? Notre liberté est un bien fragile. Et si je ne veux pas être heureux ? Ai-je le droit ?

    Bien-sûr nous n’en sommes pas encore là mais lorsque j’entends que je peux aider ma descendance en me changeant moi-même, que j’en ai le pouvoir, est-ce que j’en ai le devoir ?

    Allez… A vos neurones ! C’est VOTRE CHOIX ! Et heureusement 😉

  • Une fleur violette se réserve à qui peut la surprendre.

    IMG_7268Une fleur violette dans mon jardin cette après-midi, se cachait dans la pelouse. Depuis combien de temps se cachait-elle ? Je ne saurai le dire, mais aujourd’hui, je la vois ! Et oui, j’ai enfin réussi à la voir cette fleur qui était là dans pelouse de mon jardin, discrète et silencieuse. Silencieuse comme le sont les petites fleurs qui ne sifflent pas sous le vent et discrète comme le sont les fleurs sans parfum agressif.

    Ce matin je croyais que ma pelouse n’hébergeait pas ce genre de fleurs or aujourd’hui je donnais un cours de PNL (le dernier jour) et je rappelais aux stagiaires que les croyances se justifient par l’expérience. Et nous avons directement abordé la notion de croyances « ressources » et de croyances « limitantes ». Bien sûr j’expliquais que cela est « conjoncturel » et qu’une croyance limitante, ne devenait limitante que dans la mesure où elle ne permet pas d’atteindre son objectif que celui-ci soit un objectif personnel ou bien un objectif qui viennent de l’extérieur d’ailleurs.

    Certaines pensent que le port d’un attribut est nécessaire pour vivre leur vie et cet attribut fini par être indispensable pour elles. Tout cela parce qu’elle croient être différentes des hommes et avoir des devoirs différents d’eux parce qu’elles sont femmes. Personnellement, je ne le crois pas car je pense que les hommes ne différent pas tant que cela des femmes, et qu’il y a quelque fois plus de différence entre deux hommes qu’entre un homme et une femme. N’oublions pas que je suis un anti « Mars-Vénus » (voir mon billet à ce sujet) et que la science semble aller vers mon idée de la chose.

    Lorsque je croie quelque chose j’agis en conséquence pour justifier ma croyance ! Si je ne crois pas que je vais trouver le beurre, j’ouvre le frigo et… je ne trouve pas le beurre !

    Si je crois que dans mon jardin, j’ai une chance de trouver des fleurs, il suffit d’y aller et je vais faire le nécessaire pour en trouver. Bien-sûr il est possible que je n’en trouve pas quand même. mais… Si je crois ne pas trouver de fleurs dans mon jardin… Pourquoi est-ce que j’irai en chercher ?

    Et joignant le geste à la parole, j’y vais … Dans mon jardin et regardez la photo… Elles sont petites… Toutes petites et elles existent ! Le bonheur est autour de nous… Enfin j’y crois… Le bonheur est en nous… Ca aussi j’y crois… Est-ce que c’est pour cela que je suis heureux ?

    Et vous ? Vous y croyez au bonheur ? Avez trouvé des fleurs dans votre jardin ? Où simplement dans la rue ? Les fleurs sont là …. Pourquoi pas le bonheur ?

    C’est cela la « méthode apprécitiave »… D’abord une croyance… Puis une expérience.

     

  • Une fille se fait violer : Le coupable est le violeur !

    VIOLFaut pas me prendre pour un idiot, quoique quelque fois je sois un idiot moi-aussi parce que je manque de conscience, mais je me soigne. Je viens de lire un article sur un viol… Un article sur un viol qui a eu lieu au Maroc. Cet article est un cri de colère et de désespérance face à un système qui semble être insensible aux douleurs des femmes (J’ai mis le lien vers cet article en fin de mon billet mais lisez d’abord le reste de mon article avant d’y aller)

    A la manière de Zola l’auteure accuse les institutions de ne rien faire. Je suis mal placé pour réellement savoir ce que font les institutions dans ce cas, mais je peux constater que la malaise est grand à la lecture des commentaires.

    Puis je suis tombé sur un commentaire qui m’a fait bondir hors de ma chaise et j’ai senti le sang taper sur mes tempes et la colère monter en moi. En effet comment peut-on accuser les parents qui laissent sortir leur fille avec leur amis d’être coupable du viol de leurs filles ?

    D’après l’auteur de ce commentaire le malaise est sociétal. Je suis d’accord avec lui il est sociétal, en effet, car comment comprendre une société où le coupable est celui qui est violé, celui qui qui est battu, par des hommes qui se comportent comme des animaux !

    Lorsque j’étais ados, j’ai entendu cette phrase d’une maman qui disait à la mienne : « Moi, je lâche mon coq, gardez vos poules ! » et je lui ai répondu et si « ton coq veut garder ses dents, il n’a qu’à se tenir à carreau, si il approche une de mes amis, je lui fais avaler son dentier, OK ? » … Elle est repartie avec son fils sous le bras, et me maudissant… Quelle cette société où l’on accuse les parents de vouloir le meilleur pour leurs enfants simplement parce que ce sont des filles ?

    Pour moi le coupable est « LE VIOLEUR » et c’est le seul coupable. L’être humain se différencie des animaux par son niveau de conscience, Or notre conscience elle même est aveugle de ce quelle ne perçoit pas. A partir du moment où une croyance existe dans notre vie, celle-ci prend sa place. Comment une croyance prend sa place ? En se justifiant par l’expérience et non l’inverse ! Nous construisons nos croyances par généralisation, omission ou distorsion… (Principes de la PNL)

    Une fois qu’une croyance est acquise nous perdons le pouvoir sur elle ! C’est elle qui dirige notre vie en se justifiant par l’expérience. (Voir mon article St Thomas et moi)

    Exemple : Si je pense que la femme est mauvaise (voir la tentatrice qu’était Eve) c’est donc qu’elle ne s’est pas comportée comme il faut si il lui est arrivé cela ! Elle a du être à l’origine de cela, car le pauvre homme s’est fait aveuglé par cette femme, et puis les parents auraient du la protéger … etc…

    A quoi sert la société si ce n’est de protéger les plus faibles ? Voilà mon système de croyance à moi sur quoi il est fondé. cela vaut bien certaines morales qui veulent emprisonner les femmes dans une armure individuelles, car la société ne veux pas prendre en charge son rôle ! Est-ce trop cher ?

    Le sujet n’est pas l’objet. La vraie question n’est pas « Comment ne pas se faire violer ? MAIS « Pourquoi est-ce que je suis un violeur ? » Ce n’est pas la victime la coupable et qui doit se questionner, mais bien le violeur qui doit chercher dans son système de croyance quelle est la croyance qui pilote ?

    Notre humanité est à ce prix 

    Voilà l’article de référence : http://www.hyawhowa.com/violez-impunement-jaccuse/

    A bientôt

  • Il n’y a que le premier pas qui coûte… Mais vous ne savez pas ce qu’il coûte…

    PierreSelon le vieil adage populaire : « il n’y a que le premier pas qui coûte… » Mais vous ne savez pas encore ce qu’il coûte!

    Ma petite fille vient de faire son premier pas. Je l’ai observé et j’ai continué à apprendre, c’est merveilleux ce que je peux apprendre de mes jeunes.

    Dans ce premier pas, il y a la peur !

    Pour faire son premier pas elle a dû à partir d’une position d’équilibre, se déséquilibrer, se lancer en avant. Il faut en effet, pour marcher, partir de la vitesse nulle, vitesse apparente, bien sûr, pour atteindre la vitesse de déplacement. Or deux forces agissent pour empêcher ce mouvement : la pesanteur et l’inertie.

    Il faut apprendre à maîtriser la pesanteur tout d’abord. Cela peut se faire même à l’arrêt. En lâchant ses jouets, elle a pu s’apercevoir que ceux-ci tombaient, elle-même a pu tomber à l’arrêt.

    Mais pour l’inertie c’est un autre problème, le phénomène est lié au mouvement et sans la marche, sans le déplacement « rapide » de la marche, comment connaître l’inertie. Elle ne connaît pas donc il ne peut pas appréhender le danger lié à ce phénomène. Pour elle, effectivement le premier pas coûte, car elle a peur de la pesanteur et du déséquilibre. elle a peur de chuter. Mais elle ne savait pas, qu’un autre danger lié à l’inertie la guettait.

    Le premier pas fait, elle a enchaîné rapidement avec un deuxième mais ce n’est qu’au troisième qu’elle a recouvré l’équilibre perdu. Ca y est, elle marche !

    Elle vient d’acquérir un degré de liberté supérieur ! Elle est heureuse, et ses parents aussi. moi aussi je jubile, car ma petit fille marche ! Maintenant que d’autres danger sont là, près d’elle, car la chute est inévitable au début. Alors plus elle ira vite dans son déplacement et plus ce danger sera grand à cause de l’inertie.

    Que lui coûte ce premier pas ?

    Elle n’est plus le bébé qui attend elle est devenu celle qui peut agir. Elle peut maintenant aller vers le feu de la cheminée, ouvrir les portes, enfin certaines, celles qui sont à sa portée. Ce premier pas lui apporte le danger par la liberté. Elle est inconsciente de cela mais elle est fière d’être reconnue par sa famille comme l’une des leurs. Elle est petite, mais il est debout, elle accède au rang d’humain par la station debout. Au dessus du chat, enfin !

    Et nous ? Que nous coûte ce premier pas ? Que d’inquiétudes en perspective ! Que de barrières, devons nous dresser, devant elle. Mais c’est pour sa sécurité, pensons-nous ! Ce premier pas ne coûte pas qu’à celui qui le fait mais aussi à son entourage!

    Par analogie, dans notre vie, nous avons d’autres premiers pas à faire. Personnellement, combien de premier pas j’ai fait ?

    Un jour, j’ai quitté la maison de mes parents. Puis, plus tard je me suis marié. J’ai eu mon premier enfant. J’ai eu un deuxième enfant puis d’autres encore et chaque fois c’était un « premier pas » vers une nouvelle aventure. J’ai « repris » ma vie en main après le décès de mon épouse, puis… Je me suis encore marié, et c’était aussi un nouveau « premier pas ». J’ai eu d’autres « premiers pas » avec d’autres naissances… Un divorce, qui fut un dernier pas ?… Non ? Un premier pas vers une autre vie…

    J’ai eu la parenthèse de ma vie du « Camino de Santiago » (chemin de St Jacques de Compostelle, avec ses 5000 km en 5 mois et qui commence par …. « UN PREMIER PAS »

    Puis je me suis encore une fois lancé dans l’aventure extraordinaire de la vie à deux par mon 3ème mariage… que je vis aujourd’hui. Et oui, j’en ai fait des « premiers pas »… J’ai fait aussi le premier pas du travail à la découverte de moi-même…

    Il m’a coûté ce premier pas. Mais aujourd’hui je peux dire qu’il ne me coûte plus. Aujourd’hui, je vis autre chose.
    Que de travail au début, que de recherche, comme je le disais moi-même « je suis au stade de l’éponge, j’absorbe tout »… je lisais et me gavait de nouvelles connaissances pour moi, de la PNL, L’hypnose, le coaching, l’EMDR,etc…  Maintenant il faut restituer.

    Que puis-je recevoir si ce n’est ce que je peux « me » donner et donner aux autres?

    Personne ne peut marcher pour moi, personne ne peut vivre pour moi. Il ne suffit pas de « savoir », il ne suffit pas de « croire » mais il faut « vivre » pour connaitre !

    Le pas vient du passage.

    La naissance est un passage, et la mort en est un autre. Entre ces deux passages, je suis passé par le cabinet de réflexion, la terre, la mort, puis les autres voyages.

    Enfin j’ai reçu un peu de lumière, comme à la naissance ? Oui je peux le dire maintenant c’est une seconde naissance, une porte franchie mais c’est l’action de passer qui importe, et que la porte est étroite !

    Elle ne laisse pas de place aux idées reçues. Je dois laisser l’écorce qui me colle à la peau. Mais le travail n’est pas le chemin, la joie de la vivre la vie est mon chemin aujourd’hui.

    La porte étroite ne permet pas de garder sur soi toute les « avoirs » et je dois passer de l’avoir à l’être. Je dois laisser ce qui me pèse, et me colle à la terre, à la porte de ma nouvelle vie.

    Par analogie avec ma petite fille, j’ai deux forces qui s’opposent à mon avance.

    Le poids de la vie, les obligations professionnelles, la vie de tout les jours, mais je ne veux pas rester sur place, je veux avancer. Le poids de la vie « quotidienne » est lourd, mais ce poids, je le connaissais avant de choisir ma nouvelle vie. Je pouvais l’appréhender comme le poids pour le petit enfant.

    La deuxième force l’inertie, elle, je ne la connaissais pas. L’inertie des idées reçues, l’inertie liée à la découverte sans cesse plus difficile. Plus j’avance et plus je ressens cette inertie. La résistance, est en augmentation exponentielle avec ma progression. Plus je veux avancer vite et plus cette force est grande. Je sais maintenant que nos croyances se justifient réellement par l’expérience, et se renforcent et se protègent les unes les autres.

    Chacun d’entre-nous, avance à sa vitesse, je ne dois pas m’épuiser inutilement. Ma résistance croit avec le temps. Bientôt je pourrais courir. Maintenant je dois me contenter de marcher, et c’est déjà difficile.

    Dans l’étude de ma spiritualité, j’ai appris. J’ai trouvé des limites. Je n’ai pu lors de ma première épreuve, faire le travail que je m’étais demandé. J’ai du prendre sur moi et j’ai appris de mon échec, et de mes échecs. Chaque échec à permet de mettre en cause chacune de mes croyances limitante et le travail continue, chaque jour en face de celles-ci.

    Je me suis retrouvé ensuite en des lieux, sans l’obole pour la veuve, c’est à dire sans rien à donner celle qui en a besoin, car je n’étais pas assez riche intérieurement ! L’humilité doit se vivre. Les limites s’apprennent. Les limites viennent du bon usage du compas. (Voir mon article sur j’ai perdu le sens de la mesure)

    Mais il y a loin de l’intention à la réalisation.

    Au début de mon apprentissage, j’ai du apprendre le silence. Au début, c’était facile. L’écoute est facile sur un temps court, mais le temps passe et les questions viennent à l’esprit naturellement. Et malgré mon envie de poser des questions, je me suis tu.

    J’ai entendu un autre adage populaire qui disait « Il n’y a pas de mauvaises questions mais seulement de mauvaises réponses« . Mais pour que la réponse apporte le grain qui va germer en nous, la question doit creuser le sillon correctement. Or je ne savais pas, poser la question. Maintenant, j’ai appris, et j’en ai fait mon métier : « Poseur de question » c’est à dire coach professionnel.

    Quand je suis avec mes pairs, je peux partager, et quand je suis seul, je vis ma transformation.

    Chaque pas est plus difficile, car le poids du vieil homme est toujours plus lourd, l’inertie est la loi qui me pèse. Ne pas aller trop vite sur le chemin sous peine de ne pas savoir s’arrêter ! Pas d’accélération trop brutale sous peine, de me faire le coup du lapin. Le coaching harmonique ? Whouaouuuu…

    Que l’harmonie et la beauté orne ma vie, pour que je puisse mettre ma force au service de la sagesse… et tout est dire… Il ne reste qu’à faire … le premier pas… Et maintenant j’ai une idée de ce que cela coûte. 😉

    Allez pour le plaisir … Jade en action :

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    Bon voyage Jade 🙂 !

  • Aimer c’est … Respecter … Prendre soin…

    Hier soir, j’ai vécu une histoire qui est symptomatique d’un certain état d’esprit ou plutôt d’un manque d’esprit et de conscience. 🙁

    Dans une réception il y a la forme et le fond. Quand la forme prend le dessus sur le fond et quand chacun ne pense qu’à lui on obtient un résultat à la hauteur du manque de hauteur de notre niveau de conscience.

    Lors de cette soirée, il y avait un protocole très précis, que chacun a essayé de respecter en fonction de ses capacités et de sa connaissance de ces usages.

    Avec moi, il y avait des « débutants », peu au fait des usages, et bien entendu, je leur ai expliqué l’usage :  » 1er  passage donnez votre nom et d’où vous venez c’est tout. 2 ème passage vous donnerez vos impressions, vos remerciements à votre tour. C’est peut-être un peu compliqué mais on s’y fait assez facilement. Vous passerez après moi, donc faites exactement comme moi. « 

    Au premier passage je me présente donc… Puis passe une ancienne qui avait oublié les usages et donc  se répandit en remerciements, puis un autre se présente sobrement (1er passage) puis vient le moment des « mes » débutants…

    Le premier débutant commença par : « Je suis perdu, je ne sais plus si je dois donner simplement mon nom ou est-ce que je dois donner mes impressions. »

    Le maître de cérémonie lui répondit :  » Seulement votre nom et votre provenance. « 

    Elle n’a pas respecté mes consignes, est-ce grave pour elle ? De ne pas savoir les choses ? Non bien sûr… Lorsque je lui ai fait remarqué, elle a indiqué « je m’arrange très bien de ma honte… »

    Et là… Les bras m’en sont tombés ! Elle n’a pas vu du tout la situation et ce qui se jouait !

    Deux personnes ont « perdu la figure » grâce à elle.

    1. Moi-même qui accompagnait les débutants et devais leur donner les consignes et l’exemple. Dans l’esprit des présents à cette soirée, je suis passé pour quelqu’un qui ne transmet pas correctement les usages… je suis le responsable des débutants
    2. La personne qui s’est trompée. Alors, que tout le monde avait fait mine de ne pas s’en apercevoir. Par son intervention elle a mis le doigt sur l’erreur de cette personne !

    Voilà pourquoi ce n’est pas « SA » honte, c’est simplement son manque de conscience de son action…

    Je me souviens d’une soirée où on m’a présenté pour la première fois un rince-doigt quand j’étais jeune et j’ai bu le rince doigt (gout de citron)… Et mon ami pour éviter que je perde la figure devant tout le monde, avait fait de même !
    Puis dans l’intimité d’une conversation m’avait expliqué ce qu’est un rince-doigt…

    L’amour ressemble un peu à cela, prendre soin de l’autre, de la relation… Je vous aime, les lecteurs. 😉

  • Quand le destin croise la providence

    Dans notre vie nous rencontrons des signes, des informations importantes qui nous permettent de nous diriger. Savons-nous quels sont ces signes ? Permettez que je vous raconte une petite histoire sur ce sujet :

    Un curé qui se  promène dans la nature est pris dans les sables mouvants. Alors qu’il s’enfonce jusqu’aux chevilles, un camion de pompiers passent par là.

    • Vous avez besoin d’aide  ?
    • Ce n’est pas nécessaire, le seigneur me viendra en aide !

    Alors que le curé s’enfonce jusqu’à la  ceinture, le camion repasse et les pompiers lui reposent la question.

    • Vous avez besoin d’aide ?
    • Ce n’est pas nécessaire, le seigneur  me viendra en aide !

    Lorsque le curé n’a plus que la tête hors du sable, les pompiers passent une troisième fois.

    • Vous n’avez toujours pas besoin d’aide ?
    • Ce n’est pas nécessaire, le seigneur me viendra en aide.

    Alors le curé s’enfonce complètement et lorsqu’il arrive au paradis, il dit au seigneur :

    • Je suis vraiment déçu, je pensais vraiment que vous me viendriez en aide!

    Et le seigneur lui répond :

    • Je t’ai envoyé 3 fois les pompiers ! Je ne vois pas ce que je peux faire de plus !

    Nous sommes souvent comme ce curé !

    Sur le Camino (Chemin de St Jacques) j’ai vu en Espagne des flêches jaunes, qui indiquent le chemin vers Santiago (St Jacques). Dans certains villages les gens pour gagner des clients tracent des flèches de « remplacement » vers leur restaurant pour que le chemin passe devant chez eux ! La plupart du temps les flèches nouvelles sont tracées en blanc car ils n’ont pas osé, mais certains le font quand même, mettre des flèches jaunes. Comment différencier la « bonne » flèche de la flèche du félon ? Comment voir le « bon » signe que nous n’attendons pas ? Car nous focalisons notre énergie où se focalise notre conscience !

    Là est le secret, de la réussite.

    Que regardons nous ? Les bonnes choses de la vie ou les mauvaises? Eh bien nous colorons notre vie par notre conscience des choses et puis par notre capacité à dire ces choses … Et enfin à les faire !

    Notre pensée crée notre vie par nos actions !