Étiquette : deuil

  • Et vous, comment vivez-vous vos deuils ?

    En ce moment je suis dans un moment bizarre de ma vie. En effet, j’ai appris le décès de ma mère, Odille Edelein,  le 7 mai 2019. Et depuis je suis dans l’attente, d’un test ADN qu’a fait ma soeur pour permettre d’identifier le cadavre de ma mère. Et en attendant, son corps est conservé à la morgue à Marseille, cela fera bientôt un mois…

    Hier quelqu’un me demandait : comment ça se passe pour ta mère? Et moi avec mon humour toujours décalé je répondais : « Elle est toujours au frigo en attendant qu’on ait la permission de la mettre au four….«  J’ai choqué la personne qui me posait la question ! Je l’ai vu à sa tête et je me suis excusé de mon manque de tact… Et cela m’a renvoyé au Décès d’Élise (ma première épouse) où quelqu’un me disait lors de la présentation des condoléances et des accolades « Et oui… C’est la vie ! » Et moi de lui répondre « Et non, mon brave monsieur, c’est la mort ! »

    Que je n’aime pas ces moments où souvent tout me semble faux… Les familles et les amis autour du corps … les uns qui pleurent et les autres qui sont juste là… Pour … va savoir pourquoi … D’ailleurs pour le mort ? Mais il s’en fout le mort ! Il est mort … Alors pour qui ? Pour les autres ? Ceux qui pleurent ? Mais ceux qui pleurent souffrent souvent tellement que la présence de monde à côté d’eux c’est insupportable… Avec les phrases toutes faites comme « Nous sommes tous dans la main de dieu » (tu parles toi ? Je suis athée ! Et ton dieu je n’y croie pas) ou alors un truc genre « Il faut être fort ! » Mais je n’ai pas envie d’être fort ! Vous me prenez la tête avec vos phrases creuses qui ne m’apportent rien… Alors quoi ? Ne rien dire ? mais on ne peut pas rien dire, car le non verbal est là ! Et même quand je ne parle pas, je parle ! Développer sa compassion ?

    Développer son empathie ?  Oui c’est réellement un bel endroit pour cela. Alors j’ai fait un tour sur les morts qui m’ont touchée Et il y en a beaucoup ! Je ne retournerai donc que sur les très proches… Voilà la liste que j’ai choisie aujourd’hui, Élise (ma première épouse), Pierre-Simon (mon fils), Benoit (mon père), Jean (mon frère) et Odille (ma mère)…

    Tout d’abord les points communs et différences :

    • Les bons souvenirs sont présents plus que les autres… Je n’ai pas oublié, mais j’ai tout pardonné… Et aujourd’hui je suis en paix dans ma relation avec eux.
    • La douleur lors de la nouvelle. Surtout pour Élise Et Pierre-Simon… Une douleur physique violente qui m’a terrassé !
    • La perte de contact avec la réalité… Pour tous sauf mes parents, pour qui c’était déjà acquis qu’ils allaient mourir, et donc pas de surprise ou de refus pour eux
    • Le rituel funéraire terrible à vivre, voire insupportable. Élise, on m’a porté de bout en bout  Pierre-Simon, j’ai soutenu tout le monde bout en bout Mon frère et mon père … Je me suis senti seul, ignoré, mis au banc, abandonné, et heureusement mes enfants et ma femme m’ont soutenu. Alors pour ma mère, je ne veux pas y aller ! Je ne veux pas revoir, les gens que je ne veux pas voir… Et ma mère elle s’en fout Puisqu’elle est morte ! On verra…

    Et je finirai par ce rituel mortuaire… Que ce soit un truc « religieux » … Élise (protestant), Mon père (catholique) ou laïc comme Pierre-Simon, Jean, ma mère… Les discours sur le mort sont insupportables pour moi ! J’ai bien dit les discours sur « le » mort, et non les discours sur la mort…

    On peut me parler de la mort. La mort est au bout de mon chemin. Je le sais et je l’ai admis. Je peux parler de la mort. Je peux parler de ma mort. Je peux aussi parler de la mort des autres, juste pour partager, pour échanger… Et même dans certains cas pour les personnes qui ont contribué à rendre le monde meilleur… Je vais mettre un bémol à ce que j’ai écrit plus haut. Les discours sur le mort ne me sont pas insupportables, en fait… Ce qui m’est difficile à vivre c’est de devoir supporter les autres pendant ce rituel. En général, je reste au fond de la pièce et je sors dès que possible pour m’enfuir.

    Tiens donc, je m’enfuis ? Mais alors je fuis ma douleur ? Et si j’essayais de me rapprocher de mes valeurs…  Cela changerait quoi ? Pour quoi ou pour qui  est-ce que je pourrais rester à ce rituel ? Pas pour le mort ! Ça c’est sûr, puisqu’il est mort et que pour moi quand on est mort, on s’en fout du reste donc…

    Pour les autres ? Mais qui ? Voilà ! J’ai trouvé… Je reste à ces rituels pour soutenir ceux que j’aime… Mais ceux que j’aime, on-t-ils besoin de ma présence ? Ou bien sont-ils avec les proches et je n’ai pas ma place ? Et si je leur demandais ? Et bien ils me diraient « Bien sûr que j’ai besoin de ta présence » … Que ce soit vrai ou simplement pour me faire plaisir et montrer que je suis important… Donc il ne reste que mon intuition. Et si je lui faisais confiance ?

    Pour le rituel mortuaire de ma mère, si je devais y aller ce serait pour quoi ? et pour qui ? Ce serait pour le regard des autres ! Merde alors ! Mais est-ce si important pour moi ? J’ai 61 ans la semaine prochaine et je reste à ce point attaché au regard des autres ? Bien, ma décision est prise… Pour moi le rituel funéraire a pour vocation d’aider celui qui a un deuil à faire. Et donc la réponse est claire.

    Et vous comment vivez-vous ces instants de contact avec la mort ? Ce passage ? Ces deuils ? J’ai beaucoup aimé le livre de Jean Monbourquette sur le sujet : « Aimer, perdre et grandir »… Et aujourd’hui je continue à construire mon référentiel sur le sujet. C’est fou comme chacun d’entre-nous vit de manière différente ses deuils, et comment même chaque deuil est réellement différent.

     

     

     

     

     

  • Soyez fort ou soyez souple ?

    Depuis le décès de ma mère, je reçois des messages de condoléances. Dans ces messages, il revient très souvent ce thème : « Soyez fort » suivi de diverses choses comme la mort mort est inévitable…

    Face à la mort, j’ai un peu l’impression d’être face aux vagues de la mer qui sapent la falaise. Avec la mort de frère, j’ai été surpris par la première vague, il y a 5 mois déjà, mais face à la deuxième vague je l’ai vue venir de loin, ma mère était âgée (88 ans) et la fin pouvait être prévue de longue date, par le jour exact, mais plus on est âgé plus la mort est proche logiquement. Enfin c’est ce que mon cerveau me disait il y a bien longtemps, c’est pourquoi le décès de mon frère m’a tant surpris.

    Je suis comme un surfer émotionnel et la première vague est arrivé et je n’étais pas suffisamment en position sur mon surf pour prendre la vague. J’ai été déséquilibré. Il a fallu, quelques semaines avant de commencer à stabiliser, mon état émotionnel.

    Pour le décès de ma mère, je suis sur ma planche, je surfe… Bien sûr que je prends des gouttes, je suis mouillé par mes larmes, et c’est bien normal. J’ai arrêté de travailler une soirée… J’ai beaucoup médité, j’ai écrit, j’ai médité, j’ai écrit… Aujourd’hui pour garder mes temps de méditation intacts, je sélectionne encore le travail… Car je travaille encore. Hier je recevais, mes patients, aujourd’hui aussi… J’anime mes groupes MBCT (méditation) et demain j’anime une journée de pleine conscience avec mes clients… Bien sûr la vague est haute, et je bouge beaucoup sur ma planche.

    courant-baine-surf-prevention-652x489Et analysant cette métaphore ce matin, je me dis, suis-je fort ? NON ! Je suis « souple »… je ne lutte pas contre les vagues, elles sont plus fortes que moi, je me contente de surfer… je glisse dessus… Bien sûr je ne suis pas à l’abri d’une chute ! Mais alors je me laisserai flotter en nageant sur le côté pour laisser la vague passer…. Comme dans les baïnes (autres métaphores ACT)…

    Entre être fort et être souple, j’ai choisi… Bien sûr, pour grimper sur le surf il a fallu un peu de force, mais plus l’entrainement est grand et moins la force est nécessaire. (Voir mon article précédent sur le sujet.

    Alors merci, mes amis, qui me demandent d’être fort… Je ne veux pas être fort… Je veux être juste moi, et pour cela il me faut rester souple. Depuis tout jeune j’entends le message « Sois fort » C’est un message qui a généré tellement de peines et de déconvenues dans ma vie… Depuis que j’ai découvert ACT, je me soigne… Ce n’est pas si simple quelquefois, que de défusionner avec mes schémas d’enfant… N’est-ce pas ?

     

     

     

  • Je vais bien, tout va bien ! Ou pas …

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    Depuis le décès de mon frère, chaque personne qui me croise ou qui m’écrit me pose une question à laquelle je suis très embêté pour répondre. Ils me demandent tous, « comment vas-tu ?  » ou « ça va mieux ? » ou plus difficile encore « j’espère que tu vas mieux »… Et cela me semble normal. En effet, rien n’est anormal dans le fait de prendre des nouvelles de quelqu’un qui vous croise et qui vous est cher. J’en conclus directement que ces personnes s’intéressent à moi et à mon sort.

    Bien sûr il y a celles qui font cela uniquement parce que c’est comme ça qu’on fait. Et il y a aussi, ceux me disent plutôt un truc genre « Il n’y a pas de mots », ou « je ne sais pas quoi te dire » ou « c’est terrible » ou qui vont m’expliquer qu’ils ont déjà vécu cela et que ça va passer…

    Bon alors ? Qu’est-ce que je veux dire par là ? Qu’il ne faut pas prendre de nouvelles ? Ou qu’il ne faut pas me parler ? Ou quoi ?

    Ben ce que je veux dire c’est que c’est normal !

    C’est normal de souffrir quand un être qui nous est cher disparait. C’est normal de ne pas savoir comment prendre la chose quand on est en face de quelqu’un qui souffre.  C’est normal d’essayer d’éviter le sujet quand on ne sait pas comment se comporter.

    Pas de haine ! Pas de rejet !

    Quand j’ai perdu ma première épouse, Élise, les gens venaient me voir et me disaient un truc genre « Et oui… C’est la vie ! » et moi de leur répondre cinglant « Et non, mon brave monsieur, c’est la mort ! »

    Ce n’était pas gentil, hein ? Aujourd’hui avec le recul, je trouve que je n’étais pas charitable, mais c’était « normal » ! Je ne savais pas, à l’époque le pouvoir des mots… Je n’avais que 33 ans ! Quand certains sont vieux à 16 ans, moi je suis resté « dans ma tête », comme Peter Pan pendant des années.

    Alors aujourd’hui quand je regarde ma vie, je me dis que c’est « normal ».

    Oui, il est normal d’avoir mal quand on perd un être cher. Il est normal d’avoir mal quand on rencontre quelqu’un qui souffre (cela s’appelle l’empathie). Il est normal d’avoir mal quand on vit, tout simplement !

    « Si vous ne voulez pas avoir mal, il suffit de ne pas naitre. » C’est simple non ?… Ah ?! Si vous lisez, c’est que vous êtes vivant ? Alors c’est trop tard… Il est « normal » de souffrir…

    Alors, comment savoir si je vais bien ?

    Tous les jours je m’observe, enfin, j’observe mon activité mentale, émotionnelle, physique, et environnementale (par mes 5 sens)… J’observe ma capacité à vivre, simplement pour être vivant, sans autre but que d’être vivant. J’observe ma capacité à retrouver mes ressources vitales, ma stabilité, ma verticalité, ma dignité d’humain, ma respiration…  Et pour cela j’utilise ce que je connais, la méditation de pleine conscience pendant 30 minutes à une heure …. cette durée est variable en fonction des des vagues (voir la suite)

    Lors que mon cerveau m’envoie un train de pensées qui génèrent chez moi de la tristesse, mon corps réagit et je pleure… En ce moment mon cerveau m’envoie ces trains de pensée par vagues discontinues… Sans que je sache réellement quand ça va arriver… Et quand ça arrive, eh bien…. Je pleure c’est tout !

    J’observe ma douleur, dans mon corps, quelquefois j’ai l’impression d’avoir un trou dans la poitrine, d’autres fois c’est un poids qui me pèse sur les poumons… D’autres fois, j’arrive même à perdre le contact et à être pris de sanglots violents qui finissent toujours par se calmer au bout d’un moment plus ou moins long…

    Je ne lutte pas, contre cette déferlante, je me laisse flotter puis je nage latéralement vers les eaux plus calmes et je regarde le courant passer… Ne pas lutter, ne pas éviter… Simplement flotter, maintenant que le courant est si fort… Flotter est la meilleure chose que je peux faire… Je fais toujours de mon mieux… Et mon mieux change d’instant en instant…

    Alors est-ce que je vais bien ? Oui je suis vivant et je flotte… C’est normal de se laisser flotter quand le courant est trop fort. Et chaque fois que le courant se calme je recommence à nager, latéralement, et j’observe le courant résiduel. Demain sera un autre jour…

    Alors est-ce que je vais mieux ? Oui je vais mieux, que si je coulais… Car alors je ne serai plus vivant… Être vivant c’est souffrir, et donner du sens à cette souffrance…

    Je donnerai du sens à postériori… ou pas… Va savoir… aujourd’hui je vais bien et c’est normal de souffrir quand celui avec qui on a vécu, rêvé, bâti et refait le monde pendant 57 ans… n’est plus…

    Y a-t-il des mots pour le dire ? Faites comme vous pouvez, comme vous le sentez, c’est normal ! Surtout, faites de votre mieux. Je vous aime.

    Et pour finir un petit sketch que j’aime bien de Dany Boon « Je vais bien, tout va bien…. »

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=BsibwbSD_0k&w=560&h=315]

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  • Quand l’actualité bégaye (Billet d’humeur)

    Parachutiste+Maxime+Le+Forestier0Aujourd’hui je vais me laisser aller à un billet d’humeur… En 1970 et les années suivantes j’ai découvert le monde « politique »… Je l’ai découvert à travers les événements au lycée, en découvrant la sexualité d’un adolescent avant le sida et après la naissance du planning familial… Quelle chance, hein ?

    En ces années mes chanteurs préférés étaient « engagés »… Engagés c’est le mot qu’on utilisait pour parler de ces chanteurs qui s’exprimaient contre la société, les flics, la guerre, enfin la société « bien pensante »…

    Ces chanteurs étaient (pêle-mêle) : Georges Brassens, Maxime Le Forestier, Léo Ferré, Les Charlots, Michel Polnareff et même Michel Sardou… Je n’oublierai pas Boris Vian (ou les chanteurs qui reprenaient ses chansons), Jean Ferrat… Sans oublier le film Hair… Et bien des acteurs révoltés contre le système.

    Je me souviens des manifestations, contre la loi Habby, la loi Fontanet, et avant ça même si j’étais jeune, la loi Debré sur les sursis. Bien sûr, je vais passer pour un vieux con pour certains, mais comme quand j’étais jeune je passais pour un jeune con, cela confirme la chanson de Brassens, où il affirme l’âge n’a rien à voir à tout ça… Quand on est con… On est con !

    Déjà une remarque… Les messages qui passent sont les mêmes qu’à l’époque : « Les casseurs n’ont pas leur place dans la rue ! », « La police se sent mal aimée », « Les syndicats ne doivent pas faire de la politique »… LOL

    Les années passent les discours restent…

    Je viens de voir passer la polémique sur le concert de Black M à Verdun. Et l’escalade autour ce concert… Je me rappelle des discours et de la censure de l’époque : « C’est une honte de critiquer la France et nos morts pour défendre notre liberté »… Et des chanteurs comme Sardou… Passait du « Bon temps des colonies » au « Si les Ricains n’étaient pas là » puis… « Ne m’appelez plus jamais France ! »

    Et Maxime le Forestier : « Parachutiste » où la police devient le « dépotoir des fachos que sont les militaires  qui quittent l’armée ».

    Et Brassens qui à Brive-La-Gaillarde raconte avec délectation l’hécatombe des gendarmes qui n’ont pas de couilles… Qui fait un croc-en-jambe à un policier qui fait seulement son travail qui est d’attraper un voleur de pommes… Ou qui fait sodomiser un juge par un gorille…

    Vous en voulez d’autres ? Boris Vian et son déserteur ? Et les Charlots et leur petite branlette… Ou Polnareff qui déclare son amour à la France en se tirant à l’étranger… Sans compter ceux qui prennent le passeport russe parce que la France prend trop d’impôts… Et que pensez de Renaud et sa médaille ?

    Bon alors où est-ce que je veux en venir ?

    maxresdefaultBlack M a chanté une chanson clairement homophobe et s’est excusé… Il a déclaré être dégouté par le manque moral des Françaises qui ne méritent que d’être violées. Cela rejoint les propos des islamistes qui vont, et, ont été invités par UOIF, à nouveau et en toute impunité, et qui sont des propos clairement « intégristes », de véritables « appels au viol » et repris par des organisations comme DAESH…

    Que dire ? Il tient des propos illégaux ? Alors il doit être condamné… Sinon que faisons-nous de la liberté d’expression ? Nous les défenseurs de Charlie… Moi je suis toujours Charlie…

    Alors quoi ?

    Je pense et je crois que la commémoration des poilus de Verdun n’est pas une fête « où l’on chante des chansons gaies » c’est avant tout un moment de recueillement familial.

    Mon grand-père maternel, Pierre Ernest EDELEIN, a été gazé en 1916 à Verdun… Il était dans la vraie vie Maréchal Ferrand… Il vivait à Sidi-Bel-Abbès et il est venu à Verdun, pour se battre et nous défendre,comme beaucoup de Français. Mon grand-père est mort à Marseille en mai 1968 et il a vécu de 1916 à 1968 avec un seul poumon… Il est mort noyé dans son oedème. Mon grand-père n’est pas unique. Combien d’entre-nous ont un parent mort pour la France ?

    C’est le moment de se retrouver avec nos vivants pour parler de nos morts.

    Alors ? Cette fête à Verdun ? Pour moi c’est du mauvais goût !

    Faut-il pour cela l’interdire ? Si les élus de la ville décident de faire la fête, ils ont leurs raisons… Et même si ce n’est que pour relancer le tourisme, c’est en leur âme et conscience qui font des choses de mauvais goût ? On peut s’exprimer en le disant, mais de là à leur interdire cette fête. Il y a un pas que je ne veux pas franchir…

    Messieurs et Mesdames de Verdun que je ne connais pas vous voulez faire la fête ? Je n’irai pas à votre fête… Je resterai avec ma mère pour parler de mon grand-père et je partagerai avec mes enfants… Vous voulez inviter Black M ? Connaissez-vous ce chanteur ? J’en doute… Bon je ne veux pas me joindre à ceux qui veulent interdire Black M. et vous, Messieurs et Mesdames de Verdun, avez décommandé Black M ? C’est votre choix… Assumez-le ! Je suis n’irai pas à Verdun. Je n’écouterai pas Black M.

    Comment se fait-il que nous ayons la mémoire aussi courte ?

    On se fait un petit maxime le Forestier ?

     [youtube https://www.youtube.com/watch?v=YZ53UWuj5EQ]

    Et un Brassens pourquoi pas ?

     [youtube https://www.youtube.com/watch?v=KzmnDy7zzDw]

  • Savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien

    Handicap-tousLes mois se suivent et, quelquefois, se ressemblent. Les années succèdent aux années et le changement tarde à venir en ce qui concerne les mentalités. Souvent nous restons dans les starting-blocks sans jamais rien changer. Prêts à partir et pourtant nous restons là.

    En ce qui concerne le handicap, les gouvernements successifs se sont heurtés à cette dure réalité.

    Bien-sûr tout le monde est plein de bonnes intentions pour les pauvres handicapés mais les normes sont trop difficile à mettre en oeuvre et aujourd’hui où est la priorité ? D’abord le chômage ? D’abord le réchauffement climatique ? D’abord la lutte contre le terrorisme ? et ensuite ? le handicap ? Quand ? Jamais ! C’est évident… Non ?

    Comment-çà, non ? NON ! Ce n’est pas si évident que ça… Et si on commençait à changer les choses en changeant de niveau logique ? Si on commençait à regarder du côté des handicapés eux-mêmes ?

    Parce que vous croyez quoi ? Que le handicap c’est les autres ?  J’ai écrit un article le 8 août 2014 qui est toujours d’actualité. (Vous pouvez le lire en suivant le lien). dans cet article j’écrivais :

    Lors de mes derniers accompagnements, j’ai souvent rencontré, d’abord, la remarque : 

    « Mais cela sert à quoi de savoir présenter son handicap ? Moi je n’en parle pas ! Cela évite de faire peur aux autres et surtout aux employeurs… » 

    Eh bien cela est FAUX : « Ne pas en parler c’est justement faire peur aux employeurs… Vous avez quoi à cacher ? » Savoir présenter son handicap est un moyen de montrer sa capacité d’adaptation et de présenter les avantages réels que nous avons en tant que travailleur handicapé. 

    A la fin du compte, les personnes accompagnées reconnaissent : « Je suis plus à l’aise face aux autres, et je sais quoi répondre quand on me questionne au lieu d’essayer de noyer le poisson, et finalement mettre tout le monde mal à l’aise. »

    Pour éviter cela j’ai créé un stage de 2 jours suivi de 1 mois de coaching qui s’appelle : « Savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien »

    Ce stage est particulièrement adapté aux personnes qui sont dans la situation suivante :

    • J’ai un handicap et je n’ose en parler.
    • J’ai un handicap mais pourquoi demander la RQTH ? Ca ne sert à rien !
    • J’ai un handicap et je n’ose pas demander la RQTH (reconnaissance de travailleurs handicapé)
    • Je viens d’avoir ma RQTH et je ne sais pas comment en parler à mon employeur
    • Je dois intégrer un nouveau poste et je ne sais pas comment en parler ?
    • J’ai des problèmes de communications avec mes collègues et je suis handicapé.
    • Je ne sais pas comment utiliser ma carte de priorité
    • On ne me laisse jamais une place assise dans le métro.
    • Je me dispute aux caisses de supermarché.
    • J’ai peur d’aller au travail
    • Je suis angoissé qu’on aborde le sujet du handicap.

    Vous êtes dans un de ces cas ? Vous connaissez quelqu’un qui est dans ce cas ?

    Ce stage est particulièrement adapté à votre cas ! Vous voulez en savoir plus ? Quand suivre le stage ? Où le suivre ? Comment le financer ?

    pierre@carnicelli.fr ou appelez-moi au 09 82 44 44 12

  • ACT est une TCC d’une approche différente

    HexaflexFondamentalement ACT est une approche thérapeutique de type TCC (Thérapies Cognitives et Comportementales) dite de 3e génération. Bon alors quelle différence entre ACT et les autres approches ?

    Un peu d’histoire (très rapide)

    • 1re génération :  Apprentissage d’un comportement alternatif au comportement qui pose problème (type Pavlov)
    • 2e génération : Recherche des pensées automatiques pour les remplacer par des pensées alternatives. C’est la mise en évidence des scénarios catastrophes pour permettre une reconstruction cognitive.
    • 3e génération : On se centre sur le ressenti intérieur et les émotions, et on apprend à observer et composer avec.

    Dans les TTC de 3e génération on voit par exemple :

    • FAP (Functional Analytic Psychothérapy)
    • DBT (Dialectic Behavioral Therapy)
    • Thérapie intégrative pour le couple
    • …/…
    • MBSR (Mindfullness-Based-Stress-Reduction)

     Ces thérapies font l’objet de recherches actives actuellement. Toutes ces thérapies centrent leur action sur le ressenti émotionnel et utilisent des outils comme l’acceptation, la pleine conscience, la défusion cognitive, la dialectique, les valeurs, la spiritualité et les relations. Ce sont des démarches plus expérientielles que didactiques.

    Alors et ACT ? ACT est une démarche résolument plus humaine !

    Toutes les prises en charge avant ACT ont pour objectif d’éliminer des éléments psychologiques ou émotionnels qui sont considérés comme indésirables. Et ces thérapies ont eu de réels succès.

    Elles trouvent leurs limites dans le « vécu » car comment « arrêter de penser à » , « changer de raisonnement »… Et ces techniques augmentent (ou risque d’augmenter) les commentaires intérieurs inconfortables ou délétères.

    Le nouveau paradigme de l’ACT est le suivant :

    À la différence de ce qui est observable par tous (comme un os cassé par exemple), les émotions, les pensées et les images mentales, même si elles sont pénibles, ne sont pas pathologiques. Ce n’est pas leur présence qui pose problème, car inhérent à la vie, mais c’est le rapport que nous entretenons avec ces éléments (de type privé) que se joue la psychopathologie. Chercher à éliminer ces pensées peut amener les gens à des luttes existentielles où ils n’auront jamais le dernier mot.

    L’ACT s’appuie sur le postulat suivant : « La souffrance est liée de manière inhérente à la vie humaine ». Vivre pleinement amène à vivre  inexorablement des évènements douloureux. 

    Par exemple c’est parce qu’on a des enfants que l’on aime que leur mort est une souffrance et je sais de quoi je parle, ayant perdu un fils. C’est ^parce qu’un travail nous plait que le perdre est difficile à vivre. C’est parce que nous sommes heureux en ménage que nous souffrons de voir notre conjoint vieillir.

    Benjamin Schoendorff dans son guide clinique écrit « Seul l’être humain est  capable d’être malheureux au milieu d’un contexte environnemental favorable »

    Le piège ? C’est le langage… Et cela est développé de manière très claire dans la TCR (Théorie des Cadres Relationnels) sur laquelle s’appuie ACT. Mais c’est une autre histoire… que je vous raconterai dans un prochain article.

    Vous voulez découvrir ACT ? À Paris ? À Rabat ?

    Vous voulez en savoir plus ? Et si vous m’appeliez au +33 982 44 44 12 ? Et j’aurai la joie de répondre à vous questions.

  • Age, handicap et emploi : un tiercé gagnant !

    Handicap-tousSavez qu’un Français sur cinq de plus de cinquante ans présente une incapacité ? (Source Cidem) Savez-vous aussi que l’écart se creuse entre espérance de vie et espérance de vie en bonne santé ? (Source Science et vie N°1180 – janvier 2016)

    Qu’est-ce que cela sous-entend ? Et bien que nous serons touchés par le handicap lié à l’âge avant retraite pour beaucoup d’entre nous. Vous êtes prêt ?

    Qu’est-ce que le handicap ?  La loi n°2005-102 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a, dans son article 114 défini la notion de handicap :
    « Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. »

    Ce qui veut dire que beaucoup de personnes ne savent pas faire la différence entre handicap et invalidité. Que beaucoup de personnes ne se pensent pas en situation de handicap, car pour elles : « Être handicapé c’est être malade »

    J’ai même lu un truc genre « la connerie ce n’est pas un handicap » alors que ces personnes sont souvent réellement des handicapés. Ce peut prêter à sourire jusqu’au moment où votre vieille maman qui a du mal à tenir debout en raison de la fatigue musculaire liée à l’immobilisme de sa vie  n’arrive plus à faire les courses parce que faire la queue à la caisse c’est trop difficile.

    Et là vous lui dites … Et pourquoi ne ferais-tu pas faire une carte de priorité et elle vous répond… je ne suis pas handicapée, je suis vieille !

    Eh oui… Elle est en situation de handicap, mais elle refuse la terminologie… Elle ne comprend pas que le handicap n’est pas une maladie, mais la conséquence d’un état de santé… la conséquence sur sa vie de tous les jours… Et être vieux n’est pas un handicap par contre ne plus pouvoir tenir debout à la caisse du supermarché est un handicap…

    Combien de fois en entreprise j’entends que des personnes dites valides se plaignent de la position de leur fauteuil parce que j’ai eu un accident quand j’étais jeune… je ne suis pas malade, mais… Dans cette position je souffre…  Bilan … des arrêts de travail.. Un absentéisme accru.. Et quelquefois une perte de travail… Dommage non ?

    Une reconnaissance de travailleur handicapé n’est pas un handicap en soi ! C’est au contraire la possibilité d’être accompagné par la société pour équilibrer les chances…

    Voilà pourquoi lorsque j’interviens en entreprise pour faire des « sensibilisations au handicap » pour les équipes… ce n’est pas du temps perdu ! Ni de l’argent perdu d’ailleurs ! Et ces prestations sont… en partie prises en charge par les Agefiph… (Voir les applications de la loi Macron)

  • Coaching de vie ? Et pourquoi pas ?

    oiseauxComme vous le savez, enfin ceux qui ont l’habitude de lire mes articles, je suis business coach. C’est-à-dire que mon activité est essentiellement concentrée sur l’accompagnement des chefs d’entreprise et des équipes dans l’entreprise autour de l’implémentation stratégique. Par ailleurs, j’ai une activité de formateur et, pas n’importe quel formateur puisque je forme des coachs. Depuis le mois de septembre, ma formation de coach en France a beaucoup changé. Elle n’a pas changé dans le fond, bien sûr, mais dans la forme. Puisqu’elle passe par un accompagnement individuel de chaque coach par 3 coachs, qui sont aussi tour à tour, formateurs, et même mentors.  Chaque coach est accompagné par 3 mentors, dans son démarrage d’activités, pendant 6 à 9 mois, comme une nouvelle naissance, en somme ou un véritable envol !

    Quel programme !

    En plus, j’ai ajouté à mon arc une nouvelle corde depuis un an, avec l’ACT (voir site de référence en français). Et je commence à avoir maintenant des retours d’expérience. J’ai particulièrement utilisé cette méthode dans le cadre de l’accompagnement des personnes en situation de handicap. Et c’est vraiment très bon.

    Bien sûr ce n’est pas magique. Ce n’est pas la technique qui « lave tout du sol au plafond » ! Pourquoi remplacer ce qui fonctionne? Si vous utilisez une technique très efficace pour vous ? Dans votre contexte ? Et que ça marche ? Alors, continuez, et bravo !

    Si par contre cela ne fonctionne pas, que vous en avez marre de toujours taper dans le mur. Si vous avez tout essayé (ou presque) et que vous n’y arrivez pas alors pourquoi ne pas m’appeler ? Un échange au téléphone pour vérifier avec vous le bien-fondé de la démarche, puis nous verrons ensemble si cela vous convient.

    Ça coute combien ? Le premier appel ne vous coûte rien ! Et ensuite ? Cela dépend de vos envies et de vos besoins. Si vous voulez des entretiens en tête à tête dans mon cabinet, ce n’est pas pareil que par téléphone ou par Webex (mieux que Skype). En tout état de cause, nous verrons ensemble, si le jeu en vaut la chandelle. Le prix d’une séance n’est pas vraiment important. l’important c’est le prix total à payer à la fin du processus, non ? Et cela dépend des moyens à mettre en oeuvre ensemble.

    Pour l’exemple  : Vous avez un problème de confiance en vous ? D’affirmation de vous ? D’estime de vous ? Des problèmes de troubles sexuels ?

    En général 7 à 8 séances suffisent, mais il est possible que 5 suffisent… Pour 8 séances (1 heure) par Webex le coût total sera de 500 €* (sur 2 mois soit 250€/mois)…

    Alors est-ce que le jeu en vaut la chandelle ?

    IMPORTANT : Le tarif indiqué est à la date d’aujourd’hui (le 3 novembre 2015 et jusqu’au 31 décembre 2015) pour un particulier et TTC (TVA 20% comprise) pour tous les autres cas, me consulter.

  • Et si vous choisissiez la vie ?

    MatrixOgg Lindsley, un des pionniers des TCC (thérapies comportementales et cognitives) à proposé dans les années 1950, « la règle de l’homme mort ». Vous la connaissez ?

    Pour ceux qui ne la connaisse pas en voici un résumé : « Si l’objectif du client peut être atteint par une personne morte, ce n’est pas un bon objectif d’accompagnement » et en effet si une personne morte peut atteindre un objectif plus facilement qu’une personne vivante faire le choix de cet objectif met en compétition le vivant et le mort.

    Voulez-vous être en compétition avec un mort ? Et … C’est lui qui va gagner !

    Quelques exemples d’objectif d’homme (ou de femme) mort(e) :

    • Ne plus boire
    • Ne plus fumer
    • Ne plus me mettre en colère
    • Ne plus me sentir mal
    • Ne pas avoir de pensées négatives
    • Ne pas avoir d’émotions négatives
    • Ne pas rencontrer de personnes négatives
    • Ne plus être triste
    • Ne plus avoir de souvenirs douloureux

    Remarquez comme ces objectifs peuvent être très facilement atteints par un homme mort, alors que c’est si difficile pour un vivant. Et hop CQFD ! (Ce Qu’il Fallait Démontrer….)

    Imaginez que je vous propose deux pilules : (un peu comme dans Matrix)

    • La pilule bleue sur laquelle est dessiné un magnifique soleil et un temps calme sans nuages sur un petit ilot isolé du pacifique
    • La pilule rouge sur laquelle il est dessiné un bateau dans la tempête

    Que prendriez-vous ?

    • La pilule bleue où vous vivrez une vie où vous ne ressentirez plus jamais de chose désagréable, mais ne ferez plus rien de plus que ce que vous avez fait jusqu’à aujourd’hui et que vous faites déjà, ou
    • la pilule rouge, qui vous promet des ressentis parfois difficiles. Parfois il augmenteront, parfois ils baisseront, en revanche vous aurez une véritable chance de pouvoir faire les choses importantes que vous ne pouvez pas faire aujourd’hui.

    Laquelle de ces pilules prendrez-vous ?

  • La bonne chaussure c’est le choix sûr.

    Chaussure PierreOn construit sa vie comme on construit son chemin, en marchant. Quoi que certains vous diront que c’est le chemin qui nous construit. Mais au départ qui a commencé ? C’était la poule ou l’oeuf ?

    Au départ il y a la volonté, née de la motivation de la prise de conscience que quelque chose cloche et que l’on veut changer sa vie.

    Personnellement, je vis une deuxième vie, un peu comme un joueur de flipper reçoit une « extra-ball ». Je n’ai pas couru après cette extra-ball mais je me suis demandé alors comment vais-je jouer cela ? Après les souffrances à l’hôpital, et les souffrances dans mon corps dois-je continuer à vivre cette vie que je subis ?

    A cette époque, je me levais le matin pour prendre un « petit déjeuner » merdique, puis je prenais ma « petite » voiture pour faire un « grand » trajet pour une « grande » journée de travail, puis, je rentrais pour une « petite » soirée devant la télévision et je passais une « petite » nuit avec de « longues » période d’insomnies. Petits plaisirs de la vie en face de grandes déceptions.

    Voilà comment se résumait ma vie.

    Pourtant quelques années auparavant j’avais déjà vécu une expérience « mortelle ». Surtout mortelle pour Elise, ma première épouse qui décéda d’une rupture d’anévrisme. Alors, je me suis dis, à l’époque, « Il faut que ça change » et j’ai changé … De lieu, mais pas de chaussures ! Et j’ai emporté avec moi les longues journées de travail et les courtes parties de plaisir.

    Alors la vie frappa encore à ma porte avec le décès de mon fils Pierre-Simon. Et je me suis dis, « Il faut que ça change » et j’ai changé de voiture… Et toujours pas de chaussures ! Et j’ai continué ma vie comme avant car le besoin de changer n’était pas « URGENT » dans ma tête. Et là mon corps s’est rebellé et m’a montré la route que la vie m’avait montré par deux fois auparavant depuis 1996… Alors ? Que faire ?

    Depuis 1991 (année du décès d’Elise) je veux changer, et je ne change pas vraiment… En 2005 je commence le chemin de Saint-Jacques de Paris à Santiago (et j’ai même fais le retour), l’année d’après j’y retourne avec mes enfants puis je prends la route avec mon épouse actuelle. Et j’ai changé de chaussures, de métier, de vie… Enfin !

    Et qu’ai-je appris jusque là ?

    Que le chemin ne se dévoile qu’à celui qui le fait suffisamment longtemps.

    Tant que tu marches, tu apprends. or tu ne peux pas marcher si tes pieds ne peuvent plus le faire. Alors ? Alors, il faut avoir des chaussures à TON pied !

    Vendredi, je discutais avec des pèlerins, qui sont tous des habitués de la marche (religieuse ou sportive) et chacun, de donner son avis sur les chaussures :

    • Il faut quelles soient basses
    • Les sandales c’est mieux
    • Semelles Vibram ça c’est sûr
    • Il est nécessaire de protéger la cheville
    • etc…

    Personnellement je viens de trouver la chaussure que j’ai mis en photo dans cet article, et c’est la première fois que je suis si bien dans des pompes ! Une paire de chaussure c’est 4000 à 5000 km … c’est au moins 5 mois de marche. Imaginez que je marche avec des chaussures avec lesquelles je ne suis pas bien parce que mon pied souffre. Et bien dans ce cas, je serai obligé d’arrêter ma marche. Pourtant des chaussures doivent se faire à notre pied, non ? Dans l’armée ma fille m’a dit que ce n’est pas la « ranger » qui se fait au pied mais le pied qui s’adapte à la chaussure…

    Et vous avec quoi (et qui) marchez-vous ? C’est vous qui vous êtes fait à la chaussure (et c’est elle qui pilote ?) ou votre choix a été sûr ? Pas facile de choisir sa chaussure quand on sort de la métaphore hein?

    Dimanche, en marchant avec mon épouse sur le chemin juste avant qu’on se perde j’ai dit : « Mes chaussures frétillent, elles ont senti la pause prochaine » Or, Nous allions exactement à l’opposé de notre chemin. J’en ai conclu que ce ne sont pas les chaussures qui doivent diriger ma vie !

    La chaussure symbolise tout ce qui vous sert à avancer dans la vie, votre famille, vos amis, votre métier… Un clou dans la chaussure et c’est l’arrêt forcé, sauf si vous ne savez pas que vous avez un trou parce que vous n’avez pas marché dans une flaque ! Et la vie, quant à elle, vous met sous les pieds toutes les flaques que vous méritez.

    Buen Camino.