Étiquette : deuil

  • Il faut savoir …. ou pas ?

    Ce matin je reprends le clavier, après ce long week-end de Pâques et ce lundi où j’ai pu assister à un concert de l’ensemble Les violons de France à la Madeleine (voir l’extrait sur Youtube)

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=7yvb-f3t-54]

     

    Une bien belle musique qui correspond à l’humeur du moment. Aujourd’hui je suis en plein deuil. Or cette musique me renvois à l’époque où naissait Létitia, Jérémy, Ange et Valentin qui sont tous nés sur cette belle Musique de Vivaldi. (La 4 saisons). Un deuil souvent en appelle un autre. Et j’en ai vécu des deuils. Vous aussi ? Tant mieux ! Chaque deuils nous permet de passer à l’étape suivante même si le deuil est lourd ! Et même surtout si il est lourd. Après un deuil vécu et traversé, si vous sortez de ce deuil « par le haut » et que vous surviviez, alors vous sortez du deuil plus grand, plus fort, et avec une plus grande capacité au bonheur. (Voir les travaux de Martin Seligman)

    J’écoutais ce matin une chanson d’Aznavour, « Il faut savoir » où, il dit :  » Il faut savoir cacher sa peine, sous le masque de tous les jours ». Et je constate comme c’est difficile de savoir faire cela. Et la question, en corollaire, c’est « pourquoi faire ? »

    Oui pourquoi cacher sa peine ? Je n’ai pas le droit d’être triste alors que je vis un deuil ? Nous vivons dans un monde où « IL FAUT MONTRER UNE JOIE DE FACADE ». Il suffit de regarder toutes ces pages « Facebook » où tout le monde nous explique qu’il est le plus heureux …. Et ceux qui par malheur ne le sont pas… Leurs amis réagissent instantanément en leur disant « Mais il faut garder la tête haute » !

    C’est bizarre ça … D’un coté sur France Inter ce matin dans « le Grand Bazar » on nous expliquait que les Français sont le peuple le plus pessimiste du monde et d’un autre coté … Il faut savoir …..

    Ben moi quand je suis triste, je le dis… Et vous savez pourquoi ? Quand j’étais gamin j’ai lu une phrase qui a changé ma vie :

    « Partage ta peine, elle diminue ! Partage ta joie, elle augmente ! »

    Alors, voilà je suis triste car je clôture une belle aventure, qui a durée 6 ans avec mes amis de Casablanca. Bien-sûr je continue avec mes amis de Tanger et mes relations avec mes amis marocains ne sont pas closes. Seule la formation de coach de Casablanca s’arrête et c’est pour cela que je suis triste.  Demain, sera un autre jour ! La formation de coach continue à Paris et c’est magnifique car je vais pouvoir maintenant travailler pleinement avec le groupe « Business coaching de No Limit Coaching » et cela me remplit d’espoir, sans effacer ma peine. Je n’oublie pas le passé, je tourne simplement la page.

  • Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités

    vous-etes-iciCe soir une mise au point. Je fais régulièrement le point… Et vous ? Je viens de couper la relation avec une personne avec qui j’étais en contact par les réseaux sociaux. Pourquoi ? Parce que je crois en cette phrase de Sipderman : « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ». C’est fou ça hein ? Siperderman ? Non mais dis-donc Pierre t’as pété un plomb ou quoi ?

    Non ! Je n’ai pas pété un plomb. Cette personne publiait sur son mur un lien vers un site WEB dont les références scientifiques restent à démontrer où l’on affirmait que la chimio-thérapie serait peut-être contre productive. Pourquoi ? Quand ? pour qui ? On ne sait pas mais « une étude… bla bla… » pas de références tangible et hop c’est parti ! Cette personne par ailleurs est « coach » et là mon sens n’a fait qu’un tour. Qu’un coach affirme « C’est vrai par expérience, puisque qu’on se tue à vous le dire ! » Et j’interviens bien-sûr pour tempérer les propos en disant qu’un étude ne fait pas la science, et que la chimio-thérapie a sauvé des gens… Et non, elle et sa bande insistent ! « La chimio c’est de la M… », C’est tout juste si elles n’affirment pas toutes ensembles « la preuve c’est que ça tue les gens ».

    Ben moi je me disais que c’était le cancer qui tuait les gens.

    Je me disais comme je n’ai pas la compétence technique pour me soigner je fais confiance à mon médecin… et là je lis que les médecins, sont vendus aux laboratoires pharmaceutiques… Je me rappelle quand j’ai appris que j’avais un cancer. les seules personnes en qui j’ai pu avoir confiance étaient : mon médecin traitant, mon chirurgien, mon gastro, etc… Enfin MON équipe médicale… sans eux je serai mort aujourd’hui. A cette époque, j’étais désespéré et ils m’ont soutenu comme ils ont pu, mais ils l’ont fait avec leur, tripes ! Ce n’est pas juste de les mettre en cause comme cela. C’est la médecine qui m’a sauvé et non les charlatans qui se veulent plus efficace que… La chimio-thérapie. Et je pense aux personnes en situation de détresse comme je l’étais et je me dis : « On ne peut pas leur enlever leur espoir ! On n’a pas le droit surtout si on est coach ! Car nous c’est l’espoir, nous c’est la lumière dans la nuit. »

    On ne peut pas dire à une personne malade : »De toutes façons les médecins c’est de la merde et la chimio va te tuer ! »

    Je demande un entretien téléphonique avec cette personne pour échanger de vive voix, car par chat Facebookiens, cela est difficile, et, la réponse est : « Pierre, Je me dois de dire cette information, et les gens en situation de détresse, ne m’en parle pas, je connais ! »

    Ben moi aussi, je connais et je dis : »Quand on est coach, on ne peut pas dire que on ne peut pas faire confiance à son médecin traitant ! » Pour moi c’est une faute déontologique. C’est pour cela que je ne veux plus être lié avec cette personne dans un réseau où l’on pourrait croire que je cautionne ces agissements.

    « De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités ! »

    Je ne dis pas n’importe quoi, quand je n’ai pas la compétence, pour le dire. Et cette personne n’est pas un oncologue de renom et encore ceux-ci ne tiennent pas ces propos.

    Bonne soirée.

  • Je ne connais pas l’avenir et c’est tant mieux !

    sens obligatoireDans mon précédent billet « Une chance une malchance va savoir » je décrivais une histoire vécue avec mon épouse, où le hasard (ou autre chose, va savoir) nous avait favorisé.

    Vous connaissez la stochastique ? C’est quelque chose d’imprévisible, d’aléatoire, et cela s’oppose à la notion de déterminisme. Et cela me convient bien ! @Hassan àa commenté mon billet en disant « On ne connaît pas l’avenir, et il faut être optimiste. » Et je dois dire que j’approuve cela à 200%.

    Il y a quelques années, j’ai lu un roman de Robert Silverberg qui s’appelle « L’homme stochastique » où un homme spécialste du hasard et de l’aléatoire rencontre un certain Carjaval qui est voyant et qui perturbe sa belle organisation en lui donnant un aperçu de l’avenir.

    Cela rejoint l’opposition entre le déterminisme où « Tout est écrit » et le libre arbitre où « Chacun fait des choix impliquant son propre avenir et donc peut le construire où en avoir l’illusion si on considère que c’est un être supérieur qui finalement le dirige par l’intermédiaire d’une partie « divine » qui serait aux commandes de l’être sans se laisser découvrir par celui qui est « habité »… Enfin nous nageons ici en pleine science fiction, où en pleine métaphysique c’est comme vous voulez.

    Personnellement je préfère croire que j’ai les commandes même si ce n’est pas vrai dans les faits en permanence. Agir en « conscience ». Etre présent à ses choix. Faire des choix impliquant pour construire sa vie. C’est pour cela que je suis coach. Pour permettre à chacun d’avoir en face de lui quelqu’un qui va lui poser des questions sans préjuger de la réponse à venir. (j’y reviendrai un jour dans un autre billet).

    Je vais vous raconter pourquoi j’ai fait ce choix un jour.

    Lorsque que j’ai été atteins d’un cancer du colon en 1996. le médecin que j’avais en face de moi m’a dit la chose suivante :

    « Si vous avez quelques choses d’important à faire, alors faites le maintenant car dans 3 mois ce sera trop tard ! »

    Alors j’ai fait… J’ai fait… J’ai fait tout ce qui me semblait important à l’époque puis… Après mon opération et mes traitements, je me suis rendu à l’hôpital pour « mourir » et vous connaissez la suite ! Je ne suis pas mort ! Le médecin n’était pas un voyant extra lucide. LOL

    Malgré tout sa phrase a eu un impact sur ma vision de l’avenir et je me suis mis à vivre comme si demain n’existait pas. (Voir mon article sur le Bonheur et réussite) et j’ai arrêté d’avoir des projets. Je ne me suis plus lancé dans aucune tentative de projet de plus d’une journée. Et cela a duré pendant 3 ans puis un jour j’ai pris conscience que cela pouvait changer car je n’étais pas mort et que la vie était la plus forte chez moi et que l’avenir n’est écrit encore. Seul le passé est écrit et encore … On peut le réécrire non ? Mais cela est une autre histoire… Qui s’écrira quand j’aurai décidé de le faire. Et j’ai donc repris le pouvoir sur ma vie… Puis… La vie enfin a repris ses droits.

    Alors je ne connais pas l’avenir et c’est très bien comme ça je vais pouvoir écrire une nouvelle page. Et ce sera une page d’amour, avec mon épouse, mes enfants, mes petits enfants et …. VOUS !

    Alors comment vous comment pensez-vous que votre avenir va venir ? Déjà écrit ? Vous le connaissez ? Quelle expérience avez-vous de ça ?

  • Apprendre à rebondir ? Envie d’optimisme ?

    rebondirVous avez envie d’optimisme ? Pourquoi faire ?

    Les études sur la psychologie positive nous indiquent clairement des tendances qui justifient ce choix :

    • Les optimistes augmentent leur chance de réussite professionnelle
    • Les optimistes favorisent à tous les niveaux un comportement mieux adapté des défenses immunitaires
    • Les optimistes rebondissent mieux face aux difficultés de la vie

    Il y a un danger à l’optimisme forcené et jusqu’au-boutiste c’est le manque de capacité de progresser par manque de réalisme ! Donc l’apprentissage de l’optimisme doit aller de paire avec l’apprentissage de l’optimimalisme. 

    Un exemple : Comment utiliser l’optimisme pour apprendre à rebondir ?
    ( Tiré du livre de Martin Seligman La force de l’optimisme )

    Le pessimiste a appris l’impuissance. Il se dit « C’est normal, cela ne changera jamais, quoi que je fasse » et il baisse les bras face à l’adversité. L’optimiste, au lieu de baisser les bras, se relève et repart à l’attaque. C’est cette capacité de rebond qui lui permet de réaliser tout son potentiel.

    Il s’agit de briser le cercle vicieux qui déclenche une réaction d’abdication du pessimiste face à l’adversité. En remettant à plat le lien entre adversité, interprétation et conséquences. Les explications pessimistes nourrissent le découragement alors que l’optimisme pousse à l’action positive. Donc il suffit de modifier ses interprétations habituelles de l’adversité pour pouvoir réagir de façon nouvelle.

    Dès que l’on a pris conscience du caractère pessimiste de ses interprétations, on dispose alors de
    deux possibilités d’action :

    • en détourner son attention = la distraction
    • les remettre en cause = la réfutation.

    La seconde option a un effet plus durable, donc c’est sur elle qu’on va mettre l’accent.

    En matière de réfutation, il existe 4 grandes techniques :

    1. Quels sont les faits ?
      L’optimisme se nourrit de faits, non pas d’une vision positive béate et injustifiée mais de faits concrets qui lui permettent de résister à « des à priori » qui vont entrainer des réactions négatives.
    2. Quelles sont les explications de rechange ?
      Rares sont les événements qui n’ont qu’une seule cause. Or le pessimiste a le don de privilégier la plus défavorable des causes. Et il le fait non pas par réalisme mais par habitude pessimiste.
    3. Quelles sont les réfutations possibles (et atténuation des conséquences) ?
      Et quand bien même l’interprétation pessimiste est fondée, est-il nécessaire de dramatiser ? Est-ce que cela est vraiment si grave ?
    4. Enfin quelle est l’utilité de mon interprétation négative ?
      Certaines personnes souffrent à chaque preuve de l’injustice de la vie. Elles n’ont certes pas tort à proprement parler mais à quoi cela sert-il de revenir sans cesse sur ces injustices ? La croyance en un monde juste est peut-être en soi une source de plus de souffrances qu’elle n’en vaut la peine.
      Variante qui renvoie à la « distraction » : au lieu de s’interroger sur la justesse de son interprétation, on peut tout simplement se demander si cela a une quelconque utilité d’y réfléchir maintenant.

    En résumé, sentiments et actions découlent non pas directement d’une situation d’adversité en tant que telle, mais plutôt de l’interprétation que nous en faisons.

    « L’important n’est pas ce que tu as vécu, mais la perception que tu en a aujourd’hui, et ce que tu vas en faire »

    En prenant l’habitude de mettre en discussion ses interprétations négatives, en suivant la séquence : Je vis l’ »adversité », je vérifie mon « interprétation » et ses « conséquences » puis je réfute cette « interprétation » en la remplaçant par une autre et je me « dynamise » en me mettant en action. Ce qui donne en résumé de séquence :

    Adversité / Interprétation / Conséquences / Réfutation / Dynamisation.

    Vous commencez la route dans l’apprentissage de l’optimisme. Vous voulez qu’on travaille ensemble sur ce sujet ?

  • L’apprentissage change et nous ?

    vous-etes-ici...
    Les nouvelles vont vite !

    Avez-vous remarqué comment vos enfants apprennent ? La différence d’accès à la connaissance ? Peut-être êtes-vous comme moi des quinquagénaires voire avez-vous autour de 40 ans ?

    Vous pouvez constater que nos enfants et nos petits enfants n’ont pas peur des ordinateurs, des téléphones portables et des tablettes, pour la plupart d’entre-eux. Vous avez remarqué comment ils accèdent à l’apprentissage de ces outils ? Lisent-ils les modes d’emploi ? Les documentations ? Les ouvrages de références ?

    Rarement…N’est-ce pas ? Cela ne vous étonne pas ? Ben moi cela m’a surpris au départ puis je me suis réellement penché sur ce sujet. Diverses études sur la psychologie sociale s’y sont penchées elles aussi… (Voir les travaux de Rogers, Maslow, Mills et Morin et bien d’autres….)

    Selon notre méthode d’accès à la connaissance que ce soit pour des savoirs, savoirs faire, savoirs être, nous rencontrons des problèmes différents.

    Comme vous le savez, j’accompagne la naissance de coachs pendant une « formation » à l’acquisition des outils du coaching sur une période de 6 à 24 mois selon le programme (base ou avancée) que le stagiaire choisit. J’ai commencé le type d’accompagnement actuel en 2006. Et le programme évolue d’année en année pour en arriver à une augmentation de la durée de 6 à 9 mois pour la partie de base alors que le reste n’a pas changé de durée ce qui n’augmente la globalement la partie avancée que l’on appelle master de recherche ou de professionnalisation selon le cas . (Voir le programme en suivant ce lien http://nolimit-coaching.fr/formation/formation-de-coach/).

    La méthode pédagogique utilisée est mixte :

    1. Au début j’utilise une méthode très directive avec des fiches à suivre de bout en bout que je distribue. les exercices sont faits puis nous en tirons la théorie.
    2. Puis la méthode va passer progressivement à une liberté d’accès à la connaissance par la mise à disposition d’informations à adapter à son mode de pratique personnelle
    3. Puis la méthode va aller vers la mise en place de « recherche des briques de base » par soi-même pour construire ses propres outils d’accompagnement.

    Le point 3 illustre parfaitement le décalage entre notre méthode initiale d’apprentissage et la méthode de mes petits enfants.

    Avant on apprenait la méthode pour faire une action. Exemple : « J’apprenais une série de codes pour savoir mettre en forme un document sous Word. »

    Aujourd’hui je sais « où » chercher l’information pour savoir faire. Et je créé MA méthode… Qui n’est pas forcement la meilleure mais qui correspond à une prise en charge quasi immédiate du nouvel environnement. Finalement j’approfondis uniquement le sujet qui me passionne au lieu de devoir passer par tous les sujets qui sont nécessaire à l’acquisition de la connaissance ainsi acquise.

    Je ne vais pas ici discuter du bien fondé de la méthode ancienne et de la nouvelle, mais simplement indiquer les inconvénients immédiats de chacune.

    • Ancien paradigme : la prise en main d’un processus peut-être long et fastidieux. cela freine le changement car les utilisateurs ont peurs de recommencer à apprendre un processus nouveau. Les utilisateurs sont dépendants du formateur et de celui qui « connaît ». C’est l’ère de la rétention d’information et de la création de guilde de la connaissance. On veut être rassuré par l’expérience des anciens.
    • Nouveau paradigme : Prise en main rapide mais tendance à « papillonner ». L’utilisation des produits, est souvent « superficielle » et cela met l’utilisateur en dépendance par rapport, au fournisseur de produits qui fait la pluie et le beau temps, par ses « nouvelles »versions de produits qui « lavent plus blanc que blanc » ! C’est l’ère du jetable ! On cherche la nouveauté et le changement rapide. On cherche à être rassuré par l’accès à l’information facile.

    En conclusion :

    Avant quand j’avais un problème sans réponse je demandais à Dieu ou à ses représentants sur terre. Maintenant  demande à Google ou Wikipedia….

    Et si on recherchait un moyen terme entre les deux ?

  • Courir devant ou courir avec ?

    ratatouille-fromageJe suis de retour parmi vous comme promis pour mon billet hebdomadaire dont le sujet est aujourd’hui : « Comment se retrouver seul quand on est un visionnaire ?« 

    Pendant une partie de ma vie, j’ai couru devant. En avance sur la mode, en avance sur les idées de liberté, en avance sur mon temps… Et j’étais seul dans mes activités. Pas facile de se développer quand on est un homme orchestre. On est à la fois au four et au moulin. Chef d’entreprise et petite main. A la technique et à la stratégie.

    Chacun de nous, peut, un jour rencontrer ce phénomène. Je viens de quitter une communauté qui n’a de réalité que dans la tête de son concepteur, et celui-ci cours tout seul en avant. Je me suis reconnu quand j’étais plus jeune. J’ai agi comme cela, puis je suis tombé dans d’autres pièges. Il y a le piège du travail en « équipe informelle » et là, non plus, ce n’est pas facile, d’être le chef de projet d’un projet sur lequel l’équipe avance « quand elle veut ».

    Entre la solitude du coureur de fond et l’immobilisme des équipes informelles, il y a un moyen terme à explorer. Pour cela il est nécessaire de travailler sur un objectif gagnant-gagnant, c’est à dire un objectif collectif où chaque acteurs va gagner chaque fois qu’un de l’équipe gagne et chaque acteur gagne quand un autre acteur gagne, et par conséquent le projet collectif aussi.

    Il y a des contraintes pour que ce type de contrat fonctionne :

    • Les règles doivent être communes et connues de tous
    • Concertation doit précéder partenariat
    • Montrer sa bonne foi
    • Ne pas cacher d’informations sur le passé
    • Réputation affichée connues de tous
    • Identifier les valeurs communes
    • Un accord donne des suites ou non (Go ou no go)
    • Accord solidaire (pertes et réussites)
    • Caractériser les engagements de chacun et le mode de prise de décision.
    • Accepter que l’autre gagne plus si c’est la condition du gain de tous.

    (Voir sur Wikipédia : Gagnant-Gagnant)

    Et pour la suite, savoir gérer les déséquilibres temporaires et structurels, et garantir une gouvernance acceptée par toutes les parties prenantes.

    Combien de personnes j’ai rencontrés, qui « courrait devant » en promettant monts et merveilles sur les résultats, en promettant des pourcentages sur les réussites, et qui capitalisaient (ou croient capitaliser)  sur les actions conjointes, en restant constamment aux commandes. (je l’ai fait moi-même à une époque, révolue aujourd’hui…). Et cela provoque incompréhension, ressentiment, et colère puis inévitablement solitude … C’est une course à l’échalote !

    Création une activité prometteuse où sont lancés des partenariats sans avenir, jusqu’au jour où tout s’écroule et le créateur lance autre chose ….

    Avez-vous lu « qui a piqué mon formage » de Johnson Spencer. Dans cette petite fable il y a deux souris (Flair et Flèche)  et deux « minigus » (Balluchon et Polochon) dans un labyrinthe qui courent après du fromage. Et bien si vous voulez suivre, ou précéder, le changement, ce qui est préférable à notre époque, de grands changements.

    • Flair est une souris qui détecte la piste du fromage facilement
    • Flèche est un souris qui fonce où lui dit d’aller Flair
    • Polochon est un minigus qui pense que le fromage est un dû il y ne veut pas bouger parce que c’est SON fromage
    • Balluchon est un minigus qui pense que le fromage et le fromage de tout le monde et qu’il faut aller où il se trouve (mais pas facile de faire faire ça …)

    Il vaut mieux lorsque l’on est de Type « Flair » d’avoir avec soi des « Flèches » sou peine d’être très fatigué… Par contre « Balluchon » construit sa théorie et en fait profiter les autres même si ceux-ci (« Polochon ») ne veulent pas suivre…

    Pendant longtemps j’ai été « Flèche » et je courrais pour les autres. Puis je me suis comporté en « Flair » avec une idée à la seconde… Mais les « Flèche » en profitaient, et moi, pas forcement. Je n’ai jamais été un « Polochon », et ne suis pas resté sur place à me plaindre, par contre, je m’aperçois que ça a du bon d’être un « Balluchon ». Maintenant je sais comment rester près du fromage, alors qu’avant je voulais être près de MON fromage.

    Alors vous aussi vous avez des idées innovantes et vous courez devant ? Vous vous sentez seul ?

    Et si vous vous essayiez au « Gagnant-Gagnant » ?

    Il vaut mieux une petite part d’un fromage qu’une grosse part de rien

  • Handicap et Déni

    Handicap-tousJ’anime régulièrement des séminaires en entreprise sur « L’intégration de personnes handicapées dans une équipe » avec ces même équipes qui vont accueillir ou qui viennent d’accueillir une personne handicapée.

    Je commence tous les séminaires par le même rituel. : « Ecrivez sur ce pot-it que je vous distribue ce qui vous vient à l’esprit quand je vous parle de handicap ». Et je les laisse écrire quelques instants puis chacun à son tour indique ce qu’il a écrit pour commencer à partager. (NB : je recommence à la fin pour voir avec eux comment a changé leur vision du handicap ce qui me permet de faire évoluer mon message si quelque chose n’est pas clair)

    Dans l’un des derniers séminaire, une participante était très en colère. « Pourquoi êtes-vous là ? Ce n’est pas normal ce genre de séminaire. Vous stigmatisez les personnes en situation de handicap par votre simple présence. Une personne en situation de handicap est une personne comme les autres ! Il n’y a pas besoin de faire ce genre de sensibilisation. Moi je les traite comme les autres ! »

    J’ai accueilli sa colère avec intérêt car c’était la première fois que cela m’arrivait de me faire « cueillir à froid » par ce genre de remarques. Et le séminaire à continué selon mon programme habituel. On commence toujours par les idées reçues, présenter la loi de 2005 puis on aborde les expériences vécues sur le terrain, les jeux psychologiques, le triangle infernal, le cycle du deuil, le modèle de Hudson, etc…

    Pendant l’échange un personne dit « ben, personnellement j’ai remarqué que XXX (la personne handicapée) est sujet à des mots de tête car il demande souvent si j’ai du Doliprane. » je lui demande « souvent ?  » Elle me répond « Il me l’a demandé deux fois. » Moi « En Combien de temps ? » Réponse « en 15 jours…. Bon pas si souvent que ça c’est vrai !  » Avec un sourire entendu.

    Intervient alors la femme qui m’avait accueilli avec sa colère, (La colère était tombée). Elle me dit « Moi, je ne lui aurais pas donné le Doliprane! » Et moi  de lui répondre « Ah, bon ? Pourquoi ? » Elle « parce que on ne sait jamais, je l’aurai envoyé à l’infirmerie » « Bien-sûr cela parait plus sûr » répondis-je et de rajouter « Et vous auriez donné le Doliprane à quelqu’un d’autre » Elle « Bien-sûr » Moi « Ah ? Et pourquoi ? »

    Elle, un peu gênée « Parce qu’on ne sait jamais avec sa maladie et si c’était incompatible ? » Moi, je rajoute « Et vous pensez qu’à son âge (29 ans) il ne le sait pas ? Si le Doliprane est compatible ou pas avec sa maladie avec laquelle il vit depuis sa naissance ? »

    Silence… Alors j’enfonce le clou « Donc vous me disiez tout à l’heure que les personnes handicapées, on les traite comme les autres et là dans ce cas vous faites de vous même une différence, que vous ne pouvez pas rationnellement justifier, c’est bien cela ! (Rire et clin d’oeil) … réponse (Rire et clin d’oeil) « Ben dites-donc je ne l’avais pas vu venir celle-là… « Donc je fais de la discrimination injustifiée… » Moi, ne vous auto-flagellez-pas ce n’est pas le but de ce séminaire… Vous venez de découvrir une phase importante du deuil : Le DENI »

    Nous avons donc repris les phases du modèle de Hudson (Apparté technique pour les coachs : RAPPEL : Phase 2 = haute énergie négative. La colère est souvent associée à une phase 2 ) puis les phases du deuil qui commence (presque)  toujours par une phase plus ou moins longue de déni.

    Une grand moment dans ce type de séminaire.

    Vous êtes chef d’entreprise ? Vous êtes cadre ? Vous devez intégrer une personne handicapée dans votre entreprise ou vous aimeriez savoir comment faire ? Et si on se causait dans le poste ? Appelez-moi.

  • Comment j’ai découvert que l’imperfection est sur le chemin du bonheur.

    6a00d834209e6353ef015432d76b57970cA cette époque, il y a longtemps, dans un pays entre la France et l’Espagne. J’étais au pays du Camino (Le chemin de St Jacques de Compostelle). J’avais décidé ce jour là de faire, une longue étape. J’avais en effet décidé de marcher pendant 37 KM. Je venais de marcher 32 KM et je passais derrière une maison où une femme était en train d’enlever une souche. Je m’approchais d’elle et lui proposais mon aide. Elle me regarda. Elle avait la tête penchée en arrière, et je sentais sa méfiance. Puis elle voit mon chapeau avec la coquille sur le front, et se détend. Elle me sourit et accepte mon aide. Nous travaillons ensemble pendant 50 minutes et la souche est enlevée.

    Cette femme, Maria, m’invite à boire un coup. J’accepte avec plaisir et nous commençons à deviser autour de la vie, la liberté, le Camino, la religion. Pendant cet échange, des amis à elle, se joignent à nous et la discussion dure une heure, et l’après-midi, avance, vers le soir, inexorablement.

    Je me dis « Il faut que je parte car j’ai encore 5 km à faire soit une heure de marche environ, et j’ai pris un engagement envers moi ce matin ! 37 km ! Je dois respecter ma parole. mais je suis bien ici, et je n’ai plus envie de marcher »

    Maria, me propose de passer la nuit dans sa chambre d’ami. Et en moi un combat entre ma recherche naturelle de la perfection et la joie du partage avec Maria et ses amis. Que vais-je faire ? Je suis conscient que la perfection n’est pas humaine, et pourtant je crois en cette perfection.

    La perfection me pousse et je peux constater que je pense « Il faut … je dois » C’est ma zone de contrainte qui parle ! Toute ma vie, j’ai couru après une perfection illusoire. Finalement je me demande mais qu’est-ce qui est important pour moi ? D’arriver à St Jacques dans les temps ? De voir un tas d’os dans une boite ? Où d’aller à la découverte de moi-même ? De rencontrer les habitants du pays Camino ?

    L’important dans la vie c’est de faire ce qui est important. C’est la lutte entre la lettre et l’esprit, entre le fond et la forme.

    L’étape fait 37 km … Et si je m’arrête ici ? Demain je devrais marcher 5 km de plus pour tenir mon tableau de marche. Quel tableau de marche ? Pourquoi ce tableau de marche ? Parce c’est indiqué sur le guide qui me sert de référence ? Et si je quittais la référence ? Et si je faisais MON Camino ?

    Pour le perfectionniste que je suis le but à atteindre doit-être atteint de la BONNE manière ! Mais quelle est la bonne manière ? Pourquoi cette manière « morale » de parler de mon objectif ? Pourquoi le bien et le mal sont présents dans ma tête ? Et je fais, pour chaque objectif de ma vie, de la même manière. Un point de départ et un point d’arrivée, et, un chemin tout droit et bien tracé. Voilà ma vie ! A chaque erreur je recommence au départ. Et … C’est vraiment dûr la vie comme cela.

    Ce jour là, je décidé de faire mon pas de coté. je ne recommencerai pas au début ! Non, je veux bien reculer de trois pas pour voir mieux l’obstacle devant moi mais je ne repars pas au début ! Je vais contourner l’obstacle. La perfection n’est pas humaine et je suis un humain. J’accepte de l’être aujourd’hui.

    Quelle perfection dans cette imperfection que je découvre ce jour là. J’ai passé une belle soirée, j’ai découvert un havre de paix dans vie. Maria est loin aujourd’hui, j’ai aidé Maria avec sa souche, et elle ne sait pas que son accueil m’ rempli la vie de joie. Un si petit effort et une si grande joie en échange ! Merci Maria… Merci le Camino.

    Et vous où en êtes-vous par rapport à la perfection ? Et l’imperfection ça vous aide ? A quoi ? Une route vers le bonheur ?

  • Il n’y a que le premier pas qui coûte… Mais vous ne savez pas ce qu’il coûte…

    PierreSelon le vieil adage populaire : « il n’y a que le premier pas qui coûte… » Mais vous ne savez pas encore ce qu’il coûte!

    Ma petite fille vient de faire son premier pas. Je l’ai observé et j’ai continué à apprendre, c’est merveilleux ce que je peux apprendre de mes jeunes.

    Dans ce premier pas, il y a la peur !

    Pour faire son premier pas elle a dû à partir d’une position d’équilibre, se déséquilibrer, se lancer en avant. Il faut en effet, pour marcher, partir de la vitesse nulle, vitesse apparente, bien sûr, pour atteindre la vitesse de déplacement. Or deux forces agissent pour empêcher ce mouvement : la pesanteur et l’inertie.

    Il faut apprendre à maîtriser la pesanteur tout d’abord. Cela peut se faire même à l’arrêt. En lâchant ses jouets, elle a pu s’apercevoir que ceux-ci tombaient, elle-même a pu tomber à l’arrêt.

    Mais pour l’inertie c’est un autre problème, le phénomène est lié au mouvement et sans la marche, sans le déplacement « rapide » de la marche, comment connaître l’inertie. Elle ne connaît pas donc il ne peut pas appréhender le danger lié à ce phénomène. Pour elle, effectivement le premier pas coûte, car elle a peur de la pesanteur et du déséquilibre. elle a peur de chuter. Mais elle ne savait pas, qu’un autre danger lié à l’inertie la guettait.

    Le premier pas fait, elle a enchaîné rapidement avec un deuxième mais ce n’est qu’au troisième qu’elle a recouvré l’équilibre perdu. Ca y est, elle marche !

    Elle vient d’acquérir un degré de liberté supérieur ! Elle est heureuse, et ses parents aussi. moi aussi je jubile, car ma petit fille marche ! Maintenant que d’autres danger sont là, près d’elle, car la chute est inévitable au début. Alors plus elle ira vite dans son déplacement et plus ce danger sera grand à cause de l’inertie.

    Que lui coûte ce premier pas ?

    Elle n’est plus le bébé qui attend elle est devenu celle qui peut agir. Elle peut maintenant aller vers le feu de la cheminée, ouvrir les portes, enfin certaines, celles qui sont à sa portée. Ce premier pas lui apporte le danger par la liberté. Elle est inconsciente de cela mais elle est fière d’être reconnue par sa famille comme l’une des leurs. Elle est petite, mais il est debout, elle accède au rang d’humain par la station debout. Au dessus du chat, enfin !

    Et nous ? Que nous coûte ce premier pas ? Que d’inquiétudes en perspective ! Que de barrières, devons nous dresser, devant elle. Mais c’est pour sa sécurité, pensons-nous ! Ce premier pas ne coûte pas qu’à celui qui le fait mais aussi à son entourage!

    Par analogie, dans notre vie, nous avons d’autres premiers pas à faire. Personnellement, combien de premier pas j’ai fait ?

    Un jour, j’ai quitté la maison de mes parents. Puis, plus tard je me suis marié. J’ai eu mon premier enfant. J’ai eu un deuxième enfant puis d’autres encore et chaque fois c’était un « premier pas » vers une nouvelle aventure. J’ai « repris » ma vie en main après le décès de mon épouse, puis… Je me suis encore marié, et c’était aussi un nouveau « premier pas ». J’ai eu d’autres « premiers pas » avec d’autres naissances… Un divorce, qui fut un dernier pas ?… Non ? Un premier pas vers une autre vie…

    J’ai eu la parenthèse de ma vie du « Camino de Santiago » (chemin de St Jacques de Compostelle, avec ses 5000 km en 5 mois et qui commence par …. « UN PREMIER PAS »

    Puis je me suis encore une fois lancé dans l’aventure extraordinaire de la vie à deux par mon 3ème mariage… que je vis aujourd’hui. Et oui, j’en ai fait des « premiers pas »… J’ai fait aussi le premier pas du travail à la découverte de moi-même…

    Il m’a coûté ce premier pas. Mais aujourd’hui je peux dire qu’il ne me coûte plus. Aujourd’hui, je vis autre chose.
    Que de travail au début, que de recherche, comme je le disais moi-même « je suis au stade de l’éponge, j’absorbe tout »… je lisais et me gavait de nouvelles connaissances pour moi, de la PNL, L’hypnose, le coaching, l’EMDR,etc…  Maintenant il faut restituer.

    Que puis-je recevoir si ce n’est ce que je peux « me » donner et donner aux autres?

    Personne ne peut marcher pour moi, personne ne peut vivre pour moi. Il ne suffit pas de « savoir », il ne suffit pas de « croire » mais il faut « vivre » pour connaitre !

    Le pas vient du passage.

    La naissance est un passage, et la mort en est un autre. Entre ces deux passages, je suis passé par le cabinet de réflexion, la terre, la mort, puis les autres voyages.

    Enfin j’ai reçu un peu de lumière, comme à la naissance ? Oui je peux le dire maintenant c’est une seconde naissance, une porte franchie mais c’est l’action de passer qui importe, et que la porte est étroite !

    Elle ne laisse pas de place aux idées reçues. Je dois laisser l’écorce qui me colle à la peau. Mais le travail n’est pas le chemin, la joie de la vivre la vie est mon chemin aujourd’hui.

    La porte étroite ne permet pas de garder sur soi toute les « avoirs » et je dois passer de l’avoir à l’être. Je dois laisser ce qui me pèse, et me colle à la terre, à la porte de ma nouvelle vie.

    Par analogie avec ma petite fille, j’ai deux forces qui s’opposent à mon avance.

    Le poids de la vie, les obligations professionnelles, la vie de tout les jours, mais je ne veux pas rester sur place, je veux avancer. Le poids de la vie « quotidienne » est lourd, mais ce poids, je le connaissais avant de choisir ma nouvelle vie. Je pouvais l’appréhender comme le poids pour le petit enfant.

    La deuxième force l’inertie, elle, je ne la connaissais pas. L’inertie des idées reçues, l’inertie liée à la découverte sans cesse plus difficile. Plus j’avance et plus je ressens cette inertie. La résistance, est en augmentation exponentielle avec ma progression. Plus je veux avancer vite et plus cette force est grande. Je sais maintenant que nos croyances se justifient réellement par l’expérience, et se renforcent et se protègent les unes les autres.

    Chacun d’entre-nous, avance à sa vitesse, je ne dois pas m’épuiser inutilement. Ma résistance croit avec le temps. Bientôt je pourrais courir. Maintenant je dois me contenter de marcher, et c’est déjà difficile.

    Dans l’étude de ma spiritualité, j’ai appris. J’ai trouvé des limites. Je n’ai pu lors de ma première épreuve, faire le travail que je m’étais demandé. J’ai du prendre sur moi et j’ai appris de mon échec, et de mes échecs. Chaque échec à permet de mettre en cause chacune de mes croyances limitante et le travail continue, chaque jour en face de celles-ci.

    Je me suis retrouvé ensuite en des lieux, sans l’obole pour la veuve, c’est à dire sans rien à donner celle qui en a besoin, car je n’étais pas assez riche intérieurement ! L’humilité doit se vivre. Les limites s’apprennent. Les limites viennent du bon usage du compas. (Voir mon article sur j’ai perdu le sens de la mesure)

    Mais il y a loin de l’intention à la réalisation.

    Au début de mon apprentissage, j’ai du apprendre le silence. Au début, c’était facile. L’écoute est facile sur un temps court, mais le temps passe et les questions viennent à l’esprit naturellement. Et malgré mon envie de poser des questions, je me suis tu.

    J’ai entendu un autre adage populaire qui disait « Il n’y a pas de mauvaises questions mais seulement de mauvaises réponses« . Mais pour que la réponse apporte le grain qui va germer en nous, la question doit creuser le sillon correctement. Or je ne savais pas, poser la question. Maintenant, j’ai appris, et j’en ai fait mon métier : « Poseur de question » c’est à dire coach professionnel.

    Quand je suis avec mes pairs, je peux partager, et quand je suis seul, je vis ma transformation.

    Chaque pas est plus difficile, car le poids du vieil homme est toujours plus lourd, l’inertie est la loi qui me pèse. Ne pas aller trop vite sur le chemin sous peine de ne pas savoir s’arrêter ! Pas d’accélération trop brutale sous peine, de me faire le coup du lapin. Le coaching harmonique ? Whouaouuuu…

    Que l’harmonie et la beauté orne ma vie, pour que je puisse mettre ma force au service de la sagesse… et tout est dire… Il ne reste qu’à faire … le premier pas… Et maintenant j’ai une idée de ce que cela coûte. 😉

    Allez pour le plaisir … Jade en action :

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    Bon voyage Jade 🙂 !

  • La plainte un procédé perdant dans tous les cas.

    CalmimeroDernièrement j’écoutais se plaindre quelqu’un qui a été soumis à une épreuve quelque peut difficile. Jugez-en par vous même.

    Le soir arrivait et cette dame se préparait à se coucher. Son conjoint remplit son verre d’eau pour la nuit à la cuisine, puis passant par devant la porte d’entrée s’aperçoit qu’il y a de la fumée dans l’appartement. Il a appelle la dame  : « Viens vite ! Il y a le feu dans l’appartement »… Branle bas de combat ! Je ne vous ai pas dit que la dame à plus de 80 ans et habite au 3ème étage. ne trouvant la source de l’incendie, ils ouvrent la porte d’entrée… C’est l’enfer dehors , avec une fumée âcre et noire qui rempli l’escalier ! Alors, ils referment la porte d’entrée et se dirigent vers le balcon et, s’aperçoivent là, que la fumée leur bouche la vue à l’extérieur aussi.

    Heureusement les pompiers sont déjà sur place et  les appellent …. « Restez près du sol madame, asseyez-vous et fermez les fenêtres et les portes, on vient vous chercher ! »… Quelques minutes plus tard un pompier prend la dame dans ses bras et lui fait descendre par une nacelle les 3 étages, en même temps que son mari. OUF ! Les voilà saufs !

    Tout est bien qui fini bien… Il suffira de nettoyer l’appartement de la fumée qui s’est déposée sur les tapis, les meubles et le sol… Une entreprise de nettoyage et hop ! Cela c’est moins bien passé pour l’incendiaire qui habitait au premier étage et incendiaire malgré est brulé au 2 ème et 3ème degré sur une grande partie du corps.

    Alors là, la dame arrête sont récit et me demande : « Tu te rends compte ? Le pompier m’a dit heureusement que vous étiez réveillés sinon vous auriez pu mourir étouffés ! C’est terrible ! » et moi de répondre « Ouf, c’est finalement génial que tu t’en sorte comme cela non ? » Et là, la réponse, me laisse sans voix : « Je te dis que j’ai failli mourir et toi tu dis que c’est génial ? Tu ne comprends rien ou quoi ? » Aïe ! J’aurai du me taire…. le pompier aurait du se taire… La terre entière ferait mieux de se taire je crois… La dame vient de survivre et moi je suis heureux pour elle, mais non ! Elle veut que je la plaigne …

    Que répondre  à une plainte ? Si je lui dis que je suis compatissant, elle peut me répondre, « Mais tu ne comprends rien ou quoi je m’en suis sorti c’est génial non ? » Et alors ? Vive le silence.

    Finalement je m’en suis sorti en répondant et maintenant « Comment tu te sens ? Veux-tu que je t’aide ? Que puis-je faire pour t’aider ? Que vas-tu faire pour la suite ? »

    Et elle est reparti sur une autre plainte « Maintenant il faut que j’attende l’expert, je ne peux pas faire le ménage et en plus on m’a conseillé d’aller à l’hôpital pour faire une radio des poumons » et là … je ne me suis pas fais piégé ! LOL (pas deux fois !) Et j’ai répondu … « Et que vas-tu faire ? veux-tu que je t’aide à quelque chose ? » … Elle a bredouillé quelque chose d’incompréhensible sur le fait d’avoir à faire « quelque chose » d’urgent et m’a dit « au revoir ».

    Fin de l’aventure ! Cela me rappelle un précédent article sur les demandes pas claires… Vous vous en souvenez ? Il est facile de se faire piéger dans ce genre de situation, surtout si la personne en face de nous est une personne que l’on aime. Combien de fois devant une personne qui a perdu son conjoint on ne sait sur quel pied danser. Maintenant je reste ouvert : « Que puis-je faire pour t’être agréable, pour t’aider, pour alléger ta peine ? » Et vous ? Comment procédez-vous pour ne pas vous faire tirer à vue, alors que vous voulez sincèrement aider l’autre ? Et oui je ne demande pas comment « manipuler » l’autre mais comment réellement lui offrir votre aide… Des pistes ?

    Partageons, ce espace est fait pour cela, non ?