Étiquette : émotions

  • Quand être aidant ne nous aide vraiment pas…

    6a00d834209e6353ef013484b876dc970cVous êtes fort ? Vous êtes brillant ? Vous avez une position bien établie ? Vous vous croyez indépendant ? Et vous fréquentez des personnes qui vous admirent ? Vous vous croyez invulnérable ? Vous êtes dits « résilients » par ceux qui n’arrivent pas à sortir de leur trou ? Alors vous pouvez vous retrouver en danger de manipulation à l’insu de votre plein gré, comme c’est souvent le cas de la manipulation, d’ailleurs…

    Je vais vous raconter une histoire vraie, mais je vais où je vais changer les noms des acteurs… C’est une histoire que j’ai vécue… Où que j’aurais pu vivre…

    J’étais un étudiant brillant, avec des succès féminins innombrables, ou en tout cas que je n’ai pas compté en ce temps-là…

    J’ai rencontré une fille, plus jeune que moi, et qui était belle, attirante et gentille. Elle était une de mes admiratrices. Elle était timide, réservée et très douce. Un jour où je travaillais, comme extra pour une soirée de l’armée… Eh oui, j’ai commencé à travailler très jeune pour pouvoir me payer mes études et surtout ma moto, et mes soirées… Donc ce soir là, elle était présente et restait sagement assise sur sa chaise en me regardant de temps en temps. Je finis par remarquer ses regards et à la fin de la soirée, je m’assis près d’elle pour échanger. Elle me fit beaucoup d’impressions de bien être, car elle me montrait à chaque échange son admiration… Nous sortîmes fumer une cigarette ensemble… Et elle se laissa embrasser. Un baiser d’abord timide, puis tendre et voluptueux…

    La semaine suivante, elle me proposa de venir ranger mes affaires, et faire mon repassage, gracieusement… Car un certain laisser-aller me pourrissait la vie à cette époque… Et… Ce qui devait arriver… Nous eûmes une relation sexuelle… C’était super…

    Ce fut super sur tous les plans pendant quelques mois, puis insensiblement… Elle me parla de SES problèmes… Sa mère, et son père avec un divorce difficile… Et je m’impliquais émotionnellement et dans ma vie… Je m’occupais de SES problèmes de manière de plus en plus pressante… Au point de prendre de la distance avec mon environnement, mes amis, ma famille… J’envisageais de partir avec elle. Je l’aidais à retourner chez son père… À 300 km de chez moi… Je pris un appartement pour me rapprocher d’elle… Je continuais mes études… Mais je n’y avais plus les réussites que j’ai connues… Tout commençait à se déliter autour de moi…

    C’est alors qu’elle prit de la distance avec moi… Elle avait mal pendant nos rapports, ne prenait pas de plaisir… Elle n’avait plus envie de moi… Je souffrais, mais je persistais… Je continuais… À prendre soin d’elle, mais chaque jour était une souffrance, je ne lui plais plus ? Que faire pour lui plaire ? Que faire pour qu’elle retrouve le plaisir ?

    Cette période fut très éprouvante pour moi au point que j’envisageais même de lui dire d’aller avec un autre que moi pour découvrir autre chose…

    Un jour je décidais de continuer ma vie et partis sur Paris, seul… Pour continuer mes études, et préparer SA venue… C’est là qu’elle me quitta pour un autre… Quand elle vit que je n’étais plus sous SA coupe… Elle eut une aventure avec un autre… Elle me dit qu’avec lui au moins c’était bien ! J’ai beaucoup souffert… J’ai mis plus d’un an à m’en remettre…

    Je ne pense toujours pas qu’elle était mal intentionnée… Elle avait besoin d’aide et avait vu que je pouvais l’aider… Alors elle m’a manipulé…

    3 phases :

    1. Admiration et comblement de tous mes désirs. (Créer l’attachement)
    2. Focalisation sur ses problèmes personnels pour obtenir de l’aide. (Le retournement des rôles)
    3. Prise de distance pour maintenir le lien de dépendance. (La souffrance, voire la dépendance affective)

    Et cela de manière consciente ou inconsciente ! Et ça marche !

    Combien de personnes, est-ce que je rencontre qui sont dans ce modèle ? Hommes ou femmes…

    Comment vivez-vous votre couple ? Si votre état émotionnel vous semble toujours négatif, ne pensez-vous pas qu’il a un danger pour vous ? L’amour peut-être une belle histoire, ou une vraie galère quand les jeux psychologiques s’en mêlent…

    Vous croyez que vous allez aider l’autre à se réaliser ? Et si vous le laissiez le faire par lui même… Sans devancer ses désirs ? Vous connaissez le triangle de Karpman ? La victime révèle le sauveteur en nous… Ne prêtons pas le flanc au persécuteur…

    Il est nécessaire d’écouter des émotions pour cela… Où en êtes-vous de la compréhension de vos émotions ?

     

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (1/10)

    cibleAujourd’hui je vais aborder un problème général que rencontrent les coachs et aussi certains thérapeutes. Quand on rencontre un patient ou un client avec qui on n’avance pas ! Il semble même impossible d’avancer. Nous avons bien des techniques pour entretenir voire développer la motivation. Mais quand la motivation est « absente » … Que la personne n’a vraiment envie de rien…

    Vous savez que souffler sur des braises peut ranimer la flamme, à condition de souffler correctement (pas trop, ni trop peu) et que près de cette flamme il y ait du combustible. Car si le feu ne se transmet pas il se consume et meurt.

    Là nous partons du point proche du zéro… Pas de braise, pas de flammèche, rien; le calme plat règne en maitre… Je vous propose de balayer ensemble les 10 stratégies de Russ Harris. Ce sont des stratégies qui m’ont souvent permis d’aider à faire naître le feu. Dans cet article nous allons voir ensemble la première stratégie : relier le but aux valeurs.

    RELIER LE BUT AUX VALEURS

    Comme je vous l’ai décrit dans mes précédents articles sur le sujet, les valeurs sont un puissant moteur pour mettre en mouvement chacun de nous. Avec une certaine difficulté à faire émerger ces valeurs que je détaille dans ces 3 articles.

    Même si la tâche est ennuyeuse, fastidieuse, ou provoque un malaise et de l’anxiété comme c’est souvent le cas. Nous pouvons vérifier avec notre patient : » Est-ce vraiment important pour vous ?  » Et si le patient répond « non » alors, nous pourrions répondre « Pourquoi perdre son temps avec ça, si ce n’est pas important pour vous ? Allons vers quelque chose d’important pour vous ! »

    Si par contre le patient dit que c’est important, nous pourrions dire quelque chose comme : « Comme c’est intéressant. Pouvez-vous me dire en quoi cela est vraiment important pour vous ? Je veux dire qu’est-ce qui compte tant pour vous pour que vous pensiez à faire ça ? »

    Par exemple : « Pourquoi faire ses exercices ? Que voulez-vous vivre en les faisant ? C’est pour découvrir de nouvelles choses ? Ou par aider les autres ? Ou pour faire une différence positive sur le monde ? »

    Si nous pouvons relier le comportement de la personne avec quelque chose qui compte vraiment pour elle, nous sommes susceptibles d’augmenter sa focalisation sur ce but et de faire naitre sa motivation.

    Bien sûr pour cela , il est nécessaire que la personne soit consciente de la valeur qu’elle vit à chaque instant où elle la vit. Ce qui nous ramène vers les exercices de pleine conscience, comme jeter l’ancre par exemple.

    Dans le prochain article, je vous présenterai la deuxième stratégie : définir efficacement les buts.

  • Le soi-comme-contexte au coeur de la pleine conscience.

    HexaflexLorsque je présentais ACT à quelqu’un, je rencontrais souvent un problème autour d’un des points de l’hexaflex (voir schéma). Ce point c’est le « soi-comme-contexte« . Qu’est-ce que c’est que cette bête ? Comment expliquer le soi-comme-contexte à un béotien sans être compliqué ? Sans entrer dans un jargon où le poisson se retrouve souvent noyé plus vite que le chien qu’on a trouvé comme excuse….

    Bon, comme l’explique Russ Harris, en gros l’ACT cible trois principales séries de problèmes avec le soi. Elles sont le « soi étiqueté« , le « soi sous-développé » et le « soi déconnecté« .

    • Le soi étiqueté est le soi en proie à des pensées collantes comme « Je suis stupide », « Je suis nul », ou « je suis intelligent », « Je suis comme je suis… C’est à dire, je suis figé » et cela donne des résultats comme « Je ne peux pas le faire, car je suis déprimé »… Vous voyez le genre d’excuses que l’on peut se mettre en place ?
    • Le soi sous-développé vient d’un manque de connaissance de soi-même. Ils ne savent pas ce qu’ils aiment, ce qu’ils doivent faire pour aller mieux, ce qu’ils veulent en général. Quand on leur demande « Quelles pensées avez-vous en ce moment, ils répondent « Je ne sais pas ! » ou « Je n’en ai aucune »… Mon oeil ! 😉
    • Le soi déconnecté est manifesté par le manque d’empathie, de compassion, de capacité à voir les choses d’un autre point de vue ou de comprendre comment l’esprit d’un autre peut fonctionner. Pas facile d’avoir des relations interculturelles avec ça hein ?

    Souvent les trois problèmes cohabitent ! En ACT nous abordons le soi étiqueté avec la défusion cognitive, nous aidons le patient à défusionner de ses propres autojugements. Pour le soi sous-développé, nous contactons l’instant présent. Nous invitons le patient à apprendre à observer. La clarification des valeurs est particulièrement importante, ici. Pour le soi déconnecté, il est nécessaire de pratiquer, de s’entrainer. le changement de perspective, d’aller vers la prise de perspective « souple ».

    Et c’est là qu’intervient le soi-comme-contexte tel que décrit dans la TCR (Théorie des cadres relationnels) d’où découle ACT. Dans cette théorie le Soi-Comme-Contexte est décrit plutôt comme un processus de prise de perspective souple. Et c’est là que nous pouvons voir que le transcendant/observant n’est qu’un des aspects du soi-comme-contexte et cela avec d’autres aspects comme la défusion, l’empathie, l’acceptation et d’autres encore…

    Dans le schéma ci-dessous, j’ai résumé l’ensemble des aspects du soi-comme-contexte. (D’après Russ Harris)

    le-soi-comme-contexte-en-perspective

    Vous pouvez ici voir que soi-comme-contexte est réellement au centre de la pleine conscience. Et cela nous permet de comprendre « Je,ici, maintenant » à la base de tous les exercices de pleine conscience que nous pratiquons. La prochaine fois, je reviendrai sur le soi transcendant/observant et son utilité dans le processus ACT.

    Vous voulez apprendre à utiliser les exercices de pleine conscience ? Et si vous veniez à un atelier du lundi par visioconférence ? Écrivez-moi pour vous inscrire.

     

     

     

     

  • Le savoir, la connaissance et la sagesse.

    Triflexe ACTDans mon métier, je rencontre de nombreuses personnes qui sont piégées par leur intelligence. J’ai moi-même été dans ce cas de nombreuses années sans réellement comprendre le piège.

    La première question qu’on peut se poser à ce sujet c’est qu’est-ce que l’intelligence ? Eh bien, c’est notre capacité à régler des problèmes. Sur ce point tout le monde semble d’accord. Il y a plusieurs types d’intelligence e fonction du type de problèmes que nous voulons régler. L’intelligence cognitive, émotionnelle, situationnelle, et j’en passe. Nous en voyons apparaitre de nouvelles régulièrement, car il n’y a pas de limites à la recherche de nouveaux problèmes à régler pour notre intelligence. Et à chaque fois, on essaye un nouveau type de manière de régler les problèmes.

    Certains terrains sont des pièges à notre intelligence d’ailleurs, car la méthode la plus simple pour régler un problème c’est … je vous le demande ? C’est de la supprimer !

    Par exemple : Vous avez un problème qui est de ne pas être à l’aise quand vous prenez la parole en public … Pour le régler il suffit de … ??? Alors ??? IL SUFFIT D’ÉVITER D’AVOIR A LE FAIRE ! et le tour et joué. 😉 C’est malin, hein ?

    Un autre exemple : Je ne sais pas comment a été créé l’univers… J’évite le problème en créant un mythe ! J’appelle cela religion et je mets en place un dogme qui empêche de se poser la question. Et hop ! L’affaire est réglée …. J’ai, d’ailleurs, par ce biais réglé tous les problèmes que je pouvais me poser au niveau éthique… Plus de problèmes puisque c’est écrit dans un livre qui donne la solution… J’évite le problème !

    Certains de mes lecteurs religieux vont m’en vouloir pour cet exemple qui illustre bien notre capacité à éviter les problèmes. Et cela illustre bien aussi comment on s’en crée d’autres en voulant éviter les premiers… Puisque maintenant ils ont un autre problème … C’est tous les gens qui comme moi ne croient pas à leur religion… Boooouuuuhhhh… On en sortira jamais ?

    Ben si, il suffit pour cela d’aller au-delà du piège de l’intelligence, de dépasser le cap du savoir… De passer au niveau de la connaissance. C’est-à-dire que connaissance est un mot composé de « CO », et de plus loin, « NAISSANCE ». Donc comme si vous aviez eu cela avec la naissance. Comme votre tête, vos bras, vos jambes, etc.. Et donc que cela est complètement intégré à qui vous êtes.

    Comment faire ? Simplement comme vous avez toujours fait pour intégrer qui vous êtes. C’est à dire en le vivant !

    Un exemple est la « pleine conscience » ! On peut lire un livre sur la pleine conscience, voire sur la méditation de pleine conscience et tout savoir sur celle-ci sans rien en connaitre. Vous n’avez pas essayé ? Vous ne pratiquez pas ? Alors vous ne connaissez pas… C’est pareil que pour le sexe ! Vous pouvez lire des livres à ce sujet, et même voir des films… cela ne remplacera jamais de le vivre ! Et c’est pour cela que tant de jeunes (et de moins jeunes) aujourd’hui se font piéger par les films pornos… Puis après viennent me voir avec des problèmes de libido… Pourquoi ? Parce que ce n’est pas leur fantasme, mais les fantasmes des autres qu’ils ont dans la tête ! Et ils ne savent pas créer leurs propres fantasmes. Ou alors ils se font piéger, par des théories fumeuses sur la liberté dans le couple et le libertinage… Souvenez-vous du livre de Choderlos de Laclos, « les liaisons dangereuses »… Combien de couples viennent me voir après s’être brulé les ailes en croyant tout connaitre… Et s’en mordent les doigts… « Mais dans les livres que j’ai lus, ce n’était pas décrit comme ça… Moi je suis jaloux (se)… Et nous en souffrons tous les deux… » me disent-ils.

    Dans un article précédent, je vous expliquais comment jeter l’ancre dans le présent. Donc vous savez le faire…. En théorie ! Mais avez-vous testé ? Vous vous souvenez de la méthode générale de la pleine conscience ? Il suffit d’observer… Vous l’avez fait ?

    Comment observe-t-on le présent ? A priori c’est simple, il suffit d’observer 3 choses :

    • Le monde qui vous entoure. (par exemple les sons autour de vous)
    • Vos sensations physiques (sans aucun jugement)
    • Vos idées qui passent, jugements, projets, idées bloquantes, croyances

    Puis recommencer… Et prendre conscience que certaines choses sont hors de vous, et d’autres en vous, puis vous apercevoir que vous observez… Votre intelligence… Votre corps… Votre environnement… Donc vous n’êtes pas ce que vous observez… Vous pouvez alors comprendre que vous n’êtes pas « vos pensées »… Alors qu’êtes-vous ? Ça donne le vertige non ?

    Essayez… Vivez-le puis … Vous pourrez alors choisir de passer au-delà de cette connaissance et de passer à l’action. La connaissance en action c’est le premier pas vers la sagesse….

    Vous voyez le topo ? Savoir puis connaissance et enfin … Peut-être, éventuellement sagesse.

    Allez on commence par un premier bout ? Le savoir c’est quoi l’instant présent ? Je vous propose un extrait d’un film « le guerrier pacifique » où cela est magnifiquement illustré. C’est à vous ensuite !

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=pyv6pWP7fsI]

  • Le consentement éclairé pour un bon accompagnement.

    matrice-client-nuea4Lorsqu’une personne se présente à mon cabinet pour que je l’accompagne une des premières questions est : « Vous avez fait l’effort nécessaire pour être ici avec moi. Vous avez pris un RV. Vous avez attendu le jour et l’heure de ce RV. Vous vous êtes organisé pour venir ici. Peut-être avez-vous déplacé des choses à faire. Peut-être que le fait d’être ici provoque en vous des émotions désagréables, telles que la peur, la honte, l’ennui. Peut-être aussi que vous préféreriez être ailleurs, par exemple à la piscine, ou au cinéma, que d’être ici. Et malgré tout cela vous êtes ici. Si vous êtes ici, c’est donc que cela vous semble important d’âtre ici. Peut-être espérez-vous quelque chose d’important pour vous en venant me voir. Pouvez-vous m’en dire quelques mots ? »

     Je pourrais aborder ici la notion de valeur, mais ce n’est pas le sujet de mon article. Ici je voudrais vous parler de la manière dont on va aborder la présentation de cette magnifique thérapie qu’est la thérapie d’acceptation/engagement.

     ACT  est une thérapie comportementale et cognitive de troisième génération qui s’appuie sur la pleine conscience. Elle ne promet pas de faire des miracles contrairement à ce que l’on peut lire dans certains livres qui vous promettent que vous pouvez obtenir tout ce que vous voulez à condition de penser de la bonne manière, avec ACT nous ne promettons rien de tel. Dans les livres de développement personnel, nous pouvons trouver deux catégories comme le dit Russ Harris, dans son livre, le choc de la réalité. La première catégorie vous dit que vous pouvez avoir tout ce dont vous rêvez dans la vie, si vous mettez dans la tête de l’obtenir. La deuxième catégorie vous dit que vous ne pouvez pas avoir tout ce que vous voulez, mais que cela ne vous empêche pas de mener une vie pleine et enrichissante. ACT est une thérapie qui est à classer dans la deuxième catégorie comme cet article d’ailleurs.

     Je suis toujours surpris que des gens puissent acheter la première catégorie de livres, moi aussi. Et pourtant en son temps moi aussi je me suis fait piéger, avant de prendre conscience que cette catégorie de livres était culpabilisante, par sa simple formulation, et que finalement, ceux qui obtenaient tout ce qu’ils voulaient, c’était ceux qui écrivaient ce type de livre. Si vous regardez la peu plus près la vie de n’importe quel être humain, qu’il s’agisse de Bill Gates,  de Marilyn Monroe, de Brad Pitt, deux Angelina Jolie, de personnes riches et célèbres, célèbres et influentes ou encore de jeunes athlètes, vous vous apercevrez que personne n’obtient jamais tout ce qu’il désire. Tout le monde peut connaître des frustrations, des échecs, la vieillesse s’ils ne sont pas morts avant, le rejet et la mort. Plus le fossé entre la réalité rêvée et la réalité vécue et grande et plus la frustration est grande, elle aussi. Quand ce fossé est petit, on peut avoir l’illusion que l’on peut le combler facilement. Mais plus le fossé s’élargit et plus nous risquons d’éprouver des difficultés à le faire.

     Je fais partie de la catégorie des gens qui ne vous promettront pas la lune et c’est peut-être pourquoi je n’attire pas les foules. On n’attire pas les mouches avec du vinaigre, bien sûr ( Sourire).

    Lors de notre premier entretien, je vais souvent commencer avec mes patients ou mes clients par aborder la notion de désespoir créatif que je vous ai décrit dans un précédent article.

    Cela fait je vais aborder la notion de consentement éclairé en indiquant la méthode que j’utilise de manière claire les limites de celle-ci ainsi que les performances avérées quand je les connais. Comme je l’indiquais au début de cet article ACT s’appuie sur la pleine conscience. Or la pleine conscience nous ramène au présent. Donc je vais expliquer à mon patient que nous allons nous appuyer sur les exemples des interactions que nous avons lors de nos entretiens de préférence à des exemples tirés de son passé.

    Cette méthode s’appuie sur la FAP ( Analyse Psychologique Fonctionnelle) et m’oblige à être transparent sur nos interactions, avec la personne, qui se trouve en face de moi. Cela a mis, l’accompagnant que je suis dans une situation quelquefois désagréable, car je n’étais pas pas habitué à partager mes ressentis avec mes patients. Heureusement, ACT  met à notre disposition un outil remarquable de partage :  la matrice ( voir le schéma en illustration de cet article). Je partage avec mon client ma matrice, et celui-ci va naturellement tester le partage de la sienne avec moi. Cela le rassure de voir que je ne suis pas dans une position haute par rapport à lui, mais que moi, aussi j’ai mon intelligence  qui peut me jouer des tours.

    J’ai appris à me tromper depuis tout petit, et vous ?

    Puis je vais lui remettre, une lettre d’engagement sur laquelle nous allons indiquer ensemble les objectifs de son accompagnement et la méthode. Par exemple je vais indiquer sur cette lettre que nous allons utiliser des exemples tirés de nos interactions plutôt que des exemples tirés de ce qui s’est passé pendant sa semaine. Lui indiquer que dans la méthode je lui demanderai quelquefois de faire des exercices ou de ne pas les faire. J’en profiterai pour lui demander de préciser ce qu’il a compris de cette méthode.

    Si vous êtes intéressés par un exemple de cette lettre, alors envoyez-moi un e-mail et je vous renverrai par retour un exemplaire de celle-ci.

     Belle et bonne journée à vous.

  • L’aide peut venir d’où on l’attend le moins.

    forza-noireHier, j’allais à la signature du contrat-cadre entre la région IDF et l’Agefiph, au siège de la région 57 rue de Babylone à Paris.

    Je voulais me garer dans la rue au plus près du 57 et il y avait deux parkings motos très proches. J’ai choisi le plus proche où les motos et scooters étaient garés  en épis dans le sens de la marche. Cela m’obligeait à rentrer dans la place de parking en marche arrière or mon scooter n’étant pas équipé de marche arrière cela m’oblige à pousser mon scooter soit en descendant à côté de lui, soit en poussant en restant assis ce qui n’est pas si facile pour moi, au regard de la longueur de mes jambes et mon état de santé général.

    Pour entrer dans cette place, j’ai donc décidé de monter sur le trottoir et de prendre place en descendant de celui-ci. En faisant cela, je n’ai pas fait attention à un truc très dérangeant sur les scooters. C’est que la béquille centrale est équipée d’un ergot (comme les coqs) qui dépasse à droite du véhicule. Et ce qui devait arriver arriva ! Et j’ai accroché le pot d’échappement du scooter à côté en descendant du trottoir. Me voilà bloqué !

    Si j’avance, je fais tomber le scooter à ma gauche, et, j’imagine, la suite… Toutes les motos par terre ! Et je ne peux pas reculer, car le trottoir bloque ma roue arrière !

    Je réfléchis très vite et je décide d’appeler à l’aide pour éviter la catastrophe. Je crie donc « Au secours ! Aidez-moi ! J’ai besoin d’aide ! »

    Je vois arriver deux jeunes en survêtements et je me dis in peto « Je suis sauvé ! » Eh bien, non ! Je ne suis pas sauvé, car ils se mettent à rigoler. Parlent entre eux. Puis ils tournent le regard et s’éloignent de moi en se moquant de ma situation.

    les-parisiennesAlors je recommence « Aidez-moi ! J’ai besoin d’aide ! » Et je vois deux femmes habillées en tailleur et chaussures à talon aiguille. Deux Parisiennes comme on les imagine. Et l’une d’elles me demande, « On peut vous aider Monsieur ? » Et je leur explique ma situation. « Je suis coincé, il faudrait légèrement bouger le scooter d’à côté sans le faire tomber pour que je dégage l’ergot de ma béquille, du pot d’échappement du scooter d’à côté. » Et hop…

    L’une dit « j’ai mal au dos, mais je vais essayer »… L’autre la suit et les voilà toutes deux en train de tirer le scooter. Et ça marche ! je suis libéré…

    Merci beaucoup mesdames ! J’en reste abasourdi… je suis heureux. J’ai à nouveau espoir en l’humanité, mais je le savais… Il y a du bon en chacun de nous. Et cela me conforte dans mon idée initiale. L’apparence c’est vraiment un truc d’idiot… Regardez la beauté du coeur… C’est le plus important.

    Attention dans cette histoire, il y a un piège… Vous le voyez ? Que vous des jeunes en survêtement ? Et bien voilà, il est là le piège ! Tous les jeunes ne sont pas comme ça ! Je suis sûr qu’il y a du bon aussi sous les survêtements… Je vais de ce pas allez chercher où… je vous raconterai… Pas de généralisation abusive !

    À bientôt

     

     

  • Si tu n’est pas capable de méditer 5 minutes par jour, alors ta vie c’est quoi ?

    Bol chantant

    Ce matin j’écoutais la très bonne émission d’Eva Bester, Remède à la mélancolie, sur France-Inter comme tous les dimanches quand je peux le faire, et ce matin l’invitée était Inès de La Fressange, mannequin bien connue.

    L’échange portait à un moment sur la méditation, qui est un remède à la mélancolie pour elle. Et elle disait : « Quand je m’aperçois que je ne peux pas prendre 5 minutes dans une journée pour m’installer à méditer. Quand je ne peux pas m’arrêter de faire des choses dans ma tête, préparer la suite de la journée, penser à mes problèmes. Alors je me dis que j’ai un vrai problème. »  En d’autres termes : « Ma vie est pourrie » et Eva Bester de confirmer « Alors la mienne l’est! »

    Elle a alors expliqué comment elle en est arrivée là… Passant par des applications de smartphone pour s’aider…

    Et cela m’a renvoyé à mes essais et mes erreurs, mes tests, mes envies mes ratages et mes réussites.

    Vous voulez savoir si j’arrive à prendre 5 minutes par jour pour méditer ? La réponse est je prends 30 minutes chaque jour. En une séance ? Autant que possible, mais il arrive que ce soit en 2 voire 3 séances, selon mon emploi du temps. Quand ? Souvent le matin, quand je me lève tôt ce qui m’arrive régulièrement. Puisque je me lève une heure environ avant mon épouse.

    J’en profite pour préparer mon petit déjeuner. Je donne à manger à ma petite chatte, puis je m’installe dans la pénombre sur mon coussin de méditation pendant que le café se fait… Et c’est parti !  Petit-déjeuner avec Brigitte et la journée est bien lancée.

    Mais combien de temps m’a-t-il fallu pour y arriver ? Comment y suis-je arrivé ? Et je dis encore vive ACT !!! J’y suis arrivé en pratiquant les exercices de pleine conscience que j’ai appris à créer avec ACT. Au début, j’ai repris des exercices existants puis avec le temps je me suis lancé et j’ai maintenant une série d’exercice que je fais régulièrement tout au long de la journée. Pourquoi faire ? Simplement pour faire le choix de mes actions pendant la journée et rester comme cela connecté à ce qui est vraiment important pour moi, et même si ceux qui me côtoient ne comprennent pas toujours. J’ai parlé dans un autre article de ce que c’est que les valeurs, non ?

    Quand je ne suis pas sûr de l’action que je veux poser entre, les jeux psychologiques qui se jouent avec mes proches, mes aspirations à la fuite pour éviter les problèmes, etc… Alors Je m’arrête ! Et j’observe… (Pleine conscience) puis je choisis de poser une action engagée… Des fois ce n’est pas facile… Et j’en prends plein la tête. mais c’est la vraie vie qui veut ça… Certains ne comprennent pas et rejettent, mes actions et moi avec, puis après des mois … Il comprennent et alors tout s’arrange, mais pendant des mois… Aïe, aïe, aïe… Vous savez face au chantage affectif, il faut quelque fois être très fort pour continuer dans son action. Elle doit réellement être engagée.

    Mais comment être sûr que c’est réellement ce que vous voulez ? Seule la pleine conscience vous le permet, mais vous donnez-vous le temps d’apprendre à être en pleine conscience ?

    Voilà pourquoi Inès de La Fressange a vraiment tapé juste en disant ce qu’elle a dit. prenez-vous 5 minutes par jour pour vous entrainer à être présent à vous même ? Pour recevoir la réalité sans le masque de vos illusions ?

    Pas facile ? Entrainez-vous ! Vous voulez qu’on en parle ? Facile !

     

  • Comment la pratique de ACT m’a aidé face à un manipulateur.

    PerspactiveDepuis maintenant presque 2 ans complets, je vous parle de ACT et des indications pour diverses pathologies ou inconfort de la vie de tous les jours. Le principe est relativement simple. Il tient en un processus basé sur la pleine conscience, et une matrice très facile à utiliser. (Voir le schéma de la perspactive au début de cet article.)

    L’idée est la suivante : tout d’abord, je ralentis pour observer, j’observe et je choisis de poser une action en direction de mes valeurs, même si cela provoque un inconfort pour moi. C’est à dire, je refuse d’aller vers mes évitements qui pourtant me permettent d’éviter un certain inconfort dans l’instant, mais vont m’éloigner de ce que je veux vivre vraiment !

    Hier, j’ai pu toucher du doigt la puissance acquise par l’utilisateur de ACT que je suis. Comme vous le savez je suis en train d’arrêter la partie formation au Maroc, sauf pour l’instant à Rabat avec mon amie Bouchra. J’ai arrêté d’aller à Tanger. En parallèle j’arrête les formations de coachs, d’hypnose et de PNL en France, car je me concentre sur ma pratique de l’accompagnement avec mes patients et mes clients ainsi que sur l’intégration du handicap en entreprise. Donc, je recherche des personnes qui vont me remplacer, avec mes partenaires en formation, pour ne pas laisser tomber mes partenaires. je recherche aussi pour les clients qui me demandent ces prestations pour pouvoir les conseiller vers de bons formateurs, ou enfin vers des personnes que je considère comme telles. Cette démarche n’est pas toujours comprise par tous. Qu’est-ce que j’y gagne ? Et bien je reste connecté à mes valeurs au quotidien qui dans ce cas-là sont :

    • Aimer et savoir accepter l’amour des autres.
    • Contribuer au bien-être de ceux que j’aime (et j’aime beaucoup de monde)

    Et simplement, cela, me fait déplacer quelques montagnes qui ne se raient jamais rencontrées. La semaine dernière je cherchais quelqu’un qui pouvait me remplacer dans les formations d’hypnose dont je vais assurer la dernière formation à Rabat, bientôt. Dans ce cadre je reprends contact avec un très bon formateur dans ce domaine, que je connais bien. Il se trouve que je ne l’ai pas contacté depuis longtemps, car la vie que je mène m’a entrainé ailleurs. Avec les études, mes reins qui me font c…, ma maman qui vieillit et qui a eu un incendie chez elle, mon frère qui réclame ma présence, mes nombreux enfants qui avancent résolument dans leurs vies avec plus ou moins de bonheur et de réussite, l’Association pour le Coaching Social, le démarrage de mon cabinet de Cergy… Et bien des choses que l’honneur et la décence m’invitent à taire. Enfin la vraie vie quoi …

    Et je lui envoie un mail lui disant : « Comme tu le sais j’arrête les formations d’hypnose au Maroc, es-tu toujours intéressé par ces formations ? « 

    Il faut que je vous précise que cette personne que je considère comme un ami, a été gravement malade il y a deux ans et a dû mettre entre parenthèses son installation au Maroc, et son partenariat. J’ai été le voir à l’hôpital dans sa salle « protégée » en mettant la combinaison qui va bien… Et un jour il est sorti de l’hôpital, je l’avais eu au téléphone la veille de sa sortie… Et depuis… Plus de nouvelles, et je ne vais pas vous expliquer à nouveau le maelstrom dans lequel je suis entré à mon tour sans lui dire d’ailleurs que j’y étais dans ce tourbillon.

    Et voici sa réponse : « Je te remercie de prendre des nouvelles de ma « maladie », elle va bien. » J’ai remplacé volontaire le nom de sa maladie par le mot « maladie » pour garantir l’anonymat de cette personne que certains peuvent connaitre.

    Et là j’ai écouté mes émotions. J’ai pris le temps d’accepter sa réponse. Il peut avoir toutes les raisons de répondre comme cela, et je ne connais sa vie de ces dernières années. Le plus simple pour moi aurait été pour éviter toute émotion négative de « couper les ponts » ou alors de me mettre en colère, mais alors j’aurai vraiment souffert.

    Alors je me suis connecté à mes valeurs. Et ma réponse a été ma suivante.

    « Je ressens de la colère, de l’ironie ainsi qu’une tentative de culpabilisation, dans cette réponse. J’ai été peiné de celle-ci, car je n’ai pas compris cette violence que j’ai ressentie. Je croyais que nous avions une relation amicale qui est une relation d’égal à égal et dans ce cadre, prendre des nouvelles l’un de l’autre est réversible. Je t’appelle pour prendre de tes nouvelles et la réciproque peut être vraie. Si tu l’avais fait, je t’aurais donné des nouvelles de mes reins… Et de ma vie qui a été compliquée, par exemple et peut-être que le lien n’aurait pas été coupé. J’ai essayé de renouer ce lien, qui me semblait valoir cet email. Tu as le droit de ne plus vouloir avoir de relation avec moi, pourquoi pas ? Il suffisait de le dire. La tentative de culpabilisation n’était pas nécessaire à notre relation. Quant à moi ce n’est pas le genre d’échange qui m’intéresse. Je te souhaite une bonne route pour la suite de ta vie, que je te souhaite heureuse. « 

    Dans cette réponse, je n’ai pas refermé la porte. J’ai affirmé mes valeurs dans la relation et mes intentions. Je n’ai pas reçu de réponse et je n’ai vraiment pas envie de vivre une relation de ce type avec quelqu’un. Alors je préfère ne plus avoir de relation que de continuer comme cela.

    Merci ACT !  Alors si on faisait le point ?

    Avant ACT :

    • J’aurais ruminé
    • J’aurais peut-être culpabilisé
    • Je me serais mis en colère
    • J’aurai été désagréable à la maison
    • j’aurais peut-être eu du mal à dormir. (j’ai déjà vécu ça)
    • Je n’aurai pas clarifié la relation et cela ce serait reproduit.

    Bien sûr, j’aurais pu avoir une  autre réaction, par exemple avec ma mère ou ma tante, je n’ai pas eu du tout la même réaction… J’ai simplement pardonné à celle-ci ce fonctionnement, car à partir de 85 ans (et plus)… Je laisse passer… LOL

    Ah oui … Suite à ma réaction avec ACT :

    • J’ai ressenti de la fierté de ma réaction et j’ai augmenté mon estime de moi.
    • J’ai bien dormi.
    • J’ai échangé sur le sujet avec mon épouse et nous avons bien ri ensemble du chargement chez moi.
    • J’ai regardé cette rupture avec sérénité.
    • Je reste confiant en l’avenir.

    Vous voyez ? ÇA MARCHE !

     

  • Et si vous preniez part à un diner sans y voir ?

    IMG_5289_DxONous avons, Aurélie et moi, décidé de partager nos passions avec vous, autour d’un repas « sans y voir ». Aurélie est la fondatrice des 5à7 sensoriels, et moi du Coaching autour du pot… Vous imaginez bien que ce type de repas c’est un peu la fête des sens et des prises de conscience. Alors, en partenariat avec le Café de la Paix à Auvers sur Oise, nous avons donc décidé d’organiser pendant ces vacances un repas dégustation… sans les yeux !

    LE DINER SANS Y VOIR !

    Venez expérimenter un repas et des rencontres sans la barrière de l’image, le jeudi 21 juillet 2016 à 20h. L’accueil commencera à 19h30 et permettra à tous de se présenter avant le partage d’expérience.

    IMG_5284_DxO Cette soirée coanimée par Aurélie DUCLOS, Coach sensoriel, association les5a7sensoriels, et Pierre CARNICELLI, psychologue et coach, fondateur du Coaching autour du Pot.

    L’idée pour cette soirée est de vous faire découvrir « un autre point de vue sans vue » sur votre expérience quotidienne. Vous avez des idées sur le handicap ? Avez-vous déjà vécu comme un non-voyant ? Vous imaginez certainement comment cela va se passer… Et si vous le testiez vraiment? Expérimentez par vous-même la privation de la vue pour un soir.

    IMG_5293_DxOAurélie et Pierre vous accompagnent dans un dîner dégustation à l’aveugle, depuis la prise de commande, jusqu’au dessert… Puis, à la fin du dîner, dans le plaisir du regard retrouvé, nous aurons le loisir d’échanger autour du thème du handicap et des 5 sens, et les liens entre sens et relationnel.


    Menu dégustation + vin inclus + animation: 40€ (apéritif et café en sus)
    Réservez votre place, et soyez les bienvenus dans l’aventure sensorielle !
    https://www.weezevent.com/le-diner-sans-y-voir

  • Vous arrivez à contrôler vos pensées, vous ?

    SushisDernièrement j’écrivais un article sur le contrôle où je vous indiquais que de vouloir contrôler sa vie est souvent la source du problème.

    Aujourd’hui, je vais encore aller plus loin. Pour cela je vais vous présenter une métaphore que j’ai rencontrée dans mes nombreuses lectures sur ACT (entre autres Pratiquer l’ACT par le clown – La thérapie d’acceptation et d’engagement de Jean-Christophe Sceznec et Élise Ouvrier Buffet).

    Il s’agit de la métaphore du restaurant de sushis. Vous connaissez ce genre de restaurant où circulent des plats sur un tapis roulant qui fait le tour des tables. Il vous suffit de prendre le plat qui vous plait. Chaque assiette a une couleur différente en fonction du prix. Et cela permet de payer la facture en fonction des assiettes prises.

    Bon, le cerveau fonctionne exactement de cette manière ! Il produit des assiettes de sushis, pardon, des idées comme le cuisinier produit les sushis. Et les pensées tournent dans notre tête jusqu’à ce que vous décidiez d’en saisir une. Uniquement celle adaptée à vos besoins et vous laissez partir les autres. Et certains problèmes peuvent se produire :

    • Si vous essayez de tout manger, vous risquez une indigestion ! Heureusement votre « soi contextuel » sait réguler ses propres besoins.
    • Si vous consommez certains plats, le cuisinier va en produire plus… Pour vous contenter et donc, vos pensées vont tourner autour des mêmes thèmes, vos thèmes de prédilection.
    • Notre cuisinier (intelligence) est une machine à produire des sushis rapidement (des solutions rapides)… Si dans notre restaurant arrive un paquet de touristes (nos émotions) le cuisinier va produire un max de sushis de toutes sortes par habitudes plus que par connaissance du goût des gens.

    C’est pour cela que certaines personnes sont happées par le flux de leurs pensées de manière automatique. Sans savoir qu’ils peuvent laisser passer leurs pensées comme on laisse passer des voitures dans la rue. Et effectivement, ce n’est pas parce que je vois un taxi, que je suis obligé de monter dedans !

    Certains de mes patients pensent qu’ils peuvent ralentir le tapis roulant de leur restaurant personnel, où mieux, ils s’imaginent être le cuisinier ! Et cela ne fonctionne pas ! (Voir mon article à ce sujet) On peut influencer le cuisinier si on laisse passer le flux des touristes, et alors dans le calme il est possible de choisir de prendre les sushis qui sont adaptés à nous. Cela commence par ralentir !

    Sushis 2Et ensuite on peut se poser 3 questions :

    • Est-ce que j’en ai besoin ?
    • Est-ce que je le désire ?
    • Est-ce le sushi adapté à qui je suis (mes valeurs) dans mon contexte actuel ?

    De là… On peut poser l’action adaptée…

    Vous voulez en savoir plus ? Et pourquoi pas venir suivre la prochaine formation ACT avec moi ? Ce sera le week-end du 14 juillet…

    Niveau 1 : Paris – 16 et 17 juillet 2016. (Programme formation praticien ACT)