Étiquette : émotions

  • Une demande qui n’en est pas une empêche la désactivation d’une phobie.

    tarentuleIl m’arrive de recevoir des appels de personnes qui veulent désactiver une phobie et qui m’ont trouvé sur l’annuaire des praticiens TIPI. Et la première question que je pose est : « Pourquoi voulez-vous désactiver cette phobie ? » Et là, je peux recevoir certaines réponses qui me poussent à refuser la séance. Par exemple, la demande contrainte, vous connaissez ? Non ? C’est assez finalement assez simple.  C’est quand la personne exprime une demande sous la contrainte de l’extérieur. Vous voulez quelques exemples ?

    Exemples de demandes contraintes :

    • Mes parents ont marre de cette situation. Ça ne peut plus durer.
    • Mes relations avec mon épouse se dégradent. Il faut que ça change.

    Vous avez compris ? Ce type de demande ne fonctionne pas du tout ! Pour qu’une séance TIPI soit efficace et que la désactivation fonctionne, il est nécessaire que la demande vienne de l’intérieur. Que le bénéfice de la désactivation soit perçu consciemment et inconsciemment.

    Alors les sauveteurs de tout poil, les habitués du triangle de Karpman (Sauveteur-Victime-Persécuteur), les types 2 de l’Ennéagramme qui veulent sauver le monde : « PERDEZ TOUT ESPOIR !!! » Vous ne sauverez pas les phobiques qui ne veulent pas sortir de leurs phobies.

    Quand le bénéfice secondaire de la phobie est réellement important, la phobie s’enkyste et l’utilisation de TIPI est inutile.

    Alors vous avez une phobie ? Vous voulez vous en débarrasser ? Vraiment ? Vraiment vraiment ? Pour vous ? Pour vous tout seul, veux-je dire ? OK vous pouvez me téléphoner pour prendre RV et nous verrons ensemble les modalités de la séance.

    D’ailleurs avez-vous essayé la méthode TIPI « en situation » ? C’est gratuit ! Vous n’avez pas essayé ? Alors posez -vous la question ? Pourquoi voulez-vous désactiver cette phobie, et n’avez-vous pas essayé la méthode TIPI gratuite ? Ce n’est pas une question d’argent ! Alors ?

    Étonnant, non ? Alors, regardez ce film … Il explique la méthode gratuite … « En situation… »

     [youtube https://www.youtube.com/watch?v=VA_lzL4m0-c]

    Vous avez essayé et cela n’a pas suffi ? OK ! Alors, appelez-moi je peux vous aider maintenant. 🙂

  • Vouloir avoir le contrôle de sa vie est souvent le véritable problème.

    surferCombien d’articles de coachs, et autres vendeurs de bonheur que je lis qui vendent l’idée que vous pourriez être heureux en ayant le contrôle de votre vie ? On vous vend l’idée que vous pourriez avec des émotions positives permanentes accéder au bonheur. Vous avez essayé vous ? Et ça marche ? Bien sûr que NON !

    On vous vend l’idée que vous pourriez avoir une vie sans douleur ! Et que pour cela il suffirait de « BIEN » penser. Et bien entendu vous n’y arrivez pas ! Vous avez remarqué comme lorsqu’une idée vous passe par la tête vous ne pouvez pas ne pas penser… Que vous voulez ne pas y penser et plus vous y pensez ? Et cela est « NORMAL » ne vous inquiétez pas 😉

    Et oui il est normal d’avoir des hauts et des bas, d’avoir des passages à vide, et de rencontrer des moments désagréables. Comme je vous en parlais dans un précédent article sur ACT…  L’ACT s’appuie sur le postulat suivant : « La souffrance est liée de manière inhérente à la vie humaine ». Vivre pleinement amène à vivre  inexorablement des évènements douloureux. 

    Je vais vous proposer pour illustrer cela une petite métaphore que j’aime beaucoup. Nous sommes sur la mer de la vie. Comme la mer, la vie peut-être calme comme un fleuve tranquille. Contrairement à ce long fleuve tranquille que certains vous proposent, la mer, elle, est quelquefois démontée.

    surfeur tubeImaginez, que vous soyez un surfeur… pas le surfeur d’argent de ma jeunesse, mais un surfeur sur la mer. Pouvez-vous surfer sans vagues ? Pas facile hein ? Et oui vivre une vie pleine de sens c’est surfer sur les vagues, pour le surfeur. Rester sur une mer sans vague ne le permet pas. Est-ce que cela veut dire que vous devez provoquer les vagues ? Comment le pourriez-vous ?

    Vous n’avez aucun pouvoir sur les vagues… Mais quand il y a des vagues, vous avez le choix entre rester accroché à votre planche ou en profiter pour faire ce que vous aimez. Vouloir contrôler sa vie c’est comme vouloir contrôler les vagues.  Ce n’est pas possible !

    Vous connaissez des gens qui restent chez eux quand il pleut, et ne vivent pas leur vie ? En plus ils se plaignent : « Je veux du soleil !!!! » ou « La pluie, il y en a marre! » Comme s’ils pouvaient avoir un « pouvoir » ou un contrôle sur la météo… Voilà tout est dit !

    Vouloir le contrôle de sa vie EST LE PROBLÈME…

    Et si vous appreniez à faire du surf ? A danser sous la pluie… Voilà ce que je vous propose avec ACT … Savoir accepter ce qui est pour pouvoir choisir de poser des actions engagées dans votre vie, au quotidien et pas seulement que le temps est clément. Et pour finir je ne peux m’empêcher de vous faire profiter de ce moment d’anthologie… Dansons sous la pluie !

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=3pgJxekKjDc]

  • Comparaison entre autocompassion et estime de soi : un résultat rassurant

    P_20160523_111912_BFLe Docteur Heidi Grant Halvorson*, de la Columbia University Business School, explique dans un article que l’estime de soi est moins importante pour votre carrière ou succès professionnels que votre capacité à apprendre de vos erreurs, et de vous pardonner:

    De nombreuses recherches et études* suggèrent que l’autocompassion, plutôt que l’estime de soi, pourrait être la clé pour libérer votre vrai potentiel de grandeur. Je pense que certains d’entre vous sont sceptiques à propos de cette histoire d’ « autocompassion ». Mais il s’agit d’un argument scientifique – et pas une tendance « zen ».

    Alors qu’est-ce que l’autocompassion ?

    Toujours d’après le Docteur Heidi Grant Halvorson* :

    L’autocompassion est la volonté de regarder vos erreurs et fautes avec gentillesse et compréhension c’est accepter le fait que l’erreur est humaine. Lorsque vous éprouvez de l’autocompassion dans les situations difficiles, vous ne vous jugez pas trop durement, et vous ne ressentez pas le besoin de vous focaliser sur vos qualités pour protéger votre ego.

    Alors qu’en tirer comme conclusion ?

    Déjà on peut constater que l’autocompassion plus que l’estime de soi permet se se remettre en question puisque l’erreur n’est plus la faute !

    Je peux me tromper, car j’admets que je suis faillible dès le début de la démarche, et je me soutiens quoiqu’il arrive. Et donc je ne mets plus en cause mon EGO, mais je me permets d’avancer et de grandir de mes erreurs.

    L’autocompassion entraîne plus de bien-être, d’optimisme et de bonheur chez les gens; et moins d’anxiété ou de stress comme le prouvent de nombreuses *études.

    Et cela permet de passer outre les pièges de l’estime de soi :

    Si la faible estime de soi permanente est un problème facilement identifiable, la forte estime de soi permanente n’est pas moins problématique et pourtant beaucoup de personnes courent après cela.

    Or la forte estime de soi permanente est source d’arrogance et rigidité psychologique difficilement supportable pour l’environnement. N’est-ce pas ?

    Et que penser de celui qui « connait tout » , »a tout fait mieux que les autres », sait les choses avant même que vous soyez en mesure de lui annoncer la nouvelle. Celui-là est toujours volontaire, le jour du lancement et vous laisse souvent en route, seul, pour terminer le travail, qui ne lui apporte pas la nourriture nécessaire à son EGO.

     En coaching nous travaillons avec nos clients sur l’estime de soi. L’arrivée des études sur la psychologie positive, les travaux des chercheurs sur ces domaines changent la donne.

    Combien de personnes pensent que ces recherches sont des « modes de bisounours » ou « de « mode new-age alternative » et pourtant nous sommes ici dans le domaine de la recherche scientifique et plus dans les spéculations de doux rêveurs. Entre ceux qui voudraient expliquer la psychologie positive par un utilitarisme au service du business et ceux qui pensent qu’il faut avoir « les pieds sur terre » alors qu’il sont simplement « psychorigides », car, ils ont peur de remettre en cause les paradigmes sur lesquels ils ont construit leur vie.6a00d834209e6353ef01538fc332d6970b

    L’estime de soi variable ce n’est déjà pas si mal, en effet… Car elle va évoluer en fonction des circonstances, mais l’autocompassion elle ne dépend que de nous !

    Alors si vous commenciez à vous regarder pour ce que vous êtes : « Des êtres humains faillibles et pleins de ressources ». Cela me conforte dans ma perception intuitive de l’époque où j’écrivais que le risque c’est la vie (2011) , ou la pédagogie de l’erreur (2008).

    Et si nous apprenions d’abord à nous tromper pour avancer dans l’optimisme ? Serait-ce une autre clé du bonheur ? Les études* semblent le confirmer…


    *Références :

  • IKIGAI : Ce mot qui nous vient du Japon, serait-il la clé de notre réalisation ?

    Ikigai rempliDans de précédents articles, j’ai abordé avec vous la notion de « valeurs personnelles » (j’en ai fait au moins 3…), j’ai abordé la notion de Directions de vie choisies pour être plus clair avec tout le monde.

    Je travaille régulièrement avec mes clients et/ou mes patients ( en effet certains de mes clients sont très patients.(Sourire) ) sur cette notion qui est tellement importante dans nos choix personnels.

    Au Japon, les gens sont incités à trouver leur « Ikigaï » c’est-à-dire le centre entre ce qui est « important pour eux » et ce qui est « important pour le monde ».

    En fait ils prennent en compte :

    • Ce que vous aimez
    • Ce pour quoi vous êtes doués
    • Ce dont le monde a besoin
    • Ce pour quoi on est prêt à vous payer

    Vous pouvez ici constater que cela à une correspondance directe avec la recherche d’un emploi c’est à dire une activité qui vous permettra de « gagner de l’argent »

    Pour cela vous partiriez d’où ?

    Pour ma part je pense qu’il est important de partir de soi avant tout. Et donc partir de ce que vous aimez semble un choix judicieux, mais n’oubliez pas que l’on ne peut pas aimer que ce dont on ne connait pas l’existence.

    Comment voulez aimer quelque chose alors
    que vous ne savez pas que cette chose existe ?

    Alors, par quoi commencer ? D’abord observer, et garder l’esprit ouvert !

    Et pour observer, il est nécessaire de ralentir, voire de s’arrêter et de poser sa pelle (voir l’article précédent sur ce sujet)

    Vous savez le faire ? Vous savez jeter l’ancre ? Et si vous appreniez ?

    Méthode pour s’ancrer en cas de tempête :

    1. Poser ses deux pieds sur le sol
    2. Appuyer sur le sol et sentir celui-ci sous ses pieds.
    3. Poser ses mains sur ses jambes (voire sur ses hanches si vous êtes debout)
    4. Aider avec ses mains à pousser vers le sol
    5. Tenir sa tête droite un peu comme si vous aviez un fils tendu du haut du ciel qui vous tire sur le haut du crâne
    6. Fermez les yeux (si vous pouvez) ou simplement regardez le sol devant vous
    7. Souffler l’air qui se trouve dans vos poumons doucement par les marines bouche fermée jusqu’à ce que les poumons soient vides
    8. Ouvrir la bouche
    9. Laisser le ventre se gonfler (le diaphragme suivra)
    10. L’air entre dans vos poumons rapidement
    11. Fermer la bouche
    12. Recommencer à partir de 7 par 3 fois en observant l’air qui sort par vos narines comme si vous étiez un scientifique curieux qui observe cela pour la première fois.
    13. Continuer à respirer par cette méthode en observant votre respiration pendant 3 minutes.
    14. Lorsque qu’une pensée « vous accroche » remercier votre esprit d’avoir fabriqué cette pensée pour vous et revenir à l’observation.
    15. Au bout de 3 minutes, écoutez un son près de vous, puis un son lointain, puis un son très lointain
    16. Ouvrir les yeux ou relever le regard pour observer la pièce autour de vous.

    BRAVO ! Vous êtes revenu dans le présent !

    Maintenant vous pouvez observer vos besoins, vos demandes, vos désirs… Que voulez-vous vraiment vivre en cet instant ? Ce n’est que le début du voyage….

    Pour chercher ce que vous aimez, le voyage va être une exploration du champ des possibles… Un long apprentissage qui finira seulement à la fin de votre vie… Alors est-ce que cela veut dire que jamais vous ne saurez vraiment ce que vous aimez ? À vous de répondre…

    Bon voyage !

     

  • Quand l’actualité bégaye (Billet d’humeur)

    Parachutiste+Maxime+Le+Forestier0Aujourd’hui je vais me laisser aller à un billet d’humeur… En 1970 et les années suivantes j’ai découvert le monde « politique »… Je l’ai découvert à travers les événements au lycée, en découvrant la sexualité d’un adolescent avant le sida et après la naissance du planning familial… Quelle chance, hein ?

    En ces années mes chanteurs préférés étaient « engagés »… Engagés c’est le mot qu’on utilisait pour parler de ces chanteurs qui s’exprimaient contre la société, les flics, la guerre, enfin la société « bien pensante »…

    Ces chanteurs étaient (pêle-mêle) : Georges Brassens, Maxime Le Forestier, Léo Ferré, Les Charlots, Michel Polnareff et même Michel Sardou… Je n’oublierai pas Boris Vian (ou les chanteurs qui reprenaient ses chansons), Jean Ferrat… Sans oublier le film Hair… Et bien des acteurs révoltés contre le système.

    Je me souviens des manifestations, contre la loi Habby, la loi Fontanet, et avant ça même si j’étais jeune, la loi Debré sur les sursis. Bien sûr, je vais passer pour un vieux con pour certains, mais comme quand j’étais jeune je passais pour un jeune con, cela confirme la chanson de Brassens, où il affirme l’âge n’a rien à voir à tout ça… Quand on est con… On est con !

    Déjà une remarque… Les messages qui passent sont les mêmes qu’à l’époque : « Les casseurs n’ont pas leur place dans la rue ! », « La police se sent mal aimée », « Les syndicats ne doivent pas faire de la politique »… LOL

    Les années passent les discours restent…

    Je viens de voir passer la polémique sur le concert de Black M à Verdun. Et l’escalade autour ce concert… Je me rappelle des discours et de la censure de l’époque : « C’est une honte de critiquer la France et nos morts pour défendre notre liberté »… Et des chanteurs comme Sardou… Passait du « Bon temps des colonies » au « Si les Ricains n’étaient pas là » puis… « Ne m’appelez plus jamais France ! »

    Et Maxime le Forestier : « Parachutiste » où la police devient le « dépotoir des fachos que sont les militaires  qui quittent l’armée ».

    Et Brassens qui à Brive-La-Gaillarde raconte avec délectation l’hécatombe des gendarmes qui n’ont pas de couilles… Qui fait un croc-en-jambe à un policier qui fait seulement son travail qui est d’attraper un voleur de pommes… Ou qui fait sodomiser un juge par un gorille…

    Vous en voulez d’autres ? Boris Vian et son déserteur ? Et les Charlots et leur petite branlette… Ou Polnareff qui déclare son amour à la France en se tirant à l’étranger… Sans compter ceux qui prennent le passeport russe parce que la France prend trop d’impôts… Et que pensez de Renaud et sa médaille ?

    Bon alors où est-ce que je veux en venir ?

    maxresdefaultBlack M a chanté une chanson clairement homophobe et s’est excusé… Il a déclaré être dégouté par le manque moral des Françaises qui ne méritent que d’être violées. Cela rejoint les propos des islamistes qui vont, et, ont été invités par UOIF, à nouveau et en toute impunité, et qui sont des propos clairement « intégristes », de véritables « appels au viol » et repris par des organisations comme DAESH…

    Que dire ? Il tient des propos illégaux ? Alors il doit être condamné… Sinon que faisons-nous de la liberté d’expression ? Nous les défenseurs de Charlie… Moi je suis toujours Charlie…

    Alors quoi ?

    Je pense et je crois que la commémoration des poilus de Verdun n’est pas une fête « où l’on chante des chansons gaies » c’est avant tout un moment de recueillement familial.

    Mon grand-père maternel, Pierre Ernest EDELEIN, a été gazé en 1916 à Verdun… Il était dans la vraie vie Maréchal Ferrand… Il vivait à Sidi-Bel-Abbès et il est venu à Verdun, pour se battre et nous défendre,comme beaucoup de Français. Mon grand-père est mort à Marseille en mai 1968 et il a vécu de 1916 à 1968 avec un seul poumon… Il est mort noyé dans son oedème. Mon grand-père n’est pas unique. Combien d’entre-nous ont un parent mort pour la France ?

    C’est le moment de se retrouver avec nos vivants pour parler de nos morts.

    Alors ? Cette fête à Verdun ? Pour moi c’est du mauvais goût !

    Faut-il pour cela l’interdire ? Si les élus de la ville décident de faire la fête, ils ont leurs raisons… Et même si ce n’est que pour relancer le tourisme, c’est en leur âme et conscience qui font des choses de mauvais goût ? On peut s’exprimer en le disant, mais de là à leur interdire cette fête. Il y a un pas que je ne veux pas franchir…

    Messieurs et Mesdames de Verdun que je ne connais pas vous voulez faire la fête ? Je n’irai pas à votre fête… Je resterai avec ma mère pour parler de mon grand-père et je partagerai avec mes enfants… Vous voulez inviter Black M ? Connaissez-vous ce chanteur ? J’en doute… Bon je ne veux pas me joindre à ceux qui veulent interdire Black M. et vous, Messieurs et Mesdames de Verdun, avez décommandé Black M ? C’est votre choix… Assumez-le ! Je suis n’irai pas à Verdun. Je n’écouterai pas Black M.

    Comment se fait-il que nous ayons la mémoire aussi courte ?

    On se fait un petit maxime le Forestier ?

     [youtube https://www.youtube.com/watch?v=YZ53UWuj5EQ]

    Et un Brassens pourquoi pas ?

     [youtube https://www.youtube.com/watch?v=KzmnDy7zzDw]

  • La simplicité et la pleine conscience

    P_20160419_163410Aujourd’hui j’aimerai aborder avec vous ce qui fait la différence entre les TCC de 3e génération et les autres thérapies comportementales. La grande différence est l’introduction de la pleine conscience dans la pratique thérapeutique.

    Mais comment intégrer celle-ci facilement dans notre vie ?

    Vous avez tous entendu parler de la méditation de pleine conscience. Vous aimez cela ? Personnellement j’aime cela et effectivement j’y vois beaucoup d’intérêt. Mais cela n’est pas aussi « évident » pour tout le monde.

    • Tout d’abord il faut son espace de méditation avec son assise (ou non si vous pratiquez la méditation en marchant) ou vous avez un coussin de méditation (ou un siège adapté où vous êtes installé confortablement, mais pas avachi)
    • Puis il faut « du temps » pour la pratique… Entre 10 et 30 minutes par séance (voire une heure, pourquoi pas ?)
    • Et enfin les effets de cette pratique ne se font réellement sentir qu’au bout d’un certain temps de pratique assidue.
    • Pour les débutants une guidance est nécessaire (mais pas indispensable)

    Introduire la médiation de pleine conscience (ou un autre type de méditation) dans notre vie c’est introduire dans celle-ci une certaine ascèse qui n’est pas toujours facile à mettre en place dans notre monde sous l’emprise de la vitesse de l’économie, de l’information, du quotidien.

    Et si on commençait par introduire la pleine conscience dans notre vie de manière plus « souple » d’abord faire des exercices de pleine conscience courts et faciles à mettre en place. Puis on verra plus tard comment introduire la méditation de pleine conscience.

    Bien entendu pour mettre en place un processus, quel qu’il soit il est nécessaire d’âtre en conscience de la nécessité pour nous de le faire (nécessité ou envie d’ailleurs). Cela nécessite d’être conscient pour mettre en place le processus.

    Or la méditation de pleine conscience vise justement à notre mettre en conscience. Bouuuhhh est-ce que tout est perdu ? NON !

    Commençons par faire de petits pas faciles, car « tout grand voyage commence par un premier pas ». Et si on commençait aujourd’hui ?

    Comment construire ses propres exercices de pleine conscience ?

    Je vous propose de commencer par comprendre les 3 phases d’un exercice de pleine conscience vu par ACT (au quotidien). Fondamentalement la pleine conscience commence par l’observation !

    1) Observer X

    Observons X (X étant ce que vous voulez. Par exemple

    • votre main…
    • Ou une fleur…
    • Ou l’eau de la douche qui coule sur votre corps…
    • Ou la mastication d’un fruit
    • ou la danse d’un insecte autour des fleurs du jardin

    2) Laissez aller vos pensées

    Cette phase est très souvent présente dans les exercices élaborés. Au début nous n’en avons pas besoin puis… On introduire cette phase.

    Ceci est un exercice de défusion cognitive par excellence. Vous observez vos pensées qui passent, un peu comme on observe passer des voitures dans la rue… Apprendre à ne pas monter dans chaque voiture qui passe.

    3) Laissez vos émotions être ce qu’elles sont…

    Cette phase est aussi optionnelle. Elle introduit la notion d’acceptation. Apprendre à accepter ce qui est et non vouloir ce qui pourrait être.

    Vous voulez apprendre à créer vos propres exercices ? Alors, surveillez ma page Facebook, je vous y invite régulièrement, à découvrir au cours d’une fin d’après-midi sympa comment faire. (http://www.facebook.com/pcarnicelli) ou suivez la formation ACT avec moi j’en anime une, bientôt, à Paris et à Rabat. (Voyez le calendrier)

    En attendant, je vous offre ce petit MP3 tiré d’un exercice de Russ Harris : L’observation de la main (avec ma douce voix … LOL) : 

  • Savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien

    Handicap-tousLes mois se suivent et, quelquefois, se ressemblent. Les années succèdent aux années et le changement tarde à venir en ce qui concerne les mentalités. Souvent nous restons dans les starting-blocks sans jamais rien changer. Prêts à partir et pourtant nous restons là.

    En ce qui concerne le handicap, les gouvernements successifs se sont heurtés à cette dure réalité.

    Bien-sûr tout le monde est plein de bonnes intentions pour les pauvres handicapés mais les normes sont trop difficile à mettre en oeuvre et aujourd’hui où est la priorité ? D’abord le chômage ? D’abord le réchauffement climatique ? D’abord la lutte contre le terrorisme ? et ensuite ? le handicap ? Quand ? Jamais ! C’est évident… Non ?

    Comment-çà, non ? NON ! Ce n’est pas si évident que ça… Et si on commençait à changer les choses en changeant de niveau logique ? Si on commençait à regarder du côté des handicapés eux-mêmes ?

    Parce que vous croyez quoi ? Que le handicap c’est les autres ?  J’ai écrit un article le 8 août 2014 qui est toujours d’actualité. (Vous pouvez le lire en suivant le lien). dans cet article j’écrivais :

    Lors de mes derniers accompagnements, j’ai souvent rencontré, d’abord, la remarque : 

    « Mais cela sert à quoi de savoir présenter son handicap ? Moi je n’en parle pas ! Cela évite de faire peur aux autres et surtout aux employeurs… » 

    Eh bien cela est FAUX : « Ne pas en parler c’est justement faire peur aux employeurs… Vous avez quoi à cacher ? » Savoir présenter son handicap est un moyen de montrer sa capacité d’adaptation et de présenter les avantages réels que nous avons en tant que travailleur handicapé. 

    A la fin du compte, les personnes accompagnées reconnaissent : « Je suis plus à l’aise face aux autres, et je sais quoi répondre quand on me questionne au lieu d’essayer de noyer le poisson, et finalement mettre tout le monde mal à l’aise. »

    Pour éviter cela j’ai créé un stage de 2 jours suivi de 1 mois de coaching qui s’appelle : « Savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien »

    Ce stage est particulièrement adapté aux personnes qui sont dans la situation suivante :

    • J’ai un handicap et je n’ose en parler.
    • J’ai un handicap mais pourquoi demander la RQTH ? Ca ne sert à rien !
    • J’ai un handicap et je n’ose pas demander la RQTH (reconnaissance de travailleurs handicapé)
    • Je viens d’avoir ma RQTH et je ne sais pas comment en parler à mon employeur
    • Je dois intégrer un nouveau poste et je ne sais pas comment en parler ?
    • J’ai des problèmes de communications avec mes collègues et je suis handicapé.
    • Je ne sais pas comment utiliser ma carte de priorité
    • On ne me laisse jamais une place assise dans le métro.
    • Je me dispute aux caisses de supermarché.
    • J’ai peur d’aller au travail
    • Je suis angoissé qu’on aborde le sujet du handicap.

    Vous êtes dans un de ces cas ? Vous connaissez quelqu’un qui est dans ce cas ?

    Ce stage est particulièrement adapté à votre cas ! Vous voulez en savoir plus ? Quand suivre le stage ? Où le suivre ? Comment le financer ?

    pierre@carnicelli.fr ou appelez-moi au 09 82 44 44 12

  • Faut-il être handicapé pour coacher une personne en situation de handicap ?

    Handicap-tousJ’ai aujourd’hui 2 activités professionnelles distinctes :

    • La psychologie (thérapie brèves) & le coaching
    • La formation (coaching, hypnose, ACT, Appreciative Inquiry)

    Je vais, aujourd’hui  aborder spécifiquement la question du coaching qui se subdivise en deux publics distincts.

    • Les chefs d’entreprise de PME et ETI, voire les TOP management dans l’implémentation stratégique en entreprise que j’appelle aussi business coaching. Cette approche s’appuie sur les techniques tirées de la psychologie positive pour accompagner l’entreprise dans son ensemble, par exemple avec l’appreciative  inquiry.
    • Le monde du handicap, avec l’accompagnement des équipes par la sensibilisation des dites équipes, et l’accompagnement des personnes face au handicap acquis ou à l’accès à un emploi avec une approche innovante autour du sujet « savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien. »

    Hier je discutais avec une personne, qui travaille dans les services sociaux, à qui je disais, « C’est fou ! Je viens de rencontrer une dame que je vais accompagner, et le rapport s’est établi quasiment instantanément et nous avons décidé de travailler ensemble pour aller vers ses objectifs »

    Et la discussion a vite tourné autour de l’établissement du rapport : « Comment fais-tu ? Pour établir le rapport si rapidement ? Est-ce parce que tu es toi-même handicapé que cela est plus facile ? »

    Et j’ai donc réfléchi sur le sujet : « Comment établir le rapport avec son client ? »

    Pour que le client veuille être accompagné par moi, il est nécessaire que ce client soit :

    • En sécurité avec moi
    • Avoir confiance dans mes capacités (crédibilité)
    • Se sentir écouté et compris
    • Pouvoir se projeter dans l’avenir avec et sans moi vers ses objectifs.

    La question posée initialement était « Faut-il être handicapé pour accompagner un handicapé ? »

    Et la question pourrait aussi « Faut-il avoir perdu son enfant pour accompagner une personne qui a perdu un enfant ? » Ou « Avoir un chien pour accompagner un propriétaire de chien?  » ou…

    J’arrête cela devient ridicule !

    Si je prends les 4 indicateurs précédents :

    • Pour que la personne se sente en sécurité : Il suffit d’avoir un code de déontologie, et mettre en place un cadre clair et accepté par les deux parties. J’ai dit « clair » et je veux dire « transparent » et « prévisible »,
    • avoir confiance en mes capacités (crédibilité) : je dois avoir une présentation claire (encore ?) et précise. Car ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ! » (Voir Boileau)
    • Je passe directement à l’avenir : savoir utiliser les techniques de coaching d’implication, et de responsabilisation. Savoir soi-même se projeter dans l’avenir pour accompagner l’autre dans sa vision, sans interférer dans celle-ci. Cela s’apprend…
    • Et pour finir : se sentir écouté et compris ! Et c’est cela qui prime !


    img_4180Pour établir un rapport
    , il est nécessaire que la personne se sente écoutée et comprise. Bien sûr il y a la théorie, par exemple être formé à l’écoute active sans jugement (voir Carl Rogers). Il y a surtout le principal instrument que nous avons à notre disposition pour ressentir ce que l’autre ressent. Pour cela pour utilisons nos « neurones miroirs » que l’on appelle aussi neurones emphatiques. Mais ces neurones nécessitent d’être entraînés ! Et pour cela nous devons gravir un a un les échelons de l’échelle émotionnelle* en 7 niveaux  (que j’ai reproduit en fin d’article) : (voir mon article sur la frustration). Et le grand secret est LA !!!!!

    Il faut développer sa capacité d’empathie !

    Comment faire cela ? Il suffit de s’entraîner chaque jour… Répéter son entraînement, s’entraîner au lien. Savoir faire la différence entre l’empathie et la sympathie. Ce que l’autre ressent lui appartient ! Et, ce que je peux ressentir, grâce à mes neurones miroirs, me permet d’avoir une porte ouverte dans SON monde ! Suis-je capable de rentrer dans son monde « SANS LE JUGER » ?

    Voilà la clé du rapport : l’empathie.

    Bien sûr il est plus facile de ressentir chez l’autre quelque chose que je ressens chez moi. Mais le piège est alors « La projection de mon monde sur celui de l’autre » car inconsciemment, je vais comparer ! Et comparer c’est juger !

    Alors faut-il être handicapé pour pouvoir accompagner des personnes en situation de handicap ?

    La réponse est clairement : NON !!!! Même si cela semble plus facile initialement, cela est un piège ensuite ! Sans travail, un talent n’est rien qu’une sale manie (comme disait Brassens dans le mauvais sujet repenti).

    Travaillez votre empathie pour établir le rapport… Synchronisation, écoute active, silence… Travaillez, prenez de la peine ! C’est le fond qui manque le moins pour paraphraser La Fontaine.

    Vous pouvez vous entraîner avec moi, pourquoi pas ?

    * Échelle émotionnelle

    1. Engourdissement
      Je n’ai pas conscience de mes sentiments. Pas de ressenti émotionnel.
    2. Sensation physique
      Je ne ressens pas l’émotion, mais l’impact physique sur moi (l’implication les conséquences). Exemple : les personnes, qui ont des migraines, de l’urticaire, le dos bloqué, ont nié leurs émotions, et ont une stratégie de dissociation par rapport à leurs émotions,or, celles-ci restent à ce moment là, au niveau inconscient. Avoir la même stratégie / dissocié en tant que coach pour les accompagner. Aujourd’hui tu as mal à la tête, imaginons que tu devrais ressentir une émotion à la place ce serait laquelle?
    3. Expérience primaire
      Être conscient des émotions sans être capable d’identifier, et donc pas capable d’en parler et de les comprendre. C’est souvent là que se situeront les personnes que l’on va accompagner.
    4. Différenciation
      Être capable de parler de ses sentiments et faire la différence. Avoir une vision claire des émotions.
    5. Causalité
      Perception de l’origine de cette émotion, de ce qui en est la cause.
    6. Empathie
      Aller vers les autres. L’empathie c’est être conscient des émotions des autres. Faire la différence entre l’empathie qui se situe au niveau de l’émotionnel : « Je me mets au même niveau que la personne pour pouvoir participer et interagir sur la relation » et la sympathie qui se situe au niveau du mental. L’empathie est la capacité à percevoir ce que l’autre ressent. Pour aimer vraiment et intensément, il est important de cultiver la capacité à s’identifier. Ce qui inscrit le couple dans la durée, c’est le partage émotionnel. Quand les échanges sont fluides, le mouvement est à l’intérieur, il n’a pas besoin d’être à l’extérieur. C’est une dimension très importante de l’intelligence émotionnelle. Elle demande à sortir de son égocentrisme, de ressentir sans juger. Dans tout ce qu’elle dit ou fait, une personne ne parle jamais que d’elle-même, de ses besoins et de ses attentes.
    7. Interactivité
      On est sensible à tout ce qui se passe. On est capable de ressentir les émotions qui sont tout autour de nous, dans notre équipe, comment les émotions interagissent ensemble et comment composer avec. Toutes ces émotions (ce que devrait faire tout excellent manager).
  • ACT est une TCC d’une approche différente

    HexaflexFondamentalement ACT est une approche thérapeutique de type TCC (Thérapies Cognitives et Comportementales) dite de 3e génération. Bon alors quelle différence entre ACT et les autres approches ?

    Un peu d’histoire (très rapide)

    • 1re génération :  Apprentissage d’un comportement alternatif au comportement qui pose problème (type Pavlov)
    • 2e génération : Recherche des pensées automatiques pour les remplacer par des pensées alternatives. C’est la mise en évidence des scénarios catastrophes pour permettre une reconstruction cognitive.
    • 3e génération : On se centre sur le ressenti intérieur et les émotions, et on apprend à observer et composer avec.

    Dans les TTC de 3e génération on voit par exemple :

    • FAP (Functional Analytic Psychothérapy)
    • DBT (Dialectic Behavioral Therapy)
    • Thérapie intégrative pour le couple
    • …/…
    • MBSR (Mindfullness-Based-Stress-Reduction)

     Ces thérapies font l’objet de recherches actives actuellement. Toutes ces thérapies centrent leur action sur le ressenti émotionnel et utilisent des outils comme l’acceptation, la pleine conscience, la défusion cognitive, la dialectique, les valeurs, la spiritualité et les relations. Ce sont des démarches plus expérientielles que didactiques.

    Alors et ACT ? ACT est une démarche résolument plus humaine !

    Toutes les prises en charge avant ACT ont pour objectif d’éliminer des éléments psychologiques ou émotionnels qui sont considérés comme indésirables. Et ces thérapies ont eu de réels succès.

    Elles trouvent leurs limites dans le « vécu » car comment « arrêter de penser à » , « changer de raisonnement »… Et ces techniques augmentent (ou risque d’augmenter) les commentaires intérieurs inconfortables ou délétères.

    Le nouveau paradigme de l’ACT est le suivant :

    À la différence de ce qui est observable par tous (comme un os cassé par exemple), les émotions, les pensées et les images mentales, même si elles sont pénibles, ne sont pas pathologiques. Ce n’est pas leur présence qui pose problème, car inhérent à la vie, mais c’est le rapport que nous entretenons avec ces éléments (de type privé) que se joue la psychopathologie. Chercher à éliminer ces pensées peut amener les gens à des luttes existentielles où ils n’auront jamais le dernier mot.

    L’ACT s’appuie sur le postulat suivant : « La souffrance est liée de manière inhérente à la vie humaine ». Vivre pleinement amène à vivre  inexorablement des évènements douloureux. 

    Par exemple c’est parce qu’on a des enfants que l’on aime que leur mort est une souffrance et je sais de quoi je parle, ayant perdu un fils. C’est ^parce qu’un travail nous plait que le perdre est difficile à vivre. C’est parce que nous sommes heureux en ménage que nous souffrons de voir notre conjoint vieillir.

    Benjamin Schoendorff dans son guide clinique écrit « Seul l’être humain est  capable d’être malheureux au milieu d’un contexte environnemental favorable »

    Le piège ? C’est le langage… Et cela est développé de manière très claire dans la TCR (Théorie des Cadres Relationnels) sur laquelle s’appuie ACT. Mais c’est une autre histoire… que je vous raconterai dans un prochain article.

    Vous voulez découvrir ACT ? À Paris ? À Rabat ?

    Vous voulez en savoir plus ? Et si vous m’appeliez au +33 982 44 44 12 ? Et j’aurai la joie de répondre à vous questions.

  • De la difficulté de faire émerger les valeurs de l’autre (3/3)

    cibleDans le précédent article, je traitais les points 2 et 3 de ce sujet. Aujourd’hui, je continue par les deux derniers points.  Je vous rappelle en deux mots le sujet dont il est question :

    Comment faire pour être sûr que votre client est bien connecté à ses valeurs et que les actions qu’il pose lui permettent de vivre ses valeurs au quotidien ?

    Rappel :

    1. L’objectif peut cacher la valeur
    2. L’évitement expérientiel peut cacher la valeur
    3. Rien n’est important
    4. L’induction du thérapeute (pliance/contrepliance)
    5. L’importance du non vocal

    Donc, hier nous avons traité les 3 premiers points.

    L’induction du thérapeute (pliance/contrepliance)

    Ici un petit rappel sur la notion de valeur. C’est de porter son attention sur ce pour quoi nous avons de l’appétence. Cela ramène le client à un espace de choix. Et il y a un piège lié au langage.

    Le client exprimera ses valeurs sous la forme suivante : »Il faut », « Je dois », etc. Et le thérapeute aura souvent  aura une impérieuse « obligation » sous la forme suivante : le client « doit » trouver ses valeurs ! Et il pourra avoir envie de lui monter ce qu’il « voit », « ce qui est évident pour lui »

    Le risque est alors d’induire :

    • Soit la pliance où le client sous la pression du thérapeute et que le client pose des actions pour lesquelles il n’a aucune appétence.
    • Soit la contrepliance où le client va au contraire s’éloigner de ce qui compte vraiment pour lui, en opposition au thérapeute.

    Le thérapeute doit rester le plus neutre possible dans ce travail pour éviter ce risque et se concentrer sur les indices »non verbaux » et « non vocaux », l’expression du visage ou les indicateurs qui apparaissent lorsque le client est vraiment connecté à une valeur identifiée de manière sûre. Cela nous renvoie à ce que les PNListes appellent la « calibration »

    Ce travail est subtil, car l’intelligence du thérapeute peut et va sans doute lui jouer des tours. Et laisser tomber son intelligence ? Cela passe par « la défusion cognitive du thérapeute » …  Eh oui ! Pratiquer ACT avec ses clients nécessite de le pratiquer sur soi. Quand je vous disais que ACT ne s’apprenait que par une méthode expérientielle… Vous vous souvenez ?

    L’importance du non vocal.

    Quand une action est importante pour le client, le thérapeute prêtera beaucoup d’attention au non vocal. Il faut se rappeler que lorsque nous nous connectons à des choses vraiment importantes pour nous, c’est là que nous montrons les signes de plus grande vulnérabilité. Si ce n’est pas important, alors nous n’avons pas peur de le perdre, alors que quelque chose de vraiment important c’est une autre affaire…

    En coaching nous avons une technique de base qui s’appelle le SPIRE qui va nous permettre d’éclaircir cela… Vous ne connaissez pas cette technique ? Et si vous l’appreniez ?