Étiquette : émotions

  • Marcher en couple ? Qu’est-ce que ça change ?

    Nous-SantiagoDepuis le mois de juin, je ne suis plus très présent sur le net. Enfin ce n’est pas réellement ça. Depuis juin, je ne suis plus présent à mon blog 😉 Car je suis resté en contact avec mes amis et ma famille par les réseaux sociaux. Et certains parmi vous ont pu voir les photos de mon périple à Santiago de Compostella.

    Eh oui ! Pour ceux qui ne le savaient pas, j’ai encore fait le Camino et c’est la 4e fois que je marche sur ces magnifiques chemins. Cette ambiance si particulière. Et cette fois j’ai marché avec… Mon épouse ! Cette fois nous avons fait le grand saut. Le Camino Francès entier et ensemble. 🙂

    Nous pamplonaL’année dernière nous avions « essayé » de marcher ensemble et nous avions parcouru 380 km (environ) par le Camino Primitivo en 15 jours. Et bien cette année nous avons doublé la mise en faisant 720 km (environ) de Pamplona, juste avant Puente la Reina qui est le début du Camino Francès, jusqu’à à Santiago.

    Alors ? Quel bilan ?

    C’est un plaisir de marcher avec elle 🙂 Et oui nous n’avons pas divorcé,et je dirai même que nous avons resserré les liens du mariage. J’avais entendu dire que marcher avec son conjoint c’est une épreuve qui met le couple à rude épreuve.

    Je aujourd’hui convaincu que c’est vrai ! Et je rajouterai que : « Marcher avec l’autre, met le couple face à l’épreuve de la vie en continu et en concentré, et si ça passe, quel pied ! »

    Nous-camino1Pourquoi ?

    Parce que marcher c’est une épreuve physique. Nous ne sommes pas dans notre tête… Enfin si au début certainement, puis petit à petit la conscience du chemin vous prend. Petit à petit vous êtes à la marche et à ce que vous faites… Et petit à petit vous devenez enfin conscient du moment présent.

    Pour moi, et pour Brigitte qui sommes des adeptes de la méditation de pleine conscience, ce fut une expérience extraordinaire où la conscience vient en marchant… sans aucun effort, elle s’impose à nous.

    J’avais fait le chemin seul auparavant, et j’avais déjà touché cela du doigt. Mais avec la présence de l’autre, la présence à l’autre est nécessaire pour se comprendre, se supporter, s’aider… Sans envahir l’autre, sans le priver de SON expérience.

    Les épreuves du chemin viennent à vous sans que vous les appeliez :

    • La fatigue de la montée pour nous deux
    • L’épreuve de la marche au-delà de 20KM à cause de ses pieds ultra sensible
    • L’épreuve des descentes pour mes genoux (et les siens)
    • L’épreuve de la chaleur pour moi qui me déshydrate si facilement
    • L’ongle du pouce qui devient bleu pour moi
    • Chinche, les punaises de lit, pour elle
    • Les coliques néphrétiques pour moi
    • La gastro pour elle
    • Ma diarrhée permanente, moi qui n’ai plus de colon
    • Sa difficulté à s’endormir ailleurs que chez elle

    En rajoutant, tout ce qui pourrait nous séparer :

    • Les rythmes de marche différents, car je ne peux pas manger de « toute » la marche donc… Je préférerai éviter les pauses. Alors qu’elle a besoin de pauses toutes les heures.
    • Le besoin de silence de l’un quand l’autre voudrait parler
    • Celui qui chante tandis que l’autre reste attentif à sa douleur.
    • Celui qui se tait quand l’autre aimerait l’entendre.

    Pas facile, hein ?

    On pourrait se demander « mais qu’allaient-ils faire dans cette galère ? » comme le dirait si bien Géronte, dans les fourberies de Scapin de Molière… (remarquez le pluriel).

    Et c’est là que revient la question fondamentale sur le bonheur : c’est quoi le bonheur pour vous ?

    Pour moi je le répète : le bonheur c’est de vivre une vie pleine de sens portée par mes valeurs. (voir l’article qu’est que le bonheur ?)

    nous-ombreEt c’est là revient la méthode ACT que je pratique maintenant, assez souvent. Quelles sont mes valeurs ? Qu’est-ce que je veux vivre dans ma vie ? Dans mon couple ? Être conscient de ce que je vis.ralentir,  observer, accepter la réalité et poser des actions engagées et connectées à mes valeurs….

    Alors quelles sont-elles ces valeurs ? Et pour vous ? Que voulez-vous vivre dans votre vie de couple ? Dans votre vie de tous les jours ? Qu’est-ce qui est réellement important pour vous ? Êtes-vous dans la réalité du moment présent ou vivez-vous des rêves dans votre tête et qui vous illusionnent ?

    Être libre ou être heureux ? Être libre en étant réellement heureux…  Ne pas courir après des ombres en s’imaginant que c’est la réalité…. Moi j’ai choisi, et vous ?

     

  • Et si vous choisissiez la vie ?

    MatrixOgg Lindsley, un des pionniers des TCC (thérapies comportementales et cognitives) à proposé dans les années 1950, « la règle de l’homme mort ». Vous la connaissez ?

    Pour ceux qui ne la connaisse pas en voici un résumé : « Si l’objectif du client peut être atteint par une personne morte, ce n’est pas un bon objectif d’accompagnement » et en effet si une personne morte peut atteindre un objectif plus facilement qu’une personne vivante faire le choix de cet objectif met en compétition le vivant et le mort.

    Voulez-vous être en compétition avec un mort ? Et … C’est lui qui va gagner !

    Quelques exemples d’objectif d’homme (ou de femme) mort(e) :

    • Ne plus boire
    • Ne plus fumer
    • Ne plus me mettre en colère
    • Ne plus me sentir mal
    • Ne pas avoir de pensées négatives
    • Ne pas avoir d’émotions négatives
    • Ne pas rencontrer de personnes négatives
    • Ne plus être triste
    • Ne plus avoir de souvenirs douloureux

    Remarquez comme ces objectifs peuvent être très facilement atteints par un homme mort, alors que c’est si difficile pour un vivant. Et hop CQFD ! (Ce Qu’il Fallait Démontrer….)

    Imaginez que je vous propose deux pilules : (un peu comme dans Matrix)

    • La pilule bleue sur laquelle est dessiné un magnifique soleil et un temps calme sans nuages sur un petit ilot isolé du pacifique
    • La pilule rouge sur laquelle il est dessiné un bateau dans la tempête

    Que prendriez-vous ?

    • La pilule bleue où vous vivrez une vie où vous ne ressentirez plus jamais de chose désagréable, mais ne ferez plus rien de plus que ce que vous avez fait jusqu’à aujourd’hui et que vous faites déjà, ou
    • la pilule rouge, qui vous promet des ressentis parfois difficiles. Parfois il augmenteront, parfois ils baisseront, en revanche vous aurez une véritable chance de pouvoir faire les choses importantes que vous ne pouvez pas faire aujourd’hui.

    Laquelle de ces pilules prendrez-vous ?

  • Et si nous vivions au présent ?

    Triflexe ACTLe passé n’existe plus, le futur n’existe pas encore, la seule chose que je sais c’est vivre au présent. Pourtant quand je vis au présent mon esprit me leurre souvent en m’envoyant vivre dans le futur, en prévoyant ce que j’ai à vivre dans les prochaines minutes, voire dans les prochaines années. Et quand mon esprit se prend à rester focalisé sur un événement désagréable du passé, il se bloque et moi, là dedans, qu’est-ce que je deviens ?

    Dans un précédent post, j’ai abordé la notion de valeurs et la différence entre ces valeurs, et les objectifs. Et donc vous savez que les valeurs se vivent « au présent », mais, comment y vivre au présent ? Pas facile hein ?

    Certains vous parleront de la méditation de pleine conscience, que j’aime pratiquer, moi aussi. Mais dès que l’on dit le mot «méditation» d’autres y voient « Tu planes à 5000 mec ! Elle est bonne hein ? » Dès que l’on parle de méditation , certains entendent les mots comme «baba cool», et même Katmandou… Et après les tremblements de terre de ces derniers jours, je ne suis pas sûr que cela soit de bon goût que de plaisanter sur ce sujet. Plus de 4000 morts… Voilà un événement grave qui hélas, est déjà dans notre passé et notre présent actuel est « Aider les survivants ! »

    Je vous propose aujourd’hui quelques exercices quotidiens qui permettent de vivre « un peu » au présent… On y va ?

    1) Prenez une activité du matin. Une activité qui fait partie de vos rituels habituels. Par exemple se brosser les dents, ou prendre sa douche, ou se raser…Voyons le brossage de dents :

    Pendant cette activité, observez ce qui arrive avec « ouverture » un peu comme si vous observiez cette activité comme un scientifique. La manière dont vous attrapez votre brosse. La couleur de votre brosse, la longueur des poils de la brosse. La sensation du contact contre vos gencives. La chaleur de la brosse, et/ou de l’eau. Le goût que cela a. Les bruits que provoquent le frottement de la brosse, et les bruits extérieurs, les odeurs spécifiques de la salle de bain à ce moment-là, et les autres odeurs. En d’autres termes, balayez complètement vos 5 sens… Et en même temps si possible. Et observez les pensées qui passent dans votre champ de conscience à ce moment, observez-les comme si c’était des voitures qui passent devant vous… Notez ces pensées, et revenez sur votre observation des 5 sens… la lumière de la pièce et les détails du lavabo… Sa couleur, les tâches qui s’y trouvent… Et observez les pensées qui passent… Et revenez à votre brossage de dents…

    2) Prenez une activité agréable. Par exemple pendant les câlins avec un être cher. Engagez-vous pleinement dans ce que vous faites ! Savourez chaque moment.Quand votre attention vagabondera… Dès que vous le réalisez, notez ce qui vous a distrait, et engagez-vous à nouveau dans ce que vous êtes en train de faire.

    Ce ne sont que 2 pistes, mais vous en trouverez d’autres je suis sûr. Vous pouvez m’en donner d’autres ?

    Ces exercices sont des exercices de pleine conscience, c’est facile non ? C’est très facile d’intégrer la pleine conscience dans notre vie de tous les jours. Alors vous attendez quoi ? Dans la thérapie ACT (acceptation/engagement) on passe par ces exercices de pleine conscience.

    La souplesse psychologie s’appuie sur 3 piliers :

    • Être présent
    • S’ouvrir
    • Faire ce qui importe

    Cela vous semble évident ? Alors, pourquoi ne pas le mettre en application au quotidien ?

    Vous voulez apprendre à l’utiliser pour accompagner les autres ? Formez-vous 😉 et suivez ce lien

  • Qu’est-ce que le bonheur ?

    ciblePour beaucoup de gens dans notre société il y a une confusion dans la définition du bonheur. Certains vont même jusqu’à dire que la définition du bonheur est différente pour chacun d’entre nous. Cela met une petite claque à bien des études sur le bonheur, non ?

    Comment peut-on dire que le pays où les gens sont le plus heureux est le Danemark, si les Danois disent eux-mêmes « je suis heureux » en tenant compte de paramètres différents des Français qui disent aussi « je suis heureux ». D’ailleurs moi-même quand je dis « je suis heureux » est-ce que je prends en compte les mêmes choses que vous ?

    Quand je lis le premier paragraphe de Wikipedia, sur le bonheur, je vois quand même se dégager une tendance qui fait un peu consensus actuellement : « Le bonheur est un état durable de plénitude, de satisfaction ou de sérénité, état agréable et équilibré de l’esprit et du corps, d’où la souffrance, le stress, l’inquiétude et le trouble sont absents. Le bonheur n’est pas seulement un état passager de plaisir, de joie, il représente un état plus durable, un équilibre. »

    Dan ce paragraphe je vois plusieurs aspects qui m’intéressent ici :

    • durable
    • plénitude
    • pas de souffrance
    • inquiétude absente

    Est-ce que cela voudrait dire que je ne dois pas avoir des émotions désagréables pour être heureux ?

    Dans notre société française actuelle (et certainement dans d’autres pas si lointaines) il existe une croyance, que dis-je ? Il existe un mythe selon lequel : « Pour être heureux, il faut supprimer les émotions négatives ».

    Cette injonction, nous pouvons la lire sur les réseaux sociaux, auprès des adeptes du « secret » et de la loi d’attraction… (Vous savez ce que je pense de cela et j’ai déjà écrit sur le danger du secret.)

    Je ne vais pas ici revenir sur le développement précédent, mais seulement rappeler que pour vivre. Simplement vivre il faut être capable de ressentir des émotions agréables et, désagréables ! Vouloir éliminer de sa vie les émotions désagréables, revient simplement à ne pas vouloir vivre. Or ne pas vouloir vivre, c’est quoi ?

    Pour moi la définition du bonheur :

    Le bonheur c’est de vivre une vie pleine de sens portée par mes valeurs.

    Cela est un peu loin de cette définition alternative : « Le bonheur c’est de me sentir bien »…N’est-ce pas ? Car cela veut dire que pour moi, pour être heureux, il faut pouvoir vivre pleinement les émotions agréables et désagréables. Or tout ce qui a du sens apporte son lot de plaisirs et de souffrances. Pour vivre pleinement sa vie, et donc, être heureux, il est nécessaire de savoir face à ses émotions désagréables.

    Faire face ne veut pas dire « éviter », ni « supprimer » et heureusement, car avez-vous essayé de le faire ? Dans un précédent article sur le désespoir créatif, j’explique les conséquences de ces tendances.

    Alors que faire ?

    1. Connaître ses valeurs
    2. Défusionner d’avec ses pensées
    3. Être conscient de là où on est
    4. Poser des actions pour aller vers ses valeurs.

    Nous avons abordé les valeurs dans des articles précédents. On verra dans un prochain article, comment commencer, à défusionner. On continue le voyage vers le bonheur ?

     

     

     

     

     

  • Connaissez vous le désespoir créatif ?

    tagadaVous avez déjà remarqué comme il est difficile de changer de stratégie quand on a l’habitude d’en utiliser une ?

    Je travaille avec deux techniques qui sont très différentes et qui pourtant se retrouvent toutes les deux confrontées au même problème : « Comment vais-je faire pour utiliser cette technique ? Je ne sais pas lâcher prise ! »

    • Une des ces deux techniques est TIPI dont je vous ai parlé dans mes précédents articles et dont j’anime des formations publiques gratuites.
    • L’autre est « Le coaching par l’ACT » (Acceptation et Engagement)

    Une des clés de ces deux techniques est l’acceptation de ce qui est dans l’instant où je le vis, par exemple les sensations désagréables, que je ressens, générées par des émotions dites « négatives ». Et dans les deux cas, cela va durer un certain temps puis les résultats parviendront à faire en sorte que ces émotions aient un impact moins fort voire même que l’impact disparaisse.

    Est-il nécessaire de vivre des émotions pour cela ? OUI !!! C’est nécessaire, car éviter les émotions ne permet pas d’y faire face. Effectivement, ceux qui viennent me voir veulent généralement se sentir mieux pour atteindre leurs objectifs de vie. Tout le monde aime se sentir bien, n’est-ce pas ? Qui aime se sentir mal parmi vous ?

    Alors ils mettent en place des stratégies d’évitement, de contrôle, de contournement … Par exemple : Ils apprennent la relaxation ou la respiration qui doit les déstresser, ils font du sport à forte dose, ils fument, ils boivent , voire prennent des anxiolytiques. Ils suivent des cours de CNV (communication non violente). Ils s’inscrivent dans des cours de danse ou de yoga. C’est à dire : ils essayent d’augmenter les « bonnes » émotions et de diminuer les « mauvaises » émotions.

    Ils recherchent une forme de bonheur qui serait du type « Je ressens des bonnes émotions ». Personnellement la forme de bonheur que je vis, est plutôt du type : »vivre pleinement une vie riche et proche de mes valeurs à chaque instant ». Il ne s’agit pas de se sentir bien, mais de se sentir vivant pleinement vivant. Ressentir ce que je ressens sans lutte, simplement. Cela change grandement, la donne, sur la recherche du bonheur, non ? C’est vrai ça… C’est quoi le bonheur pour vous ?

    Vous êtes dans le contrôle ? Et vous en vous sentez pas heureux ?

    Je vous propose de vous poser 3 questions simples pour faire connaissance avec le désespoir créatif :

    1. Qu’avez-vous essayé, pour vous débarrasser de ces émotions négatives, de ces pensées difficiles ?
    2. Comment est-ce que cela a fonctionné pour chaque essai ? Pour chaque méthode ? Combien de temps ? Sur le long terme ? La douleur a-t-elle disparu ?
    3. Qu’est-ce que ça vous a couté ? En temps ? En énergie ? En argent ? En occasions loupées ? En échec d’avoir trop compté sur ces méthodes ?

    Faites un tableau pour faire le point ? Et concluez : « Est-ce que cela vous a rapproché d’une vie pleine de sens ? »

    Pensez-y le contrôle n’est pas la solution. En fait, c’est le vrai problème !

    Je vais vous raconter deux petites histoires pour finir.

    • Imaginez que vous soyez dans des sables mouvants : si vous essayez de lutter contre les sables mouvants vous vous y enfoncez. Si vous acceptez le fait que vous y êtes et que vous vous laissez flotter… Vous pourrez survivre. Mais ce n’est pas facile de le comprendre quand êtes dans la mélasse ! Instinctivement, vous cherchez à vous battre contre la situation… Pas forcement avec la situation.
    • Imaginez vous participiez à un tir à la corde au bord d’un précipice et de l’autre coté une émotion désagréable et forte. Si vous tirez sur la corde, l’émotion tire aussi fort que vous. Que va-t-il se passer ? Vous allez vous rapprocher du précipice, non ? Plus vous tirez fort plus l’émotion tirera fort et vous pourrez finalement tomber ensemble dans le précipice. Et en plus vous serez très fatigué d’avoir lutté conter cette émotion…  Que se passera-t-il si vous lâchez la corde ? L’émotion sera toujours là, mais vous ne vous fatiguerez plus et vous ne risquerez pas de tomber dans le précipice.

    Alors ? Qu’est-ce que vous voulez vraiment ?

    PS : Pour quoi des Fraises Tagada en photo ? Mes élèves comprendront directement, car c’est le symbole pour moi de la phase 3 du modèle de Hudson. 🙂

  • Sidération puis action : Je suis Charlie

    CH-BaiserLa France est en deuil.
    Certains de nos amis sont morts
    Je suis Charlie… Je suis triste et je suis en colère.

    Je ne fais pas l’amalgame entre ces tueurs et tous mes amis musulmans, chrétiens et juifs…

    Je suis avant tout humain, un humain qui recherche dans la Laïcité le bien-vivre ensemble ! Bien vivre ensemble, c’est TOUS ensemble !

    ​Je pleure depuis avant-hier à 17:00 ​heure où j’ai appris la nouvelle de cet horrible attentat. J’en appelle à l’humanité de chacun, vivons ensemble…

    ​Tout le monde à le droit de vivre même ceux qui expriment des idées qui nous emmerdent !​ ​Ils maniaient un humour qui quelquefois ​m’a fait rire « jaune » quand ils se moquaient des handicapés ou de certaines religions. Mais tous ils maniaient le crayon, et le dessin. D’accord ou pas avec eux… Je les aimais. Et comme le disait avant-hier l’Imam de Drancy « On lutte contre le dessin par le dessin, par la haine ! »

    J’aimais particulièrement, Cabu que je connaissais et avec qui j’ai partagé des moments de rire autour du feu le soir, en regardant ses dessins. ​Je suis triste et je suis en colère.

    • Oui je sais que la tristesse m’envoie le message suivant : « J’ai un deuil à faire ». Je vais le faire, car le deuil est un processus psychologique d’ajustement à une perte ou un arrachement. Ma jeunesse est morte, Récré A2 (émission de télé de mes jeunes enfants avec Cabu) est morte, et le professeur Choron doit se retourner dans sa tombe. Maintenant que Cabu, va lui foutre le bordel dans le paradis. Mais aujourd’hui je pleure.
    • Oui je sais la colère m’envoie le message suivant : »une de mes valeurs a été violée par quelque chose ou quelqu’un dans mon environnement »

    Les valeurs fondamentales qui me dirigent ?

    • La liberté !
    • Le vivre ensemble, la Laïcité c’est-à-dire le refus du dogme et la liberté pour chacun de croire ou de ne pas croire à une vérité révélée de son choix.

    Voilà les valeurs qui me construisent aujourd’hui et ces valeurs son bafouée par les terroristes et les intégristes de tout poil. Que ce soit ceux qui veulent m’empêcher de vivre, au nom de leur religion.

    J’aime et j’accepte que chacun puisse être religieux. J’aime la religion chrétienne, j’aime l’islam, j’aime le Zen, j’aime le bouddhisme, j’aime toutes les religions qui aident les hommes à supporter leur vie pour aller vers un salut que toutes elles promettent. Ces religions donnent à chacun un sens à leur vie sur terre.

    Et j’ai le droit de me moquer de toutes les religions ! Car je vis dans un pays laïc où le délit de blasphème n’existe pas ! Je peux et j’ai le droit de blasphémer en France ! Et je suis un mécréant et un apostat, puisque j’ai abandonné, la religion catholique dans laquelle j’ai été élevé, et aujourd’hui je suis sans aucune religion ! Bien sûr quand je vais dans un pays autre, où la loi est différente, je respecte leurs lois où je n’y vais pas car je ne suis pas un activiste, révolutionnaire.

    Dans certains pays je serai mort, et je suis Français. Quelle chance, hein ? Et aujourd’hui certains voudraient nous retirer cette liberté ? Qui voudrait nous retirer cela ? Les intégristes, les extrémistes de tout poil ! Et je n’aime pas l’intégrisme qui masque souvent un objectif mafieux. Le terrorisme qui veut que TOUS les hommes à la pensée unique. Les gens qui se drapent dans une religion pour se donner une respectabilité !

    Les musulmans ne sont pas des terroristes ! Le terrorisme n’est pas l’Islam. Les catholiques ne sont pas des réactionnaires. Le fascisme n’est pas la religion Les Juifs ne sont pas des radins, banquiers qui dirigent le monde ! Arrêtons les amalgames.

    Ne tombons pas dans leur piège. Ce n’est pas une guerre de civilisation, c’est une mascarade de gangsters qui veulent dominer le monde par la drogue et l’argent des enlèvements mafieux.

    Ne soyons pas dupes. Aujourd’hui JE SUIS CHARLIE, je l’étais hier et je le resterai jusqu’à ma mort.

    Vous, je vous aime et je serai dimanche à la manifestation républicaine. J’y serai avec mon épouse et avec mes amis. Mais j’y serai aussi avec tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté.

    J’y ajouterai un message personnel :

    « Comme nous n’avons pas été présentés, je ne sais où vous écrire, donc je le fais ici, en espérant qu’on vous fera suivre.

    Madame Le Pen, si vous voulez participer au rassemblement de dimanche, je pense que personne n’y trouvera à redire. À part, bien sûr, les intolérants, mais comme la plupart sont dans vos rangs, rien à craindre.

    Au cas où vous ne seriez pas bien reçue, je pense que nous serions nombreux à soutenir votre positionnement. Sauf si vous utilisez l’affaire pour vous faire mousser, bien sûr.  

    Cela vaut d’ailleurs pour tout le monde.  Mesdames et messieurs les politiques, effacez-vous devant l’horreur, s’il vous plaît. »

    La laïcité appartient à tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté et en ce qui me concerne :

    J’ai pour principe la tolérance mutuelle, le respect des autres et de soi-même.
    Je proclame haut et fort, le principe de laïcité, considéré pour ma part comme l’opposition à toutes les aliénations et notamment à toute influence dogmatique.
    Je me réfère à la liberté absolue de conscience, c’est-à-dire le droit pour chaque humain de croire à une vérité révélée de son choix ou de ne pas croire.
    Ma devise est : Liberté, égalité, Fraternité.

    Et c’est pour cela que je défendrai les valeurs de liberté d’expression. Je rends hommage à tous les martyres morts pour cette liberté, tous les journalistes assassinés par les dictatures et le terrorisme. En particulier pour mes héros : (dans l’ordre alphabétique)

    • Frédéric Boisseau, 42 ans, agent de maintenance de la société Sodexo.
    • Frédéric Boisseau, 42 ans, agent de maintenance de la société Sodexo.
    • Franck Brinsolaro, 49 ans. Brigadier, était chargé de la protection de Charb.
    • Jean Cabut, dit « Cabu », 76 ans – Dessinateur
    • Elsa Cayat, 54 ans – Psychiatre et psychanalyste
    • Stéphane Charbonnier, dit « Charb », 47 ans – Dessinateur
    • Philippe Honoré, dit « Honoré », 73 ans – Dessinateur
    • Bernard Maris, « Oncle Bernard », 68 ans – Économiste
    • Ahmed Merabet, 42 ans, policier du commissariat du XIe arrondissement de Paris.
    • Mustapha Ourrad – Correcteur
    • Michel Renaud, il était invité du journal et participait à la conférence de rédaction.
    • Bernard Verlhac, dit « Tignous », 57 ans – Dessinateur
    • Georges Wolinski, dit « Wolinski », 80 ans – Dessinateur

    Je terminerai pas la phrase de Charb : « Je préfère mourir debout, que de vivre à genoux« 

  • Fêtes de fin d’année réussies ou le choix de l’enfant tyran

    IMG_7321Les fêtes de fin d’année sont un grand moment de partage pour la société Française; et dans d’autres sociétés pour lesquelles c’est occasion de faire la fête est déplacée au calendrier le vivent aussi, mais… à un autre moment bien-sûr.

    Pour notre part, en France, nous nous retrouvons autour de deux grandes fêtes autour de deux réveillons. La fête de Noël, et celle du nouvel an. Ainsi le 24 décembre et le 31 décembre au soir nous réveillonnons.

    Le 24 décembre c’est plutôt une fête « familiale » autour du sapin, et de la cheminée (tant que c’est possible!) nous mangeons un repas de fête souvent la dinde y fait un aller simple, ou une grosse volaille. Puis c’est le temps des discussions, quand les enfants sont couchés.

    Je me souviens quand j’étais jeune, les enfants partaient au lit dès le repas des enfants fini. Alors que les adultes réveillonnaient après la messe de minuit… (Voir les 3 messes basses – Fernandel)… Et les sujets fusaient autour de la santé des plus âgés, ou des nouvelles de la famille en général. Moment agréable ? Pas toujours … Mais au moins vous aviez des nouvelles de la famille !

    Aussi petit à petit avons nous vu revenir les petits chéris, dans la soirée. Et le père Noël, qui apporte les cadeaux, après le repas ou avant celui-ci… Et là… Si vous avez de la chance, les petits chérubins, n’ont pas de jouets bruyants, mais cela ce n’est pas de la chance c’est « un miracle » car les jouets sont bruyants, avec des ritournelles entêtante… Un vrai B… Et pour toute la soirée, jusqu’à ce que de guerre lasse les petits s’endorment ou que les grands le fassent.. Les grands parents s’extasient sur la capacité des tous petits à faire, et à casser les choses… Tandis que les parents tentent d’empêcher les plus grands de prendre les jouets des petits, ou leur apprendre à utiliser leurs jouets. C’est une grande soirée où les jeunes adultes apprennent « la frustration » tandis que les grands parents réagissent pour certains en se repliant prudemment après avoir pris des photos, tandis que les autres envahissent l’espace et le temps en « prenant la place des parents » qui se replient ou se rebiffent pour garder celle-ci…  Moment agréable ? Pas toujours…

    Mais enfin arrivent le deuxième réveillon… Celui qui est pour fêter le passage d’une année à l’autre et là… C’est une fête « entre amis » et là… Il y a ceux qui sont sans enfants et ceux qui se promènent partout avec leur enfant qui est le petit chéri de ses parents et le piège c’est quand ceux-ci vous invitent.

    ATTENTION aux invitations piégées !

    Vous arrivez dans un lieu préparé avec « amour » et vous êtes accueillis par l’enfant qui est le patron de la maison. Il veut vous montrer ses jouets reçus à Noël, sous les commentaires des parents…  Puis il vous montre, les cotillons (mais c’est pour tout à l’heure) puis les conversations tournent autour de « LUI-LUI-LUI » il est au milieu des conversations, il trépigne, jette ses jouets, si vous ne l’écoutez pas. Et si par hasard arrive dans l’assemblée un autre couple avec son « petit chéri », cela devient l’escalade de la violence. C’est à qui à fait le mieux à l’école. C’est le moment où les instituteurs deviennent des cons (dans le texte). C’est le grand moment où l’éducation nationale n’y comprend plus rien. Puis si vous avez de la chance, c’est le tour les vaccins qui tuent nos enfants. Puis on va étriller, la médecine traditionnelle qui fait les frais de la soirée, car quand nos enfants son « fatigués » les médecins ne sont pas compétents, et il nous faut les médecines alternatives. Et là c’est moi qui me rebelle car les preuves scientifiques ? Elles sont où les preuves scientifiques ? Pour moi l’acuponcture, l’homéopathie, etc… C’est l’effet placebo et encore ce n’est déjà pas mal ! … Bouuhhhh   Alors c’est, les vomissements, et la gastro du chéri qui vous pourrit le reste de la soirée.

    Si en plus, vous êtes de conduite ce soir là (sans boissons donc) vous restez à vivre la galère jusqu’à minuit, puis c’est le grand moment des cotillons où les petits chérubins vous soufflent avec les sarbacanes dans l’oeil ! Pauvres petits ! Ils n’ont pas fait exprès ! MON OEIL !

    Alors vous voulez passer une bonne soirée ? Entre amis ?

    Et si vous engagiez une baby-sitter pour le 31 décembre ? Hein ? Hein ?

    Bon.. Ce n’est pas grave, nous ne passerons plus le réveillon ensemble… Je vous aime et j’aime les enfants. Je vous rappelle que j’en ai eu 7 et j’en ai élevé 9 et que moi, je prenais une baby-sitter, voire plusieurs même, quand je sortais avec mes amis… Et les soirées sans les enfants ? C’est le pied ! Vous avez essayé ? Le 31 décembre, pour moi, c’est SANS ENFANT, et sans prise de tête ! J’ai déjà donné…

    Cette année ce sera chez moi avec des amis qui veulent s’amuser, discuter, et pourquoi pas danser… Ecouter de la musique, refaire le monde… Avec plaisir et un max de rires… Vous venez ? 😉

  • Et si vous vous engagiez pour vivre vos valeurs ?

    Tout d’abord il est clair que pour s’engager sur une route quelconque, il est nécessaire, d’être clair sur la destination à prendre.

    J’ai abordé le thème des objectifs auto-concordants dans un précédent article. J’y parlais de la nature même que ce qui nous fait vibrer dans le fait que ce type d’objectif est réellement connecté à nous. A ce qui fait sens dans notre vie. A ce qui est vraiment important pour nous finalement.

    Avoir un objectif à long terme c’est bien, en avoir un à court terme c’est encore mieux car cela me pousse à l’action immédiate. Mais atteindre un objectif c’est toujours la fin de quelque chose. Avez-vous remarqué comme à la fin de certains objectifs nous sommes dans un état de blues (un peu comme le baby-blues) ?

    Quand je cours après un objectif souvent je peux être insatisfait, et quand je l’atteins, je peux aussi être insatisfait car l’aventure s’arrête. Alors quoi ? Il faut avoir des objectifs pour être finalement insatisfait ? Bizarre comme raisonnement, n’est-ce pas ? Et pourtant c’est souvent le cas. Pour pas mal de gens, le fait de ne pas avoir atteint l’objectif est un manque de … réalisation de soi et un sentiment de manque tout court. Et une fois l’objectif atteint c’est la peur de perdre ce qu’ils ont qui les taraude, ou bien la peur de recommencer à se mettre en situation de manque … C’est un peu une course à l’échalote où les sentiments les plus présents sont, le sentiment de manque et la peur. Est-ce vraiment comme cela que l’on court après le bonheur ?

    Et si au lieu de courir sans arrêt après des objectifs, on se contentait déjà de poser les actions au présent qui seraient connectées à nos valeurs ? Cela changerait quoi ? Tout d’abord cela diminuerait la pression, et nous éloignerait la peur et le manque. Mais cela ôterait un peu le piment de la vie, le piment du risque de la vie…. Car la vie c’est le risque comme j’écrivais en son temps.

    Alors ? L’idée est de combiner les deux.

    1. Me focaliser sur mes valeurs qui sont à vivre au présent et qui n’ont pas de fin prévue (pour le moment)
    2. Poser des objectifs à long terme, moyen terme et court terme pour poser des actions qui donnent la sensation du mouvement de la vie.

    Alors c’est quoi la différence entre mes valeurs et mes objectifs ?

    • Etre heureux
    • Etre riche
    • Réussir dans la vie
    • Un bon boulot
    • Quelqu’un qui m’aimera
    • Me marier

    Sont des objectifs et non pas des valeurs car une valeur se vit au présent !

    Exemple :

    • Accepter la vie, les autres et soi-même
    • Etre aventureux et connaitre des expériences nouvelles
    • Me montrer bon envers moi-même et les autres, et ceux qui souffrent.
    • Assister, partager, donner, contribuer
    • Etre courageux, vivre le courage
    • Créer et innover
    • Encourager les autres et moi-même
    • Etre libre et indépendant
    • Etre gentil avec les autres
    • Jouer et avoir le sens de l’humour
    • Explorer ma sexualité
    • Explorer ma sensualité
    • Etre de digne de confiance
    • Etre utile au monde
    • Assurer la sécurité des autres et de moi-même

    Sont des exemples de valeurs que je pue vivre au présent et dans la réalisation de mes objectifs. Vous connaissez vos valeurs ? Comment les mettez-vous à l’oeuvre au quotidien ? Et si vous le faisiez cela changerait quoi dans votre vie ? Comment explorer vos valeurs ? La liste de Russ Harris dans la piège du bonheur est déjà un bon début en soi. Vous voulez qu’on échange sur ce sujet ?

     

     

  • Pleine conscience et ACT VS Loi d’attraction

    La défenseParmi les thérapies de 3ème génération qui sont en cours de développement actuellement dans la mouvance de la psychologie positive on trouve l’ACT (Thérapie de l’ACceptation et de l’EngagemenT) dont je décris le principe rapidement à la fin de cet article.

    Certains vont mettre en avant, la loi d’attraction comme loi d’accès vers le bonheur et la réussite. Comme vous avez pu le constater à mes précédents articles j’ai tendance à ne pas être en accord avec ceux qui veulent imposer cette théorie à l’ensemble de ceux qui veulent être heureux. Et qui ne veut pas être heureux ?

    D’après la loi d’attraction :

    Les émotions et les pensées que je génère attirent leur réalisation au niveau de l’univers. Donc si j’ai des pensées négatives ou des émotions négatives… Je génère le malheur dans ma vie… Donc je n’ai pas le droit de penser des choses négatives, ni de ressentir des émotions (dites) négatives… Et conclusion : Je vais me juger comme mauvais si j’ai une pensée ou une émotion non adaptée…  C’EST UN PIEGE !!!!!!

    Qui n’a jamais eu une pensée négative sur soi, sur les autres, ou ressentit une émotion désagréable ?

    Et voilà ! Vous êtes condamné à vivre comme un robot sous peine d’attirer sur vous le malheur ! Une épée de Damoclès que je n’aimerais vraiment pas avoir au dessus de la tête. Et vous ? Imaginez qu’il y ait une solution pour ceux qui ont des pensées « négatives » ou des émotions désagréables. Imaginez que la route vers le bonheur vous soit ouverte. Avec l’ACT  et la pleine conscience c’est possible…. Comment ?

    Le principe de l’ACT est relativement simple :

    • Acceptation de l’ensemble de mes émotions et de mes pensées pour ce qu’elles sont réellement, avec bienveillance, c’est à dire :
      • Pour les pensées : Défusion d’avec mes pensées, c’est à dire ne pas leur donner plus de place que ce qu’elles sont. En effet mes pensées ne sont une simple formulation de mon esprit conscient de cette même perception de ma croyance sur ma situation présente, passé ou futur. Cela va même sur la projection sur les intentions des autres à travers ce même filtre de mes croyances
      • Pour les émotions : Expansion de celles-ci. C’est à dire, laisser la place nécessaire aux émotions que je ressens pour agréable (positive) ou désagréable (négatives). Car mes émotions ne sont qu’une perception de sensations physiques résultants de ma perception de ma situation actuelle, passé ou futur en fonction de mon système de croyance sur ce présent, ce passé et cet avenir. Et donc en tant que sensations physiques les bloquer va nuire à ma santé (symptôme psychosomatique)
    • Engagement de tous mes actes vers mes valeurs (qui elles-mêmes viennent de mes croyances, cela s’entend 😉 de tous mes actes en me fixant des objectifs liés à mes valeurs. Rester connectés (Connexion avec mes valeurs au présent ). Pour cela je dois vivre en pleine conscience.
      • Donc je dois d’abord faire le bilan de mes valeurs.
      • ATTENTION : Souvent on confond « objectif » et « valeur » … Un objectif est « atteignable » alors qu’une valeur peut se vivre au quotidien. Facile, non ? Bon alors un exemple :
        • Je veux un meilleur emploi (But)
          • Si le but est lié à une valeur, par exemple, « contribuer à l’amélioration de l’humanité » il y a des chances que si j’obtiens cet emploi en restant connecté à ma valeur cela me motive.
          • Si le but n’est pas lié à une valeur ma motivation ne tiendra pas et bientôt j’aurai à nouveau la bougeotte.

    REMARQUE sur les croyances :

    Bien-sûr mes croyances elles-mêmes existent parce que je les ai acceptées comme telles par la manière dont j’ai vécu mes expériences ou par apprentissage de mes parents, et/ou des figures d’autorités. Et cela m’a permis de construire une « morale » qui elle-même va influencer ma manière d’acquérir les croyances suivantes et de vivre mes expériences suivantes… Hou là là pas simple tout ça hein ? Je peux quand même comprendre que tout ce que je ressens, et reçois de l’extérieur passe par le filtre mes croyances.

    Vous voulez en savoir plus ? Quelle application en entreprise ? Appelez-moi !

  • Les semelles de mon épouse (Suite)

    6a00d834209e6353ef014e8bdf349f970dSuite à l’article d’hier « Les semelles de mon épouse » j’ai reçu un certain nombre de remarques par email ou sur les réseaux sociaux et je vous en remercie, beaucoup. Et comme je l’ai indiqué hier il y a une suite à cet article que voici.

    En fait il y a deux suites dont une autre que vous aurez dans les jours à venir. 🙂

    C’est Dallas ! Cette histoire de semelles qui n’en fini pas. Mais contrairement à Dallas où les méchants sont les véritables héros, ici c’est les gentils qui sont les héros. Ben oui, La journée de la gentillesse c’était hier !

    Alors venons en au fait. Hier le véritable problème de mon épouse avec le podologue, n’était pas un réel problème lié au podologue, comme vous l’avez remarqué mais un problème lié à certaines de ses croyances. Et c’est souvent notre cas à tous. Nos croyances se justifient par l’expérience.

    Quelle est la croyance qui la bloquait dans ce cas ? Elle l’a clairement identifié cette croyance : « La critique est vue comme « négative » par la plupart des gens et donc quand je critique le podologue ou plutôt son travail) je me mets en situation de conflit avec lui. »

    Elle a recadré depuis cette croyance : « La critique du travail du podologue n’est pas une agression envers le podologue même. Mais c’est une invitation à améliorer la situation pour les prochaines fois. Cela va être bénéfique pour le podologue est lui permettre de rendre un meilleur service à ses clients. Et cela va permettre à elle-même d’avoir des semelles adaptées. »

    Les bonnes questions à se poser sont  :

    • Est-ce que ce que je vais dire est profitable à l’autre ?
    • Est-ce que ce je vais dire est profitable à moi ?
    • Est-ce que ce je vais dire est profitable à tout le monde ?

    Et dans ce cas : « OUUUIIII » massif à toutes les questions. Il ne reste plus qu’à savoir le présenter à l’autre car la forme est aussi importante que le fond. dans notre communication. Et pour cela ma femme est TRES FORTE ! Communiquer et négocier sont en effet deux axes importants dans sa vie et son travail.

    Cela me rappelle un échange que j’ai eu avec un de mes anciens élèves à propos d’une lettre anonyme qu’il a reçu.

    Imaginez un peu que vous receviez une lettre venant d’une personne que vous connaissez avec une photo d’une tombe fleurie, sans aucun commentaire.

    • Réaction 1 : Cette lettre est une accusation de la part de l’envoyeur, m’accusant de ne pas entretenir la tombe de ma famille, alors que lui le fait ! L’absence de commentaire est clairement une attaque personnelle.
    • Réaction 2 : Cette lettre est une lettre pour me rassurer en me montrant que la tombe de ma famille n’est pas laissée sans entretien alors que je ne peux pas le faire. L’absence de commentaire est un signe de modestie de l’autre qui le fait sans quémander de remerciement.
    • Réaction 3 : … Soyez imaginatif, d’autres points de vue sont possibles…

    La réponse donnée à cette lettre sera en fonction du point de vue ….  Une réponse est-elle nécessaire d’ailleurs ? Cela dépend du point de vue. Le recadrage de sens est le sujet du prochain Coaching autour du pot à Pontoise. Inscrivez-vous 🙂 Ce sera un repas très spécial !

    Bientôt … Les semelles de mon épouse… Episode 3